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Introduction :
Durant mon stage de 4 mois au sein du bureau d’étude technique MAHARAT INGENIERIE, qui
fait les missions d'ingénierie géotechnique G1 à G5 selon la norme NF P 94-500 qui sont :
l’étude, le suivi et le diagnostic des projets géotechniques, je me suis intéressé à l’étude des
glissements de terrain dans la région de Tanger. Notre projet de fin d’étude est l’étude de
stabilisation du glissement de terrain qui a eu lieu dans la province de Fahs-Anjra dans la
région de Tanger sur la rocade Méditerranéenne qui relie Tanger à Ksar-Sghir par la route
nationale 16. Le glissement a eu lieu au PK 19+900. Les désordres sont apparus suite aux
précipitations de la saison hivernale. Les travaux d’exécution de la solution de stabilisation
sont prévus pour juillet 2018.
Mémoire de fin d’étude
Résumé :
Notre travail consiste à proposer une solution de stabilisation du glissement de terrain qui a
eu lieu au PK 19+900 de la RN16. Plusieurs étapes sont nécessaires pour choisir la solution
finale: établir le modèle géotechnique des terrains, puis faire l’expertise géotechnique des
glissements pour identifier les causes et donner une explication aux désordres, ensuite
proposer des variantes de stabilisation convenable aux conditions du projet et choisir la
solution finale en se basant sur une analyse multicritère selon l’efficacité et le cout de la
solution, enfin justifier la stabilité de l’ouvrage de renforcement choisit selon les normes en
vigueur et optimiser la solution proposée.
Troisième partie : On va présenter le projet d’étude et définir ses spécifications, puis établir le
modèle géotechnique et définir les paramètres d’étude et les hypothèses de calcul et puis
établir l’expertise géotechnique du désordre.
Quatrième partie : On va présenter de façon détaillée toutes les solutions possibles et leur
effets sur le glissement puis nous allons choisir la variante d’étude.
Cinquième partie : On va justifier la solution finale selon les normes et un logiciel adapté.
Mémoire de fin d’étude
C. Justification des remblais renforcés par remblai renforcé par géosynthétiques : ................. 102
1. Justification vis-à-vis de la stabilité externe : ...................................................................... 103
2. Justification vis-à-vis de la stabilité interne :....................................................................... 106
D. Conception du remblai renforcé : ........................................................................................... 108
1. Prédimensionnement: ......................................................................................................... 108
E. Stabilité externe du remblai renforcé : ................................................................................... 110
F. Stabilité interne : ..................................................................................................................... 113
G. Choix du type de la nappe et vérification de la stabilité par GEO5: ........................................ 120
1. Choix du matériau : ............................................................................................................. 120
2. Vérification de la stabilité mixte et générale : .................................................................... 121
3. Vérification de la stabilité interne : ..................................................................................... 122
4. Vérification de la stabilité externe : .................................................................................... 122
H. Optimisation de la variante : ................................................................................................... 123
Mémoire de fin d’étude
A. Définitions et Généralités :
a) Classification cinématique :
Plusieurs modèles sont utilisés pour modéliser le glissement de terrain, on s’intéresse ici aux
glissements dont on connait la surface de rupture pour utiliser la méthode de l’équilibre
limite, le tableau suivant montre les différentes démarches utilisées pour différentes modes
de glissement :
Pour une évaluation préliminaire, les glissements de terrain peuvent être classés en fonction
de la profondeur de leur surface de glissement et de la vitesse moyenne du
mouvement, selon les définitions suivantes :
D’un point de vue cinématique, il y a deux types de glissements : actif ou peu actif.
Un glissement est actif quand il montre un mouvement supérieur à 10 cm/an. Il est récent et
se développe rapidement. L’actualité du glissement est indiquée par des facteurs révélateurs
comme l’inexistence de végétation au miroir de l’escarpement. Notons que le classement
retenu fait l'état de la situation actuelle et qu’un glissement actif peut se stabiliser, par
réduction progressive de la pente et colonisation par la végétation, par ailleurs un
glissement peu actif peut par moment entrer dans une phase rapide et rompre
soudainement.
Mémoire de fin d’étude
Il est caractérisé par des éléments constitutifs particuliers comme le montre la figure : Les
fissures de traction sont les premiers indices du glissement, les escarpements sont la partie
visible de la surface de rupture et le bourrelet de pied qui est la masse de sol déplacé en
dehors de sa position initiale qui est bombé par rapport au terrain en aval qui est en
dépression. Aussi les désordres infligés aux constructions tels que l’affaissement des
chaussées, et l’inclinaison des éléments verticaux (arbres, poteaux, pylônes) sont une
manifestation de l’existence d’un glissement de terrain. En addition, la profondeur des
éléments ancrés dans le sol comme les arbres et les poteaux donnent des indices sur la
profondeur du glissement, par exemple un arbre incliné témoigne que la surface de rupture
n’est pas plus profonde que les racines de cet arbre.
Mémoire de fin d’étude
Et il peut être appliqué aux forces ou aux moments selon la méthode de calcul utilisée :
On définie l’état d’équilibre limite d’un talus quand le facteur de sécurité le plus petit de
toutes les surfaces de rupture possibles est égal à 1. Une valeur en dessous de 1 déclare
l’instabilité du talus.
Mémoire de fin d’étude
Les pentes artificielles sont considérés comme stables quand le facteur de sécurité minimal
est de : 1.5 pour les pentes permanentes et 1.3 pour les pentes provisoires dans le cas
statique. Dans le cas de versants naturels, ce facteur de sécurité est difficile à atteindre et on
prend une valeur minimale de 1.3.
Le facteur de sécurité est comme une clé magique en stabilité des pentes car il regroupe un
grand nombre d’informations en un seul ratio. En pratique, le facteur de sécurité permet de
gérer les incertitudes des paramètres du site comme la géométrie et la résistance au
cisaillement du sol et le niveau de la nappe, ainsi plus l’expérience de l’ingénieur est limitée
avec le terrain et les risques encourus sont grands plus ont augmente les valeurs admissibles
du facteur de sécurité.
(2) HYDRAULIQUE :
-Absence ou insuffisance de système de drainage ou d’évacuation des eaux
-Actions de la neige et des cycles de gel et de dégel
Pour une surface de rupture déterminée, le sol en mouvement est découpé en n tranches
verticales (au moins 25), on écrit l’équilibre de chaque tranche et on constate un déficit de
n-2 équations pour résoudre le problème. Le choix de ces n-2 équations différencie les
méthodes. Le schéma suivant présente les différentes méthodes de calcul et les équations
Mémoire de fin d’étude
d’équilibre qu’ils utilisent pour vérifier que le système est isostatique (équilibre de forces, de
moments ou les deux) :
Figure 7 Différentes méthodes de calcul du facteur de sécurité par la méthode des tranches
En principe, chaque méthode donne des valeurs de facteur de sécurité différentes et il n’y a
pas de facteur de sécurité unique et correcte, c’est pourquoi pour des besoins
d’optimisation du temps de calcul et de fiabilité pratique on préfère une méthode de calcul
par rapport à une autre selon la surface de rupture considérée. Cependant pour les
glissements de grand ampleur on préfère de calculer le facteur de sécurité par plusieurs
méthodes notamment les méthodes complètes car elles sont fiables par rapport aux
surfaces de glissement complexe.
Il est à noter que la méthode de Bishop simplifié est une méthode itérative, ce qui veut dire
qu’il y a un calcul successif du facteur de sécurité pour une surface de glissement donnée,
pour converger vers une valeur finale, au bout de 3 ou 4 itérations. Ainsi, il faut faire des
justifications supplémentaires pour éviter les erreurs comme : le rayon de convergence
acceptable (on prend 0.0001 ), le nombre de tranches a considérer (au moins 30) et toujours
vérifier que les contraintes effectifs à la base des tranches sont positifs !.
Mémoire de fin d’étude
Le logiciel permet de calculer le facteur de sécurité minimal pour une géométrie, des
couches de sol et un régime hydraulique complexe et pour une surface complexe dans un
laps de temps très court. Chaque logiciel permet une présentation des données claire par
des lignes d’iso-facteur de sécurité, zone de glissement probable pour une fourchette de
facteur de sécurité, valeur du cisaillement à la base des tranches par rapport au poids de la
tranche..) qui facilite l’interprétation des données et leur analyse.
En addition on peut faire une analyse de sensibilité du facteur de sécurité par rapport aux
données introduites au logiciel comme les caractéristiques mécaniques du sol et le régime
hydraulique dans le sol, afin d’apprécier une fourchette d’erreur du facteur de sécurité à
cause des incertitudes sur ces données, ou bien faire un calage des caractéristiques
mécaniques du sol quand les paramètres mécaniques ne sont pas connus.
1. Pente naturelle :
Qui sont difficile à appréhender car on n’a pas l’historique de la région en terme d’actualité
du glissement, les sols sont hétérogènes et anisotropes et du coup les surface de glissement
sont complexes et étendues.
2. Pente artificielle : Qui sont les remblais, les déblais et la stabilité des
murs de soutènements.
a) Les remblais :
On parle alors de remblai qui contient du sol compacté : autoroute, remblai routier, remblai
de barrage, digue et canaux...
Ces ouvrages se caractérisent par la facilité d’appréhender les paramètres mécaniques car
on contrôle les matériaux utilisés et leur provenance, et leur degré de compactage du coup
par une meilleure analyse de stabilité.
On vérifie la stabilité de ces ouvrages durant : la construction du remblai, à la fin de
construction (court terme), l’exploitation de l’ouvrage (long terme), problème accidentelle
comme les inondations et les séismes, et la vidange rapide des barrages...
Le court terme semble le plus contraignant pour un remblai :
b) Les déblais :
Quand on veut déblayer un terrain naturel dans le but de créer une dénivellation, on veut
déterminer la pente et la hauteur de talus la plus raisonnable pour maintenir le talus stable.
La rupture des déblais est la plus dangereuse car elle présente des risques de causer des
dégâts matériels et humains importants en addition aux couts d’entretien et de stabilisation
après rupture.
