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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
05 OCTOBRE 2017
ISSN n°2258-3106
Synthèse
La tendance à la baisse du revenu des opérateurs sur le marché de détail entamée il y a plusieurs
années s’est quasiment arrêtée depuis trois trimestres.
Le revenu des opérateurs de communications électroniques sur le marché final atteint 8,9 milliards
d’euros HT et 8,1 milliards d’euros HT pour le revenu des seuls services de communications
électroniques (hors revenus annexes des opérateurs). En croissance les deux trimestres précédents
après six années de repli (jusqu’à -8,0% par an), le revenu est en léger recul ce trimestre avec -0,2%
en un an.
Revenus sur le marché de détail Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions d’euros HT) 2T17/2T16
Services fixes (y compris services de capacité) 4 308 4 311 4 329 4 303 4 284 -0,6%
Services mobiles classiques et revenu des cartes "MtoM" 3 487 3 586 3 585 3 528 3 520 0,9%
Services à valeur ajoutée 291 285 282 274 264 -9,4%
Total services de communications électroniques 8 086 8 183 8 196 8 105 8 068 -0,2%
Revenus annexes 787 839 1 016 771 785 -0,2%
Total des revenus des opérateurs sur le marché final 8 873 9 022 9 212 8 876 8 852 -0,2%
Les chiffres en italique ont été modifiés par rapport à la publication précédente.
Note : les revenus annexes ne relèvent pas à proprement parler du marché des services de communications électroniques. La
contribution des opérateurs déclarés ne donne qu'une vision partielle de ces segments de marché. Cette rubrique couvre les
revenus liés à la vente et à la location de terminaux et équipements (fixes, mobiles et internet), de l'hébergement et de la
gestion de centres d'appels, des annuaires papier, de la publicité et des cessions de fichiers.
La croissance du nombre d’accès très haut débit (+1,4 million en un an) augmente par rapport aux
trimestres précédents, et est portée pour plus de la moitié par la technologie FttH.
Les accès internet haut débit (21,9 millions, -540 000 en un an), composés essentiellement
d’abonnements xDSL, diminuent continûment depuis le début de l’année 2015, et sont remplacés
progressivement par les accès internet très haut débit (6,1 millions au deuxième trimestre 2017), et
en particulier par ceux en fibre optique de bout en bout (2,4 millions) dont la croissance ne cesse
d’augmenter (+880 000 en un an au deuxième trimestre 2017 contre +600 000 un an auparavant).
Ces derniers représentent ainsi 9% des accès internet, soit trois points de plus en un an. Dans une
moindre mesure, les abonnements dont le débit est compris entre 30 et 100 Mbit/s - vdsl2, câble
coaxial ou box 4G - (2,2 millions) contribuent également à la croissance avec 360 000 accès
supplémentaires en un an. Le nombre d’abonnements à très haut débit représente un peu plus d’un
abonnement sur cinq à internet sur un total de 28,1 millions, et 37% des logements éligibles au très
haut débit.
30
25,0 24,1
25 22,4
20,7
19,1
20 17,9 17,1 16,6 16,5 16,2 16,0 16,3 15,9
15
10
par ligne fixe par carte SIM mobile (hors cartes MtoM)
5
0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
20112011 201120112012 20122012 201220132013 201320132014 20142014201420152015 201520152016 20162016201620172017
Désormais, la moitié des cartes mobiles utilisent les réseaux 4G et sont à l’origine de 90% du
volume de données échangées sur les réseaux mobiles.
L'extension de la couverture du territoire par les réseaux 4G et
l'accroissement de l'équipement de la population en terminaux Les clients utilisant les
adaptés participent à la croissance des usages. Fin juin 2017, le nombre réseaux mobiles 4G
d’utilisateurs des réseaux 4G s’élève à 36,5 millions et augmente de consomment en
près de 10 millions en un an ; les réseaux 3G (+3,8 millions), quant à moyenne 4,8 Go par
eux, ont été utilisés par près des trois-quarts des cartes SIM. Les mois
usages s’envolent avec un doublement annuel du volume total de
données comme les consommations moyennes. Cette dernière atteint
2,5 gigaoctets par mois et par carte et jusqu’à 4,8 gigaoctets pour les
clients se connectant à l’internet mobile par les réseaux 4G.
Le repli des autres usages se poursuit pour le troisième trimestre consécutif ; le nombre de SMS
diminue de 8,6% en un an et le volume de minutes (fixe et mobile) de 4,5%.
Le nombre de SMS envoyés (47,1 milliards sur le trimestre) comme leur consommation moyenne
diminue (225 SMS au deuxième trimestre 2017) alors que celle-ci était stable depuis la fin de l’année
2012 à un niveau d’environ 250 SMS par carte et par mois. L’ensemble du trafic téléphonique fixe et
mobile (57,9 milliards de minutes) enregistre pour le troisième trimestre consécutif une baisse (-4,5%
en un an qui fait suite à -1,9% et -1,7% les trimestres précédents) après une phase de stabilité sur la
période mi 2013 à mi 2016. En effet, d’une part, le repli du trafic fixe s’accélère, doublant en un an
(16,6 milliards de minutes, -13,6%) ; d’autre part, le volume des minutes émises depuis les
téléphones mobiles (41,3 milliards) baisse pour la première fois depuis 2009 (-0,3% en un an). Les
consommations moyennes mensuelles baissent sur le fixe (2h30 par ligne fixe, -24 minutes), comme
sur le mobile (3h17 par carte mobile, - 5 minutes en un an).
Notes :
- D’éventuelles révisions des données pour un trimestre d’une publication à l’autre s’expliquent par des
corrections apportées par les opérateurs dans leur déclaration. Les écarts susceptibles d’exister entre
les croissances annuelles en % et les niveaux affichés sont liés aux arrondis.
- Tous les revenus s’entendent hors taxes. Toutes les comparaisons s’entendent du trimestre N comparé
au même trimestre de l’année précédente, sauf mention contraire.
