101201 - Etuded'impact - Projets Simiane la Rotonde - Β PDF

Solaire Simiane1 & 2 LAVANSOL III & IV
Projet Photovoltaïque de Simiane-la-Rotonde| 12/2010
8.2.3 Bilan des risques et enjeux portés par le grand paysage

INTERACTION VISUELLE DISTANCE PAR
IDENTIFICATION ENJEUX FRAGILITE
AVEC LES SITES RAPPORT AU SITE
Unités de grand paysage
Le plateau d’Albion : - Espace segmenté par un relief moutonnant en sa périphérie et un cœur faiblement ondulé.
Fragilité de la cellule définie par les Le site appartient à
Un paysage semi-ouvert rythmé par des boisements - Une entité dominée par les montagnes l’encerclant : Mont Ventoux à l’Ouest, Monts de Vaucluse au Sud OUI
reliefs dominants avoisinants cette entité
denses et différentes cultures. et Montagne d’Albion au Nord.
- Richesse faunistique et floristique sur l’ensemble du Mont Ventoux,
L’Arc comtadin et le Mont Ventoux - Ce site est très intéressant pour sa végétation qui varie en fonction de l'altitude, passant de l'étage
Paysage ouvert. Secteur le plus fréquenté : mésoméditérranéen à l'étage subalpin. Elle présente un bon échantillon des groupements végétaux
Fragilité relative vue la distance
développement de l’urbanisation dans l’Arc Comtadin en méditerranéens français non littoraux et une biodiversité notable, aussi bien en forêt que sur les écotones et OUI Plus de 10 kilomètres
avec le site D
lien avec la vallée du Rhône, couloir des axes de les milieux ouverts associés.
communication. Domination visuelle du Mont Ventoux. - Le Mont Ventoux est l'un des derniers contreforts sud-occidentaux des préalpes françaises. C'est un
anticlinal avec des chevrons et des combes
Les vallons et collines d’Oppedette et Vachères
- Ce site est très intéressant pour sa forêt modérément exploitée qui permet le développement d'une
Très tortueux, le réseau de combes, vallons et ravins, Aucun risque vis-à-vis du territoire
biodiversité caractéristique. NON Plus de 10 kilomètres
perd l'observateur et tend à lui faire percevoir un des projets
- Paysages caractéristiques, comprenant un espace naturel profondément rural et retiré.
territoire beaucoup plus vaste qu'il ne l'est réellement.
Le pays de Ponchons
- Axe de perception privilégié au niveau de la partie Nord de la vallée de Simiane-la-Rotonde en direction Fragilité relative avec le site C (en
Paysage ouvert de cultures bordé de collines et vallons OUI avec le site C Plus de 5 kilomètres
d’Apt. marge du panorama)
et allant s’adosser à la Montagne de Lure.
Les Monts de Vaucluse - Moutonnement boisé ayant une forte présence dans la région.
Espace « tampon » entre bassin d’Apt, plateau de Sault - Constitue un fond de scène sombre pour de nombreux points de vue. OUI Plus de 5 kilomètres
avec les sites
et plateau d’Albion. - Points de vue essentiellement tournés vers le Mont Ventoux et vers la partie Est du Plateau d’Albion
Les unités éloignées :

Aucun risque vis-à-vis du territoire
- Le Massif de la Montagne de Lure et d’Albion, le Pays - Milieu diversifié de moyenne montagne n’entretenant pas de relation visuelle avec le site de projet NON Plus de 10 kilomètres
de projet
d’Apt.
Espaces de vie

Villages proches : Il importe de ne pas remettre en cause le secteur habité de Simiane-la-Rotonde : les sites ne doivent pas
avec les sites. Il importe de trouver
Simiane-la-Rotonde, Saint Christol, Revest-du-Bion, rentrer en covisibilité avec ce secteur. Les autres secteurs habités ne sont pas concernés directement et ne NON Moins de 5 kilomètres
une emprise qui ne remette pas en
Banon, Montsalier, Oppedette et Vachères rentrent pas dans le domaine de perceptibilité potentielle du site.
cause l’identité du village.
Villages éloignés : Les villages ne rentrent pas dans le domaine de perceptibilité du site, du fait du relief et de l’éloignement de Aucun risque vis-à-vis du territoire
NON Plus de 5 kilomètres
Revest-des-Brousses, Rustel, Viens, Gignac, ces villages. de projet
Espaces de circulation
Axes de forte fréquentation : Espaces de forte fréquentation, il importe que le projet ne remette pas en cause le territoire traversé. Fragilité au niveau de la D51 sur la
- Départementale n°30 Séparés par plusieurs bandes de relief, de l’entité dite du Plateau d’Albion, les routes de grande circulation partie Nord de la vallée de Simiane- OUI avec le site C Plus de 5 kilomètres
- Départementale n°51 que sont ces départementale, ne sont pas concernées par le projet. la-Rotonde. Perception de site C
Moins d’un kilomètre

pour la RD18 avec le
Axes de fréquentation locale : Espaces de fréquentation locale, il importe que le projet ne remette pas en cause le territoire traversé. Fragilité au niveau de la RD18 au
site C et les chemins
- Départementale n°18 La RD18 longe le site C sur tout le côté Nord-Est. Il y a un enjeu de modification des espaces perçus depuis niveau où elle longe le site C
OUI avec les quatre sites communaux avec le site
- Départementale n°118 cet axe uniquement si un travail d’intégration n’est pas mis en place.
B et D
- Chemins communaux Les autres axes sont des axes de découverte du territoire. Il importe de ne pas remettre en cause l’identité Quelques fenêtres visuelles sur les
naturelle des sites parcourus. autres axes
Plus d’un kilomètre pour
les autres axes
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8.3 $SSURFKHGXVLWHjO¶pFKHOOHUDSSURFKpH
8.3.1 Une trame bâti peu concernée pas le projet
Au sein de cette mosaïque d'ambiances, des images plus marquantes sont retenues comme emblématiques, car elles
sont souvent véhiculées par les images touristiques de la Provence. Cette image est véhiculée par la juxtaposition de
villages accrochés sur leur colline (souvent marqués par la présence de châteaux ou de villages en ruine, exemple le
village en ruine de Monstsalier).
Cette image est également développée à travers le petit patrimoine local bâti (muret et bories dans les champs de
cultures et anciens moulins).
Les Vachères Beffroi de Viens
De plus, ce territoire est riche en patrimoine culturel, trois monuments classés Monuments Historiques et deux inscrits
au même titre sont à noter dans l’emprise des projets. Il s’agit :
- Du Château fort, l’église et la Rotonde de Simiane-la-Rotonde, à moins d’un kilomètre du projet ;
- De l’Eglise paroissiale Notre Dame et Saint Pierre de Saint Christol à plus de 5 kilomètres du projet ;
- Du Portail féodal de Banon, à plus de 5 kms du projet.
Ces édifices religieux ici cités sont, pour une grande majorité, intégrés au tissu urbain de leurs villages, eux-mêmes
lovés au creux d’un vallon.
Les sites d'implantation pressentie offrent ainsi un paysage original du plateau d’Albion aux caractères provençaux Village en ruine de Montsalier Ruelle du village des Vachères Borie
sans pour autant être visibles.
Limite administrative
Limite communale
Sites d’études
Monument Historique
Classé
Monument Historique
Inscrit
Vue depuis la RD201, vers le Village de Simiane-la-Rotonde
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Champs de céréales
8.3.2 Entre culture et boisement
Le Plateau d’Albion est un plateau agricole où se pratique l’élevage et se cultive lavandes et céréales. L’emprise
agricole se trouve concentrique au village présent sur le plateau, et sont en général de forme longiligne qui étend les
horizons.
Les interactions entre les sites et l’ensemble du plateau d’Albion sont très faible, étant donné que le relief sur lequel
Champ de lavande
les sites s’adossent s’inscrit dans un moutonnement doux jonché de boisements.
Néanmoins, le relief proche de la Montagne d’Albion et des Mont de Vaucluse favorisent une relation d’interface avec
les points hauts, et notamment depuis le panorama de la RD63 menant au col de l’Homme Mort, depuis les champs à
proximité du Château de la Gabelle (commune de Ferrassières) et de la Royère Grosse (Proche du site d’étude D).
Les premiers points de vue situés à plus de 10 kilomètres des sites, n’offre aucune covisibilité avec les sites. Pour ce
qui est du dernier, la proximité pourrait laisser penser que le site D est nettement visible, mais la continuité d’une
langue boisé sur les hauteurs et les pourtours du site d’étude créer un filtre naturel et ainsi atténue fortement la vision
du secteur d’étude.
Hormis ces sites, il n’est pas d’autres secteurs du Plateau d’Albion que le projet de parc solaire ne remette en cause. Boisement en bordure de la RD63a Plateau d’Albion depuis la RD63 Entre espace ouvert et espace fermé
Equilibre entre milieu ouvert et milieu fermé

Entre plateau d’Albion et collines d’Oppedette
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8.3.3 Des paysages remarquables situés dans le territoire du projet

Colorado provençal : Rustel Gorges d’Oppedette Paysage des Baronnies provençale :
Ferrassières
Selon l'Atlas des paysages des Alpes de Haute-Provence l'entité concernée par l'implantation des parcs solaires (les
paysage ruraux-patrimoniaux) se distingue des paysages agraires en raison de structures paysagères singulières qui
leur confèrent une identité forte. Elles sont le résultat d’une spécialisation agricole et d’un savoir-faire traditionnels et
transmis. On trouve généralement dans ces paysages une architecture caractéristique et un petit patrimoine rural mais
aussi des traces qui attestent d'une histoire ancienne. Cet ensemble de facteurs confère à ces paysages une
dimension culturelle. Situé au Sud du plateau d’Albion, le territoire d’étude offre cependant peu de paysages
remarquables. Seule la présence de Lavande nous rappelle la Provence. C'est en effet une zone de passage vers le
Mont Ventoux, les Baronnies provençale, la montagne de Lure, Sault, Banon, et Apt. Ces espaces peu fréquentés
hors période estivale, ont néanmoins, une occupation du sol originale qui participe fortement à l'identité du
département.
Les actions proposées par l'Atlas sont : préserver la qualité et la perception des paysages remarquables, faciliter la
protection, la gestion et la mise en valeur de ces sites, gérer les flux touristiques, étudier l'impact des aménagements
existants ou à venir, faciliter et encourager les actions de consolidation et de restauration partielle des villages ruinés,
préserver les structures végétales et minérales qui mettent en valeur le site.
Localement le paysage du Mont Ventoux est répertorié comme un paysage remarquable, fortement fréquenté, ayant
un rôle établit dans l’identité du département voisin. Cet élément du patrimoine paysager éloigné est un point focal du
Sommet du Mont Ventoux Montagne de Lure
grand paysage.

Paysage provençal avec en fond de toile le Mont Ventoux
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8.3.4 Regard croisé sur les differents projets photovoltaïques du territoire
Il est important, en particulier au niveau du Paysage, d’avoir une vue globale sur l’insertion du motif photovoltaïque au
sein de ce territoire. En effet, l’étude paysagère porte aussi sur les vues croisées qui peuvent exister avec les autres
sites présents sur la commune de Simiane-la-Rotonde et également étudier dans ce dossier, afin de connaître les
différents impacts que cela pourrait entrainer.
Considéré dans son ensemble, les projets se situent sur six parcelles de taille modérée portées par un même relief
principal (le plateau d’Albion) mais séparées par un espace de respiration acceptable, assurant l’indépendance
visuelle entre les sites.
On constate, en effet, que les lignes de relief secondaires, et les boisements, garantissent l’absence d’échange visuel
entre l’ensemble des sites A « Crête du rossignol », B « Combe du Rossignol », C « Terre Broche », D « Royere
Grosse », « Plan Chavonnet » et « le Siffleur ». Néanmoins les relations entre ces sites méritent d’être approfondies,
notamment d’un point de vue écologique (fonctionnement du milieu).
Enfin, peu importe l’axe emprunté, aucun point de vue permet à l’observateur en déplacement d’appréhender les six
en même temps, évitant ainsi le phénomène de mitage.
Ainsi répartis, les différents parcs n’engendrent pas d’impacts croisés préjudiciables.
Parc solaire « Le siffleur »

Parc solaire A « Crête du Rossignol » Parc solaire B « Combe du Rossignol »
Parc solaire C «Terre Broche » Parc solaire D « Royère Grosse » Parc solaire « Plan Chavonnet »
Les pénitents P
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8.3.5 Bilan des risques et enjeux rattachés à l'échelle rapprochée du site
COVISIBILITE DISTANCE PAR

IDENTIFICATION COMMUNE ENJEUX FRAGILITE
AVEC LES SITES RAPPORT AU SITE
Patrimoine bâti situé à proximité

SIMIANE-LA-
Simiane-la-Rotonde Sans relation directe avec les sites Aucun risque de remise en cause NON Environ 2 kilomètres
ROTONDE
SIMIANE-LA-
Ancienne Abbaye de Valsaintes Sans relation directe avec les sites Aucun risque de remise en cause NON Environ 3 kilomètres
ROTONDE
Eglise paroissiale Notre Dame et Saint
SAINT CHRISTOL Sans relation directe avec les sites Aucun risque de remise en cause NON Environ 4 kilomètres
Pierre
Village en ruine MONTSALIER Sans relation directe avec les sites. Aucun risque de remise en cause NON Environ 4 kilomètres
Portail féodal BANON Sans relation directe avec les sites. Aucun risque de remise en cause NON Plus de 5 kilomètres
Patrimoine naturel situé à proximité

BEDOIN, Mont Ventoux s’apprécient comme une toile de font pour des observateurs situés à l’Ouest
Mont Ventoux BRANTES, LEGER- regardant vers l’Est. Depuis le site D, le site de projet est perceptible selon un angle de vue Aucun risque de remise en cause OUI Plus de 10 kilomètres
DU-VENTOUX surplombant mais très éloigné se qui minimise très fortement son impact potentiel.
Paysage emblématique situé à proximité des sites, La couverture forestière l’aspect englobant
ST CHRISTOL,
Monts du Vaucluse des territoires perçus depuis les hauteurs de la montagne et la distance les séparant Fragilité relative OUI Entre 2 et 10 kilomètres
LAGRADE D'APT…
amenuisent fortement l’incidence du projet
Groges d’Oppedette OPPEDETTE Sans relation directe avec les sites Aucun risque de remise en cause NON Plus de 5 kilomètres
Infrastructure situé a proximité
SIMIANE-LA- Un seul point de vue permet la vue de deux sites (A et B) en même temps sur les six en projet
Parcs solaires Fragilité relative OUI Entre 1 et 5 kilomètres
ROTONDE sur le territoire. Effet de mitage du territoire si une intégration n’est pas prévue
Espaces habités concernés

Village de Simiane-la-Rotonde SIMIANE-LA-
ROTONDE Sans relation directe avec les sites Aucun risque de remise en cause NON Entre 2 et 5 kilomètres
Village Saint Christol SAINT CHRISTOL
Tableau 36 : Bilan des risques et enjeux sur les paysages rapprochés
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8.4 $SSURFKHGXVLWHjO¶pFKHOOHLPPpGLDWH
8.4.1 Identification des éléments marquants du paysage immédiat
Positionnés à l'interface du Plateau d'Albion et de la Vallée de Simiane-la-Rotonde, les quatre sites jouxtent nombre d'axes routiers qui assurent la circulation entre plateau, vallées et pôles urbains avoisinants. Ils sont néanmoins
localisés à l'écart de tous groupements d'habitats, à l'exception de trois fermes isolées situées, l'une à 150m du site A, la seconde à 200m du site C et la dernière à 500m du site D. Dernier point, les quatre sites sont éloignés des
9 10 11 12
principaux sentiers de randonnée, à l'exception d'un chemin carrossable utilisé par piétons, cyclistes et automobilistes et qui longe le site B.
Cette proximité pose donc la question de la perception des projets à mettre en œuvre lors des déplacements, et de ses conséquences sur la perception générale des
Nombre motifs
d'axes et contournent
routiers codes quilafondent les paysages
zone de localisation des quatretraversés.
sites pressentis pour accueillir les projets. Fréquentés majoritairement dans le cadre
d'usages courant (déplacement domicile travail, domicile achat), ils sont en outre utilisés dans le cadre de déplacements touristiques, avec, toutefois, une
fréquentation bien inférieure à ce qui peut être observé dans le pays d'Apt et le proche Lubéron.
8
Partant de ce contexte, les sites A et C appellent à la vigilance. Très proche de la RD 30, assurant la liaison entre le Plateau d'Albion et le Pays d'Apt, le site
A pose un enjeu particulier en termes d'interaction avec ses abords immédiats, sa présence sur une des principales portes d'entrée du plateau requérant
Vue latérale depuis la une attention poussée quant au respect des équilibres et à la non saturation des vues et dégagements offerts depuis les tronçons routiers. Jouxtant la RD
RD 30 au droit du Axe St Christol / 18, soit un axe routier nettement moins fréquenté, le site C n'en pose pas pour autant moins d'enjeux. Ses appréhensions immédiate et éloignée depuis la
site A dans le sens Sault Axe Revest / RD 51, imposent une réflexion spécifique en termes d'apparition du motif photovoltaïque, qui ne saurait souffrir d'une figuration brutale et mal équilibrée.
Apt St-Christol. St Christol Notons que retiré vis-à-vis des principaux axes routiers, le site B est toutefois longé sur son grand côté par un chemin carrossable utilisé comme barreau
L'écran végétal fourni pour accéder Axe
à la partie
Revesthaute du village sans avoir à faireAxe
/ Banon
Banon
le détour par/ Forcalquier
la RD 18.
par la chênaie
empêche toute
visualisation du silo, Axe Revest/
sauf au droit de sa Apt / Simiane
voie d'accès (largeur
de 15m) 1
Axe Banon / Manosque
Séquence de trois Site D
vues prises dans Axe St Christol / Simiane /
en direction d'Apt Banon / Manosque
Site A Site A Site A
depuis la RD 118
(photo de gauche et
du centre) et la RD
30. Le site A
apparaît en toile de Axe Revest /
fond par des effets
de portes. Apt
Axe St Christol / 2
Apt 4
2 3 4
3 Axe Revest/ St Christol /
Séquence de deux vues 9 Simiane/ Banon /
prises à 1000m d'intervalle 10
sur la RD 51 en direction de 11
Banon. La transition entre
le milieu forestier et la 1
12 7
vallée marque une
ouverture brutale et
spectaculaire des Axe Simiane/ Banon
8
perceptions. L'attention est
de suite captée par la
combinaison de motifs
5 6
village/vallée.
Vue axiale depuis la RD 51

en direction d'Apt, au droit
de l'ouverture latérale de la
vallée.
Site C
La planéité du fond de 6
Axe d'entrée /sortie
vallée et la prégnance du
du plateau Axe d'entrée /sortie
village qui apparaît comme
accroché à un îlot dégage de la vallée
une sérénité remarquable.
Le site C est visible en 7 5
marge du panorama.
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8.4.2 Domaine de perceptibilité des sites dans leur configuration actuelle
Déterminé à partir de coupes et d’observations de terrain, le domaine de perceptibilité des sites d’implantations Site D si ceux-ci venaient à respecter scrupuleusement leurs
tatiio préfigure le domaine de covisibilité des différents projets
environs, préservant ainsi nombre de masques visuels leur garantissant une certaine discrétion.
D’un point de vue général, quoique situés sur une aire d’interface entre deux unités paysagères réputéess po
ou leur ouverture et leur faible compartimentation, les sites demeurent peu visibles. La responsabilité en revient au
pour
caractère karstique de la zone qui, par son réseau de combes et ravins, tend à dessiner un ensemble de chicca
chicanes à même de canaliser les vues des zones périphériques aux deux grandes unités paysagères que sont la vallée
de Simiane et le Plateau d’Albion.
8.4.2.1 Site A Silo du Rossignol

rçuu en
Localisé en bordure de RD30, le site A Silo du Rossignol, grâce à un épais rideau arboré, ne peut être perçu e approche immédiate depuis la route. Il apparaît néanmoins à plusieurs reprises depuis les RD30 et RD118 dans
néitté remarquable lui permet de figurer comme la porte de sortie du Plateau d’Albion, soit la dernière plateforme avant
le sens Nord - Sud, à la faveur de fenêtres pratiquées dans les haies bordant la route. A ce titre, sa planéité
l’enchaînement de combes et ravins menant au Pays d’Apt. Ce caractère impose une investigation particulièrelièrre en termes d’analyse de l’impact pour vérifier de la bonne concordance du projet avec la fonction de porte de sortie
du site.
Perceptible depuis nombre d’autres espaces fréquentés, le site A est en outre visible au travers de plans dé
dégagés
ég en élévation offerts depuis le chemin communal qui mène à la ferme du Grand Bel-Air et qui serpente le long
des Monts de Vaucluse. Cette opportunité impose donc de traiter l’échelle du projet avec discernement pour
ur que
qu celle-ci puisse être compatible avec l’échelle du paysage. A'
La carte ci-dessus représente l'emprise du domaine de perceptibilité du site A, figurée en vert tendre. Les
points particuliers méritant une attention spécifiques sont mis en évidence par un trait vert et noir. Ils
regroupent invariablement les portions de route, de sentiers ou les habitations isolées qui sont susceptibles
de partager des covisibilités avec le projet. Les traits jaunes figurent les points sensibles d'où le site A n'est
Site A absolument pas perceptible.
La coupe ci-dessous, témoigne du caractère non perceptible du Site A depuis la Vallée de Simiane-la-
Rotonde.
Talus
Ecran végétal
Complétant les vues

A
présentées en page
précédente, les deux images
RD 30
de gauche figurent une

approche en élévation du site A'
A (point d'observation O sur
la carte à l'Ouest du site A)
et la seule approche
immédiate observable depuis
la RD 30 voisine via l'entrée
du site.
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Photovoltaïque de Simiane-la-Rotonde| 12/2010
Site D
8.4.2.2 Site B Silo du Rossignol
osssignol » figure comme étant le plus retiré des quatre sites. Perceptible seulement depuis le chemin qui le borde et depuis
Efficacement protégé par un écrin forestier à la densité remarquable, le site B « Crête du Rossignol
erppentant le long des Monts de Vaucluse (la route offre des vues croisées sur les sites A&B).
quelques endroits non fréquentés, son domaine de perceptibilité ne recoupe qu’une route serpentant
et du
Entre un respect des perceptions immédiates du projet et un travail d’harmonisation au projet du silo A en perception éloignée, l’enjeu paysager est donc simple à traiter.
Déclinée en plusieurs strates entre arbustive et arborée, la végétation qui entoure le site
assure, de par sa densité et son opacité, un écran visuel particulièrement efficace. Sa
hauteur oscillant entre 4 et 10m garantit en outre une bonne herméticité visuelle vis-à-
vis des espaces en légers surplombs qui aurait pu bénéficier de vue au ras de la
canopée.
Ce phénomène est particulièrement bien visible sur la photo proposée en bas à droite
(prise à proximité du point B''), l'épaisseur de la végétation empêchant toute
perméabilité visuelle.
Projet
j Photo
La carte ci-dessus représente l'emprise du domaine de perceptibilité du site B,

B''' figurée en rouge. Celle-ci est sur sa partie Ouest très proche de l'emprise de
perceptibilité
tibilité du
d site,
it cecii s'expliquant
' li t par lla grande
d proximité
i ité ddes deux
d j t
projets.
Site B
B'' Fait remarquable, comme en attestent les deux coupes ci-contre, la localisation
du site en milieu boisé limite toute covisibilité à altitude équivalente. Le site n'est
de fait perceptible qu'en élévation ou à proximité immédiate.
B
B''' Il est à noter que le site B n'est pas non plus perceptible depuis la Vallée de
Simiane-la-Rotonde.
B B
B''
B'
B'
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Site D
8.4.2.3 Site C Terre Broche
mess d’insertion
Le site de Terre broche par son accessibilité visuelle pose deux enjeux majeurs en termes d paysagère du projet.
En approche éloignée, sa perception depuis la partie Nord de la vallée doit introduire unene réflexion
r particulière quant à la possibilité de voir coexister les motifs fondateurs de la spécificité paysagère de la vallée
ellee, de forme et de teinte existe, et s’il n’y a pas apparition de conflit d’accroche visuelle.
et le projet photovoltaïque. L’enjeu étant de savoir si une compatibilité en termes d’échelle,
Deuxième point, la perception immédiate du site en contre-plongée depuis la RD 18, pose la nécessaire question d’un accompagnement poussé du projet. L’apparition brutale des panneaux dénuée de toute
réflexion paysagère n’étant pas acceptable.
Densément répartie sur le versant, la végétation offre un profil arboré homogène avec quelques
franges arbustives sporadiques. L'écran visuel constitué est d'autant plus efficace que l'épaisseur
végétale entre le village et le site C est importante (pratiquement 1,5km). Notons que l'existence
d'une crête densément boisée en vis-à-vis du site (pointillés bleus sur la carte), joue pour l'absence
de perceptibilité du site depuis la partie Sud de la vallée.
et Ph
ojet
Projet otovol
Photo que d
Photovoltaïque
taïque
voltaï
Intégralement tourné vers la Vallée de Simiane-la-Rotonde, le domaine de

perceptibilité du site C est cantonné à la partie Nord de la vallée. De fait, comme
l'atteste la coupe CC' ci-dessous, le site ne peut être visible au-dessous d'une certaine
latitude, en raison de l'action cumulée de la végétation et du relief qui assure un rôle
C''
de seuil particulièrement favorable au projet. En effet, les spectaculaires perceptions
de la vallée par le Sud ne pourront être affectées par l'apparition du parc
C photovoltaïque au-dessus du village de Simiane-la-Rotonde.
En dehors de la vallée, quelques crêtes disposent d'une accessibilité visuelle sur le
site, mais avec un éloignement de plus de 6km, il y a peu de chance que le projet
puisse être visible.
Dernier point, la coupe C''C rassure quant à l'absence de covisibilité depuis la ferme
isolée située à 200m du site à l'Ouest et depuis les habitations voisines (photo ci-
contre).
C
C''
C
Crête remarquable qui, sous un angle de C'

coupe plus orienté vers le sud, assure un
C' rôle d'écran visuel fort.
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8.4.2.4 Site D Royère Grosse
Efficacement protégé par un écrin forestier à la densité remarquable et en contrebas de la RD 18, lle site D Royère Grosse est le second site le plus retiré des quatre sites. Perceptible seulement depuis le chemin qui
ocaalis
le borde menant à la ferme Royère Grosse et depuis quelques endroits non fréquentés et très localisés.
vollta
Jadis utilisé comme base de lancement d'engins nucléaires, le site visé ici pour le projet photovoltaïque est aujourd'hui désaffecté et ne porte de stigmates militaires que la clôture et le bâtiment technique dévolu au
mennt plus visible.
site, qui sont demeurés en l'état. Le silo a été comblé à l'aide de gravats inerte et n'est actuellement
entte un faciès caillouteux avec une déclivité très faible.
Revêtu d'une végétation de type herbacée maigre, le site est vierge de toute occupation. Il présente
et Ph
ojet
Projet otovol
Photo que d
Photovoltaïque
taïque
voltaï
Le site s’insère harmonieusement au sein du relief et de la végétation, dont l’alliance contribue à contenir les
échanges visuels en des points bien précis et finalement peu nombreux, mais qui peuvent correspondre à des
espaces plus ou moins fréquentés. Aussi, en préalable de l’analyse des impacts du projet, il importe de
prendre en compte dès à présent deux besoins évidents afin de ne pas remettre en cause la structure du
paysage préexistant :
- bien définir l’emprise du projet et limiter l’installation des structures photovoltaïques afin quelle ne
se voient pas depuis la ferme
- conserver une expression végétale dense sur les abords directs du site.
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8.4.3 Bilan des risques et enjeux rattachés à l'échelle immédiate du site
INTERACTION VISUELLE DISTANCE PAR

IDENTIFICATION COMMUNE ENJEUX FRAGILITE RAPPORT AU SITE
AVEC LES SITES
Secteurs potentiellement concernés écartés
ST CHRISTOL, La perception des sites est effective, mais rasante donc très faiblement
Monts du Vaucluse Fragilité faible OUI avec le site A et B Plus de 10 kilomètres
LAGRADE D'APT… impactante.
SIMIANE-LA-
ROTONDE, La perception du site D est effective. Depuis le fond de vallée, la vue est très Entre 2 et 5
Le pays de Ponchons : Vallée de Simiane-la-Rotonde Fragilité relative OUI avec le site D
MONTSALIER, englobante et l’impact du projet en est diminuée d’autant. kilomètres
BANON…
Secteurs nécessitant intervention
Relation visuelle directe avec le site. La nationale dispose d’une vue bien dégagée
SIMIANE-LA- sur toute la face Est du site. Afin d’éviter un continuum visuel de panneau
RD 18 Fragilité réelle OUI Jouxte le site D
ROTONDE
photovoltaïque à ce niveau, un aménagement est à prévoir le long de cet axe.
Secteurs concernés sans intervention

- Départementale n°30
- Départementale n°51 SIMIANE-LA- La perception des sites est plus ou moins importante selon l’angle de vue, mais Entre 1 et 5
Fragilité faible OUI avec le site A et C
ROTONDE reste à une distance convenable, ce qui en diminue considérablement l’impact. kilomètres
SIMIANE-LA-
- Chemins communaux ROTONDE, ST Faible fréquentation locale Fragilité faible OUI avec le site B et D Jouxte le site B et D
CHRISTOL
Tableau 37 : Bilan des risques et enjeux sur les paysages immédiat
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N
8.5 6\QWKqVHGHVGLIIpUHQWVHQMHX[HWSLVWHGHWUDYDLO
8.5.1 Des frontières naturelles supprimant toute relation avec le grand paysage
Les sites s’inscrivent très clairement entre au cœur de lignes de crêtes majeures (figurée en vert sur la carte 1) qui limitent
toute relation de territoire du site avec ses marges Est, Ouest et Sud et Nord et formant ainsi le plateau d’Albion à l’écart de
tous les autres territoires. La morphologie du territoire avoisinant le site étudié est clairement orienté Est-Ouest.
Ainsi, les sites n’entretienent aucune relation avec le grand paysage avoisinant si ce n’est avec sa propre entité de
paysage et les crêtes doniminantes l’entourant. Cet état de fait est un facteur positif vis-à-vis des projets. Ces derniers ne Zoom 1
risquant pas de remettre en cause l’identité ou le caractère du paysage lointain
Figure 111 : carte 1 relief principal
N
8.5.2 Une relation d’interface essentiellement orientée vers le Nord-Sud
Si l’on progresse dans les échelles, le même constat s’offre à l’analyste, le positionnement des projets sur un plateau défini
par trois lignes de crêtes structurantes au Nord, à l’Est et à l’Ouest (en vert fin sur la carte 2), ainsi que par de nombreux micro
reliefs transversaux orienté Nord-Sud, dirige les relations de territoire vers le Nord. Positionné en marge du plateau d’Albion,
les perspectives depuis les sites sont bloquées tant au Sud, qu’à l’Est et à l’Ouest.
Ainsi, l’étendue du bassin des perceptions des sites sont restreintes.
Zoom 2
Figure 112 : carte 2 reliefs secondaires
N
8.5.3 Une enceinte végétale qui contribue à la discrétion des sites
Si l’on zoom une nouvelle fois, ce sont les éléments végétaux qui parachèvent l’intégration des sites dans leur environnement.
Les sites viennent clairement s’inscrire entre la forêt domaniale et le relief de cette zone (petites collines). Il faut également
souligner que ce relief et cette végétation isolent visuellement les axes de grande fréquentation et les villages, et ainsi limitent
l’étendue des covisibilités potentielles avec les sites.
L’enjeu sera donc de trouver l’emprise la plus à même de s’accorder avec la trame morphologique prédéfinie mais aussi avec
la matrice végétale qui la pare, préservant les sites des vues depuis certains axes et créant des fenêtres depuis d’autres.
Figure 113 : carte 3 microreliefs

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P
S e c o n d e P a r t i e
D éfinition du P
rojet
1.2 5DLVRQVTXLRQWSRXVVpjFKRLVLUOHVLWH
 MOTIVATION DU PROJET

A l’origine de ce projet la volonté de propriétaires privés, et de la commune de Simiane-la-Rotonde, tous portés sur les
énergies renouvelables.
D’un point de vue topographique, la déclivité des terrains en font des sites idéalement placés pour l’implantation de
modules photovoltaïque.
1.1 ,QWpUrWGXSKRWRYROWDwTXHG
XQSRLQWGHYXHJpQpUDO
S’ajoute également des arguments d’ordre politique et financiers favorables : l’implantation de centrales
Une production énergétique 100% verte : photovoltaïques sur ces sites constitue la solution privilégiée des élus locaux, cette activité leurs offrent, non
seulement une possibilité de participer au développement des énergies renouvelables, mais aussi d’avoir des revenus
Gratuite et abondante, l'énergie solaire en elle-même ne génère aucune pollution. supplémentaires pour financer la réalisation d’autres projets à intérêt général (restauration du Château et de ces
dépendances), et enfin de revaloriser cet espace au moyen d’une activité innovante, non polluante et calme.
En fonctionnement, un parc photovoltaïque ne dépend d'aucune autre forme d'énergie et ne crée aucune pollution
Aujourd’hui figurant parmi les projets prioritaires de la commune, ces sites font l’objet d’une forte attente et d’un
environnementale directe ou indirecte. soutien local très prononcé, traduit au travers d’un projet d’aménagement global de développement durable entre
plateforme de gestion déchets et production d’énergie renouvelable.
En termes de bilan carbone, on considère qu'un parc photovoltaïque moyen pour installation particulière (environ 3
kWc) permet d'éviter environ 40 tonnes de CO² sur 20 ans et donc compense plus que largement l’énergie nécessaire
à sa fabrication et son recyclage.
Sur 20 ans, en équivalence de production par une centrale nucléaire pour un parc tel que celui de CVSD, cela permet
1.3 $WRXWVGHVVLWHV
également d'économiser environ 7333 kg de matière radioactive à longue vie Positionné en retrait des principaux espaces habités, les sites sont très peu visibles des espaces alentours notamment
des axes routiers principaux. Hors des servitudes réglementaires (monuments historiques, radioélectrique,
Une énergie recyclable : boisements, …), les sites ne sont pas en zone d’aléa inondation et demeurent en zone d’aléa incendie modéré.
Tous les composants d’une installation photovoltaïque sont recyclables.
Le cœur de l’installation, c’est à dire la cellule photovoltaïque (composé de sable, la silice), sera recyclé pour servir à
nouveau de matière de base à l’industrie photovoltaïque.
L’aluminium, les verres et les câblages nécessaires à la fabrication des modules sont, pour leur part, recyclés dans les
filières existantes pour ces produits.
Il existe déjà des unités de recyclage des modules photovoltaïques et une association PV Cycle créée en 2007, qui
regroupe les plus grands fabricants de modules photovoltaïques mondiaux.
Une énergie décentralisée :

L’énergie électrique produite par un parc photovoltaïque n’est pas stockée et est instantanément injectée sur le réseau
public HTA 20 kV.
A ce titre, l’énergie produite sera consommé à proximité du lieu de production et du point d’injection dans le réseau.
Cette énergie permet le renforcement des réseaux existants et offre une capacité électrique supplémentaire
disponible. Elle permet une énergie d’appoint lors des pics de consommations électriques et évite une surproduction
via les centrales de productions électriques traditionnelles et plus polluantes (nucléaire, centrales à charbon, ou à
gaz).
Le gestionnaire de réseau ERDF estime que jusqu’à 10 % d’électricité produite peut se faire de manière décentralisée
sans aucune perturbation du réseau existant. A l’heure actuelle, la puissance décentralisée représente seulement 1%
de l’énergie injectée dans le réseau (source : EDF).
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 SCENARII ABORDES DANS LE CADRE DU DEVELOPPEMENT DU PROJET
2.1 6XFFHVVLRQGHVGLIIpUHQWVVFpQDULL
Localisés à moins de deux kilomètres les uns des autres, les quatre projets A, B, C et D affichent une proximité assez
importante qui pourrait passer pour une forme supplémentaire de mitage si plusieurs facteurs n'avaient pas guidé le
choix des terrains.
En effet, opéré parmi huit propositions, la sélection de ces quatre sites s'est faite, entre autres, sous un double regard
paysager et environnemental, dans l'esprit de ne retenir que les sites qui pourraient entrer dans une logique de groupe
et non une démarche isolée.
L'enjeu environnemental prépondérant sur le secteur étant le maintien des espaces ouverts, une réflexion a donc été
menée sur les huit sites proposés pour ne retenir que ceux qui faisaient actuellement l'objet d'une menace de
recouvrement par un couvert forestier. Passé ce crible, une deuxième sélection a été opérée pour écarter tous les
sites présentant des potentialités agraires, ce qui a amené le développeur à restreindre son choix aux quatre sites
finalement retenus.
Ces sites retenus, une analyse paysagère a été menée de manière à vérifier si une
telle proximité – à la fois importante et réduite – n'était pas de nature à susciter une Milieu culturaux Site photovoltaïque Milieux ouverts Milieux semi-ouverts Milieux fermés
impression de mitage du territoire. Or, comme cela a pu être développé dans l'analyse
de l'existant, malgré le caractère rapproché des sites, aucun n'appartient à la même
entité paysagère. De fait, ils s'expriment tous dans des entités totalement différentes.
Partant de ce constat croisé il semblait donc tout à fait envisageable de lancer le
développement de ces projets.
Au passage, il est intéressant de noter que la localisation des sites ouvre un intérêt
écologique non négligeable, en maintenant un degré de diversité dans la mosaïque de
milieu locale particulièrement important et pertinent. Les espèces pourront en effet
profiter, sur une emprise relativement réduite, de milieux culturaux, de milieux
photovoltaïques ouverts (susceptibles de figurer un même intérêt écologique que des
jachères), de milieux ouverts de friches, de milieux semi-ouverts et de milieux fermés.
Une telle richesse de milieu sera tout aussi bénéfique à l'entomofaune, qu'à l'avifaune,
l'herpétofaune ou la chirofaune. Un brassage écologique sera alors possible et
favorisera l'expression d'un degré de biodiversité appréciable.
Figure
Figu re 114 : Figu
Figuration
gurati
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tes étudiées
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Page | 132/234
2.2 6FpQDULLDERUGpGDQVOHFDGUHGXGpYHORSSHPHQWGXSURMHW
S'agissant de projets limités en termes de dimension et figés en termes de localisation (une sélection de la localisation
de chaque site avait été opérée au préalable), seuls deux scenarii ont été étudiés à chaque fois, en prenant le même
postulat : variante haute, soit l'occupation du maximum d'espace ; variante basse pour une utilisation limitée de l'unité
foncière pour des raisons écologiques, agricoles ou paysagères.
Site A Silo du Rossignol Site C Terre broche

Variante basse : Variante basse :
Une variante basse a été proposée eu égard à la présence Une variante basse a été proposée, en raison du caractère
constatée du Lézard ocellé sur la parcelle. L'idée était alors très exposé du terrain à la vue des espaces situés dans la
de dégager les emprises latérales de la parcelle, pour ne vallée de Simiane. L'idée était de limiter l'emprise au sol
conserver que la partie centrale exploitée par l'armée, et pour diminuer la tâche éventuellement observable en
laisser ainsi libre court aux populations de Lézard ocellé de contrebas.
se chauffer sur les dalles rocheuses en périphérie.
Raison du rejet de la variante :
La réalisation de photomontage en configuration étendue
Par l'utilisation d'un grillage perméable à ces individus et le et réduite a permis de constater que la réduction de
recours à une gestion adaptée de la strate végétale du site, surface ne déterminait pas une diminution significative de
il est possible d'envisager une parfaite compatibilité du l'accroche visuelle du site. En effet très discret dans sa
Lézard ocellé avec les installations photovoltaïques d'où le configuration haute, (cf. analyse de l'impact), le site ne
non recours à la variante basse. gagnait pas énormément en immersion dans la matrice
végétale environnante. L'équation perte de production, gain
pour le paysage étant défavorable à la variante basse, elle
a été rejetée.
Site B Crête du Rossignol

Variante basse :
Une variante basse a été proposée pour permettre la
poursuite d'une culture de lavande initiée en 2009, alors
que le développement du projet avait été déjà lancé.
Très pauvre, le sol ne permet pas l'obtention d'un
rendement acceptable sur la parcelle, ce qui à l'heure de
l'arrêt des aides aux agriculteurs pose un problème de
viabilité certain. Face à la faible emprise agraire qui pouvait
être dégagée (1ha), et à la mauvaise qualité du sol, la
variante a été rejetée.
Figure 115 : Scénario 1
Réal. : Agence Visu 2009
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 DESCRIPTION DES TRAVAUX 3.3 0LVHHQDFFHVVLELOLWp

Les sociétés SOLAIRE SIMIANE 1 & 2, LAVANSOL III & IV, prévoient d’aménager des voies d’accès aux champs
3.1 'XUpHHWSpULRGHG
LQWHUYHQWLRQGHVGLIIpUHQWVFRUSVGHPpWLHU Photovoltaïques. Ces voies seront adaptées pour assurer la servitude des projets à partir de la RD 30 ou RD 18. En
ayant une largeur de 5m de roulement et 6 m de passage et au moins 8 mètres dans les virages, elles permettront la
Pour chacun des parcs, les travaux sont prévus sur une durée de 6 mois. circulation des engins de chantier ainsi que la livraison des équipements des projets (postes électriques, Structures,
Durant cette période, divers corps de métiers vont intervenir : Ancrages, Modules, câbles…). En fin de chantier le gabarit utile devra permettre l’accès à tous les postes électriques
d’un poids lourds non articulé de 12 tonnes (maintenance onduleurs/ transfos).
Géomètre : réalisant le bornage pour définir les parcelles et la topographie
Huissier : chargé du constat des lieux de la parcelle et des alentours (accès), et du constat du(es) panneau(x)
d’affichage(s)
Géotechnicien : réalisant les études de sol afin de faire des sondages
Terrassier : chargé de défricher et aplanir le terrain en fonction de ce qui a été défini (VRD et tranchée)
Gardiennage : assurant la sécurité du site et du matériel (H24 7j/7)
Clôturiste : chargé d’implanter les clôtures autour des parcelles
Battage ou forage : préparant la mise en place des pieux
Électricien : chargé du tirage de câble et du raccordement
France télécom : intervenant lors de la mise en place de la fibre optique qui servira à la vidéosurveillance
Société spécialisée pour installation de vidéosurveillance (peut être installé par l’électricien).
Mise en service avec ERDF
Contrôle électrique + infrastructure (type Socotec)
Coordinateur sécurité (type Veritas).
Figure 116 : Schématisation des chemins de circulation
3.2 2UJDQLVDWLRQGXFKDQWLHUHWGpOLPLWDWLRQGHVHPSULVHV Elles devront en particulier répondre aux objectifs suivants:
Les travaux préparatoires incluront l’installation et le repliement du chantier une fois achevé. accès aux projets
permettre le transport des équipements (Modules, Structures, Ancrages, postes électriques…)
Ces prestations seront les suivantes : assurer la circulation des engins de levage et de manutention nécessaires à la construction
assurer l’exploitation du site en fin de chantier
Mise en place des constats d’huissiers en présence du Maître d’ouvrage, du Maître d’œuvre et du propriétaire
assurer la circulation des engins de lutte contre les incendies (SDIS).
sur toutes les parties privatives concernés par les travaux
L’installation puis le repliement des installations assurant la sécurité et l’hygiène du chantier conformément à Ces pistes lourdes se feront suivant un mode opératoire normal :
la réglementation, aux prescriptions du coordinateur S.P.S. et au CCTP du présent marché décapage de la terre végétale sur 25cm et régalage sur le site
L’installation et repliement de la « Base vie » compactage du fond de forme
La mise en place de l’affichage règlementaire suivant le nombre et les caractéristiques indiquées en annexes mise en place d’un géotextile
du CCTP ainsi que son repliement apport de graves 0/150 sur 15cm d’épaisseur
La délimitation des emprises du chantier et sa protection par tous les moyens appropriés compactage des apports
La mise en place des accès au chantier (entrée et sortie) apport de graves 0/30 sur 10cm d’épaisseur
compactage des apports
L’installation de tous les matériels nécessaires à l’exécution des travaux
La réalisation des plans de récolement correspondants.
SOLAIRE SIMIANE 1 & 2, LAVANSOL III & IV prévoient également d’aménager un chemin périphérique de roulement.
Il sera disposé en bordure de clôture, à l’intérieur du périmètre dessiné. Le réseau HTA sera enterré de préférence
sous ce chemin ou à proximité immédiate. Une aire de retournement sera disposée en bout de chaque voie sans
issue.
La création des voies de circulation et les divers aménagements ne devront en aucun cas perturber les écoulements
naturels ou forcés de l’eau. Il sera installé à cet effet autant de buses que nécessaire.
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L’arase supérieure de ces pistes seront de 10cm au dessus du terrain naturel pour éviter toute stagnation d’eau. Les
chemins seront à disposition pour le chantier puis remis en état à sa réception. En phase d’exploitation, ces voies de
circulations seront à disposition de la maintenance et des engins de lutte contre les incendies (SDIS).
Ces pistes légères seront réalisées selon un mode opératoire normal : 3.5 3RVHGHODFO{WXUH
décapage de la terre végétale sur 20cm et régalage sur le site Une clôture sera mise en place sur l’ensemble du pourtour des sites, conformément au permis de construire déposé
compactage du fond de forme par le Maître d’Ouvrage.
mise en place d’un géotextile
apport de graves 0/150 sur 10cm d’épaisseur Elle sera du type treillis soudé à mailles progressives, galvanisé et plastifié. Les poteaux seront scellés dans des plots
compactage des apports béton ou fixés avec des vis. La hauteur du treillis sera de 2 mètres, sauf disposition particulière au projet.
apport de graves 0/30 sur 10cm d’épaisseur
Le portail principal permettra le passage des véhicules de secours des pompiers. Il aura donc une ouverture minimale
compactage des apports
de 4 mètres. La hauteur des portails sera de 2 mètres avec lisse dentée au sommet. L’ouverture des portails, devra
pouvoir se faire directement depuis l’extérieur au moyen des tricoises dont sont équipés les sapeurs pompiers (clé Δ
3.4 3UpSDUDWLRQGXVRO de 11mm) ou serrure canon européen.
Les clôtures auront les caractéristiques suivantes :
Il n’est prévu aucun travail préliminaire à la mise à disposition des terrains pour SOLAIRE SIMIANE 1 & 2, LAVANSOL
III & IV, sauf ceux relevant des études géotechniques. Hauteur hors sol : 2.00m
diamètre minimum du fil vertical et horizontal : 5mm
La mise en exécution d'un projet photovoltaïque repose principalement sur un travail de préparation du terrain, qui dimension au minimum de la maille : 50*200mm
consiste en un nettoyage du site de tous ses encombrants avant le début des travaux, ce qui implique différentes
Le Portail aura les caractéristiques suivantes :
actions :
2 vantaux égaux de 2,50 m chacun
De déboisement (y compris évacuation). Serrure canon européen et 3 clés
D’évacuation des éventuels encombrants. ht : 2,00 mètres avec lisse dentée au sommet
D’aplanissement en surface (sans reprofilage).
D’une manière générale, on évitera tout reprofilage des terrains, mais on passera un coup de lame pour nettoyer les 3.6 7UDQFKDJHHWFkEODJH
terrains. En effet, grâce à l'adaptabilité des structures – l'enfilement des tables repose sur un unique alignement de
Le titulaire du présent lot aura à sa charge, fourniture et pose, l’ensemble du câblage nécessaire à la réalisation de
pieds vissés dans le sol – il est tout à fait possible de les disposer sur un sol irrégulier ou pentu (pente latérale Est –
l’installation photovoltaïque, y compris le câblage 20 kV et sa pose, jusqu’au poste de livraison.
Ouest maxi de 15 à 20%, pente longitudinale Nord – Sud maxi de 20 à 30%, maxima d'inclinaison du site : Est – Ouest
: 12%, Nord – Sud 18%). Ceci permettra de conserver les pentes naturelles des terrains et de ne pas modifier les D’une manière générale la prestation comprend les câblages suivants (liste non exhaustive) y compris toutes sujétions
écoulements d’eaux. Par ailleurs, cela permet aussi de conserver les caractéristiques géotechniques des terrains de branchement, raccords et essais :
(exemple Revest-du-Bion) câblage depuis les modules photovoltaïques jusqu’aux onduleurs via des boitiers de raccordement
câblage des onduleurs au point de réinjection via des boitiers de raccordement et de coupure (tranchées,
fourreaux et remblais) y compris dispositifs de sécurité éventuels.
Les travaux préparatoires engagés le sont surtout pour assurer une accessibilité et des conditions d'interventions Liaison avec le système d’acquisition de données y compris mesure d’ensoleillement et de température
optimales aux équipements requis pour la pose des structures et des panneaux : extérieure et température des panneaux cristallins et liaison avec le totem de communication.
Acheminement et stockage temporaire du matériel. Le câblage entre chaque panneau s'effectue par des goulottes disposées dans l'ossature des tables, qui sont
Circulation et convoyage des équipements et du matériel sur le site rassemblées, pour chaque unité de production, en un même point où l'ensemble des câbles connectés aux panneaux
Respect des assiettes de fonctionnement des engins de vissage se voit raccordé en un unique câble de forte section, qui part en enfouissement vers la cabine onduleur. Un réseau de
Assurance de conditions de travail appropriées pour les chantiers itinérants de montage des structures et de tranchées de 80cm de profondeur est à ce titre réalisé au pied des tables et nécessite l'intervention d'une pelleteuse
pose des panneaux. (modèle 10 à 15t), lors du fouissement de terrains meubles ou d'une trancheuse (modèle 20t) en cas de substrat trop
dur (la définition du modus operendi exact est opéré après étude de sol).
3.7 0LVHHQ°XYUHGHVVWUXFWXUHVSRVHGHVSDQQHDX[ 3.105DFFRUGHPHQW