La stabilité d’un déblai est étudiée après la construction (court terme) et en cours
d’exploitation (à long terme) :
Les pentes artificielles doivent remplir des exigences en termes de stabilité, déformation
limitée, durabilité et limitation des dommages crées aux ouvrages et réseaux avoisinants.
- éboulement de rochers;
- érosion de surface.
Mémoire de fin d’étude
Tâche Outils
1. Évaluation des conditions actuelles de Visite des lieux.
stabilité du site
2. Données géologiques, géotechniques et Base de données de la région, levé topographique et
hydrologiques du site essais sur les sols.
Figure 10. Taches constituant un rapport d’expertise géotechnique et les outils à utiliser.
1. Conditions géologiques :
Il faut analyser la géologie du site car la nature et l’origine des sols et leur processus de
formation jouent un rôle important pour expliquer la stabilité de la pente. Les aspects
géologiques à prendre en considération pour l’analyse sont Carte géologique et profils
géologiques de la zone du projet qui donne des renseignements sur :
-Types de minéraux
-Orientation et stratification des minéraux
-Discontinuités et allongements plan des minéraux issues de failles, de plis schistosité
et foliation des structures géologiques.
-Anomalies géologiques : couches molles, contact avec substratum
-Degré d’altération des sols.
-Réseau d’eau souterrain soit statique ou en écoulement
-Historiques des glissements précédents
-Pressions des terres appliquées.
2. Topographie du site :
Le levé topographique permet de reconnaitre la géométrie du terrain. Pour un mappage
spécial ou on utilise les photos aériennes.
Grâce à la topographie, on peut observer des signes particuliers qui permettent de localiser
le glissement, son étendu et les causes probables de celui-ci. Cette investigation
supplémentaire est importante car pour deux profils de même pente, matériaux et géologie,
les aspects topographiques peuvent influencer le sens de l’écoulement des eaux
superficielles donc les pressions interstitielles dans le massif.
a) Déblai :
Le déblai laisse des pressions résiduelles latérales et cause l’expansion du talus. Il faut alors
laisser le talus chargé : La cause principale des instabilités des déblais est le déblayage
excessif du pied ou l’angle trop raide de la pente du talus.
Aussi quand on fait la conception d’un talus il faut le concevoir pour un minimum
d’exposition aux précipitations par la surface de déblai : plus le volume déblayé est petit,
plus la pente est raide, plus petite est la surface exposée et les précipitations infiltrée. On
Mémoire de fin d’étude
préfère créer des risbermes avec des fossés bétonnés. Une pente raide est en général
meilleure qu’une pente moins raide.
b) Remblai :
La mise en place de remblai peut affecter l’écoulement des eaux souterraines, ce qui va
changer les conditions de drainage, c’est le cas d’un remblai mis en place sur le cours d’eau
ou d’une Chaaba. Il faut alors mettre en œuvre un drainage adapté pour ne pas nuire à la
stabilité des terrains adjacents.
Pour les remblais routiers, il n’y a généralement pas de problème si on les construit sur un
bon sol de fondation.
En effet les remblais routiers avec une pente raide concentrent les contraintes au pied du
talus par diffusion des charges, ce qui cause des tassements et du coup des instabilités. En
effet les pentes moins raides sont moins chargées au pied.
(1) Déblai :
Les déblais doivent être réalisés par partie pour permettre la nappe de diminuer au fur et à
la mesure des travaux pour éviter de créer des fluctuations de pression interstitielle et les
couches auront un potentiel de drainage différent.
(2) Remblai :
Les remblais doivent être exécutés par étapes pour minimiser les ruptures locales et
l’instabilité globale causée par les surpressions interstitielles. En général on opte pour
l’adoucissement de la pente par remblayage. Faire un déblai est inadéquat car des fissures
peuvent avoir eu lieu lors des terrassements et qui vont influencer la continuité et la stabilité
du talus.
a) Définition de sol :
Le sol est un matériau particulier dans lequel l’espace entre les particules est rempli d’air ou
d’eau. On distingue entre les sols pulvérulents qui sont des sols grossiers constitués de
minéraux comme le quartz, feldspate,mica…Ce sont les sables, graves, graviers... et il y a les
sols cohésifs qui sont des sols fins constitués de minéraux comme les silicates de calcium et
d’aluminium… Ce sont les argiles, limons, marnes et vases. Ils ont une grande capacité
d’absorber l’eau et ont un rôle important dans les glissements de terrains.
Pour la formation des sols, on distingue entre les sols résiduels et sédimentaires : les sols
résiduels sont ceux qui ce sont formés suite au changement physique et chimiques in-situ du
substratum rocheux. Les sols sédimentaires sont le résultat du processus d’érosion et
d’altération et de transportation, suivi de déposition et de consolidation sous l’effet de leur
poids. Selon Vaughon (1985), le développement des concepts de mécaniques des sols se
base exclusivement sur les dépôts sédimentaires et sont généralement inapplicable au
comportement des sols résiduels et peuvent fausser les études dans le cas échéant.
Le type de glissement est issu de l’historique des mouvements des terres dans la zone du
projet. Reste à définir le type de calcul utilisé et la démarche suivie :
a) Recherche bibliographique :
La bibliographie propose des ordres de grandeur des paramètres mécaniques des sols. Dans
Techniques de l’Ingénieur, Jean-Pierre MAGNAN présente les valeurs des paramètres drainés et non
drainés selon la provenance des sols en France :
-
Mémoire de fin d’étude
Dans le cas d’un sol argileux NC, Terzaghi et Peck, 1967 relient la cohésion non-drainée à la
contrainte effective qui est la contrainte de consolidation et à l’indice de plasticité du
sol selon la formule suivante :
Ménard (1963) propose une corrélation entre la pression limite effective donnée par le
préssiomètre et les paramètres de sol à condition de connaitre les paramètres d’élasticité et
du module d’Young du sol en question. Cassan et Higgins simplifient cette relation.
Ces corrélations sont justifiés dans les sols argileux très peu perméables NC pour lesquels
l’essai pressiomètrique est considéré être un essai à court terme, donc qui donne la valeur
des paramètres non-drainés du sol.
Cassan(1988) propose :
pl − po
cu = pour pl − po ≤ O. 4MPa
5.5
pl − po
cu = pour O. 4MPa ≤ pl − po ≤ 1MPa
8
pl − po
cu = pour 1MPa ≤ pl − po
15
Higgins(1969) propose :
pl − po
cu = pour pl − po ≤ O. 3MPa
5.5
pl − po
cu = pour O. 3MPa ≤ pl − po ≤ 1MPa
12
pl − po
cu = pour 1MPa ≤ pl − po ≤ 2.5MPa
15
-Recherche bibliographique :
Le Professeur BenBouziyane nous a donné des ordres de grandeurs pour les caractéristiques
mécaniques des sols cohésifs sur la RN16 à court terme.
Mémoire de fin d’étude
c) Essais de laboratoire :
Deux types d’appareils réalisent les essais de cisaillements au laboratoire en utilisant des
échantillons de sols prélevés sur place. Les résultats des essais permettent de calculer la
résistance au cisaillement du sol.
Le tableau suivant résume les différents essais à faire pour différents types de calculs et de
sols :
Entre autre, les résultats issues des essais de laboratoire doivent faire l’objet de corrections
et doivent être manipulés avec soin car ils ne sont applicable que pour les sols fins et
dépendent de paramètres extrinsèque au sol comme :
-l’état de l’échantillon lors de l’essai: lâche ou dense.
-Temps de test : un essai de cisaillement à la boite de Casagrande peut donner des
valeurs drainées ou non drainées selon le temps de l’essai.
Mémoire de fin d’étude
-Anisotropie du sol, qui fait que les résultats des essais ne sont pas représentatifs.
L’analyse à rebours est particulièrement fiable quand il n’y a pas d’incertitudes sur le mode
de rupture, la surface de glissement, les paramètres géométriques et hydrologiques … et
quand les résultats sont proches des corrélations et de l’expérience et des essais de
laboratoire.
7. Hydrogéologie :
L’eau est un des éléments fondamentaux dans l’analyse de stabilité d’un massif. En effet il y
a 5 manières par lesquels l’eau influence la stabilité : Diminution de la résistance au
cisaillement, change la constitution minérale des sols, change la densité du sol, création de
pressions interstitielles et cause l’érosion.
-Les facteurs révélateurs sont la manifestation directe du désordre, c’est le stade ultime du
désordre.
-Les facteurs déclencheurs sont la cause directe du désordre.
Ils sont appelés des facteurs activateurs ce sont eux responsables de façon directe du
désordre, ils ont un effet de détonateur sur le glissement.
-Les facteurs aggravants sont les éléments qui ont contribué au développement du désordre
sans le déclencher.
-Les facteurs de prédisposition sont des éléments cachés et intégrés au site, en amont de
toute intervention anthropique ou naturelle et qui rendent le terrain vulnérable.
Ils sont appelés des facteurs passivateurs car à eux seuls ne peuvent créer un glissement de
terrain.
Facteurs
révélateurs Activant
Facteur
déclencheur
(cause) Explication
Facteurs aggravants
Passivant
Facteurs de prédisposition
-Fissures de traction qui donne une idée sur l’actualité de l’instabilité (cicatrisation ou
non).
-Evolution des fissures de traction en escarpement
-Dépressions et bombements.
-Moutonnement de la surface du sol
-Dommages infligés aux constructions...
Mémoire de fin d’étude
Contraintes du projet.
-Terrassements.
- Drainage.
-Proposition des variantes possibles selon leurs effets sur le point de glissement d’un point
de vue de stabilité.
-Proposition des variantes possibles selon leur adaptation au site car a tout glissement des
causes précises, des contraintes singulières et donc des solutions privilégiées.
