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Les catastnophes naturelles

au Moyen Age

. "- ", ommenl comprendre la notion de calaslrophe naturelle


dans Ia pensée médiévale? Étonnement, puissance,
*t**,,a/
[erreur, fonction purlficatrice, choc des consciences...
Avec [ous les fan[asmes qu'lls drainenl dans leur sillage et
la slupeur qu'ils produisenI sur les esprils, ces «acciden[s
de la nature» ouvrenl une fenêtre fascinanle sur l'hlsloire
des représentations au Moyen Âge. Revisi[an[ les [extes des
chroniqueurs qui lenlèrenl d'en rendre compte, Thomas Labbé
montre que le récit du phénomène ex[rôme favorise toujours la
déformation de la réalité vécue. La ca[astrophe apparaît comme
une manière de donner un sens à l'extraordinaire, comme en
.l248,
altes[enl les récils de l'effondremenl du mont Granier en
de l'inondalion de ['Arno en 1333 ou encore du tremblemen[ de
.l456.
lerre à Naples en Le processus d'<<événementialisa[ion»
qui en découle s'opère plus à [ravers l'imaginaire et la sensibilité
de la société que par ses capacltés rationnelles d'objectivisation
Une grande étude à la croisée de l'histoire sociale et
de l'histoire des émotions en Occiden[.

Thomos Lobbé est docteur en histoire et chercheur


à l'université de Bourgogne

Préface de Jacques Berlioz

26 € prix valable en France


ISBN : 978-2-271 -08947-2
Le Déluge,
mosaïque vénitienne, x r, siècle,
basi ique Saift-l\,4arc, Venise
akg imaoes / Cameraohoto

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THOMAS LABBÉ

Les catastrophes naturelles


au Moyen Âge
xu"-xv" siècle

cNRS ÉOlrrorvs
15, rue Malebranche
- 75005 paris
Pntr

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Thomas Labbé a choisi


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jadis appelee tj; _;.
Phique large. du xlr.

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possibres. ë;
de retrouver la face
;;;; ;i :;;,li:;,;;.
a" .urrr,.oi;..;
sés, et varient selon
les époquer. pLrur
-:
PnÉr'acn

En 1248,Ia montagne du Granier, près de


Chambéry, en Savoie,
s'ef'fondre, en un gigantesque glissement
de terrain. Environ deux
mille victimes sonr.à déplorer. Ii s'agit de l'une
des plus importantes
catastrophes naturelles de Ioccident
médiéval. En janvie.'pui,
av',l 2016,Ia montagne s'éboure de nouveau ",
de façon spectaculaire.
Le massif calcaire n'arrête pas de s'éroder.
II n'y a pas de victimes.
Le phénomène reste.d,_ordre géologique.
La catastrophe n,existe
donc qu'en fonction de ounr cet ouvrage Thomas Labbé
met l'événement naturer'homme.
extrême (car touchant res femmes et les
hommes) au cæur du point de vue historique.
Il veut .o.np."nOr" t.
drame, et ses représentations. I1 tient
à saisir quels sont t". p.o."rru,
de la fabrique d'un événement pour
rui faire obtenir re statut de catas-
trophe' celle-ci marque une rupture. Elre
est soudaine. EIle surprend
et ainsi met en relief les traits d'une société
qui se 1ug" u,,ulro" pu,
Ia nature. cette société, dans ses forces
et faiblesses, se rivre arors
plus facilement à l'historien. Dans ce
rivre, la question soulevée par
Thomas Labbé est doubre : comment Ia
société médiévale exptiquait
elle les phénomènes naturels extrêmes quels
; aspects de ra réalité
étaient-ils touchés par ce type d,accident,
et selon quels enjeux, cette
société entendait-elle donner sens et raison
par le discou.. o, pa, te.
actes ?
Thomas Labbé a choisi d,examiner Ie
sujet, dans le souci ci,une
histoire totale que dans ce domaine les
- catastrophes natureres en
Occident - j'avais jadis appelée de mes
væux, dans un cadre géogra_
phique large, du xrr" au xv" siècle, en
exploitant le plus de Iorrce,
possibles' ce n'était pas chose fàcile.
Les documents qui permettent
de retrouver la trace de_ catastrophes passées
,on, ,orràt disper_
sés, er varient selon les époques. Èor.
t. Moyen Àr., *i*'rln, ,".
Le.s catastrophes naturelles au Moyen Âge