La mise en œuvre des structures se fait en trois phases. Dans un premier temps, les structures d’ancrage des Le raccordement des cabines satellites au poste de livraison est aussi assuré par câbles enfouis (même technique
panneaux seront implantées dans le sol. Un système de vis ou de pieux battus (en fonction de l’étude de sol qui sera opératoire), le poste de livraison est raccordé au réseau de distribution par ligne souterraine.
réalisée) sera utilisé.
Une fois les vis ancrées, après un temps de repos nécessaire à la cohésion du sol, des équipes de montage
interviennent pour fixer les pieds des structures sur chaque vis, dont seule la tête dépasse sur une quinzaine de 3.11'pPDQWqOHPHQW
centimètres, puis pour assembler directement à la main les différents profilés d'aluminium qui forment l'ossature des
Une fois le bail échu, les sociétés SOLAIRE SIMIANE 1 & 2, LAVANSOL III & IV, activeront le plan de démantèlement
tables. Hormis l'acheminement du matériel, cette phase ne nécessite l'intervention d'aucun engin.
de l’installation, financé par un fond alimenté par le produit d’exploitation durant les cinq premières années de
Ceci fait, une équipe intervient enfin pour poser les panneaux sur l'ossature des tables. Réalisée à la main, la pose fonctionnement des parcs.
peut néanmoins requérir, dans certains cas, l'usage d'une plateforme tractée (plateau tracté par un tracteur agricole de
Ce démantèlement débutera par le découplage des modules et des structures, les modules étant récupérés pour être
90cv), permettant l'optimisation du travail des ouvriers sans devoir recourir à des échelles ou des échafaudages.
recyclé dans le cadre du programme PV Cycle financé par les constructeurs de panneaux photovoltaïques (recyclage
à 95% entre silice et aluminium). Les panneaux retirés, les structures seront démontées manuellement et l’aluminium
utilisé récupéré pour être recyclé. Ces deux phases de démontage ne nécessiteront aucun engin de démolition,
3.8 ,PSODQWDWLRQGHVORFDX[WHFKQLTXHV l’ensemble du travail étant effectué par de la main d’œuvre manuelle seul le transport des éléments étant mécanisé
(camion plateau).
La mise en place des locaux techniques impliquera une préparation localisée du sol. En effet, la terre sera excavée sur
une quinzaine de mètres carrés correspondant à l’aire où reposera le poste de transformation ou de livraison, et ce, Une fois les structures intégralement démontées, les vis seront enlevées à l’aide d’un petit chenillard de 4t (engin
sur une profondeur de 80 cm centimètres environ. Un lit de sable sera alors déposé dans le creux effectué, de sorte à identique au montage et démontage), pour être recyclées en usine (conception en acier galvanisé ou en aluminium
créer une plateforme horizontale et stable. Une dalle de béton d’environ 60 cm sera coulée de sorte à constituer le suivant le contexte chimique du sol)
support sur lequel viendront se poser les cabines préfabriquées. Notons que le bloc béton ne sera pas plein. La terre Les cabines satellites et le poste de livraison sont retirés de leur élément de fondation en béton à l’aide d’une grue de
sera ensuite ramenée sur le pourtour. 60t, pour être acheminés par semi-remorque en usine et être recyclé (recyclage des composants électronique,
broyage de la structure béton pour récupérer l’acier d’armement et produire des gravats propice à la constitution de
remblais légers).
3.9 ,PSODQWDWLRQGHODEDVHGHYLH Les fourreaux plastiques enfouis à 80 cm en revanche, seront laissés sur place. En effet, en considérant l’importance
La base de vie nécessitera un léger décapage du sol, suivi d’un terrassement. La surface destiné à accueillir la base de la perturbation écologique que provoquerait la réouverture des tranchées sur les écosystèmes qui se seront mis en
de vie sera ensuite régalée d’un couvert de gravier (0.20 mm). Afin de limiter le terrassement, la base de vie pourra place au cours des 25 années d’exploitation du parc photovoltaïque, il semble plus adéquat de laissé ces fourreaux en
être étagée avec une zone de stationnement sur laquelle se superposerait une zone de stockage sur plateforme place, sachant d’autant plus, que leur situation a 80 cm de profondeur n’empêcherait nullement la reconquête de la
(répartie en 2 fois 10m de long sur 20m de large) pour une partie des matériaux (concassés) nécessaires au chantier. végétation.
Les Algecos accueillant bureaux, réfectoire et sanitaires seront eux aussi répartis sur deux étages. En dernier lieu, la clôture est retirée pour être réutilisée ou recyclée.
Le reste du matériel (panneaux, structures) sera stocké sur une aire particulière en périphérie. Une superficie de Notons que chaque trou pratiqué dans le sol (fondation des locaux, des structures, des clôtures) est rebouché.
600m² environ sera allouée au stockage des modules, et 700m² environ aux structures.
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T r o i s i è m e P a r t i e
A nalyse de l' I
mpact
évaluée directement au moyen d’une série d’indicateurs caractérisant l’état de l’élément patrimonial et des
modifications subséquentes à la réalisation d’un projet.
La perturbation d’une espèce concerne essentiellement les limitations d’utilisation des habitats naturels par des
 NOTION D'IMPACT modifications de leurs caractéristiques (paramètres physiques, chimiques ou biologiques), ayant les mêmes résultats
qu’une détérioration des milieux (ex : dérangements répétés, introduction d’espèces exogènes envahissantes…).
1.1 'pILQLWLRQGHO
LPSDFW 1.1.4 Sur le paysage
L’impact d’un projet se définit comme l’effet exercé, pendant un temps donné et sur un espace, sur une composante Conditionné par la taille du projet, l’impact paysager tient dans le mode de perceptibilité du projet. Peu visible, mais
de l’environnement. Un impact direct exprime une relation de cause à effet entre une composante du projet et un trop grand par rapport à une entité paysagère donnée, le projet peut être source de déstructuration et de
élément de l’environnement. Un impact indirect découle d’un impact direct (ou parfois d’un autre impact indirect) et lui déséquilibre de la trame paysagère en place. A l’opposée, petit mais très visible, un parc peut générer une altération
succède dans une chaîne de conséquences. et une perturbation des vues en imposant un motif en possible décalage avec les codes fondant le paysage local.
Projets structurants, les parcs photovoltaïques tendent à distiller différents impacts affectant tout aussi bien le milieu De plus, ici le est important de porter un regard croisés avec le projet éolien « Les Marines » qui se situ sur le même
humain et l’environnement du site, le milieu physique, les écosystèmes et le paysage. Cet impact diverge suivant la territoire.
phase d’existence du projet entre période de travaux, période d’exploitation, et démantèlement du projet.
1.1.1 Sur le milieu humain

Les Dérangements, regroupent tous les impacts générant des gênes auprès des populations, aussi bien en termes
de perturbation du cadre de vie (bruit, poussière, …), qu’en termes de perturbation des activités économiques
(perturbation de l’accessibilité à un site touristique, gêne dans l’exercice de certaines activités économiques, …). Les
dérangements figurent une incidence limitée en intensité ou dans le temps, généralement facilement réversible.
L’altération, regroupe l’ensemble des impacts ayant des conséquences plus ou moins durables sur le milieu humain,
entrainant des modifications sensibles de nature à perturber les équilibres en place avant la mise en œuvre du projet.
Cela peut tenir en un affaiblissement du contexte agricole local en tendant à réduire les emprises allouées à
l’agriculture par une occupation de ses terres. Cela peut tenir également en une perte d’attractivité touristique, suite à
la mise en œuvre d’un projet susceptible de porter atteinte à un contexte emblématique hautement apprécié. Cela peut
enfin tenir en une dégradation du cadre de vie.
1.1.2 Sur le milieu physique

L’altération du milieu figure une conséquence plus ou moins réversible du projet sur les caractéristiques propres au
sol ou au milieu hydrogéologique du site d’implantation et de ses environs. Cela peut être de nature simplement
chimique (pollution des aquifères, pollution des sols par hydrocarbures, …) ou de nature physique (érosion amplifiée,
charriage de quantité de boues au sein des cours d’eau voisin, …)
La destruction du milieu figure des conséquences du même ordre mais difficilement réversible. Cela peut être une
pollution des nappes en profondeur par des métaux lourds ou des figures cataclysmiques liés à des phénomènes
érosifs surpuissants.
1.1.3 Sur les écosystèmes

La destruction est une dégradation physique et totale d’un habitat ou d’une espèce (ex : comblement d’une zone
humide / destruction de plantes). Elle est généralement permanente. Elle peut être évaluée directement au moyen
d’une série d’indicateurs caractérisant l’état de l’élément patrimonial et des modifications subséquentes à la réalisation
d’un projet.
L’altération est une dégradation partielle (physique ou chimique) d’un habitat (ex : endiguement ou pollution d’un
cours d’eau). Elle n’entraîne pas la perte irrémédiable de l’habitat mais en altère la qualité biologique. Elle peut être
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IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT Mise en place des Déchets de panneaux, de câbles

surfaces photovoltaïques électriques, de métal, d'emballages (carton,
/
Temporaire
Très
important
sur support métallique plastiques, films plastiques, polystyrène)
2.1 %UXLW Mise en œuvre des Déchets de câbles électriques, de gaines
(2)
réseaux électriques en d’isolation (plastique et métal) Temporaire Important
L’activité des travaux sur le site conduira à engendrer un accroissement temporaire du bruit et donc des nuisances tranchée
sonores dont les sources seront diverses :
Edification des différents Déchets de câbles électriques, de béton, de
¾ Engins de chantiers (pelleteuses, bulldozers, compacteurs…) utilisés pour les terrassements, la manipulation bâtiments techniques matériaux de construction. Possible (2)
et l'acheminement du matériel. Le fonctionnement des engins se fera de manière continue durant les Temporaire Important
mélange de terre et de bétons issus de
journées de travail (8h-12h ; 14h-18h). Le bruit produit sera celui des moteurs mais aussi des sirènes de
mortiers pratiqués à même le sol
recul.
¾ Trafic des camions de transports de matériel. Les navettes seront opérées de façon non continue durant la Pose de clôtures Déchets, de béton, de matériaux de
/
journée et engendreront un bruit ponctuel. construction et d'emballage (métal plastique Temporaire Important
bois, films plastiques)
Après cette phase de travaux, les nuisances sonores liées à ce projet seront nulles (bruit des transformateurs
/
positionné dans les cabines satellites inférieur à 60dB à 5m ; source : SMA France). Les seules nuisances Entretien courant du site Déchets de matériels remplacés Périodique Faible
proviendront de la présence humaine lors des travaux d’entretien de maintenance, ou à l'occasion de visites Temporaire
Présence humaine Déchets liés à la présence humaine /
puis Faible
pédagogiques:
(cigarette, papier…) périodique
¾ Bruit lié aux engins de fauchage. Le bruit sera cantonné aux heures de travail durant la semaine et sera limité
au site et ses abords proches. Le bruit sera fort aux abords immédiats du chantier de fauchage, modéré à Démantèlement du site Production de déchets en grande quantité
faible sur le reste du site, et négligeable à plus d'un kilomètre. La périodicité du fauchage sera de un passage (panneaux, métal des structures, câbles, /
Temporaire
Très
tous les trois mois, cette donnée pouvant évoluer en fonction de la dynamique de pousse de la végétation et gaines, bâtiments préfabriqués, clôtures, important
des conclusions tirées du suivi écologique. matériel électrique et électronique)
¾ Bruit rattaché au nettoyage des panneaux. Le bruit sera induit par le passage d'un véhicule chargé d'un
réservoir d'eau destiné à asperger les panneaux d'eau clair, pour permettre à un opérateur de les nettoyer à
l'aide d'une raclette. La fréquence de nettoyage sera de deux passages par an, sauf conditions climatiques (1) Selon le traitement de ces déchets organiques, les impacts indirects seront différents :
exceptionnelles (pluie de sable, etc…).
¾ Broyage : Le broyage in-situ des végétaux lors du défrichage conduira à un apport massif de matière
¾ Bruit rattaché aux visites du site. Dans le cadre de projets pédagogiques ou de visites commerciales, le site organique fraiche sur le sol et donc une modification de ces propriétés. Dans le cas d’un sol peu développé et
pourra être fréquenté par des groupes de personnes (maximum de 30 personnes sur site). Les sources avec peu d’apport de MO, cet apport soudain et important ne pourra pas être dégradé rapidement. Cela peut
seront donc principalement humaines et donc particulièrement limitée à l'échelle du site. entraîner des problèmes de développement de la végétation qui sera privée de lumière. De plus les
propriétés du sol seront modifiées par cet apport.
Les sites étant séparés de la zone d'habitat la plus proche (à environ 500m) par un relief, au regard des différentes
sources de bruit, il est possible de considérer cet impact comme faible à modéré durant la phase chantier et très ¾ Brulage : Le brulage in-situ des végétaux lors du défrichage participera au rejet de CO² dans l’atmosphère.
limitée durant l'exploitation. De plus, la fumée aura des impacts sur l’environnement humain avec les désagréments liés à la quantité de
matière brulée (visibilité, gène respiratoire et olfactive). De plus, la température élevée sous et proche des
places de brulage conduira à une stérilisation du sol en détruisant l’ensemble des organismes vivants.
2.2 'pFKHWV ¾ Exportation : L’exportation des déchets végétaux vers un centre de compostage est également une
possibilité. Cela induira un trafic supplémentaire de camions de transports avec toutes les nuisances
associées (bruit, pollution atmosphérique, augmentation du trafic et des risques d’accident).
Toute activité humaine conduit à la création de déchets.
¾ Remblai : Dans le cas où le chantier nécessite un terrassement afin de niveler le sol, les déchets végétaux
Tableau 38 : Analyse des impacts du projet sur la création de déchets peuvent être enfouis sur place après broyage pour limiter le volume. Cela aura également un impact sur les
Qualificati propriétés du sol sur la zone d’enfouissement.
Impact Durée de
Nature de l’opération Impact direct on de (2) Dans le cas d’un terrassement important, de la construction des infrastructures et des tranchées, cela peut
indirect l’impact
l’impact conduire à un surplus de terre selon les modalités des travaux. Selon le traitement de ces surplus, les impacts
(1) Temporaire Modéré indirects seront différents :
Défrichage Déchets de végétaux
Nul pas de Exportation : L’exportation des surplus vers un centre de stockage est une possibilité. Cela induira un trafic
Terrassement Déblais/ remblais sur la partie Est du projet (2)
Temporaire déchets supplémentaire de camions de transports avec toutes les nuisances associées (bruit, pollution
au niveau de l’ancienne gravière produits atmosphérique). De plus, ce transport de terre peut avoir des conséquences sur l’introduction d’espèces dans
/ / /
Mise en place des vis /
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un milieu nouveau avec tous les risques liés aux espèces invasives et de perturbations des équilibres Ainsi, concernant les camions amenés à circuler jusqu’au site, ils seront répartis de la sorte : environ 30 convois de
biologiques. modules, 12 convois de structures, 3 camions par semaine de tout venant, 1 camion porte char, 1 camion assurant
Création d’un merlon : Dans l’éventualité où la terre est stockée sur place en créant un merlon de protection l’approvisionnement quotidien en fioul et 1 camion destiné à rester sur le site le temps des travaux.
en bordure de chemin par exemple, cela peut avoir un impact sur l’écoulement des eaux superficielles, certes Notons qu’aucun convoi spécial pour le transport de ce matériel n’est prévu.
limité.
En phase d'exploitation, aucun acheminement régulier de matériel n'est prévu. Toutefois, si une panne matérielle ou la
Compensation des différences de relief : Le surplus de terre issue des tranchées de câblage peut être utilisé
pour compenser les différences de relief. Cela aura un impact positif en limitant le terrassement (et donc le destruction de plusieurs panneaux venait à perturber le fonctionnement courant du parc, de nouveaux transports
bouleversement du sol dans certaines zones) mais aussi sur les nuisances liées au transport des surplus. devraient être organisés par voie routière. Quantitativement parlant, cela devrait se traduire par le passage d'un ou
deux semi-remorques ou d'un ou deux camions mono-corps par événement. Une grue de 60t, pourrait par ailleurs,
être acheminée dans le cas d'une destruction de bloc onduleur.
2.3 (IIHWVRSWLTXHV Notons que la circulation de camions ayant progressé sur le site après un épisode pluvieux pourra se traduire par
l'épandage de glaise sur la RD63a créant ainsi un risque important d'accident pour les usagers. Un traitement
Les installations photovoltaïques peuvent créer divers effets optiques, dont les impacts sur les différentes
spécifique est donc obligatoire.
composantes de l’environnement doivent être pris en compte :
¾ Miroitements sur les surfaces dispersives (modules) et les surfaces lisses moins dispersives
(constructions métalliques) : Les phénomènes de réflexion pénalisent les performances techniques de 2.4.2 Conséquences du raccordement électrique
l’installation. La pose d’une couche anti-reflets sur les cellules et l’utilisation de verres frontaux spéciaux Le raccordement électrique des 4 sites se fera au poste source d’Apt via une mutualisation des postes de
permet de diminuer ce phénomène, qui reste cependant marginal. Les verres de haute qualité laissent passer
livraison de chacun des parcs (via un câble alu de 240mm² d’une longueur de 12 à 20kms). Raccordement
environ 90 % de la lumière. Environ 2 % sont diffusés et absorbés et 8 % seulement réfléchis. Les couches
anti-reflets modernes peuvent augmenter la transmission solaire jusqu’à plus de 95 % et ramener la réflexion intégralement prévu par voie souterraine sur l’ensemble du tracé qui sépare le lieu choisit par ERDF pour la
en dessous de 5 %. Par ailleurs, quand le soleil est bas (angle d’incidence inférieur à 40°), les réflexions mutualisation des postes de livraison des projets au point d’entrée du poste source.
augmentent et, avec une incidence de 2°, la réflexion des rayons du soleil est totale.
Le câble de 240mm² alu est déposé dans une tranchée ouvert en bordure d'accès routier, à une profondeur de 80cm
Le miroitement ne concerne pas uniquement les surfaces modulaires. Les éléments de construction (cadres, sur lit de sable. L'impact résidera donc principalement dans une affectation du trafic par un chantier itinérant composé
assises métalliques) peuvent également refléter la lumière. Ces éléments n’étant pas orientés d'une trancheuse et de différents engins destiné à dérouler et placer les câbles puis à recouvrir la tranchée de terre
systématiquement vers la lumière, des réflexions sont possibles dans tout l’environnement. Sur les surfaces
quant celle-ci a été ouverte dans le talus routier, ou de béton puis de goudron, quand celle-ci a été pratiquée dans la
essentiellement lisses, la lumière de réflexion se diffuse moins intensément.
chaussée.
¾ Reflets créés par des miroitements sur les surfaces de verre lisses réfléchissantes : Les éléments du
paysage se reflètent sur les surfaces réfléchissantes. Les structures de l’habitat ainsi réfléchies peuvent, par L'ensemble de cette procédure est conduite sous maîtrise d'ouvrage ERDF et selon un cahier des charges précis et
exemple, simuler un biotope pour des oiseaux et les inciter à s’approcher en volant, et donc représenter un éprouvé. L'approbation des projets d’exécution de canalisations électriques est régie par l’article 50 du décret du 20
danger. Les modules polycristallin fréquemment utilisés n’ont qu’une très faible capacité de réflexion en Juillet 1927, concernant les conventions de passage et la demande de permission de voirie (arrêté délivré sous un
raison de leur couleur et de la structure de leur surface. Les modules à couche mince peuvent par contre mois).
présenter un fort potentiel de réflexion dans certaines conditions lumineuses, à cause de leur revêtement de
surface en verre généralement lisses et de leur couleur foncée.
¾ Polarisation de la lumière due à la réflexion : La lumière du soleil est polarisée par la réflexion sur des
2.4.3 Impact sur l'économie locale
surfaces lisses brillantes (par exemple la surface de l’eau, les routes mouillées). Le plan de polarisation Clairement scindée en trois périodes, la durée de vie du parc aura différentes répercussions sur l'activité économique
dépend de la position du soleil. Certains insectes (p. ex. abeilles, bourdons, fourmis, quelques insectes locale.
aquatiques volants) ont cette aptitude bien connue de percevoir la lumière polarisée dans le ciel et de se
guider sur elle. Comme la réflexion de la lumière sur les surfaces modulaires risque de modifier les plans de En phase chantier, l'afflux de personnel rattaché à la construction des parcs apporteront un surplus d'activité aux
polarisation de la lumière réfléchie, cela peut provoquer des gênes chez certains insectes et oiseaux, qui commerces locaux, débits de boissons, restaurants et hôtellerie. Etalés sur environ 4 à 6 mois en période hivernale,
risquent de les confondre avec des surfaces aquatiques. cette phase ne devrait pas en outre avoir d'impact significatif sur l'attrait touristique de ce secteur des Alpes de Haute
Provence, en raison, notamment, du caractère reculé du chantier. Notons que la société s'engage, dans la mesure du
possible, à recourir à des entreprises locales et/ou de la main d'œuvre locale pour assurer certaines tâches sur le
2.4 $XWUHVLPSDFWVVLJQLILFDWLIV chantier (nettoyage du site et défrichage, manutention simple sur le site, petits travaux de génie civil non spécialisés,
pose des clôtures, levées topographique, …), ce qui nécessairement devrait avoir un impact positif sur la microrégion.
2.4.1 Conséquences de l'acheminement du matériel En phase d'exploitation, de par son faible besoin en présence humaine et sa grande autonomie de fonctionnement, les
Cantonné aux phases de montage et de démontage du parc photovoltaïque, le transport de matériel s'effectuera par parcs induiront peu de retombés économiques sur les environs. Les visites de groupes devraient en effet demeurer
camion via l'autoroute A51, la D4100, la D33 et soit la D30 soit la D18 selon les sites. ponctuelles et n'entrainer que ponctuellement une consommation au sein des officines voisines. Seules, de fait, les
activités de surveillance et d'entretien régulier (nettoyage des panneaux et fauche du site) requerront du personnel, de
Les rotations de camions seront variables en fonction du phasage du chantier mais ne dépasseront pas les 5 camions préférence local, via la passation de marchés de prestation de service.
par jour.
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Lors du démantèlement, les sites feront à nouveau l'objet d'un regain d'activité, comparable à ce qui aura pu être patrimoine
observé durant la phase de chantier. Ce regain sera néanmoins cantonné à une période plus courte (environ 1,5 mois, culturel
avec une fréquence de 3 MWc/mois démantelé).
Relation aux
contraintes - - nul -
2.4.4 Impacts divers réglementaires
Sont également décrites ici les situations engendrant, ou risquant d’engendrer, des impacts significatifs sur Incendies Périodique Faible Nécessaire
l’environnement au sens large :
Autres Vibrations dans le sol Temporaire (chantier) Faible Facultatif
Aspect environnemental Conséquences
Emissions de fumées polluantes Poussières Temporaire (chantier) Faible Nécessaire
Incendies liés à la présence humaine et au Risque d’extension sur les massifs forestiers
risque de court circuit dans les installations alentours (risque humains, destruction d’habitats
naturels…)
Création de vibrations dans le sol lors de
l’utilisation de pieux de battage pour l’ancrage Risque de déformation du sol et de tassement.
 INCIDENCES SUR LE MILIEU PHYSIQUE
des panneaux au sol
Gène visuelle et respiratoire pour les riverains 3.1 $IIHFWDWLRQGHO
DLU
Poussières émises lors du terrassement Dépôt de poussière sur la végétation avec risque
de perturbation de son développement 3.1.1 En phase de travaux
L’acheminement du matériel impliquera une augmentation du trafic routier. La circulation des camions chargés de
cette mission, constituent donc une source de pollution atmosphérique via un rejet de CO2 plus important. Toutefois,
le taux de CO2 rejeté dès lors observé demeurera largement inférieur par rapport au taux relevé au niveau de
2.5 7DEOHDXV\QWKpWLTXH l’autoroute A 51 voisin.
Traitement de 3.1.2 En phase d’exploitation

Type Impact Durée Qualification
l’impact Une fois les parcs en exploitation, aucun acheminement régulier de matériel n'étant prévu, et les structures
Temporaire (chantier, démantèlement) Modéré photovoltaïques n’émettant pas de pollution atmosphérique, la qualité de l’air retrouvera donc son indice usuel.
Nuisances sonores Nécessaire Toutefois, si une panne matérielle ou la destruction de plusieurs panneaux venait à perturber le fonctionnement
Périodique (Exploitation) Faible courant du parc, de nouveaux transports devraient être organisés par voie routière. Quantitativement parlant, cela
Temporaire (chantier, démantèlement) Important devrait se traduire par le passage d'un ou deux semi-remorques ou d'un ou deux camions mono-corps par événement.
Affectation du Déchets Périodique (Exploitation) Faible
Obligatoire Autrement dit, un tel évènement serait source d’une augmentation du rejet de CO2 dans l’atmosphère, qui reste
voisinage néanmoins négligeable par rapport au trafic environnant.
Effets d’optique Permanente Faible Facultatif
Temporaire (chantier, démantèlement) Important

3.1.3 Lors du démantèlement du chantier
Circulation Nécessaire A l’instar de la phase de travaux, la venue répétée et fréquenté de camions provoquera une augmentation de la
Périodique (Exploitation) Faible
pollution atmosphérique, sans pour autant que cela constitue une réelle différence à l’échelle du territoire étant donné
Affectation de Impact positif sur le Temporaire (chantier, démantèlement) Important la présence d’axes de grande fréquentation à proximité du site.
l’activité commerce et l’emploi -
économique local Permanent (Exploitation) Modéré
3.1.4 En cas d’abandon des projets
Affectation de
Dans le cas où les projets ne voient pas le jour, la qualité de l’air retrouverait son indice usuel.
l’activité - - nul -
agricole
Affectation du - - nul -
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3.2.2 Géologie, sol et sous-sol
3.2 $IIHFWDWLRQGHVVROV 3.2.2.1 En phase de travaux

Tableau 40 : Analyse des impacts de la phase travaux sur la géologie et les sols
3.2.1 Relief et morphologie générale Impact Durée de Qualification
Nature de l’opération Impact indirect
direct l’impact de l’impact
3.2.1.1 En phase de travaux
Tableau 39 : Analyse des impacts de la phase travaux sur le relief et la morphologie Erosion accentuée en fonction du relief
Temporaire Altération
Durée de Qualification Mise à nu du Compactage et formation d’une croûte de
Nature de l’opération Impact direct Impact indirect Défrichage Temporaire Altération
l’impact de l’impact sol battement en cas de fortes pluies
temporaire Altération
Compactage par le passage des engins
Défrichage / / / /
Altération
Nivellement du Compactage par le passage des engins
Terrassement / Permanente Faible Permanente Déstructuratio
sol (très localisé)
Nivellement Imperméabilisation du sol (1) n
Permanente
Mise en place des vis / / / / Terrassement du sol (très Enfouissement de la matière organique Déstructuratio
localisé) Permanente
dons les couches plus profonde n
Mise en place des surfaces
Permanente
photovoltaïques sur / / / / Mélange de différents horizons Déstructuratio
support métallique n
Mise en œuvre des Déstructuratio
réseaux électriques en / / / / Tassement n
du sol Compactage par le passage des engins Permanente
tranchée
Déstructuratio
Mise en place des vis Intrusion Imperméabilisation du sol (1) Permanente
Edification des différents Légers Modification ponctuelle n
Permanente Faible d'un élément Mélange des différents horizons Permanente
bâtiments techniques terrassements de l'assiette du sol Déstructuratio
métallique
Pose de clôtures / / / / n
Entretien courant du site / / / / Mise en place des

surfaces
Présence humaine / / / / / / / /
photovoltaïques sur
support métallique
3.2.1.2 En phase d’exploitation Déstructuratio

Compactage par le passage des engins n
En phase d'exploitation aucun terrassement complémentaire ne sera engagé. L’impact du projet, demeurera lié aux Permanente
Mise en œuvre des Mise en Enfouissement de la matière organique
rectifications du relief effectuées en phase travaux. Déstructuratio
réseaux électriques en place de dons les couches plus profonde Permanente
n
tranchée tranchées
Mélange de différents horizons Permanente
Déstructuratio
3.2.1.3 Lors de la réhabilitation du chantier n
Le profil de sol demeurera tel qu'il était durant l'exploitation du parc. Le profil initial ne sera pas reproduit. Imperméabilisation par mise en place Déstructuratio
Permanente
d’une dalle bétonnée n
Edification des Dégradation lente du béton et
3.2.1.4 En cas d’abandon des projets Construction
différents bâtiments incorporation des éléments dégradés Permanente
de bâtiments Déstructuratio
Dans le cas où les projets ne voient pas le jour, le relief n’aurait pas subi de bouleversements profonds liés au techniques dans le sol induisant un changement de
terrassement et demeurerait soumis à l'érosion climatique. propriétés n
Permanente Altération
Compactage par le passage des engins
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anticorrosion (selon le procédé de galvanisation à chaud et la norme NF EN 10244-2, la quantité par m² est d’environ
Modification
300g, avec une épaisseur sur le matériau d’environ 10 microns.). Par temps de pluie, le contact de l’acier zingué avec
Déstructuratio l’eau peut entraîner un lessivage des ions de zinc vers le sol et entrainer une accumulation du zinc dans le sol. Un
n excès de Zinc conduit à une inhibition de la croissance de la plante, des dommages sur le système racinaire, une
Déstructuratio baisse du taux de chlorophylle dans les nouvelles feuilles… (Wang et al, 2009).
Mise en place d’un béton pour soutenir n
Permanente 3.2.2.3 Lors du démantèlement
les poteaux
Lors du démantèlement, des engins réinvestissent l’emprise des parcs, fouissant à nouveau la couche superficielle du
Mise en Dégradation lente du béton et
Déstructuratio sol, au détriment de la strate végétale qui aura colonisé les parcs photovoltaïques. Cette mise à nu, pourra donc avoir
Pose de clôtures place des incorporation des éléments dégradés Permanente
n des conséquences similaires aux impacts pressentis en phase chantier, à savoir un compactage des sols, un mélange
poteaux dans le sol induisant un changement de
des différents horizons de sol qui auront été constitués durant la phase d’exploitation des parcs par accumulation
propriétés
Permanente d’humus, et un enfouissement partiel de matière organique. Notons qu’en l’absence de lourds travaux de décapage du
Compactage par le passage des engins Déstructuratio sol et de terrassement, la strate végétale ne devrait pas être trop massivement affectée, protégeant ainsi le sol d’une
n trop grande déstructuration.
Entretien courant du
/ / / / 3.2.2.4 En cas d’abandon des projets
site
Dans le cas où les projets ne verraient pas le jour, le sol n’aurait pas à subir les bouleversements profonds liés au
Risque de pollution des sols par les fuites projet.
Présence humaine / Temporaire Dégradation
d’hydrocarbures, huiles…
(1) L’imperméabilisation du sol est causée par la pose de fondations, ainsi que la construction de bâtiment
d’exploitation et d’aménagements (routes, parkings ou zone de manœuvre). Dans le cas d’une installation par vis, 3.3 $IIHFWDWLRQGHVHDX[GHVXUIDFHVVRXWHUUDLQHV
comme c'est ici le cas, il faut compter sur un taux d’imperméabilisation inférieur à 2%, contre 5% dans le cas d’une
fondation flottante avec béton. Ce taux est déterminé principalement par la surface au sol des bâtiments d’exploitation.
3.3.1 En phase de travaux
Les impacts des travaux conduiront donc à une déstructuration du sol du fait du tassement par le passage des engins Tableau 41 : Analyse des impacts de la phase travaux sur les eaux de surfaces et souterraines
ainsi qu’une altération de la structure du sol.
Durée de Qualification
Nature de l’opération Impact direct Impact indirect
3.2.2.2 En phase d’exploitation l’impact de l’impact
L’impact des projets, à plus long terme, sera une modification des propriétés du sol du fait du mélange des différents Comblement du cours
horizons. Mais au fil du temps sous l’action des micro-organismes, du climat…), les propriétés du sol tendront à revenir d’eau par les sédiments Temporaire Dégradation
à la situation antérieure sans toutefois l’atteindre complètement. De plus, le béton utilisé pour les fondations se Exportation de matière Accroissement de la
dégrade progressivement et des matériaux nouveaux sont intégrés progressivement dans le sol, de sorte que ses dans les cours d’eau végétalisation du cours
propriétés seront changées. Défrichage (MO, minéraux…) Temporaire Dégradation
d’eau
La pose de panneaux solaires provoquera de l’ombre et une baisse relative des quantités d'eau perçue lors des
Dégradation de la qualité
précipitations. Cette diminution ne peut néanmoins être assimilée à une imperméabilisation dans le sens où les
physico-chimique du cours Temporaire Dégradation
panneaux n'étant pas solidaires les uns des autres, un écoulement s'opérera sous les structures, assurant ainsi une
d’eau
humidification des sols par multiples goutte à goutte.
En l'absence de reprise de la végétation sur une longue durée, le ruissellement de l'eau sur le bord des modules Perturbation des Risque de perturbation
écoulements des eaux des écosystèmes
pourrait provoquer une érosion superficielle du sol, à force de s’écouler en des endroits localisés. L’intensité de cet
Terrassement rattachés aux mares Permanent Modification
impact est liée à la hauteur de modules par rapport au sol et à leur surface. A long termes, Dans le cas de pentes sans Imperméabilisation et temporaires présentes sur
végétation, des rigoles de plus en plus marquées pourraient ponctuellement se former et risqueraient de déstabiliser ruissellement de l’eau le site
les infrastructures.
Mise en place des vis / / / /
Durant les périodes d'exposition maximale, sous les panneaux l’air ambiant verra sa température augmenter en raison
d'un dégagement de chaleur produit par les panneaux (température au contact des panneaux voisine de 50°C). Ce Mise en place des
Diminution des quantités
phénomène pourrait contribuer à accélérer l'assèchement du sol en période estivale. surfaces Perturbation des
d'eau perçue sous les Permanent Modification
Les supports et constructions porteuses des modules peuvent dégager dans certaines conditions des quantités photovoltaïques sur écoulements des eaux
panneaux
minimes de substances dans l’environnement. L’acier utilisé pour le montage des modules a un revêtement zingué support métallique
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Mise en œuvre des Perturbation des 3.3.4 En cas d’abandon des projets
réseaux électriques écoulements des eaux / Permanent Modification
Dans le cas où les projets ne verraient pas le jour, la circulation de l’eau se ferait naturellement sur la parcelle.
en tranchée (effet drain)
Perturbation des Permanent
écoulements des eaux 3.4 7DEOHDXV\QWKpWLTXH
Modification
Permanent
Traitement de
Imperméabilisation et Type Impact Durée Qualification
Edification des Modification l’impact
ruissellement de l’eau
différents bâtiments / Temporaire Augmentation du trafic et donc de la
techniques pour les Affectation de l’air Temporaire Faible Facultatif
pollution atmosphérique
Risque de pollution par engins,
les fuites permanent Affectation des
Dégradation Permanent Faible Facultatif
d’hydrocarbures, pour sols
Nivellement du sol
huiles… infrastructures Relief,
Compactage du sol lié aux engins
géomorphologie
Pose de clôtures / / / /
Mélange des couche et imperméabilisation Permanent Faible Nécessaire
Entretien courant du du sol liés à aux édifications (locaux,
/ / / /
site Géologie, sols clôtures, câblage…)
Perturbation des écoulements des eaux
Présence humaine / / / /
Affectation des Imperméabilisation et ruissellement de
eaux de l’eau
Permanent Modéré Obligatoire
surfaces/souterrai
Risque de pollution par les fuites
3.3.2 En phase d’exploitation nes
d’hydrocarbures, huiles…
L’eau qui s’accumule au bord des modules peut provoquer une érosion du sol lorsqu’elle s’écoule en des endroits
localisés dépourvus de végétation. L’intensité des impacts est liée à la hauteur des structures par rapport au sol et à
leur surface. En dehors de la force et de la quantité d’eau, dans le cadre générale la pente et la nature du sol
influencent la formation de rigoles d’érosion.  INCIDENCES SUR LES ECOSYSTEMES - GENERALITES
Les supports et constructions porteuses des modules peuvent dégager dans certaines conditions des quantités
minimes de substances dans l’environnement. L’acier utilisé pour le montage des modules a un revêtement zingué
anticorrosion. Par temps de pluie, le contact de l’acier zingué avec l’eau peut entraîner un lessivage des ions de zinc
4.1 $IIHFWDWLRQVXUOHVKDELWDWV
dans les cours d’eau. De plus, le béton utilisé dans les infrastructures se dégrade également et peut aussi être lessivé
vers les cours d’eau. 4.1.1 En phase de travaux
Notons que les onduleurs utilisés sur le parc ne comportent aucun liquide polluant, les transformateur de puissance Tableau 42 : Analyse des impacts de la phase de travaux sur les habitats naturels
étant à sec ils ne méritent pas d’attention particulière car il n’y a aucun risque de fuite et de fait aucune pollution
accidentelle des sols et des aquifères. Nature de l’opération Impact direct Impact indirect
l’impact de l’impact
3.3.3 Lors du démantèlement Dégradation des propriétés Permanent Destruction

physico-chimique du sol (2)
La nouvelle mise à nu du sol consécutive du retour d’engin sur l’emprise du projet aura pour conséquence un possible
début d’érosion des horizons supérieurs du sol, accompagné d’un lessivage de la matière organique accumulée, qui Perturbation des apports
Destruction Permanente Dégradation
sera charrié vers les aquifères voisins. Moins violente qu’en phase de chantier du fait de l’absence de travaux de Défrichage hydriques(3)
d’habitat (1)
terrassement, l’action sur le sol par les engins et la main d’œuvre ne devrait pas entraîner un décapage massif du sol, Disparition d’habitats remarquables
ce qui limitera d’autant l’érosion et le lessivage de la matière organique. et de ses cortèges (1) Permanente Altération
Effet barrière (4)
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humaine et au humains, destruction d’habitats

