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INTRODUCTION GENERALE
P
our de répondre aux exigences du marché et garantir un produit marchant
à même de préserver au Groupe OCP sa place à la tête des exportateurs de
phosphate sous toutes ses formes, ce dernier se fixe comme objectif
permanent l’optimisation et l’amélioration continue de ses différents
secteurs d’activités.
1
Projet de Fin d’Etudes
CADRE DU TRAVAIL
Le Projet Laverie Gantour a été réalisé dans le but d’enrichir les phosphates
pauvres issus de certains gisements de Youssoufia et Benguerir, par l’implantation d’une
usine comportant deux lignes de lavages auxquelles sont intégrées deux lignes de
flottation.
La laverie est un projet récent, le souci majeur est donc d'atteindre le point de
fonctionnement optimal de tous les appareils du circuit de lavage dans lequel le système de
classification constitue une étape clé. En effet, le rendement global du procédé de lavage
dépend de la qualité de classification des phosphates traités, d’où l’intérêt d’optimiser le
fonctionnement de ce système. Toutefois, plusieurs paramètres entrent en jeu dans
l’opération de classification en humide, le système est donc très difficile à opérer.
Ce système est conçu pour effectuer une coupure de 160 ou 180 microns. En effet,
le produit passe par un hydrocyclone qui coupe préalablement à 100 microns. Sa sousverse
subit une dilution avant d’alimenter tangentiellement un hydroclassificateur qui doit
assurer une coupure réglable de 160 ou 180 microns, selon la qualité du minerai traité ou
selon la teneur souhaitée.
2
Projet de Fin d’Etudes
Cependant, vu le manque d’études et de modèles concernant l’hydroclassificateur,
celui-ci n’étant exploité que depuis une dizaine d’années, aussi la difficulté de caractériser
certains des paramètres d’entrée et de sortie de chaque appareil de classification et la
disponibilité d’un nombre d’essais déjà effectués, la modélisation statistique du système
étudié demeure la meilleure solution à choisir. Mais avant d’établir un modèle statistique,
une étude des données s’avère indispensable pour pouvoir ressortir les paramètres qui ont
plus d’influence sur la sortie du système de classification et leur faire subir une étude plus
poussée, qui consiste à développer les équations reliant les entrées aux sorties.
3
Projet de Fin d’Etudes
P R E M I È R E PA RT I E :
P R É S E N TAT I O N G É N É R A L E
4
Projet de Fin d’Etudes
5
Projet de Fin d’Etudes
Les phosphates marocains sont exploités dans le cadre d’un monopole d’État confié
à un établissement public créé en août 1920, l’Office Chérifien des Phosphates, devenu
Groupe OCP en 1975. Mais c’est au 1 ier mars 1921 que l’activité d’extraction et de
traitement démarre à Boujniba, dans la région de Khouribga.
Le Groupe OCP est le premier exportateur mondial de phosphate sous toutes ses
formes avec 30,7% de parts de marché en 2005. Il est par ailleurs le premier exportateur
mondial de phosphate brut et d'acide phosphorique avec, respectivement 43,5% et 47,2%
de parts de marché en 2005. Le Groupe OCP est également le troisième exportateur
mondial d'engrais solides avec une part de 9,5% du marché en 2005.
Premier exportateur mondial de phosphate sous toutes ses formes, le Groupe OCP
écoule 95% de sa production en dehors des frontières nationales. Opérateur international, il
rayonne sur les cinq continents de la planète et réalise un chiffre d’affaires annuel de 1,5
milliard de dollars.
6
Projet de Fin d’Etudes
Moteur de l’économie nationale, le Groupe OCP joue pleinement son rôle
d’entreprise citoyenne. Cette volonté se traduit par la promotion de nombreuses initiatives,
notamment en faveur du développement régional et de la création d’entreprises.
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Projet de Fin d’Etudes
Direction des
Exploitations
Minières de Gantour
PMG
PMG/P/PR/C
PMG/PR/E PMG/PR/A PMG/PR/P PMG/PR/L PMG/PR/M PMG/PR/S
(Contrôle de
(Exploitation) (Amélioration) (Planning) (Laverie) (Matériel) (Sécurité)
gestion)
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Projet de Fin d’Etudes
o Calcination
o Séchage
o Lavage et Flottation
Le but de ces traitements est de préparer un produit marchand qui répond aux
exigences qualité du client.
2.1. Généralités
La capacité installée par ligne de traitement est de 1 400 000 t/an de phosphate sec
et marchand se répartissant comme suivant :
La laverie est conçue pour traiter par lavage et flottation les niveaux phosphatés
(phosphate clair) pauvres en P2O5 des zones minières de Youssoufia et de Benguerir.
