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stratégie pour remporter la deuxième ville d’Espagne,


où il est né en 1962 avant d’emménager, très jeune, en
Manuel Valls prépare la prise de
France.
Barcelone par la droite
PAR LUDOVIC LAMANT À peine lâchée l’hypothèse d’un parachutage Valls,
ARTICLE PUBLIÉ LE MARDI 14 AOÛT 2018
des figures de la politique locale se sont préparées à
la bataille. « Certains ont l’air désespéré au point de
chercher des noms de célébrités », a ironisé la maire
de Barcelone, Ada Colau, une ancienne activiste pour
le droit au logement. Elle a aussi critiqué les positions
« réactionnaires » de Manuel Valls sur les questions
migratoires, ajoutant : « Ce qui m’interpelle, c’est qu’il
ne vit pas à Barcelone. » Le candidat socialiste, Jaume
Collboni, a lancé quant à lui : « Barcelone ne peut pas
Manuel Valls lors d'un meeting à Barcelone, le 16 décembre 2017. © Reuters/Albert Gea
L’ex-premier ministre s’est entouré de conseillers être un simple prix de consolidation pour les carrières
et multiplie les dîners à Barcelone, en vue des politiques empêchées. »
municipales de mai 2019. Face aux indépendantistes,
Manuel Valls veut être le « candidat de l’ordre ». Mais
il retarde sa décision, conscient du risque d’échec. Issu
de la droite dure, l’un de ses conseillers crispe.
Barcelone (Espagne), envoyé spécial.– Il répète qu’il
n’a pas pris sa décision. « Je me donne encore quelques
semaines de réflexion », a fait savoir Manuel Valls
au quotidien El País le 19 juillet. L’ancien premier Manuel Valls lors d'un meeting à Barcelone, le 16 décembre 2017. © Reuters/Albert Gea

ministre français a prévu de dire, en septembre ou Du côté du monde indépendantiste, le ton est plus
octobre, s’il se lançait dans la course à la mairie de rude, face à ce qu’on appelle dans le football
Barcelone, en vue des élections du 26 mai 2019. espagnol un « fichaje galáctico », un « transfert
Il est en tout cas très « motivé », selon le mot phénoménal ». Pour le conservateur Xavier Trias,
d’Inés Arrimadas, la figure montante de Ciudadanos ancien maire de la ville (de 2011 à 2015), Valls est tout
en Catalogne. Ce parti de la droite libérale, allié simplement « un facho », en référence à sa défense
de LREM en France, a proposé à l’ancien premier arc-boutée de « l’unité de l’Espagne ». Quant à Alfred
ministre d’être son candidat pour Barcelone. « Il doit Bosch, candidat à la mairie pour l’ERC, la gauche
prendre la décision, qui n’est pas seulement politique républicaine indépendantiste, il déclare : « Barcelone
mais personnelle, de se lancer dans une aventure qui n’est pas une piste d’atterrissage pour parachutés. »
serait fantastique et inédite », s’est enthousiasmée Cet accueil glacial n’a semble-t-il pas découragé
Arrimadas mi-juillet. le Franco-Espagnol. Citant des sources internes à
Durant l’été, Valls consulte à tout-va. L’ancien Ciudadanos, LaVanguardia, le quotidien le plus
socialiste enchaîne les dîners dans la capitale catalane, influent de Barcelone, donnait début juillet Valls
rencontre des chefs de parti, des patrons de presse et partant à « 96 % ». Dans les QG des partis catalans,
des entrepreneurs. Avec un groupe d’une quinzaine qui préparent déjà la campagne de l’an prochain, les
de conseillers qui militent pour sa candidature et spéculations vont bon train. « J’ai l’impression qu’il
l’alimentent en fiches, Valls tente d’ébaucher une sera candidat, il multiplie les prises de contact avec
des gens de premier rang, dans de nombreux secteurs,