registres de délibérations communales et les registres de comptes de


différentes institutions. Mais ces documents, établis pour justifier des
décisions et des dépenses relatives aux dégâts des catastrophes, n'ap-
paraissent pas dans les archives européennes avant le xrv" siècle et ne
deviennent abondants qu'à partir des x\,.-xvr" siècles. Avant 1400, il
faut compter surtout sur les sources narratives (annales, chroniques,
récits exemplaires). Pour le reste, il faut compter sur quelques ins-
criptions - comme celles qui commémorent des séismes à Bordeaux
les 3 mars et 23 mai 1373, sur les sources astrologiques, sans oublier
les fouilles archéologiques et les documents figurés (ces derniers peu
nombreux hélas, et de décryptage difricile). Ce choix d'histoire totale D;. lil:i.-. Ê;;:;. ù
était un pari osé, mais sans audace, sans prise de risque, la science
historique ne progresse pas. D'autant que les médiévistes français se
sont montrés jusque-là bien discrets dans le domaine des catastrophes
naturelles. à l'encontre des chercheurs allemands ou italiens. Bref,
Thomas Labbé a repris cette histoire à nouveaux frais.
Examiner l'événement sous toutes ses facettes, tel est le but de
cet ouvrage. Jacques Le Goff a eu des mots assez sévères contre une
histoire qui n'aurait privilégié que l'approche de « l,imaginaire » des
choses, en se coupant de leur réalité. Thomas Labbé n,est pas tombé
dans le piège, refusant de livrer la seule analyse de la perception ;_-.--: ;.-r ..-i]. et d:. :, :;i. ::l
religieuse ou « mentale >> des phénomènes naturels extrêmes. Il rend :.:, J- il-;\ 3S drrlTljTi;li< L': ::,
compte dans ce livre de quatre éléments, strictement liés : la mesure :- . i--:a\ --ùnIemt\.rrrn.. L';-:t
de l'événement, son explication, sa perception, et l'action menée par : - i:. l',;iI3. .e '.,,11 . tJ:I-I:
les hommes et par les femmes après cet événement. l. i;' ;UISUri .-oiltme P:::"::-
Thomas Labbé commence par étudier comment la pensée médié- : :--. ::iurtlle. 13. .1-q-3. ;'_-,3
vale construit le phénomène naturel. Et construire c,est d'abord --i.
:.::: .an\ au\ Fhenor-,:l:r ;
nommer. D'où une passionnante étude sur les mots qui entourent ou --.: t.:', r-e Iart ler hiir:rcn-.a: u_i
mieux désignent la catastrophe (car ce dernier vocable est tardif pour .r ül\
l;,.-,rilü. ^,
- -::..!s l:JIl::,\- J: t,
désigner le phénomène naturel extrême). De là, de ce qu,i1 appelle :.:-.r I-hi-.rn;tirri Jrn. ." . -. -
-
les concepts. Thomas Labbé gagne les affects, apportant sa pierre
--..J'i3 -: l(,i() réctr. hirrûr:;;:.1 :
à la nouvelle histoire des émotions. Il précise, à travers une longue -:.-::. de.Iructeur. et;. i.:-::
enquête dans les textes, comment sont qualifiés les événements, à :, -,,.rtinI ciei enir chcz ;=r...:..
travers étonnement, effroi et terreur. Et il en arrive à ce qu,il appelle :, .,:ir:ue tru religieu\. En :e.. .:-:
« le schéma d'interprétation globale de ces phénomènes extrêmes >>. - -: :tu liéc. uur de..-nr::, :. _=
Il brosse alors une véritable histoire culturelle des catastrophes. Ainsi
- -:' :.rn. le citrmaine 13. r;';--. ;:
I'effondrement du mont Granier, déjà évoqué, fut attribué par le même
chroniqueur, l'Anglais Matthieu Paris, à un tremblement de terre pro-
---.,'*iui Je. chr,'niüui.. it rr:.--:
- ,-,-,!1.