9
Projet de Fin d’Etudes
D’après les variations des analyses granulo-chimiques du phosphate claire de
Youssoufia et le phosphates de Benguerir, il apparaît que ces deux types de minerais
représentent une teneur en BPL faible ; elle varie de 54 à 57 % et représente une teneur
élevée en carbonates et silicates d’où la nécessité de les traiter par lavage complété d’une
flottation. Ces minerais se caractérisent aussi par :
Voici un tableau qui donne les caractéristiques chimiques des produits bruts
inférieurs à 10 mm alimentant l’usine de traitement ainsi que celles du concentré global du
lavage et de la flottation :
Cd en ppm 14 à 20 7 à 10
Les rendements poids en % par rapport au produit brut à l’alimentation sont fixés
comme suit :
Rendement de lavage : 48 à 51 %
Rendement de flottation : 14 à 16 %
Rendement global : 62 à 67 %
10
Projet de Fin d’Etudes
2.4. Le lavage
Le but du lavage est d’enrichir le minerai (basse teneur en (BPL) en éliminant les
tranches pauvres par simples coupures granulométries.
i) Flowsheet du lavage
BP
11
BP BP BP BP
Projet de Fin d’Etudes
Les appareils utilisés au niveau de chaque ligne de lavage sont :
- Crible (EUROCLASS) : c’un crible vibrant incliné (10°) de surface est égale à
11,55 m2 et de maille 3,15mm.
- HD : Hydroclassificateur.
La laverie est alimentée par un brut émanant des différentes recettes repris par une
roue pelle jusqu'à une trémie tampon à l’aide d’un convoyeur à bande puis divisé en deux
lignes alimentant deux trémies, de capacité 100 tonnes chacune.
Débourbage
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Projet de Fin d’Etudes
Cette opération permet de mettre en suspension les agglomérats argileux et les
fines primaires qui seront séparées des phosphates ultérieurement.
Criblage
- Le passant : stocké dans un bac à pulpe BP1 avant d’être refoulé vers le circuit de
classification.
Circuit de classification
- Hydrocyclone classificateur
Il assure une coupure préalable de 100m. Sa sousverse subit une dilution avant
d’alimenter tangentiellement l’hydroclassificateur HD.
- Hydrocyclassificateur
Il assure une coupure réglable de 160 ou 180m selon la qualité du minerai traité
ou selon la teneur demandée par le client. Sa sousverse va alimenter une batterie
d’hydrocyclones HE qui joue le rôle d’épaississeur et dont la sousverse constitue le
concentré de lavage et alimente les convoyeurs séparateurs. La surverse de
l’hydroclassificateur est stockée avec celle de l’hydro cyclone dans le bac à pulpe BP3.
Une pompe alimente la batterie de classification BH qui assure une coupure à 40m. La
surverse de cette batterie est acheminée vers le décanteur et sa sousverse est stockée dans
le bac à pulpe BP4 avant d’être acheminée vers l’unité de flottation.
Séparateurs solide-liquide
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Projet de Fin d’Etudes
Produit
Convoyeur séparateur
Eau récupérée
Stockage
Une aire est réservée au stockage du produit lavé qui subira un séjour pour assurer
l'opération d'égouttage et la récupération de l'eau vers la laverie.
Décantation
2.5. La flottation
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Projet de Fin d’Etudes
2.6. Les produits de traitement
Les concentrés de lavage et de flottation, une fois égouttés sur les convoyeurs
séparateurs, peuvent :
Soit être stockés séparément dans des stocks prévus à cet effet ;
Soit être mélangés dans un même stock.
Les refus de criblage à 3,15 mm seront évacués par une série de convoyeurs à
bande vers la mise à terril. Les boues de lavage et d’attrition, ainsi que les rejets de la
flottation, constituées par les particules de dimensions inférieures à 40 microns, seront
évacués vers le décanteur pour y être épaissis, puis stockés dans des réservoirs d’épandage
avec récupération du maximum d’eau.
Les eaux récupérées seront recyclées dans le bassin prévu pour l’alimentation en
eau des lignes de lavage et de flottation.
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Projet de Fin d’Etudes
D E U X I È M E PA RT I E : E T U D E D U
S Y S T È M E D E C L A S S I F I C AT I O N
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Projet de Fin d’Etudes
1. Introduction
2.1. Introduction
Cette classification indirecte basée sur la sédimentation est régie par les lois du
mouvement des solides dans les liquides.
17
Projet de Fin d’Etudes
Un régime laminaire ou régime de Stokes (1a), quand le mouvement relatif est
lent ; les filets liquides, immobiles au contact de la particule, sont animés d’une
vitesse croissante avec l’éloignement de la particule, chacun glisse sur les filets
voisins, freiné par les forces de viscosité qui interviennent seules dans la
résistance résultante ; cette dernière est proportionnelle à la vitesse relative du
corps par rapport au fluide et à la viscosité ;
18
Projet de Fin d’Etudes
(I.1)
Avec :
vitesse ; dans le cas où les particules sont assimilées à des sphères Sps = πd 2 / 4 ;
(I.2)
On a donc finalement :
(I.3)
Pour le régime de Stokes, Re ≤ 0,2. Pour une sphère, le coefficient C est égal à
24/Re et la formule de Stokes s’exprime par :
(I.4)
Deux particules sont équivalentes si leurs vitesses limites de sédimentation libre dans
un même fluide sont égales.
19
Projet de Fin d’Etudes
On appelle raison de sédimentation libre le rapport supérieur à 1 des diamètres de
deux particules sphériques équivalentes :
(I.5)
Avec :
- ρf (kg/m3) : masse volumique du fluide ;
Pour que le classement puisse se faire entre les deux familles de particules, il faut
que la raison de classement, c’est-à-dire le rapport des dimensions des grains les plus gros
aux grains les plus fins, soit au plus égale à la raison de sédimentation libre.