Mémoire de fin d’étude
a) Principe :
La solution de confortement doit arracher le mal à ses racines en neutralisant le facteur
déclencheur pour éviter sont évolution, on parle alors de solution curative. Si le problème
n’est pas récurant ou rétrogressif, on va remédier aux effets du glissement de terrain : les
déplacements et les dégradations engendrés sur les ouvrages, on parle alors de solution
préventive. Aussi on doit écouter ce que la nature nous dit pour pouvoir l’aider à se
stabiliser. Si on néglige ses indicateurs, la nature elle va se venger d’une manière ou d’une
autre.
Pour différentes méthodes de stabilisation, des calculs de stabilité sont conduits pour
chiffrer le gain de stabilité Fs que l’on peut espérer avec chaque méthode. Le gain de
sécurité théorique ainsi déterminé doit être comparé avec la marge qu’il est nécessaire
d’atteindre en pratique pour stabiliser le glissement et s’affranchir de désordres ultérieurs.
Le résultat des calculs de stabilité permet donc de classer les actions confortatives par ordre
d’efficacité et de faire un choix sur la base de ce classement et, bien entendu, des
considérations économiques.
Le cout n’est pas un critère de décision à lui seul car la solution la moins chère est la
meilleure pour le court terme mais nécessite beaucoup de maintenance par la suite donc
des couts supplémentaires et la solution la plus performante est souvent très onéreuse.
Souvent il n’y a pas une seule bonne solution et le choix final de la solution ne revient pas à
l’ingénieur mais souvent au Maitre d’ouvrage mais il y a une méthodologie pour organiser la
prise de décision.
Les méthodes de stabilisation ont pour but de résoudre le problème de stabilité. Le principe
des méthodes de stabilisation est d’augmenter les efforts mobilisables et diminuer les
efforts mobilisés pour augmenter le Facteur de sécurité.
On diminue les efforts déstabilisateurs (mobilisés) en terrassant le sol et en drainant le sol
(diminuer la pression hydrostatique) sur la partie instable.
On augmente les efforts résistants par : drainage (réduire les pressions interstitielle et
augmenter la résistance au cisaillement) , purger les parties de faibles caractéristiques ou qui
présentent des surfaces de rupture potentielles, construire des éléments résistants ou des
murs de soutènements, renforcement du sol.
-Technique de stabilisation active =applique une force sur le terrain à stabiliser pour
augmenter les forces stabilisatrices
1. Eviter la zone d’instabilité, en implantant le projet dans une zone plus stable.
2. Dépasser la zone instable grâce à un ouvrage de franchissement.
3. Mettre en œuvre des méthodes de stabilisation.
1. Déchargement du talus:
Objectif : Diminuer les efforts déstabilisateurs.
Mémoire de fin d’étude
Techniques utilisés :
1. Allégement de tête
2. Purge de sols instable ou probablement instable.
3. Adoucissement de pente
4. Création de risbermes.
5. Chargement de pied
1. Allégement de tête :
Principe : On prend des quantités élevées de terre de la tête d’un déblai. On peut les
substituer avec des matériaux légers.
Avantage: Si c’est couplé avec le drainage elle crée des solutions durables.
Principe : Purger les couches savons et des sols instables et le remplacer par des matériaux
de meilleures caractéristiques mécaniques et drainantes.
3. Adoucissement de la pente :
Principe : Adoucir la pente du talus par remblai pour le cas de remblais ou par déblai pour le
cas de déblais.
Effet : Diminue les forces déstabilisatrices et permet de rendre la surface de rupture plus
profondément dans le sol, ce qui veut dire que la résistance au cisaillement augmente car le
cercle de glissement est plus étendu, les sols sont meilleurs.
Mémoire de fin d’étude
4. Création de risbermes :
4-Chargement de pieds :
Principe : Mise en place de remblai au pied du glissement avec ou sans purge du sol en place.
Effet : Augmente les forces stabilisatrice par application de forces externes exercée par la
terre et augmente la résistance au cisaillement grâce à l’ancrage du remblai en dessous du
cercle de glissement potentiel.
Avantage : Relativement peu couteux, efficace si couplé avec du drainage, facile à mettre en
œuvre.
Inconvénients : Peut provoquer des glissements en amont et en aval de l’ouvrage s’il : n’est
pas bien dimensionné ou bien ancré (redans minimum de 15%) dans un sol meilleur ou si il y
a un mauvais drainage.
Principe : Remblai au pied du talus qui permet de travailler par l’effet de son poids ce qui
permet de contrer ou de supporter des actions importantes.
et effet : Créer une butée au pied du talus pour prévenir le mouvement et limiter les
déplacements.
Inconvénients : N’est pratique si les matériaux de bonne qualité ne sont pas proches, s’il
n’est pas couplé avec du drainage et si le désordre est très évolué ou actif.
Mémoire de fin d’étude
Principe et effet : Il s’agit de remblai renforcé par des armatures (géotextiles, armatures
métalliques ou synthétiques, etc). Ces ouvrages fonctionnent comme des massifs poids qui
permettent de contrer et de supporter des actions importantes. Il est utilisé quand on veut
construire une pente d’un remblai/déblai très raide, et quand il y a eu un glissement qui a
ruiné tout le terrain qu’on veut reconstruire de façon plus sécuritaire.
Avantage : Permet d’améliorer le compactage des bords des talus du coup éviter les
affaissements de bord. Aussi ils sont flexibles ca veut dire qu’ils résistent bien aux
tassements.
stabilité est un problème de glissement de terrain qui peut faire intervenir la résistance des
renforcements.
2. Drainage :
Principe 1-Eviter l’alimentation en eau du site, 2-Expulser l’eau présente dans le sol instable:
rabattre la nappe dans le cas statique, de changer le sens de l’écoulement débouchant sur le
site en cas de nappe en mouvement.
Avantages : Primordial pour le traitement curatif et préventif des glissements de terrains car
l’eau est un facteur déclencheur et aggravant d’une grande partie de glissements de terrains.
Il a un très bon effet sur la stabilité du glissement et la pérennité de toute solution de
confortation.
Inconvénients : Doit être entretenu et suivi de prêt pour avoir un effet favorable et ne pas
aggraver le désordre, par des piézomètres durant et après la construction pour suivre leur
effet et leur évolution sur le long terme. Doivent être résilient aux mouvements de terres
dans le cas de désordres prochains. Tout écoulement dévié doit déboucher sur un exutoire
stratégique qui est en harmonie avec l’écoulement naturel.
Dimensionnement : Le choix d’un dispositif de drainage se fait de façon qualitative pour les
glissements qui ne présentent pas une sensibilité particulière au facteur hydraulique. Pour
les glissements importants on prend en compte plusieurs types de facteurs pour
dimensionner les ouvrages hydrauliques : forme et surface du bassin versant donc les
alimentations et les exutoires, intensité de la pluie, longueur et pente du talus drainé,
conditions du sol et sa nature comme sa perméabilité et anisotropie et l’existence de
couches aquifères, végétation.
Mémoire de fin d’étude
Techniques utilisées :
1. Assainissement de surface.
2. Drainage du sous sol.
1. Drainage de surface :
Dispositions de mise en œuvre : Fossé bétonnée en tête de talus, dans les risbermes, fermer
les fissures par du béton ou du béton projeté ou du bitume, couvrir la surface du sol
temporairement par des films de plastiques, utiliser des sacs de sables pour dévier
l’alimentation en surface du terrain instable.
Techniques utilisées :
1. Manteau de drainage
2. Masques et éperons
3. Tranchées drainantes
4. Drains subhorizontaux
5. Puits
6. Tunnels et Galeries
1. Manteau de drainage :
2. Tranchées drainantes :
Principe et effet : La tranchée drainante a pour but de rabattre le niveau de la nappe, donc
de diminuer les pressions interstitielles.
Disposition de mise en œuvre : Elle est disposée sur le site de façon à venir recouper les
filets d’eau.
Mémoire de fin d’étude
En coupe, elle est constituée de matériau drainant et d’un drain collecteur (D100 mm par
exemple) en PVC ou en béton perforé. L’adjonction d’un géotextile tapissant les parois
permet d’éviter la contamination du matériau drainant, donc la pérennité de l’ouvrage.
Ses caractéristiques géométriques sont limitées par celles des engins de terrassement (pelles
hydrauliques) et par les conditions de stabilité à court terme des parois verticales. On admet
généralement une profondeur maximale de l’ordre de 4 à 5 m (au-delà il faut mettre en
place un blindage important) et une largeur de 0.75 à 1 m.
Inconvénients : Son exécution peut mettre en péril la stabilité précaire du site ; L’amorce des
glissements risquent de créer des points bas dans la continuité des tranchées, qui peuvent
devenir des points d’alimentation en eau du sol et empirer par la suite le glissement déclaré,
aussi elle risque de se colmater si le matériau drainant n’est pas de bonne qualité.
Figure 12 Coupe d’une tranchée drainante et de manteau de drainage sous une route.
3. Masques et éperons
Avantages : Les masques présentent les avantages qu’ils sont très efficaces pour les profils
en déblais et pour les sols de faibles caractéristiques dans lequel le niveau de l’eau est
profond qu’on ne peut purger ou créer des tranchées. Aussi il a un effet multiple favorable à
la stabilité du massif. Si le sol peut rester stable lors de la création de saignées et qu’il assez
perméable on préfère les éperons.
Dispositions de mise en œuvre : Les matériaux sont soit drainants (20-250 mm par exemple)-
préférablement concassés-, soit on draine en amont du masque par un filtre constitué de
non-tissé ou un matériau drainant.
3. Éléments résistants :
Principe et effet : Les techniques qui se basent sur l’introduction d’éléments résistants sont
mises en œuvre quand la solution de terrassement et de drainage ne sont pas suffisantes ou
leurs utilisation n’est pas justifiable par rapport à leur rapport efficacité-cout. Ce sont des
solutions curatives qui augmentes la résistance au cisaillement des sols et limites leur
déplacements. On peut les classer en solutions actives ou passives selon leur principe : soit
ils agissent sur le mouvement (cas des tirants et des murs de soutènements et remblai
renforcés) on les appelle alors actives, ou réagissent au déplacement du terrain et crée par la
suite des forces résistantes (cas des clous, micro-pieux et pieux) on les appelle alors passives.
glissement et les facteurs qui aggravent ce dernier. Solutions privilégiés dans le cas de
problèmes d’emprise.
