Вы находитесь на странице: 1из 11

PRESSE : MEMENTO

A- La Une d’un journal (p.2-4)


1 - Explications des termes de la « Une »
2 - Etudier les fonctions d’une « Une »
3- Analyser / comparer des « Unes »
4- Le traitement de l’information
5- Les formats de journaux

B- Le rôle des images d’information (p.5)


1- Le choix des photos
2- Inséparable de la photo : la légende

C- Les titres dans un journal (p. 6-7)


1- Les grands titres
2- Construction des titres
3- Différents types de titres

D- L’écriture journalistique (p. 8-10)


1- Structure d’un article
2- Les Genres journalistiques
3- Ecrire clair, précis, concis

E- Découvrir la presse par les mots (p. 11-12)


A- LA UNE D’UN JOURNAL

La Une est la première page du journal, c'est la vitrine du journal.

1 - Explications des termes de la « Une »


Le bandeau, tout en haut de la page, attire l'attention du lecteur sur un thème particulier.
La manchette : On y lit le nom du journal, son logo, Le prix du journal, la date, l'édition, l'adresse du siège social, les
numéros de téléphone et de fax et l'e-mail
L'oreille se situe en haut de la page dans sa partie gauche. Il peut s'agir d'un texte court, d'une publicité.
Le pied se situe dans le bas de la page, en son centre. On y trouve une information ou de la publicité.
La tribune est l'emplacement le plus important de la "Une". C'est là que se trouve l'événement et le titre du jour.
La sous-tribune, à gauche de la tribune. On y met en valeur des articles qui sont détaillés à l'intérieur du journal. Elle
est composée d'une photographie suivie d'un résumé de l'information et de la mention de la page où lire l'article.
Le ventre est le centre de la page.

2 - Etudier les fonctions d’une "Une" : exercice


Comprendre l'organisation d'une "Une" de journal et prendre conscience des différentes fonctions de la "Une"
- La "Une" d'un journal comporte différentes indications, quelles sont-elles ? Que peut-on en déduire ?
- La "Une" s'organise autour d'éléments spécifiques. Construire un schéma sur une feuille A4, reporter les indications de
la question précédente et le nom de ces éléments spécifiques.
- Sur le schéma que vous venez de réaliser, colorier les zones d'accroche de cette "Une". Emettre les hypothèses quant
à la localisation de ces zones d'accroche.
- Elaborer une synthèse à partir des informations collectées dans cette fiche, répondant à cette question, quelles sont
les fonctions d'une "Une"

Source : fiche pédagogique « Etudier une Une » du Télégramme de Brest


http://www.presse-ecole.com/page.cfm?R=5&page=etudier_une

3- Analyser / comparer des « Unes »


- Le nom du journal : donne-t-il une indication de la région, du département du quotidien étudié ? Fait-il référence à
l’Histoire, à la notion de temps, d’information ?

- La mise en page : dessiner la Une de son journal en répartissant textes et photos, en n’écrivant que le mot clé des
titres et sujets. Ainsi apparaît la mise en page. Comparer pour chaque titre. Et, en regardant les jours suivants sur le
site unes.spqr.fr, vérifier si la mise en page est chaque fois ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre

- La hiérarchisation de l’information : les titres de la Une traitent-ils des informations internationales, nationales,
régionales, locales ? En quelles proportions ? Classer les journaux du plus général au plus local.

- Y-t-il de la publicité sur la Une ? Quelle place utilise-t-elle ? Quelle surface (calculer le pourcentage / surface
totale de la page) ? S’agit-il de publicité de trafic (pour attirer les lecteurs vers un lieu de vente) ou de marque (pour
attirer les lecteurs vers un produit ou un ensemble de produits) ?

- La structure de la Une : trouve-t-on un éditorial, un billet, un papier d’analyse, un point de vue ou une tribune ?
Trouve-t-on un sommaire ? Combien d’articles sont annoncés ? Existe-t-il un sujet autonome (sans renvoi à
l’intérieur) ?

- Quels sont les titres du jour ? Le titre principal, les titres secondaires ? Sont-ils associés ou non à la photo
principale ?

- Les photos : noter leur nombre, leur surface totale, les sujets qui sont illustrés et les titres sans image, la fonction
de ces images (incitation à acheter, à lire, information ?) Analyser et commenter.