Toutes les formules sont établies pour des particules sphériques. Dans le cas
général, l’orientation des particules par rapport au mouvement du fluide influe sur le
coefficient de résistance.
L’indice de sphéricité défini par Wadell (Sphericity and roudness of rock particles.
1933) et Heywood (Uniform and nonuniform motion of particles in fluids.1962) comme le
rapport de la surface de la sphère ayant le même volume que le grain considéré So à la
surface du grain lui-même SG est de la forme :
(I.6)
Plus l’indice est petit, plus la vitesse limite de sédimentation diminue et s’écarte de
celle de la sphère de même masse.
Les conditions de sédimentation libre ne sont plus applicables dès que les
particules réagissent les unes sur les autres : c’est le cas dès que la distance entre particules
est inférieure à dix fois leur taille.
20
Projet de Fin d’Etudes
Dans la plupart des conditions pratiques, dès que la proportion en volume des
particules dépasse 1 %, les vitesses de sédimentation s’écartent notablement de celles de la
sédimentation libre. On se trouve alors dans des conditions dites de sédimentation gênée
ou entravée. Les praticiens, en fait, repoussent cette limite à 5 %.
(I.7)
Richardson et Zaki Sedimentation and fluidisation.1954) ont montré que, pour une
granulométrie spécifique, la vitesse limite en sédimentation gênée peut être estimée à :
(I.8)
Surverse
Eau de dilution
Sousverse
Eau de séparation
21
Projet de Fin d’Etudes
Il s’agit d’un système de classification granulométrique en humide de minerai de
phosphate .L’alimentation en pulpe de phosphate se fait à partir d’un bac à pulpe. Le
produit passe par un hydrocyclone qui coupe préalablement à 100 microns. Sa sousverse
subit une dilution avant d’alimenter tangentiellement un hydroclassificateur qui doit
assurer une coupure réglable de 160 ou 180 micros selon la qualité du minerai traité ou
selon la teneur demandée par le client. On obtient deux flux :
- La partie cylindrique qui reçoit le tube d'alimentation, le diamètre de cette partie est
de Dc = 864 mm (14") ;
22
Projet de Fin d’Etudes
Ces caractéristiques sont illustrées dans la figure suivante :
23
Projet de Fin d’Etudes
24
Projet de Fin d’Etudes
- Le taux de solide de la pulpe à l’alimentation ;
- La pression d'alimentation ;
25
Projet de Fin d’Etudes
Une augmentation du diamètre du diaphragme apporte :
i) Courbe de partage
26
Projet de Fin d’Etudes
On peut également dire que la courbe de partage représente (en ordonnée) la
probabilité de passage dans la sousverse d'une particule de dimension d.
Dans les classificateurs industriels, il est inévitable qu'une certaine partie du fluide
porteur soit entraînée à la sousverse. Les particules très fines suivent l'eau et vont en partie
donc à la sousverse; le point sur la courbe de partage correspondant à la dimension zéro
correspondrait à la fraction de très fines particules alimentées se retrouvant à la sousverse,
ce qu'on appelle le soutirage S. Étant donné qu'il n'est pas possible d'évaluer cette fraction
de fines particules, puisque les instruments disponibles ne le permettent pas, on associe
cette ordonnée à l'origine avec la fraction de l'eau alimentée qui se retrouve à la sousverse,
appelée récupération d'eau à la sousverse Rf, qui elle, est facile à déterminer à partir des
valeurs de débit massique et de pourcentage en solides des trois flux de l'hydrocyclone
(alimentation, surverse et sousverse).
27
Projet de Fin d’Etudes
iii) Maille de coupure
C’est l'écart entre la courbe de partage réelle et la courbe idéale. Elle traduit la
netteté de la séparation que l’on appelle abusivement la pente de la courbe de partage. Plus
l’écart est minime meilleure sera la séparation.
d 75 d 25 (I.9)
EP
2
v) Imperfection de coupure
EP (I.10)
E
d 50
3.3. Description de l’hydroclassificateur Whirlsizer
L’alimentation des produits se fait tangentiellement par une tuyauterie située au 1/3
supérieur de la partie cylindrique. A l’intérieur, l’appareil comporte une plaque perforée
avec orifices interchangeables, dont le centre est occupé par un cône plein inversé.
28
Projet de Fin d’Etudes
L’injection d’eau claire s’effectue également tangentiellement par tuyauterie sous la
plaque perforée. L’évacuation des particules fines et légères se fait par débordement par
une goulotte circulaire au sommet de la partie cylindrique. L’évacuation des particules
grenues et lourdes se fait à l’extrémité de la partie conique par un orifice de décharge.
- A l’intérieur, un cône caoutchouté, pointé en haut, fixé sur une plaque annuaire
caoutchoutée sur la partie supérieur sur laquelle sont disposés des orifices calibrés
interchangeables ;
- Une vanne Larox qui permet de décharger le produit après une coupure de l’air ;
29
Projet de Fin d’Etudes
3.3.2. Principe de fonctionnement
Une séparation initiale des solides en fonction de leur taille et de leur masse se
déroule dans cette zone due à l’effet tourbillonnant induit par l’alimentation tangentielle de
la pulpe. Les particules de taille et masse plus élevées sont entraînées par un mouvement
hélicoïdal vers la plaque de mise en vitesse, alors que les particules fines sont entraînées
vers le haut, par le courant ascensionnel d’eau.