- L’historique des données sont téléchargeables sous format Excel sur le site de l’ARCEP ici ou sur le site
data.gouv.fr
-50 000 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
35 000
30 000
25 000
20 000 16 578
15 000
5 000
0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2011 20112011 2011 20122012 2012 2012 2013 201320132013 2014 20142014 2014 2015 2015 201520152016 2016 20162016 2017 2017
Synthèse ............................................................................................................ 2
1 Les services de détail sur réseaux fixes ..................................................... 7
1.1 Les accès par le haut et le très haut débit ...............................................................7
1.1.1 L’accès à internet par le haut débit et le très haut débit................................................ 7
1.1.2 L’accès à la télévision dans le cadre d’un forfait couplé internet-télévision .................. 9
1.2 Le service téléphonique depuis les lignes fixes (hors publiphone et cartes) ..........11
1.2.1 Le nombre de lignes supportant le service téléphonique ............................................ 11
1.2.2 Les abonnements au service de téléphonie fixe ......................................................... 11
1.2.3 La conservation des numéros fixes ............................................................................. 13
1.2.4 Les revenus et le trafic du service téléphonique sur lignes fixes (hors internet bas
débit, publiphonie et cartes fixes) ................................................................................................. 13
1.2.5 La publiphonie et les cartes de téléphonie fixe ........................................................... 15
1.3 Le revenu des services fixes (y compris services de capacité) ..............................17
1.4 Les consommations mensuelles moyennes par client ...........................................19
1.4.1 Les consommations mensuelles moyennes par ligne fixe .......................................... 19
1.4.2 Les consommations mensuelles moyennes par abonnement au service fixe ............ 19
La majorité de la croissance du nombre de souscriptions au très haut débit (64% ce trimestre) est
portée, depuis le quatrième trimestre 2015, par les abonnements en fibre optique de bout en bout
(2,6 millions, +880 000 en un an au deuxième trimestre 2017). En 2015, elle provenait de la forte
progression du nombre d’accès dont le débit est compris entre 30 et 100 Mbit/s, à la suite
notamment de l’ouverture des lignes au vdsl2, en décélération depuis (2,2 millions au deuxième
trimestre 2017, +360 000). Le nombre d’abonnements avec terminaison en câble coaxial dont le
débit est supérieur ou égal à 100 Mbit/s progresse de façon plus contenue depuis le début de l’année
2016, contribuant à hauteur de 9% à la croissance annuelle des accès à très haut débit. Au total, près
de deux abonnements internet à très haut débit sur trois bénéficient d’un débit supérieur ou égal à
100 Mbit/s, soit 4,0 millions.
Fin juin 2017, le nombre d’accès au très haut débit représente 37% du nombre total de logements
éligibles au très haut débit toutes technologies confondues (+5 points en un an).
Le nombre d’abonnements à haut débit (21,9 millions au deuxième trimestre 2017) est constitué à
98% d’accès xDSL de débit inférieur à 30 Mbit/s (21,4 millions d’abonnements) qui sont en constante
baisse (-560 000 en un an). En revanche, le nombre de souscriptions aux autres modes d’accès haut
débit (câble, satellite, boucle locale radio, wifi) progresse de 5,3% en rythme annuel (+25 000
abonnements). La part des accès haut débit baisse ainsi de 4 points en un an au profit de ceux à très
haut débit, qui représentent 22% des accès fin juin 2017.
Dans les départements et collectivités d’outre-mer, les accès à internet à haut et à très haut débit
sont au nombre de 640 000 au deuxième trimestre 2017, soit 2,3% du nombre total d’abonnements
internet. Ils augmentent d’environ 4% par an.
-1,1
VDSL2, terminaison en câble coaxial ≥ 30 et <100 Mbit/s, 4G fixe Terminaison en câble coaxial ≥ 100 Mbit/s
Fibre optique de bout en bout Total très haut débit
Total haut débit
Note : sont comptabilisés les abonnements souscrits dans le cadre d’un abonnement de type
«multiplay» qui intègre l’accès à internet ou plusieurs services en plus de la télévision.
L’accès TV peut être fourni par une autre technologie que celle de l’accès à internet : par exemple, un
accès à la TV par le satellite couplé à un accès DSL à internet.
10,0 40%
8,0 30%
13,4 13,6 13,6 13,5 13,7 13,8 13,9 14,0 14,1 14,2 14,3 14,3
6,0 12,2 12,3 12,6 12,8 13,0 13,2
20%
4,0
2,0 10%
0,0 0%
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
Accès à la TV par le xDSL Accès à la TV (FttH, câble, satellite) % du parc d'accès internet
Accroissement annuel
du nombre d'accès à la télévision couplés à l'accès internet
million
1,6
1,4
1,2
1,0
0,8
1,5
1,4 1,3 1,3 1,3
0,6 1,2 1,2 1,2 1,1
0,9 0,9 0,9
0,4 0,8 0,8 0,8 0,8
0,7 0,7
0,2
0,0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
Le nombre de lignes fixes (36,7 millions au 30 juin 2017) évolue peu avec un taux de croissance
inférieur à 0,4% par an depuis 2015. Sur ces lignes, le service téléphonique en voix sur large bande
(VLB) remplace progressivement le service téléphonique traditionnel sur bande étroite (RTC). En
effet, les lignes fixes sur lesquelles un seul abonnement en voix sur large bande est souscrit (25,9
millions au deuxième trimestre 2017) sont majoritaires depuis la fin de l’année 2012, et cette
proportion, désormais de 70%, s’accroît rapidement (+3 points, soit +1,2 million en un an). Au
contraire, le nombre de lignes sur lesquelles existe uniquement un abonnement RTC ne cesse de se
réduire au fil des trimestres, d’environ 1 million par an, pour atteindre 8,8 millions fin juin 2017. De la
même manière, le nombre de lignes supportant à la fois un abonnement VLB et un abonnement RTC
(2,1 millions fin juin 2017) diminue depuis le milieu de l’année 2010 (-225 000 en un an au deuxième
trimestre 2017).
Par ailleurs, le nombre d’abonnements téléphoniques sur lignes en cuivre, largement majoritaire
avec 32,0 millions de lignes soit 88% du nombre total de lignes fixes, décroît d’environ 2,5% par an
depuis le début de l’année 2015.
Lignes supportant le service téléphonique (réseaux fixes) Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions) 2T17/2T16
Nombre de lignes à la fin du trimestre 36,716 36,791 36,826 36,867 36,731 0,0%
dont lignes supportant un abonnement haut débit ou très haut débit 24,649 25,000 25,338 25,738 25,877 5,0%
dont lignes bas débit uniquement (RTC) 9,745 9,539 9,298 9,035 8,758 -10,1%
dont lignes supportant deux abonnements (bas et haut débit DSL) 2,322 2,252 2,190 2,094 2,096 -9,7%
Les chiffres en italique ont été modifiés par rapport à la publication précédente.
Le nombre d’abonnements à un service téléphonique sur les réseaux fixes (RTC et VLB), 38,8 millions
au 30 juin 2017, baisse depuis le milieu de l’année 2010. Le reflux du nombre d’abonnements à la
téléphonie traditionnelle (10,9 millions, -1,2 million en un an) se poursuit tandis que les
abonnements en voix sur large bande (28,0 millions, +1,0 million) augmentent, représentant ainsi
une part de plus en plus importante dans l’ensemble des abonnements téléphoniques fixes : 72% au
deuxième trimestre 2017, soit 3 points de plus en un an.
