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Filosofická fakulta
Ústav románských jazyků a literatur
1
Prohlašuji, že jsem diplomovou práci vypracovala samostatně a
použila jen pramenů, které cituji a uvádím v seznamu
literatury.
2
Děkuji tímto vedoucí mé diplomové práce Doc.PhDr.Ladislavě
Miličkové Csc. za trpělivost při mém vedení a za cenné
připomínky k práci.
3
Table des matières
I. Avant-propos..............................................5
VI. Bibliographie...........................................74
Grammaires...............................................74
Dictionnaires.............................................74
Livres élaborés...........................................75
4
I. Avant-propos
5
Larousse et les dictionnaires étymologiques, pour pouvoir
traiter du point de vue étymologique, tels que Dauzat ou
Larousse.
6
II. Les mots affectifs
7
La valeur affective est bien expressive aussi dans les mots
empreints d'ironie. L´ironie donne souvent à un mot un sens
opposé à celui qu´il a ordinairement. Nyrop3 le justifie par l
´exemple, mérite peut acquérir momentanément le sens de
démerite dans la phrase: il sera traité selon ses mérites. L
´ironie joue un rôle dans le langage euphémique qui se sert
volontiers d´expressions antiphrastiques. On utilise souvent
cette manière pour désigner des titres d´honneur, des mots
magnifiques et nobles, des personnes méprisables ou des choses
basses.
Ensuite ce sont les mots facétieux qui disposent d´un caractère
affectif. Ces mots sont doués de sens pour plaisanter et faire
rire.
3
K. Nyrop, La grammaire historique de la langue française, p. 94
4
J. Šabršula, Úvod do francouzské stylistiky, p. 43
8
II.b. Procédés morphologiques
9
Nous avons enfin à notre disposition l'intonation au sens le
plus large du mot: la modulation, la force et la hauteur de la
voix, le tempo, etc.
Sous l'influence de l'intonation, l'élément affectif peut
devenir dominant dans le contenu du mot où l'élément notionnel
peut s'effacer plus ou moins ou bien même complètement de sorte
que le mot ayant primitivement un sens plein peut devenir
interjection: tiens!.
10
Quand on est ému et on veut manifester son émotion ou bien la
provoquer chez son interlocuteur, on remplace des mots
dépourvus d'affectivité par des mots touchants, bouleversants,
pathétiques etc. Selon Ducháček5 on peut, par exemple,
remplacer l'adjectif étonné par ébahi, interloqué, consterné,
médusé, pétrifié, exprimant divers degrés et diverses sortes de
l'étonnement. Ébahi évoque l'idée de l'homme qui reste bouche-
bée, interloqué insiste sur l'impossibilité pour le locuteur de
dire mot, consterné marque une grande intensité de la surprise,
pétrifié et médusé indiquent que la personne étonnée est restée
immobile comme si elle était changée en pierre ou fascinée par
le regard de la Méduse.
11
-aille (pretraille, valetaille ) et, avec ce dernier, peut-être
meme celui d'autres suffixes avec -a-:
-ard (richard);
-âtre (bellâtre, écolâtre);
-asse (lavasse, paperasse);
-ace (populace);
-aud (finaud, pataud).
Les diminutifs ont deux sens. Primo, ils sont employés pour la
signification des objets petits; ex. maisonnette contre maison,
(ici la petitesse désigne les dimensions différentes entre les
deux objets), ce qui est leur sens objectif, logique. Secundo,
le diminutif peut désigner la relation émotionnelle du locuteur
avec l´idée, qui est pleine de tendresse, ex. maman, c´est le
sens subjectif ou affectif.
12
On suppose que l´idée diminutive porte d´abord sens objectif
(de la petitesse) suivi par l´affectivité (la tendresse, la
douceur).
7
K. Nyrop, La grammaire historique de la langue française, t. III p. 69
8
J. Dvořák, Deminutiva v románských jazycích, p. 52
13
Si on affirme que chaque expression a un côté intellectuel
(objectif, logique) et affectif (subjectif) on peut dire qu´
auprès des diminutifs le sens affectif est en domination par
rapport au sens objectif.