Dans cette zone est installée un cône inversé plein. Ce cône crée un gradient de
vitesse qui permet aux particules fines qui auraient échappé à la première classification de
retourner dans le flux ascensionnel
La plaque de vitesse située dans cette zone est un composant essentiel pour créer
une sousverse exempte de produits fins. Les particules grenues et lourdes ayant traversé la
plaque perforée de mise en vitesse, sont mises en contact avec le courant ascensionnel
d’eau, créé par l’eau injectée tangentiellement. Les particules fines et légères qui auraient
30
Projet de Fin d’Etudes
pu atteindre cette zone sont reprises par le courant ascensionnel. Les particules grenues se
dirigent vers la zone de la sousverse.
C’est la zone de collecte des particules fines et légères, elle doit avoir un volume
suffisant de façon à ce que les particules présentes puissent être évacuées par débordement.
Cette zone est physiquement séparée des autres zones de classification par la
plaque de mise en vitesse; ce caractère distinctif, par rapport aux autres classificateurs
hydrauliques, permet à cette zone de fonctionner indépendamment ; ainsi une variation de
la concentration en solides dans cette zone ou de la quantité de solides extraite n’a pas
d’influence sur la classification dans les autres zones.
1
4
2
3
31
Projet de Fin d’Etudes
L’hydroclassificateur a certains avantages qui font de lui l’appareil adéquat pour le
circuit :
* Il permet d’avoir une excellente séparation dont la valeur peut être ajustée
facilement en jouant sur le débit d’injection d’eau ;
* Il se caractérise par une très grande compacité, même pour des tonnages élevés.
32
Projet de Fin d’Etudes
iv) Teneur en solides dans l’alimentation
33
Projet de Fin d’Etudes
1. Introduction
2.1. Introduction
34
Projet de Fin d’Etudes
Dans notre cas, le bilan matière a pour objectif de réaliser une base de données
permettant de calibrer les modèles du circuit de classification, de l’hydrocyclone EHD et
de l’hydroclassificateur HD.
Entrées Sorties
Débit d’alimentation (solide Débit de sortie à la surverse
et eau) et à la sousverse (solide et eau)
Hydrocyclone
Densité de la pulpe Densité de la pulpe
Granulométrie d’entrée Granulométrie de sortie
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Projet de Fin d’Etudes
QO
QA
QU
36
Projet de Fin d’Etudes
Bilan global :
QA = QO + QU
Avec Q incluant :
- QP : Débit de pulpe ;
- QS : Débit solide ;
- QE : Débit d’eau ;
- Eau de dilution.
37
Projet de Fin d’Etudes
Le taux de solide
La concentration volumique
2.5.1. Notation
38
Projet de Fin d’Etudes
- QSA : Débit solide d’alimentation ;
RP : Rendement poids en % ;
39
Projet de Fin d’Etudes
Le débit massique de solides dans chacun de ces flux est donné par:
- A l’alimentation :
QSA QPA . A . t A
(II.3)
Avec
Cv A A . t A
(II.5)
- A la sousverse :
QSU QSA . RP
(II.6)
- A la surverse :
40
Projet de Fin d’Etudes
Connaissant les débits massiques et le taux de solide des différents flux, on peut
déterminer les débits d’eau suivant la relation suivante :
QS i (II.8)
QEi QPi
S
- A l’alimentation :
QSA
QEA QPA (II.9)
S
- A la sousverse :
QSU (II.10)
QEU QPU
S
Avec
QSU
QPU (II.11)
CvU
- A la surverse:
41
Projet de Fin d’Etudes
QSO
QEO QPO (II.12)
S
Avec
QSO (II.13)
QPO
CvO
42
Tableau II.2. Résultats de l’analyse des bilans au niveau du système de classification
43
Projet de Fin d’Etudes
Tableau II.3. Résultats de l’analyse des bilans au niveau de l’hydrocyclone
44
Projet de Fin d’Etudes
2.6.
Tableau II.4. Résultats de l’analyse des bilans au niveau de l’hydroclassificateur
Conclusion
45
Projet de Fin d’Etudes
Projet de Fin d’Etudes
L’étude descriptive du système de classification nous a renseigné sur les
caractéristiques de chacune de ses composantes ainsi que sur les points de prise
d’échantillons.
L’analyse des bilans nous a permis de caractériser les différents flux d’entrée et de
sortie de chaque équipement. Elle a aussi donné une idée sur le débit de dilution, paramètre
très important dans l’opération de classification, vu qu’il n’était pas possible de le mesurer.
En effet, ce paramètre était estimé par le nombre de filets de la vanne qui permet le réglage
du débit d’eau.
Voici un tableau qui donne les valeurs du débit de dilution en fonction du nombre
de filets.