Permanente Destruction
risque de court naturels…)
Permanente Destruction circuit dans les
Dégradation des propriétés
installations
Nivellement du Risque de
Perturbation des apports hydriques Permanente Dégradation
sol (très localisé) pollution par les
Lissage (3) Permanent Dégradation
fuites
Destruction
Disparition d’habitats remarquables Permanente Altération d’hydrocarbures,
d’habitat (1)
et de ses cortèges (1) huiles…
Effet barrière (4)
(1) Le défrichage et le lissage du terrain rendus nécessaires par la mise en œuvre du projet se traduisent par une
Destruction
Stockage du matériel Piétinement, compactage du sol Temporaire Destruction perte d'habitat ou aire de nourrissage pour différentes espèces, d'intérêt patrimoniale ou non. Dans certains cas,
d'habitat (5)
lorsque ces habitats où ces aires sont relativement rares dans le milieu environnant, ces pertes peuvent avoir des
Dégradation des propriétés Permanente Destruction conséquences sérieuses pour le maintien local de l'espèce.
Destruction physico-chimique du sol (2)
Mise en œuvre des vis (1) Durant l'exploitation du parc, il est important qu'aucune ombre portée ne vienne à perturber l'ensoleillement des
d’habitat Perturbation des apports hydriques panneaux, notamment pour ceux placés en limite de parc. En conséquence, un espace d'environ 15 à 20m est
(3) Permanente Dégradation maintenu dénué de toute strate arborée, ce qui représente, dans les milieux boisés, une coupure parfois très nette
dans le paysage écologique. Dans le cas où cette coupure se fait sans aucune progressivité, le préjudice peut être
Modification des propriétés important pour les espèces en créant un effet lisière proche d'un effet barrière, limitant ainsi tous les échanges
Mise en place des physico-chimique du sol (2) possibles entre les différents écotones impactés.
surfaces Création d’un
Perturbation des apports hydriques Permanente Modification (1) Le nivellement du sol peut induire des modifications dans l’exposition à la lumière et donc provoquer des
photovoltaïques sur ombrage (6)
(3) perturbations sur les habitats en modifiant les cortèges floristiques par l’apport de luminosité.
support métallique
Dégagement de chaleur (2) Le défrichage et le lissage du terrain rendu nécessaire par la mise en œuvre du projet se traduisent par une
Permanente Altération
dégradation des propriétés physico-chimique du sol comme vu dans le paragraphe précédent. Les propriétés étant
Dégradation des propriétés Permanente Destruction changées, les habitats en seront perturbés dans le sens où le développement de la végétation sera différent :
Mise en œuvre des physico-chimique du sol (2)
Destruction
réseaux électriques en Le compactage induit une germination et un enracinement plus difficiles, seront donc perturbés dans leur
d’habitat (1) Perturbation des apports hydriques
tranchée développement et de nouvelles espèces peuvent apparaître (risque d’invasion biologique non
(3) Permanente Dégradation
négligeable) modifiant ainsi les habitats du site.
La déstructuration du sol par le mélange des différentes couches perturbera les cortèges floristiques
Destruction
Dégradation des propriétés Permanente Destruction dans leur développement et de nouvelles espèces peuvent apparaître (risque d’invasion biologique non
d’habitat (1) négligeable) modifiant ainsi les habitats du site.
Edification des Risque de L’imperméabilisation (tant par la création d’infrastructure que le compactage du sol) modifiera les
différents bâtiments pollution par les cortèges floristiques dans leur développement et de nouvelles espèces peuvent apparaître (risque
techniques d’invasion biologique non négligeable) modifiant ainsi les habitats du site.
fuites Perturbation des apports hydriques
d’hydrocarbures, (3) Permanente Dégradation (3) Les travaux nécessaires à la mise en œuvre du projet se traduisent par des perturbations des apports hydriques
huiles… ayant diverses conséquences sur les habitats, telle la perturbation, au sein de la parcelle, des écoulements d’eau.
Certaines zones se verront moins irriguées et d’autres le seront plus conduisant à la modification de l’agencement des
habitats au sein de l’îlot et une modification des cortèges floristiques. Enfin, les phénomènes d’érosion dus à la chute
Dégradation des propriétés
Pose de clôtures Effet barrière (4) Permanente Perturbation d’eau des panneaux sur le sol auront des impacts sur les habitats en ne permettant pas une installation de la
végétation dans les rigoles d’écoulement.
(4) L’effet barrière lié à la mise à nu du sol et à son lissage induira des conséquences sur les habitats en termes de
Entretien courant du Risque de Piétinement Périodique Dérangement
mobilité des espèces notamment animales. De plus, selon la superficie, la recolonisation du site par la végétation aura
site dérangement Fauchage Périodique Dégradation des impacts sur les habitats puisque celle-ci se fera de manière plus ou moins lente. Le risque d’implantation
Permanent Destruction d’espèces invasives est également à prendre en compte dans l’impact sur les habitats.
Incendies liés à Risque d’extension sur les massifs
Présence humaine
la présence forestiers alentours (risque
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(4) L’effet barrière lié à la pose des clôtures induira des conséquences sur les habitats en termes de mobilité des hauteur, sera particulièrement favorable au développement des populations entomofaunes, que l’absence de
espèces notamment animales. traitements phytosanitaires et la faible fréquentation anthropique des sites ne sauraient déranger.
(5) La pose des panneaux photovoltaïque induit la création d’ombrage sous ces panneaux. La surface recouverte par A court terme, un projet de parc photovoltaïque conduira donc à une disparition des habitats recensés et des espèces
une installation est la projection de la surface modulaire sur le plan horizontal. Pour une installation fixe en rangées, la liés à ces habitats. Dès lors que l’on se place sur une échelle de temps plus importante et dans une nouvelle
proportion de surface recouverte représente, selon le type de cellules, 30 % à 35 % de la surface de montage dynamique de colonisation du site par la végétation, il apparaît que de nouveaux milieux devraient se développer. Les
proprement dite. Pour des installations pivotantes, il n’y a pas de surface recouverte au sens propre du terme, mesures d’accompagnement permettront la compensation des pertes des zones arbustives/arborescentes par un
puisqu’elle varie. reboisement de certains secteurs dans la parcelle. Les milieux de type pelouses xérophiles, qui présentent un intérêt
pour l’entomofaune (orthoptères notamment) seront quant à eux plus importants.
(6) Un stockage anarchique de matériel et de matériaux hors emprise du chantier pourrait avoir d'importantes
conséquences sur les écotones avoisinants Selon le contexte local, la réouverture du site peut permettre de maintenir des espaces « naturels » ouverts. Par
exemple, dans le cas d’une parcelle agricole, l’installation du parc peut mener à la création d’un habitat de type
Le recouvrement du sol provoque de l’ombre et l’assèchement superficiel du sol par la réduction des précipitations
prairie/pelouse qui fera alors office de zone de refuge pour la faune et la flore au sein d’un territoire à dominante
sous les modules.
forestière. Autre exemple de création d’habitat dans le cadre d’un projet en zone boisée : si le contexte local est à la
La dimension de la surface en permanence ou en partie ombragée d’une installation change en fonction de la course fermeture du milieu, la création d’un parc photovoltaïque permettra de maintenir des surfaces ouvertes et les habitats
du soleil et peut se calculer avec exactitude. Dans le cas d’une installation fixe, les surfaces situées en dessous des associés.
modules sont ombragés toute l’année. Elles reçoivent toutefois de la lumière diffuse en raison de la hauteur minimale
Les clôtures ceinturant le projet pourront avoir un effet de barrière écologique pour la macrofaune terrestre. Reptiles et
des modules (généralement respectée) d’environ 0,80-1,00 m au-dessus du sol. Les surfaces entre les rangées de
rongeurs pouvant en effet être interdit d’accès si le maillage du grillage venait à être trop serré. Une attention
modules sont ombragées surtout quand le soleil est bas. Dans le cas des installations pivotantes, il y a peu de
particulière devra donc être apportée au grillage pour que soit permis le passage de ces espèces. A ce titre, il
surfaces ombragées en permanence en raison de l’orientation variable. Les calculs relatifs aux installations Mover
conviendra d’éviter les socles bétonnés au dessus du sol lors de la mise en place des clôtures afin de laisser des
montrent que 6 à 8 % seulement de la surface modulaire présentent une ombre permanente.
passages importants pour les petits mammifères (rongeurs ou autres), les insectes et les reptiles. Ces solutions
Dans tous les cas, cet ombrage est susceptible d’induire des modifications de conditions abiotiques provoquant ainsi nécessiteront une réflexion dans la conception intégrant le fait que les effets barrières (morcellement du paysage et
des modifications des habitats. Dans le cas d’un site en pelouse de type xérophile et constamment ensoleillé, le des habitats) engendré par le clôturage devront obligatoirement être minimisés.
développement de la végétation pourra s’en trouver perturbé, de nouvelles espèces pouvant apparaître.
Dans l’éventualité d’un terrassement, cela conduirait à une dégradation temporaire de ce milieu : destruction des 4.1.3 Lors du démantèlement
cortèges floristiques et faunistiques associés, perturbation dans la recolonisation du site par la végétation avec
possibilité d’envahissement par des espèces observées, destruction d’une zone de nourrissage de l’avifaune et Le retour d’expérience des projets photovoltaïques allemands (C. Herden, J. Rassmus, B. Gharadjedaghi, dans
destruction d’un zone de nidification pour les espèces nichant au sol. Naturschutfachliche Bewertungsmethoden von Freilandphotovoltaikanalagen (Bundesamt für Naturschutz, 05/2009)
tend à prouver que de nouvelles biocénoses relativement intéressantes se développent en moins de cinq ans au pied
des panneaux. Figurant ainsi des aires de nourrissage ou d’habitat opportunes pour nombre d’espèces, les emprises
4.1.2 En phase d’exploitation
des projets offre donc une matrice écologique intéressante qui se voit dès lors mise à mal à l’occasion du
La création d’un parc photovoltaïque devrait induire une modification des habitats pour les raisons évoquées démantèlement de la centrale.
précédemment : défrichage et lissage, déstructuration du sol, modification des apports en eaux et création d’ombrage. En effet, s’il n’est prévu aucune mise à nu du sol, le passage des différents ateliers de démontage et les allers-retours
Le traitement des abords s’il se fait sous la forme d’une coupe franche et non progressive, pourra avoir une incidence réalisés par les différents équipements associés occasionneront une déstructuration de la couche herbacée en place,
importante sur les écotones en présence, en empêchant le déploiement des espèces et en limitant les échanges intra occasionnant ainsi une perte sèche d’habitat.
et interspécifiques. Un accompagnement est donc nécessaire pour que le projet ménage des abords aux profils Outre cette perte, un lessivage ponctuel de la matière organique accumulée dans les sols pourra être constaté,
progressifs entre strate arborée, arbustive et herbacée. contribuant, dès lors, à changer la nature physique et chimique des sols. Cette modification pourra avoir des
L’ouverture séquencée du milieu, consécutive à la mise en œuvre de différents projets, sera accompagnée de conséquences sur le caractère hospitalier des sols vis-à-vis de la microfaune, base de toute chaîne trophique. De fait,
l’apparition de nouveaux habitats basés sur le déploiement d’une flore pionnière, dont l’intérêt écologique dans ce une fois le parc intégralement démonté, il est fort probable que le site soit obligé d’entrer dans une nouvelle
territoire s’avérera indéniable. En effet, les cortèges floristiques et faunistiques (entomofaune majoritairement) seront dynamique écologique accompagnée de son cortège de pionniers, qu’ils soient végétaux ou animaux.
relativement différents de ceux des milieux naturels avoisinants, du fait, notamment, de conditions abiotiques
différentes (ombrage, modification des apports hydriques de certains secteurs…). Représentant une opportunité de 4.1.4 En cas d’abandon du projet
dynamisation de la biodiversité, le redéploiement du milieu sera propice à l’apparition de nouveaux équilibres à même
de fonder une évolution de la chaîne trophique allant dans le sens d’une dynamisation de la biodiversité locale. Dans le cas où le projet ne verrait pas le jour, les écosystèmes n’auraient pas à subir de bouleversements subits liés
aux lissages et demeureraient en l’état actuel, sans profond changement. Si aucune action humaine de taille ne limite
Le défrichage consenti sur le site pourra ainsi en toute logique entrer dans cette démarche, la présence des panneaux
son développement, les broussailles se développeraient encore jusqu’à un stade arborescent.
ne pouvant être considérée comme un élément de fermeture des milieux, dans le sens où n’occultant la lumière au sol
que durant quelques heures de la journée, ils ménagent de longues heures d’exposition tout au long des saisons. En
outre soumis à une pression mécanique, la strate herbacée des sols, maintenue à une hauteur de 15 à 30cm de
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4.2 $IIHFWDWLRQGHODIORUHHQJpQpUDOHSUpFLVLRQVXUOHVHVSqFHVjVWDWXWVUpYpOpHVSDU
OHVLQYHQWDLUHV
Figure 118 : Site de Vinon sur
Verdon (dépt. 83), la végétation
4.2.1 En phase de travaux reprend de manière spontanée
avec des cortèges rudéraux sous
Tableau 43 : Analyse des impacts de la phase de travaux sur la flore les panneaux. Toutefois, on
Durée de Qualification observe que la végétation a été
Nature de l’opération Impact direct Impact indirect semée entre les panneaux :
modèle de végétalisation à
Destruction Fragmentation des
Défrichage Permanent Destruction proscrire
d’espèces populations
Lissage Permanent Perturbation
d’espèces populations
Mise en œuvre des vis / / / /
Mise en place des Le défrichage effectué avant les travaux, le lissage opéré et le passage des différents engins précédemment évoqués
surfaces photovoltaïques Piétinement / Temporaire Perturbation induira une disparition totale de la flore (protégée ou non) sur l'emprise du chantier.
sur support métallique
Prévus pour une durée de 6 mois, les travaux empêcheront toute reprise de la végétation – effectuée par voie
Mise en œuvre des naturelle grâce au stock de graine contenu dans le sol – jusqu'à ce que l'emprise soit équipée et dégagée de toute
Destruction
réseaux électriques en Permanent Destruction pression anthropique.
d’espèces
tranchée Planifié sous la forme de modules de travaux itinérants, le chantier ne soumettra pas le sol à un piétinement continuel
Edification des différents Destruction qui pourrait initier une compaction forte et empêcher une reprise naturelle de la végétation. Au contraire, le défrichage
Permanent Destruction
bâtiments techniques d’espèces associé au léger fouissement de la couche superficielle du sol – consécutif aux passages successifs des hommes et
engins – posera les cadres d'une germination facilitée des graines contenues dans le sol, base de développement
Destruction
Pose de clôtures Temporaire Destruction d'une végétation pionnière.
d’espèces
Destruction Piétinement et
Entretien courant du site Périodique Destruction
d’espèces fauchage
Destruction
Présence humaine Piétinement Périodique Destruction La mise en œuvre d'un projet photovoltaïque requiert une mise à nu du sol qui se traduit par un défrichage total de
d’espèces
l'emprise à équiper. A ce niveau, certaines espèces peuvent faire l'objet d'une destruction malvenue, si elles
pprésentaient un enjeu de conservation significatif.
Une fois le parc installé et l'emprise dégagée, une flore pionnière s'installe issue de la germination de la banque de
Figure 117 : Site des ggraine présente dans le sol avec des modifications de cortèges pour diverses raisons :
Mées (dépt. 04), levée
spontanée de la végétation ¾ Les bouleversements faisant suite au terrassement induisent un enfouissement des graines dans le sol
pouvant limiter la colonisation du site par la végétation.
herbacée sous les
panneaux. La compaction ¾ Les bouleversements faisant suite au lissage induisent une modification du cortège pionnier de ce type de
lié à la circulation des milieu. Un cortège rudéral affectionnant les milieux perturbés se développera dans un premier temps avec le
risque de colonisation par des espèces invasives. Puis un cortège pionnier plus caractéristique des habitats
véhicules sur site empêche
locaux se développera sans toutefois exprimer toutes les potentialités liées à ces habitats du fait de la
la levée entre les compétition avec les espèces rudérales.
panneaux (photo prise 3
semaines après pose des ¾ Les conditions édaphiques seront modifiées du fait du lissage. Selon les exigences des espèces, leur
développement sur la parcelle peut être limité et conduire à la disparition de certaines espèces (protégé ou
panneaux, pas de semis ni non).
de mulching)
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¾ Les conditions hydrographiques seront modifiées du fait du lissage. Selon les exigences des espèces, leur
Destruction
développement sur la parcelle peut être limité et conduire à la disparition de certaines espèces (protégé ou
non). d’habitat
Fragmentation des Permanent Perturbation
Après quelques années (≈ 5 ans), un couvert végétal constitué d’une strate herbacée dominante et de quelques populations
espèces arbustives basses se développera et les cortèges floristiques se « stabiliseront » pour garder cette aspect
durant la phase d’exploitation. Les espèces floristiques seront alors représentatives des habitats locaux et l’on peut Permanent
Destruction Destruction
penser que des espèces d’intérêt patrimonial se développeront.
d’espèces
La végétation fera l'objet, durant toute la période d'exploitation du parc, d'une coupe, par fauchage. La hauteur de la Lissage Fragmentation des
Destruction populations, affectation Permanent
strate herbacée sera ainsi maintenue sous un seuil maximum conditionné par la hauteur des structures. Un seuil trop Perturbation
d’habitat de la microfaune
bas pourrait avoir pour conséquence d'empêcher la maturation des inflorescences de certaines espèces remarquables
qui auraient pu se développer dans l'emprise du parc au sein du cortège pionnier (expression du stock de graines). (source trophique)
Toutefois la potentialité de présence d’espèces remarquables au sein du stock de graines n’étant pas négligeable, une Destruction Permanent Destruction
attention sera portée lors de l’exploitation du parc de manière à ce que les coupes affectant la strate herbacée Mise en œuvre des vis d’espèces
impactent au minimum le développement des inflorescences, autorisant ainsi leur reproduction sexuée. Bruit/vibration Temporaire Perturbation
Selon le contexte local, la réouverture du site pourra permettre de maintenir des espaces « naturels » ouverts. Par
Mise en place des
exemple, dans le cas d’une parcelle agricole, l’installation du parc peut mener à la création d’un habitat de type
surfaces
prairie/pelouse qui fera alors office de zone de refuge pour la flore au sein d’un territoire à dominante agricole. Autre / / / /
exemple de création d’habitat dans le cadre d’un projet en zone boisée : si le contexte local est à la fermeture du
support métallique
milieu, la création d’un parc photovoltaïque permettra de maintenir des surfaces ouvertes et les espèces végétales
associées. Mise en œuvre des
Destruction
réseaux électriques en Permanent Destruction
d’espèces
tranchée
4.2.3 Lors du démantèlement
Edification des
Le piétinement et le fouissement consécutif au démantèlement du parc mettra à mal la strate végétale constituée au fil Destruction
différents bâtiments Permanent Destruction
des années au pied des panneaux. Toutefois d’impact limité en termes de lessivage et de compactage du sol, le d’espèces
techniques
démantèlement devrait ouvrir une nouvelle phase de recolonisation avec à la clé l’opportunité de voir s’exprimer de
nouvelles espèces une fois l’emprise dégagée et le site retourné à une vocation naturelles. Destruction
Pose de clôtures Temporaire Destruction
d’espèces
4.2.4 En cas d’abandon du projet Destruction Périodique Destruction

Entretien courant du d’espèces
Dans le cas où le projet ne verrait pas le jour, la végétation n’aurait pas à subir de bouleversements liés aux lissages site
et demeurerait en l’état actuel, sans profond changement. Si aucune action humaine ne se produit au niveau de la Dérangement Périodique Dérangement
formation ouvertes de pelouse plus ou moins rocailleuses, la végétation se développerait encore jusqu’à un stade
Destruction Périodique Destruction
arborescent.
Présence humaine d’espèces
Dérangement Périodique Dérangement
4.3 $IIHFWDWLRQ GH O
HQWRPRIDXQH HQ JpQpUDOHSUpFLVLRQ VXU OHV HVSqFHV j VWDWXWV
UpYpOpHVSDUOHVLQYHQWDLUHV
La mise en œuvre des travaux se traduira par une destruction rapide des habitats et espaces trophiques offerts par le
site dans sa configuration actuelle. La suppression de la couverture végétale ne se traduira pas par la disparition
d'individus appartenant à des taxons sensibles ou protégés. En effet, le bruit et les vibrations induits par l'ouverture du
Tableau 44 : Analyse des impacts de la phase de travaux sur l’entomofaune milieu à l'aide d'engins motorisés (tractés ou portés) feront rapidement fuir une grande partie de la faune fréquentant
le site. De plus, selon la période où les travaux seront réalisés, les impacts seront différents et probablement
Nature de l’opération Impact direct Impact indirect moindres. Si les travaux son réalisés en période hivernale, les conséquences seront limitées.
Durant les travaux, l'activité humaine et l'absence de végétation sur l'emprise devrait rendre la zone de travaux non
Destruction
Défrichage Permanent Destruction attractive pour la faune. Les populations se cantonnant aux espaces mitoyens préservés.
d’espèces
Page | 148/234
Autre impact, durant les travaux, lors du défrichage, de nombreuses espèces pourront être décimées par le passage
des engins, faute d'avoir pu fuir suffisamment rapidement la zone des travaux.
Enfin dernier impact, les actions de terrassement et d’enfouissement des câbles auront des conséquences directes sur
l'activité microbiologique des sols, qui offriront dès lors une potentialité trophique nettement moins intéressante.

L'impact sur l'entomofaune réside dans la perte d'habitat propre à des espèces remarquables susceptible d'entraîner
une disparition de l'espèce à l'échelle locale. C'est particulièrement le cas d'espèces qui occupent des milieux peu
présents dans les environs du projet. Les inventaires réalisés n’ont révélé aucune sensibilité particulière.
Le lissage conduira au nivellement du sol et donc à la perte des dépressions qui étaient favorables à la création de
flaques temporaires, intéressantes pour les espèces d’insectes. Il est également possible de penser à toutes les
espèces de moustiques, qui trouvent dans ce type de milieu les conditions nécessaires à leur développement. Ces
espèces, en tant que telle, ne présentent probablement que peu d’enjeux de préservation mais, au niveau de la chaine
trophique, sont les proies des chiroptères notamment. Leur disparition, ou plutôt la baisse de leur densité pourra donc
perturber donc les chaînes trophiques et donc les territoires de chasse de certaines espèces en seront impactés.
Concernant les autres espèces, en période de fonctionnement du parc, la présence d’habitats de milieux ouverts
consécutifs au maintien de la strate herbacée devrait être bénéfique pour certaines populations qui pourraient y
trouver les conditions nécessaires à leur développement. La superficie de milieux ouverts et herbacés seront plus
conséquentes et les peuplements d’orthoptères pourront se développer. De nouvelles espèces (protégées ou non)
pourront coloniser le site et les effectifs augmenter.
4.3.3 Lors du démantèlement

Lors du démontage du parc, l’affectation de la strate végétale, ainsi que ses habitats rattachés, occasionnera une
perte sèche d’habitat pour l’entomofaune ainsi qu’un risque de destruction d’individus par piétinement. Moins
impactant que la phase chantier, cette phase aura néanmoins des conséquences sur les populations et entrainera le
redéploiement d’un nouveau cortège d’espèce en lien direct avec la dynamique de recolonisation du milieu post-
démantèlement du parc.
4.3.4 En cas d’abandon du projet
Dans le cas où le projet ne verrait pas le jour, la dynamique de la végétation conduirait à la fermeture naturelle du
milieu. Les habitats de types pelouses auraient été progressivement colonisés par la végétation arbustive puis
arborescente. Ainsi une banalisation du milieu se mettrait en place : les habitas forestiers étant largement
représentés. Les populations d’insectes auraient donc subies des modifications dans les peuplements. Les
espèces d’intérêt patrimonial liées aux milieux ouverts auraient disparues.
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4.4 $IIHFWDWLRQ GH O

KHUSpWRIDXQH HQ JpQpUDOHSUpFLVLRQ VXU OHV HVSqFHV j VWDWXWV seront réalisés, les impacts seront différents et probablement moindres. Si les travaux son réalisés en période
hivernale, les conséquences seront limitées.
attractive pour l’herpétofaune. Les populations se cantonneront aux espaces mitoyens préservés.
Autre impact, durant les travaux, lors du défrichage, de nombreuses espèces peuvent être décimées par le passage
Tableau 45 : Analyse des impacts de la phase de travaux sur l’herpétofaune
des engins, faute d'avoir pu fuir suffisamment rapidement la zone des travaux. A ce titre, des mesures préventives
Durée de Qualification devront être engagées juste avant travaux de manière à supprimer tout risque de mortalité liée à une présence
l’impact de l’impact hypothétique sur la zone des travaux.
Destruction Permanent Destruction

d’espèces 4.4.2 En phase d’exploitation
Défrichage
Destruction L’activité sur site rattachée à l’entretien générale du site se limitant à l’intervention d’un nombre très limité de
Fragmentation des
d’habitat Permanent Perturbation personnes, les seuls périodes pouvant générer une gêne pour l’herpétofaune se limiterait aux périodes de fauches, et
populations
aux quelques rares visites de groupes localisées autour de quelques structures à l’entrée du parc.
Destruction Permanent Destruction Une incidence supplémentaire peut toutefois être rattachée si les individus venaient à être limités dans leur
d’espèces déplacement par la clôture du parc.
Lissage
d’habitat Permanent Perturbation
populations 4.4.3 Lors du démantèlement
Destruction Permanent Destruction Dépendante de l’entomofaune en termes trophiques, l’herpétofaune sera donc dérangée par l’impact occasionné à
Mise en œuvre des vis d’espèces l’entomofaune lors du démantèlement du parc. Suffisamment mobile pour ne pas être atteinte directement par les
interventions sur site, le groupe sera donc simplement dérangé dans sa recherche de nourriture et sera donc tenté de
Bruit/vibration Temporaire Perturbation quitter l’emprise jusqu’à ce que de nouveaux cortèges entomologiques ne viennent à occuper l’espace.
Mise en place des
surfaces 4.4.4 En cas d’abandon du projet
/ / / /
support métallique Les conséquences de l’abandon du projet sont les mêmes que celles évoquées précédemment pour l’entomofaune.
Mise en œuvre des

Destruction
réseaux électriques en
d’espèces
Permanent Destruction 4.5 $IIHFWDWLRQ GH O
DYLIDXQH HQ JpQpUDOHSUpFLVLRQ VXU OHV HVSqFHV j VWDWXWV UpYpOpHV
tranchée
SDUOHVLQYHQWDLUHV
Edification des
Destruction
d’espèces 4.5.1 En phase de travaux
techniques
Tableau 46 : Analyse des impacts de la phase de travaux sur l’avifaune
Destruction Temporaire Destruction
Impact direct Impact indirect Durée de Qualification
Pose de clôtures d’espèces Nature de l’opération
Effet barrière Permanent Destruction
Défrichage Destruction Fragmentation des Permanent Perturbation
Entretien courant du d’habitat populations
site
Lissage Destruction Fragmentation des Permanent Perturbation
Présence humaine Dérangement Périodique Dérangement d’habitat populations
Mise en œuvre des vis Bruit/dérangement Temporaire Dérangement
La mise en œuvre des travaux se traduira par une destruction rapide des habitats et espaces trophiques offerts par le Mise en place des Bruit/dérangement Temporaire Dérangement
site dans sa configuration actuelle. Le bruit et les vibrations induits par l'ouverture du milieu à l'aide d'engins motorisés surfaces
(tractés ou portés) feront fuir une grande partie de la faune fréquentant le site. De plus, selon la période où les travaux photovoltaïques sur
Page | 150/234
support métallique En parallèle, l'avifaune nicheuse s'épanouissant dans les steppes et milieux ouverts appréciera de disposer
d'importantes superficies d'espaces herbacés, ce malgré la présence des panneaux. Le seul impact qu'elle aurait à
Mise en œuvre des Bruit/dérangement Temporaire Dérangement
subir résiderait dans la coupe du milieu herbacé et dans le maintien d'une hauteur d'herbe trop basse pour figurer un
milieu favorable à ces espèces (espèces appréciant les landes, les pelouses, les garrigues, les steppes, …).
tranchée
A long terme, un tel projet, en conduisant à la création de nouveaux milieux, entrainera une différenciation dans les
Edification des Bruit/dérangement Temporaire Dérangement
peuplements. Les mesures d’accompagnement permettront la compensation des pertes des zones
différents bâtiments
arbustives/arborescentes par un reboisement de certains secteurs dans la parcelle mais hors du parc, avec une
techniques
superficie cependant moindre.
Pose de clôtures Bruit/dérangement Temporaire Dérangement
Concernant les grands planeurs, l'incidence d'un projet photovoltaïque est plus difficile à définir. Certes la suppression
Effet barrière Permanent Perturbation d'habitats consécutivement à la coupe de strates arbustives et arborées ou à la couverture de landes herbacées
propices, présentent un risque d'impact fort, néanmoins, en termes de territoire de chasse, il n'est pas évident de
Entretien courant du Dérangement Périodique Dérangement
déterminer si un projet photovoltaïque peut avoir un effet bénéfique ou pas.
site
En effet, globalement favorable au développement d'une entomofaune riche et assurant une ouverture du milieu
Présence humaine Dérangement Périodique Dérangement
appréciable (la distance entre les rangées est rarement inférieure à 4m), les projets photovoltaïques peuvent voir leurs
emprises colonisées par une importante entomofaune trouvant dans la flore pionnière une importante aire d'habitat et
La mise en œuvre des travaux se traduira par une destruction rapide des quelques habitats et espaces trophiques de nourrissage. Cette entomofaune forme une source alimentaire appréciée de l'herpétofaune qui fait elle-même partie
offerts par le site dans sa configuration actuelle. Le bruit induit par l'ouverture du milieu à l'aide d'engins motorisés des mets préférés des rapaces (le lien projet photovoltaïque/flore pionnière/entomofaune/herpétofaune a pu être
(tractés ou portés) fera fuir une grande partie de l’avifaune fréquentant le site. De plus, selon la période où les travaux observé et rapporté par C. Herden, J. Rassmus, B. Gharadjedaghi, dans Naturschutfachliche Bewertungsmethoden
seront réalisés, les impacts seraient différents et probablement moindres, si les travaux étaient réalisés en période von Freilandphotovoltaikanalagen (Bundesamt für Naturschutz, 05/2009). Dès lors, il semblerait logique que les unités
hivernale. de production d'électricité photovoltaïque soit favorable au nourrissage des rapaces, néanmoins les observations
jusqu'à présent n'ont pas encore permis d'établir un corolaire.
En effet, des travaux engagés au printemps, engendrant bruit et activité sur le chantier, pourraient être de nature à
perturber la nidification et la reproduction des nicheurs. Les passereaux seraient ainsi probablement impactés par ces Notons que l'impact des structures en termes de collision est très faible, les allusions à un possible risque de voire
perturbations sur le site en lui-même et ses abords immédiats. Concernant les rapaces, malgré l'ouverture du milieu l'avifaune migratrice confondre les tables de panneaux avec des plans d'eaux ayant été vite écarté (C. Herden, J.
durant les travaux, l'absence de proies (lézards, rongeurs) ne devrait pas faire du site un terrain de chasse. Cela peut Rassmus, B. Gharadjedaghi, Naturschutfachliche Bewertungsmethoden von Freilandphotovoltaikanalagen,
toutefois conduire à un changement dans l’agencement des territoires. La zone n’étant plus favorable, les rapaces Bundesamt für Naturschutz, 05/2009).
chercheraient de nouveaux territoires de chasse. Une incidence supplémentaire peut toutefois être rattachée si les individus venaient à être limités dans leur
La taille de buissons induira une perturbation des oiseaux fréquentant ce milieu. Selon l’époque où les travaux seront déplacement par la clôture du parc.
réalisés, les conséquences peuvent être plus importantes et conduire à la destruction de nichées. Mais à long terme,
la taille des buissons conduira à les rendre plus dense et ainsi offrir un habitat propice à de nombreuses espèces. 4.5.3 Lors du démantèlement
Le déboisement d’une partie de la parcelle conduira à une perte sèche d’habitat pour les espèces fréquentant ce L’activité sur site induira un dérangement pour l’avifaune qui sera tenté de se diriger vers d’autres milieux, jusqu’à
milieu. Les individus devront alors chercher de nouveaux territoire de chasse et ainsi engendrer des problèmes de l’installation d’une nouvelle dynamique écologique.
compétition intra et interspécifique.
Les espèces se nourrissant au sol et nichant au sol seront impactées dans un premier temps par les travaux de 4.5.4 En cas d’abandon du projet
lissage qui dégraderont la prairie. Mais la recolonisation rapide du site par la végétation permettra à ces espèces de
retrouver les conditions antérieures.
Les conséquences de l’abandon du projet sont les mêmes que celles évoquées précédemment pour l’entomofaune.

L'impact sur l'avifaune réside donc, dès le départ, dans la perte d'habitat propre à des espèces remarquables
susceptible d'entraîner une disparition de l'espèce à l'échelle locale. C'est particulièrement le cas d'espèces qui
occupent des milieux peu présents dans les environs du projet.
Touchée diversement vis-à-vis de l'habitat ou des aires de nourrissage, l'avifaune s'avère plus ou moins impactée
suivant son statut. Ainsi l'avifaune nicheuse affectionnant les milieux boisés pâtira peu de la perte d'habitat
consécutive à la suppression des petites portions de couvert boisé ou arbustif, ce milieu étant particulièrement bien
représenté en périphérie du site.
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4.6 $IIHFWDWLRQGHVFKLURSWqUHVHQJpQpUDOHSUpFLVLRQVXUOHVHVSqFHVjVWDWXWVUpYpOpHV La probabilité de voir le site s’enrichir d’une population entomofaune riche, pourrait conduire les espèces de chiroptère
à fréquenter d'avantage le site.
SDUOHVLQYHQWDLUHV
Le seul impact pour ces espèces pourrait résider dans un risque de collision avec les clôtures entraîné par leur difficile
écholocalisation. Peu probablement létal ce risque de collision pourra néanmoins perturber la circulation des individus
sur l’emprise (au passage, massive et immobile, les structures ne poseront aucun problème pour les chiroptères).
Tableau 47 : Analyse des impacts de la phase de travaux sur les chiroptères
Durée de Qualification 4.6.3 Lors du démantèlement
A l'instar de ce qui aura pu être observé durant la phase chantier, les chiroptères pâtiront surtout d'un impact indirect
Défrichage Destruction de / Permanent Perturbation au travers de la baisse brutale des populations entomologiques, principales source trophique de ce groupement.
zones de chasse
potentielle
4.6.4 En cas d’abandon du projet
Lissage Destruction de / Permanent Perturbation
zones de chasse
Les conséquences de l’abandon du projet sont les mêmes que celles évoquées précédemment pour l’entomofaune.
potentielle
Mise en œuvre des vis / / / /
Mise en place des / / / /
surfaces
support métallique
Mise en œuvre des / / / /
tranchée
Edification des / / / /
différents bâtiments
techniques
Pose de clôtures Effet barrière / Permanent Perturbation
Entretien courant du / / / /
site
Présence humaine / / / /
diurne
La suppression rapide de la végétation ne peut donc être considérée comme une perte subite de gîte mais comme
une perte de zones de chasse potentielle.
Evoluant en outre de nuit (hors horaires d'activité sur le site), les chiroptères ne subiront, de fait, l'incidence des
travaux qu'au travers d'une entomofaune nécessairement moins développée sur le site pendant les travaux. Les
travaux terminés et la couche de végétation pionnière installée, cette incidence devrait être totalement estompée par
un déploiement rapide d'une entomofaune riche sur le site.
Le projet aura une incidence minime en termes d'espaces trophiques, largement compensés par les milieux identiques
environnants
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4.7 $IIHFWDWLRQGHVDPSKLELHQVHQJpQpUDOHSUpFLVLRQVXUOHVHVSqFHVjVWDWXWVUpYpOpHV Durant les travaux, l'activité humaine et l'absence de végétation sur l'emprise devrait rendre la zone de travaux non
attractive pour les amphibiens. Les populations se cantonneront aux espaces mitoyens préservés.
SDUOHVLQYHQWDLUHV
des engins, faute d'avoir pu fuir suffisamment rapidement la zone des travaux. A ce titre, des mesures préventives
devront être engagées juste avant travaux de manière à supprimer tout risque de mortalité liée à une présence
Tableau 48 : Analyse des impacts de la phase de travaux sur les amphibiens hypothétique sur la zone des travaux.
l’impact de l’impact 4.7.2 En phase d’exploitation
Destruction L’activité sur site rattachée à l’entretien générale du site se limitant à l’intervention d’un nombre très limité de
Permanent Destruction
d’espèces personnes, les seuls périodes pouvant générer une gêne pour les amphibiens se limiterait aux périodes de fauches.
Défrichage
Destruction L’absence de fréquentation humaine pérenne et le développement d’une flore de milieu ouvert ne devrait pas
Fragmentation des
d’habitat Permanent Perturbation contrarier une visite potentielle des espèces.
populations
Une incidence supplémentaire peut toutefois être rattachée si les individus venaient à être limités dans leur
Destruction Permanent Destruction déplacement par la clôture du parc.
d’espèces
Lissage
Destruction Fragmentation des 4.7.3 Lors du démantèlement
d’habitat Permanent Perturbation
populations
L’activité sur site induira un dérangement pour les amphibiens qui seront tentés de se diriger vers d’autres milieux,
Destruction Permanent Destruction jusqu’à l’installation d’une nouvelle dynamique écologique.
Mise en œuvre des vis d’espèces
Bruit/vibration Temporaire Perturbation 4.7.4 En cas d’abandon du projet
Mise en place des

surfaces Les conséquences de l’abandon du projet sont les mêmes que celles évoquées précédemment pour l’entomofaune.
/ / / /
support métallique
Mise en œuvre des
Destruction
réseaux électriques en Permanent Destruction
d’espèces
tranchée
Edification des
Destruction
d’espèces
techniques
Pose de clôtures / / / /
site
Présence humaine Dérangement Périodique Dérangement
site dans sa configuration actuelle. Le bruit et les vibrations induits par l'ouverture du milieu à l'aide d'engins motorisés
(tractés ou portés) feront fuir une grande partie des amphibiens fréquentant le site. De plus, selon la période où les
travaux seront réalisés, les impacts seront différents et probablement moindres. Si les travaux son réalisés en période
hivernale, les conséquences seront limitées.
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4.8 $IIHFWDWLRQGHVDXWUHVPDPPLIqUHVHQJpQpUDOHSUpFLVLRQVXUOHVHVSqFHVjVWDWXWV Une incidence supplémentaire peut toutefois être rattachée si les individus venaient à être limités dans leur
déplacement par la clôture du parc.

Tableau 49 : Analyse des impacts de la phase de travaux sur les mammifères (hors chiroptères) L'impact sur les mammifères (hors chiroptères) réside donc dans la perte d'habitat propre à des espèces remarquables
susceptible d'entraîner une disparition de l'espèce à l'échelle locale. C'est particulièrement le cas d'espèces qui
Durée de Qualification occupent des milieux peu présents dans les environs du projet.
La mise en œuvre du projet initie en cet endroit une mosaïque d’habitat (arbustif, arboré et ouvert) susceptible de
Destruction Fragmentation des figurer un milieu favorable pour certaines d’espèces, qui avec l’abondance fortement probable de proies pourrait
Défrichage Permanent Perturbation
d’habitat populations devenir un point trophique. L’absence de fréquentation humaine pérenne et le développement d’une flore de milieu
Destruction Fragmentation des ouvert ne devrait pas contrarier une visite potentielle de ces espèces.
Lissage Permanent Perturbation
d’habitat populations Une incidence supplémentaire peut toutefois être rattachée si les individus venaient à être limités dans leur
Mise en œuvre des vis Bruit/dérangement Temporaire Dérangement déplacement par la clôture du parc (Grand mammifère tels le chevreuil, sanglier… et mammifères de taille moyenne
tels le renard, lièvres et lapins…).
Mise en place des
surfaces
Bruit/dérangement Temporaire Dérangement 4.8.3 Lors du démantèlement
support métallique L’activité et le bruit rattaché aux travaux de démantèlement contribueront à éloigner les mammifères durant les heures
Mise en œuvre des de chantier. Toutefois, il est fort probable que la nuit venu, certains individus soient tentés de pénétrer l’emprise
réseaux électriques en Bruit/dérangement Temporaire Dérangement désertée afin de partir en quête de nourriture abandonnée par l’homme.
tranchée
Edification des 4.8.4 En cas d’abandon du projet
différents bâtiments Bruit/dérangement Temporaire Dérangement Les conséquences de l’abandon du projet sont les mêmes que celles évoquées précédemment pour l’entomofaune.
techniques
Bruit/dérangement Temporaire Dérangement
Pose de clôtures En résumé, durant les travaux, l'incidence écologique principale s'apparentera en un important effet barrière au niveau
Effet barrière Permanent Perturbation
du site, avec, pour plusieurs groupements, un caractère répulsif durant l'activité diurne.
Dérangement Périodique Dérangement Une fois le parc construit et l'emprise dégagée, un effet de rémanence devrait pouvoir être observé tant que la
site
végétation n'aura pas recolonisé le milieu, permettant le redéploiement d'une nouvelle chaîne trophique correspondant
Présence humaine Dérangement Périodique Dérangement à un milieu ouvert.
Le démantèlement du parc ouvrira enfin vers une remise à plat des équilibres écologiques mis en place durant
l’exploitation du parc, pour induire une nouvelle dynamique de colonisation avec son cortège de pionniers.
site dans sa configuration actuelle. Le bruit induit par l'ouverture du milieu à l'aide d'engins motorisés (tractés ou Notons qu’en l’absence de projet, l’incidence des promeneurs est telle qu’elle inhibe toute tentative de développement
portés) fera fuir une grande partie de la faune fréquentant le site. De plus, selon la période où les travaux seront des écosystèmes. En effet, le caractère imprévisible des usagers les amène souvent à quitter les sentiers tracés pour
réalisés, les impacts seront différents et probablement moindres. Si les travaux sont réalisés en période hivernale, les aller s’épancher sur des zones encore vierges où des écotones auront tenté péniblement de s’implanter.
conséquences seraient ainsi limitées.
attractive pour la mammafaune. Les populations se cantonneront aux espaces mitoyens préservés. Chez les plus gros
mammifères, la présence de l'homme et l'ouverture du milieu repousseront les individus à bonne distance. De nuit par
contre, il n'est pas inenvisageable que des sangliers viennent à fouir les sols fraîchement mis à nu pour rechercher
des graines ou des racines.
des engins, faute d'avoir pu fuir suffisamment rapidement la zone des travaux.
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4.9 7DEOHDXV\QWKpWLTXHOLHQDYHFHQMHX[GpILQLVGDQVO¶H[LVWDQW
Tableau 50 : Bilan des risques et enjeux sur la faune et la flore
Type Impact Durée Qualification Traitement de l’impact

Destruction d’habitat
Perturbation d’habitats
Affectation des habitats Modification des habitats Permanent Fort Nécessaire
Risques de pollution
Effet barrière
Affectation de la flore Perturbation d’habitats Permanent Fort Nécessaire
Modification des habitats
Affectation de l’entomofaune Perturbation d’habitat Temporaire Fort Nécessaire
Dérangement lors de l’entretien
Perturbation d’habitat
Affectation de l’herpéthofaune Effet barrière Temporaire Fort Nécessaire
Affectation de l’avifaune Effet barrière Temporaire Fort Nécessaire
Perte de la zone de chasse

Affectation de la chirofaune Effet barrière Temporaire Fort Nécessaire
Affectation des amphibiens Perturbation d’habitat Temporaire Fort Nécessaire
Affectation des mammifères Effet barrière Temporaire Fort Nécessaire
 INCIDENCES SUR LES ECOSYSTEMES – SPECIFICITES LIEES AU PROJET DE
Présence sur
Groupe Statut de Enjeu local de
Espèce ou entité la zone Liste rouge
SIMIANE LA ROTONDE considéré
d’étude
protection conservation
Lézard vert occidental Avérée (Site B, PN2, BE2,

5.1 5DSSHOGHVpOpPHQWVjHQMHX[UHFHQVpVVXUOHVVLWHV (Lacerta bilineata bilineata) C et D) DH4
LC Faible
Tableau 51 : Rappel du bilan des enjeux écologiques avérés sur les 4 zones d’étude Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus PN, DO1,
Avérée (Site A) S, R, AS Fort
Présence sur gallicus) BO2, BE2
Groupe Statut de Enjeu local de
Espèce ou entité la zone Liste rouge L’Oedicnème criard (Burhinus PN, DO1,
considéré protection conservation Avérée (Site A) V, D, D Modéré
d’étude oedicnemus) BO2, BE2
Pelouse à brome Avérée (Site B) - - Modéré
Le Rougequeue à front blanc Avérée (Site A,
PN, BE2 DP, AP, D Modéré
Avérée (Site B (Phoenicurus phoenicurus) C)
Forêt de Chêne pubescent - - Faible
et C)
L’Alouette des champs (Alauda Avérée (Site A
Culture extensive Avérée (Site B) - - Modéré BE2 D, AP, AS Faible
HABITATS
arvensis) et D)
Zone défrichée Avérée (Site C) - - Faible
Avérée (Site A, PN, DO1,
L’Alouette lulu (Lullula arborea) DP, AS, D Faible
Prairie pérenne denses et steppe B, C) BE3
Avérée (Site C) Faible
médio-européenne
Le Pipit rousseline (Anthus PN, DO1,
Avérée (Site B) DP, AS, AS Modéré
Avérée (Site A campestris) BE2
Friche rocailleuse calcaire - - Très faible
et D)
Guêpier d'Europe PN, BO2,
Avérée (Site C) DP, LC, AS Modéré
(Merops apiaster) BE2
Buplèvre à feuilles rondes
OISEAUX
Avérée (Site B) - LR 2 Modéré
(Bupleurum rotundifolium) Bondrée apivore PN, DO1,
Avérée (Site C) S, LC, AS Faible
(Pernis apivorus) BO2, BE2
FLORE
Bifora rayonnant
Avérée (Site B) - Faible Buse variable PN, BO2,
(Bifora radians) LR 2 Avérée (Site C) S, LC, - Faible
(Buteo buteo) BE2
Adonis couleur de feu
Avérée (Site B) - Faible Tourterelle des bois
(Adonis flammea) LR 2 Avérée (Site C) BE3 V, LC, AS Faible
(Streptopelia turtur)
Le Mercure
Avérée (Site B) - - Modéré Engoulevent d'Europe PN, DO1,
(Arethusana arethusa) Avérée (Site C) DP, LC, AS Faible
(Caprimulgus europaeus) BE2
INSECTES
Le Mercure Pic vert

Avérée (Site C) - - modéré Avérée (Site C) PN, BE2 DP, LC, - Faible
(Arethusa arethusana) (Picus viridis)
Bec-croisé des sapins
Le Sablé de Provence Avérée (Site C) PN, BE2 S, LC, - Faible
Avérée (Site C) - - Modéré (Loxia curvirostra)
(Agrodiaetus ripartii)
Bruant zizi
Lézard ocellé Avérée (Site C) PN, BE2 S, LC, AS Faible
Avérée (Site A) PN3, BE2 VU Fort
REPTILES
(Emberiza cirlus)
(Timon lepidus lepidus)
Légende des abréviations : cf. Annexe 1 Erreur ! Source du renvoi introuvable.
Orvet fragile Avérée (Site B
PN3, BE3 LC Faible
(Anguis fragilis) et D)
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5.2 ,QFLGHQFHVGXSURMHWVXUOHVLWH$©6LORGX5RVVLJQROª 5.2.1.5 Impacts sur les reptiles à enjeux local de conservation avérés
¾ Espèces à enjeu local de conservation fort