Source : fiche pédagogique « Comparer les Unes des quotidiens régionaux » de Ouest France
http://www.ouestfrance-
ecole.com/commun/scripts/blocsmetiers/com_frame.asp?lien=/TravJourn2.asp&param=IdCla=86%3CET%3ENomCla=Travailler+sur+le+journal%3CET%
3EIdArt=3725%3CET%3EIdThe=%3CET%3EPageCour=1%3CET%3EPageTot=2

2
La "Une" représente l'accueil et l'entrée du journal. Elle témoigne du choix d'une rédaction et de la
hiérarchisation de l'information.

Il est possible de comparer deux quotidiens de format différent afin de distinguer la Une des grands formats classiques
et celle des "tabloïds" en identifiant les emplacements du bandeau*, de la manchette*, de la tribune* et de la sous-
tribune, du ventre*...

*Le bandeau, ou streamer, est placé tout en haut dans la page et occupe généralement toute la largeur du journal. On y annonce parfois un cahier
hebdomadaire, une rubrique spéciale…
* Le haut de la page de Une s'appelle la manchette. C'est là qu'on trouve "l'état civil" du journal : son nom et son logo, la date du jour, le numéro, le
prix... Dans certains quotidiens, on considère que le gros titre barrant la Une fait partie de la manchette.
*La tribune est l’espace situé sous la manchette. C'est un endroit de choix, où l’œil du lecteur se pose souvent en premier. On y place donc le ou les
titres importants du jour. Parfois, les journalistes appellent cet espace "la tête".
*Le ventre est la partie située au beau milieu de la page, entre la tête (ou tribune) en haut et le pied du journal en bas.

Qu'est-ce qui tient le plus de place sur cette Une: Qu'est-ce qui tient le plus de place sur cette Une:
l'image ou le texte? l'image ou le texte ?
Du premier coup d'oeil, on voit que la photographie est Du premier coup d'oeil, on voit qu'ici, le texte est
essentielle. C'est elle qui doit accrocher notre essentiel. La Une est organisée en séquences
attention, qui doit nous donner envie d'acheter le nettement marquées, les informations courtes sont
journal et de le lire. Une "Une" qui se lit d'un seul regroupées. Pas de grande image, mais des petites
regard, comme une affiche, c'est la caractéristique des illustrations réparties sur la page.
"tabloïds".

Source : Unes interactives Le Monde – Libération / Fiches pédagogiques du CLEMI

3
4- Le traitement de l’information
Deux journaux du même jour n’abordent pas l’information de la même façon. Les journaux peuvent choisir de traiter
différemment une même information. Ce sont les comités de rédaction qui décident de parler de telle ou telle
information et de telle manière.
C’est ainsi que le Figaro choisit le même jour de parler de la baisse du chômage alors que l’Humanité parle d’un
chômage qui persiste.

Pour comparer 2 journaux :


1. Chercher l’information la plus importante du jour pour les deux journaux ? est-ce la même ?
2. Pour information égale, la signification des titres est-elle la même ? la place aux articles est-elle semblable ?
en quoi le traitement des infos est-elle différente ?
3. Lire les articles : quelle est la cause de cette différence de traitement de l’information ? Parti politique
garant du journal, classe sociale concernée…

5- Les formats de journaux


Dans le cadre de la stratégie de reconquête de leur lectorat, les éditeurs ont actuellement tendance à réduire le
format de leurs journaux. Ce phénomène est particulièrement visible au Royaume-Uni et en Allemagne pour la presse
quotidienne, mais aussi en France pour la presse magazine et la presse quotidienne régionale.

Les principaux formats de la presse quotidienne


N.B. Les dimensions sont données à titre indicatif, et peuvent varier sensiblement d’un titre à l’autre.

Grand Format / Broadsheet : 578 X 410 mm


Titres concernés : L’Equipe (qui "réfléchit" au format tabloïd, (Le Monde du 23 mai 2007)).

Belge : 520 X 365 mm ou Coupe 50 (500 X 370 mm)


Titres concernés : Le Progrès Le Figaro est passé à un format 500 X 340 mm en octobre 2005 (et devrait passer au
format berlinois en 2009 en région parisienne) (Challenges n°80, 17 mai 2007)

Berlinois : 470 X 320 mm


Titres concernés : Le Monde, Les Echos
Le format berlinois est le seul format allemand que l’on retrouve dans d’autres pays. Les autres formats utilisés en
Allemagne sont le format nordique (570 X 400 mm, similaire au broadsheet), et le format rhénan (520 X 355 mm).