Inconvénients : Doivent être justifiés par rapport à leur cout élevé et à leur adaptation au
glissement, ca veut dire que leur principe d’action interviennent sur les causes du glissement
et respectent les particularités du site. Il y a des considérations d’ordres pratiques qui
doivent être pris en comptes : Ils ne sont pas adaptés à la stabilisation des glissements très
étendus car il y des incertitudes sur la surface de glissement probable ce qui pousse
l’ingénieur à choisir la position la plus défavorable pour l’ouvrage donc un
surdimensionnement de ce dernier-qui est déjà très couteux-, les glissements très actifs
s’accommodent mal de techniques qui utilisent des éléments fragiles car durant la phase
d’exécution il peut y avoir des aléas qui peuvent ruiner l’ouvrage en construction, dans le cas
de glissements de terrains à très faible module, les structures ne peuvent généralement pas
empêcher la masse en mouvement de s’écouler car la force mobilisée est une force de butée
considérable sur les ouvrages .
Dispositions de mise en œuvre : Il est nécessaire de drainer l’eau en aval par des ouvrages de
drainage et d’assainissement car les ouvrages résistants retiennent l’eau.
Techniques utilisées :
1. Murs de soutènements.
2. Clouage par des barres et micro pieux.
3. Inclusions rigides –à grande inertie- comme les pieux et les barrettes.
Mémoire de fin d’étude
1-Murs de soutènements :
Principe et effet : Introduction d’éléments en terre ou en béton qui résistent à la poussée
des terres. Il y a des murs de soutènements rigides on parle alors de murs poids et murs
cantilever, et il y a les murs de soutènements souples comme les murs en gabions.
Avantages : Permettent de gagner sur l’emprise, sont rapides à exécuter et peuvent être
préfabriqués. La variante souple est couramment utilisée car elle tolère les déformations et
ne créer pas des points dur dans la nature.
Avantages : Coût faible par rapport aux autres technique de stabilisation par éléments
résistants car les barres ne sont pas couteuses. La méthode de construction est facile et
rapide car il y a une disponibilité du matériel de terrassement et de forage. Aussi il est
adapté aux sols très hétérogènes et anisotropes ou il y a des passages de grès car le
diamètre des barres est petit. S’adapte bien aux terrains ou l’emprise limitée et l’accès est
difficile.
renforcement. Le sol doit être assez ferme, pour éviter des mouvements entre les éléments
résistants. Les dispositifs de drainage sont difficiles à mettre en œuvre.
3-Pieux et barrettes :
Principe et effet : les pieux et barrettes sont des éléments de grande rigidité, mis en place
verticalement. La stabilisation des glissements par des pieux ou des barrettes procède du
même principe que précédemment. Mais, compte tenu de leur inertie importante, les pieux
travaillent principalement en flexion/cisaillement.
Avantages : Elles sont cependant adaptées quand le diagnostic du glissement n’est précis et
que la zone de stabilisation est très réduite.
Inconvénient : Leur cout élevé fait d’eux une solution de dernier recours.
Mémoire de fin d’étude
1. Géographie du site :
Les coordonnées Lambert 92 du PK19+900 sont :
L’A5 : Tanger – Ksar Seghir : En orange sur la carte, l'autoroute de desserte portuaire de Oued Rmel
reliant Tanger à Ksar Seghir En parallèle à l'autoroute.
La RN16 : En rouge sur la carte, a été élargie, passant de 5 m à 7 m de largeur en 2009. Son
renforcement a été généralisé, ses caractéristiques géométriques améliorées et d’importants travaux
ont été consacrés à son environnement.
Figure 18 Photos des désordres constatés lors de la visite des lieux en 2013
Figure 19 Photos des désordres constatés lors de la visite des lieux en 2017
Mémoire de fin d’étude
Analyse préliminaire et causes probables selon le guide AUTOPSIE D’UNE CHAUSSÉE publié par
LCPC:
Affaissement de rive :
Il évolue vers un faïençage à mailles fines, ainsi que par l’apparition éventuelle d’une fissure
d’adaptation (tassement d’épaulement ou de sol support).
Faïençage :
Il s’agit d’un ensemble de fissures plus ou moins rapprochées, formant un maillage. Les
causes en sont :
Il évolue sous la forme d’une ouverture progressive des fissures, puis vers un arrachement
des matériaux et des déformations. En cas de faïençage fin (fissures de moins de 2 mm
d’ouverture), il n’existe aucune technique d’entretien courant ; dans le cas contraire, il faut
envisager un scellement et une imperméabilisation de surface.
Le mouvement des murs en gabions témoignent l’effet d’un glissement de terrain, qui au
début poussait sur les murs en gabions, puis après il y a eu un déversement en dessus de ce
dernier.
Le mouvement des murs en gabion a eu lieu pour la partie qui est au milieu de la largeur du
mur ce qui affirme que c’est le bourrelet du glissement rotationnel qui a déplacé les murs en
gabions, et nous donne une idée sur la largeur du glissement =30m et sur sa longueur L=17m
et sur sa profondeur par rapport au terrain naturel qui est la profondeur des murs en
gabions par rapport a la chaussée = 7m.
La chaussée en question fut élargit sur le coté qui a subit le désordre, donc les hypothèses
les plus probables jusqu’à présent c’est : L’absence d’épaulement suffisant, sous
dimensionnement de l’assise de la chaussée et le mauvais drainage. Le renversement du mur
de soutènement nous confirme qu’on a affaire à un phénomène de glissement de terrain.
Notre projet se situe dans le domaine géologique Rifain selon « La carte géomorphologique
du Rif » de Maurer (1965). La zone du projet se développe essentiellement dans des
formations de flysch -qui sont une séries caractérisées par l'alternance de pélite marneuses
ou argileuses et de grès- en particulier les nappes de flysch de Tisirène « Ts » et de Beni Ider
« Bi ». Ces nappes sont encadrées du côté Est par la dorsale calcaire et du coté Ouest par les
nappes externes rifaines représentées par les unités de Tanger externe « TE » et Melloussa
«M».
Mémoire de fin d’étude
Nappe de Beni Ider « Bi » : Elle est formée principalement d’une alternance de bancs grès
micacés et de pélite. Cette formation à dominance politique montre des indices de
glissement lent sur des pentes relativement douces.
Nappe de Tisirène « Ts » : Elle est composée de deux séries sédimentaires distinctes ,des
alternances de grés jaunes à grain fin et d’argiles bariolées du Barrémien à Albien et des
argilites feuilletées à lits gréseux et bancs de micrite argileuse du Néocomien. Ces
formations ne présentent pas de risques majeurs d’instabilité.
5. Contexte structural
Du point de vue structural, la nappe de Melloussa est la première nappe déposée sur l'unité
de Tanger, composée essentiellement à la base par un flysch schisto-quartziteux et par des
argilites bleu-vert avec quelques bancs de grés fins, et au sommet par une série
Marnocalcaire avec des phtanites localement.
Au-dessus de la nappe de Melloussa, se trouve la nappe de Beni – Ider. Sauf en des rares
endroits où la série est normale, la nappe de Tisiriène repose toujours sur la nappe de Beni-
Ider. Tectoniquement, la nappe Numidiénne est la plus élevée. Elle repose suivant les cas sur
chacune des nappes inférieures et plus particulièrement sur la nappe de Tisirène.
Dans cette zone, plusieurs glissements spectaculaires et de grande ampleur ont été
rencontrés; ils constituent le noyau de la problématique des glissements dans le nord ; ceci a
été amplifié par :
- Le fait que les formations en question ont une forte capacité de rétention d’eau ; ainsi,
lorsqu’elles sont en contact avec l’eau, notamment avec la couverture altérée, elles se
portent à leur limite de liquidité et perdent par conséquent leur comportement habituel ;
- Les conditions hydrogéologies et hydrauliques dans cette zone favorisent le contact des
argilites en permanences avec l’eau. En effet, le substratum est imperméable (argiles ou
schistes non altérés) et favorise des écoulements au sein des masses altérées ;
- Les précipitations dans cette zone sont violentes et soudaines et entraînent des
inondations inévitables de la plupart des flexures et ravins ;
Tableau 6 Caractéristiques mécaniques des différents sols des versants naturels sur la RN16.
9. Contexte climatique:
Située au Nord du Royaume et sur la rive Sud –Ouest de la mer méditerranée, la région est
caractérisée par un climat typiquement méditerranéen. Elle est soumise aux influences
méditerranéennes au Nord et océaniques à l’Ouest .De façons générale, le climat est
caractérisé principalement par un été chaud et sec et un hiver frais parfois très froid.
Les données collectées au pres de l’ABHL pour une station voisine du projet comme ci-
dessous, sont comme suit :
Analyse préliminaire :
Après l’ouverture de la route RN16 en 2007, il y a eu deux saisons sèches 2007-2008 et 2008-
2009 qui n’ont pas connus de grandes intensités de précipitations : maximum mensuel de
154,1mm en Novembre 2007 pour la station de Tanger. Apres en 2009-2010 il y a eu de
grandes précipitations mensuelles et annuelles qui ont atteins un maximum de 300mm
mensuellement.
Ces éléments font que les réservoirs d’eau souterraine de la zone sont limités, à l’exception
de quelques unités hydrogéologiques relativement importantes : la chaîne calcaire, Rmel,
Rhiss-Neckor, Martil-Allila et Oued Laou.
La situation des eaux souterraines de la zone par grande unité hydrologique homogène pour
le Bassin du Tangérois est qu’il contient la nappe de Charf El Akab et quelques bancs des
grès numidiens d’Asilah ;
- plusieurs nappes alluviales côtières constituées notamment par les unités de Rhiss-
Neckor, Martil-Allila, Oued Laou, Smir, Negro, Bouahmed, Amsa, …etc ;
- d’autres nappes alluviales d’importance limitées sont également identifiées, tel le cas
de Ksar Sghir, Targha, Azla, Amtir, Jabha et Béni Boufrah.
