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Observatoire annuel du marché des

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

LES SERVICES DE COMMUNICATIONS


ELECTRONIQUES EN FRANCE
2E TRIMESTRE 2017

OBSERVATOIRE DES MARCHES DES COMMUNICATIONS


ELECTRONIQUES

05 OCTOBRE 2017

ISSN n°2258-3106
Synthèse
La tendance à la baisse du revenu des opérateurs sur le marché de détail entamée il y a plusieurs
années s’est quasiment arrêtée depuis trois trimestres.
Le revenu des opérateurs de communications électroniques sur le marché final atteint 8,9 milliards
d’euros HT et 8,1 milliards d’euros HT pour le revenu des seuls services de communications
électroniques (hors revenus annexes des opérateurs). En croissance les deux trimestres précédents
après six années de repli (jusqu’à -8,0% par an), le revenu est en léger recul ce trimestre avec -0,2%
en un an.
Revenus sur le marché de détail Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions d’euros HT) 2T17/2T16
Services fixes (y compris services de capacité) 4 308 4 311 4 329 4 303 4 284 -0,6%
Services mobiles classiques et revenu des cartes "MtoM" 3 487 3 586 3 585 3 528 3 520 0,9%
Services à valeur ajoutée 291 285 282 274 264 -9,4%
Total services de communications électroniques 8 086 8 183 8 196 8 105 8 068 -0,2%
Revenus annexes 787 839 1 016 771 785 -0,2%
Total des revenus des opérateurs sur le marché final 8 873 9 022 9 212 8 876 8 852 -0,2%
Les chiffres en italique ont été modifiés par rapport à la publication précédente.
Note : les revenus annexes ne relèvent pas à proprement parler du marché des services de communications électroniques. La
contribution des opérateurs déclarés ne donne qu'une vision partielle de ces segments de marché. Cette rubrique couvre les
revenus liés à la vente et à la location de terminaux et équipements (fixes, mobiles et internet), de l'hébergement et de la
gestion de centres d'appels, des annuaires papier, de la publicité et des cessions de fichiers.

Depuis la fin de l’année 2016, le revenu des services mobiles est à


nouveau croissant (+33 millions d’euros HT en un an au deuxième
trimestre 2017), ce qui contribue à soutenir le revenu de l’ensemble du
marché. En effet, les autres segments voient leurs revenus diminuer. Depuis trois
Les revenus des services à valeur ajoutée poursuivent leur forte baisse trimestres, le revenu
avec une perte de 9% en un an. Le revenu des services fixes (4,3 des services mobiles
milliards d’euros HT) décroît de 0,6% en un an, une baisse plus croît à nouveau
contenue depuis le début de l’année 2015 que les années précédentes
(-2% par an en moyenne entre 2012 et 2014), notamment grâce au
revenu des accès haut et très haut débit dont la croissance annuelle
augmente de 1,3 point (2,9 milliards d’euros HT, +2,7% au deuxième
trimestre 2017). Enfin, les revenus annexes diminuent de 0,2% en un
an.

La croissance du nombre d’accès très haut débit (+1,4 million en un an) augmente par rapport aux
trimestres précédents, et est portée pour plus de la moitié par la technologie FttH.
Les accès internet haut débit (21,9 millions, -540 000 en un an), composés essentiellement
d’abonnements xDSL, diminuent continûment depuis le début de l’année 2015, et sont remplacés
progressivement par les accès internet très haut débit (6,1 millions au deuxième trimestre 2017), et
en particulier par ceux en fibre optique de bout en bout (2,4 millions) dont la croissance ne cesse
d’augmenter (+880 000 en un an au deuxième trimestre 2017 contre +600 000 un an auparavant).
Ces derniers représentent ainsi 9% des accès internet, soit trois points de plus en un an. Dans une
moindre mesure, les abonnements dont le débit est compris entre 30 et 100 Mbit/s - vdsl2, câble
coaxial ou box 4G - (2,2 millions) contribuent également à la croissance avec 360 000 accès
supplémentaires en un an. Le nombre d’abonnements à très haut débit représente un peu plus d’un
abonnement sur cinq à internet sur un total de 28,1 millions, et 37% des logements éligibles au très
haut débit.

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 2/47


Croissance en glissement annuel des revenus
millions d'euros HT
200 des services de communications électroniques
100 60 54
40 4 9 33
-66 -69 -17 -61 -21
0
-106 -201 -153 -91 -6 16 -24
-100 -126 -176 -320 -206 -165 -3
-145 -269 -37
-479 -422 -26 -62
-21 -30 -27
-200 -11 -267 -417 -438 -91 -55 -57 -43
-486 -489 -51
-159 -53
-300 -184 -51 -28 -24 -13 -65
-168 -194 -51
-400 -4 -506 -37
-6 -48
-81
-500 -134 -131 -53
-21 -76 -65
-600 -135 -170 -60
-41 -85
-700
-50 -61
-82
-83
-800 -94
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2011 2011 2011 2011 2012 2012 2012 2012 2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
Services mobiles (yc cartes MtoM) Services fixes
Services à valeur ajoutée Total des services de communications électroniques

Facture moyenne mensuelle voix et données


(hors services avancés)
euros HT
40 36,4 36,5
34,5 35,4
33,7 33,7 33,2 32,9 32,9 32,6 32,6 32,7 32,6
35

30
25,0 24,1
25 22,4
20,7
19,1
20 17,9 17,1 16,6 16,5 16,2 16,0 16,3 15,9
15

10
par ligne fixe par carte SIM mobile (hors cartes MtoM)
5

0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
20112011 201120112012 20122012 201220132013 201320132014 20142014201420152015 201520152016 20162016201620172017

Nombre d'abonnements internet Accroissement


en million
haut et très haut débit et accroissement annuel net
millions 27,7 27,9 28,1
28 26,2 26,3 26,6 26,9 27,1 27,2 27,5 1,6
25,4 25,7 26,0
26 24,3 24,4 24,7 24,9 25,2 6,1
24 2,2 2,4 2,5 2,9 3,3 3,6 3,8 4,2 4,5 4,8 5,1 5,4 5,8 1,4
1,7 1,8 1,9 2,1
22 1,2
20 1,3 1,3 1,3 1,4
1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,2 1,2 1,2 1,2 1,2
18 1,2 1,0
1,1 1,1 1,0
16
23,2 0,9 1,0
14 22,5 22,6 22,8 22,9 23,0 23,1 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9
0,8 0,8 0,8
0,8
12
10 23,0 22,9 22,7 22,7 22,7 22,6 22,5 22,4 22,2 0,6
8 0,6 0,6 22,1 21,9
0,5 0,4
6 0,5
4 0,4
0,3 0,3 0,2
2
0 0,0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
haut débit Très haut débit
Total (haut et très haut débit) Accroissement annuel net (haut et très haut débit)
Accroissement annuel net très haut débit

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 3/47


Les souscriptions au service téléphonique fixe se font principalement sur le très haut débit et la
croissance du nombre de cartes mobiles, tirée par les forfaits, double en un an.
Les clients des opérateurs remplacent leur abonnement bas débit (10,9 millions fin juin 2017, -1,2
million en un an) en souscrivant à des abonnements en VLB couplés à l’abonnement internet (28,0
millions, +1,0 million). De fait, le nombre d’abonnements téléphoniques FttH (2,7 millions, +855 000
environ en un an) progresse plus que les autres modalités d’accès telles que le DSL dont la croissance
fléchit. Ces derniers sont néanmoins largement majoritaires représentant plus de 80% des
abonnements VLB.
La croissance du nombre de cartes SIM en service (73,5 millions, +1,6 million en un an) est la plus
importante depuis le début de l’année 2015, et est entièrement portée par l’augmentation du
nombre de forfaits (+2,4 millions en un an, 62,7 millions de cartes). Un tiers d’entre eux sont par
ailleurs couplés à un abonnement fixe (20,6 millions fin juin 2017, soit +1,7 million en un an). Le
nombre de cartes prépayées (-0,9 million en un an au deuxième trimestre 2017) continue de baisser
mais à un rythme au ralenti depuis le deuxième semestre 2015.

Désormais, la moitié des cartes mobiles utilisent les réseaux 4G et sont à l’origine de 90% du
volume de données échangées sur les réseaux mobiles.
L'extension de la couverture du territoire par les réseaux 4G et
l'accroissement de l'équipement de la population en terminaux Les clients utilisant les
adaptés participent à la croissance des usages. Fin juin 2017, le nombre réseaux mobiles 4G
d’utilisateurs des réseaux 4G s’élève à 36,5 millions et augmente de consomment en
près de 10 millions en un an ; les réseaux 3G (+3,8 millions), quant à moyenne 4,8 Go par
eux, ont été utilisés par près des trois-quarts des cartes SIM. Les mois
usages s’envolent avec un doublement annuel du volume total de
données comme les consommations moyennes. Cette dernière atteint
2,5 gigaoctets par mois et par carte et jusqu’à 4,8 gigaoctets pour les
clients se connectant à l’internet mobile par les réseaux 4G.

Le repli des autres usages se poursuit pour le troisième trimestre consécutif ; le nombre de SMS
diminue de 8,6% en un an et le volume de minutes (fixe et mobile) de 4,5%.
Le nombre de SMS envoyés (47,1 milliards sur le trimestre) comme leur consommation moyenne
diminue (225 SMS au deuxième trimestre 2017) alors que celle-ci était stable depuis la fin de l’année
2012 à un niveau d’environ 250 SMS par carte et par mois. L’ensemble du trafic téléphonique fixe et
mobile (57,9 milliards de minutes) enregistre pour le troisième trimestre consécutif une baisse (-4,5%
en un an qui fait suite à -1,9% et -1,7% les trimestres précédents) après une phase de stabilité sur la
période mi 2013 à mi 2016. En effet, d’une part, le repli du trafic fixe s’accélère, doublant en un an
(16,6 milliards de minutes, -13,6%) ; d’autre part, le volume des minutes émises depuis les
téléphones mobiles (41,3 milliards) baisse pour la première fois depuis 2009 (-0,3% en un an). Les
consommations moyennes mensuelles baissent sur le fixe (2h30 par ligne fixe, -24 minutes), comme
sur le mobile (3h17 par carte mobile, - 5 minutes en un an).
Notes :
- D’éventuelles révisions des données pour un trimestre d’une publication à l’autre s’expliquent par des
corrections apportées par les opérateurs dans leur déclaration. Les écarts susceptibles d’exister entre
les croissances annuelles en % et les niveaux affichés sont liés aux arrondis.
- Tous les revenus s’entendent hors taxes. Toutes les comparaisons s’entendent du trimestre N comparé
au même trimestre de l’année précédente, sauf mention contraire.
- L’historique des données sont téléchargeables sous format Excel sur le site de l’ARCEP ici ou sur le site
data.gouv.fr

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 4/47


millions Nombre de cartes actives sur les réseaux 3G ou 4G
60 (hors cartes MtoM) 53,3 54,3 80%
50,5 51,4 52,9
55 48,7 49,6
45,7 47,1 74% 70%
50 42,1 42,9 44,5 73% 73%
39,5 69% 70% 71%
45 38,2 66% 68% 60%
35,1 36,3 64%
40 33,3 34,2 61% 62% 36,5
60% 33,9
55% 57% 29,4 31,9 50%
35 52% 26,7
49% 50% 51% 50%
30 24,6 46% 40%
22,1 44%
25 18,4 41%
15,6 37% 30%
20 13,2 34%
11,0 31%
15 26% 20%
5,5 7,8 19% 22%
10 3,7
15% 10%
5
5% 8% 11%
0 0%
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
parc actif 3G parc actif 4G
parc actif 3G en % du nombre de cartes SIM parc actif 4G en % du nombre de cartes SIM

Trafic de données consommées sur les réseaux mobiles


Téra octets
550 000 522 953

450 000 Volume de données des cartes actives en 4G 401 803


Volume de données des cartes ne disposant pas de la 4G
337 431
350 000 Volume total de données consommées 285 043
236 764
250 000 196 536
147 976 166 848
130 311
150 000 112 747
98 727
83 702
66 380
47 566 56 672
35 123 40 288
50 000 32 177

-50 000 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017

millions Trafics de téléphonie


de minutes
45 000
41 273
40 000

35 000

30 000

25 000

20 000 16 578
15 000

10 000 Téléphonie fixe Téléphonie mobile

5 000

0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2011 20112011 2011 20122012 2012 2012 2013 201320132013 2014 20142014 2014 2015 2015 201520152016 2016 20162016 2017 2017

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 5/47


Sommaire

Synthèse ............................................................................................................ 2
1 Les services de détail sur réseaux fixes ..................................................... 7
1.1 Les accès par le haut et le très haut débit ...............................................................7
1.1.1 L’accès à internet par le haut débit et le très haut débit................................................ 7
1.1.2 L’accès à la télévision dans le cadre d’un forfait couplé internet-télévision .................. 9
1.2 Le service téléphonique depuis les lignes fixes (hors publiphone et cartes) ..........11
1.2.1 Le nombre de lignes supportant le service téléphonique ............................................ 11
1.2.2 Les abonnements au service de téléphonie fixe ......................................................... 11
1.2.3 La conservation des numéros fixes ............................................................................. 13
1.2.4 Les revenus et le trafic du service téléphonique sur lignes fixes (hors internet bas
débit, publiphonie et cartes fixes) ................................................................................................. 13
1.2.5 La publiphonie et les cartes de téléphonie fixe ........................................................... 15
1.3 Le revenu des services fixes (y compris services de capacité) ..............................17
1.4 Les consommations mensuelles moyennes par client ...........................................19
1.4.1 Les consommations mensuelles moyennes par ligne fixe .......................................... 19
1.4.2 Les consommations mensuelles moyennes par abonnement au service fixe ............ 19