46
Projet de Fin d’Etudes
T R O I S I E M E PA RT I E :
MODELISATION DU SYSTEME DE
CLASSIFICATION
47
Projet de Fin d’Etudes
L’étude du comportement d’un procédé physique quelconque peut être effectuée de
deux manières :
48
Projet de Fin d’Etudes
1. Introduction
Dès qu’un phénomène, qu’il soit physique, biologique ou autre, est trop complexe
ou encore trop bruité pour accéder à une description analytique débouchant sur une
modélisation déterministe, un ensemble d’approches ont été élaborés afin d’en décrire au
mieux le comportement à partir d’une série d’observations. Historiquement, les statistiques
se sont beaucoup développées autour de ce type de problèmes et ont proposé des modèles
incorporant d’une part des variables explicatives et, d’autre part, une composante aléatoire
ou bruit. Il s’agit alors d’estimer les paramètres du modèle à partir des observations. Le
type des variables statistiques considérées différent selon l’espace dans lequel elles
prennent leurs valeurs. Elles peuvent être qualitatives à valeurs dans un ensemble de
cardinal fini ou quantitatives à valeurs réelles voire fonctionnelles.
49
Projet de Fin d’Etudes
données recueillies, relatives au système, pour essayer de trouver des corrélations et des
relations empiriques qui lient ces différents paramètres.
Mais avant d’essayer de trouver des corrélations entre les différents paramètres du
système, il faut commencer par un premier traitement des données de base. Nous avons
choisi comme méthode l’Analyse en composantes principales.
L'analyse en composantes principales (ACP) est une méthode statistique qui a pour
but de comprendre et de visualiser comment les effets de phénomènes a priori isolés se
combinent. Elle est utilisée pour la réduction de dimension.
On dispose d'un nuage de points, dans un espace de dimension élevée, dans lequel
on ne voit pas grand-chose. L'ACP va nous donner un sous-espace de dimension
raisonnable, tel que la projection sur ce sous-espace retienne le plus d'information possible,
i.e., tel que le nuage de points projetés soit le plus dispersé possible. Cela permet de
réduire la dimension du nuage de points.
Le but de cette analyse est de trouver des axes orthogonaux (indépendants) qui ont
la propriété d'extraire le maximum de la variance projetée (ou inertie projetée) des
individus ou objets. Pour ce, on procède par :
Les vecteurs propres sont les coordonnées des nouveaux axes sur les anciennes
variables. Les valeurs sont proportionnelles à la variance associée à ces axes ;
50
Projet de Fin d’Etudes
Calcul des corrélations des variables avec les nouveaux axes.
1.3.3. Echantillon
Cet échantillon de ces N variables aléatoires peut être structuré dans une matrice M
à K lignes et N colonnes.
(I.1)
Chaque variable aléatoire Xn = (Xn,1, …, Xn, K)' a une moyenne et un écart type
σXn.
(I.2)
(I.3)
Remarque : Si on ne réduit pas le nuage, une variable à forte variance va « tirer » tout
l'effet de l'ACP à elle.
51
Projet de Fin d’Etudes
(I.4)
(I.5)
Débit du brut
Coupure du
système
Granulométrie Système
d’entrée
Débit de de
dilution Granulométrie
classification de sortie
Débit de
séparation
Les données de base figurent dans l’annexe sous formes de courbes de partages et
de tableaux.
52
Projet de Fin d’Etudes
2.2.1. Notation
53
Projet de Fin d’Etudes
F1 F2 F3 F4 F5 F6
Valeur propre 2,591 1,952 0,517 0,417 0,361 0,161
Variabilité (%) 43,181 32,541 8,618 6,957 6,024 2,678
% cumulé 43,181 75,722 84,340 91,297 97,322 100,000
54
Projet de Fin d’Etudes
F1 F2 F3 F4 F5 F6
brut 0,217 10,562 2,049 14,648 33,167 17,413
dmoy 22,162 7,812 13,193 36,415 8,341 11,933
dil 22,306 40,704 24,493 2,109 5,985 26,493
sep 28,643 20,317 12,920 12,233 26,525 14,164
coup 15,128 19,029 0,056 34,126 13,532 22,067
i 11,544 1,577 47,290 0,468 12,451 7,930
55
Projet de Fin d’Etudes
Dans notre étude, nous avons pris en considération le plan constitué par les deux
axes F1 et F2 car c’est lui qui retient le plus d’information. Dans ce plan, ce sont le débit
de séparation, le débit de dilution et la coupure qui ont un grand pourcentage de
contribution. Donc nous allons faire une autre étude sur ces variables pour essayer de
trouver un modèle qui permettra de les lier.
Dans ce modèle on va essayer de trouver une fonction qui lie les paramètres de
sortie avec ceux de l’entrée. Dans notre cas, le système aura les entrées et les sorties
suivantes :
Débit de dilution
Soit une variable quantitative Y dite à expliquer (ou encore, réponse dépendante)
mise en relation avec p variables quantitatives X1,…,Xp dites explicatives (ou encore de
contrôle, indépendantes).
56
Projet de Fin d’Etudes
Dans notre cas, la variable Y est la coupure du système de classification et la
variable X est le débit de séparation.