Mémoire de fin d’étude
Notre projet se situe dans le bassin Tangérois dans la nappe Charf El Akab
Analyse :
La section qui a subit un désordre est sur la jonction d’un alignement droit et d’un rayon
de courbure de R=215m, ce qui a créer des efforts centrifuges qui ont contribués au
désordre.
On peut tracer le profil en long et les profils en travers de la section du désordre en utilisant
Covadis ou AutoCad :
Analyse :
Profil en long : En analysant les altitudes des différents points, il nous parait que la zone n’est
pas en pente faible (12%), donc n’est pas un lieu privilégié pour la stagnation de l’eau.
Profil en travers : Le profil en travers de la section en nous montre que la rangée des murs en
gabion soutien un remblai routier de pente maximale 35° et de longueur de 10m environ sur
la partie la plus déplacée de la rangée du mur qui correspond à la langue du glissement qui
contient les matériaux déplacés.
12. Trafic:
Le trafic actuel de la RN16 au niveau de la section étudiée est très important surtout
durant la saison estivale. Il peut être classé dans la classe Texp selon le Catalogue
Marocain des Structures Types de Chaussées Neuves.
Pour l=14m on a : A(l)=1563 kg/m2 = 15.63 t/m2=16kPa. On a pris une valeur de 20kpa.
Essais au laboratoire :
Lithologie du terrain :
Coupe lithologique issue du sondage carotté au Pk20+200 et les essais d’identification des
sols :
Le sondage en question est constitué par la succession des formations suivantes :
*Une couverture mince de remblai d’apport (15cm)
*Un micro banc de grés de 70cm
*Une couche d’argilite grisâtre jusqu’à 11m
*Une formation de pélite de 11m à 15m de profondeur..
La nappe est à 1.1m de profondeur
Coupe lithologique issue du sondage carotté au Pk18+500 et les essais de identification des
sols :
Le sondage en question est constitué par la succession des formations suivantes :
*Une couverture mince végétale (20cm)
*Une alternance d’argile beige plastique et de bancs de grès jusqu’à 5.5m
*Argilite avec micro-bancs de grés quartzitique beige jusqu’à 10m, grisâtre jusqu’à 14m et
rouge au delà de 15m.
La nappe est à 1.1m de profondeur
Essais pressiomètrique :
Essai pressiomètrique :
Dans le but d’apprécier les caractéristiques en place des terrains, il a été réalisé 2 essais
pressiomètrique au PK19+900 avec une sondeuse cilea 700/19 au niveau du coté amont et
une sondeuse SD 250/3 en coté aval, 1 essai au PK20+200 et 1 essai au PK18+500 tout les
deux au moyen d’une sondeuse Cilea 250.
On classifie les sols en question suivant leurs valeurs données par l’essai pressiomètrique
selon 3 méthodes :
-PS92 :
Résultats de la classification :
Mémoire de fin d’étude
Lors de l’étude du glissement du PK19+900, aucun essai d’identification n’a été mené et on
s’est basé sur l’expérience du géotechnicien pour déterminer la nature des sols en question,
le résultats étais de classer les sols en surface en tant que sol fins de nature argiles limoneux
sous consolidé sur 3m de profondeur, puis des roches sédimentaire de nature marne-
argileuse normalement consolidés jusqu’à 6m de profondeur, après viens les roches
sédimentaire constitués d’argiles sur-consolidés qui sont pélites sur 10m d’épaisseur .
Les essais d’identification n’ont été mené qu’après l’étude pour le traitement d’autres points
de glissements qui ont apparus dans les PK voisins, à savoir le PK 20+200 et qui donne des
informations supplémentaires sur les sols en place, et qui confirment ces derniers. On
lesquels ont peut observer des sols ont été classés en tant que sols fins sous consolidés
jusqu’à 6m de profondeur, puis une couche sur consolidée d’argilite ferme , ce qui en accort
avec les formations géologiques en place à savoir les nappes de Bni Idir et Ts : Pélites et
Argilites a passages de Grés. Il y a des hausses des paramètres pressiomètrique par ci et par
la qui marquent le passage de grès.
Mémoire de fin d’étude
Une autre façon d’appréhender les formations en place est d’apprécier leur couleur. La
couleur étant une information précieuse sur les minéraux et leur diagenèse (la formation du
sol ou de la roche en place) , et elle est un indice fiable dans la reconnaissance des
caractéristiques géotechniques. Les roches sédimentaires grises présentent de bonnes
caractéristiques mécaniques et sont ferme et les sols à couleur bariolée (brunâtre) sont
mous et présentent des caractéristiques mécaniques inférieures et du coup présentent un
endroit privilégié pour la formation de glissement de terrains.
Le sondage réalisé en aval du PK19+900 montre des résultats très différents des autres
sondages, le sol présente une pl<1mpa sur 20m de profondeur !. Cependant en analysant
l’état de consolidation des sols en place, on a bien une formation OC au bout de 6m de
profondeur, ce qui nous permet de considérer le bon sol à 6m environ de profondeur...
En général en négligeant les passages de grès, les sols en place présentent des valeurs de Em
et de Pl très faibles jusqu’à 3m de profondeur qui constituent le remblai routier, en dessous
duquel il y a 6m de argilite altérée normalement consolidés, en dessous desquels il y a de la
pélite sur consolidée qu’on considère comme substratum.
Notre étude est par rapport à la stabilisation d’un glissement de remblai routier, donc on va
se limiter à la stabilité de la route et de la ZIG du remblai, (le versant naturel peut se
débrouiller à lui seul).
Le sous sol se caractérise par des couches de sol qui ont à peu près la même épaisseur le
long du talus, et la nappe d’eau est parallèle au terrain naturel.
Compte tenu du fait que les désordres qui ont eu lieu dans la chaussée se situent dans le
remblai qui fut élargie une année avant, que le remblai est constitué d’un sol fin argileux
saturé de perméabilité faible à moyenne : On considère que les désordres ont eu lieu avant
la dissipation des pressions interstitielle et qu’on est dans le comportement à court terme du
remblai. On travail alors avec l’hypothèse phi=0 et on considère les contraintes totales du sol
Cu.
Pour l’argilite NC, on considère les paramètres non drainés aussi. On va calculer les
paramètres non drainés pour les utiliser en suite pour le dimensionnement de la solution de
confortation.
a) Remblai :
Le remblai argileux étant étudié sur le court terme, l’utilisation des résultats issus de l’essai
pressiomètrique est pleinement justifiée.
On utilise les corrélations mentionnée en haut pour calculer la cohésion non-drainée pour
chaque point de l’essai pressiomètrique :
Mémoire de fin d’étude
En vérifiant manuellement cette valeur avec la formule utilisée dans le cas de conditions non
drainée :
Mémoire de fin d’étude
Figure 34 Calcul du Fs dans le cas d’un sol argileux en conditions non drainées
Le principe est de calculer le minimum global pour la valeur de 55Kpa, puis fixer le centre et
le rayon du cercle de rupture, ensuite faire varier les paramètres choisit pour tracer la
variation du facteur de sécurité pour déterminer la cohésion qui donne un Fs=1. Enfin
vérifier que le cercle de glissement pour la valeur retenue s’adapte à la surface de rupture
proposée.
Dans le cas de versant naturel qui fait qu’il y a relaxation des contraintes dans la couche de
surface d’argilite ce qui veut dire que le comportement de l’argile dépends uniquement des
contraintes qui lui sont appliqués et ne dépends pas de son passé ce qui est traduit par l’état
de consolidation de l’argilite qui est due au fait que la surface est altérée par son exposition
au aléas atmosphériques qui brisent les relations entre les particules du sol et libèrent
l’énergie de consolidation .. Tout ceci laisse à dire que la cohésion tends vers zéro : dans
notre cas disons c’=5kpa.
Pour l’angle de frottement interne, il a été établi sur des contraintes élevées de 100kpa à
300kpa donc il décrit le comportement du sol à une profondeur de 5m à 15m. Pour les
profondeurs moindres, le cercle de Mohr établi montre que l’angle de frottement interne
phi’ est plus grand que pour celui qu’on a pour des profondeurs plus grandes. On prend un
phi’ un plus grand que celui de l’essai : phi’=25°.
c) Pélite OC :
On le considère comme substratum ses caractéristiques mécaniques ne sont pas
importantes pour l’étude de stabilité du massif mais seront importantes pour le
dimensionnement externe d’ouvrages de stabilisation qui vont reposer dessus..
Mémoire de fin d’étude
Ceci nous montre que les caractéristiques mécaniques du remblai sont mauvaises, ce qui un
facteur qui influe le glissement.
Mémoire de fin d’étude
C. Diagnostic du glissement :
A travers notre analyse, il nous parait que la pente trop raide et les caractéristiques
médiocres du remblai sont la cause originale du glissement.
En effet, pour des argiles du remblai qu’on peut classer comme A3h, le GTR indique qu’ils
sont difficiles à mettre en œuvre sur chantier.
Les conditions d’utilisation des matériaux en tant que remblais sont trés restrictives :
Et pour une argile de Cu=18Kpa, la pente maximale préconisée par la littérature est de 25°
1. Terrassements :
On élimine les murs en gabion pour continuer notre analyse et on procède à
l’adoucissement de la pente du talus par remblai.
Principe : On fait transiter le pied du talus de telle façon à avoir des pentes de 2 :3 , 1 :2 et
1 :3 puis on va calculer le facteur de sécurité qui correspond à chaque talus. On trace la
courbe de l’évolution du Fs en fonction de la pente du talus.
1,5
1
0,5
Fs
0
02:03 01:02 01:03
Pente
Figure 42 Délimitation de la zone des forces stabilisatrices et déstabilisatrices dans notre modèle
2. Drainage :
Le logiciel Slide 5.0 permet de faire une analyse de sensibilité sur la hauteur de la nappe. On
fixe une valeur maximale et minimale de la nappe et on la faire varier entre les deux tout en
calculant le facteur de sécurité.