2 Les services sur réseaux mobiles – marché de détail .............................. 21


2.1 Les services mobiles classiques ...........................................................................21
2.1.1 Le nombre de cartes SIM ............................................................................................ 21
2.1.2 Les cartes internet/data exclusives ............................................................................. 21
2.1.3 La convergence fixe - mobile ...................................................................................... 23
2.1.4 Les cartes actives 3G et 4G ........................................................................................ 23
2.1.5 La conservation du numéro mobile ............................................................................. 25
2.1.6 Le revenu sur le marché de détail (hors SVA) ............................................................ 25
2.1.7 Le volume de données consommées.......................................................................... 27
2.1.8 Le trafic de téléphonie mobile ..................................................................................... 27
2.1.9 Les messages interpersonnels (SMS, MMS) .............................................................. 29
2.1.10 Le roaming-out ............................................................................................................ 31
2.1.11 Les consommations mensuelles moyennes par carte SIM mobile (hors MtoM) ........ 31
2.2 Le marché des objets connectés : les cartes MtoM ...............................................37
3 Les services à valeur ajoutée ................................................................... 37
4 Les autres revenus des opérateurs .......................................................... 39
4.1 Les services d’hébergement et de gestion de centres d’appels.............................39
4.2 Les terminaux et équipements ..............................................................................39
5 Le marché inter-opérateurs : prestations d’accès et d’interconnexion ..... 40
5.1 L’ensemble du marché ..........................................................................................40
5.2 Le trafic en « Roaming-in » des opérateurs mobiles .............................................44
Annexe : précisions et définitions portant sur les services fixes et mobiles .... 46

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 6/47


1 Les services de détail sur réseaux fixes

1.1 Les accès par le haut et le très haut débit

1.1.1 L’accès à internet par le haut débit et le très haut débit


Le nombre d’accès internet à haut et à très haut débit s’élève à 28,1 millions au 30 juin 2017
(+825 000 en un an). Depuis deux ans, seuls les accès au très haut débit (6,1 millions) sont en
augmentation, au rythme de plus d’un million par an (+1,4 million en un an au deuxième trimestre
2017) et en légère accélération (versus +1,2 million du deuxième trimestre 2016).
Abonnements à internet haut débit et très haut débit Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions) 2T17/2T16
Accès à haut débit 22,451 22,409 22,234 22,081 21,913 -2,4%
dont abonnements XDSL 21,940 21,891 21,705 21,553 21,376 -2,6%
dont autres abonnements haut débit 0,510 0,518 0,530 0,528 0,537 5,3%
Accès à très haut débit 4,781 5,058 5,446 5,833 6,144 28,5%
Abonnements >= 100 Mbit/s 2,970 3,181 3,446 3,711 3,971 33,7%
dont abonnements en fibre optique de bout en bout 1,764 1,926 2,164 2,428 2,642 49,8%
dont avec terminaison en câble coaxial 1,207 1,254 1,282 1,283 1,330 10,2%
Abonnements ≥ 30 et <100 Mbit/s (VDSL2 et terminaison coaxiale, 4G
fixe) 1,811 1,877 2,000 2,122 2,173 20,0%
Nombre d’abonnements à internet haut et très haut débit 27,232 27,467 27,680 27,913 28,058 3,0%
Les chiffres en italique ont été modifiés par rapport à la publication précédente.

La majorité de la croissance du nombre de souscriptions au très haut débit (64% ce trimestre) est
portée, depuis le quatrième trimestre 2015, par les abonnements en fibre optique de bout en bout
(2,6 millions, +880 000 en un an au deuxième trimestre 2017). En 2015, elle provenait de la forte
progression du nombre d’accès dont le débit est compris entre 30 et 100 Mbit/s, à la suite
notamment de l’ouverture des lignes au vdsl2, en décélération depuis (2,2 millions au deuxième
trimestre 2017, +360 000). Le nombre d’abonnements avec terminaison en câble coaxial dont le
débit est supérieur ou égal à 100 Mbit/s progresse de façon plus contenue depuis le début de l’année
2016, contribuant à hauteur de 9% à la croissance annuelle des accès à très haut débit. Au total, près
de deux abonnements internet à très haut débit sur trois bénéficient d’un débit supérieur ou égal à
100 Mbit/s, soit 4,0 millions.
Fin juin 2017, le nombre d’accès au très haut débit représente 37% du nombre total de logements
éligibles au très haut débit toutes technologies confondues (+5 points en un an).
Le nombre d’abonnements à haut débit (21,9 millions au deuxième trimestre 2017) est constitué à
98% d’accès xDSL de débit inférieur à 30 Mbit/s (21,4 millions d’abonnements) qui sont en constante
baisse (-560 000 en un an). En revanche, le nombre de souscriptions aux autres modes d’accès haut
débit (câble, satellite, boucle locale radio, wifi) progresse de 5,3% en rythme annuel (+25 000
abonnements). La part des accès haut débit baisse ainsi de 4 points en un an au profit de ceux à très
haut débit, qui représentent 22% des accès fin juin 2017.

Les départements et collectivités de l'outremer Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en milliers) 2T17/2T16
Accès à internet haut débit et très haut débit 617 624 628 633 641 3,8%

Dans les départements et collectivités d’outre-mer, les accès à internet à haut et à très haut débit
sont au nombre de 640 000 au deuxième trimestre 2017, soit 2,3% du nombre total d’abonnements
internet. Ils augmentent d’environ 4% par an.

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 7/47


Nombre d'abonnements internet Accroissement
en million
haut et très haut débit et accroissement annuel net
millions 27,7 27,9 28,1
28 26,2 26,3 26,6 26,9 27,1 27,2 27,5 1,6
25,4 25,7 26,0
26 24,3 24,4 24,7 24,9 25,2 6,1
24 2,2 2,4 2,5 2,9 3,3 3,6 3,8 4,2 4,5 4,8 5,1 5,4 5,8 1,4
1,7 1,8 1,9 2,1
22 1,2
20 1,3 1,3 1,3 1,4
1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,2 1,2 1,2 1,2 1,2
18 1,2 1,0
1,1 1,1 1,0
16
23,2 0,9 1,0
14 22,5 22,6 22,8 22,9 23,0 23,1 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9
0,8 0,8 0,8
0,8
12
10 23,0 22,9 22,7 22,7 22,7 22,6 22,5 22,4 22,2 0,6
8 0,6 0,6 22,1 21,9
0,5 0,4
6 0,5
4 0,4
0,3 0,3 0,2
2
0 0,0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
haut débit Très haut débit
Total (haut et très haut débit) Accroissement annuel net (haut et très haut débit)
Accroissement annuel net très haut débit

Accroissement annuel des abonnements internet très haut débit


selon la technologie
million 1,3 1,3 1,4
1,2 1,3 1,2 1,2
1,4 1,2 1,2
1,1
0,4 0,4
0,9 0,9 0,6 0,5 0,4 0,4 0,4
0,9 0,6 0,4 0,1
0,7 0,6 0,5 0,1
0,6 0,6 0,1 0,1
0,5 0,5 0,5 0,4 0,3 0,2 0,2
0,4 0,5 0,3
0,3 0,3 0,2 0,2 0,2 0,2
0,4 0,1 0,1 0,1 0,1
0,7 0,8 0,9
0,2 0,2 0,1 0,1 0,1 0,4 0,5 0,6 0,6 0,7
0,2 0,4 0,4 0,4 0,4 0,5
0,2 0,2 0,2 0,2 0,3 0,3 0,3
0,2
-0,1
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
-0,1 -0,3 -0,2 -0,3
-0,6 -0,4 -0,4 -0,4 -0,4 -0,5 -0,5

-1,1
VDSL2, terminaison en câble coaxial ≥ 30 et <100 Mbit/s, 4G fixe Terminaison en câble coaxial ≥ 100 Mbit/s
Fibre optique de bout en bout Total très haut débit
Total haut débit

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Notes :
- sont comptabilisés comme des abonnements très haut débit les accès à internet dont le débit
crête descendant est supérieur ou égal à 30 Mbit/s : ces abonnements concernent des réseaux
en fibre optique de bout en bout (c'est-à-dire supportant un accès à l’internet via une boucle
locale optique mutualisée ou via une boucle locale optique dédiée), des réseaux « hybrides
fibre câble coaxial » (HFC), des réseaux en fibre optique avec terminaison en câble coaxial
(FttLA), ainsi que les abonnements VDSL2 lorsque l'abonné est situé suffisamment près de
l'équipement actif de l'opérateur pour bénéficier d'un débit égal ou supérieur à 30 Mbit/s. Le
nombre d’abonnements très haut débit dont le débit est supérieur ou égal à 100 Mbit/s est
également publié.
- sont également comptabilisées dans les accès très haut débit, les offres 4G fournies par les
opérateurs mobiles dédiées uniquement à un usage internet fixe. Ces cartes SIM sont utilisées
pour alimenter des routeurs en entreprise ou des « boxes » 4G grand public et ne peuvent pas
être utilisées en situation de mobilité. Ces offres sont à distinguer d’autres types de
technologies, comme les réseaux sans fil déployés par certains acteurs afin d’apporter des
services d’accès à Internet fixe, comme les réseaux Wimax, wifi ou bientôt les réseaux « très
haut débit radio », qui consistent en la montée en débit du Wimax vers la technologie LTE.
- un décalage temporel peut exister entre la livraison d’une offre sur le marché de gros
(dégroupage ou bitstream) et sa comptabilisation sur le marché de détail. Le rapprochement
des données relatives à ces différents marchés peut refléter ce décalage.
- le VDSL2 est une technologie utilisée par les opérateurs depuis le 1er octobre 2013, et dont
l’accès aux lignes en distribution indirecte a été ouvert le 27 octobre 2014.

1.1.2 L’accès à la télévision dans le cadre d’un forfait couplé internet-télévision


Sept abonnés sur dix à un service d’accès à internet ont la possibilité d’accéder dans le cadre de leur
abonnement à un service de diffusion audiovisuelle. En juin 2017, le nombre de ces accès couplant
l’internet et la télévision atteint 19,7 millions, dont les trois-quarts sont fournis à l’utilisateur à partir
d’une ligne DSL. Le rythme de croissance annuel du nombre de ces accès ne cesse de diminuer, en
revanche, celui de la fibre optique de bout en bout est de plus en plus important (+715 000 en un an
contre +545 000 un an auparavant) ; neuf accès internet très haut débit en fibre optique sur dix sont
ainsi couplés à un accès à la télévision, soit 2,3 millions au deuxième trimestre 2017.
Accès TV couplés à l'abonnement internet Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions) 2T17/2T16
Nombre d'accès à la TV couplés à l'accès internet 18,902 19,020 19,360 19,564 19,688 4,2%
dont nombre d'accès à la TV par XDSL 13,983 14,069 14,242 14,303 14,284 2,2%
% des abonnements TV couplés à l'accès internet 69,4% 69,2% 69,9% 70,1% 70,2% +0,8 pt
Les chiffres en italique ont été modifiés par rapport à la publication précédente.

Note : sont comptabilisés les abonnements souscrits dans le cadre d’un abonnement de type
«multiplay» qui intègre l’accès à internet ou plusieurs services en plus de la télévision.
L’accès TV peut être fourni par une autre technologie que celle de l’accès à internet : par exemple, un
accès à la TV par le satellite couplé à un accès DSL à internet.

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Accès à la télévision dans le cadre d'un forfait couplé à un accès internet
millions 19,7
20,0 19,0 19,4 19,6 80%
18,0 18,1 18,4 18,6 18,9 18,9
18,0 16,6 16,9 17,2 17,4 17,8
15,7 15,9 16,2 69% 69% 70% 69% 69% 70% 70% 70%
70%
16,0 67% 68% 68% 68% 69% 69%
65% 65% 66% 67% 5,1 5,3 5,4
4,2 4,4 4,5 4,7 4,8 5,0 4,9 5,0 60%
14,0 3,9 4,0 4,1
3,5 3,6 3,6 3,8
12,0 50%

10,0 40%
8,0 30%
13,4 13,6 13,6 13,5 13,7 13,8 13,9 14,0 14,1 14,2 14,3 14,3
6,0 12,2 12,3 12,6 12,8 13,0 13,2
20%
4,0
2,0 10%

0,0 0%
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017

Accès à la TV par le xDSL Accès à la TV (FttH, câble, satellite) % du parc d'accès internet

Accroissement annuel
du nombre d'accès à la télévision couplés à l'accès internet
million
1,6

1,4

1,2

1,0

0,8
1,5
1,4 1,3 1,3 1,3
0,6 1,2 1,2 1,2 1,1
0,9 0,9 0,9
0,4 0,8 0,8 0,8 0,8
0,7 0,7
0,2

0,0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 10/47


1.2 Le service téléphonique depuis les lignes fixes (hors publiphone et cartes)

1.2.1 Le nombre de lignes supportant le service téléphonique

Le nombre de lignes fixes (36,7 millions au 30 juin 2017) évolue peu avec un taux de croissance
inférieur à 0,4% par an depuis 2015. Sur ces lignes, le service téléphonique en voix sur large bande
(VLB) remplace progressivement le service téléphonique traditionnel sur bande étroite (RTC). En
effet, les lignes fixes sur lesquelles un seul abonnement en voix sur large bande est souscrit (25,9
millions au deuxième trimestre 2017) sont majoritaires depuis la fin de l’année 2012, et cette
proportion, désormais de 70%, s’accroît rapidement (+3 points, soit +1,2 million en un an). Au
contraire, le nombre de lignes sur lesquelles existe uniquement un abonnement RTC ne cesse de se
réduire au fil des trimestres, d’environ 1 million par an, pour atteindre 8,8 millions fin juin 2017. De la
même manière, le nombre de lignes supportant à la fois un abonnement VLB et un abonnement RTC
(2,1 millions fin juin 2017) diminue depuis le milieu de l’année 2010 (-225 000 en un an au deuxième
trimestre 2017).
Par ailleurs, le nombre d’abonnements téléphoniques sur lignes en cuivre, largement majoritaire
avec 32,0 millions de lignes soit 88% du nombre total de lignes fixes, décroît d’environ 2,5% par an
depuis le début de l’année 2015.
Lignes supportant le service téléphonique (réseaux fixes) Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions) 2T17/2T16
Nombre de lignes à la fin du trimestre 36,716 36,791 36,826 36,867 36,731 0,0%
dont lignes supportant un abonnement haut débit ou très haut débit 24,649 25,000 25,338 25,738 25,877 5,0%
dont lignes bas débit uniquement (RTC) 9,745 9,539 9,298 9,035 8,758 -10,1%
dont lignes supportant deux abonnements (bas et haut débit DSL) 2,322 2,252 2,190 2,094 2,096 -9,7%
Les chiffres en italique ont été modifiés par rapport à la publication précédente.