Les personnes et les objets qui nous entourent, avec lesquels
on est en contact courant, sont en certaine relation avec nous,
ils nous sont plus familiers que les autres. C´est la raison
pour laquelle on les appelle différement que les autres. Pour
exprimer cette relation plus familière convenait le diminutif
qui désignait la petitesse. Cependant à ce
sens-là s´est joint le côté affectif plein de tendresse et
douceur qui a commencé à dominer et est devenu particulier au
diminutif. Et depuis là, les diminutifs désignaient même les
objets dont les dimensions n´étaient pas du tout petites. Les
diminutifs suivants en sont exemples: couteau, abeille, soleil.
9
E. Wölflin, Bemerkungen über das Vülgärlatein
10
A. Gatscha, Die altprov. und altfranzös.Diminutiva mit besonderer Berücksichtigung des Genus des Primitivs
11
J. Dvořák, Deminutiva v jazycích románských, p.5
14
- nature: soliculus, arbuscula, nidulus, hortulus à comparer
avec soleil.
12
K. Nyrop, La grammaire historique de la langue française, t.III p. 69
15
Les diminutifs sont très fréquents au cas des noms propres
(Charlot, Louison, Jacqueline; Karlíček, Petříček, Vašíček en
tchèque) et dont porteurs sont en relation familière avec le
locuteur.
On emploie les diminutifs très souvent pour désigner les fleurs
ex. violette en français contre viola en latin. Ce qui est
important pour la dénomination, c´est la forme et couleur de
leurs pétales, similarité à un objet ou un autre trait
remarquable, Dvořák13 présente l´exemple en tchèque slzičky,
srdíčka, mečíky .
16
diminutifs. Le français en dispose moins que l´italien ou l
´espagnol mais en roumain foisonnent dans la plus grande
abondance.
16
M. Huchon, Le français de la Rennaissance, p. 76
17
17
III.5. La formation des diminutifs
18
K. Nyrop, La grammaire historique de la langue française, t. III p. 66
18
Dans le latin vulgaire ces suffixes-ci avaient été modifiés et
d´après Grevisse19 ils ont survécu en français contemporain
sous cette forme:
- eau (lat. –ellum) autrefois –el/-elle (agnel) dans l
´ancienne langue mais dans la langue moderne ne s´est pas
conservé. Exemples: moineau, cuisseau, jambonneau. Ce
suffixe apparaît encore sous les formes suivantes: -ceau
(lionceau),
- ereau (lapereau), -eteau (louveteau), -isseau (arbrisseau).
- elet/-elette (lat. –ellum) composé de –el et –et (vieux fr.
drap, drapel), s´emploie à propos des adjectifs et noms.
Exemples: aigrelet, côtelette, goutelette, oiselet. Bracelet
est d´après Grevisse considéré comme diminutif, mais
Šabršula20 y est en opposition.
- et/-ette (lat. –ittam), à propos des noms et adjectifs comme
archet, jouet, coffret, fourchette, sonnette, fillette.
- ille/-eil,le (lat. –iculam), exemples: faucille, brindille.
- in/-ine (lat. –inum, -inam) pour désigner les noms et
adjectifs parfois aussi péjoratifs. Exemples: enfantin,
limoisin, moulin, alpin, argentine, chevaline, plaisantin,
etc. Ce suffixe est aussi à voir en forme de: -otin
(diablotin).
- on (lat. –onem) désignant les personnes, animaux, choses
comme espion, ânon, bouchon, veston, Madelon, Marion, Nanon,
etc. Mots empruntés de l´italien avec une valeur
augmentative: ballon, canon, million, mousqueton. Ce suffixe
apparaît aussi sous les formes suivantes: -ron/-eron
(aileron, moucheron, chaperon); -eton (caneton); -illon
(négrillon); -ichon (cornichon).
- ot/ -otte/ -ote (lat.vulgaire –ottum, -ottam, -ittum,
-ittam). Exemples: pâlot, billot, Pierrot, menotte.
19
M.Grevisse, Le bon usage. Grammaire française avec des remarques sur la langue française d´aujourd´hui, 9e
édition, p.84
20
J. Šabršula, Základy francouzské lexikologie, p. 83
19
- elle (lat. –ellum); exemples: ruelle, poutrelle, libelle.