Tabloïd (A3) : 410 X 290 mm (ou 374 X 289)


Titres concernés : Libération, France Soir, Aujourd’hui en France / Le Parisien, La Tribune, Metro

Demi-tabloïd (A4) : 290 X 210 mm


Titre concerné : 20 Minutes

Quelques exemples récents de passages au format tabloïd


mars 2007 : les quotidiens "normands" du Groupe Hersant Médias : Paris-Normandie, Le Havre Libre, Le Havre Presse,
Le Progrès de Fécamp
2006 : La Voix du Nord et Nord Eclair, Le Dauphiné libéré, Nice Matin
2003 : La République du Centre
2002 : Le Télégramme, Sud Ouest, la République des Pyrénées
2000 : La Charente libre

En septembre 2003, Les Echos sont passés quant à eux du format tabloïd au format berlinois !

Source : « Les formats de journaux » / DocPresse de l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille


http://www.esj-lille.fr/spip.php?article190

4
B- Le rôle des images d'information
Parmi les éléments qui composent les pages des journaux et des magazines, les images peuvent constituer des pôles
d'attraction puissants. Des photos, des dessins attirent notre regard, mobilisent notre attention. Pourtant dans
l'ensemble des images publiées, beaucoup restent banales, illustrent sans informer.

1- Le choix des photos

Les photographies proviennent de diverses sources : des photographes employés par le journal ; celles achetées de
photographes-pigistes ; fournies par les services de dépêches ; ou achetées auprès de diverses agences spécialisées à
travers le monde. Une mention de la source accompagne habituellement la photo.

Les photographies, comme les articles d'actualité, sont assujetties à un processus de sélection rigoureux qui prend bon
nombre de sujets en considération :

L'information
La photo renseigne-t-elle ? Communique-t-elle mieux une idée que ne pourrait le faire un texte ?

L'impact
A-t-elle un impact ? Attire-t-elle l'attention du lecteur même si c'est un sujet qui ne sort pas de l'ordinaire ?

La diffamation
La photo est-elle diffamatoire ? Le texte en est-il approprié ? Est-elle d'actualité ?

L'originalité
Offre-t-elle quelque chose que les lecteurs n'ont jamais vu ? Jette-t-elle un œil nouveau sur un sujet ancien ?

La qualité
Les photos trop sombres, trop pâles, trop floues, dont le grain est trop visible ou qui sont difficiles à percevoir pour une raison ou
une autre nuisent plus qu'elles n'aident. Dans ces cas, il est préférable de ne pas publier de photo que d'en publier une de mauvaise
qualité.

La mise en page
En bout de ligne, les photos font partie de la page entière - c'est pourquoi il faut aussi les évaluer en pensant à la mise en page
finale.

Source : « Le choix des photos » - Réseau Education Médias


http://www.media-awareness.ca/francais/ressources/educatif/exercises/choix_des_photos.cfm

2- Inséparable de la photo : la légende


La légende et la photo forment un couple inséparable. C'est grâce à la légende que la photo peut-être associée à coup
sûr à son article. C'est aussi grâce à elle qu'on identifie les personnages sur la photo.
Rappelez-vous que de nombreux lecteurs s'intéressent au titre, à la photo et à la légende avant de lire l'article.
Parfois, ils ne vont même pas plus loin. Il est absolument nécessaire que la légende contienne une information et,
surtout, qu'elle donne les noms des personnages, même si vous pensez avoir tout dit dans l'article et même si vous
pensez que " tout le monde les connaît ".

Source : fiche pédagogique « Une photo qui informe » du Télégramme de Brest


http://www.presse-ecole.com/page.cfm?R=5&page=photos

5
C- LES TITRES DANS UN JOURNAL

1- Les grands titres


Un grand titre attire l'attention du lecteur vers l'article qui le suit tout en piquant sa curiosité et en rendant la page
plus plaisante à l'œil. C'est au rédacteur qu'il revient d'écrire les titres et non au journaliste qui a écrit l'article.
Chaque article doit être de la longueur de l'espace qui lui est dédié sur la page.