voqué par les vents soufflant dans les cavernes de la montagne (il D;1. rine secrrnCa p.rn.e T-,-. _-
utilisait Aristote) autant qu'à la vengeance divine déchaînée contre .':-..ji iO rt tC ,.. Le. ;r:l::.. .=. .
les habitants. car dès le xr" siècle, le regard sur la nature devient . ::,:11 .e ler réaction. Je. -,--:.::
Préfoce

moins craintif. Les clercs ne s'y trompent pas : une catastrophe peut
avoir des causes naturelles (même si le réel est interprété à travers
les écrits des philosophes) et surnaturelles. Bernard Guenée l'avait
certes déjà souligné, mais Thomas Labbé offre bien d'autres analyses
suggestives, comme celles de l'inondation de l'Arno du 4 novembre
1333 ou du tremblement de terre à Naples du 4 décembre 1456, sans
oublier celle des désordres climatiques en Allemagne notés au début
du xlll' siècle par le cistercien Césaire de Heisterbach (ou comment
la catastrophe va, finalement, << contre la nature »). Et Thomas Labbé
pénètre dans la culture des chroniqueurs. D'où vient leur vision du
monde ? Des encyclopédies ? D'un savoir populaire ? Y a-t-il une
évolution chronologique dans cette appréhension de la causalité des
catastrophes ? Ou bien chaque auteur ou chroniqueur est-il un cas par-
ticulier ? Thomas Labbé prend, sans barguigner, la question de front.
Partant d'analyses particulières pour tenter de dégager des lignes de
faîte, montrant que les auteurs à la fin du Moyen Âge recherchent
bien, et en premier lieu, la cause << naturelle >> des catastrophes natu-
relles. Particulièrement passionnant et nouveau est le dégagement
de Thomas Labbé sur une certaine conscience, au xtve et surtout
au xve siècle, de la pression environnementale. En d'autres termes,
l'attaque des sols et des forêts engendre, dans le domaine de l'hydro-
logie, de graves dommages. Un discours qui pourrait être celui de nos
écologistes contemporains. L'action souvent néfaste des hommes sur
le lit des rivières se voit condamnée, notamment en Italie. Allant plus
loin, des auteurs comme Pétrarque voient clairement dans les catas-
trophes naturelles les signes d'une crise environnementale.
Donner sens aux phénomènes extrêmes, c'est aussi pour la société
médiévale tant les hiérarchiser que leur faire porler une signification
(vengeance divine, punition de péchés). Thomas Labbé a abordé cette
catastrophe-sanction dans la longue durée, à partir d'un ensemble de
quelque 3 200 récits historiques, à travers comètes, éclipses, foudre,
tonnerre destructeur, etc. Il montre aussi combien les catastrophes
pouvaient devenir chez certains chroniqueurs moyens de pression
politique ou religieux. En revanche les perspectives eschatologiques
sont peu liées aux descriptions de catastrophes. Je I'avais fait remar-
quer dans le domaine des récits exemplaires, Th. Labbé le confirme
dans celui des chroniques, et même des prophéties, et c'est un apport
premier.
Dans une seconde partie Thomas Labbé voit, selon ses tertnes << la
pensée en acte >>. Les mentalités sont quittées pour la réalité des faits.
Il analyse les réactions des contemporains devant les catastrophes
l0 Les catqstrophes naturelles au Moyen Âge

