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Compatibilité

électromagnétique

Les sources
Décharges électrostatiques (d'origine humaine)
Il s'agit d'une « source » parasite naturelle, probablement la
plus répandue. Le mécanisme est le suivant :

 le corps d'un être humain (utilisateur, dépanneur, fabricant, peu


importe) est chargé par effet tribo-electrique les charges
accumulées se déchargent brutalement, quand une occasion
se présente : c'est la décharge électrostatique (ou DES,
ou ESD en anglais).
Non seulement c'est très désagréable pour le porteur (ou la
porteuse) de charges, mais, si l'objet qui a servi « d'occasion »
est d'un naturel fragile, il risque de ne pas apprécier. Les
conséquences possibles pour un matériel électronique « victime »
sont :

 la destruction d'un composant (en fabrication, en utilisation ou


en maintenance),
 des dysfonctionnements (« plantages », pertes de données),
 des phénomènes analogiques transitoires (« clics » dans un
haut-parleur, p.ex.)
 plus complexe, certaines méthodes d'immunisation d'un
matériel (par exemple, une enveloppe conductrice) pourront
conduire ses utilisateurs à craindre ou refuser de s'en servir,
pour éviter des chocs électriques.
Le phénomène « décharge électrostatique d'origine humaine »
est modélisé, dans la normalisation, par :

 un générateur d'impulsion, modèle électrique du corps


humain, constitué d'un circuit « capacité + résistance », en
série ; la plupart des normes font appel à un condensateur
de 150 pF se déchargeant dans une résistance de 330 Ω ;
ce modèle, trop grossier pour décrire intégralement
l'impulsion, est complété par des caractéristiques
temporelles (majorant du temps de montée, nombre et taux
de répétition des impulsions, etc.)
 un modèle géométrique d'un doigt humain, servant
d'électrode de sortie au générateur, accompagné d'un
scénario de couplage (contact direct, couplage inductif
représentant un contact sur un objet proche, etc.
 un niveau de sévérité, pouvant être la tension de charge
initiale du condensateur, ou la valeur crête de l'impulsion (le
générateur étant connecté sur une charge résistive de
référence), variable selon le degré de précautions contre les
décharges électrostatiques qu'il est raisonnable d'attendre
des humains qui se trouvent à proximité.

La foudre
Avec la foudre, on ne quitte pas le domaine de la
triboélectricité, on change simplement d'échelle. Un cumulo-
nimbus, ce sont plusieurs kilomètres cubes d'un mélange d'air, de
vapeur d'eau, de gouttelettes et de particules de glace, le tout
brassé par des courants violents. Après quelques dizaines de
minutes de ce régime, la quantité de charge cumulée est
colossale. Ces charges sont réparties « au petit bonheur » dans
des « poches » positives ou négatives, créant des différences de
potentiel se chiffrant en mégavolts. Pour compléter le tableau, les
poches situées dans la couche la plus basse créent, sur le terrain
(conducteur) survolé, des zones chargées par influence, de signe
opposé.
Quand le champ électrique est suffisamment élevé, une ou
plusieurs poches (+ le sol) se déchargent mutuellement. Cela
peut se produire

 soit parce que, de manière aléatoire, le rayon de courbure local


d'une poche de charge est assez réduit pour atteindre le
champ d'ionisation de l'air à l'altitude considérée, ce qui
déclenche, de proche en proche, une sorte de « réaction en
chaîne »,
 soit parce qu'un conducteur (avion, fusée, qu'il s'agisse
d'Ariane ou d'une fusée « anti-foudre ») se promène dans le
coin, avec pour effet :

 de diminuer la distance isolante entre poches de charges


(donc, d'augmenter le champ électrique sur la distance
qui reste),
 d'introduire des équipotentielles (bien forcé, s'il s'agit d'un
conducteur…) à faible rayon de courbure (oui, c'est cela,
des pointes).
Du coup, pour peu que le champ initial soit assez élevé, on est
quasi-certain de déclencher une ionisation se transformant en
foudroiement (on parle de foudre « déclenchée »).
Autres décharges électrostatiques
Si des charges électrostatiques s'accumulent sur un objet
isolé, il pourra survenir une décharge électrostatique dès que le
potentiel de cet objet atteindra une certaine valeur : il y aura
décharge entre cet objet et un autre objet de son environnement.
L'air lui-même contient des charges: Les petites charges,
constituées par des ions légers, sont dues à l'ionisation des
molécules gazeuses par le rayonnement UV du soleil. Des
charges plus grosses sont constituées par des poussières
chargées, ou par des gouttelettes d'eau chargées.
Émetteurs : radiodiffusion,
télévision, télécommunications,
radars
La norme fondamentale d'immunité aux champs
électromagnétiques (CEI/EN 61000-4-3) prévoit d'ores et déjà la
possibilité d'essais jusqu'à 6 GHz, afin de prendre en compte les
fréquences plus élevées des émetteurs (Wifi en 802.11a,
WIMAX).
Toutefois, les normes produits (s'appliquant à un type de
produits) limitent en général l'utilisation de la norme fondamentale
jusqu'à 1 GHz ou 2,7 GHz. Une évolution à long terme est prévue
pour faire évoluer la norme fondamentale jusqu'à 18 GHz. La
modulation utilisée habituellement par cette norme (AM
80 % 1 kHz) n'est cependant pas représentative des équipements
à large bande, même si la simple modulation AM est reconnue
comme la plus perturbante envers les équipements.
Transitoires dans les réseaux
d'énergie (dus à l'exploitation du
réseau)
Dans cette catégorie, la perturbation est d'origine humaine, et
est liée à la fermeture d'une grande boucle.
À titre d'exemple, il faut imaginer :

 une centrale électrique de base (par exemple, 4 tranches


nucléaires, fournissant 5 GW)
 une grande ville, pour laquelle les 5 GW ne représentent
qu'une partie des besoins,
 et, entre les deux, deux lignes haute tension plus ou moins
parallèles, sur 1 500 km.
Or, 1 500 km correspondent à un quart de longuer d’onde (λ/4)
d'un signal à 50 Hz. Pour des raisons de maintenance, une seule
des deux lignes est ouverte au raz de la centrale. Finalement, une
ligne aller et une ligne retour se forment et sont similaires à un
circuit accordé à λ/2 : la tension fabriquée par la centrale est en
opposition de phase au bout des 3 000 km de ligne par rapport à
la tension provenant directement de la centrale.
On peut obtenir aisément 800 000 volts efficaces, juste séparés
par un interrupteur ouvert.
Perturbations intentionnelles
Il faut rendre cette justice aux militaires de tous les pays :
depuis Archimede et ses miroirs ardentes, censés avoir incendié
la flotte romaine devant Syracuse, ils ont généreusement financé
de nombreuses idées de Rayon de la Morte, avec des résultats
variables (et parfois complètement inattendus, comme le Radar,
s'il faut en croire la biographie de Nikola Tesla).
Parmi la multitude d'idées sérieuses ou loufoques en la matière, il
y en a 3 touchant particulièrement la CEM :

 l'impulsion électromagnétique d'origine nucléaire (IEMN),


pas forcément si nucléaire que cela d'ailleurs,
 la guerre électronique : leurres, brouilleurs et autres
attrape-radars (militaires ou civils) ou tueurs de
conversation,
 la dernière mode : les armes électromagnétiques
Merci pour votre
attention

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