En regardant les grands titres, on voit ce que le rédacteur considère comme important. La largeur de la page que le
titre couvre, la grosseur des caractères, l'endroit où le titre est placé sur la page, tout ceci en indique l'importance au
lecteur.
Source : « Les grands titres » - Réseau Education Médias
http://www.media-awareness.ca/francais/ressources/educatif/exercises/les_grands_titres.cfm

On distingue deux grandes catégories de titres: les titres informatifs (ils répondent à plusieurs des
questions de base) et les titres incitatifs (ils sont là surtout pour aiguiser la curiosité du lecteur), ils
ne contiennent parfois aucune information.

Exemples :

Un titre informatif:
"Une importante opération de police fait échouer un attentat à Lille."
Le Monde 3/11/95 à la une.

Un titre incitatif:
"Le bélier pousse à nouveau son cri dans les tuyaux." *
Libération 2/11/95 page 23, rubrique " Vous ".

* Il s’agit en fait de problèmes de tuyauterie dans certains immeubles dont les canalisations ne sont plus adaptées à la
pression de l’eau. La fermeture brutale des électrovannes des lave-linge provoque le " coup du bélier ", un choc violent
dans le tuyau.

2- Construction des titres


En général, les titres sont courts ; La plupart n’ont pas de verbes conjugués mais ne sont composés que de noms
(phrase non verbale – nominale)

Pourquoi utilise-t-on ce procédé dans la presse pour titrer ?


Sans verbe, une phrase est réduite à son minimum, elle est plus brève et ne garde que les mots essentiels. Effet de
condensation, l’accent est mis sur l’essentiel du message c’est à dire un mot. (« Chômage – procès Papon – Rwanda »)

L’effet est renforcé par un procédé de ponctuation, lequel ?


Les deux points, marquent une pause après le mot mis en valeur. Renforcement de l’accentuation.
Le but est donc d’éliminer le verbe pour concentrer la lecture sur le terme le plus fort de l’information et de réduire
au possible les titres pour qu’ils aient un effet choc.

Pour étudier les titres : étudier leur mise en page

- l’emplacement dans la Une


- la « grosseur » du titre : le pourcentage de la surface occupée par le titre par rapport à la page
- les techniques de mise en page employées (taille des caractères, utilisation de gras, couleurs…)
- la jonction avec d’autres éléments (sous / sur titres, illustrations…)

6
3- Différents types de titres :

- Jeu sur les types de phrases


- Jeu sur les voix verbales
- Phrases non verbales
- Utilisation de la forme impersonnelle
- Utilisation de figures de style
- Jeux de mots
- Jeux sur les sonorités

Quelques exemples de titres

1. "Metz trébuche"
Républicain Lorrain 27/10/95 à la une (Le FC Metz battu par le PSG).

2. "Un couple et son chien tués par balle à Metz."


Républicain Lorrain 1/11/95 page 22 en " Région ".

3. "La mort d’un jeune au commissariat provoque des affrontements à Laval."


Le Monde page 8 " Société ".

4. "Le casse-croûte des flics payé par des pots de vin."


Libération 3/11/95 " Métro " (36 policiers parisiens " taxaient " les dépanneurs de véhicules).

5. "Ils sautent dans la Moselle: un mort et un blessé."


Républicain Lorrain 24/7/96 à la une."

6. "One, two, three, nous irons au bois."


Libération 3/7/96 rubrique " Vous " (à Rennes, on apprend l’anglais dès la classe de CE2).

De façon plus générale, les titres peuvent être classés selon quatre catégories :
Titres informatifs :
Ils répondent avant tout aux questions de référence qui, quoi, où, quand, pourquoi, comment, et représentent le
degré stylistique le plus neutre.

Titres incitatifs :
Par toutes sortes de procédés, ils cherchent avant tout à piquer la curiosité du lecteur, suggèrent, donnent envie d'en
savoir plus.

Titres métaphores :
Variété de titres incitatifs jouant sur des effets stylistiques et des images, qui sont déjà un commentaire de
l'information.

Titres qui utilisent un détournement de sens :


Autre variété de titres incitatifs faisant référence à des expressions connues du lecteur (cliché, titre d'œuvre, nom de
personnalité...) pour établir avec lui une relation de connivence.

7
D- L’ECRITURE JOURNALISTIQUE

L’article de presse doit contenir les réponses aux six questions suivantes : qui, quoi, quand, où,
comment et pourquoi. L'ordre de présentation de ces réponses dépend cependant du type de
nouvelle (la nouvelle simple ou l'article) et du média.

