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S’il faut travailler entre phase, l’indication « entre phase » est indiquée !
A savoir :
Un alternateur moderne possède ce que l’on appelle une roue polaire. C’est la partie
qui fournit l’induction magnétique nécessaire pour la génération des courants
alternatifs. Elle peut être aussi nommée « inducteur ». La roue polaire se trouve sur
l’axe de l’alternatif est de ce fait mobile en rotation. (rotor)
Cela peut paraître paradoxal, mais pour produire de l’alternatif, il faut que l’inducteur
soit alimenté avec du courant continu. La variation des flux magnétiques nécessaire à
l’induction des forces électromotrices provient de la rotation des inducteurs.
L’alimentation des inducteurs en courant continu, se fait par une dynamo d’excitation
couplée généralement sur le même arbre. Pour les alternateurs modernes, l’aspect est
homogène. La dynamo excitatrice est incluse dans le châssis de l’ensemble.
Le niveau des grandeurs électriques générées, est adapté à une situation précise, ou la
vitesse de rotation est primordiale,
Il est possible de faire des réglages d’ajustements pour le flux magnétique des
inducteurs, mais la vitesse de rotation doit être la plus stable possible.
Avec une tension par enroulement et une fréquence qui doivent être les plus fixes
possible.
G
3~
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III. Que doit faire un bon alternateur ?
Un alternateur doit fournir, par enroulement,, une puissance, dont les composantes, U et I,
constitueront un ensemble nominal, fixe et connu.
Conséquences de non-respect :
La tension va s'écrouler, si on lui demande trop intensité.
Le niveau de tensions secondaires ne sera pas adapté aux récepteurs raccordés.
L’alternateur va chauffer, les isolants risquent de fondre.
Un alternateur absorbe de la puissance sous forme mécanique et en rotation, par son arbre. Il
doit transmettre cette puissance avec un minimum de pertes. Ces pertes ne donnent pas
excéder 2%.
Conséquences de non-respect :
La tension va s'écrouler, de plus en plus, même si aucun courant n'est demandé.
Les frottements vont augmenter jusqu’au point de rupture des pièces mécaniques.
La chaleur produite, va faire chuter le niveau du champ magnétique présent, à
l'intérieur des alternateurs. Ceci va entraîner une baisse des tensions produites par
enroulement.
Les isolants présents dans l’alternateur doivent supporter une tension de claquage, au moins
égale à la somme des tensions maxima les plus fortes rencontrées.
Conséquence de non-respect :
Les isolants risquent de se détériorer, des étincelles vont apparaître.
Des fuites vers la terre, vont se produire.
Il y aura un risque majeur de court-circuit entre enroulement. Ceci entraînera la
destruction totale.
Le circuit magnétique constituant l’alternateur, ne doit pas saturer, si une sur tension, égale
ou supérieure à la plage des tensions accordées par EDF, se présente. (± 10 %)
Conséquence de non-respect :
Si l'on passe le cap de la saturation, il ne sera plus possible d’ajuster le niveau des
fems.
L’intensité produite par la génératrice d’excitation risque d’être excessive et
d’occasionner une baisse du rendement.
Les vibrations mécaniques doivent être contenues, dans le cadre d'une utilisation normale.
Conséquence de non-respect :
Toute vibration excessive va entraîner une dépense d'énergie.
Une gêne sonore sera imposée au voisinage.
Le rendement va chuter.
En cas de court-circuit accidentel, le serrage des pièces amovibles doit être respectueux des
normes en vigueur.
Conséquence de non-respect :
Les conducteurs arrivant, ou sortant de l’alternateur, risquent de s'arracher.
Des masses métalliques seront projetées.
Des arcs électriques destructeurs, se produiront.
L’alternateur tout entier risque d'éclater.
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Recherche des caractéristiques électriques d’un
alternateur industriel, par l’hypothèse de Behn-
Héschenburg.