1.2.2 Les abonnements au service de téléphonie fixe

Le nombre d’abonnements à un service téléphonique sur les réseaux fixes (RTC et VLB), 38,8 millions
au 30 juin 2017, baisse depuis le milieu de l’année 2010. Le reflux du nombre d’abonnements à la
téléphonie traditionnelle (10,9 millions, -1,2 million en un an) se poursuit tandis que les
abonnements en voix sur large bande (28,0 millions, +1,0 million) augmentent, représentant ainsi
une part de plus en plus importante dans l’ensemble des abonnements téléphoniques fixes : 72% au
deuxième trimestre 2017, soit 3 points de plus en un an.
Abonnements au service téléphonique sur réseaux fixes Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(millions) 2T17/2T16
Abonnement téléphoniques en RTC 12,067 11,791 11,487 11,129 10,854 -10,1%
dont abonnements issus de la VGAST 1,550 1,523 1,499 1,456 1,435 -7,4%
Abonnements à la VLB sur des accès haut et très haut débit 26,971 27,252 27,528 27,832 27,973 3,7%
dont sur lignes DSL 23,190 23,271 23,282 23,325 23,250 0,3%
dont sur lignes DSL sans abonnement RTC 20,868 21,019 21,093 21,231 21,154 1,4%
dont sur autres technologies* 3,781 3,981 4,246 4,507 4,723 24,9%
Nombre total d'abonnements 39,038 39,043 39,015 38,961 38,826 -0,5%
*Fibre optique de bout en bout, fibre optique avec terminaison coaxiale, technologies fixes sans fil

Note : un abonnement au service téléphonique en VLB sur lignes xDSL sans abonnement RTC est un
abonnement sur des lignes dont les fréquences basses ne sont pas utilisées comme support à un service de
voix (ni par l’opérateur historique ni par un opérateur alternatif). C’est le cas des offres à un service de voix
sur large bande issues du dégroupage total et des offres de type « ADSL nu ». Pour plus de précisions sur la
terminologie relative aux indicateurs du service téléphonique sur large bande, voir l’annexe à la fin du
document.

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 11/47


Répartition des lignes fixes supportant le service téléphonique
selon le nombre d'abonnements téléphoniques
millions
100% 36,4 36,3 36,3 36,3 36,6 36,5 36,6 36,7 36,7 36,6 36,7 36,8 36,8 36,7 36,8 36,8 36,9 36,7 40,0

35,0
80%
54% 55% 56% 57% 58% 59% 30,0
61% 62% 63% 64% 65% 66% 66%
67% 68% 69% 70% 70%
60% 25,0

20,0
40% 10% 9% 9% 9% 8% 8% 7% 7% 15,0
7% 7% 7% 6% 6% 6% 6% 6% 6% 6% 10,0
20% 37% 36% 35% 34% 34% 33% 32% 31% 30% 30% 29% 28% 27% 27% 26% 25% 25% 24% 5,0

0% 0,0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
Uniquement 1 abonnement RTC Deux abonnements (RTC et VLB)
Uniquement 1 abonnement à la VLB Nombre total de lignes fixes

Répartition du nombre de "lignes" fixes supportant le service téléphonique


selon la technologie (cuivre / autres)
millions
40,0 36,4 36,3 36,6 36,5 36,6 36,7 36,7 36,7 36,8 36,8 36,7 36,8 36,8 36,9 36,7
36,3 36,3 36,6

34,7 34,5 34,4 34,3 34,4 34,3 34,2 34,1 34,0 33,7 33,6 33,4
30,0 33,2 32,9 32,8 32,6 32,4 32,0

Equivalent nombre de lignes fixes avec abonnement téléphonique


20,0
Cuivre

Autres technologies
10,0
3,8 4,0 4,2 4,5 4,7
2,5 2,7 2,9 3,1 3,4 3,6
1,7 1,8 1,9 2,1 2,2 2,3 2,3

0,0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T2 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017

A partir des offres basées sur le dégroupage partiel ou le bitstream, les foyers peuvent disposer de 2
abonnements au service téléphonique fixe sur une même ligne physique. La notion de lignes désigne
ici le nombre de souscriptions au service téléphonique hors ces doubles abonnements en ne
comptabilisant qu’une seule « ligne » pour les foyers disposant à la fois d’un abonnement
téléphonique RTC et d’un abonnement téléphonique en voix sur large bande.
Par convention, dans le cas des lignes numériques, sont comptabilisées autant de lignes fixes que
d’abonnements au service téléphonique acquittés par l’entreprise, soit 2 pour les accès de base et
jusqu’à 30 pour les accès primaires.
Pour plus de précisions, voir l’annexe à la fin du document.

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 12/47


Depuis la fin de l’année 2015, et comme pour l’accès à internet, les souscriptions au service
téléphonique se font principalement sur des accès en très haut débit (fibre optique de bout en bout
ou avec terminaison coaxiale) qui progressent de près d’un million en un an (4,7 millions).
Parallèlement, la croissance sur le DSL ralentit (+0,3% en un an) ne se faisant plus que sur les lignes
ne supportant pas d’abonnement à un service de voix sur le RTC (21,2 millions au deuxième trimestre
2017 ; +285 000 en un an). Le nombre d’abonnements DSL baisse d’ailleurs de 75 000 entre le
premier et le deuxième trimestre 2017.
Les abonnements à la VGAST, qui représentent 13% des abonnements RTC, sont en repli de 115 000
en un an fin juin 2017.

1.2.3 La conservation des numéros fixes

Le nombre de numéros de téléphonie fixe conservés au cours du deuxième trimestre 2017 par les
clients lors d’un changement d’opérateur est de 540 000. Après une augmentation tout au long de
l’année 2016, il baisse depuis le début de l’année 2017 (-10,4% en un an au deuxième trimestre
2017).
Conservation du numéro (fixe) Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en milliers) 2T17/2T16
Nombre de numéros conservés au cours du trimestre 602 632 731 600 540 -10,4%

1.2.4 Les revenus et le trafic du service téléphonique sur lignes fixes (hors internet bas
débit, publiphonie et cartes fixes)

Le revenu provenant de l’accès, des abonnements et des services supplémentaires sur le RTC s’élève
à 581 millions d’euros HT au deuxième trimestre 2017, en baisse continue et uniforme depuis le
début de l’année 2015 (entre -50 et -70 millions d’euros HT en rythme annuel), suivant ainsi le recul
du nombre d’abonnements RTC.
Revenus de l'accès par le RTC Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions d’euros HT) 2T17/2T16
Accès, abonnements et services supplémentaires 637 629 611 592 581 -8,7%

Note : les revenus de l’accès comprennent outre les revenus de l’accès au service téléphonique RTC, les
revenus des services supplémentaires : présentation du numéro, mais aussi l’acheminement spécial,
correspondant principalement à des services d’audioconférence….
Le recul du revenu directement attribuable aux communications téléphoniques depuis les lignes fixes
(284 millions d’euros HT au deuxième trimestre 2017) se poursuit (-11,9% en un an), et cela, quelle
que soit la destination d’appel. Il s’explique par la baisse continue du volume de communications
vocales depuis les lignes fixes depuis la fin de l’année 2012 (-13,6% en un an au deuxième trimestre
2017), et par la migration des clients vers des offres d’accès à internet incluant des communications
en abondance.
Revenus des communications vocales depuis les lignes fixes Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions d’euros HT) 2T17/2T16
Communications vers fixe national 159 155 155 149 147 -7,1%
Communications vers l’international 57 55 53 45 45 -21,4%
Communications vers les mobiles 106 98 102 95 92 -13,8%
Ensemble des revenus depuis les lignes fixes 322 308 309 289 284 -11,9%
dont revenus du trafic RTC 208 195 197 188 181 -13,0%
dont revenus du trafic en VLB au départ des "boxes" fixes 115 112 113 102 104 -9,2%

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 13/47


Nombre d'abonnements téléphoniques sur réseaux fixes
millions
45,0
39,9 39,7 39,5 39,5 39,5 39,3 39,3 39,4 39,2 39,0 39,1 39,2 39,1 39,0 39,0 39,0 39,0 38,8
40,0

35,0

30,0
23,1 23,3 23,5 24,0 24,3
24,5 24,9 25,3 25,6 25,7 26,1 26,5
25,0 26,8 27,0 27,3 27,5 27,8 28,0

20,0

15,0

10,0
16,9 16,5 16,0 15,6 15,2 14,8 14,4
14,0 13,6 13,3 13,0 12,7 12,3 12,1 11,8
5,0 11,5 11,1 10,9

0,0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017

Bas débit Voix sur large bande Nombre total d'abonnements

Comparaison de l'accroissement annuel


million des abonnements téléphoniques en voix sur large bande
1,8 Fibre versus cuivre DSL
1,6

1,4

1,2

1,0
1,428 1,295 1,226 1,216 0,121 0,059
0,8 0,898 0,794 0,330 0,240 0,159
0,817 0,852 0,902 0,584 0,490 0,321 0,279
0,6
0,808
0,4
0,652 0,703 0,731 0,853
0,536 0,591
0,424 0,465
0,2 0,295 0,291 0,320 0,340 0,389 0,407
0,203 0,223 0,258
0,0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017

FttH/FttO DSL avec ou sans abonnement RTC

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 14/47


Note : le revenu des communications au départ des accès en VLB ne couvre que les sommes
éventuellement facturées par les opérateurs pour des communications en VLB en supplément des
forfaits multiplay. Ce montant ne comprend donc pas le montant des forfaits multiservices, ni l’accès
au service téléphonique sur large bande.

Le volume de minutes au départ des lignes fixes diminue depuis le début de l’année 2013 quel que
soit le type d’accès, RTC ou VLB. Le recul du trafic en voix sur large bande semble s’accélérer au
deuxième trimestre 2017 (-1,9 milliard de minutes en un an) par rapport aux deux dernières années
avec des baisses annuelles qui étaient inférieures à 10% par an. Le taux de baisse sur le RTC est
relativement stable depuis le début de l’année 2014 (-16,7% en un an au deuxième trimestre 2017),
et est plus marqué proportionnellement que celui de la voix sur large bande (-12,7% au deuxième
trimestre 2017), ce qui conduit à accroître la part des minutes émises au départ des boxes (+1 point
en un an, soit 77%). La diminution du trafic bas débit s’explique par la baisse continue des
abonnements RTC, contrairement à la VLB dont le nombre d’abonnements augmente mais voit sa
consommation moyenne par abonnement chuter. Ainsi, les abonnés des opérateurs passent, en
moyenne, de moins en moins de temps au téléphone fixe : 2h33 au deuxième trimestre 2017, soit
vingt-huit minutes de moins qu’un an auparavant pour ceux qui téléphonent à partir des « boxes » ;
la consommation mensuelle moyenne sur le RTC diminue elle aussi (-11 minutes en un an) et s’élève
à 1h53 au deuxième trimestre 2017.

Communications vocales depuis les lignes fixes Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions de minutes) 2T17/2T16
Communications vers fixe national 12 782 11 211 12 260 12 613 10 997 -14,0%
Communications vers l’international 2 148 1 911 1 946 1 887 1 731 -19,4%
Communications vers les mobiles 4 266 3 878 4 011 4 098 3 854 -9,7%
Ensemble des communications depuis les lignes fixes 19 196 17 001 18 217 18 598 16 581 -13,6%

dont trafic RTC 4 547 4 000 4 148 4 167 3 790 -16,7%


dont trafic en VLB au départ des "boxes" fixes 14 649 13 001 14 070 14 431 12 791 -12,7%

Les baisses de trafic par destination d’appel sont également plus soutenues que les précédents
trimestres ; en particulier, le trafic à destination des postes fixes nationaux, qui décroît depuis cinq
ans à un rythme annuel autour de 10%, perd 14% en un an au deuxième trimestre 2017. Les trafics à
destination de l’international et vers les mobiles diminuent d’environ 420 millions de minutes en un
an chacun (respectivement environ -20% et -10%), en nette accélération par rapport aux trois
dernières années à la même période.

1.2.5 La publiphonie et les cartes de téléphonie fixe

Le revenu de la publiphonie et celui des cartes de téléphonie fixes représentent une part très faible
des services fixes, et en décroissance rapide.
En vue de l’arrêt programmé du service fin 2017, le nombre de publiphones, de 6 800 au 30 juin
2017, a été divisé par cinq en un an (-25 000 par an depuis début 2014).
Autres services fixes bas débit Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
2T17/2T16
Revenus de la publiphonie et des cartes (millions d'€HT) 9 10 7 4 3 -68,8%
Nombre de publiphones (unités) 31 232 24 123 17 301 11 821 6 826 -78,1%

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 15/47


Communications vocales au départ des lignes fixes
selon le type d'accès
millions de minutes (hors publiphones et cartes)
30 000
RTC VLB Ensemble
25 000

20 000
16 581

15 000

10 000 12 791

5 000

3 790
0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017

Evolution en glissement annuel


de la consommation de minutes selon le type d'accès
millions de minutes (hors publiphones et cartes)
4000

3000
RTC VLB Total
2000 1 473
2 359
1000 359 322
0
-802 -875 -570 -757
-1 466
-1000 -2 000 -794
-1 061
-1 364 -1 858
-2000 -2 185 -1 540 -1 430
-1 258
-1 936 -2 085 -2 012
-3000 -2 463 -2 352 -2 283 -2 243-2 188
-2 724 -2 654 -2 615
-2 907 -2 921 -2 988
-3 260
-4000 -3 534
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2012 2012 2012 2012 2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 16/47


1.3 Le revenu des services fixes (y compris services de capacité)
Les opérateurs de réseaux fixes tirent essentiellement (pratiquement 70%) leurs revenus des
souscriptions internet à haut débit et très haut débit. La plupart du temps, ces offres d’accès sont
couplées à un service de téléphonie, et pour le grand public, à un service de télévision. Les services
de capacité, spécificité du marché entreprise, représentent une part stable (14%) du revenu total des
services fixes (4,3 milliards d’euros HT). Enfin, le revenu lié aux accès bas débit (abonnements et
communications sur le RTC, publiphonie et cartes téléphoniques) ne cesse de diminuer, les clients
des opérateurs remplaçant leurs abonnements bas débit par des accès haut débit ou très haut débit
fixes (voire mobiles), offrant davantage de services.

Revenus des services sur lignes fixes Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions d’euros HT) 2T17/2T16
Revenus liés aux accès bas débit 854 834 814 784 765 -10,4%
Revenus liés aux accès haut et très haut débit 2 845 2 870 2 898 2 921 2 923 2,7%
Abonnements (internet et VLB) et communications facturées en VLB 2 517 2 560 2 574 2 582 2 589 2,8%
Autres revenus liés à l'accès à internet 328 310 325 340 334 2,0%
Services de capacité vendus aux entreprises 610 608 617 597 597 -2,2%
Ensemble des revenus des services fixes 4 308 4 311 4 329 4 303 4 284 -0,6%
Les chiffres en italique ont été modifiés par rapport à la publication précédente.