5.2.1.1 Impacts sur les habitats à enjeux local de conservation avérés
Un lézard ocellé (PN3, BE2, VU) a été observé sur le talus portant le grillage ceinturant la zone d'emprise à l'entrée du
¾ Habitats à enjeu local de conservation fort site. Il est donc fort probable que le site assure un tropisme pour l'espèce. En conséquence, la mise en œuvre du
Aucun habitat à enjeux de conservation fort n’a été identifié sur le site A. projet induit une perte de territoire de chasse et d'habitat, si le grillage ceinturant le projet venait à supprimer toute
perméabilité à cette espèce de grande taille (qui au passage semble s'accommoder du grillage existant pourtant en
¾ Habitats à enjeu local de conservation modéré bon état). De plus les conditions en phase d’exploitation (gestion raisonnée de la strate herbacée privilégiant une
Aucun habitat à enjeux de conservation modéré n’a été identifié sur le site A. pression de coupe faible pour conserver une strate herbacée) ne seront probablement plus favorables. En effet,
l’abcence de buissons ou de tout aute élément permettant aux reptiles de se cacher est préjudiciable aux espèces.
¾ Habitats à enjeu local de conservation faible
Aucun habitat à enjeux de conservation faible n’a été identifié sur le site A. S'agissant d'une espèce à fort enjeu local de conservation, mais aussi d'un milieu assez original, il est possible de
considérer l'impact du projet sur le taxon comme modéré, dans le sens où seuls 4ha sont affectés. Eu égard à
¾ Habitats à enjeu local de conservation très faible l'espèce, des mesures compensatoires devront être proposées.
Le défrichement occasionné par le projet avoisinera les 4ha et affectera une friche rocailleuse calcaire à très faible
Concernant les autres espèces, diverses espèces de couleuvre, dont la Couleuvre d'Esculape (PN2, BE2; DH4, LC),
enjeu de conservation. Les espaces hors emprise ne seront en rien affectés par le projet qui sera parfaitement
sont pressenties sur le site et ses abords, si cette dernière appréciant avant tout lisières et boisements ne devrait pas
circonscrit à l'intérieur de la clôture existante.
être impactée, l'impact du projet sur les autres espèces peut être considéré comme faible, dans le sens où la
Considérant ces deux éléments, l'impact du projet sur les habitats semble être nul. nature du sol sera inchangée et la présence des panneaux ménagera d'importantes zones ensoleillées.
¾ Espèces à enjeu local de conservation modéré
Aucun reptile à enjeux de conservation modéré n’a été identifié sur le site A.
5.2.1.2 Impacts sur la flore à enjeux local de conservation avérés
Aucune plante à enjeux de de conservation fort/modéré/faible n’a été identifié sur le site A. Deux potentialités existent
pour le Chardon Noircissant (LR2) et l'Epiaire à feuilles de sauge qui présentent des enjeux faibles à modérés. Rien ne Aucun reptile à enjeux de conservation faible n’a été identifié sur le site A.
contre-indique leur éventuelle sortie après mise en service du parc, au travers de l'expression du stock de graines
contenues dans le sol.
5.2.1.6 Impacts sur les oiseaux à enjeux local de conservation avérés
S'agissant d'espèces rependues et non menacée, il est possible de considérer l'impact du projet sur la flore comme
négligeable. ¾ Espèces à enjeu local de conservation fort
En 2008, un Circaète Jean-le-Blanc (PN, DO1, BO2, BE2) a pu être observé survolant la zone en quête de nourriture
(le rapace est principalement herpétophage). Non nicheur sur la zone d'emprise, il pourrait être affecté par le projet en
5.2.1.3 Impacts sur les insectes à enjeux local de conservation avérés termes de perte de territoire de chasse, la présence de panneaux pouvant lui masquer le sol et les reptiles qui s'y
Les inventaires réalisés en 2008 et 2009 n'ont permis le contact d'aucun individu susceptible de présenter un intérêt prélassent au soleil. Toutefois, s'agissant de structures fixes, ménageant un espacement au sol de 80cm au plus bas
patrimonial quelconque. Une potentialité existe toutefois pour le papillon Alexanor (PN, DH4, LR B) dont l'enjeu local pour une largeur de rangée dépassant les 4m, il est peu probable (des études sont en cours) que le rapace puisse être
de conservation est fort. En effet, des spécimens d'une de ses plantes hôtes (Ptychotis saxifraga) ont été recensés en effarouché et passe son chemin.
dehors du périmètre impacté sur la périphérie de la zone d'emprise. Aucun contact n'ayant été opéré sur la zone Cette perte de territoire de chasse peut se traduire de diverses manières :
d'emprise avec ladite plante et ledit papillon, l'impact du projet sur l'espèce peut être considéré comme faible, d'autant
¾ Perte de ressources alimentaires permettant le nourrissage des individus (adultes et jeunes) pouvant aboutir
plus que rien n'empêche la venue de l'espèce hôte après mis en œuvre du parc, cette dernière appréciant les talus
à un échec ou perturbation dans le succès de reproduction.
caillouteux fréquemment coupés. En conclusion, l'impact du projet sur l'entomofaune peut être qualifié de faible à
négligeable. ¾ Compétition intraspécifique plus forte aboutissant à une redéfinition des territoires avec des risques
d’abandon de territoire dans le cas le plus pessimiste.
Son territoire ne couvre que quelques hectares autour du nid, par contre son domaine vital englobe plusieurs dizaines
5.2.1.4 Impacts sur les amphibiens à enjeux local de conservation avérés de km2 : 60 km2 en moyenne pour la Haute Loire. Dès lors, malgré l'enjeu local de conservation élevé de l'oiseau,
l'impact du projet sur le rapace peut être considéré comme faible à modéré, d'autant plus que d'importantes
Lors des inventaires de 2008 et 2009, aucune espèce d'amphibien n'a pu être contactée sur la zone d'emprise, qui,
superficies de milieux ouverts sont disponibles aux alentours.
par son caractère très aride, apparait comme inhospitalière pour les amphibiens. Des potentialités de présence ont été
cependant émises concernant 5 espèces dont le Pélodyte ponctué (PN3, BE3, LC) et le Crapaud accoucheur (PN2, Dernier point, la clôture ceinturant le projet pourra avoir un effet de barrière écologique pour la macrofaune terrestre.
BE2, DH4, LC) sur les abords du site. Le projet étant parfaitement délimité et n'affectant en rien ses abords, l'impact Reptiles et rongeurs pouvant en effet être interdit d’accès si le maillage du grillage venait à être trop serré et ainsi
du projet sur les amphibiens peut être considéré comme négligeable. affecter la distribution des ressources/proies. Une attention particulière devra donc être apportée au grillage pour que
soit permis le passage de ces espèces.
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En dehors de la problématique rapace, deux espèces sont pressenties nicheuses sur l'emprise (Oedicnème criard Affectionnant la végétation de type herbacée, ces espèces pourraient être impactées dansSolaire Simiane1
le cas & 2 LAVANSOL
d'une gestion de la III & IV
(PN, DO1, BO2, BE2)) et dans le local désaffecté (Rougequeue à front blanc (PN, BE2)). Ayant été observées en strate herbacée trop stricte imposant des coupes rases répétitives en des périodes inadaptées, susceptibles de
2008 et en 2009, ces deux espèces semblent présenter un tropisme significatif pour la zone d'emprise. perturber l'espèce. Dans ce cas l'impact pourrait être qualifié de fort. A l'inverse, si une gestion raisonnée de la
strate herbacée est mise en œuvre, privilégiant une pression de coupe faible et ménageant les périodes de printemps,
Non nicheur sur la zone d'emprise, l’Oedicnème criard pourrait être affecté par le projet en termes de perte de
l'impact du projet pourra être considéré comme faible.
territoire de chasse. Lors des travaux, le site ne sera pas attractif pour l’espèce qui subira une perte directe d’habitat
pouvant se traduire de diverses manières : Des espèces arboricoles ont enfin été contactées sur les abords du site. La non affectation des abords, l'absence
actuelle de strate arbustive sur la zone d'emprise et le ménagement d'une distance confortable entre les panneaux et
à un échec ou perturbation dans le succès de reproduction. les premiers éléments de végétation arbustives et arborées, conditionnent un impact du projet négligeable sur ces
populations.
¾ Compétition intraspécifique plus forte aboutissant à une redéfinition des territoires avec des risques
Mais dès lors que le site sera en phase de fonctionnement, la végétation retrouvera ses droits et les cortèges
5.2.1.7 Incidence sur les chiroptères
d’insectes se développeront de nouveau. Il est possible d’envisager que l’espèce réinvestira le site (si elle n’a pas
quitté son territoire). Les contacts opérés en 2009 ont permis de qualifier la zone comme non site de nichâge (même si une potentialité
existe au niveau du local désaffecté) et comme n'appartenant pas à un corridor de déplacement. Les contacts
Le rougequeue à front blanc subira les perturbations liées aux travaux et surtout à l’activité humaine occasionnant un
significatifs et les mouvements observés ont toutefois permis de constater que le site présentait un tropisme particulier
dérangement qui aura pour impact :
en termes de site de chasse. Les panneaux solaires figurant des obstacles fixes et massifs qui ne recouvrent pas le
¾ Perte d’habitat et de ressources alimentaires permettant le nourrissage des individus (adultes et jeunes) sol et qui n'empêchent pas le développement de l'entomofaune, malgré la présence avérée d'espèce à fort enjeux de
pouvant aboutir à un échec ou perturbation dans le succès de reproduction. conservation et potentielle d'espèces à très fort enjeux, l'impact du projet devrait être relativement faible sur les
¾ Dérangement occasionant la fuite des individus, une dépense énergétique accrue (fuite et nourriture plus chiroptères. Tout juste la clôture pourra-t-elle figurer un obstacle particulier, néanmoins, sa proximité aux panneaux
rare), un échec ou perturbation dans le succès de reproduction voire l’abandon de nichée suite au devrait la rendre peu problématique.
dérangement important.
Il est fort probable que l’espèce fuit le site dans la première année du fait de l’activité humaine. Mais dès lors que le
site sera en phase de fonctionnement, il est possible d’envisager que l’espèce réinvestira le site, notamment si le local 5.3 ,QFLGHQFHVGXSURMHWVXUOHVLWH%©&UrWHGX5RVVLJQROª
désaffecté n’est pas condamné. Il est même possible d’imaginer qu’il puisse trouver dans les locaux techniques des
cavités pour y installer son nid. 5.3.1.1 Impacts sur les habitats à enjeux local de conservation avérés
Au vu de leur enjeu de conservation modéré et de leur représentativité sur le territoire, cela conduit à qualifier l'impact ¾ Habitats à enjeu local de conservation fort
du projet de modéré pour l'Oedicnème qui pourra bénéficier une fois le parc mis en service de conditions similaires
Aucun habitat à enjeux de conservation fort n’a été identifié sur le site B.
à ce qui prévaut aujourd'hui, et de modéré pour le Rougequeue, qui devrait toujours pouvoir profiter du local pour
nicher, l'activité humaine sur site étant particulièrement limitée. Des mesures compensatoires devront toutefois être ¾ Habitats à enjeu local de conservation modéré
appliquées pour limiter encore plus l'impact. Le défrichement occasionné par le projet avoisinera les 4ha et affectera une mosaïque de milieux allant de la culture
¾ Espèces à enjeu local de conservation faible extensive de lavande à la forêt de chêne pubescent en passant par la pelouse à Brome dressé (habitat d'intérêt
communautaire au titre de la directive habitat EUR 27 : 6210). Ces trois milieux véhiculent des enjeux de conservation
Concernant les autres espèces de l'ordre, des espèces de milieux ouverts telles l'Alouette lulu (PN, DO1, BE3) et
allant de faible (forêt) à modéré (culture et pelouse) et sont relativement bien représentés dans les environs de la zone
l’Alouette des champs ont pu être contactées sur la zone d'emprise parmi d'autres et pourront pâtir d’une perte de
d'emprise.
territoire et d’habitat temporaire liée aux travaux.
Les travaux d’installation du parc photovoltaïque sont de nature à endommager ces habitats par le passage des
Cette perte de territoire peut se traduire de diverses manières :
engins, la réouverture du milieu dans le cas de la pelouse. Un certain temps sera nécessaire pour un retour à des
¾ Perte de ressources alimentaires permettant le nourrissage des individus (adultes et jeunes) pouvant aboutir condiitions optimales. Notons que l'enjeu de conservation modéré rattaché à la pelouse tient au fait que celle-ci est en
à un échec ou perturbation dans le succès de reproduction. voie de disparition suite à l’abandon du pâturage extensif qui conduit à la fermeture progressive du milieu. Son
¾ Dérangement occasionant la fuite des individus, une dépense énergétique accrue (fuite et nourriture plus maintien ouvert représente donc un enjeu écologique certain.
rare), un échec ou perturbation dans le succès de reproduction voire l’abandon de nichée suite au
Le projet allant dans le sens du maintien d'un milieu ouvert face à cette problématique de risque de fermeture par la
chênaie, il est possible de considérer l'impact sur les habitats comme faible, si l'on part du postulat que la gestion
¾ Compétition intraspécifique plus forte aboutissant à une redéfinition des territoires avec des risques de la strate herbacée du site permettra l'expression d'une biodiversité acceptable. Dans le cas contraire, l'impact
d’abandon de territoire dans le cas le plus pessimiste. pourra être considéré comme modéré à fort, car il y aura à la fois perte d'habitats de milieu forestier et perte d'habitats
de milieu ouvert.
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Notons que dans le cas d'un non réensemencement de l'emprise après travaux et d'une gestion raisonnée de la strate Solaire Simiane1 & 2 LAVANSOL III & IV
¾ Les conditions édaphiques seront modifiées du fait du lissage. Selon les exigences des espèces, leur
herbacée de l'emprise du projet, la pelouse à Brome dressé devrait ressortir et prospérer, voire même s'étendre. développement sur la parcelle peut être limité et conduire à la disparition de certaines espèces (protégé ou
non).
¾ Les conditions hydrographiques seront modifiées du fait du lissage. Selon les exigences des espèces, leur
Aucun habitat à enjeux de conservation faible n’a été identifié sur le site B. développement sur la parcelle peut être limité et conduire à la disparition de certaines espèces (protégé ou
non).
Après quelques années (≈ 5 ans), un couvert végétal constitué d’une strate herbacée dominante et de quelques
5.3.1.2 Impacts sur la flore à enjeux local de conservation avérés espèces arbustives basses se développera et les cortèges floristiques se « stabiliseront » pour garder cette aspect
Les inventaires réalisés en 2008 et 2009 n'ont pas inventorié d'espèces à enjeu local de conservation autre que la durant la phase d’exploitation. Les espèces floristiques seront alors représentatives des habitats locaux et l’on peut
Buplèvre à feuilles rondes (LR2, enjeu modéré). Des potentialités existent sur des espèces à enjeux forts, néanmoins penser que des espèces d’intérêt patrimonial se développeront de nouveau, dont la Buplèvre à feuilles rondes
celles-ci sont soit rares à très rares sur le territoire, soit inféodées aux cultures et donc probablement contraintes dans (Bupleurum rotundifolium).
leur expression par l'activité agraire de la parcelle. Dès lors, il est tout à fait envisageable que l'arrêt de l'exploitation de La végétation fera l'objet, durant toute la période d'exploitation du parc, d'une coupe, par fauchage. La hauteur de la
la parcelle agraire d'un côté (arrêt des traitements et du labour), et la place accordée à l'expansion de la pelouse à strate herbacée sera ainsi maintenue sous un seuil maximum conditionné par la hauteur des structures. Un seuil trop
Brome dressé de l'autre, puisse permettre l'expression du stock de graines contenu et accumulé dans le sol depuis bas pourrait avoir pour conséquence d'empêcher la maturation des inflorescences de certaines espèces remarquables
plusieurs années. Dans ce sens, la mise en œuvre du parc photovoltaïque pourrait avoir une incidence positive en qui auraient pu se développer dans l'emprise du parc au sein du cortège pionnier (expression du stock de graines).
permettant le développement de taxons parfois remarquables telle la Nigelle de France (PN, LR1). Cette mécanique a
déjà pu être constatée en Allemagne (C. Herden, J. Rassmus, B. Gharadjedaghi, dans Naturschutfachliche Toutefois la potentialité de présence d’espèces remarquables au sein du stock de graines n’étant pas négligeable, une
Bewertungsmethoden von Freilandphotovoltaikanalagen (Bundesamt für Naturschutz, 05/2009. attention sera portée lors de l’exploitation du parc de manière à ce que les coupes affectant la strate herbacée
impactent au minimum le développement des inflorescences, autorisant ainsi leur reproduction sexuée.
Tout ceci reste toutefois conditionné à la bonne gestion de la strate herbacée de la zone d'emprise – période et
taille de coupe adaptée – sans quoi l'impact pourrait être modéré à fort. ¾ Espèces à enjeu local de conservation faible
Les effets sur les espèces à enjeux local faible (Bifora rayonnant Bifora radians et Adonis couleur de feu Adonis
flammea) sont les mêmes que citées précédemment pour la Buplèvre à feuilles rondes (Bupleurum rotundifolium).
Aucune plante à enjeux de conservation fort n’a été identifié sur le site B.
5.3.1.3 Impacts sur les insectes à enjeux local de conservation avérés
La mise en œuvre d'un projet photovoltaïque requiert une mise à nu du sol qui se traduit par un défrichage total de ¾ Espèces à enjeu local de conservation fort
l'emprise à équiper. Le défrichage effectué avant les travaux, le lissage opéré et le passage des différents engins Aucun insecte à enjeux de conservation fort n’a été identifié sur le site B.
précédemment évoqués induira une disparition totale de la flore sur l'emprise du chantier dont la Buplèvre à feuilles ¾ Espèces à enjeu local de conservation modéré
rondes (Bupleurum rotundifolium). Prévus pour une durée de 6 mois, les travaux empêcheront toute reprise de la
végétation – effectuée par voie naturelle grâce au stock de graine contenu dans le sol – jusqu'à ce que l'emprise soit Les inventaires réalisés en 2008 et 2009 ont permis de contacter le papillon Mercure (LR3) au stade imago sur la
équipée et dégagée de toute pression anthropique. zone d'emprise. Utilisant comme plante hôte des espèces assez communes, il ne présente qu'un enjeu de
Planifié sous la forme de modules de travaux itinérants, le chantier ne soumettra pas le sol à un piétinement continuel conservation modéré et ne devrait pas être particulièrement impacté à long terme par le projet au regard de son
qui pourrait initier une compaction forte et empêcher une reprise naturelle de la végétation. Au contraire, le défrichage biotope en accord avec les milieux ouverts.
associé au léger fouissement de la couche superficielle du sol – consécutif aux passages successifs des hommes et Toutefois, les travaux conduiront à une destruction directe des individus que ce soit au stade œuf, chenille, chrysalide
engins – posera les cadres d'une germination facilitée des graines contenues dans le sol, base de développement ou adulte (selon la période de travail). En effet, les œufs sont pondus directement dans la végétation de manière
d'une végétation pionnière. éparse. De plus, les chenilles hivernent sur Festuco ovina, Broma erectus et Brachypodium phoenicoïdes. Enfin les
Une fois le parc installé et l'emprise dégagée, une flore pionnière s'installe issue de la germination de la banque de chrysalides hivernent légèrement enterrées.
graine présente dans le sol avec des modifications de cortèges pour diverses raisons : De plus, lors de la période de travaux et avant la recolonisation du site par la végétation, ce lépidoptère subira une
¾ Les bouleversements faisant suite au terrassement induisent un enfouissement des graines dans le sol perte d’habitat (ressource alimentaire, gite pour les chenilles, zone d’hivernage).
pouvant limiter la colonisation du site par la végétation. Quoiqu'ayant fait l'objet d'une recherche spécifique, la Magicienne dentelée (PN, DH4, BE2) n'a pu être contactée en
¾ Les bouleversements faisant suite au lissage induisent une modification du cortège pionnier de ce type de 2008 et 2009. Cette sauterelle géante demeure néanmoins potentielle sur la zone d'emprise notamment au niveau des
milieu. Un cortège rudéral affectionnant les milieux perturbés se développera dans un premier temps avec le pelouses. Le projet pouvant aller dans le sens du développement de ces pelouses, l'impact pourrait s'avérer nul
risque de colonisation par des espèces invasives. Puis un cortège pionnier plus caractéristique des habitats voire bénéfique pour l'espèce. A l'inverse, en cas d'une mauvaise gestion de la strate herbacée, le site pourrait ne
locaux se développera sans toutefois exprimer toutes les potentialités liées à ces habitats du fait de la plus être hospitalier et l'impact sur l'espèce devenir ainsi modéré à fort.
compétition avec les espèces rudérales.
¾ Espèces à enjeu local de conservation faible
Aucun insecte à enjeux de conservation faible n’a été identifié sur le site B.
Page | 159/234
5.3.1.4 Impacts sur les amphibiens à enjeux local de conservation avérés Aucun oiseau à enjeux de conservation fort n’a été identifié sur le site B. Solaire Simiane1 & 2 LAVANSOL III & IV
Lors des inventaires de 2008 et 2009, aucune espèce d'amphibien n'a pu être contactée sur la zone d'emprise. Des ¾ Espèces à enjeu local de conservation modéré
potentialités existent néanmoins au travers de la concomitance d'espaces boisés et de pelouses favorables aux Concernant les espèces de milieux ouverts telle le Pipit rousseline (PN, DO1, BE 2) qui a pu être contacté sur la
formes terrestres de certaines espèces. De fait, si le Pélodyte ponctué (PN3, BE3, LC) semble peu potentiel sur zone zone d'emprise parmi d'autres, il pourra pâtir d’une perte de territoire et d’habitat temporaire liée aux travaux.
en raison d'une préférence tropique pour les plaines légèrement exposées au soleil, des espèces tel le Crapaud
accoucheur (PN2, BE2, DH4, LC), pourraient effectivement fréquenter les lisières boisées bordant les pelouses à Cette perte de territoire peut se traduire de diverses manières :
Brome dressé. Le projet allant dans le sens d'un recul des lisières au profit d'une augmentation des milieux ouverts, ¾ Perte de ressources alimentaires permettant le nourrissage des individus (adultes et jeunes) pouvant aboutir
l'incidence sur les amphibiens, passée la période de travaux, pourrait être faible, si l'entretien du site savait à un échec ou perturbation dans le succès de reproduction.
ménager des lisières progressives à même de figurer un biotope adapté. A l'inverse, dans le cas d'une gestion ¾ Dérangement occasionant la fuite des individus, une dépense énergétique accrue (fuite et nourriture plus
irréfléchies des lisières, via des coupes mal étalées dans l'année, droites et franches, effectuées au girbroyeur et ne rare), un échec ou perturbation dans le succès de reproduction voire l’abandon de nichée suite au
laissant que la strate arborée, l'impact sur cet ordre serait fort à très fort. dérangement important.
5.3.1.5 Impacts sur les reptiles à enjeux local de conservation avérés
¾ Espèces à enjeu local de conservation fort Affectionnant la végétation de type herbacée, cette espèce pourrait être impactée dans le cas d'une gestion de la
Aucun reptile à enjeux de conservation fort n’a été identifié sur le site C. strate herbacée trop stricte imposant des coupes rases répétitives en des périodes inadaptées, susceptibles de
perturber l'espèce. Dans ce cas l'impact pourrait être qualifié de fort. A l'inverse, si une gestion raisonnée de la
Des espèces de reptiles sont potentielles sur la zone. Ainsi Le lézard ocellé (PN3, BE2, VU), contacté à 1000m de là
sur le site A Silo du Rossignol, pourrait très bien fréquenter la zone, tant le milieu lui semble favorable. Eu égard au
l'impact du projet pourra être considéré comme faible. Elle pourrait même être impactée favorablement par le
statut de l'espèce, la mise en œuvre du projet pourrait donc figurer un impact modéré à fort à son encontre en termes
projet, si celui-ci venait à voir sa strate herbacée maintenue à bon niveau via une gestion raisonnée, à même de
d'habitat et de territoire de chasse, si son accessibilité sur la zone d'emprise venait à être entravée par la clôture. En
ménager les périodes de reproduction.
conséquence malgré le fait que l'espèce ne soit que potentielle, un accompagnement spécifique devra être mis en
œuvre. Des espèces arboricoles ont enfin été contactées sur les abords du site. La non affectation des abords, l'absence
actuelle de strate arbustive sur la zone d'emprise et le ménagement d'une distance confortable entre les panneaux et
les premiers éléments de végétation arbustives et arborées, conditionnent un impact du projet négligeable sur ces
¾ Espèces à enjeu local de conservation modéré populations.
Aucun reptile à enjeux de conservation modéré n’a été identifié sur le site C.
¾ Espèces à enjeu local de conservation faible Parmi les espèces potentielles à enjeux, les espèces de milieux ouverts sont impactées de la même manière que les
Deux espèces de reptiles ont été observées durant les campagnes de 2008 et 2009. Pour la première, l'Orvet fragile espèces précédemment citées. Les espèces affectionnant les milieux ouvert et arbustifs tel l'Engoulevent
(PN3, BE3), la mise en œuvre du parc pourrait s'avérer bénéfique si la strate herbacée se développant sous les d'Europe (PN, DO1, BE2) verront quant à elles leur milieu de prédilection régresser faiblement au travers de la
panneaux était maintenue à un niveau élevé (15 à 20cm). En effet, l'herbe ménagée, ainsi que l'humidité conservée suppression de la pelouse à Brome dressé en cours de recolonisation par la chênaie. Eu égard à la disponibilité de ce
par l'ombrage des panneaux, offriraient les conditions d'un milieu favorable à cette espèce. type d'habitat aux alentours, l'impact peut être considéré comme faible à modéré. Au passage, il n'est pas impossible
que ces espèces continuent à fréquenter la zone d'mprise et ses lisières, si celles-ci sont entretenues de manière à
Pour la seconde, le Lézard vert (PN2, DH4, BE2), le repli de la couverture boisée figure une forme d'impact dans le
présenter un faciès progressif.
sens où cette espèce affectionne essentiellement ce milieu. Au regard de la couverture boisée environnante et du
faible enjeu de conservation de l'espèce, l'impact sur cette dernière peut être considéré comme faible. De plus les Les espèces mixtes, appréciant le nichâge en lisières forestières et le nourrissage sur milieu ouvert, telle la Huppe
conditions en phase d’exploitation (gestion raisonnée de la strate herbacée privilégiant une pression de coupe faible fasciée (PN, BE2), devraient être impactées faiblement par le projet dans le cas d'une gestion raisonnée. En effet la
pour conserver une strate herbacée) ne seront probablement plus favorables. En effet, l’abcence de buissons ou de réduction du milieu boisé figure un faible impact si la qualité des lisières est maintenue, tandis que l'augmentation de
tout aute élément permettant aux reptiles de se cacher est préjudiciable aux espèces. l'aire de nourrissage, consécutive à l'ouverture du milieu, n'en est que plus favorable à l'espèce.
Parmi les autres espèces potentielles de l'ordre, certaines vont affectionner les milieux ouverts et pourront être ¾ Espèces à enjeu local de conservation faible
impactées favorablement si la strate herbacée du parc est bien gérée, ou à l'inverse impactées modérément à Aucun oiseau à enjeux de conservation faible n’a été identifié sur le site B.
fortement si celle-ci venait à être trop fréquemment coupée. Les espèces affectionnant les milieux boisés et les lisières
verront quant à elles leur milieu régresser modérément et pourront ainsi être impactées faiblement, dans le cas de
lisières bien entretenues, ou modérément à fortement dans le cas de lisières coupées de façon brutales. 5.3.1.7 Impacts sur les chiroptères à enjeux local de conservation avérés
Les contacts opérés en 2009 ont permis de qualifier la zone comme non site de nichâge (la ruine localisée au centre
5.3.1.6 Impacts sur les oiseaux à enjeux local de conservation avérés de la parcelle et qui est figurée sur les cartes, est en réalité totalement effondrée et ne peut donc figurer un gîte pour
les chiroptères). Par contre, le site borde un corridor local, dans la continuité d'une longue lisière forestière, qui assure
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la liaison entre deux milieux ouverts. Au regard des écoutes opérées, il ne semble pas que cette proximité soit Solaire Simiane1 & 2 LAVANSOL III & IV
préjudiciables aux espèces, dans le sens où les panneaux ne déborderont pas sur le corridor pour rester dans
l'alignement de la lisère forestière. En outre massifs et immobiles, ils contribueront à guider les chiroptères en marge 5.4.1.3 Impacts sur les insectes à enjeux local de conservation avérés
du corridor pour exploiter une zone de chasse avérée de façon plus efficace, en assurant une couverture plus étendue
de la surface. Tout porte donc à croire que l'ouverture du milieu consécutive à la mise en œuvre du parc, associée aux
guides formés par les rangées de panneaux pourraient s'avérer bénéfiques aux chiroptères. Ceci bien évidemment
dans la mesure où la gestion du site permettrait l'expression d'un degré de biodiversité satisfaisant, Aucun insecte à enjeux de conservation fort n’a été identifié sur le site C.
notamment au travers d'une entomofaune riche. ¾ Espèces à enjeu local de conservation modéré
Les inventaires réalisés en 2008 et 2009 ont permis de contacter le papillon Mercure (LR3) et le Sablé provençal au
stade imago sur la zone d'emprise. Utilisant comme plante hôte des espèces assez communes, il ne présente qu'un
5.4 ,QFLGHQFHVGXSURMHWVXUOHVLWH&©7HUUHEURFKHª enjeu de conservation modéré et ne devrait pas être particulièrement impacté à long terme par le projet au regard
de son biotope en accord avec les milieux ouverts.
5.4.1.1 Impacts sur les habitats à enjeux local de conservation avérés
Toutefois, les travaux conduiront à une destruction directe des individus que ce soit au stade œuf, chenille, chrysalide
¾ Habitats à enjeu local de conservation fort
ou adulte (selon la période de travail). En effet, les œufs de mercure sont pondus directement dans la végétation de
Aucun habitat à enjeux de conservation fort n’a été identifié sur le site B. manière éparse. De plus, les chenilles hivernent sur Festuco ovina, Broma erectus et Brachypodium phoenicoïdes.
¾ Habitats à enjeu local de conservation modéré Enfin les chrysalides hivernent légèrement enterrées. Le Sablé provençal, quant à lui, pond ses œufs sur Onobrychis
viciifolia.
Aucun habitat à enjeux de conservation modéré n’a été identifié sur le site B.
De plus, lors de la période de travaux et avant la recolonisation du site par la végétation, ce lépidoptère subira une
perte d’habitat (ressource alimentaire, gite pour les chenilles, zone d’hivernage).
Le défrichement occasionné par le projet avoisinera les 3,8ha et affectera une mosaïque de milieux, allant de la friche
issue d'une coupe forestière, à la forêt de chêne pubescent, en passant par la prairie pérenne dense et steppe médio- Quoiqu'ayant fait l'objet d'une recherche spécifique, la Magicienne dentelée (PN, DH4, BE2) n'a pu être contactée en
européenne. 2008 et 2009. Cette sauterelle géante demeure néanmoins potentielle sur la zone d'emprise notamment au niveau des
pelouses. Le projet pouvant aller dans le sens du développement de ces pelouses, l'impact pourrait s'avérer nul voire
Ces trois milieux véhiculent des enjeux de conservation de faible et sont relativement bien représentés dans les bénéfique pour l'espèce, dans le cas d'une gestion de la strate herbacée pertinente. A l'inverse, en cas d'une
environs de la zone d'emprise. Dernière espèce potentielle, le Damier de la succise (PN, DH2, BE2) voit deux de ses plantes inventoriées sur les
Notons que l'enjeu de conservation modéré rattaché aux pelouses tient au fait que celles-ci sont en voie de disparition, abords du site (Chèvrefeuille d'Etrurie et Céphalaire à fleurs balnches), quoique non contactée durant les campagnes
colonisée par la chênaie. Son maintien ouvert représente donc un enjeu écologique certain. Le projet allant dans le de 2008 et 2009, l'espèce est fortement potentielle sur la zone d'emprise au stade imago. Le projet ne devant pas
sens du maintien d'un milieu ouvert face à cette problématique de risque de fermeture par la chênaie, il est possible de affecter les abords de la zone d'emprise, les stations où ont pu être observées ses plantes hôtes devraient demeurer
considérer l'impact sur les habitats comme faible, si l'on part du postulat que la gestion de la strate herbacée du intègres, maintenant ainsi la potentialité du développement de ses chenilles en parasites. Dès lors l'impact du projet
site permettra l'expression d'une biodiversité acceptable. Dans le cas contraire, l'impact pourra être considéré sur l'espèce peut être considéré comme faible.
comme modéré à fort, car il y aura à la fois perte d'habitats de milieu forestier et perte d'habitats de milieu ouvert. ¾ Espèces à enjeu local de conservation faible
Notons que dans le cas d'un non réensemencement de l'emprise après travaux et d'une gestion raisonnée de la strate Aucun insecte à enjeux de conservation faible n’a été identifié sur le site C.
herbacée de l'emprise du projet, la pelouse à Brome dressé devrait ressortir et prospérer, voire même s'étendre.
5.4.1.4 Impacts sur les amphibiens à enjeux local de conservation avérés

5.4.1.2 Impacts sur la flore à enjeux local de conservation avérés
Lors des inventaires de 2008 et 2009, aucune espèce d'amphibien n'a pu être contacté sur la zone d'emprise, qui, par
Aucune plante à enjeux de conservation fort/modéré/faible n’a été identifié sur le site C. son caractère éloigné de points d'eau et marres temporaires, apparait peu hospitallier pour les amphibiens. Des
Des potentialités existent sur des espèces à enjeux forts, néanmoins celles-ci sont soit rares à très rares sur le potentialités faibles ont été cependant émises concernant la présence de 2 espèces dont le Crapaud accoucheur
territoire, soit inféodées aux cultures et donc probablement contraintes dans leur expression par l'activité agraire de la (PN2, BE2, DH4, LC) sur les lisières forestières. Le projet allant dans le sens d'un recul de celles-ci au profit d'une
parcelle. Sur la zone d'emprise, il est tout à fait envisageable que la place accordée à l'expansion de la pelouse à augmentation des milieux ouverts, l'incidence sur les amphibiens, passée la période de travaux, pourrait être faible,
Brome dressé, puisse permettre l'expression du stock de graines contenu et accumulé dans le sol depuis plusieurs si l'entretien du site savait ménager des lisières progressives à même de figurer un biotope adapté. A
années. Dans ce sens, la mise en œuvre du parc photovoltaïque pourrait avoir une incidence positive en permettant l'inverse, dans le cas d'une gestion irréfléchies des lisières, via des coupes mal étagées dans l'année, droites et
le développement de taxons parfois remarquables telle l'Orphys de la Drôme (PN). Cette mécanique a déjà pu être franches, effectuées au girobroyeur et ne laissant que la strate arborée, l'impact sur cet ordre serait fort à très fort.
constatée en Allemagne (C. Herden, J. Rassmus, B. Gharadjedaghi, dans Naturschutfachliche Bewertungsmethoden
von Freilandphotovoltaikanalagen (Bundesamt für Naturschutz, 05/2009.
Tout ceci reste toutefois conditionné à la bonne gestion de la strate herbacée de la zone d'emprise – période et
taille de coupe adaptée – sans quoi l'impact pourrait être modéré à fort.
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5.4.1.5 Impacts sur les reptiles à enjeux local de conservation avérés Solaire
Au vu de leur enjeu de conservation modéré et de leur représentativité sur le territoire, cela Simiane1
conduit & 2l'impact
à qualifier LAVANSOL III & IV
du projet de modéré pour le Rougequeue, qui devrait toujours pouvoir profiter du local pour nicher, l'activité
D'autres espèces de reptiles sont potentielles sur la zone. Ainsi Le lézard ocellé (PN3, BE2, VU), contacté à 1500m
humaine sur site étant particulièrement limitée. Des mesures compensatoires devront toutefois être appliquées pour
de là sur le site A Silo du Rossignol, pourrait très bien fréquenter la zone, tant le milieu lui semble favorable. Eu égard
limiter encore plus l'impact.
au statut de l'espèce, la mise en œuvre du projet pourrait donc figurer un impact modéré à fort à son encontre en
termes d'habitat et de territoire de chasse, si son accessibilité sur la zone d'emprise venait à être entravée par la ¾ Espèces à enjeu local de conservation faible
clôture. En conséquence malgré le fait que l'espèce ne soit que potentielle, un accompagnement spécifique Concernant les espèces de milieux ouverts/buissonnants telles l'Alouette lulu (PN, DO1, BE3), le Bruant zizi et
devra être mis en œuvre. l’Engoulevent d’Europe qui ont pu être contactées sur la zone d'emprise parmi d'autres, elles pourront pâtir d’une perte
Parmi les autres espèces potentielles de l'ordre, certaines vont affectionner les milieux ouverts et pourront être de territoire et d’habitat temporaire liée aux travaux.
impactées favorablement si la strate herbacée du parc est bien gérée, ou à l'inverse impactées modérément à Cette perte de territoire peut se traduire de diverses manières :
fortement si celle-ci venait à être trop fréquemment coupée. Les espèces affectionnant les milieux boisés et les
lisières verront quant à elles leur milieu régresser modérément et pourront ainsi être impactées faiblement, dans le ¾ Perte de ressources alimentaires permettant le nourrissage des individus (adultes et jeunes) pouvant aboutir
cas de lisières bien entretenues, ou modérément à fortement dans le cas de lisières coupées de façon brutales.
¾ Dérangement occasionant la fuite des individus, une dépense énergétique accrue (fuite et nourriture plus
¾ Espèces à enjeu local de conservation fort rare), un échec ou perturbation dans le succès de reproduction voire l’abandon de nichée suite au
Aucun reptile à enjeux de conservation fort n’a été identifié sur le site C. dérangement important.
¾ Espèces à enjeu local de conservation modéré ¾ Compétition intraspécifique plus forte aboutissant à une redéfinition des territoires avec des risques
Aucun reptile à enjeux de conservation modéré n’a été identifié sur le site C.
Affectionnant la végétation de type herbacée, ces espèces pourraient être impactées dans le cas d'une gestion de la
Seul espèce observée durant les campagnes de 2008 et 2009, le Lézard vert (PN2, DH4, BE2) pourrait être impacté strate herbacée trop stricte imposant des coupes rases répétitives en des périodes inadaptées, susceptibles de
par le repli de la couverture boisée, dans le sens où cette espèce affectionne essentiellement ce milieu. Au regard de perturber l'espèce. Dans ce cas l'impact pourrait être qualifié de fort. A l'inverse, si une gestion raisonnée de la
la couverture boisée environnante et du faible enjeu de conservation de l'espèce, l'impact sur cette dernière peut strate herbacée est mise en œuvre, privilégiant une pression de coupe faible et ménageant les périodes de printemps,
être considéré comme faible. De plus les conditions en phase d’exploitation (gestion raisonnée de la strate herbacée l'impact du projet pourra être considéré comme faible.
privilégiant une pression de coupe faible pour conserver une strate herbacée) ne seront probablement plus favorables.
En effet, l’abcence de buissons ou de tout aute élément permettant aux reptiles de se cacher est préjudiciable aux Le Guêpier d'Europe (PN, BO2, BE2) faisait une halte migratoire sur le site (son habitat ne correspond en effet pas
espèces. du tout au biotope local). L'impact du projet peut donc être considéré comme faible à nul sur cette espèce.
Concernant les espèces forestières et à enjeux faible telles la Tourterelle des bois, le Pic vert, elles pâtiront d’une
5.4.1.6 Impacts sur les oiseaux à enjeux local de conservation avérés perte totale d’habitat et des ressources alimentaires, les poussant à se disperser aboutissant à une compétition
¾ Espèces à enjeu local de conservation fort intraspécifique plus forte induisant à une redéfinition des territoires, des probables échec ou perturbation dans le
Aucun oiseau à enjeux de conservation fort n’a été identifié sur le site C. succès de reproduction. Toutefois, le milieu forestier étant largement représenté, l’impact sur ces espèces à faible
enjeux reste faible
Concernant les rapace à enjeux local faible comme la bondrée apivore et la buse variable, ceux-ci subiront une perte
Le Rougequeue à front blanc (PN, BE2), affectionne les milieux arborés et arbustifs. Il est potentiellement nicheur d’habitat, de zone de chasse. En effet, aucune aire n’a été repérée dans l’emprise de la parcelle, celle-ci n’ayant qu’un
sur le site. Le rougequeue à front blanc subira les perturbations liées aux travaux (réduction de l'emprise des rôle de territoire de chasse. Cette perte de territoire sera temporaire (pendant la durée des travaux) et ces espèces
surfaces boisées) et surtout à l’activité humaine occasionnant un dérangement qui aura pour impact : pourront revenir chasser sur le site dès la fin des travaux. Toutefois, la présence de panneaux peut masquer le sol et
¾ Perte d’habitat et de ressources alimentaires permettant le nourrissage des individus (adultes et jeunes) les proies. Mais, s'agissant de structures fixes, ménageant un espacement au sol de 80cm au plus bas pour une
pouvant aboutir à un échec ou perturbation dans le succès de reproduction. largeur de rangée dépassant les 4m, il est peu probable (des études sont en cours) que le rapace puisse être
¾ Dérangement occasionant la fuite des individus, une dépense énergétique accrue (fuite et nourriture plus effarouché et passe son chemin.
rare), un échec ou perturbation dans le succès de reproduction voire l’abandon de nichée suite au Cette perte de territoire de chasse peut se traduire de diverses manières :
Il est fort probable que l’espèce fuit le site dans la première année du fait de l’activité humaine. Mais dès lors que le
site sera en phase de fonctionnement, il est possible d’envisager que l’espèce réinvestira le site, notamment si le local
désaffecté n’est pas condamné. Il est même possible d’imaginer qu’il puisse trouver dans les locaux techniques des Dès lors, l'impact du projet sur le rapace peut être considéré comme faible, d'autant plus que d'importantes
cavités pour y installer son nid. superficies de milieux ouverts sont disponibles aux alentours.
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Dernier point, la clôture ceinturant le projet pourra avoir un effet de barrière écologique pour la macrofaune terrestre. Solaire Simiane1 & 2 LAVANSOL III & IV
¾ Habitats à enjeu local de conservation très faible
Reptiles et rongeurs pouvant en effet être interdit d’accès si le maillage du grillage venait à être trop serré et ainsi Le défrichement occasionné par le projet avoisinera les 4ha et affectera une friche rocailleuse calcaire à très faible
affecter la distribution des ressources/proies. Une attention particulière devra donc être apportée au grillage pour que enjeu de conservation. Les espaces hors emprise ne seront en rien affectés par le projet qui sera parfaitement
soit permis le passage de ces espèces. circonscrit à l'intérieur de la clôture existante.
Considérant ces deux éléments, l'impact du projet sur les habitats semble être nul.
Autre espèce à enjeu contactée, la Huppe fasciée (PN, BE2) apprécie les milieux ouverts à semi-ouverts. Elle devrait
être impactée faiblement par le projet dans le cas d'une gestion raisonnée à la fois de la strate herbacée et de la
lisière forestière. En effet la réduction du milieu boisée figure un faible impact si la qualité des lisières est maintenue, 5.5.1.1 Impacts sur la flore à enjeux local de conservation avérés
tandis que l'augmentation de l'aire de nourrissage, consécutive à l'ouverture du milieu, n'en est que plus favorable à
Aucune plante à enjeux de de conservation fort/modéré/faible n’a été identifié sur le site D. Deux potentialités existent
l'espèce.
pour le Chardon Noircissant (LR2) et l'Epiaire à feuilles de sauge qui présentent des enjeux faibles à modérés. Rien ne
Parmi les espèces potentielles à enjeux, les espèces de milieux ouverts tel le Tarier des prés (PN, BE2) contre-indique leur éventuelle sortie après mise en service du parc, au travers de l'expression du stock de graines
devraient être impactées favorablement par le projet, si celui-ci venait à voir sa strate herbacée maintenue à bon contenues dans le sol.
niveau via une gestion raisonnée, à même de ménager les périodes de reproduction. A l'inverse, une gestion
S'agissant d'espèces rependues et non menacée, il est possible de considérer l'impact du projet sur la flore comme
simpliste privilégiant les coupes à répétition se traduirait par un impact modéré à fort pour ces espèces.
négligeable.Impacts sur les insectes à enjeux local de conservation avérés
Les espèces affectionnant les milieux ouvert et arbustifs tel la Fauvette orphée (PN, BO2, BE2) verront quant à
Les inventaires réalisés en 2008 et 2009 n'ont permis le contact d'aucun individu susceptible de présenter un intérêt
elles leur milieu de prédilection régresser faiblement au travers de la suppression de la pelouse à Brome dressé en
patrimonial quelconque. Une potentialité existe toutefois pour le papillon Alexanor (PN, DH4, LR B) dont l'enjeu local
cours de recolonisation par la chênaie. Eu égard à la disponibilité de ce type d'habitat aux alentours, l'impact peut être
de conservation est fort. En effet, des spécimens d'une de ses plantes hôtes (Ptychotis saxifraga) ont été recensés en
considéré comme faible à modéré. Au passage, il n'est pas impossible que ces espèces continuent à fréquenter la
dehors du périmètre impacté sur la périphérie de la zone d'emprise. Aucun contact n'ayant été opéré sur la zone
zone d'mprise et ses lisières, si celles-ci sont entretenues de manière à présenter un faciès progressif.
d'emprise avec ladite plante et ledit papillon, l'impact du projet sur l'espèce peut être considéré comme faible, d'autant
Les espèces mixtes, appréciant le nichâge en lisières forestières et le nourrissage sur milieu ouvert, telle le Torcol plus que rien n'empêche la venue de l'espèce hôte après mis en œuvre du parc, cette dernière appréciant les talus
fourmilier (PN, BE2), devraient être impactées faiblement par le projet dans le cas d'une gestion raisonnée. En effet caillouteux fréquemment coupés. En conclusion, l'impact du projet sur l'entomofaune peut être qualifié de faible à
la réduction du milieu boisé figure un faible impact si la qualité des lisières est maintenue, tandis que l'augmentation de négligeable.
l'aire de nourrissage, consécutive à l'ouverture du milieu, n'en est que plus favorable à l'espèce.
5.5.1.2 Impacts sur les amphibiens à enjeux local de conservation avérés

5.4.1.7 Impacts sur les chiroptères à enjeux local de conservation avérés
Lors des inventaires de 2008 et 2009, aucune espèce d'amphibien n'a pu être contactée sur la zone d'emprise. Des
Les contacts opérés en 2009 ont permis de qualifier la zone comme aire de chasse à l'aplomb des pelouses à Brome potentialités existent néanmoins au travers de la concomitance d'espaces boisés et de pelouses favorables aux
dressé et de la portion de chênaie récemment coupée à blanc. Aucun nichâge n'a pu être observé même si des gîtes formes terrestres de certaines espèces. De fait, si le Pélodyte ponctué (PN3, BE3, LC) semble peu potentiel sur zone
potentiels existent en contrebas du site. De même le site ne semble pas traversé par un corridor même si un corridor en raison d'une préférence tropique pour les plaines légèrement exposées au soleil, des espèces tel le Crapaud
local a pu être constaté à 100m au Nord. accoucheur (PN2, BE2, DH4, LC), pourraient effectivement fréquenter les lisières boisées bordant les pelouses à
Brome dressé. Le projet allant dans le sens d'un recul des lisières au profit d'une augmentation des milieux ouverts,
En termes d'impact, lLes panneaux solaires figurant des obstacles fixes et massifs qui ne recouvrent pas le sol et qui
l'incidence sur les amphibiens, passée la période de travaux, pourrait être faible, si l'entretien du site savait
n'empêchent pas le développement de l'entomofaune, malgré la présence avérée d'espèce à fort enjeux de
ménager des lisières progressives à même de figurer un biotope adapté. A l'inverse, dans le cas d'une gestion
conservation et potentielle d'espèces à très fort enjeux, l'impact du projet devrait être relativement faible sur les
irréfléchies des lisières, via des coupes mal étalées dans l'année, droites et franches, effectuées au girbroyeur et ne
chiroptères. Tout juste la clôture pourra-t-elle figurer un obstacle particulier, néanmoins, sa proximité aux panneaux
laissant que la strate arborée, l'impact sur cet ordre serait fort à très fort.
devrait la rendre peu problématique.
5.5 ,QFLGHQFHVGXSURMHWVXUOHVLWH'©5R\qUH*URVVHª 5.5.1.3 Impacts sur les reptiles à enjeux local de conservation avérés
¾ Habitats à enjeu local de conservation fort
Aucun reptile à enjeux de conservation fort n’a été identifié sur le site D.
Aucun habitat à enjeux de de conservation fort n’a été identifié sur le site D.
Des espèces de reptiles sont potentielles sur la zone. Ainsi Le lézard ocellé (PN3, BE2, VU), contacté sur le site A Silo
¾ Habitats à enjeu local de conservation modéré du Rossignol, pourrait très bien fréquenter la zone, tant le milieu lui semble favorable. Eu égard au statut de l'espèce,
Aucun habitat à enjeux de de conservation modéré n’a été identifié sur le site D. la mise en œuvre du projet pourrait donc figurer un impact modéré à fort à son encontre en termes d'habitat et de
territoire de chasse, si son accessibilité sur la zone d'emprise venait à être entravée par la clôture. En conséquence
malgré le fait que l'espèce ne soit que potentielle, un accompagnement spécifique devra être mis en œuvre.
Aucun habitat à enjeux de de conservation faible n’a été identifié sur le site D.
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Solaire Simiane1
Des espèces arboricoles ont enfin été contactées sur les abords du site. La non affectation des abords,& l'absence
2 LAVANSOL III & IV
Aucun reptile à enjeux de conservation modéré n’a été identifié sur le site D. actuelle de strate arbustive sur la zone d'emprise et le ménagement d'une distance confortable entre les panneaux et
les premiers éléments de végétation arbustives et arborées, conditionnent un impact du projet négligeable sur ces
¾ Espèces à enjeu local de conservation faible populations.
Deux espèces de reptiles ont été observées durant les campagnes de 2008 et 2009. Pour la première, l'Orvet fragile
(PN3, BE3), la mise en œuvre du parc pourrait s'avérer bénéfique si la strate herbacée se développant sous les
panneaux était maintenue à un niveau élevé (15 à 20cm). En effet, l'herbe ménagée, ainsi que l'humidité conservée 5.5.1.5 Impacts sur les chiroptères à enjeux local de conservation avérés
par l'ombrage des panneaux, offriraient les conditions d'un milieu favorable à cette espèce.
Les contacts opérés en 2009 ont permis de qualifier la zone comme aire de chasse à l'aplomb des pelouses à Brome
Pour la seconde, le Lézard vert (PN2, DH4, BE2), le repli de la couverture boisée figure une forme d'impact dans le dressé et de la portion de chênaie récemment coupée à blanc. Aucun nichâge n'a pu être observé même si des gîtes
sens où cette espèce affectionne essentiellement ce milieu. Au regard de la couverture boisée environnante et du potentiels existent en contrebas du site. De même le site ne semble pas traversé par un corridor même si un corridor
faible enjeu de conservation de l'espèce, l'impact sur cette dernière peut être considéré comme faible. De plus les local a pu être constaté à 100m au Nord.
conditions en phase d’exploitation (gestion raisonnée de la strate herbacée privilégiant une pression de coupe faible
En termes d'impact, lLes panneaux solaires figurant des obstacles fixes et massifs qui ne recouvrent pas le sol et qui
pour conserver une strate herbacée) ne seront probablement plus favorables. En effet, l’abcence de buissons ou de
n'empêchent pas le développement de l'entomofaune, malgré la présence avérée d'espèce à fort enjeux de
tout aute élément permettant aux reptiles de se cacher est préjudiciable aux espèces.
conservation et potentielle d'espèces à très fort enjeux, l'impact du projet devrait être relativement faible sur les
Parmi les autres espèces potentielles de l'ordre, certaines vont affectionner les milieux ouverts et pourront être chiroptères. Tout juste la clôture pourra-t-elle figurer un obstacle particulier, néanmoins, sa proximité aux panneaux
impactées favorablement si la strate herbacée du parc est bien gérée, ou à l'inverse impactées modérément à devrait la rendre peu problématique.
fortement si celle-ci venait à être trop fréquemment coupée. Les espèces affectionnant les milieux boisés et les lisières
verront quant à elles leur milieu régresser modérément et pourront ainsi être impactées faiblement, dans le cas de
lisières bien entretenues, ou modérément à fortement dans le cas de lisières coupées de façon brutales.
5.5.1.4 Impacts sur les oiseaux à enjeux local de conservation avérés

Aucun oiseau à enjeux de conservation fort n’a été identifié sur le site D.
Aucun oiseau à enjeux de conservation modéré n’a été identifié sur le site D.
Concernant les autres espèces de l'ordre, des espèces de milieux ouverts telles l'Alouette lulu (PN, DO1, BE3) et
l’Alouette des champs ont pu être contactées sur la zone d'emprise parmi d'autres et pourront pâtir d’une perte de
territoire et d’habitat temporaire liée aux travaux.
Cette perte de territoire peut se traduire de diverses manières :
¾ Dérangement occasionant la fuite des individus, une dépense énergétique accrue (fuite et nourriture plus
rare), un échec ou perturbation dans le succès de reproduction voire l’abandon de nichée suite au
Affectionnant la végétation de type herbacée, ces espèces pourraient être impactées dans le cas d'une gestion de la
strate herbacée trop stricte imposant des coupes rases répétitives en des périodes inadaptées, susceptibles de
perturber l'espèce. Dans ce cas l'impact pourrait être qualifié de fort. A l'inverse, si une gestion raisonnée de la
l'impact du projet pourra être considéré comme faible.
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Solaire de
Simiane1 & trophique
2 LAVANSOL III & IV
5.6 ,PSDFWV FURLVpV GHV TXDWUH SURMHWV SKRWRYROWDwTXHV HW GHV SURMHWV SKRWRYROWDwTXHV du milieu sera propice à l’apparition de nouveaux équilibres à même de fonder une évolution la chaîne
allant dans le sens d’une dynamisation de la biodiversité locale.