- iche :suffixe dialectal( lat. –icius); exemples: barbiche,
caniche.
- cule (lat. –culum); exemples: molécule, monticule. Les mots
avec ce sufixe sont restreints aux sous-systèmes spécials ou
scientifiques, surtout dans la terminologie médicale:
ventricule (komora srdeční), animalcule (živočich
mikroskopických rozměrů), pédoncule (řapík)21.
- ule (lat. –ulum); exemples: plumule, veinule.
21
J. Šabršula, Základy francouzské lexikologie, p. 84
22
M. Grevisse, Précis de gramaire francaise, p. 21
23
M. Grevisse, Précis de grammaire francaise, p. 22
24
J. Dubois, Dérivation suffixale, p. 45
20
En examinant la dérivation suffixale de plus près, nous
constatons plusieurs changements en premier lieu ceux des
consonnes finales, par ex.:
blanc - blanchet,-ette; sac-sachet
arc – arceau
boeuf – bouvet; canif-canivet
long - longuet
enfant – enfançon
25
J. Šabršula, Základy francouzské lexikologie, p. 85
21
microclimat, microque, microcosme, micro-économie,
microfarad, microfiche, microfilm, microglossaire,
micromodule, micro-organisme, microphotographie,
microsillon, microspore, microthermie ,etc.
26
J. Šabršula, Základy francouzské lexikologi,e p. 82
27
J. Šabršula, Základy francouzské lexikologie, p. 83
22
emprunts; les pseudodiminutifs et les substantifs diminutifs
dérivés des verbes ou des adjectifs.
23
Quelques substantifs diminutifs sont formés par la dérivation
des verbes ou adjectifs.
Ils existent aussi des adjectifs diminutifs formés des
adjectifs, des verbes diminutifs dérivés des verbes ou des
substantifs et rarement des adverbes diminutifs provenant des
adverbes.
24
l´on trouve les diminutifs le plus souvent. Ceux-ci sont
destinés surtout aux enfants, c´est pourquoi le langage s
´approchant du langage enfantin, qui abonde en diminutifs, y
est employé.
25
IV. Les diminutifs dans les contes de fée
26
parut pour la première fois en 1479. Ici, les "marionnettes"
prennent un sens métonymique28 représentant "le théâtre des
marionnettes". A partir de 1556 il représente petite figure de
bois, de carton, articulée ou non, qu´une personne cachée
derrière une toile fait mouvoir à l´aide de ses mains ou de
fils. Comme le mot "marionnette" porte une nuance de la
petitesse, nous pouvons affirmer qu´il est un vrai diminutif
monosémique de sens objectif.
27
- "…votre miroir, votre toilette…" (p.137)
C´est le domaine de l´aménagement de la maison où appartient le
mot "toilette". "Toilette" a existé à partir de 1352 en tant
que „telette“, diminutif de „tel“. Le dictionnaire Dauzat
présente qu´il signifiait en ancien français petite toile (en
sens "marchande à la toilette"), puis linge placé sur une
table à toilette au XVIe siècle, ensuite action de s´ajuster au
XVIIe siècle. Le sens-ci est celui d´un napperon que l´on
place sur une petite table et sur lequel on met les objets de
toilette, les vêtements de nuit, etc. Ce diminutif-ci
appartient au groupe des vrais diminutifs polysémiques, dans ce
sens-là, de sens objectif à cause de l´idée de la petitesse.
28
diminutif monosémique, de sens objectif pour l´idée des petites
dimensions.
29
"Chambrette" peut se classer parmi les objets du domaine des
parties de la maison. A partir de 1190, il apparaît en tant que
le diminutif dérivé de "chambre". Il représente le groupe
des vrais diminutifs monosémiques, de sens objectif dû à l´idée
de la petitesse. Egalement, nous ne pouvons pas mettre à l
´écart le sens subjectif pour la présence du pronom possessif
"sa" évoquant la valeur affective.
30
subjectif et de valeur laudative. Cela peut être l´expression
de tendresse ou un compliment.