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son agenda est très étudié », assure à Mediapart Point d’orgue de cette Blitzkrieg menée contre les
Ramón Luque, un dirigeant écolo-communiste qui partis indépendantistes – et qui n’a pas fonctionné
travaille à la réélection d’Ada Colau. dans les urnes –, Valls est intervenu devant une salle
« Il a franchi un certain nombre d’étapes précises comble, le 16 décembre, aux côtés d’Albert Rivera,
qui me donnent l’impression qu’il va se présenter », le leader de Ciudadanos ou encore de Mario Vargas
renchérit Carlos Prieto, le directeur de campagne du Llosa, prix Nobel de littérature aux positions très
PSC, les socialistes catalans. « En mai dernier, il avait conservatrices (vidéo ci-dessous). D’après un article
80 % de chances de l’emporter. Maintenant, avec d’El Mundo, des responsables de la SCC approchent
l’arrivée des socialistes au pouvoir à Madrid, cela Valls dès ce 16 décembre pour lui parler d’une
s’annonce plus difficile », tempère, sous le sceau de éventuelle candidature à la mairie. À l’époque, « il les
l’anonymat, un politique catalan qui a proposé ses regarde bouche bée et rejette l’offre ».
services à Valls. « Cela me semblait plus probable « Je doute de la compétitivité de Valls dans
il y a trois mois qu’aujourd’hui », évalue de son un contexte municipal »
côté l’éditorialiste vedette de La Vanguardia, Enric En mars 2018, son état d’esprit a évolué. En marge
Juliana. d’une « marche constitutionnaliste » dans les rues
« Il existe une certaine attente, dans une partie de Barcelone – pour la défense de la Constitution
du monde entrepreneurial et dans l’establishment. espagnole –, Valls se fait cette fois courtiser par
Ces secteurs sont orphelins de l’ancien parti Albert Rivera, qui se trouve à l’époque très haut dans
Convergència [le parti de Jordi Pujol, longtemps les sondages. Rivera sait que son parti manque de
majoritaire – ndlr], qui s’est radicalisé ces dernières personnalités de premier plan.
années dans sa défense de l’indépendance. Il y a là Son alliée Inés Arrimadas est la chef de file de
un électorat déçu à reconquérir et Valls a les moyens Ciudadanos pour la Catalogne. Mais au niveau de la
d’occuper cet espace politique de l’ordre, analyse le ville de Barcelone, il n’y a que des seconds couteaux
journaliste Roger Palà, du site d’enquête catalan El – en l’occurrence, une ancienne députée régionale
Crític. Ici, on aime les choses pittoresques. Qu’un du Parti populaire (PP), Carina Mejías – pour les
Français, ancien premier ministre, et qui en plus parle municipales à venir. « Le banc de Ciudadanos est si
catalan, débarque, ça nous occupe. Après, c’est autre pauvre qu’ils n’ont même pas un candidat sur place »,
chose de savoir si cela va fonctionner… » ironise Ramón Luque, pour le camp d’Ada Colau.
Valls, candidat de « l’ordre », face à la « populiste de Valls, depuis, hésite manifestement à se lancer. En
gauche » Ada Colau ? Le député français s’est imposé délicatesse sur la scène française, éclipsé par le
dans le débat public espagnol en pleine tempête surgissement d’Emmanuel Macron, l’ancien maire
indépendantiste. Il est devenu, en décembre 2017, d’Évry sait que Barcelone, ville-monde, serait une
l’une des voix les plus fermes à l’encontre du « formidable occasion pour lui de se relancer. À ses
Procès » (vers l’indépendance) de Carles Puigdemont yeux, ce serait « un engagement dans un autre pays,
et de ses alliés. Ses interventions musclées en défense au nom de l’idéal européen », bref, une manière de
de « l’unité de l’Espagne » ont marqué les esprits, « symboliser l’Europe par la preuve ». Mais il est
dans une émission télé très suivie (l’Espejo Público aussi conscient qu’un échec en Espagne, après la
de Susanna Griso), dans des conférences avec des victoire poussive – et largement contestée – dans
élus, de gauche comme de droite, ou encore des sa circonscription d’Évry aux législatives de 2017,
meetings organisés par la Societat Civil Catalana compliquerait un peu plus la suite de sa carrière
(SCC), une plateforme qui rassemble les adversaires politique.
de l’indépendantisme catalan.