Note : la rubrique « autres revenus liés à l’accès à l’internet » correspond aux revenus annexes des
FAI. Elle intègre les revenus de l’hébergement de sites, de la publicité en ligne, et des services de
contenus liés aux accès haut et très haut débit facturés par l’opérateur de CE (recettes des
abonnements à un service de télévision, des services de téléchargements de musique ou de vidéo à la
demande), dès lors qu’ils sont facturés explicitement par l’opérateur de CE et couplés à l’accès
internet. Cette rubrique n’inclut pas les revenus des services de télévision par le câble. Les recettes
liées à la vente et location de terminaux sont intégrées à la rubrique « vente et location de terminaux
des opérateurs fixes et des fournisseurs d’accès à l’internet ».

Le rythme de baisse du revenu du bas débit (-10,4%, à 765 millions d’euros HT) suit globalement celui
des abonnements bas débit. Parallèlement, les revenus liés aux accès à haut et très haut débit, et
plus particulièrement, celui des abonnements à internet (2,6 milliards d’euros HT, +2,8% en un an au
deuxième trimestre 2017) augmente, avec une croissance annuelle (+72 millions d’euros HT)
supérieure à celle du deuxième trimestre 2016 (+47 millions). Cependant, cette croissance ne
parvient pas à compenser la perte enregistrée sur le bas débit (autour de 100 millions d’euros par
an). Les autres revenus liés à l’accès à internet, tels que les services de contenu (la vidéo à la
demande par exemple), qui diminuaient depuis le deuxième semestre 2015 entre 4 et 5% en rythme
annuel, progressent depuis le début de l’année 2017 (+2,0% en un an au deuxième trimestre 2017).
Le revenu des services de capacité vendus aux entreprises (597 millions d’euros HT au deuxième
trimestre 2017) oscille entre 600 et 620 millions d’euros HT depuis le milieu de l’année 2013, et
recule en rythme annuel depuis le début de l’année 2017 après trois trimestres consécutifs de
croissance.
L’ensemble des revenus des services fixes (4,3 milliards d’euros HT) est en légère décroissance
(inférieure à 1% par an) depuis environ deux ans.

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 17/47


Revenus des services sur lignes fixes
millions d'euros HT
5 000 4 496 4 442 4 421 4 428 4 416 4 389 4 371 4 378
4 324 4 334 4 314 4 335 4 287 4 308 4 311 4 329 4 303 4 284
4 500
645 641 620 618 603 607 616 618 597
4 000 608 602 617 606 610 608 617 597 597
329 327 324 345 322 333 341 354 328 334 324 336 325
3 500 315 328 310 340 334
3 000
2 500
2 316 2 317 2 342 2 367 2 400 2 398
2 399 2 416 2 436 2 470 2 473 2 482 2 483 2 517 2 560 2 574 2 582
2 000 2 589
1 500
1 000
500 1 206 1 158 1 135 1 099 1 091 1 051 1 015 990 951 933 915 900 883 854 834 814 784 765
0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
Services de capacité Autres revenus liés à l'accès à l'internet HD & THD
HD/THD : accès internet et téléphonie et communications en VLB Bas débit : accès, communications, publiphonie, cartes

Evolution annuelle des revenus des services fixes


millions d'euros HT
200

109
100 86 82 87 91 99
83 72 74
66 72
38 57 49 46 47
37
0
0
16
-3 -6
-76 -37 -26 -24
-53 -51 -51 -55 -43
-100 -65 -57 -68
-81 -90 -80 -80 -85 -99 -89
-106 -91 -100
-120 -110 -118
-116 -139
-135
-200 HD/THD : accès internet, téléphonie et communications en VLB
-186 -178 -170 Bas débit
-208 -161 Autres revenus liés à l'accès à internet HD et THD
Services de capacité
-300 Total
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 18/47


1.4 Les consommations mensuelles moyennes par client
A noter : plusieurs abonnements au service téléphonique peuvent être souscrits sur une même ligne
fixe. Pour plus de précisions, voir l’annexe à la fin du document.

1.4.1 Les consommations mensuelles moyennes par ligne fixe


Facture et trafic mensuels moyens par ligne fixe (hors SVA et Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
renseignements) 2T17/2T16
Facture mensuelle moyenne : accès et communications au service
téléphonique et à internet (en € HT) 32,6 32,8 32,7 32,7 32,6 0,2%
Trafic mensuel moyen voix sortant (en heures) 2h54 2h34 2h44 2h48 2h30 -13,7%

La facture moyenne par ligne fixe reflète ce que le client paye par mois pour les services de téléphonie
et l’accès à l’internet. Elle est calculée en divisant le revenu (accès téléphonique et communications
(RTC et VLB), accès à internet et services de contenu liés aux accès haut et très haut débit (télévision,
VOD, téléchargement de musique…)) pour le trimestre N par une estimation du parc moyen de lignes
fixes du trimestre N rapporté au mois. Ne sont pas comptabilisés :
- les revenus de la publiphonie et des cartes ;
- les revenus des autres services liés à l’accès à l’internet, qui correspondent aux revenus des
FAI pour la publicité en ligne et aux commissions versées aux FAI liées au commerce en ligne ;
- les revenus des services à valeur ajoutée et services de renseignements ;
- les revenus des services de capacité.
Le trafic mensuel moyen par ligne fixe est calculé en divisant le volume de trafic (RTC et VLB) du
trimestre N par une estimation du parc moyen de lignes fixes du trimestre rapporté au mois.
Parc moyen de clients du trimestre N : [(parc total de clients à la fin du trimestre N + parc total de
clients à la fin du trimestre N-1) / 2]

1.4.2 Les consommations mensuelles moyennes par abonnement aux services fixes
Facture mensuelle moyenne par abonnement (hors SVA et Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
renseignements) 2T17/2T16
Au service téléphonique fixe RTC (accès et communications) 23,1 23,0 23,1 23,0 22,7 -1,4%
A un accès haut débit ou très haut débit (internet, téléphonie) 33,7 34,0 33,9 34,0 34,0 0,7%
Les chiffres en italique ont été modifiés par rapport à la publication précédente.

La facture mensuelle moyenne par abonnement RTC est calculée en divisant le revenu des
abonnements et des communications depuis les lignes fixes sur le RTC (c’est à dire hors revenus VLB),
pour le trimestre N par une estimation du parc moyen d’abonnements du trimestre rapporté au mois.
La facture mensuelle moyenne par accès en haut débit ou très haut débit est calculée en divisant le
revenu des accès en haut ou très haut débit (accès internet et services de contenus facturés par
l’opérateur de CE fournisseur du service d’accès à internet, communications téléphoniques sur large
bande) du trimestre N par une estimation du parc moyen de clients du trimestre N rapporté au mois.
Trafic mensuel moyen sortant par abonnement Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en heures) 2T17/2T16
Au service téléphonique fixe RTC 2h04 1h51 1h58 2h02 1h53 -9,0%
Au service téléphonique fixe en VLB 3h01 2h39 2h51 2h53 2h33 -15,5%

Le volume de trafic mensuel moyen RTC (respectivement VLB) est calculé en divisant le volume de
trafic en RTC (respectivement en VLB) du trimestre N par une estimation du parc moyen
d’abonnements au service téléphonique RTC (respectivement VLB) du trimestre N rapporté au mois.

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 19/47


Facture moyenne mensuelle par abonnement aux services fixes
euros HT
45

40
36,0
34,9 34,8 35,6 35,9 34,9 34,2 35,3 34,9 34,7 34,7 34,8 34,434,2 34,1 34,0 33,9 34,2 33,9 33,7
33,4 33,7 34,0 33,9 34,0 34,0
35

30

25
25,5 25,324,8 24,9
24,0 23,6 23,6 23,4 23,1
20 22,8 23,0 23,023,4 23,2 22,9 23,0 22,7 22,923,0 23,1 23,2 23,1 23,0 23,1 23,0 22,7

15

10

0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
20112011201120112012201220122012201320132013201320142014201420142015201520152015201620162016201620172017
RTC (abonnements et communications) Services haut et très haut débit

Trafic mensuel moyen voix par abonnement fixe


(hors services avancés)

heures
7h00

6h00 5h44 RTC VLB


5h16 5h16 5h10
4h58 5h03 5h03
5h00 4h35 4h34 4h29
4h174h10
3h57
4h00 3h45 3h423h48
3h21 3h20 3h163h18
3h03 3h01 2h53
3h00 2h392h51 2h33
2h57
2h46 2h412h412h27 2h32
2h00 2h23 2h262h15 2h182h202h13
2h21 2h152h152h06 2h082h102h04
2h08 2h06 2h01 2h02 1h53
1h511h58
1h00

0h00
T1 2011 T3 2011 T1 2012 T3 2012 T1 2013 T3 2013 T1 2014 T3 2014 T1 2015 T3 2015 T1 2016 T3 2016 T1 2017

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 20/47


2 Les services sur réseaux mobiles – marché de détail

2.1 Les services mobiles classiques


2.1.1 Le nombre de cartes SIM
Le nombre de cartes SIM (hors MtoM) en service en France atteint 73,5 millions au 30 juin 2017, soit
un taux de pénétration par rapport à la population de 110,1%. Le taux annuel de croissance du
nombre de cartes sur le deuxième trimestre, +2,2% soit 1,6 million de cartes supplémentaires, est le
plus élevé enregistré depuis la fin de l’année 2014.
Nombre de cartes mobiles en service Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions) 2T17/2T16
Abonnements et forfaits (hors MtoM) 60,251 60,855 61,587 62,161 62,677 4,0%
Cartes prépayées 11,675 11,640 11,378 10,877 10,821 -7,3%
dont cartes prépayées acti ves 9,463 9,424 9,060 8,368 8,263 -12,7%
Nombre de cartes SIM en service (hors MtoM) 71,927 72,495 72,965 73,039 73,498 2,2%

- Une carte prépayée est dite active si le client a reçu ou émis au moins un appel téléphonique ou émis
un SMS interpersonnel pendant les trois derniers mois. Les SMS entrants ne sont pas pris en compte.
- Sont exclues les cartes SIM 4G dédiées uniquement à un usage internet fixe (elles ne peuvent être
utilisées en situation de mobilité). Ces cartes sont comptabilisées avec les accès internet fixes.

L’intégralité de la croissance du nombre de cartes SIM est portée depuis plusieurs années par le
marché du post-payé. Au deuxième trimestre 2017, le nombre d’abonnements et de forfaits s’est
ainsi accru de 515 000 au cours du trimestre et de 2,4 millions en un an. Le repli du marché des
cartes prépayées, ininterrompu depuis le début de l’année 2012, se poursuit, mais sur un rythme
modéré ce trimestre (-55 000 cartes sur le trimestre et -0,9 million de cartes en un an).
Le nombre de cartes actives (cartes post-payées et cartes prépayées actives) s’élève à 70,9 millions
et continue d’augmenter (+1,2 million en un an ce trimestre) grâce à l’accroissement ininterrompu
du nombre de forfaits, tous actifs par définition alors que huit cartes prépayées sur dix seulement
sont actives. Au total, le taux d’activité des cartes SIM est stable depuis plus de deux ans autour de
97%.
2.1.2 Les cartes internet/data exclusives
Le segment de marché des cartes exclusivement dédiées aux connexions à l’internet mobile a peu
évolué depuis deux ans. Il représente, avec 3,6 millions de cartes au 30 juin 2017, une proportion
d’environ 5% de l’ensemble des cartes SIM hors MtoM. Près de huit cartes internet/data sur dix sont
souscrites sous forme d’abonnement, les souscriptions à des formules prépayées sont en retrait
(791 000 cartes dont moins d’un tiers de cartes actives).
Cartes internet/data exclusives Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions) 2T17/2T16
Abonnements et forfaits à des cartes internet/data exclusives 2,771 2,773 2,786 2,775 2,776 0,2%
Cartes prépayées internet/data exclusives 0,904 0,917 0,841 0,840 0,791 -12,5%
dont cartes prépayées acti ves 0,280 0,337 0,287 0,235 0,235 -16,0%
Nombre de cartes SIM internet/data exclusives 3,674 3,690 3,627 3,615 3,567 -2,9%
Proporti on de cartes SIM i nternet/data excl us i ves 5,1% 5,1% 5,0% 4,9% 4,9% -0,2 Point

Note : le nombre de cartes SIM internet exclusives est défini comme le nombre de cartes SIM vendues
par les opérateurs mobiles et destinées à un usage internet exclusif (cartes PCMCIA, clés internet
3G/4G). Les cartes internet 4G à usage fixe sont exclues.

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 21/47


millions Nombre de cartes SIM en service (hors MtoM)
80
71,7 71,3 71,1 71,7 72,1 71,8 71,9 72,5 73,0 73,0 73,5
68,4 68,7 69,1 69,9 70,3 70,7 71,4
70

60

50
51,0 52,0 53,1 54,2 55,0 55,6 56,3 57,2 57,6 57,9 58,7 59,5 59,9 60,3 60,9 61,6 62,2 62,7
40

30

20

10 17,3 16,6 15,9 15,7 15,3 15,1 15,0 14,5 13,7


13,2 13,1 12,6 11,9 11,7 11,6 11,4 10,9 10,8
0
T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014 T1 2015 T2 2015 T3 2015 T4 2015 T1 2016 T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017

Cartes prépayées Abonnements et forfaits

millions Evolution annuelle du nombre de cartes SIM en service


5 (hors cartes MtoM)
3,9 4,1 4,0 3,9
4 3,9
3,5
3,2
2,9
3 2,4 2,6
2,1 2,3 2,4 2,3 2,4 2,3 2,3 2,4
1,9 2,0 2,2 2,0 2,2
1,8
2 1,5 1,5 1,6
1,1 1,2
0,8 0,7 0,9
1 0,5 0,4 0,4 0,5

0
-0,9 -1,0 -0,9
-1,1 -1,2
-1 -1,5 -1,6 -1,6 -1,5 -1,5
-1,7 -1,9 -1,8
-2,0 -2,0 -2,0
-2 -2,5 -2,6

-3
T1 2013T2 2013T3 2013T4 2013T1 2014T2 2014T3 2014T4 2014T1 2015T2 2015T3 2015T4 2015T1 2016T2 2016T3 2016T4 2016T1 2017T2 2017
Cartes prépayées Abonnements et forfaits Nombre total de cartes

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 22/47


2.1.3 La convergence fixe - mobile
Un forfait mobile sur trois, soit 20,6 millions de cartes SIM au 30 juin 2017, fait l’objet d’un couplage
avec un accès fixe. L’accroissement du nombre de forfaits couplés est deux fois plus rapide (+8,8% en
un an) que pour l’ensemble des forfaits mobiles (en croissance de 4,0% sur un an). Ces offres sont
davantage souscrites par des particuliers (elles représentent un tiers des cartes du marché
résidentiel) que par les entreprises (environ 10% du parc de cartes entreprises).