31
La partie des contes en prose s´appelle Histoires ou contes du
temps passé avec des moralités. Le premier conte à analyser est
La Belle au bois dormant dont la première version parut dans le
Mercure galant en 1697, comme les quatre contes suivants. Tous
les cinq contes se trouvaient d´abord dans un manuscrit de
1695.
32
"Nain" est un des appelations des êtres humains et touche d´un
certain point de vue le monde des contes. Le diminutif s´est
formé à l´aide de l´adjectif "petit". Cependant que "nain"
contient en soi-même une idée de petitesse, l´auteur a employé
encore l´adjectif „petit“ pour le distinguer des êtres humains
et pour rassurer le lecteur qu´il s´agit vraiment d´un "tout
petit" nain du règne des contes. "Petit nain" est un vrai
diminutif monosémique dont le sens est objectif.
33
"Petite chienne" est un vrai diminutif monosémique, ayant le
sens plutôt subjectif (la chienne lui est très chère), de
valeur caritative.
34
"Petite Aurore" est un vrai diminutif, monosémique, de sens
objectif, pour l´idée de la petitesse de l´enfant, ou même
subjectif de valeur depréciative pour l´intention violente du
monstre qui veut dévorer la petite fille.
35
Comme „fleuret“ a perdu une nuance diminutive et a complètement
changé de sens, il faut le considérer comme un pseudodiminutif.
Avec l´adjectif "petit" nous pouvons constater qu´il s´agit d
´un vrai diminutif monosémique, de sens objectif pour l´idée de
petites dimensions.
- "Il était une fois une petite fille de village…" (p. 195)
"Fille" appartient au groupe de désignations des êtres humains.
Le diminutif "petite fille" est dû à l´adjectif "petit". Dans
le cas-ci, il s´agit d´un vrai diminutif monosémique, prenant
les deux sens: objectif parce qu´elle était petite; subjectif
parce qu´elle était gentille et tout le monde l´aimait.
36
- "Le petit chaperon rouge partit aussitôt…" (p. 195)
Voici une dénomination métonymique d´une fille qui portait un
chaperon rouge. Le "petit chaperon rouge" est un diminutif
grâce à l´adjectif "petit". Il s´agit d´un vrai diminutif
monosémique, de sens objectif, qui désigne une fille portant un
chaperon rouge. Généralement, les noms propres commencent par
un majuscule, mais l´auteur de ce conte-là ne respecte pas ces
règles de l´orthographe.
37
- "Tire la chevillette, la bobinette cherra…" (p. 195)
"Bobinette" fait partie du domaine des outils. "Bobinette", c
´est-à-dire une petite pièce de bois mobile servant autrefois
à fermer les portes, est un diminutif qui fut dérivé de
„bobine“ au XVIIe siècle. L´emploi de „bobinette“ est devenu
plus fréquent à la fin du XVIIe siècle. „Bobinette“ se classe
parmi de vrais diminutifs monosémiques, de sens objectif.
38
Nous pouvons considérer le mot "cabinet" comme un vrai
diminutif monosémique, de sens objectif ou subjectif pour l
´idée caritative.
39
pas constater une nuance diminutive. Étant donné cela, il faut
considérer "sablon" comme un pseudodiminutif.
40
Le conte Les Fées est tout à fait dépourvu de diminutifs.
41
Cendrillon fixent sur la tête des soeurs comme le ferait une
modiste ou d´une sorte de maintes coiffure qui étaient à la
mode autrefois. A cause d´une certaine similitude entre „corne“
et coiffure ou coiffe que « cornette » peut signifier, nous
pouvons affirmer que c´est un vrai diminutif polysémique, de
sens objectif pour l´idée de petites dimensions.
42
Le conte suivant s´appelle Riquet à la houppe dont la première
édition parut en 1698.
43
- "…elle vit venir à elle un petit homme…" (p. 263)
"Homme" est une dénomination pour un être humain. Le sens
diminutif de "petit homme" est dû à la présence de l´adjectif
"petit". Il n´existe pas de forme synthétique diminutive du mot
"homme". Il s´agit évidemment d´un vrai diminutif monosémique,
de sens objectif pour l´idée de petites dimensions.
44
diminutive et la présence de l´adjectif "petit" cause une
superdiminution. D´ailleurs, nous pouvons le classer parmi de
vrais diminutifs monosémiques, de sens objectif pour l´idée de
la petitesse.