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Sur la route de la mairie, deux obstacles sérieux se cherche à se revitaliser comme force d’opposition,
dressent. D’abord, Valls est très identifié au débat avec un profil jeune. Pour Ciudadanos, le scénario a
sur « l’unité de l’Espagne ». Mais le scrutin de totalement changé. »
2019 pourrait bien se jouer sur d’autres enjeux. « Les Conscient de cette double difficulté, Valls a mis au
municipales ont toujours été dominées à Barcelone point, avec son entourage, une stratégie inattendue.
par des débats locaux. Quels travaux lancer, quelle Il veut apparaître moins clivant sur la question de
ligne de métro creuser ? Les élections à venir ne seront l’indépendance, en intégrant parmi ses soutiens ceux
donc pas forcément marquées par le Procès. En tout que l’on appelle des « catalanistes ». Des citoyens
cas, rien ne dit à ce stade que ce sera le dossier qui, sans être indépendantistes, reconnaissent les
décisif. Et je doute de la compétitivité de Valls dans ce spécificités d’une histoire et d’une identité catalanes.
contexte », avance le journaliste Roger Palà. « J’aurai le soutien de Ciudadanos [si je suis
Valls s’est déjà fait piéger dans un entretien à la candidat], mais je ne veux pas être le candidat d’un
radio catalane – mené par un journaliste qui ne cache seul parti », a-t-il déjà expliqué.
pas ses convictions indépendantistes –, lorsqu’il s’est En clair, il rêve d’une plateforme transversale, qui aille
trouvé incapable de dire combien Barcelone comptait de la droite dure « espagnoliste » (PP inclus) à un
de quartiers, ou lequel de ces quartiers affichait le centre-gauche « catalaniste » occupé, notamment, par
revenu par habitant le plus faible. Depuis, l’image les socialistes du PSC. « S’il est seulement le candidat
d’un Français qui ne connaît rien à la ville lui colle des anti-indepe [les adversaires de l’indépendantisme
à la peau. Un sketch humoristique diffusé sur TV3 – ndlr], il ne pourra pas gagner Barcelone. Il doit
dans l’émission Polònia – lointain équivalent des faire campagne en faisant l’éloge de la grande
Guignols français – le montre embarqué dans une métropole européenne », résume ce politique catalan
voiture, découvrant l’existence de la mer à Barcelone conservateur cité plus haut, qui lui a proposé ses
(vidéo ci-dessous)… services.
L’autre difficulté est plus structurelle. En quelques C’est pourquoi Valls s’est dépêché de rencontrer au
mois, le paysage politique espagnol a totalement printemps le chef du PSC catalan, Miquel Iceta, et son
changé. Le socialiste Pedro Sánchez a pris la candidat pour 2019, Jaume Collboni. Sans surprise, ils
place de Mariano Rajoy à la Moncloa, et dirige un ont refusé son offre d’une alliance avant les élections,
gouvernement qui cherche à se montrer plus conciliant convaincus que le PSC a les moyens de reprendre seul
sur la question catalane. Aussi fragiles soient-ils, les la mairie à Ada Colau.
sondages, scrutés de près par les équipes politiques,
« Nous voulons une campagne qui parle des problèmes
esquissent un tassement de Ciudadanos en Catalogne,
des citoyens, du logement, de la propreté des rues,
au profit du PSC, les socialistes catalans.
de la cohabitation à l’échelle des quartiers », avance
Quant à Rajoy, il a cédé sa place à la tête du PP, Carlos Prieto. Le directeur de campagne insiste :
le parti populaire, au jeune loup Pablo Casado, aux « Nous avons l’impression que Valls ne connaît pas
positions tout aussi intransigeantes qu’Albert Rivera si bien la ville, et surtout, son entrée en matière dans
sur la Catalogne. Bref, les beaux jours de Ciudadanos, la politique locale nous laisse penser qu’il ne va pas
qui caracolait en tête dans les sondages au printemps, parler de Barcelone, mais de bien d’autres choses.
après sa victoire en trompe-l’œil aux régionales C’est légitime, mais ce n’est pas notre position. »
de décembre 2017, semblent passés. « Le scénario
n’est plus du tout celui d’il y a trois mois, résume Josep Ramon Bosch, le conseiller
Enric Juliana. Le PSOE est au gouvernement, le PP controversé
Après cet échec, Valls cherche désormais à séduire
des partis catalanistes plutôt confidentiels, à l’instar de
Lliures (« Libres »). Avec, à ce stade, peu de résultats.