Mémoire de fin d’étude
Le niveau de l’eau n’as pas d’effet sur le facteur de sécurité car on travail en conditions
drainées et la le niveau de la nappe n’est pas un facteur qui influence la densité du sol, dans
le cas échéant, en prenant en compte l’effet de l’eau sur la densité des sols en place par les
valeurs issues des essais :
Mémoire de fin d’étude
Donc ils doivent être ancrés à 7m de profondeur et à 15m de largeur et devront coudre tout
les cercles de glissement potentiels, ce qui est admissible par de telles structures.
Mémoire de fin d’étude
C. Contraintes du projet :
1. Inclusions rigides :
Les inclusions rigides sont des solutions confortatives lourdes qui ne traitent pas les causes
du glissement mais leurs effets. Les solutions sont très efficaces dans le cas de problème
d’emprise et de désordres récurrents et évolutifs, mais elles s’avèrent être très onéreuses.
Pour notre cas de glissement de remblai supportant une plateforme routière, le glissement
est superficiels et il est causé par les mauvaises caractéristiques du sol, les désordres sont
activés en saison hivernale. Pour que l’inclusion soit efficace il faut une activation du
glissement donc une déformation de la plateforme routière ce qui va générer des
dégradations sur la chaussée. En addition, Une analyse rationnelle Risque-Investissement,
nous indique qu’il faut commencer avec des mesures de mitigation comme le terrassement
et drainage couplés avec un suivi du site, qui vont être efficaces pour un certain nombre de
points de glissement et puis des mesures plus draconiennes pour les glissements qui
présentent toujours en désordre.
Conclusion :
La mise en place d’inclusions rigides est une solution qui ne présente pas d’intérêt particulier
dans le contexte de la stabilisation de plateforme routière et on préfère en général les
terrassements et drainages.
2. Mur de soutènement :
Pourquoi ?
Avantage :
La solution a été implémentée dans des zones prés de l’ouvrage et les désordres n’ont pas
évolués.
Mémoire de fin d’étude
Inconvénients :
Demande une emprise importante pour le talon et un remblai technique exigeants. Drainage
nécessaire en aval du mur du coté du remblai technique, donc la nécessité d’expulser l’eau
vers un exutoire approprié.
On remarque des dépressions dans la surface que supporte le remblai technique ; le mur a
une hauteur de 7.5m. Les dépressions sont un signe d’instabilité précoce du site.
Soit la portance du sol de fondation du remblai- à savoir la pélite- est médiocre ce qui
va créer des déformations excessives et du coup un risque de rupture progressive du
sol. Une vérification rapide de la contrainte ultime du sol : qult=(3.14+2)*55=280Kpa.
et q=20*6=120KPa , donc il n’y a pas de problème de poinçonnement..
Le sol est entrain de se déplacer latéralement et doucement en direction du mur de
soutènement qui a créée un écran de butée dans le massif. Ceci couplé avec des
précipitations qui vont stagner à cause de la géométrie du site va créer des
désordres car la nature n’aime pas les points durs.
Règle de conception :
Mémoire de fin d’étude
Contraintes du site :
Bon sol à 6m de profondeur et le mur doit soutenir un remblai d’au plus 20°, donc on doit
approcher le mur le maximum de la chaussée pour minimiser les terrassements. Avec un
ancrage de 1.50m et un talon, on aura un mur de hauteur de 11m et un base de largeur
0.5*H~6m, ce qui n’est pas économique pour ce type d’ouvrages.
Conclusion :
Cette solution n’est pas adapté sur le point de vue économique et technique pour ce site.
3. Masque drainant :
Pourquoi ?
Avantage :
Inconvénients :
Conception :
Masque drainant ou éperons drainants ? Le sol étant très peu perméable, on préfère des
masques à des éperons car on risque d’avoir un manque d’interaction entre les éperons.
Les matériaux qui constituent le masque sont des sols frottant et drainant d’angle de
frottement interne Phi’=35°, ceci nous permet de modeler un talus à une pente de 35°.
Le talus présente un coefficient de sécurité de plus de 1.50 sur les glissements profonds,
cependant pour les glissements de talus le facteur de sécurité est entre 0.900 et 1.10 sur
0.90m. Cette instabilité est due à la pente du masque 36°~35°=phi’.
Mémoire de fin d’étude
On propose deux solutions : mettre en place de la végétation dont les racines vont retenir le
sol, et des murs en gabion au pied du masque, ou bien on va adoucir la pente à 1 :2 ce qui
va nous donner un facteur de sécurité minimal de 1.480.
4. Risberme :
Pourquoi ?
L’ajout de risberme est une étape importante dans l’analyse de stabilité surtout pour les
remblais. En effet les risbermes permettent d’équilibrer les forces et de transmettre les
efforts déstabilisateur en pieds de talus en effort stabilisateur en tète de talus, et de
permettre le drainage par des fossés et de réduire la surface qui est exposer au
ruissellement de l eau.
Avantages :
Solution provisoire courante et étape importante dans les terrassements.
Conception :
L’angle et la largeur des risbermes sont deux paramètres à prendre en considération pour la
conception de la risberme, aussi on doit viser une augmentation du Fs de 30%. On doit
concevoir l’angle de chaque des banquettes et l’angle total du talus.
Figure 52 Choix de l’abaque en fonction des paramètres du sol, inclinaison, méthode de calcul.
Mémoire de fin d’étude
N=Cu/d*h=0.12, n=0 -> angle de talus pour lequel Fs=1 est entre 25°, donc une pente de
1V:2H pour simplifier les calculs.
Largeur minimale de la risberme : entre H/3 et H/2 : soit entre 1.7m et 2.5m, disons 1.75m.
Pourquoi ?
Cette solution permet de traiter le glissement depuis ses racines, en éliminant le sol de
mauvaises caractéristiques qui est la cause du glissement.
Avantages :
Solution rapide et efficace. Augmente la stabilité par augmentation de la résistance au
cisaillement des sols par la mise en place de meilleurs sol si le cercle est superficiel, ou en
ancrant le cercle de glissement profond dans le massif qui a de meilleurs caractéristiques
mécaniques.
Inconvénients :
Plan de terrassement et de décharge des terres doivent faire l’objet d’une étude d’impact
environnementale et une étude économique.
Etude du compactage du remblai et du matériel nécessaire.
Conception :
La solution de purge partielle ou de la mise en place de bêche peut être proposée à cette
étape comme variante économique pour ne pas purger la chaussée, cependant la zone de
glissement ce situe en grande partie sous la chaussée dans le remblai de mauvaise qualité,
du coup une substitution des matériaux du remblai supportant la plateforme routière
seulement ne pourra augmenter la résistance au cisaillement du sol de telle façon à avoir
une augmentation de 30% du facteur de sécurité. On opte alors pour la purge totale.
Pour optimiser le terrassement on créer des redans à droite et une contre risberme à
gauche.
Il y a deux règles pour concevoir les redans : la hauteur des banquettes verticale ne doit pas
dépasser l’hauteur critique pour les pentes provisoires pour lesquels Fs=1 et la pente
moyenne des banquettes doit avoir un Fs=1.
Dispositions particulières :
Drainage des matériaux remblayés par manteau de drainage, protection de la surface du
talus par géotextile et matériau tout-venant, végétation… Stabilisation des glissements de
talus par gabionnage .
L’utilisation des remblais renforcés par géosynthétiques est une des méthodes de
confortation des glissements de plateforme de route la plus utilisée dans le monde.
Avantage :
Cette solution traite le glissement depuis ses racines en purgeant le terrain en place, prends
en considération le tassement et les déformations dues au sol d’assise, et permet d’assurer
le drainage de la chaussée.
Ce qui le différencie des autres solutions de terrassements c’est qui permet d’avoir des
remblais plus raides que d’habitude. C’est aussi une solution économique comparé aux
procédés de mise en place d’inclusions rigides et aux murs de soutènements.
Inconvénients :
Sur le coté technique cette solution nécessite des terrassements et du drainage donc une
justification de la stabilité et des justifications du type de géotextile utilisés et de leur
durabilité.
Conception :
La mise en place de bêche élimine les glissements dans le sol, mais créer un risque de
glissement le long du talus. Si on choisit d’adoucir la pente du talus à une pente de 1 :2 on
aura à faire avec 14m de remblai additionnel. Cette solution rend les matériaux de remblais
exposés à l’aléa atmosphérique qui peut colmater les matériaux utilisés et du coup
augmenter le risque de glissement.
Sinon, on peut diminuer la pente du talus-par exemple un talus vertical- mais on aura alors
des risques de glissements superficiels car la pente est très raide. On pense alors à utiliser
des géosynthétiques pour « retenir » la partie instable du remblai.
Mémoire de fin d’étude
1. Présentation :
a) Définition et principe :
La Remblai renforcé par géosynthétiques est une méthode de construction basée sur
l'association d'un remblai compacté et nappes de géosynthétiques liées à un parement
l’alternance de couches de remblai pulvérulent et de nappes bien réparties horizontalement
conduit au développement d’efforts d’interaction et donne naissance à un matériau composite à
part entière apte à résister à son propre poids et aux actions qui lui sont appliquées au long de la
durée de service de l’ouvrage. Les applications les plus courantes sont les murs de soutènement,
les rampes d’accès à ouvrages d’art et les culées de pont, et plus récemment la stabilisation des
glissements de terrains.
c) Les renforcements :
Le renforcement des sols par des armatures géosynthétiques offre certains avantages par
rapport aux renforcements métalliques en raison de leur légèreté et souplesse, et surtout de leur
résistance à la corrosion. Cependant, le comportement de ce type de renforcement est plus
complexe en raison de son extensibilité et nécessite donc une bonne compréhension des
mécanismes d'interaction sol-armature.
PEHD), les polypropylènes (PP), les polyesters (PET), les Polyamides (PA) et plus récemment
les Aramides (PAr) et les Polyvinyles d’alcool (PVA) concernés par la fonction de
renforcement sont principalement constitués à partir de fibres ou de granulés de polymères
tels que les polyéthylènes (PE, PEHD), les polypropylènes (PP), les polyesters (PET), les
Polyamides (PA) et plus récemment les Aramides (PAr) et les Polyvinyles d’alcool (PVA).