- "…à ramasser les broutilles pour faire des fagots…" (p. 278)
"Broutille" fait partie du domaine de la flore. "Broutille" est
le diminutif dérivé de "brout" à partir du XIVe siècle. Primo,
il signifie menues branches. Figurativement, il porte le sens
des choses de peu d´importance de peu de valeur chose
insignifiante. "Broutille" n´a pas de nuance diminutive sauf sa
forme (terminaison –ille). C´est la raison pour laquelle nous
pouvons considérer le mot comme un pseudodiminutif.
"Fagot" est une des dénominations pour un faisceau de branches,
donc on le classe dans le domaine de la flore.
La forme originelle de "fagot" est "facus" en latin vulgaire
qui s´était formé du grec "phakelos" auparavant. En français
classique, le mot a acquis un sens d´ensemble de nouvelles de
peu d´importance, bagatelles. "Fagot" ne représente pas, en
effet, de diminutif, pourtant qu´il a une terminaison
diminutive (-ot). Il s´agit d´un pseudodiminutif.
45
"Pierrot" fait partie du domaine des noms propres. "Pierrot"
est un diminutif par dérivation de „Pierre“ à partir du XVIIe
siècle. On utilisait ce mot pour désigner moinneau ou plus
tard en français populaire pour imbécile, nigaud. "Pierrot" est
aussi le nom d´un personnage de la comédie italienne du XVIIe
siècle. Dans le contexte de ce conte-ci, "Pierrot" est le nom d
´un enfant, nous pouvons donc le considérer comme un vrai
diminutif polysémique, de sens objectif pour l´idée de la
petitesse et à la fois subjectif pour une nuance caritative.
46
"petit". Il s´agit d´un vrai diminutif monosémique, de sens
objectif.
- "…ou ayant senti les petits bonnets des garçons…" (p. 285)
"Bonnet" appartient au domaine des pièces des vêtements.
Cependant que "bonnet" a une forme d´un diminutif, il ne l
´est pas, il ne le devient qu´avec la présence de l
´adjectif "petit". Là, nous pouvons constater qu´il s´agit
d´un vrai diminutif monosémique, de sens objectif.
47
« petit visage » pour un diminutif à cause de la présence de l
´adjectif « petit ». Il n´existe aucune autre manière à
exprimer le diminutif de « visage ». Il s´agit d´un vrai
diminutif monosémique, de sens objectif pour l´idée de la
petitesse.
48
blond », c´est-à-dire « blondin », l´auteur avait préféré l
´emploi de l´adjectif des raisons inconnues.
Nous pouvons le proclamer un vrai diminutif monosémique, de
sens objectif pour l´idée de la petitesse.
49
« petite ». « Petite pancarte » est un des vrais diminutifs
monosémiques, de sens objectif pour l´idée de la petitesse.
50
Larousse présente que « fillette » désigne petite fille jusqu
´à l´adolescence. Pour cette idée de la petitesse, nous pouvons
classer « fillette » dans le groupe des vrais diminutifs
monosémiques, de sens objectif.
51
dérivé du mot « lit », c´est pourquoi l´auteur a dû employer l
´adjectif « petit » pour exprimer une nuance diminutive.
52
« petit » est nécessaire pour exprimer une nuance diminutive.
53
´absence de l´idée de la petitesse même de l´idée de la
tendresse. Nous le considérons comme un pseudodiminutif.
54
Le proverbe est le nom du conte qui suit. Les diminutifs y
apparaissent en nombre abondant.
55
dictionnaire étymologique Dauzat le définit en tant que petit
garçon ou fille au début servant d´aide de commissionnaire d
´un artisan ou commercant, ensuite "gamin" désigne petit
enfant qui passe son temps à jouer et à polissonner dans les
rues ou tout simplement enfant adolescent en langage familier.
"Gamin" est un des vrais diminutifs polysémiques, de sens
objectif pour l´idée de la petitesse et aussi subjectif pour
une nuance depréciative.
56
terminaison diminutive –on, « brouillon » fait partie des
pseudodiminutifs pour l´absence de nuance diminutive.