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Au-delà des liens avec le monde économique, il a Outre le soutien de Ciudadanos, Valls compte surtout
aussi cherché, ces dernières semaines, à gagner les sur la machine de guerre de la SCC, la Societat Civil
sympathies du monde culturel. Il a dîné avec les Catalana. Là encore, c’est un pari risqué, tant cet
écrivains Nuria Amat et Javier Cercas, ou encore attelage est hétéroclite. Sous couvert d’opposition à
l’architecte Oscar Tusquets. l’indépendance, la SCC brasse large, depuis l’extrême
Mais ces prises de contact ne doivent pas cacher droite « espagnoliste » et nostalgique de Franco à des
l’essentiel : Valls s’appuie avant tout sur des réseaux composants conservateurs plus modérés, déstabilisés
de droite – et même de la droite dure – pour échafauder par le virage indépendantiste de la Catalogne ces
son plan. « Valls va construire un récit autour d'une dernières années.
Barcelone néolibérale, contre la “populiste” Ada
Colau... Il va personnaliser la bataille, comme étant
le seul capable de battre Ada Colau. Ce qui va re-
polariser les enjeux autour d'un axe droite-gauche
plus traditionnel, loin des débats sur l'indépendance :
ce seront les néolibéraux avec Valls contre la gauche
de Colau », prévoit l'écolo-communiste Ramón
Luque, qui se frotte les mains par avance.
Photographie prise le 5 juillet 2018, à l’issue d'un repas avec des
Manuel Valls s’est rapproché d’un groupe membres du collectif d’entrepreneurs Twenty50, Manuel Valls (au
centre) et, sur sa droite, Josep Ramon Bosch. © Twitter/Twenty50
d’entrepreneurs trentenaires, Twenty50, où l’on
retrouve notamment Xavier Cima, un ancien élu de Le quotidien madrilène El Mundoa présenté le
Convergència parti dans le privé, également connu premier président de la SCC, Josep Ramon Bosch,
à Barcelone pour être marié à Inés Arrimadas, de comme le cerveau de « l’opération Valls ». À en
Ciudadanos. Valls travaille aussi avec des réseaux du croire le journal, c’est Bosch qui construit l’agenda
Parti populaire, même si le PP catalan a obtenu à peine de Valls à Barcelone depuis avril, lui fait rencontrer
plus de 4 % aux élections de 2017. entrepreneurs et journalistes, et tente de le convaincre
de se lancer. Or Josep Ramon Bosch est loin d’être
Cette opération séduction ne se fait pas sans accrocs. un inconnu à Barcelone. Avant de présider la SCC,
Comme lors de ce dîner organisé fin mai au domicile Bosch, dont le père militait au Frente Nacional, le
barcelonais de l’entrepreneur Marian Puig, qui dirige principal parti d’extrême droite en Espagne après
l’un des lobbies patronaux les plus influents de la ville, la mort de Franco, a cofondé en 2011 Somatemps,
en compagnie d’autres patrons, dont Màrius Carol, le un collectif d’extrême droite qui défend « l’identité
directeur de La Vanguardia. hispanique de la Catalogne » et qui fut l’un des
Agacé par des remarques de certains invités, qui membres fondateurs, des années plus tard, de la SCC.
s’étaient montrés critiques de la gestion de la crise
catalane par Madrid, Valls a lancé, furieux, selon
le compte-rendu publié dans le quotidien de droite
ABC : « Tout est de votre faute [...]. Vous vous plaignez
tout le temps, mais vous n’avez rien fait. Vous êtes la
bourgeoisie catalane, l’élite du pays, et vous n’avez
rien fait. Une bourgeoisie qui ne montre pas le chemin
n’est pas une bourgeoisie : c’est seulement un club
d’insolents et de riches. »

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Borràs est à l’origine de la démission de Bosch de


la présidence de la SCC, en 2015. Dans un article
de Borràs publié en pleine campagne électorale en
2015, Bosch, qui a aussi milité au PP un temps, est
accusé d’avoir insulté et diffamé plusieurs figures de
l’indépendantisme catalan, sous couvert d’une fausse
page Facebook. Lui a toujours nié ses accusations,
mais le dépôt d’une plainte – qui n’a pas abouti en
raison de la prescription – l’a obligé à quitter ses
fonctions. Valls connaissait-il en détail le pedigree de
son conseiller, avant de travailler avec lui ? Sollicité
par Mediapart pour répondre à nos questions, Manuel
Valls n’avait pas donné suite, à l’heure où nous
publions cet article.
Le cas Bosch n’est peut-être pas la seule faille de
« Les origines de la SCC, du temps où c’était une la candidature Valls. En décembre dernier, le site
plateforme très minoritaire, sont clairement liées à El Nacional avait révélé qu’un lobby patronal avait
l’extrême droite. C’est de là que vient Josep Ramon sollicité plusieurs entreprises membres de l’IBEX 35
Bosch », résume le photojournaliste Jordi Borràs. (l’équivalent du CAC 40 en Espagne) pour couvrir
Connu pour ses convictions indépendantistes, Borràs les frais de la tournée de Valls – estimés à quelque
est l’auteur d’une enquête à charge contre la SCC, 40 000 euros –, lors de l’un de ses déplacements en
qui met en évidence les liens entre cette dernière et campagne contre l’indépendantisme. Alors qu’il a pris
l’extrême droite (éditions Saldonar, 2017). « Bosch l’habitude de séjourner dans le très chic hôtel Alma
incarne une version du nationalisme espagnol issu du quartier de l’Eixample lors de ses très fréquentes
du carlisme, insiste-t-il, en référence à ce courant venues à Barcelone – il devra emménager pour de bon
politique très réactionnaire du XIXe siècle espagnol. dans la ville s’il se décide à être candidat –, la question
C’est un type d’extrême droite, qui parie, pour des de la transparence du financement de la pré-campagne
raisons tactiques, pour un nationalisme espagnol de Valls, par ailleurs député à l’Assemblée nationale,
transversal. » s’annonce elle aussi sensible.

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