Y = β0 + β1 X 1 + β2 X 2 + · · · + βp X p + U (I.6)
3.2. Estimation
3.3.1. Notation
57
Projet de Fin d’Etudes
3.3.2 Relations du modèle
- A l’alimentation :
QSA QPA . A . t A
(I.8)
Avec Cv A A . t A
(I.10)
- A la sousverse :
QPA . RP (I.11)
QSU
100
QSU (I.12)
QPU
CvU
- A la surverse:
QSO
QPO (I.14)
CvO
Pour les autres paramètres, on a :
s (I.15)
Rv
1 s
Avec
(I.16)
58
Projet de Fin d’Etudes
QPU
s
QPO
(I.17)
m K * Exp ( 1,58 * Rv ) / ( QPA 0 ,15
)
K = 8,21814.
(I.18)
Y 100 * ( 1 Exp ( 0,6931 * ( d / coup ) m )
D25 coup * ( Ln ( 0,75) / 0,6931 )1/ m (I.19)
(I.20)
D75 coup * ( Ln ( 0,25) / 0,6931 )1/ m
I ( D75 D25 ) / 2 * coup (I.21)
4. Application du modèle
Coup = 2718,43726005525-28,365759075939*sep+0,101811813834564*sep2 -
1,17986798680016E-04*sep3
59
Projet de Fin d’Etudes
Tableau I.5. Comparaison des coupures pour une dilution de 20.
En se fixant comme niveau de confiance 95%, on trouve que l'écart entre les
valeurs mesurées et celles prédites par le modèle n'est pas significatif. En effet, t0
= 0,926 < T95%,3(table).
Voici une comparaison entre la courbe de partage prédite par le modèle et celle
donnée expérimentalement pour le premier essai. Le reste des courbes figure dans l’annexe
60
Projet de Fin d’Etudes
Sous-
Alimenta- Surverse
Moy verse Partage Partage
tion (%) (%)
Maille (µm) (%) du
(di) réelle modèle
100,00 44,89 55,11
(µm)
>3150 5612 1,06 1,06 0,00 100 100
2000 3 150 2510 1,37 1,37 0,00 100 100
1000 - 2 000 1414 1,67 1,67 0,00 100 100
800 - 1 000 894 1,00 0,94 0,06 94 100
500 - 800 632 2,67 2,56 0,11 96 100
400 - 500 447 1,81 1,56 0,25 86 100
315 - 400 355 4,37 4,20 0,17 96 99
250 - 315 281 4,17 3,75 0,42 90 91
200 - 250 224 9,99 7,97 2,02 80 73
160 - 200 179 11,65 6,23 5,43 53 53
125 - 160 141 24,20 8,87 15,33 37 33
80 - 125 100 27,37 3,82 23,55 14 15
40 - 80 57 6,29 0,67 5,62 11 4
<40 28 2,38 0,22 2,16 9 1
61
Projet de Fin d’Etudes
Figure I.5. Courbe de partage du système de classification pour une dilution de 20.
62
Projet de Fin d’Etudes
En se fixant comme niveau de confiance 95%, on trouve que l'écart entre les
valeurs mesurées et celles prédites par le modèle n'est pas significatif. En effet, t0
= 2,234 < T95%,3(table).
63
Projet de Fin d’Etudes
Voici une comparaison entre la courbe de partage prédite par le modèle et celle
donnée expérimentalement pour le premier essai. Le reste des courbes figure dans
l’annexe.
64
Projet de Fin d’Etudes
65
Projet de Fin d’Etudes
Figure I.6. Courbe de partage du système de classification pour une dilution de 25.
2
coup = 4760.33507823264 - 52.4958294478814 * sep + 0.193689224653987 * sep -
2.31790443615644E-04 * sep 3
66
Projet de Fin d’Etudes
On va tester l’hypothèse qu’il n’y a pas de différence significative entre les
résultats obtenus et ceux prédits.
En se fixant comme niveau de confiance 95%, on trouve que l'écart entre les
valeurs mesurées et celles prédites par le modèle n'est pas significatif. En effet, t0
= 0,429 < T95%,4(table).
4.3.2. Imperfection :
En se fixant comme niveau de confiance 95%, on trouve que l'écart entre les
valeurs mesurées et celles prédites par le modèle n'est pas significatif. En effet, t0
= 1,21 < T95%,3(table).
Voici une comparaison entre la courbe de partage prédite par le modèle et celle
donnée expérimentalement pour le premier essai. Le reste des courbes figure dans
l’annexe.
67
Projet de Fin d’Etudes
Sous-
Alimenta- Surverse
Moy verse Partage Partage
tion (%) (%)
Maille (µm) (%) du
(di) réelle modèle
100,00 27,65 72,35
(µm)
>3150 5612 0,47 0,47 0,00 100 100
2000 3 150 2510 1,53 1,53 0,00 100 100
1000 - 2 000 1414 3,34 3,34 0,00 100 100
800 - 1 000 894 1,11 1,09 0,03 99 100
500 - 800 632 3,00 2,92 0,12 97 100
400 - 500 447 1,21 1,14 0,19 94 100
315 - 400 355 2,49 2,18 0,77 88 96
250 - 315 281 2,60 2,06 0,52 79 82
200 - 250 224 5,94 3,77 3,05 63 61
160 - 200 179 7,11 2,86 5,17 40 40
125 - 160 141 15,98 3,42 8,82 21 24
80 - 125 100 31,46 2,41 21,82 8 10
40 - 80 57 8,82 0,39 10,92 4 2
<40 28 14,93 0,09 17,03 1 0
68
Projet de Fin d’Etudes
Figure I.7. Courbe de partage du système de classification pour une dilution de 30.