57
enfantine de jouer ou le jouet, plus tard au XVIIIe siècle l
´expression « faire jojo » était déjà employée. Selon le
dictionnaire Larousse, « joujou » désigne jouet et il s´emploie
dans la locution « faire joujou avec une poupée ». « Joujou »
est un vrai diminutif monosémique, de sens subjectif ayant une
valeur caritative, parce qu´il s´agit de l´expression du
langage enfantin, employée par les enfants même les parents en
parlant à eux.
58
« Papa » est un vrai diminutif monosémique, de sens subjectif
ayant une valeur laudative.
« Maman » appartient aussi au domaine des dénominations de
mère. « Maman » s´est formé du latin « mamma » au XIIIe siècle.
Comme chez « pappus », nous observons chez « mamma » une
formation enfantine par redoublement. « Maman » désigne mère
dans le langage affectif, surtout celui des enfants. La
nasalisation de –a final s´est faite dans le langage des
adultes au XVIIe siècle. « Maman » représente de vrais
diminutifs monosémiques, de sens subjectif avec une valeur
caritative.
« Dada » est une onomatopée enfantine existant à partir du
début du XVIe siècle. Il désigne « cheval » dans le langage
enfantin ou plaisant. A partir de la fin du XVIIIe siècle,
« dada » représente dans le langage familier une idée chère à
quelqu´un qui le répète fréquemment ; thème de prédilection – c
´est un calque de l´anglais où hobby – horse. « Dada » s´est
formé probablement par redoublement de « da », variante de
« dia » qui est le cri pour exciter les chevaux. Il s´agit d´un
vrai diminutif polysémique, de sens subjectif avec une valeur
caritative.
59
« Sonnette » fait partie du groupe des appareils. « Sonnette »
fut dérivé du verbe « sonner » au XIIIe siècle. D´après le
dictionnaire Larousse, « sonnette » représentait d´abord
charpente en bois ou en métal utilisé pour le guidage du
mouton dans le battage des pieux, plus tard on employait
« sonnette » pour désigner petit appareil de sondage, formé d
´un treuil qui lève par un câble l´outil de forage,
périodiquement lâchée pour perforer la roche. Dans le domaine
de l´orfèvrerie, « sonnette » désigne un marteau spéciale.
Nous le considérons comme un diminutif dérivé du verbe,
polysémique, du sens objectif pour l´idée de la petitesse, dans
le contexte du conte-ci.
60
légers pour signaler le moment où l´appareil va se trouver en
perte de vitesse, ou depuis le XVIIe siècle en sens figuré
personne changeante, inconstante. Etant donné tout cela, nous
prenons « girouette » pour un des pseudodiminutifs, à cause de
l´absence de nuance diminutive.
61
on se servait pour prendre des notes. Dans la deuxième moitié
du XVe siècle, « tablette » a changé de sens tel que planche
posée horizontalement et destinée à recevoir divers objets, ou
pièce de bois ou en marbre placée sur les montants d´une
cheminée sur l´appui d´une fenêtre, sur un radiateur. Dans la
terminologie du bâtiment, on appelle par
« tablette » tôle de forme triangulaire, munie de cornières. D
´ailleurs, « tablette » signifie préparation alimentaire
moulée et de forme aplatie. Par rapport au sens que
« tablette » a pris dans ce livre, nous pouvons proclamer qu´il
s´agit d´un pseudodiminutif, pour l´absence de l´idée de la
petitesse.
62
- « …des milliers de petites lumières… » (p. 32)
„Lumière“ fait partie du domaine des phénomènes naturels.
„Petites lumières“ est une expression diminutive. Cette
diminution est dû à la présence de l´adjectif „petit“. Nous
considérons l´expression „petites lumières“ comme un vrai
diminutif monosémique, de sens objectif.