DYRLVLQDQWV
Le défrichement consenti sur les sites entrera dans une certaine mesure – en fonction bien évidemment de la qualité
de gestion de la végétation du site une fois les parcs mis en service – dans le maintien des pelouses à Brome dressé,
habitat d'intérêts communaitaires aujourd'hui menacés. La présence des panneaux ne peut, en effet, être considérée
comme un élément de fermeture des milieux, dans le sens où n’occultant la lumière au sol que durant quelques
heures de la journée, ils ménagent de longues heures d’exposition tout au long des saisons. En outre soumis à une
pression de coupe, la strate herbacée des sols, maintenue à une hauteur de 15 à 30cm de hauteur, sera
particulièrement favorable au développement des populations entomofaunes, que l’absence de traitements
phytosanitaires et la faible fréquentation anthropique des sites ne sauraient déranger.
Les clôtures entourant les parcs pourront fragmenter l’habitat pour de nombreuses espèces animales. A ce titre, il
conviendra d’éviter les socles bétonnés au dessus du sol lors de la mise en place des clôtures afin de laisser des
passages importants pour les petits mammifères (rongeurs ou autres), les insectes et les reptiles. Ces solutions
nécessiteront une réflexion dans la conception intégrant le fait que les effets barrières (morcellement du paysage et
des habitats) engendré par le clôturage devront obligatoirement être minimisés.
L’écartement consentit entre les différents parcs (1000 à 1500m pour les parcs Delta Solar, plus de 3km pour les
autres) et leur taille, oscillant entre 3,6 et 6ha (Delta Solar), ne poseront pas de problème d’échelle dans le sens où les
espaces laissés intacts en périphérie demeureront largement prédominant.
Ainsi, à une échelle plus large et dans un contexte de fermeture des milieux naturels, il est possible d’imaginer que la
présence de parcs sur le territoire créra un réseau, un trame de sites aux caractéristiques assez similaires et en
relation du fait de leur faible éloignement. Cet aspect peut permettre le déploiement et l’insatallation de nouvelles
populations d’espèces (faune et flore) dont certaines pourraient s’avérer d’intérêt patrimonial. Toutefois, cet aspect
peut également être perçu comme un mitage du territoire et une dégradation des trames actuellement en place. De
Figure 119 : Carte de l’ensemble des projets photovoltaïques du secteur part leur superficie, les sites peuvent constituer une barrière aux mouvements de populations sur le territoire et ainsi
Tableau 52 : Rappel des superficies concernées par les projets de parcs photovoltaïques limiter leur dispersion ou alors isoler certaines populations (avec le risque de dérive génétique et fixation d’allèles
délétères, de consanguinité et à terme d’extinction). Dans le cas d’espèces à large territoire comme le Circaëte Jean-
Site Surface le-Blanc, cela conduira à une perte importante de territoire de chasse au sein de son domaien vitale, qui affectera les
Site A du silo du Rossignol 6 Ha individus et la population comme vu précédement.
Site B de la Crête du Rossignol 5,12Ha

Site C de Terre Broche 4,15 Ha 5.7 (YROXWLRQSUpYLVLEOHGHVVLWHVVLDXFXQSURMHWQ
pWDLHQWPLVHQ°XYUH
Site D de Royère Grosse 3,6 Ha 5.7.1.1 Site A « « Silo du Rossignol »
Site du Siffleur / S'agissant d'un espace très aride et caillouteux, qui a du faire l'objet de traitement chimique répété pour contraindre le
Site du Plan Chavonnet 5Ha développement de la végétation, il est fort probable que le site n'évolue pas de façon spectaculaire et conserve son
faciès relativement lunaire.
Avant tout mosaïque de milieux, le territoire couvert par les différents projets verra se cristalliser des milieux ouverts 5.7.1.2 Site B « Crête du Rossignol »
aujourd'hui mis en danger par le déploiement de la chênaie pubescente. Dans le cas d'une poursuite de la culture de lavande sur la parcelle agraire, seule la pelouse à Brome dressé évouera
L’ouverture séquencée du milieu, ainsi soutenue par la mise en œuvre des différents projets, sera accompagnée d'une vers une fermeture induite par l'épanchement de la chênaie pubescente.
probable redistribution des habitats, basée sur le redéploiement d’une flore pionnière. L’intérêt écologique dans ce En cas d'arrêt de l'exploitation de la lavande, la parcelle évoluera en friche agraire et pourra offrir un espce
territoire s’avérera indéniable, car cette dernière marquera le retour de certains taxons aujourd'hui étouffés par la d'expression à de nombreux cortèges floristiques potentiellement remarquables. Dans l'éventualité où une activité
fermeture progressive du milieu, consécutive à l'abandon des pratiques pastorales sur le territoire. En effet, les pastorale y était développée, cette parcelle évoluerait rapidement vers une pelouse à Brome dressé. Par contre, si
cortèges floristiques et faunistiques (entomofaune majoritairement) seront relativement différents de ceux des milieux aucun entretien ne venait à contraindre l'expension de la chênaie, il y a fort à parier que le milieu tendrait à se refermer
naturels avoisinants, du fait, notamment, de conditions abiotiques différentes (ombrage, modification des apports au bout d'une dizaine d'année.
hydriques de certains secteurs…). Représentant une opportunité de dynamisation de la biodiversité, le redéploiement
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5.7.1.3 Site C « Terre broche » 5.7.1.4 Site D « Royère Grosse » Solaire Simiane1 & 2 LAVANSOL III & IV
Aujourd'hui faisant l'objet d'une exploitation forestière sur sa partie élevée, le site de Terre broche entre dans une
logique cyclique d'ouverture subite du milieu et de refermeture progressive par le Chêne pubescent, qui ne laisse pas
S'agissant d'un espace très aride et caillouteux, qui a du faire l'objet de traitement chimique répété pour contraindre le
le temps aux autres taxons de se développer. Les portions exploitées passent ainsi très rapidement de la friche au
développement de la végétation, il est fort probable que le site n'évolue pas de façon spectaculaire et que la
taillis, tant la dynamique de repousse des chênes est forte.
colonisation du site se fasse de manière lente. Toutefois, l’implantation d’essence résineuse ne fait pas de douteet
Faute de pression pastorale, la zone d'emprise du projet, siège de la pelouse à Brome dressé, évolue, quant à elle, risque à terme de recouvrir l’ensemble de la parcelle. L’intérêt de ce type de milieu (du fait de sa ddensite, de la faible
progressivement vers une fermeture et une hégémonie du Chêne pubescent. Une fois recouverte, il est fort possible diversité…) sera alors faible.
qu'elle entre dans la dynamique d'exploitation précédemment décrite.
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5.8 ,QFLGHQFHGXSURMHWVXUOHVHVSqFHVUHFHQVpHVSDUOHUpVHDX1DWXUD
5.8.1.1 Site A Silo du Rossignol
Tableau 53 : Incidences du projet A Silo du Rossignol sur les espèces recensées par le réseau Natura 2000
H= hivernage; EM= Etape Migratoire; R= Résidente; Rp= Reproduction
6LWHV1$785$ +DELWDW ,PSDFWGXSDUFVLSUpVHQFHjORQJWHUPH

6,&S6,& )59DFFKqUHV
2UQLWKRORJLH
1RQPHQWLRQQp
,QYHUWpEUpV 'DPLHUGHOD6XFFLVH(XSK\GU\DVDXULQLD QRQREVHUYp 3HORXVHVHWPLOLHX[DUEXVWLIVRXYHUWV 1RQFRQFHUQp

*UDQGFDSULFRUQH&HUDPE\[FHUGR QRQREVHUYp &KrQDLHPDODGH 1RQFRQFHUQp
/XFDQHFHUIYRODQW/XFDQXVFHUYXV QRQREVHUYp &KrQDLHPDODGH 1RQFRQFHUQp
$PSKLELHQV
1RQPHQWLRQQp
5HSWLOHV
1RQPHQWLRQQp
)DLEOH3DVG
DIIHFWDWLRQGHVKDELWDWVSDV
5XLQHVJRXIIUHVFRPEOHV3DVG
KDELWDWSUpVHQWVXU G
DIIHFWDWLRQGHVFRUULGRUVUHFRXYUHPHQWOLPLWpH
&KLURSWqUHV %DUEDVWHOOH%DUEDVWHOODEDUEDVWHOOXV QRQREVHUYpPDLVSRWHQWLHO
OD]RQHG
HPSULVH G
XQH]RQHGHFKDVVHPDLVQRQLPSDFWDQWSRXU
O
DFWLYLWp
)DLEOH3DVG
KDELWDWSUpVHQWVXU G
*UDQG0XULQ0\RWLVP\RWLV 2EVHUYp
OD]RQHG
HPSULVH G
O
DFWLYLWp
)DLEOH3DVG
KDELWDWSUpVHQWVXU G
*UDQG5KLQRORSKH5KLQRORSKXVIHUUXPHTXLQXP 2EVHUYp
OD]RQHG
HPSULVH G
O
DFWLYLWp
)DLEOH3DVG
KDELWDWSUpVHQWVXU G
0LQLRSWqUHGH6FKUHLEHUV0LQLRSWHUXVVFKUHLEHUVLL QRQREVHUYpPDLVSRWHQWLHO
OD]RQHG
HPSULVH G
O
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)DLEOH3DVG
KDELWDWSUpVHQWVXU G
3HWLW5LQROSKH5LQROSKXVKLSSRVLGHURV QRQREVHUYpPDLVSRWHQWLHO
OD]RQHG
HPSULVH G
O
DFWLYLWp
)DLEOH3DVG
KDELWDWSUpVHQWVXU G
0XULQjRUHLOOHVpFKDQFUpHV0\RWLVHPDUJLQDWXV QRQREVHUYpPDLVSRWHQWLHO
OD]RQHG
HPSULVH G
O
DFWLYLWp
3RLVVRQV 1RQPHQWLRQQp
9pJpWDX[ 1RQPHQWLRQQp
+ KLYHUQDJH(0 (WDSH0LJUDWRLUH5 5pVLGHQWH5S 5HSURGXFWLRQ
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5.8.2 Site B Crête du Rossignol
Tableau 54 : Incidences du projet B Crête du Rossignolsur les espèces recensées par le réseau Natura 2000

6,&S6,& )59DFFKqUHV
2UQLWKRORJLH
1RQPHQWLRQQp
,QYHUWpEUpV 'DPLHUGHOD6XFFLVH(XSK\GU\DVDXULQLD QRQREVHUYp 3HORXVHVHWPLOLHX[DUEXVWLIVRXYHUWV 1RQFRQFHUQp

$PSKLELHQV
1RQPHQWLRQQp
5HSWLOHV
1RQPHQWLRQQp
)DLEOH3DVG
DIIHFWDWLRQGHVKDELWDWVERUGHXQ
KDELWDWSUpVHQWVXU FRUULGRUVDQVFUpHUG
LQWUXVLRQUHFRXYUHPHQWOLPLWpH
&KLURSWqUHV %DUEDVWHOOH%DUEDVWHOODEDUEDVWHOOXV QRQREVHUYpPDLVSRWHQWLHO
OD]RQHG
HPSULVH G
O
DFWLYLWp
)DLEOH3DVG
*UDQG0XULQ0\RWLVP\RWLV 2EVHUYp
OD]RQHG
HPSULVH G
O
DFWLYLWp
)DLEOH3DVG
*UDQG5KLQRORSKH5KLQRORSKXVIHUUXPHTXLQXP 2EVHUYp
OD]RQHG
HPSULVH G
O
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)DLEOH3DVG
0LQLRSWqUHGH6FKUHLEHUV0LQLRSWHUXVVFKUHLEHUVLL QRQREVHUYpPDLVSRWHQWLHO
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HPSULVH G
O
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)DLEOH3DVG
3HWLW5LQROSKH5LQROSKXVKLSSRVLGHURV QRQREVHUYpPDLVSRWHQWLHO
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HPSULVH G
O
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)DLEOH3DVG
0XULQjRUHLOOHVpFKDQFUpHV0\RWLVHPDUJLQDWXV QRQREVHUYpPDLVSRWHQWLHO
OD]RQHG
HPSULVH G
O
DFWLYLWp
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5.8.3 Site C Terre broche
Tableau 55 : Incidences du projet C Terre broche sur les espèces recensées par le réseau Natura 2000

6,&S6,& )59DFFKqUHV
2UQLWKRORJLH
1RQPHQWLRQQp
,QYHUWpEUpV 'DPLHUGHOD6XFFLVH(XSK\GU\DVDXULQLD QRQREVHUYpPDLVSRWHQWLHO 3HORXVHVHWPLOLHX[DUEXVWLIVRXYHUWV )DLEOHSODQWHVK{WHVQRQDIIHFWpHV

$PSKLELHQV
1RQPHQWLRQQp
5HSWLOHV
1RQPHQWLRQQp
)DLEOH3DVG
DIIHFWDWLRQGHVKDELWDWVSURMHW
ORFDOLVpVXUSHWLWFRUULGRUPDLVSDVGHOLPLWDWLRQGH
KDELWDWSUpVHQWVXU
&KLURSWqUHV %DUEDVWHOOH%DUEDVWHOODEDUEDVWHOOXV QRQREVHUYpPDLVSRWHQWLHO GpSODFHPHQWFDUDOLJQHPHQWGHVUDQJpHVDYHFO
D[H
OD]RQHG
HPSULVH
GXFRUULGRUUHFRXYUHPHQWOLPLWpHG
XQH]RQHGH
FKDVVHPDLVQRQLPSDFWDQWSRXUO
DFWLYLWp
)DLEOH3DVG
KDELWDWSUpVHQWVXU
*UDQG0XULQ0\RWLVP\RWLV 2EVHUYp GpSODFHPHQWFDUDOLJQHPHQWGHVUDQJpHVDYHFO
D[H
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HPSULVH
XQH]RQHGH
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)DLEOH3DVG
KDELWDWSUpVHQWVXU
*UDQG5KLQRORSKH5KLQRORSKXVIHUUXPHTXLQXP 2EVHUYp GpSODFHPHQWFDUDOLJQHPHQWGHVUDQJpHVDYHFO
D[H
OD]RQHG
HPSULVH
XQH]RQHGH
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)DLEOH3DVG
KDELWDWSUpVHQWVXU
0LQLRSWqUHGH6FKUHLEHUV0LQLRSWHUXVVFKUHLEHUVLL QRQREVHUYpPDLVSRWHQWLHO GpSODFHPHQWFDUDOLJQHPHQWGHVUDQJpHVDYHFO
D[H
OD]RQHG
HPSULVH
XQH]RQHGH
DFWLYLWp
)DLEOH3DVG
KDELWDWSUpVHQWVXU
3HWLW5LQROSKH5LQROSKXVKLSSRVLGHURV QRQREVHUYpPDLVSRWHQWLHO GpSODFHPHQWFDUDOLJQHPHQWGHVUDQJpHVDYHFO
D[H
OD]RQHG
HPSULVH
XQH]RQHGH
DFWLYLWp
)DLEOH3DVG
KDELWDWSUpVHQWVXU
0XULQjRUHLOOHVpFKDQFUpHV0\RWLVHPDUJLQDWXV QRQREVHUYpPDLVSRWHQWLHO GpSODFHPHQWFDUDOLJQHPHQWGHVUDQJpHVDYHFO
D[H
OD]RQHG
HPSULVH
XQH]RQHGH
DFWLYLWp
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 ANALYSE ET DECLINAISON DE L’IMPACT PAYSAGER REEL SUR LE SITE DU 6.3 'pFOLQDLVRQGHO
LPSDFW
PROJET
6.3.1 Impact rattaché au projet du Silo de Rossignol sur le site 1
L'analyse de l'existant a fait ressortir un enjeu important de perception dans le sens où le site d'implantation figure
6.1 'pILQLWLRQGHO¶LPSDFW comme un élément des perceptions offertes en sortie du Plateau d'Albion. Le site A appartient en effet à la plateforme
la plus méridionale du Plateau d'Albion, et figure en bonne place au sein des vues rendues disponibles par les
Gros consommateur d'espaces, les parcs photovoltaïques posent aujourd'hui clairement la question de la banalisation
dégagements routiers.
du paysage, par réplication d'un motif uniformisé et uniformisant, qui tend à lisser des portions complètes de territoires.
Les photomontages proposés en pages suivantes s'attellent à vérifier des modalités d'insertion du motif
Dans une première approche, les projets photovoltaïques, par leur taille souvent importante, peuvent ainsi générer
photovoltaïque.
des conflits d’échelle, en imposant une dimension horizontale incompatible avec la trame du paysage, qui finit noyée
sous une mer de panneaux photovoltaïques.
Deuxième point d'achoppement potentiellement rattaché aux projets photovoltaïques, les mauvaises insertions du 6.3.2 Impact rattaché au projet de la Crête du Rossignol sur le site B
motif photovoltaïque sont susceptibles d’imposer des lignes de force totalement contradictoires avec la trame Localisé sur le site le plus retiré des trois projets, le projet de la Crête du Rossignol présente des enjeux paysagers
paysagère du territoire d’insertion, en raison de formes et d’orientations de parc insuffisamment travaillées. La lecture modérés au regard du domaine de perceptibilité de son site hôte.
du paysage s’en trouve dès lors affectée, le motif solaire figurant un élément incongru et irrespectueux des équilibres
préexistants. Ce cas de figure apparaît généralement quand le projet modifie substantiellement l’organisation de la Le recours aux photomontages se fera donc dans un sens de vérification de compatibilité d'échelle et de forme, ainsi
plastique paysagère, en barrant par exemple certains horizons qui offrait de la respirabilité ou, à l’inverse, en ouvrant que dans un souci d'anticipation de l'approche immédiate du projet, qui jouxte sur plus d'une centaine de mètres un
des cocons aux ambiances intimistes par une suppression de rideaux arborés hauts. chemin carrossé, emprunté aussi bien par des piétons, des cyclistes, ou des automobilistes.
Troisième point, l’apparition de covisibilités mal venues, entre le projet et des éléments sensibles, peut générer des
conflits de lecture du paysage, certains sites et monuments ne pouvant en effet souffrir de perdre leur écrin paysager 6.3.3 Impact rattaché au projet de Terre broche sur le site C.
au profit d’une nouvelle image de territoire intimement attachée à la production d’énergie.
Projet le plus exposé des trois, de par sa localisation en limite de la Vallée de Simiane, le projet de Terre broche doit
En résumé, il n’est pas pertinent de considérer l’impact d’un projet photovoltaïque sous le seul regard d’un domaine faire l'objet d'investigation particulière pour vérifier, outre sa bonne insertion en termes de formes, textures, teintes et
de covisibilités, en se contentant simplement d’en vérifier l’existence ou l’absence. L’analyse de l’impact doit toujours échelle, qu'il n'est pas susceptible d'impacter lourdement les perceptions remarquables de la vallée, en créant une
renvoyer à la même question de savoir si trame paysagère et trame photovoltaïque parviennent à une entente. accroche concurrente susceptible de déstabiliser la lecture du paysage.
Dans ce sens, trois photomontages, figurant trois approches de la vallée, sont proposés et analysés, tandis qu'une
approche spécifique est développée quant à la préhension immédiate du projet qui, il faut le rappeler, est situé sur un
6.2 0pWKRGRORJLHHQYLVDJpHSRXUDSSUpKHQGHUO¶LPSDFW contrehaut immédiat de la RD 18.
Affectant de manières diverses le paysage perçu à différentes échelles d’observation, la méthodologie envisagée
découpe l’analyse de l’impact en trois parties, pour figurer des approches du projet aux échelles éloignée, 6.3.4 Impact rattaché au projet de Royère Grosse sur le site D.
rapprochée et immédiate.
L'analyse de l'existant a fait ressortir un faible enjeu de perception dans le sens où reliefs et boisements limitent les
Sont dès lors analysés la compatibilité de figuration du projet au sein de la trame paysagère en termes de lignes de échanges visuels avec le site depuis ses alentours proches et lointains. La morphologie du site, à mis à distance ce
force, d’équilibre et d’échelle, ainsi que le respect des séquences paysagères remarquables, appréciées pour leurs territoire depuis les axes de circulation lointain. Son insertion dans le maillage boisé qui l’entoure, tend à préserver les
valeurs esthétiques et cognitives. vues depuis la RD18 et la ferme de la Royère Grosse.
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6.4 $IIHFWDWLRQGHVpFKHOOHVpORLJQpHVGHSHUFHSWLRQ
INTERACTION EFFECTIVITE TRAITEMENT DES
DISTANCE PAR
IDENTIFICATION ENJEUX FRAGILITE VISUELLE AVEC
LES SITES
RAPPORT AU SITE DE L’IMPACT INCIDENCES REQUIS
Le plateau d’Albion : OUI conseillé
- Espace segmenté par un relief moutonnant en sa périphérie et un cœur faiblement ondulé. Fragilité de la cellule définie
Un paysage semi-ouvert rythmé par Le site appartient à Le projet doit s’inscrire
des boisements denses et différentes
- Une entité dominée par les montagnes l’encerclant : Mont Ventoux à l’Ouest, Monts de Vaucluse au Sud et par les reliefs dominants OUI
cette entité OUI
Montagne d’Albion au Nord. avoisinants dans la continuité de la
cultures.
trame paysagère
L’Arc comtadin et le Mont Ventoux - Richesse faunistique et floristique sur l’ensemble du Mont Ventoux,
Paysage ouvert. Secteur le plus - Ce site est très intéressant pour sa végétation qui varie en fonction de l'altitude, passant de l'étage
fréquenté : développement de mésoméditérranéen à l'étage subalpin. Elle présente un bon échantillon des groupements végétaux
Fragilité relative vue la
l’urbanisation dans l’Arc Comtadin en méditerranéens français non littoraux et une biodiversité notable, aussi bien en forêt que sur les écotones et
distance avec le site D
OUI Plus de 10 kilomètres NON NON nécessaires
lien avec la vallée du Rhône, couloir les milieux ouverts associés.
des axes de communication. - Le Mont Ventoux est l'un des derniers contreforts sud-occidentaux des Préalpes françaises. C'est un
Domination visuelle du Mont Ventoux. anticlinal avec des chevrons et des combes
Les vallons et collines d’Oppedette
et Vachères
Très tortueux, le réseau de combes, - Ce site est très intéressant pour sa forêt modérément exploitée qui permet le développement d'une
Aucun risque vis-à-vis du
vallons et ravins, perd l'observateur et biodiversité caractéristique.
territoire des projets
OUI Plus de 10 kilomètres NON NON nécessaires
tend à lui faire percevoir un territoire - Paysages caractéristiques, comprenant un espace naturel profondément rural et retiré.
beaucoup plus vaste qu'il ne l'est
réellement.
Le pays de Ponchons
- Axe de perception privilégié au niveau de la partie Nord de la vallée de Simiane-la-Rotonde en direction
Paysage ouvert de cultures bordé de Fragilité relative avec le site C
collines et vallons et allant s’adosser à
d’Apt.
(en marge du panorama)
OUI avec le site C Plus de 5 kilomètres NON NON nécessaires
la Montagne de Lure.
Les Monts de Vaucluse -- Moutonnement boisé ayant une forte présence dans la région. OUI
Espace « tampon » entre bassin d’Apt, - Constitue un fond de scène sombre pour de nombreux points de vue.
distance avec les sites
OUI Plus de 5 kilomètres Amoindrit par NON nécessaires
plateau de Sault et plateau d’Albion. - Points de vue essentiellement tournés vers le Mont Ventoux et vers la partie Est du Plateau d’Albion
l’angle de vue
Aucun risque vis-à-vis du
- Le Massif de la Montagne de Lure et - Milieu diversifié de moyenne montagne n’entretenant pas de relation visuelle avec le site de projet
territoire de projet
NON Plus de 10 kilomètres NON NON nécessaires
d’Albion, le Pays d’Apt
Espaces de vie

Villages proches :
Il importe de ne pas remettre en cause le secteur habité de Simiane-la-Rotonde : les sites ne doivent pas distance avec les sites. Il
Simiane-la-Rotonde, Saint Christol,
Revest-du-Bion, Banon, Montsalier,
rentrer en covisibilité avec ce secteur. Les autres secteurs habités ne sont pas concernés directement et ne importe de trouver une emprise NON Moins de 5 kilomètres NON NON nécessaires
rentrent pas dans le domaine de perceptibilité potentielle du site. qui ne remette pas en cause
Oppedette et Vachères
l’identité du village.
Villages éloignés :
Les villages ne rentrent pas dans le domaine de perceptibilité du site, du fait du relief et de l’éloignement de Aucun risque vis-à-vis du
Revest-des-Brousses, Rustel, Viens,
ces villages. territoire de projet
Gignac,
Fragilité au niveau de la D51

Axes de forte fréquentation : Espaces de forte fréquentation, il importe que le projet ne remette pas en cause le territoire traversé.
sur la partie Nord de la vallée
- Départementale n°30 Séparés par plusieurs bandes de relief, de l’entité dite du Plateau d’Albion, les routes de grande circulation
de Simiane-la-Rotonde.
OUI avec le site C Plus de 5 kilomètres OUI NON nécessaires
- Départementale n°51 que sont ces départementale, ne sont pas concernées par le projet.
Perception de site C
Axes de fréquentation locale : Moins d’un kilomètre

Fragilité au niveau de la RD18
- Départementale n°18 Espaces de fréquentation locale, il importe que le projet ne remette pas en cause le territoire traversé. pour la RD18 avec le
- Départementale n°118 La RD18 longe le site C sur tout le côté Nord-Est. Il y a un enjeu de modification des espaces perçus depuis
au niveau où elle longe le site
OUI avec les site C et les chemins OUI OUI obligatoires
C
- Chemins communaux cet axe uniquement si un travail d’intégration n’est pas mis en place. quatre sites communaux avec le (uniquement (uniquement pour la RD18
Les autres axes sont des axes de découverte du territoire. Il importe de ne pas remettre en cause l’identité site B et D
naturelle des sites parcourus.
Quelques fenêtres visuelles
Plus d’un kilomètre
pour la RD18) à échelle immédiate)
sur les autres axes
pour les autres axes
Tableau 56 : Bilan des risques et enjeux sur les paysages éloignés
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6.5 $IIHFWDWLRQGHVpFKHOOHVUDSSURFKpHVGHSHUFHSWLRQ
COVISIBILITE EFFECTIVITE TRAITEMENT DES
DISTANCE PAR
IDENTIFICATION COMMUNE ENJEUX FRAGILITE AVEC LES DE L’IMPACT INCIDENCES REQUIS
RAPPORT AU SITE
SITES
Patrimoine bâti situé à proximité
SIMIANE-LA- Aucun risque de remise en NON nécessaires

Simiane-la-Rotonde
ROTONDE
Sans relation directe avec les sites
cause
NON Environ 2 kilomètres NON
SIMIANE-LA- Aucun risque de remise en
Ancienne Abbaye de Valsaintes
ROTONDE
cause
NON Environ 6 kilomètres NON NON nécessaires
Eglise paroissiale Notre Dame et Aucun risque de remise en
Saint Pierre
SAINT CHRISTOL Sans relation directe avec les sites.
cause
NON Environ 3 kilomètres NON NON nécessaires
Aucun risque de remise en
Village en ruine MONTSALIER Sans relation directe avec les sites.
cause
Aucun risque de remise en
Portail féodal BANON Sans relation directe avec les sites.
cause
Patrimoine naturel situé à proximité
BEDOIN,
Mont Ventoux s’apprécient comme une toile de font pour des observateurs situés à OUI
l’Ouest regardant vers l’Est. Depuis le site D, le site de projet est perceptible selon un Aucun risque de remise en Amoindrit par
Mont Ventoux BRANTES, LEGER-
angle de vue surplombant mais très éloigné se qui minimise très fortement son cause
OUI Plus de 10 kilomètres NON nécessaires
DU-VENTOUX
impact potentiel. l’angle de vue
Paysage emblématique situé à proximité du site, La couverture forestière l’aspect
OUI
ST CHRISTOL, Entre 2 et 10 Amoindrit par
Monts du Vaucluse
LAGRADE D'APT…
englobant des territoires perçus depuis les hauteurs de la montagne et la distance les Fragilité relative OUI
kilomètres NON nécessaires
séparant amenuisent fortement l’incidence du projet l’angle de vue
Aucun risque de remise en NON
Gorges d’Oppedette OPPEDETTE Sans relation directe avec les sites.
cause
NON Plus de 5 kilomètres NON nécessaires
Infrastructure situé a proximité
OUI conseillés
Un seul point de vue permet la vue de deux sites (A et B) en même temps sur les
OUI Le projet doit s’inscrire dans
SIMIANE-LA- Amoindrit par
Parcs solaires quatre en projet sur le territoire. Effet de mitage du territoire si une intégration n’est Fragilité relative OUI Entre 1 et 5 kilomètres la continuité de la trame
ROTONDE S
pas prévue l’angle de vue
paysagère

ROTONDE Aucun risque de remise en
cause
NON Entre 2 et 5 kilomètres NON NON nécessaires
Tableau 57 : Bilan des risques et enjeux sur les paysages rapprochés
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6.6 $IIHFWDWLRQGHVpFKHOOHVLPPpGLDWHVGHSHUFHSWLRQ
INTERACTION EFFECTIVITE TRAITEMENT DES

DISTANCE PAR
IDENTIFICATION COMMUNE ENJEUX FRAGILITE VISUELLE AVEC
LE SITE
RAPPORT AU SITE DE L’IMPACT INCIDENCES REQUIS
Secteurs potentiellement concernés

écartés
BEDOIN, OUI
OUI avec le site
Mont Ventoux BRANTES, LEGER- La perception des sites est effective, mais rasante donc très faiblement impactante. Fragilité faible Plus de 10 kilomètres Amoindrit par NON nécessaires
DU-VENTOUX A et B
l’angle de vue
SIMIANE-LA- OUI
Le pays de Ponchons : Vallée de ROTONDE, La perception du site D est effective. Depuis le fond de vallée, la vue est OUI avec le site Entre 2 et 5 Amoindrit par
Simiane-la-Rotonde MONTSALIER, très englobante et l’impact du projet en est diminuée d’autant.
Fragilité relative
D kilomètres NON nécessaires
l’angle de vue
BANON…
Secteurs nécessitant intervention
OUI obligatoires
Relation visuelle directe avec le site. La nationale dispose d’une vue bien Ne pas étendre le périmètre
SIMIANE-LA- dégagée sur toute la face Est du site. Afin d’éviter un continuum visuel de
RD 18
ROTONDE panneau photovoltaïque à ce niveau, un aménagement est à prévoir le long
Fragilité réelle OUI Jouxte le site D OUI de projet. Conservation de
de cet axe. la lisère Nord-Ouest, Travail
sur la limite avec la route
Secteurs concernés sans

intervention
- Départementale n°30 OUI conseillés

La perception des sites est plus ou moins importante selon l’angle de vue, Le projet doit s’inscrire dans
- Départementale n°51 SIMIANE-LA- OUI avec le site A
ROTONDE
mais reste à une distance convenable, ce qui en diminue considérablement Fragilité faible OUI
et C
OUI la continuité de la trame
- Départementale n°118 l’impact.
paysagère
OUI conseillés
SIMIANE-LA- Le projet doit s’inscrire dans
OUI avec le site la continuité de la trame
- Chemins communaux ROTONDE, ST Faible fréquentation locale Fragilité faible
B et D
Jouxte le site B et D OUI
CHRISTOL paysagère
Tableau 58 : Bilan des risques et enjeux sur les paysages immédiats
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6.7 &DUWHV\QWKpWLTXHGHVLQFLGHQFHVSD\VDJqUHV
Les incidences paysagères sont présentent à différentes échelles

comme nous avons pu le voir précédemment.
A l’échelle lointaine, l’aire d’influence des projets reste minime.
L’analyse des modes de perceptions met donc en avant la présence de
cosivibilités entre les sites porteurs des projets et certains lieux le
surplombant. Cependant l’étendu du plateau d’Albion, les différents
angles de vue, le relief secondaire à l’intérieur même du plateau et une
certaine concentration en élément de surface, notamment en
boisements, vont participer autant à la création de points de repère
pour l’observateur, qu’à la fermeture de son champ de vision. Les sites
pressentis pour l’implantation des centrales photovoltaïques de
Simiane-la-Rotonde étant localisés en marge de cet espace semi-
ouvert et du Pays de Ponchons, montre qu’il n’apparait aucune
discordance visuelle entre ces projets et le contexte paysager qui
l’entoure. Elle n’interfère pas avec les principaux espaces de vie et de
fréquentations mis en évidence sur ce territoire.
Aux échelles rapprochées et immédiates, niveau d’analyse auquel
ressort vraiment la zone impactée par l’ensemble du projet, il
transparait que le domaine de covisibilité, établit un lien étroit avec des
espaces propre à chaque site, ce qui implique divers degrés d’impacts.
En effet, seule une portion de la RD18 à l’Est du site C, nécessite la
mise en place de mesures compensatoires.
Néanmoins, ceci reste relativement limité, les espaces de vie
avoisinants (Simiane-la-Rotonde, Saint Christol, …), ainsi que le
patrimoine proche (Château Fort, Rotonde, Eglise, Vieux village de
Simiane-la-Rotonde, Eglise Notre Dame et Saint Pierre de Saint
Christol) étant préservés de toute interaction indésirable.
Figure 120 : Incidences paysagères à

l’échelle éloignée
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12/2010
6.8 9LVXDOLVDWLRQVGXVLWH$©&UrWHGX5RVVLJQROª
que de Simiane-la-Rotonde|
6.8.1 Perception en élévation du projet pour vérifier de sa bonne concordance en termes d'échelle et de formes
Le photomontage proposé ci-dessous figure une vue panoramique sur environ 110° en contrebas de la ferme du Grand Bel-air permettant une approche
en élévation du parc du site A (et au passage du site B visible en arrière plan).
Simiane
Eu égard à l'étendue disponible, le parc semble offrir un rapport d'échelle satisfaisant. En effet, en premier lieu, l'espace n'est pas submergé de rangées
de panneaux photovoltaïques, la majeure partie des espaces alentours formant une importante matrice végétale homogène, le parc apparaît seulement
comme un îlot, ponctuation d'un phrasé arbustif et arboré étendu. Ensuite, l'existence de trouées alentours tend à insérer le parc dans une composition
binaire qui, par son rythme régulier contribue à dynamiser l'hégémonie de verdure (photo ci-dessous). Enfin judicieusement placé dans cette trame, le
Sim
parc ne figure pas un élément incongru esseulé au milieu d'un élément antinomique.
Projet
Pro Photovoltaïque
jet Ph
Figure 121 : Vue élargie sur le parc photovoltaïque depuis le point haut de St Christol
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6.8.2 Perception du projet depuis la RD 30, porte de sortie principale du plateau
S'insérant dans la trouée existante sans

aucune modification d'abords, les
structures de panneaux ont une incidence
très limitée sur la vue.
Non saturants car non invasifs, ils se
contentent simplement d'exacerber la
planéité de la plateforme du site en la
soulignant de façon appuyée.
Entrecoupée par la végétation de bord de
route, leur perception se fait de manière
échelonnée, évitant ainsi l'écueil d'une
appréhension trop massive qui aurait, à
cette distance, nuit à la bonne lecture du
motif.
Partant de ce postulat, il est possible de
conclure quant à une insertion acceptable
du motif, même si celui-ci est appréhendé
par l'arrière.
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6.8.3 Perception du projet depuis la RD 118, porte de sortie secondaire du plateau
L'apparition du parc du site A dans l'axe de la route

aurait pu figurer un impact dommageable, si celui-ci
avait été responsable de la destruction d'un élément
focalisant source d'aménité.
Or depuis que le silo a été construit, cette route n'a
eu de cesse que de disposer d'une focalisation sur
un terrain vague coincé entre deux massifs arborés.
L'apparition des structures de panneaux
photovoltaïques figure à ce titre un changement
intéressant. En effet, certes loin de figurer un
élément esthétique, les rangées renvoient à une
image d'ordre qui tranche singulièrement avec le
laisser-aller véhiculé par la friche militaire.
Sur le plan plastique, l'insertion des structures dans
une emprise définie et perçue depuis de
nombreuses années, tend à faciliter la préhension
d'échelle.
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6.8.4 Bilan et perceptions immédiates
Des trois images proposées précédemment, aucune n'a pu mettre en avant un quelconque souci d'échelle ou
conflit de forme/accroche. Certes en marge d'un axe routier fréquenté, le projet tel que dimensionné devrait afficher
une signature discrète et compatible avec la matrice paysagère préexistante.
Les deux photomontages présentés ci-dessous visent à prolonger ce constat à l'échelle immédiate.
Les deux montages ci-dessous figure l'insertion des panneaux photovoltaïques et des locaux techniques (en l'occurrence ici
le poste de livraison) sur le site du projet.
L'habillage proposé sur les locaux en pierre locale et bois de châtaigniers assure une discrétion et une touche esthétique
appréciable, d'autant que cela se fait dans des tons proches de ceux portés par la matrice paysagère avoisinante.
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6.9 9LVXDOLVDWLRQVGXVLWH%©&RPEHGX5RVVLJQROª
6.9.1 Perception du projet en élévation du projet depuis le Grand Bel-air
La proximité des projets Silo et Crêtes du Rossignol est ici exacerbée. Toutefois, l'éloignement consenti entre les deux
projets, leur taille modérée, ainsi que leur forme simple et lisible, contribuent à tisser une complémentarité qui ne tend pas à
faire du motif photovoltaïque un élément saturant. Respiration, rythme et dynamique de perception font que les deux projets
s'insèrent sobrement dans une mosaïque de milieu source d'un phrasé paysager qui repose sur une hégémonie du milieu
forestier.
Notons que la différence de teinte entre le sol caillouteux du site A et le sol rouge feu du site B permet d'éviter de voir
apparaître un simple copier/coller du motif photovoltaïque du site A au site B, au profit d'une véritable déclinaison du motif sur
un autre substrat. C'est là une des clés de réussite de la dynamique de lecture de ce point d'observation.
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6.9.2 Perception immédiate du projet
Réalisé à partir d'une prise de vue

effectuée au Nord du site B depuis le
chemin carrossé qui le longe, ce
photomontage offre un aperçu du de
l'insertion du projet au sein de la trame
forestière qui entoure le projet.
De prime abord, retrait des panneaux vis-à-
vis du chemin et limitation de la hauteur
des structures à 2m30, permettent d'éviter
la sensation d'écrasement rattachée
souvent aux projets photovoltaïques faisant
appel à des éléments beaucoup plus
élevés.
Ici, malgré l'étroitesse du chemin, une
certaine respirabilité demeure,
l'engoncement entre panneaux et
végétation arborée de bords de chemin
n'étant pas particulièrement marqué.
Vue le caractère acceptable des
simulations, aucune mesure compensatoire
exceptionnelle n'est requise pour ce projet.
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6.10 9LVXDOLVDWLRQVGXVLWH&©7HUUH%URFKHª
6.10.1Perception en élévation depuis un surplomb dominant la RD 51 de Banon à Simiane
Situé clairement en dehors de la Vallée de Simiane-la-Rotonde, ce point d'observation permet d'apprécier pleinement, dans un premier temps, la
distance qui sépare le projet de Terre broche du village de Simiane, et de comparer les deux entités en termes d'accroche, disposition, taille,
échelle, teinte, forme.
Au titre de la disposition, le montage étant réalisé à l'aide de deux photos prises à la focale 50mm (soit deux fois la couverture de l'œil humain), il
apparaît manifestement que les deux motifs sont situés sur des champs visuels différents. Il n'est donc pas envisageable de penser que le projet
et le village pourraient voir leurs formes se débattre victimes d'une confusion de plan. Deuxième point, la taille du village apparaît comme
nettement plus étendue que la taille du projet pourtant plus proche. Rajouté à cela que le village bénéficie d'un promontoire remarquable qui lui
donne une stature et une assise imposante, quand le projet s'enroule doucement autour de la ligne de crête, et il est possible de conclure que la
prégnance du village ne devrait pas avoir à pâtir de la présence du parc. Présence qui, au passage, s'exprime discrètement tant sa couleur se
fond avec les alentours, l'arrière des panneaux se parant d'une couleur marron, reflet de la teinte du sol illuminé par le soleil.
Localisation du projet de Terre broche
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6.10.2Perception du projet de Terre broche en entrée Nord de la Vallée de Simiane-la-Rotonde

Véritable point d'entrée dans la vallée en venant de Banon, jusque là les perceptions étaient cloisonnées à droite ou à gauche par des éléments
de reliefs ou d'habitats, ce point d'observation offre un champ visuel libéré, capté irrémédiablement par la connivence entre planéité de la vallée
et accroche du village sur son promontoire.
Très nettement dégagé de cette figure paysagère remarquable, le projet s'appréhende sur sa tranche, délivrant ainsi une vue pleine sur ses
interrangs couverts de verdure. L'écart entre village projet est encore plus important que sur la vue précédente, tandis que l'accroche visuelle de
ce dernier semble à l'inverse plus faible. Le caractère sombre des panneaux associé à l'hégémonie de la végétation herbacée étendue entre les
rangées, tend en effet à fondre encore plus le parc dans la matrice végétale environnante.
Sur cette vue encore (qui il faut le relever est tronquée à gauche et donc par la même nettement moins spectaculaire), le projet photovoltaïque ne
concurrence pas la perception du village. Cantonné à l'extrémité supérieure du versant de la vallée, son échelle, sa teinte et sa forme pourraient
même le faire passer pour une parcelle défrichée dans le cadre d'une exploitation forestière.
Localisation du projet de Terre broche
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6.10.3Perception en élévation depuis l'aplomb Est du Village de Simiane-la-Rotonde

Hors du contexte spectaculaire proposé par l'interaction du village et de la vallée, ce point de vue présente l'intérêt de voir figurer côte à côte, en face
de l'observateur, le village de Simiane-la-Rotonde et le projet de Terre broche. En partie masqué par la ligne de crête évoquée lors de l'analyse de
l'existant, le parc s'aperçoit partiellement, sous une même forme diffuse, aux contours certes net, mais à la teinte noyée dans la masse végétale
environnante. A l'opposé, le village rayonne et illumine le versant Ouest de la vallée de sa clarté minérale.
Notons que les éléments de mitage signalés sur le versant en discontinuité du village au Nord ne parviennent pas à former d'entité avec le parc
pourtant visuellement proche sous cet angle de perception. Trop diffus et pas assez prégnant celui-ci n'arrive pas à exercer une accroche forte à
laquelle aurait pu se rattacher l'image de ces habitations. De ce point de vue, le parc ne contribue pas au mitage de la vallée.
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6.10.4Aménagement des abords du parc pour une perception immédiate acceptable
Le surplomb exercé par le site C au-dessus de la route

présentait un risque de gigantisme trop grand pour tolérer
une mise en œuvre basique dénuée de tout
accompagnement.
La réflexion a donc porté sur l'identification d'un moyen
susceptible de réduire ainsi la sensation d'écrasement
consécutive au surplomb des structures.
La solution qui en sortie, est passée par la définition d'un
continuum de bord de talus, à même d'apporter une échelle
à dimension humaine, capable de figurer un élément repère
dont le surplomb pourra être aisément supportable.
L'idée est donc venue de disposer les cabines au plus près
de la route pour amener à reculer les rangées de panneaux
d'un ou deux mètres du bord de talus, et de mettre en
œuvre un muret susceptible de masquer les pieds des
structures et le bas des panneaux, pour en atténuer
l'échelle verticale. Le recours à un élément minéral au pied
des tables permet en effet de rééquilibrer le rapport
d'échelle entre structures et front de talus (très minéral
comme le montre la photo) par un accroissement artificiel
de sa taille au détriment des panneaux.
Page | 184/234
6.11 9LVXDOLVDWLRQVGXVLWH'©5R\qUH*URVVHª
6.11.1Perception en élévation du projet pour vérifier de sa bonne concordance en termes d'échelle et de formes
Vue sur l’ensemble du parc depuis la ferme de Royère Grosse. L’alignement des panneaux est cohérent avec la structure du relief, s’y
greffant parallèlement. La structure du sol n’est en aucun cas modifiée et garde ses propriétés préalables.
La réhabilitation du bâtiment déjà existant et l’habillage des cabines satellites et du poste de livraison s’appui sur le modèle d’architecture
locale. La végétation entourant la parcelle l’isole de tout point de vue depuis le grand paysage. Les contraintes de ventilation au niveau
des bâtiments seront gérées par un système de persienne.
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Q u a t r i è m e P a r t i e
T raitement de l' I
mpact
AMBITIONS PORTEES PAR LES MESURES PROPOSEES POUR TRAITER