I. Remarques primordiales :
L’alternateur est considéré comme une suite d’enroulements, réalisant chacun
une paire : générateur électrique parfait, associé avec une impédance en série.
I,
i
Ev = k.p.n.N. U = f ( I, )
G 3~
U = f ( I, )
La variation du rendement, en fonction de l’intensité débitée et du déphasage.
= f ( I, )
Pour éviter les craintes légitimes de destructions, il convient de travailler à très faible
tension.
L’avantage majeur de la méthode est qu’elle permet d’éviter d’avoir une charge
monstrueuse pour simuler la consommation réelle de gros alternateurs. Qui parfois peut
dépasser les milliers d’ampères !
L’inconvénient c’est que le comportement d’un alternateur n’est pas vérifié en situation
réelle.
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II. Tests classiques d’isolement, hors tension.
C. Mesures mixtes :
Entre phase de l’alternateur et l’induit de la génératrice d’excitation.
Entre phase de l’alternateur et l’inducteur de la génératrice d’excitation.
Les tests d’isolement et de rigidité diélectrique peuvent être réalisés en même temps,
si l’on pratique avec un testeur d’isolement générant des surtensions calibrées.
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III. Mesures de continuité et de résistance des enroulements :
Remarque :
Ces mesures sont très importantes, car elles permettent d’estimer une des
composantes de l’impédance d’un enroulement.
Il est possible de calculer la résistance d’un seul enroulement, en mesurant
entre deux phases. La résistance sera fonction du groupement « étoile » ou
« triangle »
En « étoile », R enroulement =
En « triangle », R enroulement = Rmesurée X
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IV. Tests, mesures et estimations, par l’hypothèse de Behn-
Héschenburg.
L'alternateur devra par la suite, être entraîné à vitesse constante. La vitesse sera
choisie en fonction de la fréquence nominale d'utilisation.
Voir comment.
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c) Une suite de calculs permettra de connaître les caractéristiques exactes,
estimées, de l'alternateur.
Il faut effectuer le parallèle entre l'intensité réelle qui sera débitée par l'alternateur et
celle de court-circuit.
Détermination de l'intensité d'excitation i, pour une intensité de court-circuit donnée.
Grâce à la courbe, de l'intensité de court-circuit en fonction de l'intensité d'excitation.
I cc = f (i )
En reprenant tous les calculs et toutes les valeurs nécessaires, il sera possible de calculer
le rendement, par la méthode des pertes séparées.
Voir un exemple
Remarque : Les calculs d’estimations peuvent éventuellement être réalisés par une
aide informatique.
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Mes conseils de mesures !
En principe les mesures à chaud, seraient plus précises, le problème est la mise en route du
train de mesures !
1. Il conviendrait de contrôler et mesurer une première fois tous les enroulements, afin de vérifier
leur état et qualité. Eventuellement rectifier, s’il y a un ou des problèmes.
2. Si les valeurs sont trop faibles pour être mesurées, même avec un testeur utilisant le
principe du pont de Wheatstone, il ne faut pas insister et passer directement à la suite, car la
variation de résistance avec la chaleur sera minime et n’influera que très peu dans la
précision des estimations !
3. Il faudrait effectuer les mesures suivantes en tension puis en court-circuit. Pour faire
chauffer l’alternateur.
4. Tout débrancher et refaire les mesures de résistance des enroulements. Ceci permet d’avoir
une très forte précision.
Tension à vide
Ev (Volts)
U nominal
Excitation croissante
Excitation croissante
Courbe moyenne
i (A)
Fiche mesure.
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En même temps ou à la suite, les mesures de pertes
« constantes ».
Il suffit de savoir que ces pertes sont globalement constituées des pertes dans les
entrefers magnétiques, et les pertes mécaniques dues aux frottements.
Il faut rappeler qu’un alternateur est constitué par deux éléments montés sur le même axe.
