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LINGUA FRANCESE I
(primo anno del Corso di laurea in Lingue-triennale)
N.B.: per ogni informazione su orari, esami, consultare le pagine web della Facoltà.
Grammaire de référence
BIDAUD, Françoise, Nouvelle grammaire du français pour italophones, Torino, UTET Università,
2008, 29 euro, ISBN 978-88-6008-222-0.
Sites utiles
- ATILF (Analyse et traitement informatique de la langue française: www.atilf.fr
- Dictionnaire monolingue français: le Trésor de la langue française informatisé:
http://atilf.atilf.fr/tlf.htm
- Dictionnaires Reverso / Collins: http://dictionnaire.reverso.net: offre dictionnaires bilingues
gratuits en ligne, et pour le français: dictionnaire des synonymes, dictionnaire monolingue
Littré, dictionnaire des définitions. Contient aussi un link pour des notions de base de
grammaire et de conjugaison.
- www.lepointdufle.net : le point sur le français langue étrangère (documentation, matériel de
grammaire, etc.).
- Bibliothèque Nationale de France: www.bnf.fr : catalogues, liens avec expositions et
documentation, nombreux textes on line sur le site Gallica.
- Institut français de Florence: www.institutofrancese.it. e www.france-italia.it/FIRENZE/Istituto-
francese-di-firenze/istituto_francese.php (Corsi, biblioteca, documentazione. Sur la home
page, link a "Stampa francese online").
- Libreria francese di Firenze: www.libreriafrancesefirenze.it
Accents:
[e] : porte l'accent aigu (é) en syllabe ouverte (ne se rencontre pratiquement pas en syllabe fermée):
été, étranger, révéler, marée, étudier. Se rencontre en syllabe tonique finale, non suivie
d'une consonne prononcée (-é)
[ε] : porte l'accent grave (ou circonflexe) en syllabe ouverte; ne porte pas d'accent en syllabe
fermée: mère, mer, elle, erreur, révèle, extrême, pèse, examen, misère, verrai, Sienne. Se
rencontre en syllabe tonique suivie d'une consonne prononcée (-è+cons.+ə)
[ə] : ne porte jamais d'accent, ni en syllabe ouverte, ni en syllabe fermée: enlever, refaire, redire,
regarder, le, de, me, je, serai, bonne, compte, petite.
Le e muet ou caduc [ə ]
Ce dernier se prononce le moins possible: pratiquement, il ne se prononce que lorsqu'il sert à
prononcer une consonne (il ne se prononce pas du tout dans mortelle, mais on le prononce un peu
dans grande et un peu plus encore dans sifflement. C'est pourquoi on l'appelle caduc ou muet; on
l'appelle aussi la "voyelle neutre" du français. Il ne porte jamais l'accent tonique.
Lorsque le phonème [ə] est prononcé avec insistance, il correspond au phonème [œ] = eu + cons.
prononcée (leur, soeur).
Dans la chaîne parlée, il a tendance à ne pas être prononcé:
-en fin de mot. Tous les mots français portent l'accent tonique sur la dernière voyelle
prononcée (pas de paroxytons ou proparoxytons); le [ə] est le seul phonème sur lequel ne tombe pas
l'accent en fin de mot en français. Pour beaucoup d'adjectifs, la forme masculine et féminine ne se
distinguent que par l'orthographe (caduc-caduque; bal-balle; mortel-mortelle).
-en fin de mot après consonne: bonne, élégante (mais alors il provoque la prononciation de
la cons. précédente); dans certains cas on le prononce légèrement: tombe, vide, plage, étuve, vivre,
marbre, table, apte, convexe.
-en fin de mot après voyelle: rue, amie, bouchée (mais alors il provoque l'allongement de la
voyelle précédente)
-dès qu'il se trouve à proximité d'un autre support vocalique ou consonantique: Ex.: J(e) ne
te l(e) dirai pas, j(e ne le) sais pas.
La prononciation ou non du -e- caduc dépend donc de sa position dans la chaîne parlée 3 (scansion,
discours, réplique rapide etc.): on dit je n'sais pas mais j'n'en sais rien, un' fenêtre mais la f'nêtre.