Par exemple, dans la presse écrite, l'information est généralement structurée comme une pyramide inversée.
L'information est placée par ordre d'importance. Les faits les plus importants sont rapportés en premier, c'est ce qu'on
appelle l'attaque. Viennent ensuite les faits qui expliquent ou renforcent l'attaque. Cette structure permet à la ou au
chef de pupitre de couper, s'il faut, la fin du texte sans modifier sa substance. Notons que, dans le style journalistique
du « sablier », l'information la plus importante est donnée au début et que les autres renseignements importants et
intéressants sont donnés à la fin.

Les " 5 W "

Les journalistes doivent donner le plus rapidement possible l’essentiel de l’information, pour cela ils appliquent une
règle simple. Il s’agit de répondre le plus clairement possible à cinq questions de base (qui commencent par " w " en
anglais):
- de qui (who) s’agit-il ?
- de quoi (what) s’agit-il ?
- quand (when) cela s’est-il passé ?
- où (where) cela s’est-il passé ?
- pourquoi (why) cela s’est-il passé ?

On peut parfois ajouter la réponse à une sixième question: comment cela s’est-il passé ? Le lecteur doit retrouver très
facilement dans le titre ou dans l’article la réponse à ces questions.

Source : « L’écriture journalistique » - Réseau Education Médias


http://www.media-awareness.ca/francais/ressources/textes_d_opinion/ecriture_journalistique.cfm

1- Structure d’un article

Un titre, un chapeau, un texte de 100 lignes maximum

Le titre
Il doit être simple, court et efficace.

Le chapeau
Tous les textes de plus de 60 lignes doivent débuter par un chapeau de quelques lignes (10 maxi) il doit tout à la fois
inciter à la lecture du texte mais aussi donner l'essentiel de l'information pour le zappeur pressé, qui n'a pas le temps
de lire l'article en entier.
En fait : entre le titre et le chapeau le lecteur doit connaître l'essentiel de l'info - comme un flash radio - il doit ainsi
pouvoir lire le journal en quelques minutes et faire son choix sur les textes qui l'intéressent.

Le texte
Il doit avoir du rythme et être synthétique
Il ne doit pas être un récit linéaire d'un événement
Il doit dégager les leçons de l'événement, ce que l'on doit retenir.
Il doit débuter par l'essentiel en se rappelant que l'attention du lecteur ne cesse de décroître au fil de la lecture.
Relancer l'attention par des inter-titres chocs et attractifs est nécessaire pour rythmer le papier.

Elément essentiel
Ne pas glisser ses considérations personnelles dans les papiers informatifs. Les billets dûment identifiés sont réservés à
cet usage.

Source : fiche pédagogique « Ecrire pour être lu » du Télégramme de Brest


http://www.presse-ecole.com/page.cfm?R=5&page=ecrire

8
2-Les Genres journalistiques

Billet :
Bref article de commentaire, généralement sur un fait d'actualité et caractérisé par une chute inattendue
(humoristique, impertinente, paradoxale...)

Brève :
Information brute et courte (5 à 6 lignes/colonne) qui résume un fait en répondant aux questions : qui, quoi, quand,
où et éventuellement : comment, pourquoi. La brève ne comporte pas de titre.

Chronique :
Article publié à intervalles réguliers sur un thème (chronique littéraire, scientifique, médicale...) ou bien commentaire
libre d'un collaborateur, généralement connu.

Compte-rendu :
Relation d'un fait (conseil municipal, assemblée, réunion...) par le journaliste qui est allé sur place et raconte, sans
commentaire, ce dont il a été le témoin.

Critique :
Article traitant d'un spectacle, d'une exposition, d'un livre et dans lequel l'auteur exerce son droit de critique.

Echo :
Petite information de caractère anecdotique, amusant, pittoresque, insolite, et rédigée de façon piquante.

Editorial :
Article de commentaire qui prend position sur un fait d'actualité et reflète la tendance ou les engagements du journal.
Il peut être rédigé par le directeur ou un journaliste désigné par lui.

Enquête :
Article ou suite d'articles partant d'une question préalable et apportant une réponse ou des informations inédites, à
partir de témoignages et documents recueillis à la source. Si le reportage montre, l'enquête démontre. La démarche
de l'enquête ressemble à celle de la recherche scientifique.