Abonnements au service téléphonique sur réseaux fixes Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(millions) 2T17/2T16
Abonnement téléphoniques en RTC 12,067 11,791 11,487 11,129 10,854 -10,1%
dont abonnements issus de la VGAST 1,550 1,523 1,499 1,456 1,435 -7,4%
Abonnements à la VLB sur des accès haut et très haut débit 26,971 27,252 27,528 27,832 27,973 3,7%
dont sur lignes DSL 23,190 23,271 23,282 23,325 23,250 0,3%
dont sur lignes DSL sans abonnement RTC 20,868 21,019 21,093 21,231 21,154 1,4%
dont sur autres technologies* 3,781 3,981 4,246 4,507 4,723 24,9%
Nombre total d'abonnements 39,038 39,043 39,015 38,961 38,826 -0,5%
*Fibre optique de bout en bout, fibre optique avec terminaison coaxiale, technologies fixes sans fil
Note : un abonnement au service téléphonique en VLB sur lignes xDSL sans abonnement RTC est un
abonnement sur des lignes dont les fréquences basses ne sont pas utilisées comme support à un service de
voix (ni par l’opérateur historique ni par un opérateur alternatif). C’est le cas des offres à un service de voix
sur large bande issues du dégroupage total et des offres de type « ADSL nu ». Pour plus de précisions sur la
terminologie relative aux indicateurs du service téléphonique sur large bande, voir l’annexe à la fin du
document.
35,0
80%
54% 55% 56% 57% 58% 59% 30,0
61% 62% 63% 64% 65% 66% 66%
67% 68% 69% 70% 70%
60% 25,0
20,0
40% 10% 9% 9% 9% 8% 8% 7% 7% 15,0
7% 7% 7% 6% 6% 6% 6% 6% 6% 6% 10,0
20% 37% 36% 35% 34% 34% 33% 32% 31% 30% 30% 29% 28% 27% 27% 26% 25% 25% 24% 5,0
0% 0,0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
Uniquement 1 abonnement RTC Deux abonnements (RTC et VLB)
Uniquement 1 abonnement à la VLB Nombre total de lignes fixes
34,7 34,5 34,4 34,3 34,4 34,3 34,2 34,1 34,0 33,7 33,6 33,4
30,0 33,2 32,9 32,8 32,6 32,4 32,0
Autres technologies
10,0
3,8 4,0 4,2 4,5 4,7
2,5 2,7 2,9 3,1 3,4 3,6
1,7 1,8 1,9 2,1 2,2 2,3 2,3
0,0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T2 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
A partir des offres basées sur le dégroupage partiel ou le bitstream, les foyers peuvent disposer de 2
abonnements au service téléphonique fixe sur une même ligne physique. La notion de lignes désigne
ici le nombre de souscriptions au service téléphonique hors ces doubles abonnements en ne
comptabilisant qu’une seule « ligne » pour les foyers disposant à la fois d’un abonnement
téléphonique RTC et d’un abonnement téléphonique en voix sur large bande.
Par convention, dans le cas des lignes numériques, sont comptabilisées autant de lignes fixes que
d’abonnements au service téléphonique acquittés par l’entreprise, soit 2 pour les accès de base et
jusqu’à 30 pour les accès primaires.
Pour plus de précisions, voir l’annexe à la fin du document.
Le nombre de numéros de téléphonie fixe conservés au cours du deuxième trimestre 2017 par les
clients lors d’un changement d’opérateur est de 540 000. Après une augmentation tout au long de
l’année 2016, il baisse depuis le début de l’année 2017 (-10,4% en un an au deuxième trimestre
2017).
Conservation du numéro (fixe) Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en milliers) 2T17/2T16
Nombre de numéros conservés au cours du trimestre 602 632 731 600 540 -10,4%
1.2.4 Les revenus et le trafic du service téléphonique sur lignes fixes (hors internet bas
débit, publiphonie et cartes fixes)
Le revenu provenant de l’accès, des abonnements et des services supplémentaires sur le RTC s’élève
à 581 millions d’euros HT au deuxième trimestre 2017, en baisse continue et uniforme depuis le
début de l’année 2015 (entre -50 et -70 millions d’euros HT en rythme annuel), suivant ainsi le recul
du nombre d’abonnements RTC.
Revenus de l'accès par le RTC Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions d’euros HT) 2T17/2T16
Accès, abonnements et services supplémentaires 637 629 611 592 581 -8,7%
Note : les revenus de l’accès comprennent outre les revenus de l’accès au service téléphonique RTC, les
revenus des services supplémentaires : présentation du numéro, mais aussi l’acheminement spécial,
correspondant principalement à des services d’audioconférence….
Le recul du revenu directement attribuable aux communications téléphoniques depuis les lignes fixes
(284 millions d’euros HT au deuxième trimestre 2017) se poursuit (-11,9% en un an), et cela, quelle
que soit la destination d’appel. Il s’explique par la baisse continue du volume de communications
vocales depuis les lignes fixes depuis la fin de l’année 2012 (-13,6% en un an au deuxième trimestre
2017), et par la migration des clients vers des offres d’accès à internet incluant des communications
en abondance.
Revenus des communications vocales depuis les lignes fixes Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions d’euros HT) 2T17/2T16
Communications vers fixe national 159 155 155 149 147 -7,1%
Communications vers l’international 57 55 53 45 45 -21,4%
Communications vers les mobiles 106 98 102 95 92 -13,8%
Ensemble des revenus depuis les lignes fixes 322 308 309 289 284 -11,9%
dont revenus du trafic RTC 208 195 197 188 181 -13,0%
dont revenus du trafic en VLB au départ des "boxes" fixes 115 112 113 102 104 -9,2%
35,0
30,0
23,1 23,3 23,5 24,0 24,3
24,5 24,9 25,3 25,6 25,7 26,1 26,5
25,0 26,8 27,0 27,3 27,5 27,8 28,0
20,0
15,0
10,0
16,9 16,5 16,0 15,6 15,2 14,8 14,4
14,0 13,6 13,3 13,0 12,7 12,3 12,1 11,8
5,0 11,5 11,1 10,9
0,0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
1,4
1,2
1,0
1,428 1,295 1,226 1,216 0,121 0,059
0,8 0,898 0,794 0,330 0,240 0,159
0,817 0,852 0,902 0,584 0,490 0,321 0,279
0,6
0,808
0,4
0,652 0,703 0,731 0,853
0,536 0,591
0,424 0,465
0,2 0,295 0,291 0,320 0,340 0,389 0,407
0,203 0,223 0,258
0,0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
Le volume de minutes au départ des lignes fixes diminue depuis le début de l’année 2013 quel que
soit le type d’accès, RTC ou VLB. Le recul du trafic en voix sur large bande semble s’accélérer au
deuxième trimestre 2017 (-1,9 milliard de minutes en un an) par rapport aux deux dernières années
avec des baisses annuelles qui étaient inférieures à 10% par an. Le taux de baisse sur le RTC est
relativement stable depuis le début de l’année 2014 (-16,7% en un an au deuxième trimestre 2017),
et est plus marqué proportionnellement que celui de la voix sur large bande (-12,7% au deuxième
trimestre 2017), ce qui conduit à accroître la part des minutes émises au départ des boxes (+1 point
en un an, soit 77%). La diminution du trafic bas débit s’explique par la baisse continue des
abonnements RTC, contrairement à la VLB dont le nombre d’abonnements augmente mais voit sa
consommation moyenne par abonnement chuter. Ainsi, les abonnés des opérateurs passent, en
moyenne, de moins en moins de temps au téléphone fixe : 2h33 au deuxième trimestre 2017, soit
vingt-huit minutes de moins qu’un an auparavant pour ceux qui téléphonent à partir des « boxes » ;
la consommation mensuelle moyenne sur le RTC diminue elle aussi (-11 minutes en un an) et s’élève
à 1h53 au deuxième trimestre 2017.