On dit crime mais un crim(e) affreux; pauvre mais pauvr(e) enfant.
- La règle générale est que le e, soit dans un mot isolé, soit dans la phrase, s'efface entre deux
consonnes mais conserve sa sonorité pour éviter une succession de trois consonnes.
1
graphème: unité graphique minimale entrant dans la composition d'un système d'écriture: dans l'écriture alphabétique,
le graphème correspond à la lettre (les allographes étant les formes majuscule, minuscule, cursive etc).
2
phonème: élément minimal, non segmentable, de la représentation phonologique d'un énoncé, dont la nature est
déterminée par un ensemble de traits distinctifs (le livre - les livres).
3
chaîne parlée: expression de F. de Saussure, qui met en valeur le caractère linéaire du langage (axe syntagmatique /
axe paradigmatique).
3
Donc: ach(e)ter, carr(e)four, dur(e)ment, jav(e)lot, enn(e)mi, mais âpreté, sifflement, justement,
parlerai. L'e subsiste également dans le groupe l, r + yod (i): tonnelier, chancelier, aimerions (mais
aim(e)rons).
Ainsi, dans ce vers de Rostand: J'adore comme lui la reine que vous êtes (9 syll. / 12 syll.).
HISTORIQUE:
Comment expliquer la présence de ce [ə] muet en position finale de tant de mots français?
- Dans les proparoxytons, la voyelle placée entre la syllabe accentuée et la syllabe finale
tombe; comme la chute de la voyelle finale aussi aurait eu pour conséquence que le mot se termine
par un groupe de consonnes difficile à prononcer, la syllabe finale maintient généralement un -e
(non accentué):
4
oxytons, paroxytons (amare), proparoxytons (vendere)
4
Ex. (le caractère gras indique l'accent tonique): masculum > masle, mâle; tenerum > tendre;
prendere > prendre; vendere > vendre; perdere > perdre; ponere > pondre; trahere > traire; tepidu >
tiède;
- De même, dans les paroxytons où la chute de la syllabe finale entraîne la présence en finale
d'un groupe consonantique difficile à prononcer (avec les liquides l ou r, ou labiale + y), un -e final
se mantient: templum > temple; intro > entre; fratrem > fredre, frère; patrem > pedre, père; insimul
> ensemble; rubeu > rouge etc.
Accent tonique:
Ces caractéristiques du traitement des voyelles non accentuées dans le passage du latin au
français expliquent aussi pourquoi les mots du français moderne sont tous des oxytons.
§ 2. LA FORME INTERROGATIVE
Alors qu'en italien la seule marque syntaxique de l'interrogation est l'intonation, le français peut
recourir à trois marques syntaxiques diverses pour exprimer l'interrogation.
- Si le sujet est un nom ou un pronom non personnel, il reste devant le verbe mais est repris après ce
dernier (ou l'auxiliaire) par un pronom personnel de même genre et de même nombre:
Maria ha terminato il suo romanzo? Marie a-t-elle terminé son roman?
E' partito tuo fratello? Ton frère est-il parti?
Ognuno ha il libro? Chacun a-t-il son livre
I lavori sono terminati? Les travaux sont-ils terminés?
3) Une troisième tournure, la plus courante, surtout dans la langue parlée, consiste à introduire la
proposition interrogative (sans inversion du verbe et du sujet) par la locution est-ce que (qu' devant
voyelle). Dans ce cas, le sujet doit toujours précéder le verbe.
Arriveranno? Est-ce qu'ils arriveront?
5
4) Si la proposition est introduite par un mot (pronom, adverbe, adjectif) interrogatif, le sujet
s'exprime après le verbe ou l'auxiliaire (comme en italien):
Quando parte il treno? Quand part le train?- Quand le train part-il?Quand le train est-il parti?
Dove vanno questi uccelli? Où vont ces oiseaux?- Où ces oiseaux vont-ils?
Che cosa vedi? Que vois-tu?
Chi chiami? Qui appelles-tu?
A che cosa assomiglia questo disegno? A quoi ressemble ce dessin? – A quoi ce dessin ressemble-t-
il?