Les géosynthétiques sont des renforcements extensibles. On va utiliser des nappes continues
de géotextiles qui ont des caractéristiques bidimensionnelles et posés de façon horizontale
au terrain naturel et vertical au parement.
d) Remblai général :
Le remblai général est le sol qui constitue l’arrière du mur. Il n’est pas renforcé par des
armatures et ne fait pas partie du massif.
e) Remblai technique :
Les matériaux de remblai peuvent être soit des sols naturels, soit des matériaux d’origine
industrielle. Ils ne doivent contenir ni terre végétale, ni matière putrescible (qui peut pourrir), ni
déchets domestiques. La qualité de ces matériaux répond à des critères bien déterminés. On
distingue parmi ceux-ci :
f) Critères géotechniques:
Les matériaux de remblai doivent satisfaire à la fois à un critère mécanique (de frottement et
granulométrique) et à un critère de mise en œuvre. Pour les ouvrages courants qui ne sont jamais
immergés en eau douce ou en eau saumâtre (eau douce mélangée d’eau de mer), les
caractéristiques mécaniques essentielles sont résumées dans le graphique suivant:
Mémoire de fin d’étude
Les matériaux utilisés en remblai renforcé par géosynthétiques doivent présenter une courbe
granulométrique contenue entièrement dans la zone blanche du graphique ci-dessus. La
dimension des plus gros grains ne doit pas excéder 250mm, compte tenu de la faible épaisseur des
couches (0,33 ou 0,375m en général). Il convient en outre de limiter la teneur en eau des
matériaux sensibles à l’eau, conformément au Guide pour les Terrassements Routiers (GTR) afin
d’éviter des difficultés lors du compactage. Notons que pour les matériaux comportant des
éléments inférieurs à 15μm, il est nécessaire de connaître son pourcentage en poids :
- moins de 10% : critère mécanique satisfait : le sol est utilisable en remblai renforcé par
géosynthétiques.
Le critère de frottement est fonction du type d’armatures utilisées. Pour les armatures à haute
adhérence, l’angle de frottement interne mesuré sur le matériau saturé dans des conditions de
cisaillement rapide doit être supérieur ou égal à 25°. Pour les armatures lisses, l’angle de
frottement sol-armature mesuré dans les mêmes conditions doit être supérieur ou égal à 22°.
A partir de la classification GTR, il est possible de distinguer trois catégories de sols suivant leurs
possibilités d’utilisation en remblai renforcé par géosynthétiques. Ces catégories sont présentées
dans le tableau ci-dessous qui constitue un guide pour le choix des sols en remblai :
Mémoire de fin d’étude
L’utilisation des matériaux de classe F, et notamment des déchets industriels (schistes houillers,
laitiers, cendres volantes …), doit faire l’objet d’une étude spécifique.
- la résistivité
- le pH
L’expérience montre que, sauf cas très particulier, les matériaux naturels conformes aux
caractéristiques physiques demandées, satisfont à ces critères chimiques et électrochimiques. Il
convient toutefois de ne pas utiliser de matériaux d’origine marine ou dragués dans des estuaires
en eaux saumâtres, sauf après lavage à l’eau douce.
Elle se fait par couches successives et remblai d’une couche de sol et éventuellement
compactage. Puis on pose d’une nappe de géosynthétiques et on assure le scellement du couté
amont.
3. Avantages et domaine d’utilisation :
Ces avantages ont conduit à une large utilisation de cette technique dans divers domaines du
Génie Civil :
Ouvrages ferroviaires.
Ouvrages routiers.
Ouvrages routiers.
Ouvrages industriels et de protection.
1. Généralités :
Les remblais armés constituent un matériau souple, ce qui permet aux ouvrages d’accepter des
déformations (essentiellement tassements différentiels).Les dispositions constructives et la
technologie adoptées pour les éléments constitutifs de l’ouvrage (parement, lit de renforcement)
ne doivent pas compromettre cette faculté lorsqu’elle est nécessaire. Ainsi, par exemple, dans le
cas de fondations hétérogènes, il peut s’avérer nécessaire de pratiquer des coupures dans le
parement. Les déformations admissibles des ouvrages associés doivent être compatibles avec les
déformations postérieures à leur construction.
Mémoire de fin d’étude
2. Fiche :
Les ouvrages doivent comporter une fiche D supérieure à la fiche minimale Dm, définie en
fonction de la contrainte de référence qref calculée sous l’ouvrage, avec une valeur minimale de
0,40m.
Dans le cas particulier de fondations résistantes, cette fiche peut être diminuée (rocher franc ou
béton, Dm = 0).
3. Longueur des lits de renforcement :
La dimension transversale d’un ouvrage à parement vertical en remblai armé est généralement
voisine de 0,7 Hm. La longueur des différents lits de renforcement est fixée par le respect des
conditions de stabilités externe et interne et par des considérations géométriques visant à
conserver à la section du massif armé l’aspect d’un bloc de forme régulière. Ainsi chaque
changement de longueur entre lits de renforcement consécutifs dans l’ouvrage est limité à la plus
grande des deux valeurs : 0,15 Hm et 1m. La longueur minimale est de 0,4 Hm en pied et n’est pas
inférieure à 0,5 Hm en moyenne pour un mur à parement vertical.
4. Espacement des lits de renforcement :
Le tableau suivant précise l’espacement relatif maximal sv/Hm des lits en fonction de la
longueur du lit inférieur Linf et de la hauteur mécanique Hm.
Tel que :
Figure 59 : les différents paramètres d’un mur en remblai renforcé par géosynthétiques
Hp : hauteur du parement.
Hm : hauteur mécanique.
βp : Pente du terrain aval.
βt : Pente du terrain amont.
-La stabilité externe est traitée comme n’importe quelle stabilité de mur de
soutènement (par exemple : mur poids). La poussée des terres se calcule sur l’écran
fictif parallèle au parement, situé à l’arrière des armatures. La justification se fait par
rapport au :
-poinçonnement
-glissement à la base du mur sur le sol de fondation
-renversement du bloc.
-La stabilité interne est vérifiée au niveau de chaque lit d’armatures ; les efforts de
tractions générés dans les armatures doivent être inférieurs à la résistance au
frottement d’interface sol/armature et à la résistance en traction de l’armature.
Ld = surface grisée / He
Mémoire de fin d’étude
Figure 60 : la hauteur He
Toutefois, si la formule conduit à une valeur négative de δ, celle-ci est ramenée à zéro.
σv=Rv/L-2e
Avec : e=M/Rv
Avec:
ɣmϕ : coefficient de sécurité partiel sur la tangente de l’angle de frottement pris égal à 1,20
en combinaison fondamentale et à 1,10 en combinaison accidentelle.
ɣmc : coefficient de sécurité partiel sur la cohésion effective pris égal à 1,65 en combinaison
fondamentale et à 1,50 en combinaison accidentelle.
Avec:
qref : contrainte de référence en pied de massif calculée, dans le cas général d’un mur à
parement vertical tel que L ≤ Hm, suivant la formule : qref = ɣF3.Rv / (L-2Mb/Rv)
On doit assurer qu’au moins 10% de la surface de base de la fondation reste comprimée.
On distingue dans le massif une zone active et une zone passive. La zone active est assimilée
au coin de poussée.
La traction maximale tm dans les armatures s’exerce le long de la limite de ces deux zones.
La somme des efforts rf doit assurer l’équilibre de la zone active. De plus, pour chaque
armature, on doit avoir :
avec :
tm.γF3 ≤ rf / γmf
avec :
rf : résistance due à l’interaction sol-lit de renforcement mobilisable par mètre longitudinal
de parement
γmf : coefficient partiel de sécurité relatif à l’interaction sol-lit de renforcement pris égal à
1,20 pour les ouvrages courants.
tm=K.σv.sv
Mémoire de fin d’étude
1. Prédimensionnement:
Un prédimensionnement de la fiche minimale est H/20=0.40m et puisque la fiche minimale
préconisée est Dm=0.40m, on prend Hm=8.50m.
a) Classification de l’ouvrage :
Donc d’après le tableau : La solution est bien adaptée si on maîtrise les procédés de
vieillissement, donc si on choisit des géosynthétiques adaptés.
Pour notre cas : Pour une surcharge routière on a une classe de conséquence CC1 ou CC2 on
juge que le projet à des conséquences importantes sur les ouvrages à construire notamment
la route donc on choisit une CC2, les Classes de conséquences proposées par la norme NF P
94-270 sont :
Mémoire de fin d’étude
Figure 68 Catégories géotechniques et bases des justifications en fonction des classes de consaquence et des conditions
de site
W=L.He.poids volumique=12.8.20=2040Kn
Q=q.L=20*12=300Kn
Fa= ?
Selon la Théorie de Rankine, le remblai applique une force de poussée Fca inclinée d’un
angle :
Fa=Ka.H^2.poids volumique/2=293Kn
avec : Ka=tan^2(180/4-25/2)=0.406
Vérification au poinçonnement :
qfu=(π+2)cu=514Kpa et qref=203.86Kpa
En combinaison A :
Combinaison B:
Combinaison A :
Stabilité au glissement vérifiée car les facteurs de sécurité sont supérieur à 1,1.
Mémoire de fin d’étude
F. Stabilité interne :
Le dimensionnement interne de l’ouvrage est justifié à l’état limite ultime, localement pour
chaque lit de renforcement, vis-à-vis des critères de résistance et d’adhérence. La traction
dans le lit de renforcement considéré est évaluée au parement et au maximum.