Cartes SIM couplées à un ou plusieurs services fixes Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions) 2T17/2T16
Nombre de cartes SIM couplées aux services fixes 18,924 19,407 19,898 20,459 20,585 8,8%
Part des cartes couplées /nombre de forfaits 31% 32% 32% 33% 33% + 2 Points
Part des cartes couplées /nombre total de cartes 26% 27% 27% 28% 28% + 2 Points

Notes : les offres de convergence fixe/mobile sont des offres commercialisées par les opérateurs soit
sous forme d’un « package » de services (pouvant inclure plusieurs forfaits mobiles), soit de remises
appliquées à l’un ou l’autre des services proposés. Plusieurs cartes SIM peuvent être couplées à un
même abonnement internet fixe.

2.1.4 Les cartes actives 3G et 4G


Le nombre d’utilisateurs des réseaux 4G atteint 36,5 millions au 30 juin 2017, soit une carte SIM sur
deux (50% ; +13 points en un an). Leur progression est rapide, près de 10 millions d’utilisateurs
supplémentaires en un an, un accroissement en ligne avec celui relevé depuis le début de l’année
2015. Parallèlement, trois cartes SIM sur quatre, soit 54,3 millions d’utilisateurs, ont été utilisées sur
les réseaux 3G (pour des échanges de données ou des communications vocales). La progression
annuelle du nombre d’utilisateurs 3G (+3,8 millions au deuxième trimestre 2017) reste soutenue
même si elle ralentit depuis le troisième trimestre 2014 (+7 millions par an à cette date).
Depuis la fin de l’année 2016, la 4G est également présente dans les départements et territoires de
l’outremer et compte environ 500 000 utilisateurs actifs au 30 juin 2017 (soit près de 20% du nombre
de cartes SIM des opérateurs en outremer).

Parcs actifs 3G et 4G Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions) 2T17/2T16
Parc actif 3G 50,514 51,418 52,863 53,275 54,268 7,4%
Parc actif 4G 26,704 29,419 31,901 33,883 36,531 36,8%
Les chiffres en italique ont été modifiés par rapport à la publication précédente.

- Le parc actif 3G est défini comme le nombre de clients ayant accédé au cours des trois derniers mois
(en émission ou en réception) à un service mobile (voix, transfert de données…) utilisant la
technologie d’accès radio 3G. Une carte active 3G peut également être active 4G ou 2G.
- Le parc actif 4G est défini comme le nombre de clients ayant accédé au cours des trois derniers mois
(en émission ou en réception) à un service mobile de transfert de données utilisant la technologie
d’accès radio 4G. Ne sont comptabilisés ici que les clients actifs qui disposent donc à la fois d’une offre
4G et d’un terminal compatible. Une carte active 4G peut également être active 3G ou 2G.
- Sont exclues les cartes SIM 4G dédiées uniquement à un usage internet fixe (elles ne peuvent être
utilisées en situation de mobilité). Ces cartes sont comptabilisées avec les accès internet fixes.

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 23/47


millions Nombre de cartes actives sur les réseaux 3G ou 4G
60 (hors cartes MtoM) 53,3 54,3 80%
50,5 51,4 52,9
55 48,7 49,6
45,7 47,1 74% 70%
50 42,1 42,9 44,5 73% 73%
39,5 69% 70% 71%
45 38,2 66% 68% 60%
35,1 36,3 64%
40 33,3 34,2 61% 62% 36,5
60% 33,9
55% 57% 29,4 31,9 50%
35 52% 26,7
49% 50% 51% 50%
30 24,6 46% 40%
22,1 44%
25 18,4 41%
15,6 37% 30%
20 13,2 34%
11,0 31%
15 26% 20%
5,5 7,8 19% 22%
10 3,7
15% 10%
5
5% 8% 11%
0 0%
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
parc actif 3G parc actif 4G
parc actif 3G en % du nombre de cartes SIM parc actif 4G en % du nombre de cartes SIM

Accroissement annuel du nombre de cartes actives sur les réseaux 3G ou 4G


millions
(hors cartes MtoM)
12,0 11,1 11,4 11,1 11,0
10,6
11,0 10,2 9,8
9,5 9,8
10,0 9,3
9,0 8,1
7,7
8,0
7,0
5,4
6,0 5,0 7,0
6,6 6,2 6,3
5,0 5,8
4,0 3,5 5,3 5,1 5,1 4,8
3,0 4,1 4,3 4,1
3,7 3,7 3,7 3,7 3,8
2,0
1,0
0,0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
parc actif 3G parc actif 4G

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 24/47


2.1.5 La conservation du numéro mobile
De plus en plus de clients demandent de conserver leur numéro mobile lorsqu’ils changent
d’opérateur. Au deuxième trimestre 2017, ce sont 1,8 million de numéros qui ont été portés, en
croissance de 17,6% en un an.

Conservation du numéro mobile Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions) 2T17/2T16
Nombre de numéros conservés au cours du trimestre 1,548 1,480 2,347 1,582 1,821 17,6%

Note : le nombre de numéros conservés est défini comme le nombre de portages effectifs (numéros
activés chez l'opérateur receveur) réalisés au cours du trimestre correspondant.

2.1.6 Le revenu sur le marché de détail (hors SVA)


Le revenu des services mobiles atteint 3,5 milliards d’euros HT au deuxième trimestre 2017, un
niveau autour duquel il oscille depuis le début de l’année 2015. A 95%, ce revenu est tiré des offres
forfaitaires, largement prédominantes sur le marché français (85% du nombre de cartes) et à
l’origine de la totalité de la croissance annuelle du deuxième trimestre 2017 alors que le revenu des
cartes prépayées, avec la réduction constante du nombre de cartes en service, est toujours en repli
(-24 millions d’euros HT sur un an).
En baisse depuis le milieu de l’année 2011, le revenu des services mobiles est à nouveau croissant en
rythme annuel depuis le quatrième trimestre 2016 (+1,5% puis +1,7%). Cette tendance se confirme
au deuxième trimestre 2017 (+0,9%), bien qu’elle soit en léger retrait par rapport à celle des deux
trimestres précédents.

Revenu des services mobiles par mode de souscription Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions d’euros HT) 2T17/2T16
Abonnements et forfaits 3 262 3 365 3 361 3 318 3 319 1,7%
Cartes prépayées 198 196 197 182 174 -12,2%
Revenus des services mobiles (hors cartes MtoM) 3 460 3 561 3 558 3 500 3 492 0,9%
Les chiffres en italique ont été modifiés par rapport à la publication précédente.

Note : il s’agit des revenus sur le marché de détail. Les revenus du marché entre opérateurs
(interconnexion, vente en gros) en sont exclus. En sont également exclus les revenus de détail des
services à valeur ajoutée. Pour plus de précisions, voir annexe. Par ailleurs, avec le développement des
ventes de forfaits sans engagement contractuel et sans achat conjoint d’un terminal mobile, une
partie du revenu auparavant attribuée aux services mobiles s’est trouvée, de facto, déplacée vers le
revenu des ventes et location de terminaux des opérateurs mobiles (cf. rubrique 4.2 de la présente
publication) ou vers celui des vendeurs spécialisés (hors champs de l’étude).

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 25/47


Nombre de numéros mobiles conservés au cours du trimestre
millions
2,8
2,6
2,347
2,4
2,2 2,042
1,885
2,0 1,821
1,8 1,695
1,563 1,582
1,6 1,392 1,532 1,548 1,480
1,419 1,333 1,378
1,4 1,335 1,294 1,288
1,207
1,2
1,0
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017

Revenu Revenu des services mobiles et évolution en glissement annuel Accroissement net
(millions d'€HT) (millions d'€HT)
(hors revenu des cartes MtoM)
5 000 500
4 042 3 931 3 855
4 000 3 731 3 623 3 616 3 652 3 572 3 468 3 523 3 585 3 500 3 449 3 460 3 561 3 558 3 500 3 492 400
3 000 300
2 000 200
58 50
1 000 33 100
0 0
-1 000 -159 -155 -18 -100
-24
-72 -64
-2 000
-203 -93 -67 -200
-314
-3 000 -300
-420
-4 000 -492 -400
-491 -488
-5 000 -500
T1 13 T2 13 T3 13 T4 13 T1 14 T2 14 T3 14 T4 14 T1 15 T2 15 T3 15 T4 15 T1 16 T2 16 T3 16 T4 16 T1 17 T2 17
Revenu des services mobiles (hors MtoM) Evolution annuelle du revenu des services mobiles

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 26/47


2.1.7 Le volume de données consommées
Depuis le milieu de l’année 2014, le trafic de données double pratiquement chaque année grâce
notamment à la généralisation des forfaits mobiles incluant des volumes de plus en plus importants
de données et à l’accroissement du nombre d’utilisateurs équipés de terminaux adaptés à cet usage.
La croissance du trafic semble s’accélérer et atteint +120,9% au deuxième trimestre 2017. La
consommation totale de données dépasse ainsi 500 000 téraoctets, et provient en quasi-totalité
(pour près de 99%) des clients disposant d’un forfait, la consommation de données à partir des cartes
prépayées étant marginale.
L’expansion continue du trafic de données est essentiellement attribuable aux clients actifs en 4G, de
plus en plus nombreux d’une part et qui ont un niveau élevé de consommation en services de
données. Au deuxième trimestre 2017, la moitié des clients utilisent la 4G mais ils sont à l’origine de
90% de l’ensemble du trafic de données sur les réseaux mobiles (2G/3G/4G), en croissance de 8
points en un an.
Le trafic réalisé à partir des cartes internet exclusives progresse beaucoup moins rapidement que
celui de toutes les autres cartes SIM (+14,6% sur un an) et son rythme de croissance s’est affaibli de
façon continue depuis deux ans. La part que représente ce trafic dans l’ensemble du trafic de
données ne cesse ainsi de diminuer (moins de 3% du trafic de données pour une proportion
constante de 5% de l’ensemble des cartes SIM).

Trafic de données consommées sur les réseaux mobiles Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en téraoctets) 2T17/2T16
Abonnements et forfaits 233 482 280 528 331 984 396 891 516 923 121,4%
Cartes prépayées 3 282 4 515 5 447 4 912 6 030 83,8%
Consommation de données au cours du trimestre 236 764 285 043 337 431 401 803 522 953 120,9%
dont cons ommées par l es cartes SIM i nternet excl us i ves 11 768 13 641 13 969 12 520 13 490 14,6%
dont cons ommées par l es cl i ents acti fs 4G 193 729 238 278 293 701 359 679 470 315 142,8%
Les chiffres en italique ont été modifiés par rapport à la publication précédente.

Note : le volume de données sur les réseaux mobiles inclut notamment les communications vocales et
l’échange de messages interpersonnels réalisés via des applications (hors trafic par le wifi).
Le trafic n’inclut pas la consommation réalisée à partir des box 4G fixes des opérateurs mobiles.

2.1.8 Le trafic de téléphonie mobile


Le volume des communications téléphoniques mobiles représente 41,3 milliards de minutes au
deuxième trimestre 2017. Il recule pour la première fois depuis 2009 (-0,3% par rapport au deuxième
trimestre 2016).
Les abonnements et forfaits, à l’origine de 95% du trafic total, voit leur consommation croître de
façon très modérée ce trimestre (+0,5% sur un an contre +3,5% au premier trimestre 2017 et une
croissance supérieure à 4% en 2016). Le trafic réalisé à partir de cartes prépayées décline avec la
réduction continue du nombre de cartes prépayées en service.
Trafic de la téléphonie mobile selon le mode de souscription Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions de minutes) 2T17/2T16
Abonnements et forfaits 38 960 36 954 38 287 38 962 39 143 0,5%
Cartes prépayées 2 441 2 387 2 298 2 180 2 130 -12,7%
Trafic de communications vocales au départ des mobiles 41 402 39 341 40 585 41 142 41 273 -0,3%

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 27/47


Trafic de données consommées sur les réseaux mobiles
Téra octets
550 000 522 953

450 000 Volume de données des cartes actives en 4G 401 803


Volume de données des cartes ne disposant pas de la 4G
337 431
350 000 Volume total de données consommées 285 043
236 764
250 000 196 536
147 976 166 848
130 311
150 000 112 747
98 727
83 702
66 380
47 566 56 672
35 123 40 288
50 000 32 177

-50 000 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017

Proportion du trafic consommé sur les réseaux mobiles


en %
100% par les cartes actives en 4G

80%

60%

87,0% 89,5% 89,9%


40% 79,6% 81,8% 83,6%

20%

0%
T1 2016 T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 28/47


Au deuxième trimestre 2017, l’évolution du trafic est très différente selon la destination d’appel :
croissance soutenue du roaming out (+19,3% en un an) ; atonie, voire recul, des communications
nationales avec +1,0% sur un an pour celui à destination des mobiles et -2,6% sur un an vers les
postes fixes ; chute enfin du volume d’appels vers l’étranger (-22,3% sur un an).
Depuis près de trois ans, le volume des communications émises et reçues à l’étranger en « roaming
out » est en pleine expansion, se développant sur un rythme annuel de 20% à 30%. Il reste
cependant marginal avec moins de 2% du trafic de la téléphonie mobile. A l’opposé, le volume des
appels émis depuis les mobiles vers l’international (3% de l’ensemble du trafic sortant des réseaux
mobiles), décroit fortement depuis trois trimestres à la suite de l’arrêt de la commercialisation
d’offres d’abondances vers certaines destinations à l’étranger mises en place début 2016.
Après une phase de très forte expansion entamée en 2012 (entre 15 et 20% de progression
annuelle), la croissance du trafic national vers les téléphones fixe comme mobile a ralenti pour être
pratiquement stable. L’essentiel du trafic est à destination des téléphones mobiles (près de 80% des
appels), tandis que les communications vers les réseaux fixes représentent 16% du trafic total des
réseaux mobiles.