Avec le verbe être, dans l'interrogation introduite par un mot interrogatif, on n'emploie pas la
reprise du sujet par un pronom personnel:
Chi è quest'uomo? Qui est cet homme? et non pas: Qui cet homme est-il?
Quali sono i miei diritti? – Quels sont mes droits? et non pas: Quels mes droits sont-ils?
6) Phraséologie:
Non è vero? Nevvero? > N'est-ce pas?
Chi ti ha telefonato? Qui t'a(-t-il) téléphoné? Qui est-ce qui t'a téléphoné?
Chi hanno chiamato i tuoi genitori? Qui tes parents ont-ils appelé? Qui est-ce que tes parents ont
appelé?
Chi hai visto? Qui as-tu vu? Qui est-ce que tu as vu?
Di chi parli? De qui parles-tu? De qui est-ce que tu parles? (Avec le complément indirect, cette
dernière forme avec est-ce que est plutôt employée dans la langue parlée).
La forme simple qui? est obligatoire dans les interrogations indirectes, avec le verbe être, et lorsque
le verbe est sous-entendu ou à l'infinitif:
Mi chiese chi aveva suonato > il me demanda qui avait sonné
Chi sei? > Qui es-tu?
Gliel'ho dato. – A chi? > Je le lui ai donné. – A qui?
Chi chiamare? > Qui appeler?
Di che cosa ti preoccupi? > De quoi te préoccupes-tu? De quoi est-ce que tu te préoccupes?
Di che cosa si preoccupano i tuoi genitori? > De quoi tes parents se préoccupent-ils? De quoi se
préoccupent tes parents? De quoi est-ce que tes parents se préoccupent? (langue parlée).
Dans l'interrogation indirecte, on utilise la forme ce qui (sujet), ce que (complément) , prép. + quoi;
le verne est toujours à indicatif:
Mi chiedo che cosa ti preoccupi > Je me demande ce qui te préoccupe
Mi chiedo che cosa voglia > Je me demande ce qu'il veut.
Mais après préposition:
Mi chiedo con che cosa pagherà > Je me demande avec quoi il paiera
Vorrei sapere di che cosa hai paura > Je voudrais savoir de quoi tu as peur
Comme l'italien, le français a des formes atones (je, tu, il ...) et des formes toniques (moi, toi, lui...)
des pronoms personnels.
Caractéristiques d'emploi:
a) - Contrairement à l'italien qui l'omet en règle générale, s'exprime à toutes les formes verbales du
français (sauf à l'impératif): Partiamo – nous partons (indicatif) – Partons! (impératif).
- quand le pronom personnel est suivi de aussi, -même, qui, que, seul:
Anche lui > lui aussi; tu che sei informato > toi qui es informé; io sola sono partita > moi
seule je suis partie; loro stessi si sono persi > eux-mêmes se sont perdus.
c) – La forme atone se place après la forme verbale dans les cas suivants:
- dans les propositions qui commencent par certains adverbes avec valeur de doute, de
restriction, d'articulation logique: (peut-être, sans doute, ainsi, et encore, au moins, du moins, en
vain, aussi bien, à plus forte raison)
Forse è già partito > Peut-être est-il déjà parti, sans doute est-il déjà parti.
..., almeno così l'immagino io > du moins est-ce ainsi que je l'imagine.
Formes atones (me, te, le...) et formes toniques (moi, toi, lui...: cf. formes toniques du pronom
sujet).
- La forme tonique s'utilise après préposition (de moi, à toi, par lui, sous eux...) et à l'impératif (moi,
toi: cf. infra).
Les formes respectent l'ordre de l'italien pour la première et la deuxième personne du singulier et du
pluriel (me le/la/les, te le, nous le, vous le), mais pas pour la troisième, au singulier ni au pluriel:
glielo/-la/-li/le > le lui, la lui, les lui
lo/la/li/le ... loro > le leur, la leur... (alors qu'en italien le pronom indirect suit le verbe à la
troisième personne du pluriel, en français les deux pronoms sont placés avant le verbe: lo dico loro
> je le leur dis; la regalo loro > je la leur offre; li/le compro loro > je les leur achète).