5. Conclusions
Les équations du modèle statistique ont permis d’établir un abaque qui faciliterait
la détermination des paramètres de fonctionnement pour avoir une coupure donnée :
69
Projet de Fin d’Etudes
Figure I.8. Coupure du système de classification en fonction du débit de séparation et
du débit dilution.
Dans les chapitres suivants, nous allons élaborer des modèles pour l’hydrocyclone
et pour l’hydroclassificateur. Ce travail a pour but de compléter la modélisation statistique
du système en question et de donner un outil qui permettrait de régler les paramètres de
marche de chaque appareil de classification.
70
Projet de Fin d’Etudes
1. Introduction
La capacité de traitement d’un cyclone donné est limitée par sa géométrie et donc
par son diamètre Dc. Si ce diamètre est insuffisant pour le volume à traiter, on utilise
plusieurs cyclones en parallèle (batterie de cyclones). A l’inverse, si le volume à traiter est
trop faible, le cyclonage devient impossible. On peut cependant utiliser, s’ils existent, des
cyclones dont l’angle du cône est plus grand et qui, à coupure équivalente, ont des débits
inférieurs à ceux des cyclones classiques. Pour que la capacité de traitement soit
directement liée à la perte de charge Δp, on admet en général que celle-ci doit être
inférieure à 105 Pa. Dans les cyclones de moins de 100 mm de diamètre, la perte de charge
est plus importante et augmente lorsque celui-ci diminue.
2.1. Notation
71
Projet de Fin d’Etudes
- φ (%) : fraction volumique de solide dans la pulpe alimentant le cyclone;
Dans ce qui suit, nous allons citer les modèles les plus connus et les plus utilisés
dans l’industrie.
L.R. Plitt et son équipe (Modelling the hydrocyclone classifier. 1980) ont développé
un modèle mathématique pour prédire la performance de cyclones à grand diamètre
opérant avec des pulpes épaisses. Le modèle considère quatre formules empiriques basées
sur des régressions multiples pour calculer:
(II .1)
d50c en µm.
Remarque :
(II.2)
72
Projet de Fin d’Etudes
L’exposant m de cette équation peut être exprimé en fonction des conditions de
cyclonage par :
(II.3)
(II.4)
(II.5)
Q en m3/h.
Leurs formules sont utilisées plus particulièrement dans les circuits de broyage
pour la détermination des cyclones Krebs (The The selection of cyclones classifiers, pumps
and pum boxes for grinding circuits.1980). Ce modèle permet de calculer :
(II.6)
Avec
(II.7)
73
Projet de Fin d’Etudes
Cette formule est applicable pour un cyclone standard dont la géométrie est
directement liée à la valeur de Dc. La maille de coupure varie en fonction de la géométrie
du cyclone et des caractéristiques de la pulpe.
(II.8)
Dans notre cas, le choix a été fait sur le modèle de Plitt. Ce choix est justifié par le
fait que ce modèle tient en compte des paramètres géométriques réels de l’hydrocyclone.
Les premiers paramètres sont obtenus par des mesures simples, par contre les
autres paramètres sont déterminés de telle sorte que la réponse de l’appareil simulé soit
ajustée à celle de l’appareil réel, en minimisant l’écart entre les valeurs calculées à partir
du modèle et les valeurs expérimentales.
Le modèle retenu est celui de Plitt. L’ajustement de ce modèle donne les résultats
suivants :
34.87688203 Exp(0.063 )
d50c (II.9)
Q 0,45
Ce modèle a été calibré en tenant compte des valeurs des différents diamètres de
l’hydrocyclone utilisé à la laverie Gantour :
74
Projet de Fin d’Etudes
- Dc = 864 mm (14") ;
- De = 350 mm (12") ;
- Ds =178 mm (7") ;
i) Détermination de la valeur de Rv
75
Projet de Fin d’Etudes
Qsa Rp
Qsu (II.14)
100
Le débit de la pulpe à la sousverse est donné par :
Qsu
Qpu (II.15)
Cvu
Qpu
S (II.16)
Qpa - Qpu
S
Rv (II.17)
1 S
Afin de comparer les coupures obtenues par le biais du modèle avec les coupures
expérimentales, il est nécessaire de déduire la courbe de partage réelle à partir de la courbe
corrigée par la relation :
YC
Y 100 * (II.18)
1 Rf
Qsa
Qea Qpa -
S (II.19)
Qsu
Qeu Qpu - (II.20)
S
76
Projet de Fin d’Etudes
On en déduit le soutirage :
Qeu
Rf (II.21)
Qea
Enfin, on va faire une comparaison entre les sorties prévues par le modèle et celles
données expérimentalement pour valider le modèle et en tirer des conclusion.