Trafic de la téléphonie mobile par destination d'appel Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions de minutes) 2T17/2T16
Communi ca ti ons mobi l es vers fi xe na ti ona l 6 935 6 514 6 734 7 005 6 753 -2,6%
Communi ca ti ons mobi l es vers mobi l es na ti ona ux 32 170 30 404 31 902 32 281 32 485 1,0%
Communi ca ti ons mobi l es vers l ’interna ti ona l 1 694 1 553 1 344 1 270 1 316 -22,3%
Roa mi ng out * 603 869 604 587 720 19,3%
Trafics de communications au départ des mobiles 41 402 39 341 40 585 41 142 41 273 -0,3%
(*) Le "roa mi ng out" corres pond a ux a ppel s émi s et reçus à l ’étra nger pa r l es cl i ents des opéra teurs mobi l es fra nça i s .

2.1.9 Les messages interpersonnels (SMS, MMS)


Le nombre de messages (SMS et MMS) envoyés par les clients des opérateurs mobiles s’élève à 48,4
milliards au deuxième trimestre 2017. Désormais inférieur à 50 milliards de messages envoyés par
trimestre (niveau relativement stable entre 2013 et 2016), le nombre de SMS émis sur un trimestre
décroit nettement depuis trois trimestres, un rythme qui semble s’accentuer au deuxième trimestre
2017 (-8,6% sur un an). Le nombre de MMS, 1,3 milliard soit moins de 3% de l’ensemble des
messages interpersonnels, continue lui de s’accroître avec +7,7% sur un an.

Trafic de la messagerie interpersonnelle Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions) 2T17/2T16
Nombre de messages (SMS) 51 558 51 339 49 103 48 151 47 100 -8,6%
dont SMS provenant des forfai ts 49 687 49 470 47 277 46 483 45 503 -8,4%
dont SMS provenant des cartes prépayées 1 871 1 871 1 828 1 697 1 597 -14,6%
Nombre de messages multimedias (MMS) 1 171 1 256 1 169 1 134 1 261 7,7%
Nombre de messages émis durant le trimestre 52 729 52 595 50 273 49 284 48 361 -8,3%

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 29/47


milliards
de minutes Trafic de téléphonie mobile
45 41,1
40,1 39,3
40 37,7 37,3
36,0 35,9 41,4 41,3
33,7 40,6
35 33,3 38,6 39,3
37,1 37,9
29,5 36,0
26,4 27,9 34,4
30 25,5 32,6
29,6
25
26,8 26,8
20

15

10

0
T1 2011 T1 2012 T1 2013 T1 2014 T1 2015 T1 2016 T1 2017

milliards Nombre de SMS émis


de SMS

55 50,8 50,7 51,3


49,4 49,3 49,6
47,5 48,2
50 46,3
44,3 43,9 50,4 51,6 51,6
49,6 50,6 49,1
45 49,0 49,2
47,9 47,1
45,7
40 35,7
33,7 41,0
35
30 35,5

25
20
15
10
5
0
T1 11 T1 12 T1 13 T1 14 T1 15 T1 16 T1 17

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 30/47


2.1.10 Le roaming-out
Grâce notamment à l’évolution à la baisse de la tarification de l’itinérance internationale, la
consommation des clients des opérateurs mobiles français à l’étranger (« roaming-out »), est en
hausse pour tous les services au deuxième trimestre 2017 : croissance de près de 20% sur un an pour
les appels vocaux et les SMS, et triplement de la consommation de données (+203%).
Le revenu directement attribuable à l’ensemble de ces consommations (189 millions d’euros HT au
deuxième trimestre 2017) baisse de 8,6% sur un an. Ce repli est en partie lié à l’application, et son
anticipation par les opérateurs, du règlement Roaming de la Commission européenne, intervenu le
15 juin 2017, et permettant aux clients la consommation des services mobiles au sein de l’Union
européenne aux mêmes tarifs que ceux appliqués nationalement.

Variation
Revenus directement attribuables et volumes du roaming-out T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
2T17/2T16
Revenus attri buabl es (voi x, SMS, data) (millions d'euros) 207 242 196 181 189 -8,6%
Trafi c de communi cati ons (millions de minutes) 603 869 604 587 720 19,3%
Nombre de SMS en roami ng-out (millions) 331 610 310 292 391 18,2%
Trafi c de données cons ommées (tera octets) 1 954 5 087 3 001 3 267 5 923 203,2%

Note : Le roaming out correspond aux appels passés à l’étranger par les clients des opérateurs
mobiles français. En revenu, sont comptabilisées uniquement les prestations facturées,
spécifiquement ou au-delà du forfait, aux clients de l’opérateur pour les services d’itinérance et ce
quel que soit le service (communications vocales entrantes et sortantes, services de messagerie,
internet). Depuis le 15 juin 2017, les opérateurs ont l’obligation d’appliquer les tarifs nationaux à
leurs clients voyageant au sein de l’Union européenne pour leurs appels passés ou reçus depuis un
téléphone mobile. Pour plus d’information sur l’évolution des tarifs de détail, voir note sur l’Eurotarif
(rubrique 5.2 de la présente publication).

2.1.11 Les consommations mensuelles moyennes par carte SIM mobile (hors MtoM)
La facture mensuelle moyenne s’élève à 15,9 euros HT au deuxième trimestre 2017. Le montant de
cette facture a pratiquement été réduit de moitié depuis une dizaine d’années, avec notamment des
reculs marqués au cours de la période 2011-2013 (de 2 à 3,5 euros HT en rythme annuel). Avec le
redressement du revenu des services mobiles et l’accroissement du nombre de forfaits
commercialisés, ce mouvement de baisse de la facture moyenne s’est ensuite ralenti avant de
retrouver au quatrième trimestre 2016 une légère croissance (+10 centimes en un an). Stable au
premier trimestre 2017, la facture mensuelle moyenne est à nouveau en diminution au deuxième
trimestre 2017 (-10 centimes en un an).
La facture moyenne des clients disposant d’un forfait, 17,8€ HT, reste trois fois plus élevée que celle
des clients utilisant une carte prépayée (5,2€ HT).

Facture mensuelle moyenne par carte Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(hors SVA et rens ei gnements ) (en €HT) 2T17/2T16
Par carte SIM mobile 16,0 16,4 16,3 16,0 15,9 -0,9%
dont forfai t 18,1 18,5 18,3 17,9 17,8 -1,6%
dont carte prépayée 5,6 5,6 5,7 5,5 5,2 -6,6%
Les chiffres en italique ont été modifiés par rapport à la publication précédente.

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 31/47


millions Volume de communications vocales en
Revenu des services de roaming out de mn
millions
900
roaming out 869
d'€ HT
300 800
698 720
242 700
250 223 603
604
207 587
196 600 545 503
189 488
200 181
500 488 483
376 383
400 383
150 334 318 306
300
100
200
50 100

- 0
T1 2016 T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017 T2 2013 T2 2014 T2 2015 T2 2016 T2 2017

Volume de SMS émis en roaming out Volume de données consommées


millions de
SMS Teraoctets
en roaming out
700 7 000
610 5 923
600 6 000
5 087
500 5 000
391
400 4 000
331 310 292 3 267
3 001
300 263 3 000

200 1 954
2 000
1 241
100 1 000

0 0
T1 2016 T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017 T1 2016 T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017

€ HT
Facture mensuelle moyenne par type de carte
30,00 (hors cartes MtoM)

25,00
25,0
24,1 19,0
20,00 22,4 18,4 18,1 18,3 17,8
20,7
19,1
15,00 17,9 17,1 16,6 16,5 16,2 16,0 16,3 15,9

10,00
5,8 6,2 5,6 5,7 5,2
5,00

0,00
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2011 2011 2011 2011 2012 2012 2012 2012 2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017

par carte par forfait par carte prépayée

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 32/47


- La facture mensuelle moyenne mobile par carte SIM est calculée en divisant le revenu des services
mobiles (revenus voix et données, y compris roaming out, hors revenu des appels entrants et hors
cartes MtoM) du trimestre N par une estimation du parc moyen de cartes SIM (hors cartes MtoM) du
trimestre N rapporté au mois. Cet indicateur, qui n’intègre pas les revenus de l’interconnexion, ni ceux
des services avancés, est distinct de l’indicateur traditionnel de revenu moyen par client (ARPU).
- Parc moyen de cartes SIM du trimestre N : [(parc total (hors MtoM) de cartes à la fin du trimestre N
+ parc total (hors MtoM) de cartes à la fin du trimestre N-1) / 2]

La consommation de données sur les réseaux mobiles double en un an pour atteindre une moyenne
mensuelle de 2,4 gigaoctets au deuxième trimestre 2017. Le niveau de consommation de données
est cependant très variable selon le type de clientèle : 3,6 gigaoctets par mois pour les utilisateurs
d’internet via leur téléphone mobile et jusqu’à 4,7 gigaoctets par mois pour les clients utilisant les
réseaux 4G pour se connecter. Par ailleurs, les clients équipés de cartes prépayées ne consomment
pratiquement pas de données, avec 200 mégaoctets par mois en moyenne, soit plus de dix fois moins
que les clients disposant de forfaits.

Consommation mensuelle moyenne de données sur les réseaux Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
mobiles (en mégaoctets) 2T17/2T16
Cons omma ti on moyenne pa r forfa i t 1 358 1 619 1 895 2 242 2 908 114,1%
Cons omma ti on moyenne pa r ca rte prépa yée 97 135 165 154 190 95,3%
Consommation moyenne de données par carte SIM 1 151 1 380 1 622 1 924 2 496 116,8%

Consommation par carte active internet 1 819 2 149 2 477 2 879 3 698 103,3%
Consommation par carte active en 4G 2 641 2 968 3 348 3 822 4 804 81,9%
Les chiffres en italique ont été modifiés par rapport à la publication précédente.

- Le volume de données mensuel moyen mobile par carte SIM est calculé en divisant le volume de
données du trimestre N par une estimation du parc moyen de cartes du trimestre N rapporté au mois.
Le volume de données inclut notamment les communications vocales et l’échange de messages
interpersonnels réalisés via des logiciels/applications. Les cartes « MtoM » ne sont pas prises en
compte dans le calcul.
- Carte active internet : utilisation d’un service de données au cours des trois derniers mois que ce soit
via les réseaux mobiles 3G ou 4G.
- Carte active 4G : utilisation d’un réseau mobile 4G au cours des trois derniers mois.

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 33/47


Evolution annuelle de la facture moyenne mensuelle mobile

euros HT
1,0

0,1 0,0
0,0
-0,2 -0,1
-0,4 -0,4 -0,3
-0,6 -0,4
-1,0
-0,9 -1,1
-1,3
-2,0 -1,5
-1,8
-2,0
-2,3 -2,2
-3,0 -2,5
-2,6 -2,7 -2,8
-3,0
-3,2
-4,0 -3,5 -3,4 -3,3
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
20112011201120112012201220122012201320132013201320142014201420142015201520152015201620162016201620172017

Consommation mensuelle moyenne de données sur réseaux mobiles


mégaoctets par type de carte (hors cartes "MtoM")
6000

4 804
5000 par carte active en 4G

par carte active internet (en 3G ou 4G)


4000 3 348 3 698
par carte
3000 2 641
2 477 2 496

2000 1 819
1 340
1 132
680 899 1 622
1000 378 432 539
251 279 317 329
146 179 239 1 151
73 91 116
811
483 640
0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
20112011201120112012201220122012201320132013201320142014201420142015201520152015201620162016201620172017

mégaoctets Consommation mensuelle moyenne de données sur réseaux mobiles


par type de carte (hors cartes "MtoM") 2 908
3000

2500
2 496
1 895
2000

1 358
1500 1 622
970
1000 776
1 151
483
500 239 329 811
146 179 640 165 190
73 91 116 53 76 97
0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2011 2011 2011 2011 2012 2012 2012 2012 2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017

par carte par forfait par carte prépayée

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 34/47


La durée moyenne des communications mensuelles depuis un téléphone mobile (hors cartes MtoM
et cartes data exclusives) est de 3h17 au deuxième trimestre 2017. Elle est identique à celle du
précédent trimestre mais inférieure de 5 minutes par rapport à celle du deuxième trimestre 2016.
C’est ainsi la première baisse depuis cinq ans, après un allongement de la durée moyenne de
communications d’environ 50 minutes supplémentaires en six ans. Les clients utilisant des cartes
prépayées appellent en moyenne 1h09 par mois, trois fois moins les clients disposant d’un forfait
(3h39).

Trafic mensuel moyen voix sortant par carte Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en heures) 2T17/2T16
Par carte SIM mobile 3h22 3h11 3h15 3h17 3h17 -2,3%
dont forfait 3h46 3h33 3h38 3h39 3h39 -3,0%
dont carte prépayée 1h14 1h14 1h12 1h10 1h09 -7,3%

Le volume de trafic mensuel moyen mobile par carte SIM est calculé en divisant le volume de la
téléphonie mobile (y compris roaming out) du trimestre N par une estimation du parc moyen de cartes
(hors cartes internet/data exclusives et cartes MtoM) du trimestre N rapporté au mois.

La consommation moyenne de SMS s’élève à 225 messages émis par carte et par mois. Après s’être
stabilisée sur un niveau d’environ 250 messages à partir de la fin de l’année 2012, la consommation
moyenne est, pour le troisième trimestre consécutif, en net repli : -26 SMS sur un an au deuxième
trimestre 2017, un recul plus prononcé que pour les deux trimestres précédents (-15 SMS).
La consommation moyenne des clients utilisant des cartes prépayées (52 SMS) est cinq fois moins
élevée que celle des clients disposant de forfaits, qui bénéficient d’offres d’abondance de
messagerie. La consommation de ces derniers tend cependant à se réduire depuis quatre ans du fait
de la substitution avec les messageries instantanées. Par ailleurs, le nombre total de messages émis
diminue désormais, tandis que le nombre de forfaits augmente, ce qui conduit mécaniquement à une
baisse de la consommation unitaire (256 SMS émis par mois au deuxième trimestre 2017, -33
messages par rapport au deuxième trimestre 2016).
La consommation unitaire de MMS reste faible avec 7 messages émis en moyenne au deuxième
trimestre 2017.

Nombre de Messages émis en moyenne par mois Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en unités) 2T17/2T16
Nombre de SMS par carte SIM mobile 252 250 237 231 225 -10,5%
dont SMS provenant des forfai ts 289 285 270 262 254 -12,0%
dont SMS provenant des cartes prépayées 57 58 57 55 53 -7,1%
Nombre de MMS par carte SIM mobile 7 7 7 7 7 10,9%
Nombre de messages par carte SIM mobile 258 256 243 237 231 -10,2%
Le nombre de messages moyen par carte SIM, est calculé en divisant le nombre de messages du
trimestre N par une estimation du parc moyen de cartes SIM (hors cartes internet exclusives et cartes
« MtoM ») du trimestre N rapporté au mois. Ce nombre n’inclut pas les messages surtaxés (votes lors
d’émissions TV par exemple).