-Les pronoms doubles, comme les simples, se placent directement avant le verbe ou l'auxiliaire
Gliel'ho comprato > je le lui ai acheté
sauf à l'impératif affirmatif.
Attention à la forme tonique pour les pronoms indirects:
Donne-le-moi; ne me le donne pas; donne-le-lui mais donne-le-leur.
§ 6. LE PRONOM ITALIEN SE
Se traduit par lui, elle, eux, elles s'il se réfère à une personne déterminée. C'est la plupart des cas en
français:
Portò il bambino con sé > il emmena son enfant avec lui
E' fiera di sé > elle est fière d'elle
Pierre est un égoïste, il ne pense qu'à lui
§ 7. LES PRONOMS EN ET Y
en traduit l'italien ne
y traduit l'italien ci.
§ 8. LE PRONOM NEUTRE LE
§ 9. LES ARTICLES.
Contrairement à ce que semblent affirmer certaines grammaires, on considère que l'article partitif ne
possède pas de forme du pluriel.
USAGE
a. Article défini
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-Ne s'utilise pas en français dans certaines maximes, proverbes et dictons (cf. langue ancienne):
Jour et nuit; avoir faim; tenir parole; sur terre et sur mer; par monts et par vaux; donner carte
blanche; blanc comme neige; noblesse oblige; contentement passe richesse.
-Peut avoir en français un sens démonstratif, voire exclamatif, en français: (cf. lat. <ille)
Che bel vestito! – La belle robe!
Che furfante! – Le gredin!
b. Article indéfini
- Utilisé en absence d'autres déterminants avant le substantif, alors que l'italien s'en passe:
Ho fatto grandi cose – J'ai réalisé de grandes choses.
Ho amici fidati – J'ai des amis de confiance
Fu scrittore di grande talento – Ce fut un écrivain d'un grand talent
Ci guardò con occhio sorridente – Il nous regarda d'un oeil souriant
E' proposta da prendere in considerazione – C'est une proposition à prendre en considération.
En présence d'autres déterminants (adj. indéf....), l'article indéfini s'omet:
Ha diversi amici – Il a plusieurs amis
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c. Article partitif
- Utilisé en absence d'autres déterminants avant le substantif, alors que l'italien s'en passe:
Mangio formaggio con il miele – Je mange du fromage avec du miel.
Trovo difficoltà a leggere in tedesco - J'éprouve des difficultés à lire en allemand
Mangiare pane – manger du pain. Mostrare coraggio – montrer du courage.
- Devant un nom propre utilisé en métonymie pour désigner l'oeuvre: jouer du Chopin.
-Se réduit à la seule préposition de:
dans les phrases négatives: je n'ai pas de relations; je n'ai pas des relations à l'étranger,
mais.... Si la négation n'est pas absolue: il ne boit que du lait; il ne fait pas des voyages trop longs;
je ne mange pas de la viande, mais des légumes; n'a-t-il pas eu du succès? (interrogation rhétorique
renforcée par la négation).
devant l'adjectif qualificatif pluriel: il a acheté de beaux tableaux (mais: des jeunes gens,
des petits pois). Au singulier, dans la langue ancienne, encore au XIXe siècle: de bon pain.
devant les adverbes de quantité: moins de, plus de, assez de, tant de, trop de... (mais:
beaucoup des personnes que vous avez invitées sont arrivées en retard).
d. Articles contractés
-Il n'y en a que 4 en français: du, des, au, aux.
Attention: distinguer l'article partitif de l'article contracté:
Des nuages obscurcissaient le ciel - La couleur des nuages.
J'entends des enfants – La chambre des enfants.
L'italien n'exprime pas de sujet dans les phrases è vero, è medico, è un bravo attore, è fatale che...
Le français exprime un sujet, qui est soit le pronom démonstratif neutre ce, soit un pronom
personne (il, elle...). Ce choix dépend de la détermination de l'attribut du sujet (del predicato
nominale):
- Si l'attribut du sujet est suffisamment déterminé (c'est-à-dire s'il peut avoir fonction de sujet lui-
même), on met le sujet neutre ce:
E' una verità riconosciuta > c'est une vérité reconnue
E' un cantante lirico > c'est un chanteur d'opéra
Quel che mi piace è la lettura di romanzi > ce que j'aime, c'est la lecture de romans
E' tua sorella? > Est-ce ta soeur? Est-ce que c'est ta soeur?