naturelles, empruntant pour l,essentiel aux


chroniqueurs. Et l,une
des lbrces principares de ce livre est de montrer
que c'est autour du
sentiment religieux et non pas << humanitaire »
que se forme le pro_
cessus de reconstruction sociale. Le souci
spiriiuer inspire l,action
d'urgence, mais avec des variables selon les lieux
et lËs époques :
en Italie, à la fin du Moyen Âge, faire des procession,
n,Ltait pas
obligatoire après chaque tremblement de terre
ou inondation. Mais
que deviennent les sinistrés ? Thomas Labbé
note un faibre intérêt I\TR.,,,DL
des autorités publiques en leur faveur, hormis
des mesures fiscales ou
une intervention sur le prix des grains.
euant à l'assistance, elre est
de l'ordre du charitabre. Thomas Labbé ,lirté...r"
aussi au bilan des
victimes, avec, démontre-t-il, une comptabilité
de plus en ptu, p.e_
cise, même si elle reste rargement symùolique.
Les conséquences de
la catastrophe ne deviendraient-elles alors pas pour
res auteurs plus .; ll-,lli rje l'hi.îrriri:.- -:
importantes que ses causes ? Voilà une belle
hypothèse.
un ouvrage récent - classiques Garnier, 2016 vient de -- r:. '3. plu: benule.. p;r ;:t-:.
préface comme un << discours d'escorte ,. puissent
- définir la :-.::ji pr! un éterrement t-.-
ces quelques mots "'1. . .= -r,flücpt lui. ie;t: .:- -t j:
accompagner vers le succès (et avant tout vers ':\ -:ir\e\ rur le nttrde iiu i:-:.
des débats f-ructueux)
un livre qui Ie mérite.
- -: :i.. naturel dan. n,-,i:: . .- _

-: -;i:.t1;rPhe enrahit nte me " -=


Jacques Berlioz * - :- ie retrtruve dan: de. r::l;
Directeur de recherche au CNRS :::.,:. ;a)ntradictoires. -\in.i. -: -,.
Directeur honoraire de l,École nationale des chartes
. ::ilnr en 1986 la spécir-ririe ::
-: -,.;,>iience partagée d'étre !";:;
*- :i,e ensendre elle-ntême p;r -;
-; -: rnodernité rétlerrre..pr._-
'.i-,.tt. ediré en l9E6 peu .rpri. .r
-: .iJttÊ. de nombreuse5 réIle\:rtri] .
:'-; pré\ent défini par la c;r.r.ir,,:;
-: iecembre 1001. Jean-pierrc D-:
' .:.'.;7ri1.1 ',/tr, te tle.t tstttttullt, l.rrS::. j:
:..:. Ju tcntp\ et reprenunt .u l.-.= l
::i i.rquelle il considèr". la car.r.:: :
.::.t J'uucune intention humu-:: :.-
- r. rcrton: Iibre d'éeanerr p _.
,:nir. horizon toujour: in:ép.::":.: .
-:: néeation par l'hunrunrre;- ..

.. Brcx (V.1. kt sotie ie ,t:t ir.-.r. -i


-:aj.
I Dt pr t rJ.-P.r. P.ttrr t,:t--;:.. .-..
TnsrB DES tvrRrrÈnEs

Préface. 7

Introduction 11

La catastrophe : un paradigme... l3
Retour vers une réalité ancienne...... t7
Objet de l'enquête : une étude sur l'événement...................... 22
Sources et méthode 31

Première partie
Imaginer le phénomène naturel extrême du xrr" au xv" siècle

Chapitre I. Construire une rationalité du phénomène naturel


les causes de l'événement 39

Nommer les phénomènes extrêmes.................. 39


Les concepts : casus et signum..... 39
Les affects : étonnement, puissance, terreur......... 50
Expliquer les phénomènes extrêmes
durant le bas Moyen Âge : la juxtaposition
de la philosophie naturelle et de la théologie 57
La surcote du 16 janvier l2l9 par Emon de Wierum............ 58
L'effondrement du mont Granier en novembre 1248
par Mathieu Paris........... 61
L'inondation de l'Arno du 4 novembre 1333
par Giovanni Villani 64
Le tremblement de tene à Naples du 4 décembre 1456
par Matteo dell'Aquila... 69
Conclusion 12
Une réflexion originale : le De terraemotu
de Giannozzo Manetti.... 74
348 Les catastrophes naturelles au Moyen Âge