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 35/47


Trafic mensuel moyen mobile par type de carte SIM
heures
(hors cartes "MtoM" et cartes data exclusives)
3h46 3h39
3h37 3h37 3h38
3h50

3h21
3h22 3h15 3h17
2h52 3h10 3h11
3h02 3h05 3h06
2h56
2h24 2h48
2h36
2h28 2h25
1h55
1h09 1h11 1h14 1h12 1h09
1h26

0h57

0h28

0h00
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2011 2011 2011 2011 2012 2012 2012 2012 2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017

par carte par forfait par carte prépayée

Nombre moyen de SMS émis par mois et par carte


SMS (hors cartes "non voix")
350 322 322
305 311 309 308 302
298 299 297 293
287 294 293 285 293 285 289 285
300 284
270 262
252 252 254
239
250
253 254 246 251 248 246 249 250 248 244 252 247 252 250
237 242 230 236 235 237 231
200 223 225
198 197 par carte
188
150 par forfait
par carte prépayée
100

50 73 73 72 76 78 71 70
66 62 58 59 60 59 57 58 57
57 57 55 53 56 55 56 57 55 53
0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2011 2011 2011 2011 2012 2012 2012 2012 2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 36/47


2.2 Le marché des objets connectés : les cartes MtoM
Le nombre de cartes SIM équipant les objets connectés (cartes MtoM) s’élève à 13,7 millions au 30
juin 2017 et s’est accru de 3,4 millions de cartes par rapport au 30 juin 2016. Il s’agit d’un nouveau
maximum en croissance annuelle après celui, +2,9 millions de cartes, atteint au précédent trimestre.
Le revenu associé à ces cartes, qui évolue peu, représente 27 millions d’euros au deuxième trimestre
2017.
Variation
Objets communicants T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
2T17/2T16
Revenu des services MtoM (en millions d'euros HT) 27 25 27 28 27 1,2%
Nombre de cartes SIM MtoM (en millions d'unités) 10,254 10,929 11,737 12,669 13,684 33,5%

Les cartes SIM Machine to Machine (MtoM) sont utilisées dans des équipements (serveurs centraux,
caméras, matériels communicants, terminaux, etc…) ce qui leur permet de communiquer des données
à distance. Elles sont commercialisées actuellement essentiellement auprès de la clientèle
professionnelle.

3 Les services à valeur ajoutée


Le revenu provenant des services à valeur ajoutée (services vocaux, de données, de renseignements)
s’élève à264 millions d’euros HT au deuxième trimestre 2017, dont la majeure partie (63%) est
attribuable aux services vocaux, et fixes en particulier. La baisse des revenus de ce segment de
marché se poursuit (-9,4% en un an) et touche toutes les catégories de services, en lien avec le recul
de l’utilisation dans des proportions similaires.
En recul depuis plus de cinq ans, le revenu des services vocaux au départ des clients des opérateurs
fixes, 106 millions d’euros HT au deuxième trimestre 2017, diminue de 8,4% par rapport au deuxième
trimestre 2016. Le volume associé, après une période de trois trimestres consécutifs de croissance, a
repris sa tendance à la baisse depuis le début de l’année 2017 (-12,8% en un an).
Les services de données à valeur ajoutée des opérateurs mobiles représentent un revenu de 76
millions d’euros HT, en baisse de 6,2% sur un an. Le revenu des services vocaux mobiles enregistre ce
trimestre le plus fort recul avec celui des services de renseignements (respectivement -12,9% en un
an et -14,5%). Le trafic de minutes correspondant aux appels vers ces services, qui était croissant au
cours de ces dernières années, diminue pour le deuxième trimestre consécutif (-5,9% sur un an).

Revenus des services à valeur ajoutée Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions d’euros HT) 2T17/2T16
Services vocaux 185 180 183 171 166 -10,1%
dont au départ des clients des opérateurs fixes 115 110 112 106 106 -8,4%
dont au départ des clients des opérateurs mobiles 70 71 71 65 61 -12,9%
Services de données 82 80 73 80 76 -6,2%
Services de renseignements (opérateurs attributaires de N°) 24 25 26 23 21 -14,5%
Revenus des services à valeur ajoutée 291 285 282 274 264 -9,4%

Notes :
- Les revenus des services à valeur ajoutée correspondent à l’ensemble des sommes facturées par les
opérateurs aux clients, y compris les sommes reversées par les opérateurs aux sociétés fournisseurs de
services. Les services à valeur ajoutée de type « données » ne concernent que les clients des
opérateurs mobiles. Ils incluent par exemple : services kiosque «Gallery», services d’alerte, de
« chat », services de type météo, jeux télévisés, astrologie, téléchargement de sonneries, etc.

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 37/47


Cartes MtoM Accroissement net
millions en millions
16,0 4,0
13,7
14,0 3,5
12,7
11,7 3,4
12,0 10,9 3,0
10,6 10,3
10,0 9,7 2,9
10,0 2,2 9,2 2,3 2,5
2,2 2,1 8,7 2,1
7,9 8,3
7,3 7,6
8,0 1,8 6,9 2,0
6,1 6,5 1,5 1,6
1,9 1,4 1,5
6,0 5,3 1,4 1,5
1,2
1,0 1,1
0,9
4,0 1,0
Nombre de cartes MtoM Accroissement annuel net
2,0 0,5

0,0 0,0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017

millions d'€ HT Revenus des services vocaux à valeur ajoutée


300 279
255 255 252 246
245 242 237
250 234 233 237

119 189 191 185


200 112 180 183
115 119 119 107 171 166
115 119
116 116 118
150 67 72 70 71
71 65 61

100
160
143 136
130 132 135
122 127 119 117 118 122 119 115 112
50 110 106 106

0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015 2015 2016 2016 2016 2016 2017 2017
Services fixes Services mobiles Total

Voir note en page suivante

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 38/47


- Entrée en vigueur le 1er octobre 2015, la réforme de la tarification des appels à destination des SVA a
abouti à distinguer le tarif de la communication rémunérant l'opérateur de celui du service
rémunérant l'éditeur. Depuis cette réforme, la communication vers les services spéciaux banalisés et
surtaxés est facturée au prix d’un appel vers un numéro de téléphone fixe quel que soit le réseau
d’appel, fixe ou mobile. De même cette réforme met en œuvre la gratuité totale des communications
vers les services à valeur ajoutée gratuits, que l’appel ait été passé depuis un réseau fixe ou mobile.
- La mise en œuvre de cette réforme de la tarification des appels à destination des SVA a conduit à un
recul du revenu à partir du quatrième trimestre (environ -40% en évolution annuelle entre le
quatrième trimestre 2015 et le troisième trimestre 2016).

Trafic vers les services vocaux à valeur ajoutée Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions de minutes) 2T17/2T16
Au départ des clients des opérateurs fixes 990 943 928 935 863 -12,8%
Au départ des clients des opérateurs mobiles 436 443 463 417 411 -5,9%
Trafic total 1 426 1 386 1 392 1 352 1 274 -10,7%

Trafic vers les services de renseignements téléphoniques Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions) 2T17/2T16
Nombre d'appels 4 4 4 4 4 -9,5%

Note : sont considérés comme services de renseignements les numéros de type 118xyz et les numéros
courts donnant accès à des services de renseignement de type annuaire inversé (3288, 3217, 3200) ou
annuaire international (3212).

4 Les autres revenus des opérateurs

4.1 Les services d’hébergement et de gestion de centres d’appels

Revenus Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions d’euros HT) 2T17/2T16
Hébergement et de gestion de centres d’appels 84 83 89 87 88 4,6%

4.2 Les terminaux et équipements


Le revenu des ventes et locations de terminaux s’élève à 662 millions d’euros HT au deuxième
trimestre 2017 (+1,3% sur un an). Les revenus des terminaux mobiles représentent les trois-quarts de
ce montant avec 489 millions d’euros HT.

Revenus de la vente et location de terminaux Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions d’euros HT) 2T17/2T16
Li és a ux a cti vi tés tél éphoni e et i nternet fi xes 169 162 179 173 173 1,9%
Li és à l 'a cti vi té mobi l e 484 555 709 486 489 1,1%
Terminaux et équipements 654 717 888 659 662 1,3%
Les chiffres en italique ont été modifiés par rapport à la publication précédente.

Note : le revenu des coffrets et terminaux inclut les commissions aux distributeurs.

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 39/47


5 Le marché inter-opérateurs : prestations d’accès et d’interconnexion

5.1 L’ensemble du marché


Le revenu issu des prestations d’accès et d’interconnexion entre opérateurs atteint 2,0 milliards
d’euros au deuxième trimestre 2017, dont les deux-tiers (1,3 milliard d’euros) proviennent des
prestations fournies sur les réseaux fixes.
Le montant des prestations liées au service téléphonique fixe (517 millions d’euros) baisse depuis le
troisième trimestre 2015 (entre -2% et -6% en rythme annuel) faisant suite à une période de
croissance continue, entamée au début de l’année 2014 et en lien avec le net recul du trafic vocal
d’interconnexion (-11,0% en un an). Le revenu des prestations de gros d’accès haut débit et très haut
débit qui baissait depuis le deuxième trimestre 2015 du fait d’un ralentissement du revenu des
prestations liées au dégroupage (74% de ce revenu) à la suite de la baisse (voir ci-dessous) du
nombre de lignes en dégroupage total, augmente à nouveau depuis le début de l’année 2017 (+3,4%
en un an au deuxième trimestre 2017). Le revenu des services de capacité vendus aux opérateurs
représente 10% du total des revenus des prestations de gros des opérateurs fixes ; en baisse
continue depuis de nombreux trimestres, il augmente depuis le deuxième trimestre 2016 (+1,6% en
un an au deuxième trimestre 2017) pour atteindre 133 millions d’euros.
Le revenu de l’ensemble des services d’interconnexion des opérateurs mobiles (voix, SMS) est de 659
millions d’euros HT au deuxième trimestre 2017, en baisse de 1,3% par rapport à celui du deuxième
trimestre 2016. Le revenu lié à la terminaison des appels vocaux (nationaux et internationaux) de
même que celui des prestations de terminaison d’appels SMS et MMS se contracte depuis un an
(respectivement -6,5% et -1,2% sur un an ce trimestre). A contrario, le revenu du roaming-in, grâce à
un fort accroissement de la consommation de ces prestations augmente de 11,8% sur un an.
Le trafic des services d’interconnexion des opérateurs mobiles au deuxième trimestre 2017 est en
hausse modérée (+0,8% en un an) s’agissant des prestations de terminaison vocale, tandis que le
nombre de SMS entrants, à l’image du marché de détail, est en diminution (-3,7% en un an).

Revenus des services d'interconnexion et d'accès Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions d’euros) 2T17/2T16
Services d'interconnexion et d'accès des opérateurs fixes 1 326 1 326 1 328 1 284 1 316 -0,7%
Prestations liées au service téléphonique (yc VGA) 551 555 541 490 517 -6,1%
Prestations de gros d'accès haut et très haut débit 644 636 652 656 666 3,4%
Services de capacité 131 135 135 139 133 1,6%
Services d'interconnexion des opérateurs mobiles 667 675 648 637 659 -1,3%
Terminaisons d'appel nationale et internationale 203 179 189 188 190 -6,5%
Prestations de terminaison d'appel SMS et MMS 383 381 381 372 378 -1,2%
Roaming in 81 115 78 76 91 11,8%
Ensemble des services d’interconnexion et d'accès 1 993 2 001 1 977 1 921 1 975 -0,9%
Les chiffres en italique ont été modifiés par rapport à la publication précédente.

Trafic des services d'interconnexion Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions de minutes) 2T17/2T16
Trafic lié aux services téléphoniques fixes 25 218 22 916 23 960 23 677 22 446 -11,0%
Trafic lié aux services téléphoniques mobiles 25 239 23 613 24 710 25 093 25 431 0,8%
Ensemble des services d’interconnexion liés au service téléphonique 50 457 46 529 48 671 48 770 47 877 -5,1%

SMS entrants (en millions d'unités) 31 650 36 427 37 173 30 659 30 491 -3,7%
Les chiffres en italique ont été modifiés par rapport à la publication précédente.

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Définitions et évolutions de tarifs sur le marché de gros

- L’interconnexion est l’ensemble des services offerts entre opérateurs résultant d’accords dits
d’interconnexion. En cas de rapprochements ou de concentration d’entreprises, une partie des flux
entre entreprises disparaît ce qui peut expliquer des baisses entre deux trimestres.
- Les revenus et les volumes de l’interconnexion ne sont pas établis sur les mêmes périmètres, ce qui
rend un rapprochement entre ces deux indicateurs inapproprié pour une estimation de prix moyen (les
revenus d’interconnexion incorporent des revenus fixes tels que les paiements au titre des liaisons de
raccordement ainsi que des prestations entre opérateurs).
- L’attention du lecteur est attirée sur le fait que les chiffres de l’interconnexion ci-dessus peuvent ne
pas être exempts de doubles comptes, notamment sur le champ des opérateurs fixes.
- Le tarif de terminaison d’appels fixe, pour l’ensemble des opérateurs, est de 0,077 c€ depuis le 1er
janvier 2017 contre 0,078 c€ depuis le 1er janvier 2016.
- Les prestations de gros d’accès au haut débit comprennent le revenu du dégroupage et des
prestations du « bitstream» ou équivalentes au «bitstream». Le tarif mensuel du dégroupage total par
accès (offre d’accès à la boucle locale de l’opérateur historique) est fixé à 9,45 € depuis le 1er mars
2017 après 9,10 € depuis le 1er mars 2016 (9,05 € en 2015, 9,02€ en 2014). Le tarif mensuel du
dégroupage partiel est de 1,77€.
- Les services d’interconnexion des opérateurs mobiles comprennent les revenus de la terminaison
d’appel voix et SMS ainsi que le roaming in. Ne sont pas inclus les revenus des prestations de collecte
des MVNO/full MVNO ou des opérateurs en itinérance nationale, qui représentaient 1,1 milliard
d’euros pour l’ensemble de l’année 2016.
- A partir du 1er janvier 2017, le prix maximum de la terminaison d’appel vocal mobile est de 0,74
c€/min pour l’ensemble des opérateurs mobiles (métropole et DOM) contre 0,76 c€/min depuis le 1er
janvier 2016.
- La terminaison d’appel SMS est d’1c€/SMS pour tous les opérateurs (métropole et DOM) à partir du
1er janvier 2013.
L’historique des tarifs est disponible sur le site : https://www.arcep.fr/index.php?id=8080

Répartition des revenus des services d'interconnexion et d'accès


Au deuxième trimestre 2017

Services
Accès haut et très
Fixe Voix : 39% de
haut débit : 51%
capacité : 10%

Roaming in
Mobile SMS/MMS : 57% Voix : 29%
14%

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 41/47


Dégroupage Variation
T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions) 2T17/2T16
Nombre de lignes partiellement dégroupées 0,578 0,561 0,540 0,517 0,499 -13,6%
Nombre de lignes totalement dégroupées 11,543 11,583 11,594 11,588 11,536 -0,1%
Nombre de lignes dégroupées 12,121 12,144 12,134 12,105 12,036 -0,7%

Parc d'accès en bitstream (hors DSLE) Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions) 2T17/2T16
Nombre de lignes en "bitstream nu" 1,173 1,190 1,189 1,194 1,182 0,8%
Nombre de lignes en "bitstream classique" + IP National 0,145 0,138 0,133 0,130 0,128 -11,9%
Nombre de lignes en "bitstream" 1,318 1,328 1,322 1,324 1,310 -0,6%

Note : le « bitstream » correspond à une offre de gros qui permet aux opérateurs alternatifs, via un
raccordement sur un point de livraison (régional ou national) de l’opérateur historique, de
commercialiser des services à haut débit dans les zones dans lesquelles ils ne sont pas présents au
titre du dégroupage.