La position de la ligne des tractions maximales est définie de façon unique pour chaque
géométrie d’ouvrage et pour chaque fonction. La figure ci-dessous définit cette ligne pour
les cas courants. Dans notre cas :
Ltm en fonction de la profondeur
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
-Détermination de K :
Lit Profondeur K
1 0 0,4336
2 0,5 0,42005
3 1 0,4065
4 1,5 0,39295
5 2 0,3794
6 2,5 0,36585
7 3 0,3523
8 3,5 0,33875
9 4 0,3252
10 4,5 0,31165
11 5 0,298
12 5,5 0,285
13 6 0,271
14 6,5 0,271
15 7 0,271
16 7,5 0,271
17 8 0,271
18 8,5 0,271
Mémoire de fin d’étude
Combinaison B :
Position de contrainte
Lit Profondeur ltm Rv(z) Rh(z) M(z) sur la e % centre la verticale sur la
1,00 - 2,55 - - - - -
2,00 0,50 2,47 120,00 1,22 0,20 0,00 10,00
3,00 1,00 2,38 240,00 4,87 1,62 0,01 20,02
4,00 1,50 2,30 360,00 10,96 5,48 0,02 30,08
5,00 2,00 2,21 480,00 19,49 12,99 0,03 40,18
6,00 2,50 2,13 600,00 30,45 25,38 0,04 50,35
7,00 3,00 2,04 720,00 43,85 43,85 0,06 60,62
8,00 3,50 1,96 840,00 59,68 69,63 0,08 70,98
9,00 4,00 1,87 960,00 77,95 103,94 0,11 81,47
10,00 4,50 1,79 1 080,00 98,66 147,99 0,14 92,10
11,00 5,00 1,70 1 200,00 121,80 203,00 0,17 102,90
12,00 5,50 1,45 1 320,00 147,38 270,19 0,20 113,89
13,00 6,00 1,21 1 440,00 175,39 350,78 0,24 125,08
14,00 6,50 0,96 1 560,00 205,84 445,99 0,29 136,50
15,00 7,00 0,72 1 680,00 238,73 557,03 0,33 148,19
16,00 7,50 0,48 1 800,00 274,05 685,13 0,38 160,16
17,00 8,00 0,23 1 920,00 311,81 831,49 0,43 172,45
18,00 8,50 - 2 040,00 352,00 997,34 0,49 185,08
Mémoire de fin d’étude
Combinaison A : Combinaison B :
Contraintes contrainte
Lit Profondeur h Lit Profondeur h
1,00 - 11,53 1,00 - -
2,00 0,50 16,22 2,00 0,50 4,20
3,00 1,00 20,58 3,00 1,00 8,14
4,00 1,50 24,63 4,00 1,50 11,82
5,00 2,00 28,37 5,00 2,00 15,24
6,00 2,50 31,81 6,00 2,50 18,42
7,00 3,00 34,95 7,00 3,00 21,35
8,00 3,50 37,80 8,00 3,50 24,04
9,00 4,00 40,34 9,00 4,00 26,49
10,00 4,50 42,60 10,00 4,50 28,70
11,00 5,00 44,56 11,00 5,00 30,67
12,00 5,50 46,22 12,00 5,50 32,41
13,00 6,00 47,59 13,00 6,00 33,90
14,00 6,50 51,22 14,00 6,50 36,99
15,00 7,00 54,92 15,00 7,00 40,16
16,00 7,50 58,69 16,00 7,50 43,40
17,00 8,00 62,54 17,00 8,00 46,73
18,00 8,50 66,49 18,00 8,50 50,16
-Calcul de tm :
tm=Sv*Contrainte_horizontale(max)=0,50.66.50=33.25KN
Combinaison A :
Combinaison B :
Cisaillement Cisaillement
Lit max Rf Lit max Rf
1,00 9,31 231,82 1,00 - -
2,00 13,51 338,73 2,00 5,51 102,28
3,00 17,72 447,31 3,00 10,93 204,30
4,00 21,95 557,77 4,00 16,27 306,23
5,00 26,21 670,33 5,00 21,55 408,25
6,00 30,49 785,20 6,00 26,77 510,53
7,00 34,82 902,59 7,00 31,94 613,23
8,00 39,20 1 022,71 8,00 37,07 716,51
9,00 43,63 1 145,75 9,00 42,18 820,52
10,00 48,12 1 271,92 10,00 47,27 925,44
11,00 52,69 1 401,43 11,00 52,35 1 031,42
12,00 57,26 1 551,97 12,00 56,49 1 134,01
13,00 61,89 1 707,57 13,00 60,55 1 237,41
14,00 66,58 1 869,17 14,00 64,51 1 341,54
15,00 71,32 2 036,85 15,00 68,38 1 446,52
16,00 76,11 2 210,71 16,00 72,16 1 552,46
17,00 80,96 2 390,82 17,00 75,86 1 659,49
18,00 85,87 2 576,04 18,00 79,56 1 768,03
Mémoire de fin d’étude
-Justification de l’arrachement :
Combinaison A Combinaison B
Lit Tmax*γF3 Rf/γmf Vérification Tmax*γF3 Rf/γmf Vérification
1,00 6,49 193,18 oui - - FAUX
2,00 9,12 282,28 oui 2,36 85,23 oui
3,00 11,58 372,76 oui 4,58 170,25 oui
4,00 13,85 464,81 oui 6,65 255,19 oui
5,00 15,96 558,61 oui 8,58 340,21 oui
6,00 17,89 654,33 oui 10,36 425,44 oui
7,00 19,66 752,16 oui 12,01 511,02 oui
8,00 21,26 852,25 oui 13,53 597,09 oui
9,00 22,69 954,79 oui 14,90 683,77 oui
10,00 23,96 1 059,93 oui 16,15 771,20 oui
11,00 25,06 1 167,86 oui 17,25 859,52 oui
12,00 26,00 1 293,31 oui 18,23 945,01 oui
13,00 26,77 1 422,98 oui 19,07 1 031,18 oui
14,00 28,81 1 557,64 oui 20,81 1 117,95 oui
15,00 30,89 1 697,38 oui 22,59 1 205,43 oui
16,00 33,01 1 842,26 oui 24,41 1 293,72 oui
17,00 35,18 1 992,35 oui 26,29 1 382,90 oui
18,00 37,40 2 146,70 oui 28,21 1 473,36 oui
rck>1.50.tm* γF3.
118
Mémoire de fin d’étude
Combinaison A Combinaison B
lit Tmax*γF3 Tmax*γF3
1,00 6,49 -
2,00 9,12 2,36
3,00 11,58 4,58
4,00 13,85 6,65
5,00 15,96 8,58
6,00 17,89 10,36
7,00 19,66 12,01
8,00 21,26 13,53
9,00 22,69 14,90
10,00 23,96 16,15
11,00 25,06 17,25
12,00 26,00 18,23
13,00 26,77 19,07
14,00 28,81 20,81
15,00 30,89 22,59
16,00 33,01 24,41
17,00 35,18 26,29
18,00 37,40 28,21
*1,5 *1,5
56,10 42,32
119
Mémoire de fin d’étude
1. Choix du matériau :
Dans le catalogue du logiciel GEO5 on choisit un matériau d’un point de vue caractéristique
chimique et mécanique :
120
Mémoire de fin d’étude
On modélise notre terrain et on lance l’analyse de stabilité qui nous donne un cercle de
glissement critique profond dans le remblai, et la stabilité globale te mixte est vérifiée !
121
Mémoire de fin d’étude
122
Mémoire de fin d’étude
H. Optimisation de la variante :
Les lits de renforcements sous-utilisés dans leur longueur : au maximum 15% de l’adhérence
est mobilisée. Pour un besoin d’optimisation et pour assurer la stabilité du remblai renforcé
par géo synthétique lors de la construction, on va créer des redans.
Aussi on va assurer le drainage en amont de l’ouvrage par une tranchée drainante. Pour
accroitre la sécurité on pose des gabions en pied du talus en dessous duquel il y a un lit de
sable et des géosynthétiques et on protège le terrain en amont par un modelage et le talus
par du béton projeté.
On prend une hauteur des redans de Hc=1.5m et la pente des redans =30° de tangente 2 :3
comme justifié précédemment pour la solution de la purge. La stabilisé est assurée lors de la
construction, en phase d’exploitation on vérifie la stabilité par logiciel et ca passe.
D’après notre calcul et notre analyse, cette solution est la meilleure variante d’un point de
vue technique, stabilité et sécurité et qui s’adapte aux particularités du projet avec un cout
compétitif.
123
Mémoire de fin d’étude
Annexe :
124
Mémoire de fin d’étude
125
Mémoire de fin d’étude
126
Mémoire de fin d’étude
127
Mémoire de fin d’étude
Bibliographie :
128
Mémoire de fin d’étude
129
Mémoire de fin d’étude
Conclusion :
Notre projet d’étude se déroule dans un contexte très particulier de glissement de terrain
qui est le glissement d’une plateforme routière sur remblai dans une zone montagneuse. Les
causes principales du glissement sont les caractéristiques médiocres du sol mis en place et la
pente raide du talus supportant cette chaussée.
Plusieurs solutions sont proposées et qui montrent un effet de stabilisation à long terme
sans déclencher le glissement lors de la construction. On propose de construire un remblai
renforcé par géotextile, purger le sol de fondation faible ou même changer le tracé…
L’expérience marocaine dans le contexte particulier de remblai routier propose d’utiliser les
terrassements et drainages et on essai de ne pas recourir aux solutions lourdes comme le
clouage, tirants et les pieux du fait qu’elles sont onéreuses et ne présentent pas un gain de
stabilité qui justifie leur utilisation.
Dans le même sens, l’investissement devra s’orienter vers des solutions de terrassement et
de drainage qui seront suivi de prêt pour voir leur évolution et leur efficacité pratique, ce qui
laissera des recettes pour le domaine de recherche et développement dans le thème des
glissements de terrains dans le Nord.
Nous stressant qu’une grande partie de notre projet fut consacrer à la collecte et l’analyse
des données géotechniques, géologiques et hydrologiques et topographique à cause de la
pénurie en bases de données... Cette étape est fondamentale, et un glissement mal
diagnostiquer est un glissement mal guérit, c’est pourquoi l’investissement dans les études
géotechniques est important et peu éviter de sur dimensionner les solutions.
130