L’IMPACT
1.1 9RORQWpGHVXSSULPHUUpGXLUHRXFRPSHQVHUO
LPSDFW
Partant d'une incidence connue, l'objectif porté par les différentes mesures proposées est de contenir au mieux
l'impact rattaché au projet, que ce soit lors de sa mise en œuvre, de son exploitation ou de son démantèlement.
Dans ce sens, chaque impact identifié précédemment est isolé de manière à se voir attribuer une mesure
spécifique allant dans le sens d'une suppression : le projet est modifié, ou un dispositif est appliqué de manière à
ce que cet impact n'ait plus raison d'être ; d'une réduction : le projet se voit ménager pour que l'intensité de
l'impact concédé soit le plus faible possible ; d'une compensation : le projet ne peut être remanier pour limiter au
mieux l'incidence de l'impact, une compensation sous la forme d'une opération associée est donc proposée pour
pallier au préjudice engagé par l'impact.
1.2 6RXKDLWG
DFFRPSDJQHUOHSURMHWjWRXVVHVVWDGHV
Parallèlement au traitement particulier des différents impacts, des mesures d'accompagnement peuvent être
proposée. Celle-ci vise à rendre l'impact acceptable par un travail de longue haleine portant généralement sur un
travail d'adaptation des usages en termes de gestion du parc, ou sur un travail d'explication des démarches
engagées et des buts recherchés
1.3 $QDO\VHU OHV LPSDFWV UpVLGXHOV SRXU DOOHU HQFRUH SOXV ORLQ HQ WHUPHV GH
WUDLWHPHQWGHVLPSDFWV
Chaque mesure engagée voit son incidence analysée de manière à cerner efficacement les impacts résiduels, ce
dans l'objectif d'identifier d'éventuelles mesures de compensation s'il s'avérait qu'un impact pouvait demeurer
trop conséquent.
Page | 187/234
Dans ce sens, une plateforme de collecte des déchets sera mise en œuvre sur le site même et un responsable
 MESURES DEDIEES A LA PHASE CHANTIER qualité collecte et tri sera affecté à l'animation et la gestion de celle-ci. Répondant à une charte spécifique,
dressée conjointement avec les différentes entreprises intervenant sur le site, cette plateforme offrira des aires
dédiées à chaque type de déchets. Ainsi :
2.1 7UDLWHPHQWGHO
LPSDFWVXUO
HQYLURQQHPHQW - Les palettes seront récupérées et réexpédiées en vue d'une nouvelle utilisation
- Le bois restant sera collecté et acheminé vers l'aire de compostage la plus proche pour y être broyé
2.1.1 Rappel sur l’impact à traiter puis valorisé en tant qu'apport de matière organique.
- Les films plastiques et autres plastiques ou polystyrènes non réutilisables, seront évacués vers une
Les impacts majeurs relevés dans le cadre de l'analyse tournent principalement autour de l'émission de bruit, de
déchèterie, puis expédiés en Centre de Stockage des Déchets Ultimes de type II (déchets non inertes).
la production de déchets, de l'acheminement du matériel, du raccordement électrique et de la production de
- Les plastiques, aciers et autres métaux réutilisables seront eux aussi expédiés vers déchèterie, mais
poussière.
seront réorientés vers les différentes filières de recyclage ad-hoc.
Chaque impact appel donc à des mesures spécifiques tendant à les annuler, les réduire ou les compenser. - Les déchets d'emballage papiers seront collectés séparément et triés spécifiquement suivant leur
salubrité pour être éventuellement compostés, recyclés, ou évacués vers un CSDU de type II.
2.1.2 Traitement des problèmes d'émission de bruit A la fin des chantiers, aucun déchet n'aura été brûlé ou enfoui sauvagement.
Les chantiers étant retirés de toute zone habitée (les habitations les plus proches sont situées à plus de 500m en 2.1.3.3 Déchets spécifiques de matériels électriques
retrait d'éléments naturels (lisière), l'incidence sonore des chantiers devraient s'avérer particulièrement limitée.
Toutefois afin que celle-ci ne puisse s'avérer figurer une gêne manifeste, il est proposé au titre de la suppression Le branchement en série des panneaux, le raccordement des différents postes onduleurs et de livraison, ainsi
ponctuelle de l'impact de limiter les heures d'activité du chantier aux seuls jours ouvrés de 8h00 à 18h00. que le raccordement au réseau, requerra d'importante quantité de câbles et de gainage plastiques. De nombreux
ajustement étant prévus (les câbles sont livrés en vrac, il n'est pas possible d'optimiser en usine la taille de
chaque section), des quantités non négligeables de copeaux de plastiques, de cuivre et d'aluminium seront
2.1.3 Traitement des déchets produits sur les chantiers détachées lors des seules phases de raccordement des différentes unités de productions entre elles.
Comme cela a pu être évoqué dans l'analyse de l'impact, les chantiers généreront une quantité de déchets Pour limiter cet apport de déchets, plusieurs mesures sont mises en œuvre. Tout d'abord, chaque panneau est
variable suivant son avancement. Ces déchets seront de différentes natures et seront traités spécifiquement pourvu d'un boitier permettant un raccordement en série par simple branchement. Il n'est ainsi pas nécessaire de
réaliser un ajustement ou un dénudement de câble pour chaque raccordement de panneaux.
2.1.3.1 Déchets de terre et de végétaux
Deuxième point, l'intégralité des gainages et des câbles non utilisés, est récupérée pour être traitée
Consécutive à la première phase du chantier, les déchets de terre et de végétaux seront directement issus des
spécifiquement en centre de tri puis recyclé. Ainsi le cuivre ou l'aluminium des câbles est séparé de sa gaine
terrassements du sol et seront intégralement repris sur les chantiers.
plastique pour être réutilisé à d'autre fin. Les résidus de plastiques sont récupérés et reconditionnés pour servir
En effet, les végétaux enlevés lors du défrichement seront, à l'aide d'un broyeur pierre et végétaux pour tracteur, de substrat de sols amortissant (jeux d'enfant, sols équestres, …). Les gaines de passages spiralées sont quant
broyés en copaux de 1 à 10cm et instantanément enfouie avec la couche de terre et de cailloux malaxés et à elles récupérées en vrac et récupérées par des sociétés spécialisées (Cobeplast-CRI par exemple) qui les
concassés par l'engin. Se formera ainsi, sur une vingtaine de centimètre d'épaisseur, un mulch terre/végétal. reconditionnent sous forme de granulats plastiques directement réutilisable en plasturgie.
Outre l'absence de rémanent, cette technique évite tout brûlage sur site et permet de préparer un substrat aéré, Seuls, de fait, restent les fins copeaux de métal et de plastique produits par le raccordement des tables aux
enrichi en matière organique fraiche et facilement dégradable. onduleurs, des onduleurs au poste de livraison et du poste de livraison au point de raccordement. Au final, cela
Notons que le profilage déterminé dans le cadre des projets permettra un travail en déblais/remblais à 50/50 représente un volume relativement faible comparé aux quantités de matériel électrique employé. En termes
évitant ainsi tout export ou import de matériaux. d'accompagnement, une sensibilisation des personnelles sera assurée pour les inciter à récupérer le maximum
de déchets une fois les branchements réalisés.
2.1.3.2 Déchets rattachés à l'emballage du matériel.
2.1.3.4 Déchets produits par la pose des locaux techniques
L'acheminement du matériel à assembler requérant différents dispositifs d'emballage, d'importantes quantités de
déchets de bois, de films plastiques, de plastiques souples et durs, de polystyrènes et de métal (aluminium et S'agissant d'une action de BTP pure, la pose des locaux techniques produira une gamme de déchets
acier galvanisé à chaud) devraient être générées par le chantier. parfaitement connue, dont la récupération et le traitement fait l'objet de plusieurs chartes.
La suppression de cet impact étant impossible – l'emballage du matériel étant obligatoire pour garantir une Ici, le recours aux bâtiments préfabriqués permettra d'éviter la production sur site d'importante quantité de
arrivée sur site assortie d'un faible taux de casse – l'accent sera porté en termes de limitation et de compensation déchets. Seules, en effet, quelques petites quantités de béton seront coulées pour former les radiers de chaque
d'impact par un important travail de tri et d'entreposage des déchets produits pour permettre une réorientation local (~25m² de béton coulé par local, soit 55m3 de béton dosé à 250kg par site), ne produisant ainsi que très peu
facilité vers les filières de recyclage quand cela est possible. de déchets. Tous les déchets d'emballage, bois plastique, et autres seront dirigés vers la plateforme de collecte
et de tri positionnée sur le chantier pour être orienté vers la filière ad hoc.
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Notons qu'une attention particulière sera portée pour que les toupies acheminant le béton ne soit pas rincées sur
place, évitant ainsi l'épandage au sol de quantités de béton inutilisées.
2.1.4 Traitement des impacts rattachés à l'acheminement du matériel et l'évacuation des déchets 2.2 7UDLWHPHQWGHVLPSDFWVVXUOHPLOLHXSK\VLTXH
Deux types d'impacts ont pu être rattachés à l'acheminement du matériel sur site et à la circulation des camions
aux abords du site. 2.2.1 Rappel sur l'impact à traiter
Tout d'abord le risque d'épandage sur la route, de grande quantité de boues récupérées par les camions sur le Bien que le projet ait été conçu pour limiter au maximum les modifications de la nature et de la forme du terrain
site après d'importants passages pluvieux, devra être réglé par la mise en œuvre d'un bac de nettoyage des actuel, en raison de l'étendue des travaux à mettre en œuvre, le chantier de création du parc photovoltaïque
roues suffisamment dimensionné et entretenu pour que la chaussée ne soit pas recouverte de glaise. implique nécessairement des répercussions sur la morphologie du site, sur le sol et le sous-sol, ainsi que sur le
Deuxième point, un travail sera opéré avec les services du département pour que signalisation, circulation et régime hydrologique.
horaires soit optimisés pour garantir sécurité et limitation des nuisances imposées aux riverains. De fait plusieurs mesures sont avancées pour supprimer, atténuer ou compenser ces impacts.
2.1.5 Traitement des impacts rattachés au raccordement 2.2.2 Traitement accompagnant les modifications géomorphologiques des sites
Le raccordement du parc est matérialisé par le poste de livraison, ouvrage situé en limite entre le domaine privé, Il apparait primordial de conserver le caractère pentu des terrains. C’est pourquoi, aucun reprofilage n’est
le parc photovoltaïque, et le domaine public, sous concession d’ERDF, le gestionnaire du réseau. envisagé.
Le raccordement au réseau public de distribution étant assuré par ERDF, c’est cette dernière qui en assure la
maîtrise d’œuvre ainsi que l’ensemble des autorisations, régies par l’article 50 du code de l’urbanisme. Les 2.2.3 Traitement des impacts affectant la géologie et la pédologie des sites
sociétés sous-traitantes retenues dans le cadre de l’appel d’offre d’ERDF traiteront les impacts rattachés au
Les projets intervenants dans un contexte de versant, les risques d'érosions concernent l’ensemble des sites.
raccordement, selon leur référentiel de cahier des charges.
Afin d'éviter l'apparition de profondes ravines, il est proposé de réaliser un petit merlon haut d'une trentaine de
Cependant, on peut dore et déjà souligner des impacts liés aux quantités importantes de câbles et de gainages centimètres, destiné à empêcher tout débordement.
plastiques utilisés pour le raccordement au réseau depuis le poste de livraison jusqu’au point de raccordement
Le compactage du sol figure un enjeu non négligeable dans le sens où il conditionne, entre autres, la rapidité de
sur le poste source d’Apt.
reprise de la végétation une fois le matériel posé. Du fait du passif des parcelles d'insertion du projet, le sol figure
un taux de compaction assez faible, c’est pourquoi un passage anarchique et répété de camions pourrait avoir
2.1.6 Traitement des impacts divers une incidence importante. Dans ce sens, il est proposé dès le démarrage des travaux de terrassement, de mettre
en œuvre des pistes spécialement calibrées (couche unique de grave tout venant sur une épaisseur de 20cm)
2.1.6.1 Problématique incendie
qui seront par la suite reprises pour la circulation sur le parc en phase d'exploitation. Une délimitation sera
Face au risque posé par les départs de feu sur chantier, le fait de procéder aux travaux en période réalisée de manière à ce que les poids lourds ne circulent pas en dehors, tandis que seuls les véhicules légers
automnale/hivernale (pour raisons écologiques entre autres), marque une limitation particulièrement appréciable. seront autorisés à passer entre les futures rangées de panneaux.
Deuxième point positif l'interdiction de brulage de déchets sur site (centralisation des déchets vers la plateforme
En cas de compactage trop important de l'inter-rang notons qu'un décompactage sera programmé à l'aide d'un
de tri intégrée au chantier), limitera grandement tout risque de départ de feu accidentel. Troisième point, le
tracteur muni d'un concasseur.
chantier se conformera aux dispositions fixées par le SDIS en matière de prévention du risque incendie : un
défrichage des abords du site sur 6m seront mis en œuvre. Enfin, dernier point, le respect des règles de sécurité, Dernier point, l'imperméabilisation de la zone de projet est directement liée au risque de compactage du sol.
éventuellement vérifiable lors de contrôle de police diligenté par l'inspection du travail, propres à ce type de Dans ce sens, le traitement de ce dernier limitera d'autant l'imperméabilisation excessive du site.
chantier, devrait contribuer à rendre ce risque très faible.
Notons qu'il sera interdit de fumer sur le site. 2.2.4 Traitement des impacts affectant l'hydrologie
Etant donné qu’aucun reprofilage n’est envisagé, l'impact qui pourrait être rattaché au chantier de mise en œuvre
2.1.6.2 Problématique poussière
des projets serait essentiellement d’ordre chimique.
Réalisé hors période sèche, les travaux ne devraient pas générer quantités de poussière. En effet, disposant
En effet, si le lessivage d'ions métalliques contenus dans le sol et rendus plus facilement lessivable par les
d'une bonne capacité de rétention en eau, la terre ne sèche pas facilement en automne et en hiver. Dans le cas
terrassements, figure un impact difficile à limiter, le risque de pollution par hydrocarbure peut être facilement
d'une période sèche prolongée, des camions citernes assortis d'asperseurs pourraient être mobilisés pour
contrôlé grâce à l'adoption de mesures de contrôle et de stockage stricte.
arroser les voies de circulations et éviter ainsi la production d'un nuage de poussière susceptible d'affecter les
écosystèmes environnants et la RD63a voisine. Ainsi, le stockage pérenne de carburant ne sera pas autorisé sur le site. Pour l'avitaillement des engins de
chantier, une aire spécifique sera aménagée et disposera de systèmes mobiles de récupération des
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hydrocarbures perdus lors des manœuvres de remplissage des réservoirs (disposition des citernes de carburants
et des pompes sur des bacs spécifiques dotés de réservoirs capables de retenir un volume au moins égal à la
quantité maximale d'hydrocarbure stockable, mise à disposition de bâches et de boudins de rétention pour éviter
toute propagation de fuite). Le graissage et la lubrification des engins seront interdits sur site.
En cas de rupture de durit ou de flexible hydraulique, outre la mise en œuvre des boudins de rétention, le sol 2.3 7UDLWHPHQWGHVLPSDFWVVXUOHVpFRV\VWqPHV
souillé sera rapidement décaissé et la terre polluée évacuée vers un centre de traitement ad hoc.
Dernier point, des WC de chantier ainsi que des préfabriqués dotés de leur propre système de récupération des 2.3.1 Rappel sur la nature des impacts
eaux souillés seront mis en œuvre pour éviter la prolifération de matière fécale et d'urine aux abords du chantier.
La période de chantier affectera invariablement tous les étages du biotope observable sur place. Seront donc
touchés, les habitats, la flore et toutes les espèces faunistiques. Différentes mesures de suppression, de
limitation et de compensation d'impact sont donc prévues
2.3.2 Traitement de l'impact affectant les habitats

Avant de rentrer dans le traitement particulier de l'impact, il est à noter que la principale mesure de limitation
d'impact tient dans la programmation du chantier entre l'automne et l'hiver. En effet, hors des périodes de
reproduction, le chantier aurait une incidence minime sur les espèces.
S'agissant principalement d'une mise à nu du site pour l'équiper de panneaux photovoltaïque, la phase de
chantier engendrera des impacts très lourds sur les habitats qui ne pourront être empêchés ou limités. Tout le
travail d'accompagnement réside donc dans la mise en œuvre de mesures susceptibles de préserver les abords
du site, de favoriser une reconstitution rapide de nouveaux habitats.
2.3.2.1 Mesures destinées à contenir l'expansion du chantier

Le risque de voir les abords du chantier dégradés durant les travaux est particulièrement important. Outre une
circulation anarchique des engins, un stockage irréfléchi de matériaux ou de matériel peut entraîner nombre de
destruction d'habitat, qu'une bonne organisation de chantier aurait pu préserver.
Dans ce sens, il est proposé de supprimer cet impact en mettant en œuvre un schéma global d'agencement du
chantier. Régissant stationnement, circulation et stockage du matériel, ce schéma se verra transcrit par un
ensemble de délimitations physiques (calicots, signalisation) matérialisant un réseau de circulation sur le seul site
du chantier. En dehors des accès, les abords du site seront strictement interdits.
2.3.2.2 Mesures destinées à favoriser une reconstitution rapide de nouveaux habitats

Basé sur un protocole prophylactique, l'ensemble des mesures destinées à favoriser la reprise du sol, privilégie
un développement naturel sur un substrat préparé, à l'intervention humaine via l'ensemencement ou
l'implantation de tel ou tel espèce, présentant un risque à termes de colonisation des écotones voisins.
Dans ce sens, un bon travail du sol sera exigé via le recours au broyage et malaxage de la terre et de la
végétation actuellement en place, (voire 2.1.3.1) qui outre l'apport de matière organique assimilable lentement,
assurera une aération du sol appréciable pour permettre une levée de dormance aux différentes graines
contenues dans le sol (pratique assimilable au faux semis en agriculture).
La levée d'une strate de végétation de type herbacée devrait ainsi démarrer rapidement (quelques jours à
quelques semaines après l’apport de terre et générer un habitat intéressant pour nombre d'espèce de
l'entomofaune, attirée par l'activité de la microfaune stimulée par l'apport de matière organique autorisée par le
mulching.
L'initiation de cette dynamique par la prolifération de l'entomofaune favorisera la fréquentation du site par
l'herpétofaune, que quelques petites dalles rocheuses, judicieusement disposées en de nombreux points du parc,
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pourraient inciter à rester sur site. Tandis que l'avifaune pourrait venir fréquenter le site comme aire de
nourrissage, ou comme aire de nichâge pour toutes les espèces de milieux ouverts.
Bien que peu présente à proximité, la chirofaune pourrait être elle aussi attirée sur site par le vivier de proie
formée par la richesse de l'entomofaune présente sur site. Le diagramme présenté ensuite illustre cette
dynamique basée sur la chaine trophique.
Prolifération des espèces entomophages
Prolifération de l’entomofaune
Maintien d’une végétation
de milieu ouvert
Figure 122 : Schéma de figuration de la chaîne trophique potentiellement rattachée au

développement et au maintien d'une flore de milieu ouvert à la suite de la mise en œuvre
d'un projet photovoltaïque
Figure
Fig
Fi
Figu
g re 124
124 : Localisation
Localis
li atio
ti n de
d deux
de parcelles
parcelllles pour
po r la
la mise
i en place
plac
l e de
d mesures
mes res compensatoires.
compensatoires
t i
En périphérie des parcs, une attention particulière sera portée sur le maintien d'un étagement végétal bien
proportionné et disposé, afin de limiter les effets barrières et lisières consécutif au maintien d'une bande de
protection incendie de 50m. Cette bande pouvant être couverte par une strate arborée constituée d’éléments de
végétations arbustive ou arborée, sera ménagée de manières à créer des îlots et des nœuds, dans l'esprit de
conserver une circulation écologique entre le site d'implantation et ses écotones environnants.
Dans ce même esprit, la clôture sera désolidarisée du sol et sera équipée de passages spécifiques (17cm de
haut pour 70cm de large) permettant le passage de la macrofaune sous la clôture.
2.3.2.3 Mesures destinées à compenser la destruction de pelouse à brome

Les sites B et C abritent des milieux d’intérêt que sont les pelouses dressé. Or l’impact sur ces sites ne pouvant
être supprimé, il a été choisi de mettre en place des mesures compensatoires sur d’autres sites de la commune
afin de préserver cet habitat.
Les mesures à mettre en place seront détaillées ultérieurement après expertise écologique afin de déterminer
quelle gestion sera mise en place.
Figure 123 : Localisation de deux parcelles pour la mise en place de mesures compensatoires.
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2.3.2.4 Mesures spécifiquement destinées à des espèces botaniques remarquables

Aucune espèce sensible appelant un traitement spécifique n'a été observée dans l’emprise du projet actuel. 2.4 (YROXWLRQ GX FKDQWLHU HQ O
DEVHQFH GH WUDLWHPHQW GHV LPSDFWV TXL \ VRQW
UDWWDFKpV
2.3.2.5 Mesures spécifiquement destinées à l'entomofaune
Les travaux devant se dérouler hors période favorable à l'entomofaune, l'enjeu tient donc dans l'identification d'un Dans l'éventualité où les travaux seraient réalisés sans la mise en œuvre de mesures d'accompagnement, de
moyen susceptible de limiter la perte de nourriture liée à l'affectation de la microfaune du sol par les travaux. S'il nombreux dysfonctionnement pourraient être observés
apparaît clairement que cet impact de perte de source trophique ne peut être évité, le recours à des méthodes de
travail de la terre optimisant les caractéristiques pédologiques du sol, va dans le sens d'une favorisation de 2.4.1 Gestion des déchets
l'activité microbiologique (action de dégradation de la matière organique fraichement broyée et enduite, au sein
d'un milieu ventilé) et donc dans le sens d'une valorisation des sources trophiques propres à l'entomofaune. Point le plus gênant, les déchets ne seraient pas triés et de nombreux points de brûlages sauvages pourraient
être créés pour débarrasser le site. Associée à une période de travaux organisée à la fin du printemps cette
2.3.2.6 Mesures spécifiquement destinées à l'herpétofaune situation pourrait dégénérer en incendie.
Tout comme pour l’entomofaune, les travaux seront réalisés hors périodes favorables à ce groupe. Aucune
espèce appelant à des mesures spécifiques n'a été contacté. 2.4.2 Production de poussière
2.3.2.7 Mesures spécifiques destinées à l'avifaune Si les travaux devaient coïncider avec une période sèche, en l’absence de traitements spécifiques, d’importantes
quantités de poussières devraient se dégager du site pour aller couvrir la végétation et les sites voisins.
Tout comme pour l’entomofaune, les travaux seront réalisés hors périodes favorables. Aucune espèce appelant à
des mesures spécifiques n'a été contacté
2.4.3 Risque incendie
2.3.2.8 Mesures spécifiques destinées à la chirofaune.
En l’absence de dispositif de prévention et en cas de travaux réalisés en période sèche, le risque d’embrasement
Tout comme pour l’entomofaune, les travaux seront réalisés hors périodes favorables. Eu égard au mode de vie sera particulièrement important et pourra résider dans plusieurs causes potentielles : propagation d’un feu mis à
et à l'impact envisagé aucun traitement spécifique n'est prévu durant les travaux. des résidus d’emballage, embrasement d’un véhicule suite à problème technique…
2.3.2.9 Mesures spécifiques destinées aux amphibiens Sans protection périphérique, la propagation d’un incendie pourra en outre être rapide.
Tout comme pour l’entomofaune, les travaux seront réalisés hors périodes favorables. Aucune espèce sensible
appelant un traitement spécifique n'a été observée dans l’emprise du projet actuel. 2.4.4 Maîtrise de la circulation sur les sites
L'absence d'organisation spatiale du chantier pourrait déboucher sur une occupation à tout va, qui pourrait
entraîner la destruction de milieux et d'habitats écologiques voisins. Cette situation pourrait aussi voir apparaître
des dépôts de matériaux sauvages avec à la clé, un risque d'accumulation de déchets en périphérie du chantier.
Deuxième point, l'absence de dispositif de nettoyage des roues des camions circulant sur les sites, pourrait
générer un dépôt massif de boue sur la RD 18 et RD 30, rendant les croisements avec les voies d'accès au site
particulièrement accidentogène.
2.4.5 Problèmes hydrologiques

L'avitaillement et la lubrification sauvage des engins et autres véhicules pourrait entraîner une pollution aux
hydrocarbures.
2.4.6 Incidence sur les écosystèmes

L'absence de traitement des problématiques n'entrainera pas de stérilisation des sols ou de destruction massive
d'espèce. Toutefois, la non prise en compte de la fragilité des milieux pourrait compliquer la reprise et le
redéploiement d'une dynamique écologique sur le site.
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2.5.1.4 Traitement des impacts rattachés au raccordement
2.5 &DUDFWpULVDWLRQGHVLPSDFWVUpVLGXHOVHQSKDVHFKDQWLHUDSUqVPLVHHQ°XYUH Le raccordement du parc est matérialisé par le poste de livraison, ouvrage situé en limite entre le domaine privé,
les parcs photovoltaïques, et le domaine public, sous concession d’ERDF, le gestionnaire du réseau.
GHVGLIIpUHQWHVPHVXUHVSURSRVpHV
Le raccordement au réseau public de distribution étant assuré par ERDF, c’est cette dernière qui en assure la
maîtrise d’œuvre ainsi que l’ensemble des autorisations, régies par l’article 50 du code de l’urbanisme. Les
2.5.1 Impact sur l'environnement
sociétés sous-traitantes retenues dans le cadre de l’appel d’offre d’ERDF traiteront les impacts rattachés au
2.5.1.1 Emission de bruit raccordement, selon leur référentiel de cahier des charges.
L'émission de bruit circonscrite en un endroit retiré et limité à des horaires ouvrables devrait figurer un impact 2.5.1.5 Traitement des impacts divers
faible. Il y a donc réduction d'impact.
Problématique incendie
2.5.1.2 Traitement des déchets S'il n'est pas possible d'obtenir un risque zéro en matière d'incendie, les mesures proposées, entre travaux hors
période risque, interdiction de brulage et de fumer, mise en œuvre de cuves DFCI, ainsi qu'entretien des abords,
Déchets de terre et végétaux permettront néanmoins de réduire ce risque a maxima, une mise à feu accidentelle étant toujours possible.
Les méthodes employées, entre remblais 50/50 et le broyage des végétaux sur place, éviteront la production de
déchets de terre et de végétaux. L'impact est donc supprimé. Problématique poussière
Outre le fait de réaliser les travaux en dehors des périodes sèches, la mise en œuvre de camions citernes
Déchets d'emballage équipés d'asperseurs supprimera tout risque de production de poussière.
Le transport du matériel comportant un risque important de casse, aucune mesure de suppression d'emballage
ne pourrait être prise. Toutefois, les mesures de collecte, de tri et d'orientation vers les filières ad hoc, figure une
très bonne réduction de l'impact rattaché à la production des déchets. Dans certains cas où un recyclage est 2.5.2 Impact sur le milieu physique
possible, cela figure même une suppression pure et simple de l'impact dans le sens où aucun déchet n'est Notons qu'un impact résiduel est envisageable à l'échelle de la parcelle en cas de forte pluie juste après le
produit car le matériau est reconditionné sous une autre forme (palettes, cartons, acier, …) passage du concasseur agricole. Mise à nue et décompactée, la terre sera en effet aisément charriable et pourra
Déchets de matériels électriques être entrainée en superficie occasionnant l'apparition d'un réseau de ravines à la surface du site.
Récupérés en grande partie et réorientés vers les filières de recyclage spécifiques (câbles, gaines), les déchets Parallèlement à ces ouvrages, la mise en œuvre de voies de circulation et la délimitation des emprises permettra
de matériels électriques ne seront pas abandonnés sur le chantier ou envoyés systématiquement vers un centre de réduire les phénomènes de compaction des sols sans les supprimer. La nécessité de circuler entre les
d'enfouissement. A ce titre, l'impact peut être considéré comme fortement réduit. Toutefois notons, qu'un rangées, imposée par la mise en œuvre des structures et des panneaux, induira un impact résiduel lié à la
impact résiduel pourra demeurer, car il est fort probable que dans la pratique courante, les résidus de câbles compaction ponctuelle et localisée. Temporaire, cet impact se résorbera seul, sans qu'il ne soit nécessaire de
dénudés et les petits morceaux de gaines (moins de 5cm) ne viennent à être abandonnés au droit des points de réaliser un décompactage du sol (nombre de passages limités).
raccordement. Pour pallier à ceci, l'optimisation des raccordements entre panneaux, et le calcul au plus juste du
Notons que les différentes mesures prises pour limiter les risques de fuite de carburant permettront de réduire
schéma de raccordement à l'échelle du parc figure une réduction d'impact non négligeable, dans le sens où
très fortement les incidences d'un tel aléa, tandis que le recours à des sanitaires de chantier réduira les
cela limitera le nombre d'intervention susceptible de produire ce genre de déchets. Enfin l'accompagnement
déjections et excrétions sauvages. Notons qu'à l'instar de la sensibilisation des électriciens à la nécessité de
proposé permettra-t-il peut-être d'inciter efficacement les ouvriers à ne laisser aucun résidu derrière eux.
récupérer l'intégralité des déchets de coupes de matériel électrique, un accompagnement sera proposé pour
Déchets rattachés à la pose des locaux techniques inciter à la propreté de tous sur le chantier.
La récupération des déchets produits par la mise en œuvre du radier et la pose des cabines satellites, aura les
mêmes conséquences en termes de suppression et de réduction de l'impact, que la collecte des déchets
2.5.3 Impact sur les écosystèmes
d'emballage.
Figurant une destruction totale des habitats, l'incidence de la phase de préparation du sol sera réduite en termes
L'interdiction du lavage des toupies supprimera le risque d'impact rattaché à l'épandage sauvage de béton sur
de perturbation des espèces par le choix d'une période d'intervention d'Octobre à Janvier, c'est-à-dire hors des
le sol.
périodes écologiques sensibles. Au titre de la compensation de l'impact destructif concédé, le recours à la
2.5.1.3 Traitement de l'acheminement du matériel méthode de l’enrichissement du sol permettra de disposer sur site de conditions de sol optimisées pour permettre
le redéploiement d'une bonne diversité de flore microbienne, base de toute chaîne trophique.
La mise en œuvre d'un bac de lavage des roues supprimera tout risque de voir les axes routiers mitoyens
souillés par les roues de camions chargées de boue après avoir circulé sur le chantier. De plus, afin de compenser la destruction d’habitats d’intérêt et la réduction de territoires pour les espèces, il a
été choisi de mettre en place des mesures de gestion sur deux sites situés au lieu-dit Cour de Fournigue
Parallèlement, la mise en œuvre d'une signalisation adaptée réduira le risque d'accident et optimisera la
(3ha1888) et au lieu dit Plan Chavonnet (8ha3106). Les modalités de la mise en place de ces mesures restent à
circulation pour réduire au mieux les nuisances associées au passage des camions.
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développer. En effet, un état des lieux initial doit être réalisé afin de définir les enjeux, les objectifs de
conservation et leurs modalités d’application.
Très perturbant pour les écosystèmes donc, le risque d'impact du chantier hors emprise parc est supprimé par le
recours à une délimitation fine des emprises d'intervention.
Concernant les impacts spécifiques, entomofaune, et par rebond herpétofaune, étant particulièrement
dépendantes des qualités trophiques du sol, la compensation par apport de terre figure une solution adaptée à
leur redéploiement.
A l’opposée, la mise en œuvre de nichoirs destinés aux passereaux, si elle permettra de compenser la perte de
points d’observation et d’écoute, rattachés à l’affectation par les travaux des résidus de boisements et massifs
arbustifs éparpillés, ne compensera pas la disparition de ces gîtes appréciés par nombre d’espèces de milieux
semi-ouverts, qui à ce titre figure un impact résiduel. Là encore, la perte d’habitat pour ces espèces sera
compensée par la mise en place de mesures de gestion sur deux sites situés au lieu-dit Cour de Fournigue
(3ha1888) et au lieu dit Plan Chavonnet (8ha3106). Les objectifs de gestion pourront s’orienter de manière à
fournir un habitat de substitution sur ces sites.
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3.1.5
 MESURES DEDIEES A LA PHASE D'EXPLOITATION Traitement des effets d'optiques
Nombre d'interrogations ont pesé sur les phénomènes de réflexion de la lumière rattachés à la mise en œuvre de
Peu fréquenté et pratiquement autonome, les parcs photovoltaïques figurent un impact relativement ténu. très grandes surfaces de panneaux photovoltaïques sans qu'aucun effet significatif n'ait pu être observé depuis
Néanmoins, des impacts demeurent notamment vis-à-vis des écosystèmes (effet barrière/lisière) et des mesures cinq aux abords des parcs allemands (C. Herden, J. Rassmus, B. Gharadjedaghi, Naturschutfachliche
sont donc requises pour en atténuer d'autant plus la signature. Bewertungsmethoden von Freilandphotovoltaikanalagen, Bundesamt für Naturschutz, 05/2009).
Plusieurs mesures d'atténuation sont néanmoins prises dès la conception des panneaux pour en limiter l'effet
réflectif, et par là même en augmenter l'efficacité (la lumière réfléchie forme autant de lumière non transformée
3.1 7UDLWHPHQWGHO
LPSDFWVXUO
HQYLURQQHPHQW en énergie électrique). Dans ce sens, la technologie polycristalline, employée dans le cadre de ce chantier,
recourt à des verres granuleux, à faible pouvoir dispersif, empêchant tout éclat. Seul un léger voile réflectif peut-il
3.1.1 Rappel sur la nature de l'impact être observé dans le cadre d'observations des panneaux avec un fort angle d'incidence. Le cadre aluminium des
panneaux, relativement brillant à la sortie d'usine, se matifie de façon très importantes après quelques semaines
Nettement moins important qu'en phase de chantier, l'impact du parc photovoltaïque sur l'environnement se passées à l'air libre, interdisant dès lors tout éclat.
déclinera entre génération de bruit (fauchage du site), production de déchets (rémanents de coupe, déchets
d'emballages courant, déchets d'emballages de matériel de remplacement), effets d'optique, circulation et
problématique incendie. 3.1.6 Prise en compte du risque incendie
L'objectif est donc de mettre en œuvre différentes mesures de suppression, limitation ou compensation d'impact. Dans le cadre de son fonctionnement, outre l'interdiction de fumer qui y sera appliqué, le parc répondra au cahier
des charges édité par le SDIS 26. Celui-ci prévoit entre autres, l'aménagement d'une bande pare feu de 6m en
périphérie des installations, la mise en œuvre d'un circuit périphérique autour du parc. L'aménagement du parc
3.1.2 Traitement du bruit permettra enfin la circulation des camions pompiers entre les panneaux, par l'adoption d'une largeur inter-rang
N'émettant que de très faible bruit en fonctionnement (à 3m des cabines satellites, onduleurs et transformateurs supérieure à 4m, et des aires de retournement de 200m² de diamètre seront aménagées.
ne produisent pas plus de 60dB de bruit), le parc photovoltaïque figurera à ce niveau un impact nul. Dans les
faits, les seuls sources de bruit rattachées au parc s'entendront lors de l'entretien de la strate herbacée qui
recouvrira le sol (bruit de tracteur, soit 90dB au droit du moteur capot ouvert, 70dB à 5m et 50dB à 20m). Le parc
photovoltaïque étant éloigné de plus de 500m des plus proches habitations, la principale mesure de suppression
d'impact visera donc à limiter visite et entretien du parc aux heures ouvrées de la semaine.
3.1.3 Traitement des déchets

La principale source de déchets proviendra de la coupe régulière de la végétation. Produisant des déchets verts
compostables (l'absence de traitement phytosanitaire du site rend cette pratique réalisable), il est proposé au
choix de récupérer les rémanents pour les évacuer vers une station de compostage, ou de recourir à un système
de coupe assortie d'un dispositif de broyage permettant un mulching et une auto-fertilisation du sol.
Concernant la production de nouveaux déchets d'emballage suite au remplacement d'un module ou d'un
onduleur. Il sera demandé au fabricant d'évacuer tous déchets vers la déchèterie la plus proche.
Enfin concernant les déchets ménagers et assimilés éventuellement produits par le personnel d'entretien ou les
groupes de passage, aucune collecte ne sera organisée, chaque personne étant invitée à récupérer et évacuer
ses propres déchets pour que le site demeure préservé. Notons que lors de l'entretien, les déchets portés par le
vent et ramassé sur le site, seront évacués vers la filière déchets ménagers et assimilés.
3.1.4 Traitement de la circulation

Afin d'éviter tout stationnement sauvage, une aire spécifique sera aménagée sur le site. Réalisées à partir de
matériaux non imperméabilisant (simple couche de grave tout venant), ces aires représenteront une superficie
maximale de 200m² soit une capacité de 10 véhicules. Notons qu'aucun stationnement permanent n'est prévu.
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3.2 7UDLWHPHQWGHO
LPSDFWVXUOHPLOLHXSK\VLTXH 3.3 7UDLWHPHQWGHVLPSDFWVVXUOHVpFRV\VWqPHV
3.2.1 Rappel sur la nature de l'impact 3.3.1 Rappel sur la nature de l'impact
Les impacts sur le milieu physique durant la phase de fonctionnement se limiteront à l'affectation du sol et des Si la mise en œuvre du projet, par sa phase de travaux, figure son impact majeur, le fonctionnement du parc au
aquifères, la géomorphologie n'étant pas modifiée durant l'exploitation du parc. Ces impacts se déclineront quotidien, ainsi que son entretien induiront une pression sur le milieu allant contre une recolonisation naturelle.
principalement entre modification des écoulements et érosion des sols. Tout le travail réside donc dans l'identification et la mise en œuvre de mesures de suppression, de limitation ou
de compensation de l'impact écologique associé
Des mesures de suppression, de limitation et de compensation sont donc prévues pour accompagner cet impact.
3.2.2 Traitement des incidences du projet sur la géologie et l'hydrologie locale

3.3.2 Traitement de l'incidence du parc sur les habitats
Le parc, dans sa forme brute, figure, en effet, un élément de discontinuité dans le paysage écologique, que seul
Afin de limiter les échanges ioniques entre sol et structures porteuses des panneaux, les matériaux choisis pour
une gestion raisonnée et attentive pourra limiter en favorisant la pérennité et la tranquillité des nouveaux habitats.
leur réalisation, se limiteront à l'acier galvanisé à chaud et à l'aluminium. Si des échanges de zinc pourront dès
lors être possible, ceux-ci ne devrait pas être plus important que ceux observés au pied des barrières de sécurité Dans ce sens, outre les travaux de préparation du sol mis en œuvre durant la phase travaux, un travail de suivi
en bordure des routes et autoroutes. écologique est recommandé de manière à optimiser au mieux l'entretien du site et de ses abords pour y favoriser
et y maintenir un bon degré de biodiversité.
Notons pour continuer sur le volet des impacts chimiques que les panneaux utilisés sont uniquement constitués
d'aluminium, de PVC, de silice et de quelques conducteurs en métaux rares. En cas de bris, aucune pollution ne En effet, sans observations post-travaux, il est difficile de prévoir quelles espèces pourraient venir se nourrir ou
pourra être engendrée par de quelconques échanges de matières entre des eaux de ruissellement et les nicher sur site, de même qu'il est difficile de prévoir si les travaux de création de la bande contrôle incendie en
matériaux mis à nu. périphérie du site généreraient un effet barrière total, ou un effet barrière modéré assorti d'un effet de lisière
acceptable pour voir s'y développer du nichâge.
Sur le plan physique, la mise en œuvre des panneaux va modifier le schéma d'impact du sol par les eaux de
pluie. Formant, en effet, des genres d'appentis, les enfilades de panneaux photovoltaïques pourraient figurer une Aussi, est-il proposé de combiner sur cinq ans la gestion du site avec une campagne de relevés écologiques
forme d'imperméabilisation des sols et créer une accumulation d'eau en périphérie des tables, du fait d'un permettant d'observer dynamique du milieu et évolution des habitats. Ces relevés, dont le mode opératoire se
ruissellement des eaux tombées sur les panneaux. base sur le mode de suivi des bio-indicateurs (cf. annexe 4), examineront les conséquences de l'entretien du site
durant les deux premières années de fonctionnement, puis en proposeront un aménagement (le cas échéant)
Pour limiter les effets érosifs d'une telle concentration d'eau de ruissellement au pied des tables, chaque
pour limiter les dérangements.
panneau est éloigné de son voisin par un interstice de 2cm, qui permet à l'eau de pluie de ne ruisseler que
panneau par panneau et non sur toute une table. L'écoulement se fait donc sous la forme d'une pluie sous la Sur le site, le travail portera ainsi sur le ménagement de l'entretien de la strate herbacée :
table. Notons, que le travail de préparation de la terre décrit, destiné à accélérer la levée de la végétation, ira
- fréquence et date des coupes : une à deux coupes annuelles en évitant les périodes critiques pour la
dans le sens d'une limitation, voire d'une suppression, de l'érosion aux abords des tables en freinant les
faune et la flore. Une fauche en aout/septembre et une seconde en février/mars sont possibles en
écoulements, grâce aux ramifications aériennes de la végétation nouvellement développée, et en assurant, par
limitant les conséquences.
l'entremise du système racinaire, une armature de la terre.
- hauteur minimale d'herbe à respecter
- gestion différenciée de la coupe suivant les endroits (au droit de la clôture et sous les panneaux, l'herbe
peut être maintenue plus haute, limitant ainsi les effets barrières d'une herbe rase)
- Préservation de petits éléments arbustifs en des endroits non stratégiques (en retrait des panneaux,
près de la clôture, à proximité des locaux techniques).
En périphérie du site, le travail s'articulera plus particulièrement sur la progressivité de la lisière et le maintien
d'une certaine continuité écologique entre le milieu naturel et le parc. L'idée est ainsi d'y favoriser l'apparition d'un
milieu ouvert à semi-ouvert, en ménageant des éléments arbustifs et arborées intermédiaires. Les relevés
permettront dès lors d'optimiser la tonte de cet espace (résolution de l'équation "date limite pour la reproduction
des espèces/date limite pour la défense contre l'incendie").
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Parallèlement à cet accompagnement actif du projet durant ses cinq premières années de fonctionnement, des campagnes d'inventaires post-travaux, un périmètre restrictif sera délimité, et une adaptation du mode de fauche
éléments de nichâge seront disposés pour diversifier l'habitat sur site : engagé à cet endroit.
¾ Création de zones favorables aux reptiles. Ces zones seront des tas de pierres, des dalles rocheuses
dispersées dans le parc. 3.3.4 Traitement de l'incidence sur l'entomofaune
A l'instar de ce qui prévaut pour la flore, aucun traitement pesticide ne sera appliqué sur l'emprise du parc et ses
¾ Pose de nichoirs artificiels pourr abords. Par ailleurs si une plante hôte spécifique à une espèce sensible ou protégée devait être contactée durant
l’avifaune sur les structures dess les campagnes de suivi, un ménagement de l'entretien du site serait immédiatement pratiqué pour préserver
panneaux. Les nichoirs en béton de boiss cette espèce au travers du maintien de ces individus.
seront préférés car nécessitant moinss
d’entretien et plus durable. Il faudraa
veiller à ne pas installer trop de nichoirs.. 3.3.5 Traitement de l'incidence sur l'herpétofaune
A l'instar de ce qui prévaut pour la flore, aucun traitement pesticide ne sera appliqué sur l'emprise du parc et ses
Figure 125 : Dispositif de perchage pour oiseaux abords. Par ailleurs si une plante hôte spécifique à une espèce sensible ou protégée devait être contactée durant
les campagnes de suivi, un ménagement de l'entretien du site serait immédiatement pratiqué pour préserver
cette espèce au travers du maintien de ces individus.
¾ Pose de gite à chiroptères sur les locaux techniques. Ces gites seront
¾
3.3.6 Traitement de l'incidence sur l'avifaune
en béton de bois également.
En dehors du suivi écologique et de l'adaptation de l'entretien associé, des nichoirs sont proposés pour diversifier
l'habitat sur site. De plus, des éléments arbustifs de petite taille devraient être préservés dans l'enceinte du site,
et offrir ainsi une diversité appréciable de perchoirs.
3.3.7 Traitement de l'incidence sur la chirofaune

Figure 126 : Dispositif de perchage pour chiroptères Afin de supprimer tout risque de collision entre chirofaune et clôture périphérique, une haie arbustive sera édifiée
tout au long du grillage qui encerclera le parc. Dense, cette haie permettra un renvoi efficace des ultrasons émis
par les chiroptères, autorisant ainsi leur écholocalisation.
Rappelons
l enfin
fi que les
l clôtures
lôt font
f t l'objet
l' d'un traitement particulier garantissant une perméabilité permanente
à la macrofaune, qui peut aller et sortir du site sans rencontrer d'obstacle. 3.3.8 Traitement des incidences rattachés aux autres mammifères
Haute de plus de deux mètres, la clôture figurera une barrière difficilement franchissable pour la grande faune,
marquant ainsi une incidence forte sur le déplacement de ces populations, obligées alors de contourner le parc.
S'il est impossible d'envisager une perméabilité à cette faune sur le site (problème d'accident et problème
d'assurance), il est par contre possible d'optimiser la bande contrôle incendie ainsi que la lisière forestière voisine
dans l'esprit d'un corridor végétal de contournement. Là encore seul un suivi post-travaux permettra d'équilibrer
l'équation entre continuité végétale (bosquets disposés de façon intermittente au sein de la bande) et
problématique incendie.
Notons que dans le cas d'un franchissement de clôture par un grand cervidé, les alarmes anti-intrusions seraient
actionnées, conduisant une équipe d'intervention à se rendre sur place. Là, ouvrant différents portails placés tous
les 200m dans la clôture, les intervenants pourraient guider doucement l'animal vers une issue pour éviter tout
accident. Notons à ce titre qu'un guide d'intervention sera fourni et qu'une formation sera prodiguée au personnel,
Figure 127 : Figuration des passages sous clôtures pour permettre le passage de la macrofaune pour lui donner les clés d'une intervention susceptible de ne pas effaroucher l'animal, limitant ainsi tout risque
d'accident.
3.3.3 Traitement de l'incidence du projet sur la flore Concernant la petite mammafaune, l'existence de passage tous les 20m assurera une perméabilité satisfaisante
de la clôture, qui ne devrait ainsi pas figurer de barrière manifeste. Si cet aspect peut apparaître positif, le risque
Afin d'être en accord avec les valeurs de développement durable porté par ce type de projet, aucun traitement
de voir l'emprise du parc figurer un sanctuaire pour de petits rongeurs, tels les lapins, pourrait s'avérer
herbicide total ou sélectif ne sera employé. En cas d'observation d'espèces sensible ou protégé durant les
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particulièrement gênant, dans le sens où cela se traduirait par l'apparition d'une multitude de terriers,
susceptibles de déstabiliser le sol et porter ainsi préjudice aux installations. Aussi, pourra-t-il être envisagé, dans
le cas où une telle situation pourrait apparaître, de recourir à des prédateurs naturels (furet par exemple) pour
limiter de façon active les populations sur le site.
3.4 (YROXWLRQGXSDUFHQO
DEVHQFHGHWUDLWHPHQWGHVLPSDFWVUDWWDFKpVjOD
SKDVHG¶H[SORLWDWLRQGXSDUF
Assorti d'impacts nettement moins lourds qu'en phase de chantier, la phase d'exploitation du parc n'aurait qu'à
souffrir modestement de l'absence de mesures d'accompagnement.
3.4.1 Problématique déchets

En effet, l'absence de gestion de déchets pourrait se traduire par un risque modeste d'éparpillement de déchets,
ainsi que par un risque malgré tout important d'incendie lié à un brûlage sauvage de déchets.
3.4.2 Problématique sol et eau

D'un point de vue hydrologique et géologique, la mauvaise gestion des écoulements pourraient entraîner des
affaissements de talus en certains points et ainsi remettre en cause l'intégrité du projet.
3.4.3 Problématique circulation

Peu fréquenté, le parc et ses proches environs pourraient malgré tout voire certains habitats écologiques
dégradés, si un stationnement non maîtrisé venait à se traduire par une occupation anarchique du sol.
3.4.4 Problématique incendie

Problème de fond, la prévention face au risque incendie évite qu'une trop grande proximité du parc avec des
massifs présentant une grande facilité d'embrasement, ne puisse dégénérer en incendie catastrophique si un
impondérable électrique venait à produire des étincelles ou un feu électrique au sein du projet.
De même l'éloignement du parc aux massifs permet de le protéger en cas d'incendie externe.
L'absence donc de mesures de prévention, préfigure donc un risque colossal d'incendie avec des conséquences
potentiellement très grave.
3.4.5 Problématique écologique

Définies dans un esprit de dynamisation de la conquête pionnières du milieu par les végétaux, et dans une
volonté d'accompagner la diversification du milieu nouvellement constituée, les mesures d'accompagnement ne
sont pas une condition sine qua non à la mise en place d'une nouvelle biocénose. En effet, parmi les milieux les
plus intéressant d'un point de vue écologique figurent nombre de friches, constituées toutes seules une fois
l'activité humaine terminée.
Toutefois le site étant soumis à une pression anthropique constante, matérialisée par l'entretien du site et de ses
abords, une mauvaise gestion pourrait contrarier fortement le développement de la biodiversité, en favorisant
certaines espèces animales et végétales adaptées au contexte de milieu herbacé ras, fréquemment coupé.
Nombre d'espèces avicoles, ou de reptiles, ne pourraient de fait profiter d'un milieu qui pourtant est capable
d'offrir d'excellents habitats.
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3.5 7UDLWHPHQWGHODSUREOpPDWLTXHSD\VDJqUH
3.5.2.2 Traitement du grillage
A l'instar du traitement des cabines, la clôture du site fera l'objet d'un traitement particulier, basée sur l'utilisation
de panneaux soudés de couleur noire. La couleur noire, a en effet l'avantage sur le vert traditionnel, de véhiculer
3.5.1 Rappel de la nature de l’impact une valeur d'élégance et de discrétion qui s'accorde parfaitement avec le milieu naturel ambiant pour distiller une
Une fois les structures photovoltaïques installées, le paysage devra compter avec la présence d’un nouveau transition franche mais non agressive.
motif. Les perceptions de ce territoire en seront donc modifiées. Bénéficiant d’une certaine discrétion, l'analyse
de l'existant a montré que ces échanges visuels avec le site depuis ses alentours étaient néanmoins limités.
Seuls quelques points en correspondance avec des espaces de fréquentation plus ou moins importants sont 3.5.2.3 Accompagnement paysager spécifique au projet de Terre Broche
concernés. Ce sont ces lieux d’observation qu’il convient de prendre en compte dans la recherche de mesures de
Evoqué dans le cadre de l'analyse de l'impact paysager du projet de Terre broche, l'approche immédiate du parc
suppression, de limitation et de compensation afin d’accompagner au mieux la démarche d’intégration du projet
doit faire l'objet d'un traitement spécifique pour en atténuer l'incidence depuis la RD 18.
au sein de la trame paysagère qui l’accueille.
Celui-ci fait donc appel à la mise en œuvre d'un muret de 50cm de haut réalisé en pierre sèche locale, qui court
tout le long de la route en haut de talus, et qui ne s'interrompt que pour céder la place aux deux cabines satellites
3.5.2 Accompagnement du projet en matière d’insertion dans le paysage
disposés dans l'alignement du mur et qui servent de repère d'échelle.
3.5.2.1 Habillage des locaux
Eléments structurants par contraste, les bâtiments techniques accueillant onduleurs ou transformateurs, ainsi que
les locaux de maintenance, feront l'objet d'un traitement architectural. En effet, préfabriqués de nature, ces
bâtiments sont aussi bien utilisés comme transformateur dans un lotissement que comme poste de livraison d'un
parc photovoltaïque.
Schéma et coupe de principe pour l'aménagement du muret

et des cabines satellites
Figure 128 : Illustration du type de poste envisagé (gamme Bocage de Schneider)
L'idée est donc de créer un
habillage à même de les insérer
efficacement au sein de la trame
paysagère locale, pour assurer
une forme de lien implicite entre
le projet et ses panneaux aux
redondances industrielle forte, et
le milieu boisé environnant.
Partant de ce postulat, un
habillage mêlant pierre, bois et
enduit lissé noir est proposé pour
former une synthèse entre les
teintes et textures du milieu et le
caractère sombre et lisse des
Figure 129 : Proposition d’habillage des postes technique (Visu) panneaux.
L'ensemble est réalisé tel une seconde peau autour du bâtiment préfabriqué, à la manière d'une poupée Gigogne
(l'habillage forme en effet une structure autoportante qui ne fait qu'entourer le préfabriqué).
Réflexion pour l'insertion du local de maintenance

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3.6.1.5 Traitement du risque incendie