A la fin du mois de juin 2017, 12,0 millions de lignes sont dégroupées. Le nombre de lignes
partiellement dégroupées diminue depuis plusieurs années (499 000, en recul de 80 000 en rythme
annuel). En croissance continue jusqu’au début de l’année 2016, le nombre de lignes totalement
dégroupées a ensuite baissé à la suite d’un basculement de lignes vers des offres en bitstream nu.
Depuis deux trimestres, ce nombre est pratiquement stable (+0,1%, puis -0,1%). Le dégroupage total
représente 86% de l’ensemble des accès haut débit DSL (dégroupage et bitstream) achetés sur le
marché de gros par les opérateurs alternatifs.
Le nombre de lignes en « bitstream » (nu, classique et IP national), qui augmentait depuis le
quatrième trimestre 2015 du fait d’une migration progressive de liens en dégroupage total vers du
« bitstream nu », baisse de 6 000 en un an au deuxième trimestre 2017. En effet, la croissance du
nombre de lignes en « bitstream nu », à son apogée au troisième trimestre 2016 (+350 000 en un
an), baisse depuis, pour atteindre 9 000 au deuxième trimestre 2017.
Au total, les opérateurs alternatifs ont loué à l’opérateur historique 13,345 millions de lignes cuivre
au deuxième trimestre 2017 ; le nombre de lignes baisse ainsi pour le deuxième trimestre consécutif
(-94 000 en un an au deuxième trimestre 2017 après -20 000 au premier).

Nombre d'abonnements FttH via une offre de gros Variation


T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
(en millions) 2T17/2T16
Abonnements FttH via une offre de mutualisation passive 0,584 0,672 0,785 0,894 0,966 65,4%
Abonnements FttH via une offre activée (bitstream) 0,037 0,043 0,049 0,054 0,058 56,8%
Total des abonnements FttH via une offre de gros 0,621 0,715 0,834 0,948 1,024 64,9%
Les chiffres en italique ont été modifiés par rapport à la publication précédente.

Plus d’informations sur l’état des déploiements des services haut et très haut débit fixes :
https://www.arcep.fr/fileadmin/reprise/observatoire/hd-thd-gros/t2-2017/obs-HD-THD-T2_2017-
deploiements-070917.pdf

Le raccordement commercial des clients en fibre optique peut être réalisé par l’opérateur
propriétaire de l’infrastructure, ou par un autre opérateur via une offre de gros. Ces dernières sont
au nombre de 1,0 million fin juin 2017. La plupart des abonnements FttH de gros (966 000 au
deuxième trimestre 2017, soit plus de 90%) sont construits sur une offre de mutualisation passive.

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 42/47


Nombre d'accès en dégroupage et bitstream
millions
14 13,3

12
11,5
10

2 1,2
0,5
0 0,1
T1 2011 T3 2011 T1 2012 T3 2012 T1 2013 T3 2013 T1 2014 T3 2014 T1 2015 T3 2015 T1 2016 T3 2016 T1 2017

bitstream classique bitstream nu dégroupage partiel dégroupage total Total lignes

Croissance en glissement annuel


million des accès en dégroupage et bitstream
1,3

1,1

0,9

0,7

0,5

0,3

0,1

-0,1

-0,3

-0,5
T1 2012 T3 2012 T1 2013 T3 2013 T1 2014 T3 2014 T1 2015 T3 2015 T1 2016 T3 2016 T1 2017

bitstream classique bitstream nu dégroupage partiel dégroupage total Total lignes

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 43/47


5.2 Le trafic en « Roaming-in » des opérateurs mobiles
La consommation des clients des opérateurs étrangers en France est en augmentation rapide,
favorisée notamment par les baisses de tarifs de l’itinérance internationale (cf. notes ci-dessous). Le
volume de minutes des communications vocales en roaming-in s’accroît ainsi de 20% à 30% en
évolution annuelle sur les cinq derniers trimestres (+23,1% au deuxième trimestre 2017). La
consommation de services de données fait plus que doubler en rythme annuel depuis le début de
l’année 2014 (+147,7% ce trimestre). Seule la consommation de SMS des clients des opérateurs
étrangers se contracte depuis la fin de l’année 2015 (-2,7% sur un an au premier trimestre 2017),
sous l’effet notamment de la concurrence des messageries instantanées des OTT (Over The Top).
Variation
Trafic de "Roaming in" des opérateurs mobiles T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 T2 2017
2T17/2T16
Communications vocales (en millions de minutes) 844 1 039 812 850 1 039 23,1%
Trafic de SMS (en millions) 213 317 161 169 207 -2,7%
Consommation de données (en teraoctets) 2 042 3 715 2 252 2 874 5 058 147,7%
Les chiffres en italique ont été modifiés par rapport à la publication précédente.

Notes : Ce segment de marché est un sous-ensemble du marché total (cf. rubrique 5.1).
- Le « roaming-in » correspond à la prise en charge par un opérateur mobile français de l’ensemble
des communications (voix, SMS, données) émises et reçues en France par les clients des opérateurs
mobiles étrangers. Le revenu correspond à des reversements entre opérateurs. Le rapport
revenu/volume ne correspond à aucun tarif et en particulier pas à un tarif facturé au client.
- Depuis 2007, les tarifs d’itinérance internationale en zone UE sont imposés aux opérateurs mobiles
par un règlement européen, qui définit le plafonnement des tarifs de détail (voir tableau ci-dessous).
- Les prix de détail des communications à l’étranger (Eurotarif) s’établissaient entre le 1er juillet 2014
et le 30 avril 2016 à 19c€ HT par minute pour les appels émis à l’étranger, 5c€ HT par minute pour les
appels reçus à l’étranger, 6c€/message pour les SMS de détail et de 20c€/Mo pour l’internet mobile.
Puis, à partir du 30 avril 2016, le plafonnement du tarif de détail de l’itinérance se fait par
comparaison au tarif national, c’est-à-dire que les frais supplémentaires par rapport aux tarifs
nationaux ne peuvent excéder les seuils fixés par le règlement. Les montants maximum des frais
supplémentaires par rapport aux tarifs nationaux étaient de : +5c€ HT par minute pour les appels émis
à l’étranger, +1,14c€ HT par minute pour les appels reçus à l’étranger, +2 c€ HT pour les SMS, de
+5c€/Mo pour l’internet mobile.
- Depuis le 15 juin 2017, les prix en itinérance en Europe sont alignés avec les prix nationaux.
A u 1e r juille t 2 0 14 A u 3 0 a v ril 2 0 16
(ho rs TVA ) (mo ntant maximal des A u 15 juin 2 0 17
(euro tarifs )
frais supplémentaires)

A ppe ls pa s s é s ( m in) 19 c€ Tarif natio nal (+ 5c€)

A ppe ls re ç us ( m in) 5 c€ Tarif natio nal (+ 1,14c€)


Tarif natio nal (pas de frais
supplémentaires po ur l'itinérance), dans
M e s s a ge s e nv o yé s la limite d'un usage raiso nnable
6 c€ Tarif natio nal (+ 2c€)
(SM S)

Int e rne t ( M o ) 20 c€ Tarif natio nal (+ 5c€)

- Les tarifs de gros ont été fixés à partir du 15 juin 2017 à 1c€/message pour les SMS (contre
2c€/message pour la période du 1er juillet 2014 au 14 juin 2017) ; à 3,2c€/min pour la voix (contre
50c€/min pour la période du 1er juillet 2014 au 14 juin 2017) et à 7,7c€/Go pour l’internet mobile
(contre 5c€/Mo pour la période du 1er juillet 2014 au 14 juin 2017).
Plus d’informations sur http://www.arcep.fr/index.php?id=8710.

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 44/47


Revenu des services de roaming in Volume de communications vocales
millions d'€ en roaming in
millions de mn

140 1 200
119 1 039
1 039
120 115 1 000
107 101 836 844 812 850
100 91 800
762
86 79 83 707 654
78 72 81 78 685 666
80 76 75 592
63 576
66 66 600 533 553
451 452
60
400
40
200
20
0 0
T2 2013 T2 2014 T2 2015 T2 2016 T2 2017 T2 2013 T2 2014 T2 2015 T2 2016 T2 2017

Volume de SMS émis en roaming in Volume de données consommées


millions de
en roaming in
Teraoctets
SMS
400 6 000
344 5 058
350 317
316 318 5 000
300
4 000 3 715
250 223 214 213 207
174 185 220 178 2 874
200 174 168 169 3 000
166 161 2 252
150 2 042
2 000 1 646
1 228
100 763 925 973
1 000 355 587
50 304
212 458
156 179
0 0
T2 2013 T2 2014 T2 2015 T2 2016 T2 2017 T2 2013 T2 2014 T2 2015 T2 2016 T2 2017

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 45/47


Annexe : précisions et définitions portant sur les services fixes et mobiles

1. Précisions sur la terminologie relative aux indicateurs du service téléphonique sur large
bande
Les indicateurs du service téléphonique sur large bande de la présente publication couvrent la voix
sur large bande (VLB) quel que soit le support (DSL, fibre optique, etc.).
L’ARCEP a désigné par «voix sur large bande» les services de téléphonie fixe utilisant la technologie
de la voix sur IP sur un réseau d’accès à l’internet dont le débit dépasse 128 kbit/s et dont la qualité
est maîtrisée par l’opérateur qui les fournit ; et par «voix sur internet» les services de
communications vocales utilisant le réseau public d’accès à l’internet et dont la qualité de service
n’est pas maîtrisée par l’opérateur qui les fournit.
Les communications au départ des services de voix sur large bande comptabilisées dans
l’observatoire correspondent à des services offerts au niveau de l’accès. Ces indicateurs ne
correspondent pas à du trafic qui utiliserait le protocole IP uniquement sur le cœur de réseau.

2. Précisions sur les notions de lignes et abonnements


De nombreux foyers disposent de deux abonnements au service téléphonique, l’un en RTC, l’autre en
VLB couplé avec l’accès à l’internet haut ou très haut débit. Dès lors le trafic moyen et la facture
moyenne par abonnement baissent mécaniquement. Pour permettre un suivi plus pertinent des
indicateurs reflétant la consommation et la dépense moyenne des clients, la notion de « ligne » est
introduite.
Les termes « ligne » et « abonnement » étaient employés indifféremment jusqu’en 2004 pour
désigner le nombre de souscriptions au service téléphonique.
Pour la téléphonie sur ligne analogique, un abonnement correspondait à une ligne fixe. Par
convention, dans le cas des lignes numériques, on comptabilisait autant de lignes fixes que
d’abonnements au service téléphonique, soit 2 pour les accès de base et jusqu’à 30 pour les accès
primaires. En pratique, l’entreprise cliente s’acquitte du montant de l’abonnement téléphonique
mensuel autant de fois qu’elle a souscrit d’abonnements, 2 pour un accès de base et jusqu’à 30 pour
un accès primaire. Cette convention est conservée.
Avec la mise en œuvre de la voix sur large bande, les opérateurs peuvent commercialiser le service
téléphonique (en VLB) sur un accès analogique qui fournit déjà le service téléphonique par le RTC.
Pour faciliter les comparaisons, l’indicateur du nombre de « lignes » est définit comme :
- pour les accès numériques : le nombre d’abonnements au service téléphonique, soit 2 pour les
accès de base et jusqu’à 30 pour les accès primaires ;
- pour les accès analogiques : les abonnements RTC, d’une part, et les abonnements sur ligne xDSL
sans abonnement RTC, d’autre part ;
- pour les abonnements au service téléphonique par le câble, l’abonnement.

En ce qui concerne les revenus, le nombre de forfaits multi services ne cesse de progresser. Ils
incluent la possibilité de téléphoner, en illimité, vers certaines destinations sans facturation
supplémentaire. Dès lors, la facture est de plus en plus globalisée, indépendante du volume de
communications (à l’instar de ce qui se fait sur le mobile). L’accès à l’internet et la téléphonie sont de
plus en plus indissociables.

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 46/47


3. Revenu des services mobiles
Avec la généralisation des offres incluant plusieurs services (voix, SMS et data) et des offres
d’abondance sur l’ensemble de ces services, l’allocation du revenu entre les différents services
mobiles est devenue de plus en plus difficile et artificielle (car nécessitant l’utilisation de clés
d’allocation). En conséquence, la de segmentation du revenu entre communications vocales mobiles,
SMS et services de données mobiles n’est plus publiée ni demandée aux opérateurs depuis le
premier trimestre 2015.
L’arrêt de l’utilisation de clés d’allocation conduit à ne plus allouer une partie du revenu des forfaits
incluant l’usage de services de contenu aux services à valeur ajoutée. Cette modification a conduit à
réaffecter certains revenus auparavant comptabilisés dans la publication sur la ligne « services à
valeur ajoutée » vers la ligne « revenu des services mobiles ».
Par ailleurs, le périmètre du revenu des services mobiles ne comprend plus le revenu des cartes
MtoM, celui-ci étant comptabilisé dans la présente publication à la section 2.2 « Le marché des
objets connectés ».

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes 47/47

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