Pour fonctionner, un alternateur doit être excité magnétiquement. L’induction magnétique est
fournie par ce qui s’appelle une roue polaire. Tout se passe, comme si l'alternateur
entraînait avec lui une génératrice à courant continu. Celle-ci va entraîner des pertes. Dans la
majorité des cas, compte tenu de la qualité des alternateurs modernes, la plupart des pertes
seront localisées dans la roue polaire.
Dans la mesure où l’alternateur tournera lentement et sans charges électriques demandées,
les pertes mécaniques seront faibles, mais les magnétiques plus fortes.
Il conviendra de mesurer :
P = 2. n . masse . 9, 81
Retour au principe
de mesures
Comment faire ?
Il faudra vérifier le niveau sonore de l’alternateur, ainsi que l’absence de vibrations douteuses.
Suivront, les mesures d’intensités en court-circuit.
Il faut que l’alternateur soit au moins capable de fournir l’intensité nominale prescrite
dans le cahier des charges, en mode de court-circuit.
Il est aussi possible de « pousser un peu » pour constater les réactions de l’alternateur
en surcharge (120%)
Ce type de relevé est très important, car ils permettent de déterminer théoriquement les
caractéristiques d’un enroulement. A savoir : l’impédance et la réactance d’induction d’une
bobine. Ils interviendront dans le calcul des caractéristiques U= f (I, ) et dans
l’estimation du rendement, = f ( I, )
Retour principe
Comment faire ?
Arrive le temps des calculs et des tracés.
Dans un premier temps, il faut connaître la résistance d'un enroulement. Ce peut que
cette résistance soit si faible, qu'elle soit impossible à mesurer.
Dans ce cas, cela signifie que l'on pourra dire que, l'impédance d'un
enroulement être constituée d'une seule inductance.
Une précision de taille, quoi qu'il arrive, l'impédance d'un enroulement est
constante.
Cela signifie que l'inductance, ainsi que la résistance du fil sont constantes. Un seul
calcul suffit.
Le calcul impédance d'un enroulement s'effectue en quatre étapes :
Ce qui amène à :
Pour une courant de 100 A, il faut une intensité d’excitation de 2A. Ce qui
entraîne, quoiqu’il arrive, une conjonction de tension et d’intensité, telle que :
Très important :
En effet, Z = donc, Z ≥ R
Ensuite, il faudra réaliser une construction graphique, vectorielle.
Cette construction comportera tous les vecteurs, mis en cause. Il est aussi
possible d'effectuer le calcul, par la trigonométrie.
1. Ev = 100 V
2. Posons une suite d’intensité par enroulement.
(Choisies, ici arbitrairement pour que les graphiques soient visibles sur la
feuille)
I1 = 10A,…..
3. Le déphasage est fixe et égale à : = + 20°
4. Calculons Z . I et R . I , dans tous les deux cas.
I 10 A …..
R.I 10V …..
Z.I 21,5V …..
sortie
r
Ev
= + 20°
I
Z.I Tracer dans l’ordre :
L.ω.I R.I
Une perpendiculaire
Z.I
R.I L.ω.I ferme le triangle !
Une droite de référence, qui correspond à l’intensité I
Une droite de longueur indéterminée, proche mais supérieure à la valeur
correspondante à Ev. Avec un déphasage égale à = + 20°
A l’intersection entre Ev et la droite support de U sortie, se trouvera l’extrémité du
vecteur Usortie. Avec un compas, il faut prendre la longueur correspondante à Ev.
Il suffit de mesurer la longueur du vecteur et de multiplier avec l’échelle (Ici, ce
sera 100/10 = 10cm)
U sortie sera 8,25x 10 = 82,5 Volts. Pour I = 10A et = + 20°
Retour menu
Dans le cas où la tension en charge serait connue, pour une
intensité donnée, et/ou désirée, avec un déphasage fixé.