Dans le cadre du projet, le risque incendie est abordé sous deux angles conformément aux recommandations
fixées par le SDIS du département. Une protection passive est ainsi crée autour via le maintien d’une bande de
3.6 (YDOXDWLRQ GH O¶HIILFDFLWp GHV PHVXUHV SURSRVpHV HW LPSDFWV UpVLGXHOV
6m, qui si elle n’empêchera pas l’épanchement d’un incendie violent, limitera grandement la rapidité d’expansion
UDWWDFKpVjODSKDVHG¶H[SORLWDWLRQGXSDUF d’un feu naissant sur le site ou dans sa périphérie. La réduction du risque est donc loin d’être parfaite, d’où le
deuxième volet de mesures, comme une compensation à cette lacune, visant à optimiser les moyens de lutte
3.6.1 Impact sur l’environnement contre l’incendie, par l’adjonction de différents dispositifs d’accessibilité et de mise à disposition d’eau. Le risque
d’incendie demeure donc mais dans une proportion bien plus acceptable que si aucune disposition particulière
3.6.1.1 Traitement du bruit n’était mise en œuvre.
N’émettant aucun bruit décelable depuis l’extérieur durant son fonctionnement, le parc photovoltaïque n’a appelé
qu’à une simple mesure de réduction d’impact au travers de la gestion de ses horaires de fréquentation, entre 3.6.2 Impact sur le milieu physique
visite et entretien. Un impact sonore résiduel existera donc mais s’avérera largement acceptable du fait du
caractère reculé du site. 3.6.2.1 Echange chimique avec le sol
3.6.1.2 Traitement des déchets Lors de la phase d’exploitation du parc, des échanges ioniques pourront avoir lieu entre structures métalliques et
les différents horizons du sol traversés. Si cet échange est limité à l’origine par le traitement pratiqué sur les
Principale catégorie de déchets produits sur le site, les déchets verts seront évacués vers une station de éléments métalliques enfoncés dans le sol au titre de la lutte contre la corrosion, des échanges résiduels,
compostage au titre de la suppression de l’impact. notamment d’ions Zn est possible. Vu l’étendue de ces échanges, quelques ppm au gré des années, aucune
Catégories annexes, les déchets d’emballage, ou les déchets courants assimilables à des déchets ménagers ne compensation n’est prévue.
seront pas collectés sur le site et devront être emportés par leurs producteurs. C’est là une mesure de
3.6.2.2 Risque de pollution par bris de matériaux
suppression qui trouve malgré tout une limite dans le civisme et le respect des différents intervenants. Elle
appelle donc à la mise en œuvre d’une mesure d’accompagnement vis le suivi régulier de l’état de salubrité du Les équipements choisis (panneaux photovoltaïques, structures et matériel électronique) ont été sélectionnés en
site, qui pourra, le cas échéant, conduire à initier une opération de récupération de déchets abandonnés pour raison de l’absence d’éléments polluants dans leur composition susceptibles de se libérer en cas de bris ou de
évacuation et traitement au sein des filières appropriées. détérioration autre.
3.6.1.3 Traitement de la circulation Au niveau du cas particulier des transformateurs contenus dans les cabines satellites, la suppression du risque
d’épanchement de liquide polluant est assurée par un dispositif de rétention. Réalisé en usine selon les normes
Afin d’éviter un stationnement sauvage aux abords et sur le site, une aire de stationnement sera aménagée au en vigueur, cet équipement ne saurait souffrir d’un quelconque disfonctionnement. Notons toutefois qu’en cas de
titre de la suppression d’impact. Calibrées pour accueillir une dizaine de véhicules, elle assumera parfaitement panne d’une de ces unités de transformation, une équipe de maintenance est appelée à intervenir sur site en
son rôle dans le cadre d’événements courants type visite de contrôle ou d’entretien. moins de 24h00 pour procéder aux réparations, et le cas échéant éponger les liquides répandus à l’aide de
Néanmoins, en cas d’événements exceptionnels (inauguration ou visite politique), cette capacité pourrait se matériel absorbant spécifique, stocké sur site.
trouver largement insuffisante et des stationnements pourraient ainsi se manifester. Pour pallier à cet impact
3.6.2.3 Impact en termes d’érosion
résiduel, il est proposé que la société d’exploitation mette en œuvre des navettes au départ d’un parking
suffisamment grand pour acheminer les visiteurs, et éviter ainsi d’impacter lourdement les abords du site. L’impact érosif rattaché à la présence du parc est traité sous deux approches. La première, grâce à l’entretien
courant de la végétation, garantit la présence en permanence d’une quantité suffisante d’herbe au sol pour que le
3.6.1.4 Traitement de l’impact optique ruissellement au pied des panneaux ou entre les rangées ne soit pas de nature à générer des ravines ou d’autres
Si la matification des structures aluminium devrait intervenir suffisamment rapidement pour éviter l’apparition figure d’érosion. A ce niveau, aucun impact résiduel n’est attendu.
d’éclats au sein du parc, le traitement antireflet opéré sur les surfaces vitrées des panneaux solaires ne permet
pas aujourd’hui de disposer de panneaux totalement mats. De fait, de légers reflets sont observables et sous 3.6.3 Impact sur les écosystèmes
certaines conditions d’éclairement et d’observation (matin et soir ; vue en contre-plongée rasante), le parc
pourrait s’apparenter à un plan d’eau. Si cet impact résiduel n’a pas figuré jusqu’à aujourd’hui un impact 3.6.3.1 Impact sur les habitats
significatif au sein des projets en fonctionnement dans le monde, un accompagnement via une étude d’incidence Si les retours disponibles à ce jour sur l’incidence spécifique des parcs photovoltaïques ont tendu à faire émerger
à l’échelle de l’ensemble des projets en exploitation du porteur de projet semble raisonnablement pour évaluer une incidence très variable suivant les taxons étudiés, l’importance d’une microfaune diversifiée au sein du sol
finement cette incidence sur les populations d’oiseaux – notamment migrateurs – et sur quelques espèces est apparue comme la condition sine qua non au développement de biocénose sur le parc. A ce titre les travaux
d’insectes volants. d’enrichissement du sol via le broyage des végétaux et l’apport de terre végétale prévu en compensation du
défrichage du site figurent comme une mesure plus que pertinente car à même de stimuler le développement de
cette microfaune.
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Néanmoins cette mesure ne saurait être suffisante, si derrière une gestion particulièrement sévère du site était techniques que sur les habitats écologiques pionniers qui se seraient développés sur le site. Pour pallier à ce
pratiquée, via le maintien d’une strate herbacée rase. Dans ce sens, l’accompagnement par un suivi écologique à risque d’impact résiduel, le surdimensionnement des points de passage figure une mesure d’atténuation
même d’orienter au mieux les travaux d’entretien, entre choix de la hauteur de coupe et définition de la fréquence intéressante, dans le sens où elle permettrait le passage d’espèce prédatrice tel le renard qui limiterait d’autant la
d’intervention, figure donc comme une mesure intéressante à même d’atténuer au plus juste les impacts propension à l’épanchement de certaines espèces.
résiduels. Dans le même esprit, le travail de progressivité de coupes pratiqué sur les lisières environnantes ne
Dans le cas particulier des grands mammifères, le risque de piégeage est bien réel et le travail
saurait être écologiquement pertinent, si un guidage ne venait à optimiser le travail.
d’accompagnement, proposé par la formation des intervenants, pertinent. Toutefois cela ne peut garantir une
3.6.3.2 Impact spécifique sur la flore absence de risques résiduels de voir un animal se blesser ou s’effaroucher, tout juste peut-il le limiter un peu.
L’adaptation de l’entretien du site suite aux observations faites lors du suivi écologique représente un point
particulièrement positif pour l’expression d’une bonne diversité floristique. Toutefois un impact résiduel peut
exister si l’éventualité de la présence d’espèces protégées ou particulièrement sensible venait à être observées. 3.6.4 Impact sur le Paysage
Afin d’éviter de ce cas de figure, une attention particulière sera portée lors du suivi écologique à la détection de
L’utilisation de matériaux et d’essences propres au territoire d’accueil du site favorise une meilleure intégration
taxons sensibles ou protégés, de manière à ce qu’en cas de contact, ils puissent faire l’objet de traitement
paysagère en adéquation avec l’identité de la zone. Le choix de l’habillage des locaux techniques ainsi que de la
particulier en termes de suppression d’impact : décalage de la période de coupe ou délimitation d’un périmètre
mise en place de murets et de palissades contribuent dès lors à une insertion harmonieuse de la centrale en ces
de protection à ne pas faucher.
lieux, mais aussi à son acceptation sociale, dans la mesure où l’observateur découvrant le projet, en particulier
3.6.3.3 Impact spécifique à l’entomofaune l’observateur porteur d’un regard endogène, ne se trouve pas confronté brutalement au nouveau motif qui
compose le paysage.
L’absence de traitement pesticide représente une mesure de suppression d’impact plus qu’appréciable pour ces
populations, même si un impact peut demeurer résiduel dans le cas où une plante hôte, nécessaire à la Cependant, il s’agit ici d’une réduction de l’impact, cette mesure ne supprimant pas complètement l’impact
croissance larvaire d’une espèce, venait à se développer sur le site, et se trouvait contrainte dans son visuel rattaché au projet. Bien que limité à des points bien précis, un impact résiduel est à noter au niveau de la
développement par un entretien de la strate végétale inadaptée. Là encore, le suivi écologique jouera un rôle RD 18.
d’accompagnement fort en permettant de repérer ces plantes, et au titre de la suppression d’impact, de les
protéger en mettant en place des mesures d’adaptation du travail d’entretien, entre période et aire d’intervention.
3.6.3.4 Impact spécifique à l’herpétofaune et l’avifaune

Certaines espèces appréciant les milieux ouverts apprécieront la présence de dalles rocheuses déposées çà et
là sur le site, et profiteront d’une entomofaune riche. Toutefois un impact résiduel pourrait subsister en cas de
fauchage mécanique mal programmé en termes de période de passage. L’accompagnement proposé au
travers du suivi écologique et de l’adaptation de l’entretien qui en résultera figure une bonne solution pour
réduire cet impact.
3.6.3.5 Impact spécifique à la chirofaune

Non nicheuse sur le site, la chirofaune est très variée aux abords du site. En témoigne la localisation des projets
au sein de la ZSC Vachères. Dans les études à disposition sur les parcs allemands (HERDEN C., RASSMUS J.
& GHARADJEDAGHI B. (2009), dans Naturschutfachliche Bewertungsmethoden von
Freilandphotovoltaikanalagen), la présence des panneaux n’a pas figuré un obstacle repoussant pour les
espèces suivies dans le cadre des projets étudiés en Allemagne. De fait si le traitement de la clôture par la mise
en œuvre d'une haie arbustive devrait supprimer le risque de collision, l'absence de traitement des structures de
panneaux ne devrait pas générer de risque de collision. L'impact résiduel demeure donc dans une simple
modification du territoire de chasse.
3.6.3.6 Cas spécifique des autres mammifères

Si la présence d’une clôture perméable à la macrofaune figure un point positif pour en limiter l’effet barrière, une
trop grande sélectivité pourrait pousser à faire du parc un espace sanctuaire pour certaines (lapins), qui, dénuées
de prédateurs, pourraient pulluler sur le site occasionnant des dégâts aussi bien sur le matériel et les galeries
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- Les structures en acier et en aluminium seront démontées tandis que les vis seront retirées du sol. Le
métal ainsi collecté partira dans les filières spécifiques de traitement des métaux. Notons que les trous
résiduels liés au retrait des vis d'ancrage seront rebouchés à l'aide de matériaux locaux.
 MESURES DEDIEES A LA PHASE DE DEMANTELEMENT - Les locaux techniques seront désolidarisés du sol puis retournés en usine pour y être déconditionnés.
Les éléments d'électroniques y seront démontés, les différents métaux et plastiques récupérés puis
Moins étendue en termes de durée que la phase de travaux, la phase de démantèlement sera néanmoins recyclés, tandis que les bâtiments seront détruits ferrailles et béton étant orientés vers les filières de
assortie d'un impact significatif, somme toute relativement proche de l'impact concédé durant la phase de recyclage spécifiques.
travaux. - Les radiers ayant servi au support des différents locaux techniques seront retirés, béton et ferraille étant
récupéré pour être orienté vers les filières de recyclages adaptées.
Notons que les travaux de démantèlement sont directement financés par l'exploitation du parc sur ses cinq
- Les galeries techniques seront rouvertes, les câblages et gaines contenus récupérés, puis réorienté
premières de fonctionnement, via l'approvisionnement d'un compte spécifique bloqué.
vers les filières de recyclages identifiées. Une fois vidées, les galeries seront refermées.
- La clôture sera intégralement démantelée, panneaux rigides, poteaux et portails récupérés pour être
orientés vers la solution de recyclage appropriée.
4.1 7UDLWHPHQWGHO
LPSDFWVXUO
HQYLURQQHPHQW
4.1.3.2 Traitement des déchets ménagers et assimilés
4.1.1 Rappel sur l'impact à traiter Comme toute entreprise requérant une importante présence humaine, la phase de démantèlement du parc sera
Proches des impacts associés à la phase de travaux, les impacts rattachés au démantèlement tourneront associée à la production de déchets types ménagers et assimilés. Aucune structure spécifique de collecte ne
principalement autour du bruit, de la production de déchets/résidus, de l'évacuation du matériel, du retrait des sera mise en œuvre, la consigne devant passer auprès des différents sous-traitant de récupérer et d'évacuer
câbles enfouis et de la production de poussière. eux-mêmes leurs propres déchets.
Chaque impact appel donc à des mesures spécifiques tendant à les annuler, les réduire ou les compenser.
4.1.4 Traitement des impacts rattachés à l'évacuation des reliquats
4.1.2 Traitement des problèmes d'émission de bruit L'impact étant identique à l'impact en phase de travaux, les mêmes mesures seront appliquées : système de
rinçage des roues en sortie de chantier et mise en œuvre d'une signalisation spécifique.
Retiré de toute zone d'habitat, le chantier de démantèlement, à l'instar du chantier de mise en œuvre, devrait
avoir une incidence sonore particulièrement limitée. Il est toutefois proposé, pour réduire au mieux cette
incidence de contenir l'activité sur le chantier aux heures ouvrables de 8h00 à 18h00. 4.1.5 Traitement des impacts divers
4.1.5.1 Problématique incendie

4.1.3 Traitement des déchets/reliquats issus du démantèlement Plusieurs dispositifs de limitation du risque incendie auront été mis en œuvre avant la phase d'exploitation du
Contrairement aux travaux de mise en œuvre du parc, son démantèlement n'entraînera pas la production de parc. Leur dimensionnement étant suffisant, aucun dispositif complémentaire ne sera mis en œuvre. Une seule
quantités importantes de déchets, qu'ils soient d'emballages ou d'origines végétales. Par contre, le démontage mesure de suppression du risque sera donc mise en œuvre, à savoir l'interdiction de fumer et de bruler quoique
des structures entraînera l'accumulation de reliquats (panneaux, structures acier et aluminium, locaux ce soit sur l'emprise et autour du site.
techniques, matériel électronique) qui nécessiteront un traitement particulier.
4.1.5.2 Problématique poussière
4.1.3.1 Traitement des reliquats Contrairement à la phase chantier, la phase de démantèlement ne devrait pas être pratiquée sur un sol à nu.
Pour éviter une dispersion sauvage ou un envoi systématique en centre de stockage des déchets ultimes, il est Toutefois le passage répété d'engins entre les panneaux, ainsi que l'ouverture et la fermeture des galeries
proposé d'organiser le chantier en atelier séquencés de manière à collecter spécifiquement chaque reliquat pour techniques, pourraient être de nature à produire de la poussière si le démantèlement devait se dérouler en
l'orienter spécifiquement vers la filière de recyclage la plus adaptée : période relativement sèche. En conséquence, en cas d'apparition trop prononcée de poussière, des camions
citernes assortis d'asperseurs seraient déployés pour supprimer l'impact.
- Les panneaux seront tout d'abord retirés, conditionnés puis expédiés vers une usine de recyclage, où
ils seront désassemblés. Le verre de surface sera reconditionné pour être réutilisé autrement, les
éléments de métaux rares seront récupérés pour être utilisés autrement, et les plaquettes de silice
seront décollée puis broyé pour produire du sable utilisable au choix en industrie verrière, ou en tant
que granulat. Enfin les derniers éléments constitutifs des panneaux, faits de plastiques, seront orientés
vers les filières de recyclage ad hoc.
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4.2 7UDLWHPHQWGHVLPSDFWVVXUOHPLOLHXSK\VLTXH 4.3 7UDLWHPHQWGHVLPSDFWVVXUOHVpFRV\VWqPHV
4.2.1 Rappel sur l'impact à traiter 4.3.1 Rappel sur l'impact à traiter
S'agissant avant tout d'un démontage, la phase de démantèlement ne devrait pas avoir de conséquences aussi Le milieu constitué par le projet photovoltaïque aura évolué sous la contrainte régulière et écologiquement
significatives sur le milieu physique que la phase de travaux. Néanmoins, ouverture des tranchées, retrait des adaptée de l'entretien courant de la strate végétale qui le recouvrait. Ainsi de milieu pionnier, le parc sera passé
locaux techniques et passages répétés de camions seront de nature à modifier légèrement la géomorphologie du en plusieurs décennies à milieu ouvert, assorti de l'apparition de différents habitats.
site en surface.
S'il est aujourd'hui impossible de qualifier finement le milieu futur qui caractérisera le parc photovoltaïque, de
En conséquence, des impacts sur le sol et l'hydrologie générale du site sont à envisager et des mesures de fortes présomptions existent pour tenter de le considérer comme potentiellement intéressant en microfaune
suppression, réduction ou compensation, à prévoir. bactérienne, avec toutes les conséquences que l'on peut supposer au niveau de la chaine trophique. Dans ce
sens, le démantèlement, avec son lot de camion et de piétinements, aura un impact non négligeable sur cet
équilibre. Il est donc nécessaire d'envisager des mesures pour supprimer, limiter ou compenser cette incidence.
4.2.2 Traitement accompagnant les modifications géomorphologiques et pédologiques du site.
S'agissant d'un terrain occupé par des panneaux, ayant déjà fait l'objet d'un traitement de surface par un
concasseur agricole, le simple démantèlement du parc n'aura pas de conséquences d'échelles sur la
4.3.2 Traitement de l'impact affectant les habitats
géomorphologie générale du site mais simplement quelques petites conséquences localisées au pied des Moins destructive que la phase de chantier, la phase de démantèlement, par la fréquentation du site qu'elle
panneaux, ainsi qu'au niveau des locaux et des galeries techniques. En effet, outre l'ouverture des galeries et le induira, sera assortie de tassements ponctuels du sol, de destructions partielles de la strate végétale et de
retrait des radiers béton supportant les locaux techniques, le retrait du sol des vis d'ancrage sera assorti de la déstructurations localisées des horizons du sol. Ces incidences constitueront donc un impact direct sur l'habitat
formation d'une multitude de trous correspondant à autant de pieds démontés. de la microfaune (compaction et déstructuration du sol) et de l'entomofaune (affectation de la strate herbacée),
ainsi qu'un impact par dérangement sur les habitats spécifiques à l'herpétofaune et l'avifaune présents sur le site
Dès lors, plusieurs mesures simples de réduction d'impact seront mises en œuvre :
même.
- Lors de l'ouverture des galeries, une fois câbles et gaines retirés, la fermeture s'effectuera à l'aide des
Si, au niveau du parc, il n'est pas possible de supprimer cet impact, une réduction est néanmoins possible en
seuls matériaux prélevés dans la galerie. Une fois la tranchée rebouchée, aucun nivellement ni
planifiant les travaux de démantèlement de Novembre à Janvier, en dehors de périodes écologiquement
tassement ne sera réalisé, de manière à laisser le sol retrouver seul sa densité originelle.
sensibles.
- Lors du retrait des locaux techniques et de leurs radiers respectifs, le béton et la ferraille seront
évacués comme il se doit, et le trou résiduel bouché à l'aide de matériaux tout-venant provenant de Au niveau des abords par contre, il est proposé, pour supprimer l'impact, de limiter toute circulation aux seuls
carrières voisines. L'apport nécessaire n'excédera pas 25m3 par local, soit 250m3 pour tout le parc. espaces dédiés (voies d'accès, places de stationnement), et d'interdire l'expansion du chantier à plus de 5m des
- Lors du démontage des structures et du retrait des vis, de la terre pourra être aggloméré autour des clôtures à démonter par le déploiement de calicots.
ailettes des vis, laissant apparaître un trou de 50 à 80cm de profondeur pour une largeur de 20 à 25
Notons que pour éviter toute affectation d’espèces remarquables, un inventaire faunistique et floristique sera
cm. Afin d'éviter la multiplication de trous sur le site (un total d'environ 6000 vis est prévu à l'échelle du
réalisé avant travaux de manière à éviter que des taxons patrimoniaux ne viennent à être affectés par les travaux
parc), les vis une fois sorties seront tapées pour décoller la terre agglomérée, la terre étant récupérée
de démantèlement. En cas de contact, des mesures de traitement spécifique pourront être proposées pour limiter
pour reboucher les trous. Aucun apport de matériaux externes ne sera donc nécessaire.
ou supprimer l’impact à consentir (par exemple délimitation d’aires de restriction spécifiques où les travaux ne
pourront être réalisés que sous certaines conditions).
4.2.3 Traitement des impacts affectant l'hydrologie
En cas de déroulement des travaux de démantèlement durant des périodes pluvieuses, l'ouverture des
tranchées, la manipulation de terre et le passage répété de camions pourrait être de nature à voir les eaux de
ruissellement se charger plus que d'habitude en terre. Outre le lessivage occasionné, cette situation pourrait se
traduire par un afflux d'eaux chargées au niveau des aquifères voisins. Toutefois cet impact devrait être mesuré
du fait de la présence d'une strate végétale solidement ancrée au sol et uniformément répartie sur le site. Aucun
dispositif particulier ne sera donc envisagé.
Notons que l'ensemble des mesures compensatoires mis en œuvre pour limiter les impacts du chantier sur
l'hydrologie seront redéployées. Ainsi, outre les différents dispositifs destinés à empêcher ou contenir toute
pollution par hydrocarbures, des sanitaires de chantier seront installés pour supprimer tout risque d'impact
rattaché aux déjection et excrétions humaines.
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4.4 (YROXWLRQGXVLWHHQO¶DEVHQFHGHWUDLWHPHQWGHVLPSDFWVUDWWDFKpVjODSKDVH 4.4.7 Incidence sur les écosystèmes

GHGpPDQWqOHPHQW Maintenu en milieu ouvert, l’emprise du parc pourrait afficher des équilibres écologiques intéressants que le
démantèlement risquerait de remettre en question. Même s’il ne s’agit pas de risque de stérilisation des sols ou
Dans l'éventualité où le démantèlement serait réalisé sans la mise en œuvre des différents traitements proposés, de destruction massive d'espèce, et que ces travaux visent à faire du parc une place libre, offrant toute latitude à
de nombreux dysfonctionnement pourraient être observés l’expression de nouveaux cortèges de pionniers, l’absence de traitement des incidences pourrait tendre à
modifier les conditions édaphiques et ainsi favoriser certains taxons, ou encore contribuer à détruire des milieux
4.4.1 Gestion des déchets/reliquats limitrophes susceptibles de porter des espèces remarquables.
En l’absence des traitements proposés, une mauvaise gestion du démantèlement pourrait se traduire par une
absence de tri et un envoi systématique des reliquats vers des filières d’enfouissement.
4.4.2 Production de poussière

Si les travaux devaient coïncider avec une période sèche, en l’absence de traitements spécifiques, d’importantes
quantités de poussières rouges devraient se dégager du site pour aller couvrir la végétation et les sites voisins.
4.4.3 Risque incendie

En l’absence de dispositif de prévention et en cas de travaux réalisés en période sèche, le risque d’embrasement
sera particulièrement important et pourra résider dans plusieurs causes potentielles : propagation d’un feu mis à
des résidus d’emballage, embrasement d’un véhicule suite à problème technique…
Sans protection périphérique, la propagation d’un incendie pourra en outre être excessivement rapide.
4.4.4 Maîtrise de la circulation sur le site

L'absence d'organisation spatiale du chantier de démantèlement pourrait déboucher sur une occupation à tout
va, qui pourrait entraîner la destruction de milieux et d'habitats écologiques voisins. Cette situation pourrait aussi
voir apparaître des dépôts de matériaux sauvages avec à la clé un risque d'accumulation de déchets en
périphérie du site.
Deuxième point, en cas d’épisode pluvieux massif, l'absence de dispositif de nettoyage des roues des camions
circulant sur le site pourrait générer une dépose massive de boue sur la RD 63a, rendant le croisement "voie
d'accès au site – RD 63a" particulièrement accidentogène.
4.4.5 Problèmes d'érosion

En l'absence de couverture végétale, le déroulement du chantier de démantèlement pourrait être de nature à
favoriser une érosion superficielle des couches humiques accumulées dans le sol durant l'exploitation du parc.
Ceci aurait donc pour conséquence une perte de qualité du sol constitué durant plus de 20 ans.
4.4.6 Problèmes hydrologiques

L'avitaillement et la lubrification sauvage des engins et autres véhicules pourrait entraîner une pollution aux
hydrocarbures, tandis que le fouissement exagéré des sols pourrait mettre la terre à nu, qui exposée sans
protection aux intempéries pourrait être lessivée, perdant ainsi tous les éléments (ioniques ou organiques)
accumulés au fil des décennies d’exploitation du projet.
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4.5 (YDOXDWLRQGHVPHVXUHVSURSRVpHVHWLPSDFWVUpVLGXHOVUDWWDFKpVjODSKDVH 4.5.2 Impact sur le milieu physique

GHGpPDQWqOHPHQW L'absence de recours à un dispositif de tamponnage des eaux en marge du chantier, ne devrait pas être de
nature à générer une érosion massive des sols dans la mesure où la strate végétale devrait être maintenue sur la
majeure partie du site. Un léger accroissement du chargement des eaux de ruissellement figurera néanmoins un
4.5.1 Impact sur l'environnement
impact résiduel faible à modéré.
4.5.1.1 Emission de bruit Notons qu'un autre impact résiduel est envisageable à l'échelle de la parcelle en cas de forte pluie après
L'émission de bruit circonscrite en un endroit retiré et limité à des horaires ouvrables devrait figurer un impact démantèlement du parc. Mise à nue sur certaines portions (tranchées rebouchées, voies de circulation), la terre
faible. Il y a donc réduction d'impact. sera en effet aisément charriable et pourra être entrainée en superficie occasionnant l'apparition d'un réseau de
ravines à la surface du site. En même temps, un lessivage des minéraux et de la matière organique accumulés
4.5.1.2 Traitement des déchets au fil de l’exploitation du parc est possible. Aucune compensation n’est prévue pour cet impact résiduel.
Tel que le démantèlement du parc est planifiée au travers du traitement de l’incidence, aucune trace matérielle Parallèlement à ces ouvrages, la mise en œuvre de voies de circulation et la délimitation des emprises permettra
ne subsistera sur le site. La suppression de l’impact sera donc assurée. de réduire les phénomènes de compaction des sols sans les supprimer. La nécessité de circuler entre les
Question recyclage, le tri opéré et l’optimisation de l’envoi vers les filières de reconditionnement/retraitement rangées, imposée par la dépose des structures et des panneaux, induira un impact résiduel lié à la compaction
devrait assurer un taux de réemploi supérieur à 90%. En ce sens l’impact concédé synonyme d’envoi vers un ponctuelle et localisée. Temporaire, cet impact se résorbera seul, sans qu'il ne soit nécessaire de réaliser un
centre de stockage des déchets ultimes est très fortement réduit. décompactage du sol (nombre de passages limités).
L’évacuation et le comblement des rémanents de bétons issus des radiers des locaux techniques, ainsi que le
4.5.1.3 Traitement de l'acheminement du matériel
rebouchage, à l’aide de matériaux locaux, des trous laissés par le retrait des vis, figurera enfin une réduction
La mise en œuvre d'un bac de lavage des roues supprimera tout risque de voir les axes routiers mitoyens des impacts de nature invasifs du sol.
souillés par les roues de camions chargées de boue après avoir circulé sur le chantier.
Notons que les différentes mesures prises pour limiter les risques de fuite de carburant permettront de réduire
Parallèlement, la mise en œuvre d'une signalisation adaptée réduira le risque d'accident et optimisera la très fortement les incidences d'un tel aléa, tandis que le recours à des sanitaires de chantier réduira les
circulation pour réduire au mieux les nuisances associées au passage des camions. déjections et excrétions sauvages. Notons qu'à l'instar de la sensibilisation des électriciens à la nécessité de
récupérer l'intégralité des déchets de coupes de matériel électrique, un accompagnement sera proposé pour
4.5.1.4 Traitement des impacts rattachés au raccordement
inciter à la propreté de tous sur le chantier de démantèlement.
Le raccordement au réseau public de distribution étant assuré par ERDF, c’est également cette dernière qui
prendra en charge le traitement des impacts liés au raccordement sur le réseau public de distribution.
4.5.3 Impact sur les écosystèmes
Cependant, ERDF, comme tout ouvrage de production d’électricité, a dans l’obligation de démanteler les câbles
Figurant une destruction partielle des habitats, l’impact de la phase de démantèlement du parc se déclinera
et de gainages plastiques utilisés pour le raccordement au réseau depuis le poste de livraison jusqu’au point de
autour d’un compactage et d’un décapage ponctuel de l’emprise du parc. Atténué par la programmation du
raccordement sur le futur poste source de Montbrun Les Bains.
chantier en période automnale et hivernale qui permettra de limiter les dérangements sur la faune et sur la flore,
Après un rapprochement auprès d’ERDF Méditerranée, il s’avère que le tri opéré et l’optimisation de l’envoi vers cet impact ne pourra être supprimé. Un impact résiduel demeurera donc et se manifestera par une perte
les filières de reconditionnement/retraitement devrait assurer un taux de réemploi supérieur à 90% partielle des habitats, qui devrait être compensée rapidement, de façon naturelle, au printemps suivant par
(particulièrement concernant le cuivre et l’aluminium utilisé). En ce sens l’impact concédé synonyme d’envoi vers
l’expression du stock de graine contenu dans le sol. Un nouvel habitat pionnier s’implantera dès lors et se
un centre de stockage des déchets ultimes est très fortement réduit.
développera en marge des habitats préservés.
4.5.1.5 Traitement des impacts divers
Notons que l’accompagnement préventif permettra de réduire le risque de destruction de taxons patrimoniaux
Problématique incendie en proposant des inventaires détaillés d’avant travaux de manière à reconnaître le terrain avant tout intervention.
S'il n'est pas possible d'obtenir un risque zéro en matière d'incendie, les mesures proposées, entre travaux hors
période risque, interdiction de brulage et de fumer, présence de cuves DFCI, ainsi qu'entretien des abords,
permettront néanmoins de réduire ce risque a maxima, une mise à feu accidentelle étant toujours possible.
Problématique poussière
Fortement atténué par la présence d’un couvert végétal sur le site, l’impact rattaché à la production de poussière
sera, en outre, limité par le fait de réaliser les travaux en dehors des périodes sèches et par la possible mise en
œuvre de camions citernes équipés d'asperseurs. A ce titre l’impact peut être considéré comme supprimé.
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 TABLEAUX RECAPITULATIFS ET COUTS RATTACHES AUX MESURES PROPOSEES
5.1 $FFRPSDJQHPHQWGHO
LPSDFWVXUO
HQYLURQQHPHQW
5.1.1 En phase de travaux Tableau 59 : Récapitulatif des mesures proposées en phase de travaux sur les espaces environnant le site
Identification Enjeux Nature de l'impact Mesures proposées Coûts associés
Maintenir une certaine tranquillité aux Bruit des engins sur le chantier Réduction
Emission sonore 0,00€
abords du chantier Bruit rattaché à la circulation des camions sur et hors du chantier Limitation des horaires d'activité du chantier aux heures ouvrables
Suppression
5.000,00€x4
Mise en œuvre sur site d'une plateforme spécifique de gestion des déchets
Abandon de déchets
Instauration d'une personne référente supervision&animation du tri déchet
Maintenir la salubrité aux abords du site Brulage
Production de déchets
Assurer un taux de recyclage optimisé Enfouissement sauvage sur site
Réduction
Envoi massif en centre d'enfouissement sans tri Directement prévus
Broyage de la végétation à supprimer et la réutiliser automatiquement en tant
dans le cadre des
qu'apport de matière organique
travaux
Suppression
Mise en œuvre d'un dispositif de nettoyage des roues des camions en sortie 5.000,00€ (site C)
de chantier
Risque de souillage de la route par les roues des camions
Acheminement du matériel Sécurité routière
Perturbation de la circulation
Réduction
Mise en œuvre d'une signalisation ad hoc et optimisation du tracé de 1.500,00€x4
convoyage emprunté par les camions dans le cadre de rapports approfondis
avec les services du conseil général
Suppression
Interdiction de tout type de brulage sur chantier 0,00€
Eviter tout départ de feu depuis le Risque d'embrasement suite à projection d'étincelle, brulage Réduction
Incendie
chantier sauvage, jet de mégots Mise en œuvre du chantier d'octobre à janvier 0,00€
Délimitation fine des emprises
Mise en œuvre d'une bande contrôle incendie de cinquante mètres, 15.000,00€x4
régulièrement entretenue, en périphérie du parc
Limiter toute diffusion de poussière Production de poussière par le passage répété d'engins en période Réduction
Poussière 0,00€
dans les alentours du chantier sèche Mise en œuvre du chantier hors période sèche
Total HT
91.000,00€
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Tableau 60 : Récapitulatif des mesures proposées en phase d’exploitation sur les espaces environnant le site
Maintenir une certaine tranquillité aux Bruit du matériel électrique Réduction

abords du site Bruit rattaché à l'entretien du site Limitation des horaires d'activité du chantier aux heures ouvrables
Suppression
Coûts prévus dans le
Entretien de la végétation : Broyage sur place)
cadre du fonctionnement
Pas de récupération de déchets sur site pour inciter personnel et visiteurs à
du parc
Abandon de déchets récupérer leurs déchets
Maintenir la salubrité aux abords du site 0,00€
Production de déchets Brulage
Assurer un taux de recyclage optimisé
Envoi massif en centre d'enfouissement sans tri Réduction
Tri et évacuation vers sites appropriés (cas des végétaux si broyage non
A la charge des
possible, cas aussi des déchets d'emballage liés à du remplacement de
prestataires
matériel)
Eviter la diffusion sauvage de visiteurs Suppression 5.000,00€X2 (site B ET

Circulation Destruction d'habitat/milieu
et de véhicules en périphérie du site Création d’un parking de taille limitée (10 places) non imperméabilisés C)
Suppression
Recours à de l'aluminium anodisé pour monter les structures, le matériau se
Eviter de créer des similitudes avec des
Reflet du ciel sur les surfaces vitrées des panneaux figurant une matifie en quelques semaines évitant ainsi tout risque d'éclat Prévus dans le cahier
étendues d'eau qui pourraient leurrer
surface aquatique Traitement antireflet des surfaces vitrées évitant tout effet d'éclat du verre des charges de
Effets d'optique avifaune et entomofaune volante
Eclat du soleil reflété par les structures en aluminium ou le verre des fabrication des panneaux
Eviter l'apparition d'éclat signalant la
panneaux Réduction et des structures
présence du parc photovoltaïque
Traitement antireflet du verre qui limite la réflexion du ciel sur les surfaces
vitrées, réduisant ainsi le mimétisme avec les surfaces aquatiques
Réduction
Entretien d'une bande contrôle incendie de cinquante mètres, régulièrement
1.000,00€/anX4
Risque d'embrasement lié à des courts-circuits (ou autre) et entretenue, en périphérie du parc
Eviter tout départ de feu depuis le site
Incendie propagation du feu aux massifs voisins
Protéger le site en cas de feu
Embrasement du parc Accompagnement
Facilitation de l'intervention des pompiers par le respect du cahier des charges
15.000,00€X4
d'aménagement édicté par le SDIS 04
70.000,00€
Total HT
+4.000,00€/an
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5.1.3 En phase de démantèlement

Tableau 61 : Récapitulatif des mesures proposées en phase de démantèlement sur les espaces environnant le site
Maintenir une certaine tranquillité aux Bruit du matériel électrique Réduction

abords du site Bruit rattaché à l'entretien du site Limitation des horaires d'activité du chantier aux heures ouvrables
Suppression
Coût prévu dans le cadre
Recours à un fournisseur de panneaux adhérent au programme de recyclage
Abandon de déchets du fonctionnement du
Préserver le site et ses abords des panneaux PV Cycle
Production de déchets Brulage parc
Assurer un taux de recyclage optimisé
Envoi massif en centre d'enfouissement sans tri
Réduction
0,00€
Tri et évacuation vers sites appropriés
Réduction
Risque de souillage de la route par les roues des camions Mise en œuvre d'une signalisation ad hoc et optimisation du tracé de
Evacuation du matériel Sécurité routière 0,00€
Perturbation de la circulation convoyage emprunté par les camions dans le cadre de rapports approfondis
avec les services du conseil général
Suppression
Interdiction de tout type de brulage sur chantier
0,00€
Réduction
Risque d'embrasement lié à des courts-circuits (ou autre) et Mise en œuvre du chantier d'octobre à janvier
propagation du feu aux massifs voisins Délimitation fine des emprises
Incendie Eviter tout départ de feu depuis le site Déjà réalisé
Risque d'embrasement suite à projection d'étincelle, brulage Mise en œuvre d'une bande contrôle incendie de cinquante mètres,
sauvage, jet de mégots régulièrement entretenue, en périphérie du parc
Accompagnement
Déjà réalisé
Facilitation des interventions des pompiers par le respect du cahier des
charges d'aménagement édicté par le SDIS 26
Suppression
5.000,00€X4
Aspersion du sol en cas d'assèchement du sol
Limiter toute diffusion de poussière Production de poussière par le passage répété d'engins en période
Poussière
dans les alentours du chantier sèche
Réduction
0,00€
Mise en œuvre du chantier hors période sèche
Total HT 20.000,00€
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LPSDFWVXUOHPLOLHXSK\VLTXH
5.2.1 En phase chantier

Tableau 62 : Récapitulatif des mesures proposées en phase de travaux sur le milieu physique
Pas d'enjeux spécifiques si ce n'est en

Atteinte à la géomorphologie termes de covisibilités (enjeu traité dans Modification de la géomorphologie par les lissages du sol à concéder Pas de mesures envisagées 0,00€
le volet paysager)
Réduction
1.000,00€X2 (site B et
Mise en œuvre de rigoles de détournement des écoulements
C)
Maintenir l'intégrité physique des Erosions accentuée par les lissages concédés
Géologie et pédologie
différents horizons du sol Compactage et imperméabilisation du sol Mise en œuvre de voies de circulation sur grave tout venant (~800m de pistes
160.000,00€ X4
larges de 5m)
Délimitation des emprises pour limiter le compactage lié au passage d'engins
2.500,00€ X4
Suppression
Pollution par hydrocarbure lié à des fuites sur les engins ou à de
Non pollution des eaux de surface et Mise en œuvre d'une plateforme d'avitaillement équipée pour le confinement 5.000,00€X4
Hydrologie l'avitaillement mal maîtrisé
souterraines par des hydrocarbures d'hydrocarbure en cas de fuite et leur récupération
Pollution par déjections humaines
Mise en œuvre de WC chimique à vidanger 5.000,00x4
Total HT 692.000,00€
5.2.2 En phase d'exploitation

Tableau 63 : Récapitulatif des mesures proposées en phase d’exploitation sur le milieu physique
Maintenir l'intégrité chimique des sols Prévus dans le cahier

Echanges ioniques entre structures en évitant la concentration d'ions Décharges négligeables d'ions Zn des structures de panneaux vers le Processus de galvanisation optimisé pour limiter toute décharge d'ions des charges de
et sol métallique à proximité des points sol métallique fabrication des vis
d'ancrage des structures d'ancrage des structures
Réduction Prévus dans le cahier
Maintien d'un espacement entre les panneaux d'une même structure pour des charges de montage
Eviter l'apparition de rigole sous les éviter de créer une surface imperméabilisante des structures
Erosion accélérée du sol par percolation et ruissellement concentrés
Ravinement panneaux et en périphérie
au pied des tables
Eviter le lessivage du sol Favorisation d'une reprise rapide de la végétation pour limiter l'érosion et le Prévus dans le cadre du
lessivage superficiel du sol par ruissellement travail de décapage initial
du sol
Total HT 0,00€
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Tableau 64 : Récapitulatif des mesures proposées en phase démantèlement sur le milieu physique
Réduction
Ouverture des tranchées et risque de voir le sol bouleversé Travail de réhabilitation du sol post-retrait des structures :
Résidus de béton ou conservation de fosses ouvertes au droit des Rebouchage de toutes les tranchées ouvertes sans tassement pour assurer ~5% du montant total
Géologie et pédologie Maintien de l’intégrité physique du sol radiers évacués un reprofilage naturelle sans compaction du sol et étouffement du milieu engagé pour le
Présence d’une multitude de trous correspondant à autant de vis biologique démantèlement du parc
retirées Evacuation de tous les résidus et comblement des fosses à l’aide de
matériaux locaux
Décollage de la terre agglutinée autour des vis puis rebouchage des trous
Réduction 2.500,00€ X2 (site B et
Erosion superficielle des espaces mis à nu par le passage répété des Mise en place d’un schéma de circulation sur le site pour éviter que le sol ne C)
véhicules sur le chantier soit affecté par le passage des engins en trop d’endroit
Conserver de bonne condition Afflux d’eau chargée vers les aquifères voisins et déstabilisation des
Hydrologie pédochimique, éviter le charriage de équilibres en place Suppression
matériaux vers les aquifères voisins Pollution par hydrocarbure lié à des fuites sur les engins ou à de Mise en œuvre d'une plateforme d'avitaillement équipée pour le confinement
l'avitaillement mal maîtrisé d'hydrocarbure en cas de fuite et leur récupération 5.000,00€x4
Pollution par déjections humaines Mise en œuvre de WC chimique à vidanger
3.500,00€x4
39.000,00€ + 5%
Total HT
Montant total travaux
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LPSDFWVXUOHVpFRV\VWqPHV
5.3.1 En phase chantier

Tableau 65 : Récapitulatif des mesures proposées en phase de travaux sur les écosystèmes
Réduction
0,00€
Réalisation des travaux du mois d'Octobre à janvier, hors des périodes les plus
sensibles pour la faune et la flore
Destruction d'espèces animales et végétales
Maintenir une potentialité d'habitat sur
Affectation de la végétation du site Destruction intégrale de la végétation recoupant l'emprise du projet lors de la
l'emprise du projet Compensation
préparation du sol Prévus dans le cahier des
Recours à méthode de broyage et d’apport de terre végétale favorisant un
charges des travaux, pas
enrichissement du sol par apport de matière organique fraîche, réduction de la
de surcouts
granulométrie et aération des différents horizons superficiels
Réduction
Préserver les sources trophiques pour Recours au broyage des végétaux sur place pour limiter les incidences sur le sol et Prévus dans le cahier des
Déstructuration du sol par les travaux et affectation de la microfaune (source
Affectation de l'entomofaune maintenir une bonne diversité inter et intra- favoriser une amélioration de la structure et de la teneur en matière organique du sol charges des travaux, pas
trophique principale de l'entomofaune)
spécifique Cette situation favorisera un redéploiement rapide de la microfaune après de surcouts
manipulation de la terre
Pas de mesures spécifiquement engagées
Préserver les habitats favorables à ce
Les mesures visant à favoriser un redéploiement rapide de la végétation sur site,
groupement
Affectation de l'herpétofaune Destruction d’espèce par engins de défrichage lors du défrichage. stimuleront par là même un accroissement de la microfaune, qui attirera 0,00€
Eviter tout impact sur les espèces
nécessairement l'entomofaune, fournissant ainsi une source trophique pour la
patrimoniales potentielles
chirofaune
Pas de mesures spécifiquement envisagée
Le site ne figure pas une zone d'habitat remarquable, en regard de la grande diversité
Préserver les habitats favorables à ce Destruction d'habitats par suppression de la strate arbustive et arborée sur
Affectation de l'avifaune d'habitat offerte tout autour. 0,00€
groupement l'emprise du projet
Compensation néanmoins assurée dans le cadre de l'aménagement de la bande
contrôle incendie circonscrivant l'emprise du parc
Pas de mesures spécifiquement engagées
Les mesures visant à favoriser un redéploiement rapide de la végétation sur site,
Affectation de la chirofaune Pas d'habitat sur zone, modification d'une possible zone de chasse stimuleront par là même un accroissement de la microfaune, qui attirera 0,00€
groupement
nécessairement l'entomofaune, fournissant ainsi une source trophique pour la
chirofaune
Compensation Travail à réaliser dans le
Affectation des amphibiens Destruction d'habitats par comblement de l’ancienne gravière Aménagement de zones au niveau de l’ancienne gravière pour favoriser la formation cadre de la préparation du
groupement
de flaques temporaires sol
Suppression 2.500,00€ X4
Destruction d'habitats ou d'espèces en dehors du périmètre du parc par une Délimitation stricte des emprises de l'aire de chantier
Maintenir le degré de biodiversité des Prévus dans le cadre déjà
Préservation des milieux environnants occupation anarchique et expansive du chantier (stationnement et stockage
milieux environnants Mise en œuvre de plateformes dédiées au stockage de matériel et de matériaux évoqué de l'organisation
sauvage, circulation débridée, …)
de la circulation sur le site
Réduction
Prévus dans le cadre de la
Affectation des abords du site par la Destruction de l'écotone bordant l'emprise de la friche de la mine par la mise Préservation de quelques arbres et de quelques éléments arbustifs
Eviter l'apparition d'effets de barrière mise en œuvre de la
bande contrôle incendie en œuvre d'une bande démaquisée de cinquante mètres Travail sur les emplacements des éléments végétaux à préserver pour faire coïncider
bande contrôle incendie
limitation de la propagation du feu et préservation de la continuité écologique
Total HT 10000,00€
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5.3.2 En phase d'exploitation Tableau 66 : Récapitulatif des mesures proposées en phase d’exploitation sur les écosystèmes
Accompagnement
Destruction d'espèces animales et végétales lors de l'entretien régulier du
Mise en place d'un travail de suivi biologique sur cinq années permettant d'observer et
Maintenir et développer une potentialité parc
Evolution de la végétation sur le site d'analyser finement la reconquête du milieu, afin de proposer un ensemble de
d'habitat sur l'emprise du projet Application d'une pression de coupe (hauteur et fréquence de coupe) mal
recommandations, dont l'adaptation du régime de coupe à l'écosystème nouvellement
adaptée ne favorisant l'expression d'un degré de biodiversité satisfaisant
constitué
Réduction 50.000,00€ pour les cinq
Destruction d'espèces animales et végétales lors de l'entretien de la bande Travail de coupe progressive aux abords de la bande contrôle incendie, maintient de années de suivi
contrôle incendie quelques bosquets arbustifs (en accord avec les prescriptions incendies)
Evolution de la végétation en périphérie Maintenir et développer une potentialité
Maintien d'un effet barrière, par l'application d'une typologie de coupe trop Optimisation des passages en fonction des saisons pour ne pas perturber la Faune et
du site d'habitat en périphérie du projet
brutale la Flore
Accompagnement
Suivi écologique sur 5 ans permettant des interventions adaptatives
Suppression
Préserver un libre passage entre aires Obstruction du passage pour tout animal dont la taille dépasserait la largeur
Traitement de la clôture Mise en œuvre de dispositif de passage sous la clôture pour les animaux mesurant 1.000,00€X4
périphériques et intérieurs du parc de la maille du grillage
moins de 20cm de haut
Compensation
Dispersement de dalles et de cailloux en différents points du site Prévus dans les différents
Favoriser une attractivité du site sur ce Milieu maintenu trop uniforme et mal adapté aux contraintes d'alimentation et Accompagnement budgets d'entretien et de
Incidence spécifique sur l'herpétofaune
groupe de reproduction de ces espèces Travail d'optimisation de l'entretien du site et de sa périphérie, grâce au suivi compensation évoqués
écologique, pour favoriser l'instauration d'un milieu compatible et limiter les effets de précédemment
cloisonnement écologique (lisière et barrière)
Réduction
Travail de stimulation de la chaîne trophique en favorisant un milieu adapté au
développement d'une entomofaune abondante (voir précédent)
Favoriser une attractivité du site sur ce Maintien d'un milieu non propice au développement d'aire de nourrissage et Compensation
Incidence spécifique sur l'avifaune 1.000,00€X4
groupe de nichâge sur site Mise en place de nichoirs artificiels en différents points du site
Accompagnement
Travail d'optimisation des conditions de nichâges et de nourrissage grâce au suivi
écologique
Réduction Budgétisé au titre de