Filet :
Comme la brève, le filet est une information courte, sans commentaire mais dont l'importance relative justifie un titre
et un développement un peu plus important. Le filet insiste plus sur le "comment" et le "pourquoi". Il ne dépasse guère
20 à 25 lignes/colonne.

Interview :
Démarche d'investigations qui a pour but d'obtenir des informations originales, inédites, de la part d'une personne qui
consent à ce que ses propos soient rapportés au grand public. Comme l'enquête, l'interview prend sa source dans les
questions qu'un journaliste ou le public se pose sur un problème. Mais ici ces questions mènent à une personne qui
détient des réponses ou dont l'opinion intéresse le public. Bien conduite, une interview doit amener l'interviewé à en
dire plus qu'il n'a jamais dit ou qu'il ne souhaitait en dire.

Montage :
Article d'information brute, réalisé par l'assemblage cohérent de passages, repris sans modification notable de style
dans des textes émanant de plusieurs sources (dépêches d'agence, dossier, rapport, communiqué).

Mouture :
Réécriture, dans le style "maison", d'informations émanant de mêmes sources que le montage.

Portrait :
Article qui décrit, dessine la personnalité de quelqu'un à travers ses caractéristiques (biographie, déclarations,
manière d'être, apparence physique...).

Reportage :
Article dont le but est de faire voir, entendre, sentir et ressentir par le lecteur ce que le journaliste a vu, entendu,
senti et ressenti lui-même dans un lieu donné. Le reporter est le témoin privilégié qui prête ses sens au lecteur et lui
fait vivre au présent ce que lui-même a vécu. Le reportage comporte une part de subjectivité, un droit à la critique
mais exige la rigueur dans l'information.

Source : fiche pédagogique « Les genres journalistiques» du Télégramme de Brest


http://www.presse-ecole.com/page.cfm?R=5&page=genres
9
3- Ecrire clair, précis, concis

L’écriture journalistique est basée sur la clarté, la précision et la concision cherchant à atteindre une efficacité
maximale.

Source : « Ecrire clair, précis, concis » - fiche pédagogique du CLEMI


http://www.clemi.org/fr/ressources/fiches-pedagogiques/bdd/fiche_id/20

10
E- Découvrir la presse … par les mots

De drôles de mots
Chandelle : Colonne non coupée, du haut en bas de page.

Monstre : Première ébauche grossièrement crayonnée de la disposition des titres, textes, clichés, annonces...

Oreille : Emplacement à gauche ou à droite du titre du journal, dans la manchette.

Ours : Toutes les informations administratives (nom et adresse de l’imprimeur, nom du Directeur de la Publication et
des principaux collaborateurs, adresse du journal...) que la loi impose de faire figurer sur chaque exemplaire du
journal.

Pied : Partie basse d’une page de journal.

Tabloïd : Journal de petite dimension : la moitié du format traditionnel.

Tête : Partie supérieure d’une page de journal.

Ventre : Partie centrale d’une page dans le sens de la hauteur, entre la tribune et le pied.

Et aussi...!
Belle Page : Page impaire, ainsi appelée parce que lorsqu’on feuillette un journal, elle tombe normalement sous le
regard.

Bourdon : Oubli d’une ou plusieurs lettres, d’un ou plusieurs mots, ou d’un passage entier dans un article.

Chemin de fer : Plan d'ensemble d'une publication indiquant page par page l'emplacement et la taille des articles et
des publicités. On l'affiche sur un mur.

Cheval : Article commençant dans la dernière colonne, en bas et à droite de la Une, pour sauter directement dans la
première colonne en haut et à gauche de la page 2.

Chinois : Ligne de lettres sans signification.

Coquille : Faute typographique ; lettre substituée à une autre. Ex: Hier soir, Mr Dupont a été dévoré par le Président
(dévoré au lieu de décoré!). TF1. 20h30: hockey sur place (place au lieu de glace!)

Escalier : Effet produit par des titres qui se côtoient avec un léger décalage d’une colonne à l’autre comme les
marches d’un escalier.

Marronnier : Petit article sur un événement qui revient à date fixe chaque année: début des saisons, 1er Avril...

Placard (publicitaire) : Texte publicitaire nécessitant une composition et disposé comme une affiche.

Puce : Petit ornement de forme circulaire donnant une tache noire et pleine qui sert à séparer les parties d’un article.

Rez-de-chaussée : Article important installé sur plusieurs colonnes en bas de page.

11

Вам также может понравиться