Remarque :
r r
( )
Le trinôme U , I , forme le point nominal de départ. Il sera possible de :
Calculer Ev nécessaire, puis lorsque la valeur de la force électromotrice Ev sera
connue, il sera possible de déterminer les caractéristiques, Us = f (Ev, I, ). Il
suffira de reprendre les principes cités dans le premier cas
Pour l’exemple, ce sera U qui sera fixé en fonction d’une intensité et un déphasage
donnés
4. Calculons Z . I et R . I ,
I 10 A
R.I 10V
Z.I 21,5V
sortie
r
Ev
= + 20°
r
I
Z.I
L.ω.I
R.I
Retour principes
général
Retour menu
Comment calculer algébriquement les
caractéristiques d’un alternateur.
Données initiales :
Le déphasage connu.
L'intensité est imposée.
L'impédance de l'alternateur est constante.
L'impédance d'un enroulement de l’alternateur a été mesurée en court-circuit.
La résistance d'un enroulement a été mesurée.
U = f (Ev , I, )
Retour menu
VII. Démonstration mathématique :
Remarque :
o Ici, pour l’explication du procédé, l’échelle en volts par centimètre est quelconque.
o Le principe de raisonnement est d’abord vectoriel, puis géométrique, et pour terminer
utilise les nombres complexes.
Diagramme vectoriel pour un cas de figure donné : Z
O
d b
a X
e
c
r
Y
I
= e + c[O,X ]= bissectrice de
≠c
≠ a = 90 °- 0
b = a + 90 ° +
b = (90 °- 0) + 90 ° +
b = 180 ° + - 0d =
d = °+ -
d = 90 ° + e = 90 ° - d
e = 90 °- [90 ° + ]
e = c = - e , donc c = - + .Ce qui amène au résultat final :
c = = )+ ; 2))En connaissant, c, , Ev (ou U), en se fixant I et , il sera possible de calculer
U (ou Ev), par la méthode des projections vectorielles !!
Sachant que, Z = et Z et R sont connues par la mesure.
Nous aurons Lw =
uur
Or le segment de droite [Y,X, Z] correspond à l’intensité du vecteur Ev
uur
�
�Proj Ev/xox' = R.I + U.cos ( )
� uur
�Proj Ev/yoy' = L.ω .I + U.sin ( )
Ce qui amène à :
Pour éviter les problèmes dus aux signes et aux déphasages, il suffit de passer aux nombres
complexes.
uur
Faisons le passage entre Ev et Ev. Dans ce cas :
uur
�
�Proj Ev/xox' = Partie réelle de Ev
� uur
�Proj Ev/yoy' = Partie Imaginaire de Ev
Ce qui amène à :
Ev .cos (c) + j . Ev .sin (c) = R.I + U.cos ( ) + j.[L.w.I + U.sin ( )]
Ev = f (U, I, )
U = f (Ev, I, )
Retour menu
Pour connaître, U = f (Ev, I, )
or , [ cos² ( ) + sin ² ( ) ] = 1
Ce qui donnera :
Ev
L.w.
R
I inductance
Très important :
Retour menu
Un exemple d’utilisation (Ev, I et sont connus) :
Par la mesure :
Nous savons que la résistance d'un enroulement égale R = 1 .
Son impédance vaut Z = 2,15
La tension à vide désirée est de Ev = 100V
Le déphasage = \s\up4(a);I = + 20°
Lw =
Lw = = 1, 9
= =
U= =
U = 82,5 V
Retour menu
Pour connaître, Ev = f (U, I, )
Si l’on isole Ev :
or , [ cos² ( c ) + sin ² ( c) ] = 1
Ce qui donnera :
U
L.w.
R
I et
Très important :
En effet, Z = donc, Z ≥ R
Retour menu
Un exemple d’utilisation (Ev, I et sont connus) :
Par la mesure :
Nous savons que la résistance d'un enroulement égale R = 1 .
Son impédance vaut Z = 2,15
La tension en charge désirée est de U = 100V, par enroulement.