Les baisses de trafic par destination d’appel sont également plus soutenues que les précédents
trimestres ; en particulier, le trafic à destination des postes fixes nationaux, qui décroît depuis cinq
ans à un rythme annuel autour de 10%, perd 14% en un an au deuxième trimestre 2017. Les trafics à
destination de l’international et vers les mobiles diminuent d’environ 420 millions de minutes en un
an chacun (respectivement environ -20% et -10%), en nette accélération par rapport aux trois
dernières années à la même période.
Le revenu de la publiphonie et celui des cartes de téléphonie fixes représentent une part très faible
des services fixes, et en décroissance rapide.
En vue de l’arrêt programmé du service fin 2017, le nombre de publiphones, de 6 800 au 30 juin
2017, a été divisé par cinq en un an (-25 000 par an depuis début 2014).
Autres services fixes bas débit Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
2T17/2T16
Revenus de la publiphonie et des cartes (millions d'€HT) 9 10 7 4 3 -68,8%
Nombre de publiphones (unités) 31 232 24 123 17 301 11 821 6 826 -78,1%
20 000
16 581
15 000
10 000 12 791
5 000
3 790
0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
3000
RTC VLB Total
2000 1 473
2 359
1000 359 322
0
-802 -875 -570 -757
-1 466
-1000 -2 000 -794
-1 061
-1 364 -1 858
-2000 -2 185 -1 540 -1 430
-1 258
-1 936 -2 085 -2 012
-3000 -2 463 -2 352 -2 283 -2 243-2 188
-2 724 -2 654 -2 615
-2 907 -2 921 -2 988
-3 260
-4000 -3 534
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2012 2012 2012 2012 2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
Note : la rubrique « autres revenus liés à l’accès à l’internet » correspond aux revenus annexes des
FAI. Elle intègre les revenus de l’hébergement de sites, de la publicité en ligne, et des services de
contenus liés aux accès haut et très haut débit facturés par l’opérateur de CE (recettes des
abonnements à un service de télévision, des services de téléchargements de musique ou de vidéo à la
demande), dès lors qu’ils sont facturés explicitement par l’opérateur de CE et couplés à l’accès
internet. Cette rubrique n’inclut pas les revenus des services de télévision par le câble. Les recettes
liées à la vente et location de terminaux sont intégrées à la rubrique « vente et location de terminaux
des opérateurs fixes et des fournisseurs d’accès à l’internet ».
Le rythme de baisse du revenu du bas débit (-10,4%, à 765 millions d’euros HT) suit globalement celui
des abonnements bas débit. Parallèlement, les revenus liés aux accès à haut et très haut débit, et
plus particulièrement, celui des abonnements à internet (2,6 milliards d’euros HT, +2,8% en un an au
deuxième trimestre 2017) augmente, avec une croissance annuelle (+72 millions d’euros HT)
supérieure à celle du deuxième trimestre 2016 (+47 millions). Cependant, cette croissance ne
parvient pas à compenser la perte enregistrée sur le bas débit (autour de 100 millions d’euros par
an). Les autres revenus liés à l’accès à internet, tels que les services de contenu (la vidéo à la
demande par exemple), qui diminuaient depuis le deuxième semestre 2015 entre 4 et 5% en rythme
annuel, progressent depuis le début de l’année 2017 (+2,0% en un an au deuxième trimestre 2017).
Le revenu des services de capacité vendus aux entreprises (597 millions d’euros HT au deuxième
trimestre 2017) oscille entre 600 et 620 millions d’euros HT depuis le milieu de l’année 2013, et
recule en rythme annuel depuis le début de l’année 2017 après trois trimestres consécutifs de
croissance.
L’ensemble des revenus des services fixes (4,3 milliards d’euros HT) est en légère décroissance
(inférieure à 1% par an) depuis environ deux ans.
109
100 86 82 87 91 99
83 72 74
66 72
38 57 49 46 47
37
0
0
16
-3 -6
-76 -37 -26 -24
-53 -51 -51 -55 -43
-100 -65 -57 -68
-81 -90 -80 -80 -85 -99 -89
-106 -91 -100
-120 -110 -118
-116 -139
-135
-200 HD/THD : accès internet, téléphonie et communications en VLB
-186 -178 -170 Bas débit
-208 -161 Autres revenus liés à l'accès à internet HD et THD
Services de capacité
-300 Total
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
La facture moyenne par ligne fixe reflète ce que le client paye par mois pour les services de téléphonie
et l’accès à l’internet. Elle est calculée en divisant le revenu (accès téléphonique et communications
(RTC et VLB), accès à internet et services de contenu liés aux accès haut et très haut débit (télévision,
VOD, téléchargement de musique…)) pour le trimestre N par une estimation du parc moyen de lignes
fixes du trimestre N rapporté au mois. Ne sont pas comptabilisés :
- les revenus de la publiphonie et des cartes ;
- les revenus des autres services liés à l’accès à l’internet, qui correspondent aux revenus des
FAI pour la publicité en ligne et aux commissions versées aux FAI liées au commerce en ligne ;
- les revenus des services à valeur ajoutée et services de renseignements ;
- les revenus des services de capacité.
Le trafic mensuel moyen par ligne fixe est calculé en divisant le volume de trafic (RTC et VLB) du
trimestre N par une estimation du parc moyen de lignes fixes du trimestre rapporté au mois.
Parc moyen de clients du trimestre N : [(parc total de clients à la fin du trimestre N + parc total de
clients à la fin du trimestre N-1) / 2]
1.4.2 Les consommations mensuelles moyennes par abonnement aux services fixes
Facture mensuelle moyenne par abonnement (hors SVA et Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
renseignements) 2T17/2T16
Au service téléphonique fixe RTC (accès et communications) 23,1 23,0 23,1 23,0 22,7 -1,4%
A un accès haut débit ou très haut débit (internet, téléphonie) 33,7 34,0 33,9 34,0 34,0 0,7%
Les chiffres en italique ont été modifiés par rapport à la publication précédente.
La facture mensuelle moyenne par abonnement RTC est calculée en divisant le revenu des
abonnements et des communications depuis les lignes fixes sur le RTC (c’est à dire hors revenus VLB),
pour le trimestre N par une estimation du parc moyen d’abonnements du trimestre rapporté au mois.