63
« Dindon » se classe parmi les animaux, il représente donc le
domaine de la faune. Le mot « dindon » s´est formé de
« dinde » au début du XVIIe siècle. « Dindon » signifiait d
´abord le petit de la dinde, puis le mâle d´où s´est produit le
mot « dindonneau ». Comme nous en parlons dans la partie
théorique de ce mémoire, le phénomène grammatical de la
diminution des mots désignant les mâles des animaux domestiques
est dû au fait qu´on considère le mâle comme l`animal
reproducteur et qui est ordinairement bien plus précieux que la
femelle et pour cela il demande des égards particuliers de la
part des cultivateurs. Sauf la signification de l´oiseau, à
partir du XIXe siècle "dindon" signifie aussi dans la langue
familière homme qui se lace facilement berner ou victime d´une
plaisanterie. Vu le contenu sémantique du mot, "dindon" ne
prend pas de nuance diminutive et nous le tenons pour un
pseudodiminutif.
64
plus tard il désignait tête, dans la langue populaire, puis
voiture servant à transporter des munitions d´artillerie, ou
compartiment creux orné de moulures ou de peintures utilisé
comme décor des plafonds et est employé dans la locution
« maladie des caissons » qui touche les scaphandriers
survenant à leur remontée à la surface et due à la libération
d´azote gezeux dans le sang. Selon le sens que « caisson » a
pris dans le contexte-là, nous pouvons prononcer qu´il s´agit d
´un vrai diminutif polysémique, de sens objectif pour l´ideé de
la petitesse.
65
"Frétiller" est un verbe diminutif qui fut probablement dérivé
de l´ancien français "freter", au XIIe siècle, qui signifiait
"frotter". Le dictionnaire Petit Robert le définit en tant que
se remuer, s´agiter par des mouvements vifs et courts. Dès la
fin du XVIIe siècle, "frétiller" désignait aussi s´agiter sous
l´effet d´un sentiment.
"Sautiller" est aussi un verbe diminutif ayant été dérivé de
"sauteler" au XIIIe siècle. Selon le dictionnaire Petit Robert,
"sautiller" signifie avancer par petits sauts , faire de
petits pas en dansant ou s´énoncer de façon décousue, s
´exprimer en courtes phrases.
Les deux verbes sont les verbes diminutifs dérivés des verbes,
polysémiques, de sens objectif pour la petitesse des
mouvements.
66
monosémique, de sens objectif pour l´idée des petites
dimensions.
67
"Trompette" s´est formé de "trompe" par dérivation au XIVe
siècle. Le dictionnaire Petit Robert présente que "trompette"
désigne soit instrument à vent ou joueur de trompette, ou dans
la terminologie automobile chacune des parties évasées du pont
arrière d´un véhicule automobile, et dans le langage familier
"trompette" signifie visage ou figure. Dans le contexte-ci, le
mot „trompette“ prend une signification de joueur de trompette.
Etant donné tout cela, il faut considérer „trompette“ pour un
pseudodiminutif dépourvu de nuance diminutive dans son contenu
sémantique.
68
diminutif de „panis“, pain en français. Le dictionnaire Petit
Robert présente de maintes définitions du mot „pastille“ en
tant que petit bonbon de sucre aromatisé de forme ronde ou
préparation médicamenteuse analogue, depuis le début du XIXe
siècle, ou petit pain conique composé de substances odorantes
qu´on brûle pour parfumer l´air.
Vu son contenu sémantique, „pastille“ peut être prise pour un
diminutif d´origine étrangère, polysémique, de sens objectif.
69
fleur. „Violette“ s´est formé de l´ancien français „viole“, au
XIIe siècle, qui est d´origine latine en tant que „viola“. Vu l
´introduction théorique sur la page 11 dans ce mémoire où
Dvořák présente que le contenu sémantique des noms des fleurs
porte une nuance diminutive, le mot „violette“ ne peut être
considéré que comme un vrai diminutif polysémique, de sens
subjectif avec une valeur caritative.
70
V. Conclusion
71
La plus grande partie des diminutifs formels tirés des contes
utilisés, est formée par des substantifs dérivés des
substantifs.
De tous les diminutifs, il y a sept expressions d´origine
étrangère, cela représente 4,6% du nombre total.
Ce sont les mots d´origine espagnole, italienne et allemande.
Les autres expressions sont, dans la plupart des cas, d´origine
française ou ancien française.
72
apparaît en quatre cas. Nous avons aussi rencontré neuf cas de
la diminution des noms propres.
73
VI. Bibliographie
Grammaires
Dictionnaires
74
Livres dépouillés
75