Le déphasage = \s\up4(a);I = + 20°
Nous désirons connaître la tension à vide EV, pour un enroulement, lorsque celui-ci débite
une intensité de I = 10 A
Lw =
Lw = = 1, 9
= =
Ev = =
Ev = 116,8V
Retour menu
Comment calculer le rendement d’un alternateur.
Pour calculer le rendement d'un alternateur, on utilise généralement le principe des pertes
de séparées.
À savoir qu'un alternateur absorbe la puissance qu'il fournit, associé à toutes celles qu'il
perd.
%= x100
Les pertes magnétiques associées aux pertes mécaniques, constitue ce que l'on appelle les
pertes constantes.
L'ensemble des pertes par effet Joules se calcule par la somme des pertes réalisées dans
l'induit de l’alternateur (Pj1) et dans l'inducteur (Pj2, dans la roue polaire)
Pj1 = fois la résistance prise entre deux phases, par l'intensité² fournie
Pj1 = x R I ²
en lignes, par les phases
Il faut donc connaître R pour un enroulement (Ou bien entre deux phases)
Pj2 = R inducteur . i²
U=
Avec
Et
U=
Si l’alternateur est câblé en étoile (c’est le cas le plus fréquent), la tension entre
phase sera :
Up = U.
Ce qui donnera :
U= .
= [ . ] . I. cos ( )
P utile =
[ 3 . ] . I. cos ( )
Pour terminer, il suffira d’appliquer la règle déjà citée, sur les rendements :
% = x100
Ouvrez directement le lien, vous dirigeant sur le fichier de calcul et de tracé, Excel.
Il vous est gracieusement fourni.
Veinard !
Si vous voulez voir le fichier
Excel (A la condition, que Excel
soit ouvert) cliquez ici !
C
Y E
Alternateur
réel
Retour au principe
Retour à « Mes conseils »
Alternateur
Résistance
Lieu minimum Résistance
Possibilité Bornes Constat
attendue : obtenue
K . V =……
AB
Phases Oui AC
BC
AM
Phases et
Oui BM
chassis
CM
AD-AE
BD-BE
Alternateur
CD-CE
et roue Oui
AX-AY
polaire
BX-BY
CX-CY
Roue polaire seule
Résistance
minimum Résistance
Lieu Possibilité Bornes Constat
attendue : obtenue
K . V =……
Induit et XM
Oui
masse YM
Inducteur et DM
Oui
masse EM
Entre induit XD-YD
Oui
et inducteur XE-YE
Comment mesurer les continuités !
Mesures de continuité des enroulements alternateur triphasé.
Entre les bornes de chaque phase de l’alternateur.
Remarque :
Ces mesures sont très importantes, car elles permettent d’estimer une des
composantes de l’impédance d’un enroulement.
Il est possible de calculer la résistance d’un seul enroulement, en mesurant
entre deux phases. La résistance sera fonction du groupement « étoile » ou
« triangle »
En « étoile », R enroulement = R mesurée / 2.
En « triangle », R enroulement = R mesurée fois 3 / 2.
C
Y E
Alternateur réel
Remarque :
La prise des mesures se fait hors tension.
Le relevé des mesures permet de voir, pour une même catégorie
d’enroulements, s’il n’y a pas de disparités de valeurs. (Et donc de qualité)
Les valeurs mesurées doivent être faibles.
Grâce à un ohmmètre.
Alternateur
Résistance
Résistance obtenue par
Lieu maximum
Possibilité Bornes enroulement Constat
attendue entre
(à calculer)
phase :
AB
Phases Oui AC
BC
Roue polaire seule
Résistance
maximum
Lieu Possibilité Bornes Résistance obtenue Constat
attendue :
Retour au principe
Remarque :
Il faut entraîner l’alternateur à vitesse constante. Dans le cas, où la vitesse obtenue serait
inférieure à la vitesse nominale de rotation de l’alternateur. Il conviendra d’effectuer une règle
de trois pour obtenir la valeur exacte. Ev = k.p.n.N. = constante fois n.