Affaiblissement d'un milieu de chasse étendu lié à la faiblesse de la
Travail de stimulation de la chaîne trophique en favorisant un milieu adapté au l'entretien et des
Ne pas créer de perturbation sur un population entomologique
Incidence sur la chirofaune développement d'une entomofaune abondante (voir précédent) compensations évoquées
territoire de chasse Apparition d'un risque de collision rattaché à la mise en œuvre d'une clôture
Compensation précédemment
en périphérie du parc
Mise en place de nichoirs artificiels en différents points du site
500,00€X4
Compensation Travail à réaliser dans le

Maintenir une potentialité d'habitat sur Destruction de l’habitat propice à ces espèces lors de l'entretien régulier du
Affectation des amphibiens Maintien en état des flaques temporaires proposées au niveau de l’ancienne gravière cadre de la préparation du
l'emprise du projet parc
du site dans le cadre de l'accompagnement des travaux sol
Accompagnement
Eviter que des animaux de grandes tailles Formation des personnels de surveillance du parc, appelés à intervenir en cas de
Animaux ayant franchis la clôture (saut), retenus dans l'enceinte du parc et
Incidence sur les autres mammifères viennent à rester enfermer dans le site et déclenchement des alarmes anti-intrusives, pour appréhender les animaux sauvages 1.000,00€
ne pouvant fuir
se blesser et les conduire vers le portail le plus proche sans que l'animal ne se blesse et ne soit
trop effarouché
Affectation d’habitats d’intérêt Contribution au maintien d’une mosaïque Location pendant la période d’exploitation du parc sur une surface de deux parcelles :
Banalisation de sites ouverts par mise en œuvre d’un projet photovoltaïque 5750,00€/an
communautaire dégradés de milieux sur le site Vachères lieu-dit Cour de Fournigue (3ha1888) et au lieu dit Plan Chavonnet (8ha3106)
Total HT 66.750,00€
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Tableau 67 : Récapitulatif des mesures proposées en phase de démantèlement sur les écosystèmes
Destruction d'espèces animales et végétales Réduction

Destruction localisée voire totale des implantés sur l’emprise du parc Réalisation des travaux du mois d'Octobre à janvier, hors des périodes les 0,00€
Affectation des habitats présents Maintenir une potentialité d'habitat sur
après les travaux de construction plus sensibles pour la faune et la flore
sur le site l'emprise du projet
Affectation de la qualité des habitats sous-terrain par la compaction
du sol Délimitation des aires de circulation pour préserver le maximum d’espace Prévu pour éviter un
impact sur le sol trop
généralisé
Réduction
Délimitation stricte des emprises de l'aire de chantier à 5m maxi au-delà de la 2.500,00€ x4
Destruction d'habitats ou d'espèces en dehors du périmètre du parc clôture
Préservation des milieux Maintenir le degré de biodiversité des Prévus dans le cadre
par une occupation anarchique et expansive du chantier
environnants milieux environnants Mise en œuvre de plateformes dédiées au stockage de matériel et de déjà évoqué de
(stationnement et stockage sauvage, circulation débridée, …)
matériaux l’évacuation des
rémanents
Accompagnement
5.000,00€x4
Ne pas porter atteinte aux taxons Réalisation d’inventaires faunistique et floristique avant démantèlement du site
Protection des taxons patrimoniaux patrimoniaux qui auraient pu coloniser Destruction/dérangement d’espèces sensibles et/ou protégées
A définir en fonction des
le site avant son démantèlement Réduction/Suppression
espèces contactées.
A définir au cas par cas en fonction des espèces contactées
Budget prévisionnel de
10.000,00€x4
30.000 + 10.000,00€
Sur tranche
Total HT
conditionnelle si contact
espèce patrimoniale
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5.4 $FFRPSDJQHPHQWGHODSUREOpPDWLTXHSD\VDJqUH
Tableau 68 : Synthèse des mesures d’accompagnement à engager sur le grand paysage

5.4.1 Synthèse des mesures d’accompagnement à engager sur le grand paysage
INTERACTION MESURES
DISTANCE PAR EFFECTIVITE TRAITEMENT DES Coûts
IDENTIFICATION ENJEUX FRAGILITE VISUELLE AVEC LES
RAPPORT AU SITE DE L’IMPACT INCIDENCES REQUIS COMPENSATOIRES
SITES associés
PROPOSEES
Le plateau d’Albion : OUI conseillé
- Espace segmenté par un relief moutonnant en sa périphérie et un cœur faiblement ondulé.
Un paysage semi-ouvert rythmé par Fragilité de la cellule définie par les Le site appartient à cette Le projet doit s’inscrire dans
des boisements denses et différentes
- Une entité dominée par les montagnes l’encerclant : Mont Ventoux à l’Ouest, Monts de Vaucluse
reliefs dominants avoisinants
OUI
entité
OUI
la continuité de la trame NON nécessaire 0,00€
au Sud et Montagne d’Albion au Nord.
cultures. paysagère
L’Arc comtadin et le Mont Ventoux - Richesse faunistique et floristique sur l’ensemble du Mont Ventoux,
Paysage ouvert. Secteur le plus - Ce site est très intéressant pour sa végétation qui varie en fonction de l'altitude, passant de
fréquenté : développement de l'étage mésoméditérranéen à l'étage subalpin. Elle présente un bon échantillon des groupements
Fragilité relative vue la distance avec le
l’urbanisation dans l’Arc Comtadin en végétaux méditerranéens français non littoraux et une biodiversité notable, aussi bien en forêt que
site D
OUI Plus de 10 kilomètres NON NON nécessaires NON nécessaire 0,00€
lien avec la vallée du Rhône, couloir sur les écotones et les milieux ouverts associés.
des axes de communication. - Le Mont Ventoux est l'un des derniers contreforts sud-occidentaux des préalpes françaises. C'est
Domination visuelle du Mont Ventoux. un anticlinal avec des chevrons et des combes
Les vallons et collines d’Oppedette
et Vachères
Très tortueux, le réseau de combes, - Ce site est très intéressant pour sa forêt modérément exploitée qui permet le développement
Aucun risque vis-à-vis du territoire des
vallons et ravins, perd l'observateur et d'une biodiversité caractéristique.
projets
OUI Plus de 10 kilomètres NON NON nécessaires NON nécessaire 0,00€
tend à lui faire percevoir un territoire - Paysages caractéristiques, comprenant un espace naturel profondément rural et retiré.
beaucoup plus vaste qu'il ne l'est
réellement.
Le pays de Ponchons
- Paysages caractéristiques, comprenant un espace naturel sur le lit du cours d’eau de La Nesque,
Paysage ouvert de cultures bordé de Aucun risque vis-à-vis du territoire de
collines et vallons et allant s’adosser à
suivi de terrains cultivés sur les dépôts alluvionnaires du même cours d’eau, les collines et autres
projet
OUI avec le site C Plus de 5 kilomètres NON NON nécessaires NON nécessaire 0,00€
résurgences du relief étant souvent support de noyaux villageois en deçà d’un ancien château.
la Montagne de Lure.
- Moutonnement boisé ayant une forte présence dans la région. OUI

Les Monts de Vaucluse
- Constitue un fond de scène sombre pour de nombreux points de vue. Fragilité relative vue la distance avec
Espace « tampon » entre bassin d’Apt,
- Points de vue essentiellement tournés vers le Mont Ventoux et vers la partie Est du Plateau les sites
OUI Plus de 5 kilomètres Amoindrit par NON nécessaires NON nécessaire 0,00€
plateau de Sault et plateau d’Albion. l’angle de vue
d’Albion

- Milieu diversifié de moyenne montagne n’entretenant pas de relation visuelle avec le site de Aucun risque vis-à-vis du territoire de
- Le Massif de la Montagne de Lure et
projet projet
NON Plus de 10 kilomètres NON NON nécessaires NON nécessaire 0,00€
d’Albion, le Pays d’Apt
Espaces de vie
Villages proches : Fragilité relative vue la distance avec
Il importe de ne pas remettre en cause le secteur habité de Simiane-la-Rotonde : les sites ne
Simiane-la-Rotonde, Saint Christol, les sites. Il importe de trouver une
Revest-du-Bion, Banon, Montsalier,
doivent pas rentrer en covisibilité avec ce secteur. Les autres secteurs habités ne sont pas
emprise qui ne remette pas en cause
NON Moins de 5 kilomètres NON NON nécessaires NON nécessaire 0,00€
concernés directement et ne rentrent pas dans le domaine de perceptibilité potentielle du site.
Oppedette et Vachères l’identité du village.
Villages éloignés :
Les villages ne rentrent pas dans le domaine de perceptibilité du site, du fait du relief et de Aucun risque vis-à-vis du territoire de
Revest-des-Brousses, Rustel, Viens,
l’éloignement de ces villages. projet
NON Plus de 5 kilomètres NON NON nécessaires NON nécessaire 0,00€
Gignac,
Espaces de forte fréquentation, il importe que le projet ne remette pas en cause le territoire
Axes de forte fréquentation : Fragilité au niveau de la D51 sur la
traversé.
Séparés par plusieurs bandes de relief, de l’entité dite du Plateau d’Albion, les routes de grande
partie Nord de la vallée de Simiane-la- OUI avec le site C Plus de 5 kilomètres OUI NON nécessaires NON nécessaire 0,00€
- Départementale n°51 Rotonde. Perception de site C
circulation que sont ces départementale, ne sont pas concernées par le projet.
Moins d’un kilomètre
Axes de fréquentation locale : Espaces de fréquentation locale, il importe que le projet ne remette pas en cause le territoire
Fragilité au niveau de la RD18 au pour la RD18 avec le
- Départementale n°18 traversé. OUI OUI obligatoires
niveau où elle longe le site C OUI avec les quatre site C et les chemins
- Départementale n°118 La RD18 longe le site C sur tout le côté Nord-Est. Il y a un enjeu de modification des espaces
- Chemins communaux perçus depuis cet axe uniquement si un travail d’intégration n’est pas mis en place.
sites communaux avec le site (uniquement (uniquement pour la RD18 à NON nécessaire 0,00€
Quelques fenêtres visuelles sur les B et D pour la RD18) échelle immédiate)
Les autres axes sont des axes de découverte du territoire. Il importe de ne pas remettre en cause
autres axes Plus d’un kilomètre pour
l’identité naturelle des sites parcourus.
les autres axes
Total HT 0,00€
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5.4.2 Synthèse des mesures d’accompagnement rattachés à l'échelle rapprochée du site Tableau 69 : Bilan des mesures d’accompagnement rattachées à l’échelle rapprochée du site
MESURES
COVISIBILITE DISTANCE PAR EFFECTIVITE TRAITEMENT DES Coûts
IDENTIFICATION COMMUNE ENJEUX FRAGILITE
DE L’IMPACT INCIDENCES REQUIS COMPENSATOIRES
AVEC LES SITES RAPPORT AU SITE associés
PROPOSEES
Patrimoine bâti situé à
proximité
OUI obligatoires
Ne pas étendre le périmètre
de projet dans l’aire de
Simiane-la-Rotonde
SIMIANE-LA-
Sans relation directe avec les sites Aucun risque de remise en cause NON Environ 2 kilomètres OUI perceptibilité du Château de
NON nécessaire 0,00€
ROTONDE
la Gabelle. Conservation de
la lisère Nord-Ouest
SIMIANE-LA-
Ancienne Abbaye de Valsaintes
ROTONDE
Sans relation directe avec les sites Aucun risque de remise en cause NON Environ 6 kilomètres NON NON nécessaires NON nécessaire 0,00€
Eglise paroissiale Notre Dame et
Saint Pierre
SAINT CHRISTOL Sans relation directe avec les sites. Aucun risque de remise en cause NON Environ 3 kilomètres NON NON nécessaires NON nécessaire 0,00€
Village en ruine MONTSALIER Sans relation directe avec les sites. Aucun risque de remise en cause NON Plus de 5 kilomètres NON NON nécessaires NON nécessaire 0,00€
Portail féodal BANON Sans relation directe avec les sites. Aucun risque de remise en cause NON Plus de 5 kilomètres NON NON nécessaires NON nécessaire 0,00€
Patrimoine naturel situé à
proximité
BEDOIN, Mont Ventoux s’apprécient comme une toile de font pour des observateurs OUI
BRANTES, situés au Ouest regardant vers la Est. Depuis le site D, le site de projet est Amoindrit par
Mont Ventoux
LEGER-DU- perceptible selon un angle de vue surplombant mais très éloigné se qui
Aucun risque de remise en cause OUI Plus de 10 kilomètres NON nécessaires NON nécessaire 0,00€
l’angle de vue
VENTOUX minimise très fortement son impact potentiel.
Paysage emblématique situé à proximité du site, La couverture forestière OUI
ST CHRISTOL, Amoindrit par
Monts du Vaucluse
LAGRADE D'APT…
l’aspect englobant des territoires perçus depuis les hauteurs de la montagne et Fragilité relative OUI Entre 2 et 10 kilomètres NON nécessaires NON nécessaire 0,00€
la distance les séparant amenuisent fortement l’incidence du projet l’angle de vue
Gorges d’Oppedette OPPEDETTE Sans relation directe avec les sites. Aucun risque de remise en cause NON Plus de 5 kilomètres NON NON nécessaires NON nécessaire 0,00€
Infrastructure situé a
proximité
OUI conseillés
Un seul point de vue permet la vue de deux sites (A et B) en même temps sur OUI Le projet doit s’inscrire dans
Parcs solaires
SIMIANE-LA-
les quatre en projet sur le territoire. Effet de mitage du territoire si une Fragilité relative OUI Entre 1 et 5 kilomètres Amoindrit par la continuité de la trame NON nécessaire 0,00€
ROTONDE S l’angle de vue
intégration n’est pas prévue
paysagère

ROTONDE Sans relation directe avec les sites Aucun risque de remise en cause NON Entre 2 et 5 kilomètres NON NON nécessaires NON nécessaire 0,00€
Total HT 0,00€
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Tableau 70 : Bilan des mesures d’accompagnement rattachées à l’échelle immédiate du site

5.4.3 Synthèse mesures d’accompagnement rattachées à l'échelle immédiate du site
INTERACTION MESURES Coûts

DISTANCE PAR EFFECTIVITE TRAITEMENT DES
IDENTIFICATION COMMUNE ENJEUX FRAGILITE VISUELLE AVEC
RAPPORT AU SITE DE L’IMPACT INCIDENCES REQUIS COMPENSATOIRES associés
LES SITES
PROPOSEES
Secteurs potentiellement
concernés écartés
BEDOIN, OUI
La perception du site est effective, mais rasante donc très faiblement OUI avec le site A et Amoindrit par
Mont Ventoux BRANTES, LEGER-
impactante.
Fragilité faible
B
Plus de 10 kilomètres NON nécessaires NON nécessaire 0,00€
DU-VENTOUX l’angle de vue
SIMIANE-LA- OUI
Le pays de Ponchons : Vallée de ROTONDE, La perception du site D est effective. Depuis le fond de vallée, la vue est très Amoindrit par
Simiane-la-Rotonde MONTSALIER, englobante et l’impact du projet en est diminuée d’autant.
Fragilité relative OUI avec le site D Entre 2 et 5 kilomètres
l’angle de vue NON nécessaires NON nécessaire 0,00€
BANON…
Secteurs nécessitant
intervention
OUI, Réduction
OUI obligatoires Densification de la
Relation visuelle directe avec le site. La nationale dispose d’une vue bien Ne pas étendre le périmètre lisière et création
RD 18
SIMIANE-LA- dégagée sur toute la face Est du site. Afin d’éviter un continuum visuel de
Fragilité réelle OUI Jouxte le site D OUI de projet. Conservation de la
d’un muret en pierres 10000,00€
ROTONDE panneau photovoltaïque à ce niveau, un aménagement est à prévoir le long de
cet axe.
lisère Nord-Ouest, Travail
sur la limite avec la route sèches au Nord-
Ouest
Secteurs concernés sans
intervention
- Départementale n°30 OUI conseillés

La perception des sites est plus ou moins importante selon l’angle de vue, Le projet doit s’inscrire dans
- Départementale n°51 SIMIANE-LA-
mais reste à une distance convenable, ce qui en diminue considérablement Fragilité faible OUI OUI avec le site A et C OUI la continuité de la trame NON nécessaire 0,00€
ROTONDE
- Départementale n°118 l’impact. paysagère
OUI conseillés
SIMIANE-LA- Le projet doit s’inscrire dans
- Chemins communaux ROTONDE, ST Faible fréquentation locale Fragilité faible
OUI avec le site B et
Jouxte le site B et D OUI la continuité de la trame NON nécessaire 0,00€
D paysagère
CHRISTOL
Total HT 10000,00€
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Analyse de la Méthodologie Employée

METHODES CONCERNANT L’ANALYSE DE L’EXISTANT
DOMAINE ETUDIE METHODE EMPLOYEE AVANTAGES LIMITES EVALUATION
Les données issues des recensements

Bien que les valeurs servant de base à l’analyse du milieu humain puissent
Consultation des organismes référents : correspondent à des valeurs passées (par exemple :
être en décalage temporel de quelques années avec la rédaction de l’Etude
2007 pour l’INSEE, 2000 pour AGRESTE), tandis
- Etude de la population : INSEE Les données obtenues sur ces sites sont officielles d’Impact, elles demeurent des composantes historiques et caractéristiques
- Activité économiques : INSEE que d’autres sources peuvent ne pas être
MILIEU HUMAIN et permettent une analyse concrète du milieu de la zone d’étude.
- Activité agricole : AGRESTE actualisées.
- Servitudes et urbanisme : Mairies humain. Elles constituent donc, dans le cadre d’une étude d’impact d’un projet
- Risque : site internet Cartorisque Il semble donc difficile de présenter un état des lieux
photovoltaïque, une base d’informations valables et suffisantes afin de
- Tourisme : Offices de tourisme départementaux et régionaux synchrone avec la période de rédaction de l’Etude
déterminer les principales tendances socio-économiques d’un territoire.
d’Impact.
Consultation des sites référents concernant : Certaines données peuvent ne pas être actualisées
Les données obtenues sur ces sites sont officielles Les données recueillies malgré leur caractère général permettent une
ou manquer de précision (en fonction de la distance
MILIEU PHYSIQUE - la Géologie : BRGM et permettent une analyse concrète du milieu approche synthétique et suffisante des paramètres du milieu physique pris
- l’hydrologie : DREAL des stations de mesures par rapport à la zone de
physique. en compte dans le cadre d’une étude d’impact d’un projet photovoltaïque.
- la climatologie : sites Météofrance et Infoclimat projet).
Analyse bibliographique :
- consultation des ouvrages de référence faune et flore
- consultation des bases de données Natura 2000 et autres périmètres à statut
- Données CORINE Land Cover
Prospections de terrains étalées selon un calendrier adapté à la phénologie des différentes
espèces végétales et animales (depuis le printemps précoce jusqu’à l'automne) avec :
Mise en évidence des espèces majoritairement
Pour la flore : présentes
La qualité des inventaires est fortement dépendante Les recherches bibliographiques permettent de compléter, si besoin est, les
- Réalisation de transects rectilignes aléatoires des aléas météorologiques. inventaires naturalistes issus des prospections de terrains. Dès lors, les
Pour l’avifaune : espèces potentiellement présentes, reconnues dans la zone et présentant
Priorité donnée à la recherche de taxons Certaines analyses nécessitent la prise en compte
un intérêt patrimonial, sont mentionnées et prises en compte lors de
- Recensement des populations nicheuses par Indices Ponctuels d’Abondance patrimoniaux de périodes climatiques et journalières différentes
l’analyse de l’impact.
- Recensement des populations hivernantes par Points d’Ecoute comme par exemple l’étude ornithologique et l’étude
ECOSYSTEMES - Recensement des oiseaux migrateurs par observation depuis un point fixe de végétation. De plus, bien que les recherches aient été effectuées de façon sectorielle,
- Recensement spécifique Prise en compte de la zone d’emprise du projet toutes observations annexes survenues lors de déplacements dans la
Les inventaires sont non exhaustifs étant donné la
Pour l’entomofaune : ainsi que de ses environs (approche réalisée à parcelle au cours des prospections faunistiques ou floristiques ont
durée des mesures (passages réalisés sur une
trois échelles) également été notées afin d’avoir un inventaire le plus exhaustif possible.
- Chasse à vue année écologique mais certaines espèces viennent
- Fauchage à fréquenter le site de manière irrégulière en dehors La méthode employée pour l’analyse de l’existant du point de vue des
- Parapluie Japonais des dates de prospection). écosystèmes semble donc satisfaisante.
- Visite des gîtes Mise en relation de la zone de projet avec les
périmètres à statuts voisins
Pour l’herpétofaune :
- Chasse à vue
- Visite des gîtes
Pour la chirofaune :
- Observation des mouvements des populations
- Recherche de gîtes
Réalisation d’un diagnostic paysager le plus Les observations de terrains demeurent en partie La dimension paysagère conservant un caractère sensible et évolutif,
Approche cartographique dynamique
objectif possible par recoupement des données liées aux saisons et aux aléas météorologiques, certains paramètres ne peuvent être figés. Toutefois, cette approche
Prospections de terrains (analyse des structures paysagères et du ressenti à trois échelles : bibliographiques et cartographiques et des modifiant les volumes, les couleurs et les ambiances évoluant en entonnoir, du lointain à la proximité immédiate, permet de
PAYSAGE approche lointaine, rapprochée et immédiate) observations de terrains. d’un paysage. dégager aussi bien le contexte paysager au sein duquel s’inscrit le site que
Consultation des ouvrages de référence de la région (Atlas des paysages) Identification des relations entretenues entre la La qualité des photographies réalisées (témoins des les éléments de surface structurants composant la zone de projet, et ce, tout
zone de projet et le paysage d’accueil (lointain, prospections) sont fortement dépendantes de en mettant en avant les interactions entretenues par ce dernier avec son
Prise de photographies (en vue de l’élaboration de photomontages) environnement.
rapproché et immédiat) l’heure, de la saison et de la qualité d’impression.
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METHODES CONCERNANT L’ANALYSE DES EFFETS
DOMAINE ETUDIE METHODE EMPLOYEE AVANTAGES LIMITES EVALUATION
La mise en place d’un parc photovoltaïque suit un protocole spécifique à ce

Recoupement de données résultant de la mise en
Chaque site étant doté de caractéristiques propres il type de projet. Il est donc possible de dégager une trame globale
Prédiction des incidences par analogie (Evaluation des incidences liées aux travaux, à la place de projets similaires, bénéficiant donc de
MILIEU HUMAIN peut être délicat de transposer certaines d’incidences connues, qui doivent ensuite être recoupées, vérifiées et/ou
phase d’exploitation et au démantèlement) plus de recul, avec les indications provenant des
observations d’un site à l’autre. compléter en fonction des ressources locales. En ce sens, la méthode
enjeux mis en évidence au sein de l’état initial.
employée est satisfaisante.
La mise en place d’un parc photovoltaïque suit un protocole spécifique à ce

Recoupement de données résultant de la mise en
Chaque site étant doté de caractéristiques propres il type de projet. Il est donc possible de dégager une trame globale
Prédiction des incidences par analogie (Evaluation des incidences liées aux travaux, à la place de projets similaires, bénéficiant donc de
MILIEU PHYSIQUE peut être délicat de transposer certaines d’incidences connues, qui doivent ensuite être recoupées, vérifiées et/ou
phase d’exploitation et au démantèlement) plus de recul, avec les indications provenant des
observations d’un site à l’autre. compléter en fonction des ressources locales. En ce sens, la méthode
enjeux mis en évidence au sein de l’état initial.
employée est satisfaisante.
Les données issues des inventaires, intégrant espèces avérées et espèces

Opinions de personnes compétentes : en l’occurrence les écologues (1 expert botaniste, 1 Recoupement des enjeux mis en évidence par les
potentielles, demeurent suffisamment représentatives du secteur concerné
expert ornithologue et herpéthologue, 1 expert entomologiste et chiroptère) de l’agence inventaires de terrains avec les données résultant
En raison de la non exhaustivité des inventaires, ou par le projet. Etant de plus, soumises à l’évaluation des experts, elles
VISU de la mise en place de projets similaires, ce qui
de la différence de contexte écologique d’un projet à assurent la prise en compte des principales sensibilités patrimoniales et
ECOSYSTEMES permet une approche globale des incidences tout
Prédiction des incidences par analogie : l’autre, certaines incidences sont difficilement guident dès la phase de travaux les critères à respecter afin de préserver les
en mettant en avant les espèces particulières qui
quantifiables. écosystèmes. Notons également que cette analyse ne s’arrête pas une fois
- Evaluation du comportement de certaines espèces en phase chantier doivent être prises en considération au cours des
l’étude d’impact accomplie. En effet, une méthode de suivi écologique est
- Evaluation de la réappropriation du site en phase d’exploitation diverses phases de vie du parc.
également proposée sur 5 ans afin de s’assurer de la bonne gestion du site.
La vue statique et en plan qui, par l’absence de

relief, tend à faire d’un élément susceptible
d’interagir variablement avec ses abords immédiats
(jeu d’ouverture/fermeture, dominant/dominé, …), un
élément complètement figé dans la trame, limitant
ainsi la compréhension du panel d’expression du
Opinions de personnes compétentes : en l’occurrence les paysagistes de l’agence VISU Approche plus réaliste du paysage une fois le projet En dépit de ces limites, le photomontage demeure l’outil le plus pragmatique
motif photovoltaïque introduit. afin de démontrer l’effet du motif photovoltaïque au sein d’un paysage. Allié
Méthodes qualitatives : une représentation forcément limités des divers
à l’avis des experts, aux observations faites sur les environs du site et aux
PAYSAGE Evaluation de l’échelle du projet (aussi bien angles de vue sur le projet
- Utilisation d’une focale de 50 mm pour les photographies enjeux dégagés dans l’analyse de l’existant, il permet une bonne approche
- Réalisation de Photomontages via le logiciel Photoshop verticale qu’horizontale) et donc de son insertion une représentation réduite du projet qui ne peut se du domaine des covisibilités potentielles ainsi que des points sensibles
- Réalisation de coupes et schémas au sein de la trame paysagère. comparer à une vue réelle ou pleine échelle, même nécessitant un traitement paysager particulier.
si l’ensemble des photos sont prises à la focale
50mm (une photo ne peut en effet cadrer pleinement
l’étendue du plein champ de vision sans
déformation. Elle ne peut en outre pas plonger
l’observateur dans le paysage comme il le ferait sur
site en tournant la tête et en se déplaçant)
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P r o j e t P h o t o v o l t a ï q u e d e S i m i a n e - l a - R o t o n d e
Conclusion
FAUNE/FLORE PAYSAGE
Opposant des faciès particulièrement différents les uns vis-à-vis des autres, les quatre sites d'implantation ont tous
Réputé pour sa biodiversité, le secteur coincé entre Lubéron, Durance, Lure et Ventoux, fait l'objet, à juste titre, de
posé des enjeux paysagers différents, levant des problématiques d'intégrations variées, allant de la simple réflexion
périmètres d'inventaires et de protection destinés à préserver cette richesse écologique. Valorisé au travers d'un Sic,
d'insertion dans une trame paysagère figée et retirée, à la difficile question de présence de concurrence visuelle.
mais positionné en marge des grands périmètres de Znieff du Plateau d'Albion, du Mont du Vaucluse et des collines
d'Opedette et Vachères, l'aire d'intervention de l'étude a fait preuve par ses caractéristiques de potentialités Mesuré dans leurs dimensions et équilibrés dans leurs profils et formes, les sites ont tous présenté des garanties qui
remarquables, même si au final peu d'espèces d'enjeu patrimonial élevé ont pu être contacté. semblent les absoudre de tous préjugés d'impact fort à modéré, une incidence légère demeurant pour les sites A&C
dans le sens où ils seront visibles en plusieurs points sans que cela ne puisse être considéré comme un impact
L'analyse approfondie des sites, portée sur deux années de prospection, a donc pu mettre en avant une potentialité
négatif.
d'éclosion de milieux remarquables, liée à l'application ou non de conditions spécifiques favorables à la fréquentation
des emprises de projets par des espèces patrimoniales. En somme, les différents sites ne présentent pas de
caractères incompatibles avec la réalisation d'un projet photovoltaïque, néanmoins, dans le cas d'une gestion
raisonnée du site dans son entretien, guidée par un suivi biologique pertinent, il est fort probable que ces espaces de
production d'énergie électrique renouvelable, puisse figurer un réservoir de biodiversité plus que pertinent. La
mosaïque de milieu dans laquelle ils s'insèrent y étant particulièrement favorable.
Page | 221/234
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Annexes
Projets Photovoltaïques de Simiane-La-Rotonde | 12/2010
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Annexe 2 : Fiches ZNIEFF
Projet Photovoltaïque de Ferrassières | 11/2010
Annexe 3 : Méthode de suivi écologique post-travaux
Dans le cadre du décret 2005-608 portant sur l'évaluation de l'incidence des documents d'urbanisme sur l'environnement, il
est demandé de fournir une liste de bio-indicateurs à incorporer dans un processus de suivi du projet.
Rappel bibliographique sur les bio-indicateurs

Les indicateurs de biodiversité ont une double finalité : caractériser la « qualité » et la « quantité » de la biodiversité
d'une région en étant à la fois compréhensibles et pertinents pour les acteurs politiques ; d'autre part être
Ou
suffisamment « honnêtes » dans leurs approximations au niveau scientifique pour être représentatifs. Ils doivent
pouvoir donner une vue synthétique d'un ensemble de données complexes sans les trahir.
¦
S
n i (n i 1)
La richesse spécifique est le plus simple indicateur de « biodiversité » que l'on peut imaginer. Son estimation, assez D 1 i 1
(3)
N ( N 1)
ardue à cause de l'existence d'espèces rares, nécessite des modèles permettant d'inférer la richesse en espèces «
non-observées mais bien existantes » à partir des données sur les espèces observées dans l'échantillon. Le calcul
Avec:
pose problème dans les cas des écosystèmes très riches en espèces rares telle que les forêts tropicales : en
agrandissant toujours l'aire d’échantillonnage utilisée pour la mesure de la diversité a, le nombre d'espèces D, l’index de diversité,
rencontrées ne plafonnent jamais. Autrement dit, on découvre toujours des espèces nouvelles même en S, le nombre d’espèces,
échantillonnant sur des surfaces considérables.
N, le nombre total d’organisme ou le pourcentage d’aire couverte par les organismes
Par le passé, plusieurs méthodes ont été proposées pour estimer cet indicateur à partir des mesures de diversité. n, le pourcentage couvert par une espèce ou un nombre d’individu appartenant à une espèce.
¾ La plus ancienne se déterminait à partir du nombre d'espèces observées dans l'échantillon en fonction de la D sera donc compris entre 0 et 1, avec 1 une diversité infinie et 0 aucune diversité.
surface échantillonnée (Arrhenius, 1921). Des travaux théoriques ont montré que cette série devait suivre ¾ L’indice de Shannon (H’) est aussi particulièrement utilisé (in Peet, 1974) :
cette équation :
S
S c. A z (1) H ' ¦ p i . log b . p i (4)
i 1
Avec :
H' : indice de biodiversité de Shannon,
S, est le nombre d'espèces,
i : une espèce du milieu d’étude,
A, est l'aire de la surface échantillonnée en Ha ;
b, généralement égal à 2
c et z sont deux constantes : c est un facteur de richesse d’espèces (généralement entre 20 et 2000, défini
après inventaire), z est un facteur d’accumulation d’espèces (généralement entre 0,2 et 0,5, suivant les milieux) pi : Proportion d’une espèce i par rapport au nombre total d’espèces (S) dans le milieu d’étude (ou richesse
spécifique du milieu), qui se calcule de la façon suivante :
¾ L’un des indices les plus utilisés pour travailler sur la biodiversité est l’index de diversité de Simpson (1949) :
D
¦n(n 1) (2) p(i)
ni
(5)
N (N 1) N
Pour (2): Avec :
Avec: ni est le nombre d'individus pour l'espèce
D, l’index de diversité, N est l'effectif total (les individus de toutes les espèces).
N, le nombre total des organismes de toutes les espèces trouvées,

n, le nombre d’individu de chaque espèce inventorié ¾ Une autre méthode utilisée pour calculer la richesse spécifique d'une région se fonde sur une théorie
probabiliste. On suppose que la distribution des fréquences des espèces suit une certaine loi de probabilité
Une haute valeur de D suggère un site ancien et stable dans sa diversité biologique. Un site avec une faible (exponentielle par exemple). Les paramètres de la loi sont calculés de façon à expliquer le mieux les données
valeur de D peut suggérer un site pollué, un site en recolonisation ou une parcelle agricole. (méthode du maximum de vraisemblance). Une fois le paramètre calculé à partir des probabilités d'observer
1,2, ... n occurrences d'une espèce, on calcule la probabilité d'observer 0 occurrence. On en tire le nombre
d'espèces non-observées dans l'échantillon.
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communauté diversifiée. Le parapluie le plus robuste et le plus complet est donc constitué d’un ensemble d’espèces
ayant des besoins en habitats différents et complémentaires.
Ces méthodes d’indicateurs de biodiversité « richesse spécifique » offraient l'avantage d'être assez claires.
¾ Espèces clés de voûte
Cependant, elles présentaient au moins trois inconvénients majeurs :
Une espèce clé de voûte est une espèce dont la présence est indispensable à l’existence même d’un écosystème, non
¾ Ils n'étaient pas aisés à calculer car nécessitaient des modèles requérant des données de richesse spécifique pas par son effectif mais par l’action qu’elle exerce sur les comportements et/ou effectifs des autres espèces qui
« cachée » à déduire. composent cet écosystème. L’activité et l’abondance des espèces clés de voûte déterminent l’intégrité de la
¾ Ils ne donnaient aucune information sur la dynamique des écosystèmes et de la biosphère. Or cette communauté, leurs persistances et leurs stabilités. La disparition des espèces de voûte entraîne des extinctions en
dynamique est une information importante si l'on veut suivre l'effet des mesures politiques de conservation de cascade et des changements fonctionnels majeurs. Il n’y a pas de lien direct entre le rôle d’espèce clé de voûte et la
biodiversité. biomasse ou l’abondance de cette espèce. Si la disparition d’une espèce entraîne des modifications des processus,
¾ Enfin certains indicateurs ne changeaient de valeur que lorsque des espèces s'éteignaient et ne donnaient alors cette espèce peut être considérée comme une espèce clé de voûte. De même, les espèces introduites peuvent
donc pas d'informations sur la santé des populations ou des espèces. Ils alertaient du danger quand il était avoir des effets disproportionnés par rapport à leur biomasse. Elles seront donc considérées comme des espèces clés
déjà trop tard. de voûte si elles sont à caractères envahissantes.
Le rôle clé de voûte d’une espèce peut se présenter de différentes façons :
Dès lors, afin de pallier les faiblesses de ces bio-indicateurs définis par calcul, il est courant d’utiliser, notamment en 9 Les organismes ayant un rôle dominant au sein de l’écosystème (espèce au sommet de la chaîne
France, des espèces indicatrices de la santé des milieux naturels. Ces méthodes sont généralement utilisées dans le trophique par exemple)
but d’obtenir des données plus qualitatives que quantitative sur l’environnement. 9 Les espèces fournisseurs de ressources sont des espèces qui contribuent à apporter des ressources
indispensables à un éventail d’organisme en période de pénuries. Le fournisseur de ressource n’est
pas particulièrement abondant, mais s’il devait être supprimé, les organismes qui en dépendaient
Plusieurs méthodes et définitions ont été développées au fil des années dans le secteur de la gestion de la seraient incapables de combler le fossé de l’approvisionnement en ressources.
biodiversité : 9 Les espèces mutualistes : Lorsque deux espèces sont mutuellement dépendantes, l’élimination de
l’une d’entre elles entraîne la disparition de l’autre. La co-dépendance, ou co-évolution, est une
¾ Espèces bio-indicatrices
stratégie risquée pour les espèces et relativement rare à l’échelle d’une communauté. C’est souvent
Les espèces bio-indicatrices sont des espèces dont la présence et la fluctuation de leurs effectifs est censée refléter le cas entre une plante à fleur (orchidée par exemple) et son pollinisateur.
les variations des conditions environnementales locales ou les variations des effectifs des autres espèces de la 9 Les espèces dite « ingénieures » sont des organismes qui peuvent agir au sein de l’écosystème en
communauté. Les espèces bio-indicatrices seront différentes en fonction des éléments que l’on souhaite suivre et de le modifiant physiquement, libérant ainsi des ressources pour les autres espèces. L’activité de ces
l’échelle considérée. organismes peut ainsi fournir des habitats à d’autres espèces qui ne seraient pas disponibles
On distingue ainsi différents types d’espèces bio-indicatrices : autrement. Ils peuvent être de plus considérés comme des espèces clés de voûte si leurs effets sont
9 Espèces exigeantes en surface qui permettent de conserver des populations viables sur de vastes importants et disproportionnés par rapport à leur abondance. Un exemple courant d’espèce
territoires. « ingénieure » est le castor dont l’abattage des arbres et les barrages ont un effet sur les milieux
9 Espèces à moyen de dispersion limitée dont les capacités de colonisation dépendent surtout de la terrestre et aquatique.
présence de corridors biologiques. 9 Ces différents groupes ne sont pas exclusifs, une espèce pouvant appartenir à plusieurs groupes.
9 Espèces exigeantes en ressources ou en habitats qui nécessitent des nutriments ou des niches
¾ Espèces redondantes
écologiques particulières.
9 Espèces dépendant de processus écologiques précis qui sont sensibles à l’intensité, au régime et Ce sont des espèces différentes qui assurent simultanément des fonctions similaires au sein d’un écosystème donné.
aux caractéristiques spatiales des phénomènes de perturbations affectant ces processus. Théoriquement, il y a redondance fonctionnelle si après disparition d’une de ces espèces, une compensation de
9 Espèces clés de voutes. densités d’individus se manifeste parmi les taxons restant du même groupe fonctionnel de telle sorte que la biomasse
9 Espèces endémiques dont l’aire de distribution est restreinte. de l’ensemble soit conservée.
La disparition de l’espèce redondante ne devrait pas modifier l’abondance des espèces restantes dans la
communauté, mais elle pourrait entraîner une forte modification de la composition spécifique et ainsi modifier la
¾ Espèces parapluies structure et la fonction de l’écosystème.
Ces espèces nécessitent de telles conditions d’habitats et de superficie que leur conservation permettra la sauvegarde
d’une grande quantité d’autres espèces rares et menacées. Leur protection est donc aussi utile à de nombreuses
autres espèces qui partagent le même habitat mais ne nécessitent pas autant d’espace. Les meilleures espèces
parapluies sont celles ayant besoin d’étendues les plus importantes possibles et d’habitats les plus variés possibles. Il
est impossible de trouver une seule espèce dont les besoins couvrent ceux de toutes les espèces vivant dans une
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Méthodologie de suivi de bio-indicateur choisie

Face à la diversité des possibilités de suivi offerte, plusieurs choix sont possibles.
Dans une première approche, il serait intéressant de mettre en place plusieurs méthodes de suivis par l’intermédiaire
des espèces bio-indicatrices. En effet, nous avons montré que plusieurs taxons étaient considérés comme
patrimoniaux sur cet espace. Cependant, la potentialité de présence sans présence effective de certains ne peut en
aucun cas servir finement le dessein de ce suivi. Que ce soit quantitativement ou qualitativement, nous ne pourrons
utiliser comme espèces bio-indicatrices que les espèces que nous avons pu observer lors de nos prospections. Ainsi,
par exemple, les choix en matière ornithologique se porteront sur des passériformes telles la Mésange charbonnière,
la Fauvette à noire ou la Bergeronnette grise, et sur des espèces de milieu ouvert – non observées sur site mais
fortement probable une fois le parc en fonctionnement – telles le Cochevis huppé, l’Alouette lulu, le Pipit rousseline ou
la Pie-grièche écorcheur. Pour les mammifères, les enjeux se porteront essentiellement sur les chiroptères, avec un
suivi du grand et du petit Rhinolophe, très bon indicateur de la qualité des populations entomologiques. D’autres
espèces seront choisies également au sein des divers groupes faunistiques et floristiques.
Concernant les taxa végétaux, il conviendra préférentiellement de faire des suivis selon des quadras prédéfinis
reflétant une bonne utilisation de l’indice de Shannon (4).
En tout état de cause, Nielsen et al. (2009) considèrent qu’une bonne étude sur le plan empirique de la biodiversité
doit se faire au niveau du territoire et sur des cycles de 5 à 20 ans afin d’observer au mieux l’évolution de la
biodiversité. Cette étude critique complète essentiellement les diverses pratiques d’évaluation de la biodiversité par
rapport à l’échelle d’étude.
Ils proposent dans une étude empirique un diagnostic plutôt large de la prévalence d’espèces dans l’analyse de la
biodiversité de l’Alberta. Tout en spécifiant que les espèces très rares sont difficiles à inclure dans leur diagnostic,
cette étude précise qu’il ne peut être soustrait à l’analyse des études spécifiques pour les espèces très rares.
Afin de s'insérer correctement dans ce protocole de suivi, il est donc proposé de mettre en place deux campagnes
d'inventaires spécifiques sur le site par an, destinées à quantifier et qualifier la présence des bio-indicateurs
précédemment évoqués. Passée une période de cinq ans, une première batterie de résultat pourra faire l'objet d'une
première analyse dont les conclusions seront transmises aux administrations compétentes et rendues publiques. Un
ajustement de la stratégie d'entretien du site pourra alors être éventuellement effectué si les enseignements retirés
venaient à faire état d'une mauvaise adéquation de la périodicité d'entretien du site.
Enfin, il est possible de proposer une étude complète de la faune et de la flore après une période de 5 ou 10 ans après
implantation afin de quantifier l’impact réel sur le milieu. La méthodologie d’inventaire sera la même de manière à
conserver une démarche scientifique pour l’analyse des données. Un bilan de cette étude sera transmis aux
administrations.
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Projet Photovoltaïque de Ferrassières| 11/2010
Annexe 4 : Principe de recyclage des panneaux polysillicium
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Agence Visu
Bureau d'étude Paysage/Ecosystèmes
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Cell : +33 628 503 294 Fax : +33 495 731 853
Email : contact@agencevisu.com

101201 - Etuded'impact - Projets Simiane la Rotonde - Β PDF

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Solaire Simiane1 & 2 LAVANSOL III & IV

Projet Photovoltaïque de Simiane-la-Rotonde| 12/2010

8.2.3 Bilan des risques et enjeux portés par le grand paysage

Les unités éloignées :

Fragilité relative vue la distance

Moins d’un kilomètre

8.3.1 Une trame bâti peu concernée pas le projet

Vue depuis la RD201, vers le Village de Simiane-la-Rotonde

Equilibre entre milieu ouvert et milieu fermé

8.3.3 Des paysages remarquables situés dans le territoire du projet

Paysage provençal avec en fond de toile le Mont Ventoux

8.3.4 Regard croisé sur les differents projets photovoltaïques du territoire

Parc solaire « Le siffleur »

8.3.5 Bilan des risques et enjeux rattachés à l'échelle rapprochée du site

COVISIBILITE DISTANCE PAR

Patrimoine bâti situé à proximité

Patrimoine naturel situé à proximité

Infrastructure situé a proximité

Espaces habités concernés

Tableau 36 : Bilan des risques et enjeux sur les paysages rapprochés

Vue axiale depuis la RD 51

8.4.2 Domaine de perceptibilité des sites dans leur configuration actuelle

8.4.2.1 Site A Silo du Rossignol

Complétant les vues

de gauche figurent une

La carte ci-dessus représente l'emprise du domaine de perceptibilité du site B,

Intégralement tourné vers la Vallée de Simiane-la-Rotonde, le domaine de

Crête remarquable qui, sous un angle de C'

8.4.2.4 Site D Royère Grosse

8.4.3 Bilan des risques et enjeux rattachés à l'échelle immédiate du site

INTERACTION VISUELLE DISTANCE PAR

Secteurs potentiellement concernés écartés

Secteurs nécessitant intervention

Secteurs concernés sans intervention

Figure 111 : carte 1 relief principal

Figure 112 : carte 2 reliefs secondaires

Figure 113 : carte 3 microreliefs

 MOTIVATION DU PROJET

Une énergie décentralisée :

 SCENARII ABORDES DANS LE CADRE DU DEVELOPPEMENT DU PROJET

Site A Silo du Rossignol Site C Terre broche

Site B Crête du Rossignol

Figure 115 : Scénario 1

Réal. : Agence Visu 2009

 DESCRIPTION DES TRAVAUX 3.3 0LVHHQDFFHVVLELOLWp

3.2 2UJDQLVDWLRQGXFKDQWLHUHWGpOLPLWDWLRQGHVHPSULVHV Elles devront en particulier répondre aux objectifs suivants:

3.7 0LVHHQ°XYUHGHVVWUXFWXUHVSRVHGHVSDQQHDX[ 3.105DFFRUGHPHQW

1.1.1 Sur le milieu humain

1.1.2 Sur le milieu physique

1.1.3 Sur les écosystèmes

IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT Mise en place des Déchets de panneaux, de câbles

Emissions de fumées polluantes Poussières Temporaire (chantier) Faible Nécessaire

Traitement de 3.1.2 En phase d’exploitation

Temporaire (chantier, démantèlement) Important

3.2.2 Géologie, sol et sous-sol

3.2 $IIHFWDWLRQGHVVROV 3.2.2.1 En phase de travaux

Entretien courant du site / / / / Mise en place des

3.2.1.2 En phase d’exploitation Déstructuratio

3.3.3 Lors du démantèlement Dégradation des propriétés Permanent Destruction

humaine et au humains, destruction d’habitats

4.2.4 En cas d’abandon du projet Destruction Périodique Destruction

4.3.2 En phase d’exploitation

4.3.3 Lors du démantèlement

3.7 0LVHHQ°XYUHGHVVWUXFWXUHVSRVHGHVSDQQHDX[ 3.105DFFRUGHPHQW

6LWHV1$785$ +DELWDW ,PSDFWGXSDUFVLSUpVHQFHjORQJWHUPH

,QYHUWpEUpV 'DPLHUGHOD6XFFLVH(XSK\GU\DVDXULQLD QRQREVHUYp 3HORXVHVHWPLOLHX[DUEXVWLIVRXYHUWV 1RQFRQFHUQp

+ KLYHUQDJH(0 (WDSH0LJUDWRLUH5 5pVLGHQWH5S 5HSURGXFWLRQ

6LWHV1$785$ +DELWDW ,PSDFWGXSDUFVLSUpVHQFHjORQJWHUPH

,QYHUWpEUpV 'DPLHUGHOD6XFFLVH(XSK\GU\DVDXULQLD QRQREVHUYp 3HORXVHVHWPLOLHX[DUEXVWLIVRXYHUWV 1RQFRQFHUQp

+ KLYHUQDJH(0 (WDSH0LJUDWRLUH5 5pVLGHQWH5S 5HSURGXFWLRQ

6LWHV1$785$ +DELWDW ,PSDFWGXSDUFVLSUpVHQFHjORQJWHUPH

,QYHUWpEUpV 'DPLHUGHOD6XFFLVH(XSK\GU\DVDXULQLD QRQREVHUYpPDLVSRWHQWLHO 3HORXVHVHWPLOLHX[DUEXVWLIVRXYHUWV )DLEOHSODQWHVK{WHVQRQDIIHFWpHV

+ KLYHUQDJH(0 (WDSH0LJUDWRLUH5 5pVLGHQWH5S 5HSURGXFWLRQ