La facture mensuelle moyenne par accès en haut débit ou très haut débit est calculée en divisant le
revenu des accès en haut ou très haut débit (accès internet et services de contenus facturés par
l’opérateur de CE fournisseur du service d’accès à internet, communications téléphoniques sur large
bande) du trimestre N par une estimation du parc moyen de clients du trimestre N rapporté au mois.
Trafic mensuel moyen sortant par abonnement Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en heures) 2T17/2T16
Au service téléphonique fixe RTC 2h04 1h51 1h58 2h02 1h53 -9,0%
Au service téléphonique fixe en VLB 3h01 2h39 2h51 2h53 2h33 -15,5%
Le volume de trafic mensuel moyen RTC (respectivement VLB) est calculé en divisant le volume de
trafic en RTC (respectivement en VLB) du trimestre N par une estimation du parc moyen
d’abonnements au service téléphonique RTC (respectivement VLB) du trimestre N rapporté au mois.
40
36,0
34,9 34,8 35,6 35,9 34,9 34,2 35,3 34,9 34,7 34,7 34,8 34,434,2 34,1 34,0 33,9 34,2 33,9 33,7
33,4 33,7 34,0 33,9 34,0 34,0
35
30
25
25,5 25,324,8 24,9
24,0 23,6 23,6 23,4 23,1
20 22,8 23,0 23,023,4 23,2 22,9 23,0 22,7 22,923,0 23,1 23,2 23,1 23,0 23,1 23,0 22,7
15
10
0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
20112011201120112012201220122012201320132013201320142014201420142015201520152015201620162016201620172017
RTC (abonnements et communications) Services haut et très haut débit
heures
7h00
0h00
T1 2011 T3 2011 T1 2012 T3 2012 T1 2013 T3 2013 T1 2014 T3 2014 T1 2015 T3 2015 T1 2016 T3 2016 T1 2017
- Une carte prépayée est dite active si le client a reçu ou émis au moins un appel téléphonique ou émis
un SMS interpersonnel pendant les trois derniers mois. Les SMS entrants ne sont pas pris en compte.
- Sont exclues les cartes SIM 4G dédiées uniquement à un usage internet fixe (elles ne peuvent être
utilisées en situation de mobilité). Ces cartes sont comptabilisées avec les accès internet fixes.
L’intégralité de la croissance du nombre de cartes SIM est portée depuis plusieurs années par le
marché du post-payé. Au deuxième trimestre 2017, le nombre d’abonnements et de forfaits s’est
ainsi accru de 515 000 au cours du trimestre et de 2,4 millions en un an. Le repli du marché des
cartes prépayées, ininterrompu depuis le début de l’année 2012, se poursuit, mais sur un rythme
modéré ce trimestre (-55 000 cartes sur le trimestre et -0,9 million de cartes en un an).
Le nombre de cartes actives (cartes post-payées et cartes prépayées actives) s’élève à 70,9 millions
et continue d’augmenter (+1,2 million en un an ce trimestre) grâce à l’accroissement ininterrompu
du nombre de forfaits, tous actifs par définition alors que huit cartes prépayées sur dix seulement
sont actives. Au total, le taux d’activité des cartes SIM est stable depuis plus de deux ans autour de
97%.
2.1.2 Les cartes internet/data exclusives
Le segment de marché des cartes exclusivement dédiées aux connexions à l’internet mobile a peu
évolué depuis deux ans. Il représente, avec 3,6 millions de cartes au 30 juin 2017, une proportion
d’environ 5% de l’ensemble des cartes SIM hors MtoM. Près de huit cartes internet/data sur dix sont
souscrites sous forme d’abonnement, les souscriptions à des formules prépayées sont en retrait
(791 000 cartes dont moins d’un tiers de cartes actives).
Cartes internet/data exclusives Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions) 2T17/2T16
Abonnements et forfaits à des cartes internet/data exclusives 2,771 2,773 2,786 2,775 2,776 0,2%
Cartes prépayées internet/data exclusives 0,904 0,917 0,841 0,840 0,791 -12,5%
dont cartes prépayées acti ves 0,280 0,337 0,287 0,235 0,235 -16,0%
Nombre de cartes SIM internet/data exclusives 3,674 3,690 3,627 3,615 3,567 -2,9%
Proporti on de cartes SIM i nternet/data excl us i ves 5,1% 5,1% 5,0% 4,9% 4,9% -0,2 Point
Note : le nombre de cartes SIM internet exclusives est défini comme le nombre de cartes SIM vendues
par les opérateurs mobiles et destinées à un usage internet exclusif (cartes PCMCIA, clés internet
3G/4G). Les cartes internet 4G à usage fixe sont exclues.
60
50
51,0 52,0 53,1 54,2 55,0 55,6 56,3 57,2 57,6 57,9 58,7 59,5 59,9 60,3 60,9 61,6 62,2 62,7
40
30
20
0
-0,9 -1,0 -0,9
-1,1 -1,2
-1 -1,5 -1,6 -1,6 -1,5 -1,5
-1,7 -1,9 -1,8
-2,0 -2,0 -2,0
-2 -2,5 -2,6
-3
T1 2013T2 2013T3 2013T4 2013T1 2014T2 2014T3 2014T4 2014T1 2015T2 2015T3 2015T4 2015T1 2016T2 2016T3 2016T4 2016T1 2017T2 2017
Cartes prépayées Abonnements et forfaits Nombre total de cartes
Notes : les offres de convergence fixe/mobile sont des offres commercialisées par les opérateurs soit
sous forme d’un « package » de services (pouvant inclure plusieurs forfaits mobiles), soit de remises
appliquées à l’un ou l’autre des services proposés. Plusieurs cartes SIM peuvent être couplées à un
même abonnement internet fixe.
- Le parc actif 3G est défini comme le nombre de clients ayant accédé au cours des trois derniers mois
(en émission ou en réception) à un service mobile (voix, transfert de données…) utilisant la
technologie d’accès radio 3G. Une carte active 3G peut également être active 4G ou 2G.
- Le parc actif 4G est défini comme le nombre de clients ayant accédé au cours des trois derniers mois
(en émission ou en réception) à un service mobile de transfert de données utilisant la technologie
d’accès radio 4G. Ne sont comptabilisés ici que les clients actifs qui disposent donc à la fois d’une offre
4G et d’un terminal compatible. Une carte active 4G peut également être active 3G ou 2G.
- Sont exclues les cartes SIM 4G dédiées uniquement à un usage internet fixe (elles ne peuvent être
utilisées en situation de mobilité). Ces cartes sont comptabilisées avec les accès internet fixes.
Note : le nombre de numéros conservés est défini comme le nombre de portages effectifs (numéros
activés chez l'opérateur receveur) réalisés au cours du trimestre correspondant.