77
Projet de Fin d’Etudes
d 50
ESSAIS Ecart relatif
réel Prévu par le modèle
ESSAI 2 137 149 0,080
ESSAI 3 119 133 0,105
ESSAI 4 123 134 0,082
ESSAI 5 149 153 0,026
I
ESSAIS Ecart
réelle du modèle
78
Projet de Fin d’Etudes
Voici une comparaison entre la courbe de partage prédite par le modèle et celle
donnée expérimentalement pour le premier essai. Le reste des courbes figure dans
l’annexe.
79
Projet de Fin d’Etudes
80
Projet de Fin d’Etudes
Figure II.1. Courbe de partage de l’hydrocyclone classificateur.
5. Conclusion
81
Projet de Fin d’Etudes
1. Introduction
Ainsi, on ne peut pas appliquer les modèles classiques des hydrocyclones sur notre
appareil, car ceux-ci ne prennent pas en considération l’eau de séparation injectée par le
bas de ce dernier.
Mais contrairement aux hydrocyclones, aucune étude n’a encore été faite
concernant ce type de classificateurs, et donc la littérature n’offre aucun modèle qui
permettrait de prédire le comportement de celui-ci.
Afin de modéliser le Whirlsizer, nous avons essayé de trouver une similarité avec
un appareil dont on connaît les modèles. Notre choix a été fait sur le cyclone à injection
d’eau, qui a une certaine similarité résidant dans les points suivants :
Les équations établies pour ce cyclone ont été faites sur la base d’essais permettant
de prévoir l’effet des différents paramètres sur son fonctionnement, et surtout sur la
coupure.
82
Projet de Fin d’Etudes
Le rapport entre les valeurs de d50 et les variables est donné par l’équation :
(III.1)
Avec :
(III.2)
Avec
83
Projet de Fin d’Etudes
3. Résultats du modèle
(III.6)
Le tableau suivant donne une comparaison entre la coupure prédite par le modèle et
la coupure réelle mesurée expérimentalement :
d 50
ESSAIS Ecart relatif
réel Prévu par le modèle
ESSAI 2 147 165 0,109
ESSAI 3 150 131 0,126
ESSAI 4 122 112 0,081
ESSAI 5 143 141 0,013
84
Projet de Fin d’Etudes
Imperfection
ESSAIS Ecart relatif
Réelle Prévue par le modèle
ESSAI 2 0,39 0,38 0,026
ESSAI 3 0,31 0,28 0,096
ESSAI 4 0,39 0,34 0,128
Voici une comparaison entre la courbe de partage prédite par le modèle et celle
donnée expérimentalement pour le premier essai.
85
Projet de Fin d’Etudes
86
Projet de Fin d’Etudes
Figure III.1. Courbe de partage de l’hydroclassificateur.
4. Conclusions
Donc des ajustements plus poussés sont à envisager sur les équations pour avoir
une meilleure représentativité du modèle.
87
Projet de Fin d’Etudes
88
Projet de Fin d’Etudes
1. Introduction
Afin de rendre les modèles exploitables, nous avons programmé sous Visuel Basic
une application permettant de simuler le système de classification, l’hydrocyclone
classificateur et l’hydroclassificateur (le Whirlsizer) et ce pour différents points de
fonctionnement.
2. Présentation de l’application.
Cette application comprend deux parties, l’utilisateur est donc appelé à faire un
choix entre :
89
Projet de Fin d’Etudes
Figure IV.1. Page d’accueil du programme
Le débit de séparation ;
Le débit de dilution ;
90
Projet de Fin d’Etudes
Figure IV.2. Fenêtre de calcul pour le système de classification
Le rendement poids.
91
Projet de Fin d’Etudes
On obtient comme résultat la distribution granulométrique de sortie de chacun des
appareils comme illustré dans la figure suivante :
92
Projet de Fin d’Etudes
93
Projet de Fin d’Etudes
CONCLUSION
Le sujet de notre projet de fin d’étude a porté sur le procédé de lavage et plus
précisément sur le circuit de classification qui joue un rôle déterminant dans le procédé de
traitement des phosphates. Dans notre démarche pour modéliser le système en question,
nous avons commencé par une étude critique de ses composantes, à savoir l’hydrocyclone
classificateur et l’hydroclasssifcateur (le Whirlsizer). Ce qui nous a permis de caractériser
les différentes entrées et sorties de chaque équipement.
Voici un tableau qui détermine les conditions opératoires pour avoir des
coupures de 160 µm et 180 µm :
94
Projet de Fin d’Etudes
I.1. Paramètres de fonctionnement optimaux du système de classification
95
Projet de Fin d’Etudes
l’analyse des bilans nous a permis de donner une approximation de ce débit en fonction du
nombre des filets, donnée par le tableau suivant :
Une application a été programmée sous Visuel Basic pour donner une flexibilité
aux modèles établis, ceci en permettant à l’opérateur de faire varier les paramètres
d’entrées afin de voir leur effet sur les paramètres de sortie.
Ainsi, nous espérons que notre travail soit mis a profit et que les conditions de
marche proposées soient adoptées pour un meilleur rendement du système. Conscients que
cette étude ne puisse être définitive, nous espérons que ce travail se poursuive en
l’exploitant comme plate forme à une étude plus poussée. Cette étude sera basée sur un
volume d’essais plus important et permettrait de dégager l’effet d’un plus grand nombre
de paramètres.
96