Contra naturam: I'inexpliqué comme fondement Chapitre Y . Encadre n:r '".: --:

du remarquable............ 79 le temps tle la rt'p",1',


Le faible niveau d'in:;:. -:
Chapitre II. Le discours de la norme ou la conscience en faveur des :inr-:=-
de la mécanique du monde 88 Le principe dB .. :ui'-.- :-
Remises sia ài 'j'. -: .', -
Les notions de ou de << fortune » :
casus
Concessiort du ,ir, ": : .-
<< >>

les phénomènes extrêmes comme accidents de la nature... 89 Une assez grande f :3, .-: :
La diffusion du savoir de Ia philosophie naturelle
L'assistance matene .: : -
dans la société du bas Moyen Âg.............. 94 forme des inrti;t: . =. ::
La culture des annalistes et chroniqueurs ............. 95
de la caritas mé,1:;'. - .
La culture des non lettrés.......... 103
Sensibilité médiér,i: :: : .
Une perception active des causes physiques
autorités et catil\:a ::; -
des phénomènes naturels 110
Anthropisation et dégradation de I'environnement :
une réflexivité environnementale à la fin du Moyen Âg".... tt4 Chapitre VI. A.çsrlril, , . .: -:
Le bilan humain crrrr-r:.. r,
Chapitre IIl. Donner un sens au phénomène extrême t25 dans la construùtri:. i:
La quantification de i'r,:-
Hiérzrchie des phénomènes les plus significatifs.................... 125
Dans la synchronie : comètes, éclipses, foudres et obstacles.........
et tremblements de terre.. 125 Sensibilité médier.li :. .
Dans la diachronie : valorisation de I'ici-bas 136 la .. mort d'eur
La fonction sociale de l'événement : les deux sens
du signum 139 Conclusion. Une préi::,: .'.
Le signe en aval du « fait social » : la fonction purificatrice
de l' événement ................ 140
Le signe en amont du « fait social » : la ftmction augurale
Abréviations
de la catastrophe................ 154
Les réflexions sur 1'état du monde 157 Sources .. . .. ..
Réflexivité environnementale encore : les ntodalités
d'une ,, crise » vécue (c. 1330-c. 1400)........... 157 Bibliographie.............
C atastrophe s naturelle s et e schatolo gie................. 169 Liste des figures.........
Index des événement.
Deuxième partie
Réagir face aux phénomènes naturels extrêmes Remerciements...........
du xIr" au xvu siècle

Chapitre IY. Absorption émoîionnelle et construction sociale


de I'urgence : le temps de l'événement............... 183

Réactions primaires 184


La situation d'urgence : le choc des consciences ................... 192
Les processions post-catastrophiques 198
Table des ntarières
t19

matérielle :
Chapitre Y. Encadrement et reconstruction 203
le temps de la réponse """""""""
Le faible niveau d'intervention des autorités 204
en faveur des sinistrés
Le principe de « subsidiarité )>"""""""
2tl
213
Remisàs sur la fiscalité directe 2t9
Concession du droit d'imPoser ""
221
Une assez grande précaité des victimes
L'assistancé matérielle d'urgence aux victimes
:

forme des initiatives de secours dans le cadre


228
de la caritas médiévale"'
Sensibilité médiévale et évolutions postérieures
I :

239
autorités et catastrophes au xvle siècle"""""'

Chapitre YI. Assimiler le phénomène exTrême


251

Le bilan humain comme notion secondaire 251


dans la construction de l'imaginaire événementiel """"""'
La quantification de l'événement : ambiguïtés
261
et obstacles
Sensibilité médiévale et évolution postérieure
II :
266

Conclusion. Une préhistoire du rJésostre"""""""" 281

29',7
Abréviations
299
Sources.........'......
325

339
Liste des figures.........
341
Index des événements.
345
Remerciements.........'..."

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