Note : il s’agit des revenus sur le marché de détail. Les revenus du marché entre opérateurs
(interconnexion, vente en gros) en sont exclus. En sont également exclus les revenus de détail des
services à valeur ajoutée. Pour plus de précisions, voir annexe. Par ailleurs, avec le développement des
ventes de forfaits sans engagement contractuel et sans achat conjoint d’un terminal mobile, une
partie du revenu auparavant attribuée aux services mobiles s’est trouvée, de facto, déplacée vers le
revenu des ventes et location de terminaux des opérateurs mobiles (cf. rubrique 4.2 de la présente
publication) ou vers celui des vendeurs spécialisés (hors champs de l’étude).
Revenu Revenu des services mobiles et évolution en glissement annuel Accroissement net
(millions d'€HT) (millions d'€HT)
(hors revenu des cartes MtoM)
5 000 500
4 042 3 931 3 855
4 000 3 731 3 623 3 616 3 652 3 572 3 468 3 523 3 585 3 500 3 449 3 460 3 561 3 558 3 500 3 492 400
3 000 300
2 000 200
58 50
1 000 33 100
0 0
-1 000 -159 -155 -18 -100
-24
-72 -64
-2 000
-203 -93 -67 -200
-314
-3 000 -300
-420
-4 000 -492 -400
-491 -488
-5 000 -500
T1 13 T2 13 T3 13 T4 13 T1 14 T2 14 T3 14 T4 14 T1 15 T2 15 T3 15 T4 15 T1 16 T2 16 T3 16 T4 16 T1 17 T2 17
Revenu des services mobiles (hors MtoM) Evolution annuelle du revenu des services mobiles
Note : le volume de données sur les réseaux mobiles inclut notamment les communications vocales et
l’échange de messages interpersonnels réalisés via des applications (hors trafic par le wifi).
Le trafic n’inclut pas la consommation réalisée à partir des box 4G fixes des opérateurs mobiles.
-50 000 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
80%
60%
20%
0%
T1 2016 T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
15
10
0
T1 2011 T1 2012 T1 2013 T1 2014 T1 2015 T1 2016 T1 2017
25
20
15
10
5
0
T1 11 T1 12 T1 13 T1 14 T1 15 T1 16 T1 17
Variation
Revenus directement attribuables et volumes du roaming-out T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
2T17/2T16
Revenus attri buabl es (voi x, SMS, data) (millions d'euros) 207 242 196 181 189 -8,6%
Trafi c de communi cati ons (millions de minutes) 603 869 604 587 720 19,3%
Nombre de SMS en roami ng-out (millions) 331 610 310 292 391 18,2%
Trafi c de données cons ommées (tera octets) 1 954 5 087 3 001 3 267 5 923 203,2%
Note : Le roaming out correspond aux appels passés à l’étranger par les clients des opérateurs
mobiles français. En revenu, sont comptabilisées uniquement les prestations facturées,
spécifiquement ou au-delà du forfait, aux clients de l’opérateur pour les services d’itinérance et ce
quel que soit le service (communications vocales entrantes et sortantes, services de messagerie,
internet). Depuis le 15 juin 2017, les opérateurs ont l’obligation d’appliquer les tarifs nationaux à
leurs clients voyageant au sein de l’Union européenne pour leurs appels passés ou reçus depuis un
téléphone mobile. Pour plus d’information sur l’évolution des tarifs de détail, voir note sur l’Eurotarif
(rubrique 5.2 de la présente publication).
2.1.11 Les consommations mensuelles moyennes par carte SIM mobile (hors MtoM)
La facture mensuelle moyenne s’élève à 15,9 euros HT au deuxième trimestre 2017. Le montant de
cette facture a pratiquement été réduit de moitié depuis une dizaine d’années, avec notamment des
reculs marqués au cours de la période 2011-2013 (de 2 à 3,5 euros HT en rythme annuel). Avec le
redressement du revenu des services mobiles et l’accroissement du nombre de forfaits
commercialisés, ce mouvement de baisse de la facture moyenne s’est ensuite ralenti avant de
retrouver au quatrième trimestre 2016 une légère croissance (+10 centimes en un an). Stable au
premier trimestre 2017, la facture mensuelle moyenne est à nouveau en diminution au deuxième
trimestre 2017 (-10 centimes en un an).
La facture moyenne des clients disposant d’un forfait, 17,8€ HT, reste trois fois plus élevée que celle
des clients utilisant une carte prépayée (5,2€ HT).
- 0
T1 2016 T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017 T2 2013 T2 2014 T2 2015 T2 2016 T2 2017
200 1 954
2 000
1 241
100 1 000
0 0
T1 2016 T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017 T1 2016 T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
€ HT
Facture mensuelle moyenne par type de carte
30,00 (hors cartes MtoM)
25,00
25,0
24,1 19,0
20,00 22,4 18,4 18,1 18,3 17,8
20,7
19,1
15,00 17,9 17,1 16,6 16,5 16,2 16,0 16,3 15,9
10,00
5,8 6,2 5,6 5,7 5,2
5,00
0,00
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2011 2011 2011 2011 2012 2012 2012 2012 2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
La consommation de données sur les réseaux mobiles double en un an pour atteindre une moyenne
mensuelle de 2,4 gigaoctets au deuxième trimestre 2017. Le niveau de consommation de données
est cependant très variable selon le type de clientèle : 3,6 gigaoctets par mois pour les utilisateurs
d’internet via leur téléphone mobile et jusqu’à 4,7 gigaoctets par mois pour les clients utilisant les
réseaux 4G pour se connecter. Par ailleurs, les clients équipés de cartes prépayées ne consomment
pratiquement pas de données, avec 200 mégaoctets par mois en moyenne, soit plus de dix fois moins
que les clients disposant de forfaits.
Consommation par carte active internet 1 819 2 149 2 477 2 879 3 698 103,3%
Consommation par carte active en 4G 2 641 2 968 3 348 3 822 4 804 81,9%
Les chiffres en italique ont été modifiés par rapport à la publication précédente.
- Le volume de données mensuel moyen mobile par carte SIM est calculé en divisant le volume de
données du trimestre N par une estimation du parc moyen de cartes du trimestre N rapporté au mois.
Le volume de données inclut notamment les communications vocales et l’échange de messages
interpersonnels réalisés via des logiciels/applications. Les cartes « MtoM » ne sont pas prises en
compte dans le calcul.
- Carte active internet : utilisation d’un service de données au cours des trois derniers mois que ce soit
via les réseaux mobiles 3G ou 4G.