Dans ce cas,
Générateur continu
auxiliaire
D Commun V
A
Réglage de l’intensité
G 3~ B
C
E
Alternateur réel
Remarque :
Vérifier n’il n’existent pas de différence trop importante ( ≥ 5 % ) entre chaque phase.
Ce serait le signe, d’un grave défaut, au niveau des bobinages d’induit. (Spires en
court-circuit, mauvais bobinage, etc.)
i=? U1N U2N U3N U1N U2N U3N U1N U2N U3N Vitesse Couple Pertes
moy moy moy (n = t/mn) mesuré constantes
1
2 Constante
!
3 Constante
! C1 = P const 1 =
4 Constante
!
5 Constante
!
6 Constante
!
7 Constante
!
8 Constante
!
C2 = P const 2 =
9 Constante
!
10 Constante
!
11 Constante
!
12 Constante C moyen P const moy =
! =
A
Réglage de l’intensité
G d’excitation 3~ B
E C A A A
Alternateur réel
Remarque :
La mesure sur chacune des phases n’est pas indispensable, mais elle permet de vérifier,
s’il n’y a pas de disparité trop importante dans la fourniture de courant.
La préparation se fait hors tension !!!!!!
i3 =
Retour
Quelques règles à rappeler.
Tout alternateur a été conçu en fonction de principes électriques et électromagnétiques, dont
les formules caractéristiques sont données ci-dessous :
1. Flux magnétique.
Le flux magnétique (en Webers), est égal au produit scalaire de l’induction B,
par la normale à la surface (en m²), traversée par cette induction. Dans le cas
d’une surface perpendiculaire :
=B.S
2. Loi de LENZ :
E = N.
Cela signifie :
Toute variation de flux magnétique par rapport au temps, imposé à une bobine,
avec des spires, induit la création d'une force électromotrice.
Cette force électromotrice est aussi variable dans le temps.
Inversement si l'on impose une variation de tension dans le temps, à une bobine
comportant des spires, cela va produire une variation de flux magnétique dans
la bobine.
Un deuxième aspect de la loi de LENZ nous dit, que tous les courants induits
vont créer des effets électromagnétiques, qui vont s'opposer à la cause qui leur
a donné naissance.
P = . f . B²
Où :
=B.S
P = U .I . cos ( ) ( = Somme)
Q = U .I . sin ( ) ( = Somme)
La puissance apparente.
Il existe une relation entre les trois puissances, c'est le principe de
BOUCHEROT. (Applicable aussi en triphasé)
S=
La puissance apparente.
S= U .I . =
Par contre, si par malheur le circuit n'est pas équilibré, il faudra travailler
phase par phase et appliqué le principe général de Boucherot.
En ligne :
P
I = S/U. Ou, I =
(U. 3 cos( )
Dans une branche, .
J = I/ 3 Ce qui donne :
P
J = S/3.U. ou J =
( U .3.cos( )
Dans une branche, .
P
J = S/U. ou J =
( U .cos( )
Si l’on veut quand même calculer, une possibilité existe pour le triphasé !
Behn-Héschenburg.
a pu prouver qu’un alternateur pouvait se modéliser comme un ensemble constitué d’un
générateur alternatif parfait en série avec une impédance unique.
Il se produisait la même chute de tension aux bornes de son impédance interne en court-
circuit, comme en utilisation normale.
S’il était impossible de tester grandeur nature l’alternateur, il était toujours possible
de le mettre en cours circuit, et de faire des mesures.
Une faible excitation de la roue polaire (inducteurs) entraîne une faible tension et en court–
circuit, l’alternateur ne perd pratiquement rien dans le circuit magnétique. Si pertes, il y a, elle
sont dus à la roue polaire.
Par contre, les pertes par effet Joules étaient les mêmes en court-circuit qu’en
utilisation nominale.
Il était possible de d’estimer la variation des tensions de sortie d’un alternateur et son
rendement en fonction des intensités débitées.