- Carte active 4G : utilisation d’un réseau mobile 4G au cours des trois derniers mois.
euros HT
1,0
0,1 0,0
0,0
-0,2 -0,1
-0,4 -0,4 -0,3
-0,6 -0,4
-1,0
-0,9 -1,1
-1,3
-2,0 -1,5
-1,8
-2,0
-2,3 -2,2
-3,0 -2,5
-2,6 -2,7 -2,8
-3,0
-3,2
-4,0 -3,5 -3,4 -3,3
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
20112011201120112012201220122012201320132013201320142014201420142015201520152015201620162016201620172017
4 804
5000 par carte active en 4G
2000 1 819
1 340
1 132
680 899 1 622
1000 378 432 539
251 279 317 329
146 179 239 1 151
73 91 116
811
483 640
0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
20112011201120112012201220122012201320132013201320142014201420142015201520152015201620162016201620172017
2500
2 496
1 895
2000
1 358
1500 1 622
970
1000 776
1 151
483
500 239 329 811
146 179 640 165 190
73 91 116 53 76 97
0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2011 2011 2011 2011 2012 2012 2012 2012 2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
Le volume de trafic mensuel moyen mobile par carte SIM est calculé en divisant le volume de la
téléphonie mobile (y compris roaming out) du trimestre N par une estimation du parc moyen de cartes
(hors cartes internet/data exclusives et cartes MtoM) du trimestre N rapporté au mois.
La consommation moyenne de SMS s’élève à 225 messages émis par carte et par mois. Après s’être
stabilisée sur un niveau d’environ 250 messages à partir de la fin de l’année 2012, la consommation
moyenne est, pour le troisième trimestre consécutif, en net repli : -26 SMS sur un an au deuxième
trimestre 2017, un recul plus prononcé que pour les deux trimestres précédents (-15 SMS).
La consommation moyenne des clients utilisant des cartes prépayées (52 SMS) est cinq fois moins
élevée que celle des clients disposant de forfaits, qui bénéficient d’offres d’abondance de
messagerie. La consommation de ces derniers tend cependant à se réduire depuis quatre ans du fait
de la substitution avec les messageries instantanées. Par ailleurs, le nombre total de messages émis
diminue désormais, tandis que le nombre de forfaits augmente, ce qui conduit mécaniquement à une
baisse de la consommation unitaire (256 SMS émis par mois au deuxième trimestre 2017, -33
messages par rapport au deuxième trimestre 2016).
La consommation unitaire de MMS reste faible avec 7 messages émis en moyenne au deuxième
trimestre 2017.
3h21
3h22 3h15 3h17
2h52 3h10 3h11
3h02 3h05 3h06
2h56
2h24 2h48
2h36
2h28 2h25
1h55
1h09 1h11 1h14 1h12 1h09
1h26
0h57
0h28
0h00
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2011 2011 2011 2011 2012 2012 2012 2012 2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
50 73 73 72 76 78 71 70
66 62 58 59 60 59 57 58 57
57 57 55 53 56 55 56 57 55 53
0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2011 2011 2011 2011 2012 2012 2012 2012 2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
Les cartes SIM Machine to Machine (MtoM) sont utilisées dans des équipements (serveurs centraux,
caméras, matériels communicants, terminaux, etc…) ce qui leur permet de communiquer des données
à distance. Elles sont commercialisées actuellement essentiellement auprès de la clientèle
professionnelle.
Notes :
- Les revenus des services à valeur ajoutée correspondent à l’ensemble des sommes facturées par les
opérateurs aux clients, y compris les sommes reversées par les opérateurs aux sociétés fournisseurs de
services. Les services à valeur ajoutée de type « données » ne concernent que les clients des
opérateurs mobiles. Ils incluent par exemple : services kiosque «Gallery», services d’alerte, de
« chat », services de type météo, jeux télévisés, astrologie, téléchargement de sonneries, etc.
0,0 0,0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
100
160
143 136
130 132 135
122 127 119 117 118 122 119 115 112
50 110 106 106
0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
Services fixes Services mobiles Total
Note : sont considérés comme services de renseignements les numéros de type 118xyz et les numéros
courts donnant accès à des services de renseignement de type annuaire inversé (3288, 3217, 3200) ou
annuaire international (3212).
Revenus Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions d’euros HT) 2T17/2T16
Hébergement et de gestion de centres d’appels 84 83 89 87 88 4,6%
Note : le revenu des coffrets et terminaux inclut les commissions aux distributeurs.
SMS entrants (en millions d'unités) 31 650 36 427 37 173 30 659 30 491 -3,7%
Les chiffres en italique ont été modifiés par rapport à la publication précédente.
- L’interconnexion est l’ensemble des services offerts entre opérateurs résultant d’accords dits
d’interconnexion. En cas de rapprochements ou de concentration d’entreprises, une partie des flux
entre entreprises disparaît ce qui peut expliquer des baisses entre deux trimestres.
- Les revenus et les volumes de l’interconnexion ne sont pas établis sur les mêmes périmètres, ce qui
rend un rapprochement entre ces deux indicateurs inapproprié pour une estimation de prix moyen (les
revenus d’interconnexion incorporent des revenus fixes tels que les paiements au titre des liaisons de
raccordement ainsi que des prestations entre opérateurs).
- L’attention du lecteur est attirée sur le fait que les chiffres de l’interconnexion ci-dessus peuvent ne
pas être exempts de doubles comptes, notamment sur le champ des opérateurs fixes.
- Le tarif de terminaison d’appels fixe, pour l’ensemble des opérateurs, est de 0,077 c€ depuis le 1er
janvier 2017 contre 0,078 c€ depuis le 1er janvier 2016.
- Les prestations de gros d’accès au haut débit comprennent le revenu du dégroupage et des
prestations du « bitstream» ou équivalentes au «bitstream». Le tarif mensuel du dégroupage total par
accès (offre d’accès à la boucle locale de l’opérateur historique) est fixé à 9,45 € depuis le 1er mars
2017 après 9,10 € depuis le 1er mars 2016 (9,05 € en 2015, 9,02€ en 2014). Le tarif mensuel du
dégroupage partiel est de 1,77€.
- Les services d’interconnexion des opérateurs mobiles comprennent les revenus de la terminaison
d’appel voix et SMS ainsi que le roaming in. Ne sont pas inclus les revenus des prestations de collecte
des MVNO/full MVNO ou des opérateurs en itinérance nationale, qui représentaient 1,1 milliard
d’euros pour l’ensemble de l’année 2016.
- A partir du 1er janvier 2017, le prix maximum de la terminaison d’appel vocal mobile est de 0,74
c€/min pour l’ensemble des opérateurs mobiles (métropole et DOM) contre 0,76 c€/min depuis le 1er
janvier 2016.
- La terminaison d’appel SMS est d’1c€/SMS pour tous les opérateurs (métropole et DOM) à partir du
1er janvier 2013.
L’historique des tarifs est disponible sur le site : https://www.arcep.fr/index.php?id=8080
Services
Accès haut et très
Fixe Voix : 39% de
haut débit : 51%
capacité : 10%
Roaming in
Mobile SMS/MMS : 57% Voix : 29%
14%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Note : le « bitstream » correspond à une offre de gros qui permet aux opérateurs alternatifs, via un
raccordement sur un point de livraison (régional ou national) de l’opérateur historique, de
commercialiser des services à haut débit dans les zones dans lesquelles ils ne sont pas présents au
titre du dégroupage.
A la fin du mois de juin 2017, 12,0 millions de lignes sont dégroupées. Le nombre de lignes
partiellement dégroupées diminue depuis plusieurs années (499 000, en recul de 80 000 en rythme
annuel). En croissance continue jusqu’au début de l’année 2016, le nombre de lignes totalement
dégroupées a ensuite baissé à la suite d’un basculement de lignes vers des offres en bitstream nu.
Depuis deux trimestres, ce nombre est pratiquement stable (+0,1%, puis -0,1%). Le dégroupage total
représente 86% de l’ensemble des accès haut débit DSL (dégroupage et bitstream) achetés sur le
marché de gros par les opérateurs alternatifs.
Le nombre de lignes en « bitstream » (nu, classique et IP national), qui augmentait depuis le
quatrième trimestre 2015 du fait d’une migration progressive de liens en dégroupage total vers du
« bitstream nu », baisse de 6 000 en un an au deuxième trimestre 2017. En effet, la croissance du
nombre de lignes en « bitstream nu », à son apogée au troisième trimestre 2016 (+350 000 en un
an), baisse depuis, pour atteindre 9 000 au deuxième trimestre 2017.
Au total, les opérateurs alternatifs ont loué à l’opérateur historique 13,345 millions de lignes cuivre
au deuxième trimestre 2017 ; le nombre de lignes baisse ainsi pour le deuxième trimestre consécutif
(-94 000 en un an au deuxième trimestre 2017 après -20 000 au premier).
Plus d’informations sur l’état des déploiements des services haut et très haut débit fixes :
https://www.arcep.fr/fileadmin/reprise/observatoire/hd-thd-gros/t2-2017/obs-HD-THD-T2_2017-
deploiements-070917.pdf
Le raccordement commercial des clients en fibre optique peut être réalisé par l’opérateur
propriétaire de l’infrastructure, ou par un autre opérateur via une offre de gros. Ces dernières sont
au nombre de 1,0 million fin juin 2017. La plupart des abonnements FttH de gros (966 000 au
deuxième trimestre 2017, soit plus de 90%) sont construits sur une offre de mutualisation passive.
12
11,5
10
2 1,2
0,5
0 0,1
T1 2011 T3 2011 T1 2012 T3 2012 T1 2013 T3 2013 T1 2014 T3 2014 T1 2015 T3 2015 T1 2016 T3 2016 T1 2017
1,1
0,9
0,7
0,5
0,3
0,1
-0,1
-0,3
-0,5
T1 2012 T3 2012 T1 2013 T3 2013 T1 2014 T3 2014 T1 2015 T3 2015 T1 2016 T3 2016 T1 2017
Notes : Ce segment de marché est un sous-ensemble du marché total (cf. rubrique 5.1).
- Le « roaming-in » correspond à la prise en charge par un opérateur mobile français de l’ensemble
des communications (voix, SMS, données) émises et reçues en France par les clients des opérateurs
mobiles étrangers. Le revenu correspond à des reversements entre opérateurs. Le rapport
revenu/volume ne correspond à aucun tarif et en particulier pas à un tarif facturé au client.
- Depuis 2007, les tarifs d’itinérance internationale en zone UE sont imposés aux opérateurs mobiles
par un règlement européen, qui définit le plafonnement des tarifs de détail (voir tableau ci-dessous).
- Les prix de détail des communications à l’étranger (Eurotarif) s’établissaient entre le 1er juillet 2014
et le 30 avril 2016 à 19c€ HT par minute pour les appels émis à l’étranger, 5c€ HT par minute pour les
appels reçus à l’étranger, 6c€/message pour les SMS de détail et de 20c€/Mo pour l’internet mobile.
Puis, à partir du 30 avril 2016, le plafonnement du tarif de détail de l’itinérance se fait par
comparaison au tarif national, c’est-à-dire que les frais supplémentaires par rapport aux tarifs
nationaux ne peuvent excéder les seuils fixés par le règlement. Les montants maximum des frais
supplémentaires par rapport aux tarifs nationaux étaient de : +5c€ HT par minute pour les appels émis
à l’étranger, +1,14c€ HT par minute pour les appels reçus à l’étranger, +2 c€ HT pour les SMS, de
+5c€/Mo pour l’internet mobile.
- Depuis le 15 juin 2017, les prix en itinérance en Europe sont alignés avec les prix nationaux.
A u 1e r juille t 2 0 14 A u 3 0 a v ril 2 0 16
(ho rs TVA ) (mo ntant maximal des A u 15 juin 2 0 17
(euro tarifs )
frais supplémentaires)
- Les tarifs de gros ont été fixés à partir du 15 juin 2017 à 1c€/message pour les SMS (contre
2c€/message pour la période du 1er juillet 2014 au 14 juin 2017) ; à 3,2c€/min pour la voix (contre
50c€/min pour la période du 1er juillet 2014 au 14 juin 2017) et à 7,7c€/Go pour l’internet mobile
(contre 5c€/Mo pour la période du 1er juillet 2014 au 14 juin 2017).
Plus d’informations sur http://www.arcep.fr/index.php?id=8710.
140 1 200
119 1 039
1 039
120 115 1 000
107 101 836 844 812 850
100 91 800
762
86 79 83 707 654
78 72 81 78 685 666
80 76 75 592
63 576
66 66 600 533 553
451 452
60
400
40
200
20
0 0
T2 2013 T2 2014 T2 2015 T2 2016 T2 2017 T2 2013 T2 2014 T2 2015 T2 2016 T2 2017
1. Précisions sur la terminologie relative aux indicateurs du service téléphonique sur large
bande
Les indicateurs du service téléphonique sur large bande de la présente publication couvrent la voix
sur large bande (VLB) quel que soit le support (DSL, fibre optique, etc.).
L’ARCEP a désigné par «voix sur large bande» les services de téléphonie fixe utilisant la technologie
de la voix sur IP sur un réseau d’accès à l’internet dont le débit dépasse 128 kbit/s et dont la qualité
est maîtrisée par l’opérateur qui les fournit ; et par «voix sur internet» les services de
communications vocales utilisant le réseau public d’accès à l’internet et dont la qualité de service
n’est pas maîtrisée par l’opérateur qui les fournit.
Les communications au départ des services de voix sur large bande comptabilisées dans
l’observatoire correspondent à des services offerts au niveau de l’accès. Ces indicateurs ne
correspondent pas à du trafic qui utiliserait le protocole IP uniquement sur le cœur de réseau.
En ce qui concerne les revenus, le nombre de forfaits multi services ne cesse de progresser. Ils
incluent la possibilité de téléphoner, en illimité, vers certaines destinations sans facturation
supplémentaire. Dès lors, la facture est de plus en plus globalisée, indépendante du volume de
communications (à l’instar de ce qui se fait sur le mobile). L’accès à l’internet et la téléphonie sont de
plus en plus indissociables.