- Si l'attribut du sujet n'est pas déterminé, il faut que cette détermination soit donnée par un sujet
pronom personnel:
E' scrittore > c'est un écrivain
Sono delle lettere > ce sont des lettres
Sono i miei, sono i vostri > ce sont les miens, les vôtres
- Le pronom personnel (forme tonique) qui suit le verbe être est suffisamment déterminé:
Sono io che l'ho fatto > c'est moi qui l'ai fait
Non siamo noi i ladri > ce n'est pas nous qui sommes les coupables
Deve essere lui > ce doit être lui; non sono loro > ce n'est pas eux.
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-on utilise le sujet il pour indiquer l'heure, ou avant tard, tôt, temps:
il est cinq heures, il est temps d'y aller, il est midi.
-on utilise le sujet il quand le verbe est est suivi d'un adjectif puis d'une proposition subordonnée
introduite par que ou une proposition infinitive introduite par de:
è impossibile che si sbagli > il est impossible qu'il se trompe
è evidente che si sbaglia > il est évident qu'il se trompe
è inutile ripetervelo > il est inutile de vous le répéter
Toutefois, la langue parlée utilise aussi c'est (c'est impossible qu'il se trompe, c' est impossible de se
tromper).
-La forme c'est tend à prédominer, surtout dans la langue parlée: on peut entendre : c'est de belles
vacances.
Elle est devenue la seule possible à la négative ou interrogative:
Est-ce de belles vacances? Est-ce eux qui ont raison? Ce ne sont pas de belles vacances. Ce n'est
pas eux qui ont raison.
-La forme c'est reste invariablement au singulier si elle est suivie d'un groupe prépositionnel:
C'est à vous que je parle; c'est à moi, à toi, à eux de jouer.
Elle ne se conjugue généralement pas à un temps composé:
Sono stato io > c'était moi, c'est moi qui avais...
Sarai stato tu > ce sera toi (pour exprimer l'hypothèse).
-Phraséologie:
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Les restrictifs fût-ce ("anche, persino") et si ce n'est (que) ("eccetto, senonché") restent invariables:
Toutes les récompenses, fût-ce les plus grandes, le laisseraient insatisfait.
Qui voudra l'aider, si ce n'est ses amis?(J'irais bien leur rendre visite, si ce n'est qu'ils ont
déménagé).
§ 11. LA NÉGATION
- Contrairement à la négation italienne, qui se construit uniquement avec l’adverbe de négation non,
la phrase négative en français contient deux termes : ne…pas. Ne est renforcé par un second terme
(le plus souvent pas) à cause de la valeur faible du monosyllabe avec e caduc.
- Ne est la marque essentielle de la négation. Il se place toujours devant le verbe et devient n’ devant
une voyelle.
- Pas peut être remplacé par d’autres adverbes ou compléments de valeur négative (plus, rien,
point, guère, jamais, nullement, personne, aucun + subst., nulle part). Lorsque l’un de ceux-ci
constitue le second terme de la négation, le pas ne s'exprime pas.
1) Place de la négation
a. Pour les temps simples, ne se place devant le verbe, le second terme après :
Non mangio > Je ne mange pas.
Non perdo mai> Je ne perds jamais.
Non bevi niente> Tu ne bois rien.
Non abbiamo più il tempo> Nous n’avons plus le temps.
> NE + verbe + PAS (temps simples)
b. Pour les temps composés, ne se place avant l’auxiliaire, le second terme entre l’auxiliaire et le
participe passé :
Non ho mangiato > Je n'ai pas mangé.
Non ho mai perso> Je n’ai jamais perdu.
Non hai bevuto niente> Tu n’as rien bu.
Non abbiamo più avuto il tempo> Nous n’avons plus eu le temps.
> NE + auxiliaire + PAS + participe passé (temps composés)
Remarque : Aucun, personne, et nulle part se placent après le participe passé :
Non ho preso nessun foglio > Je n’ai pris aucune feuille.
Non hai visto nessuno> Tu n’as vu personne.
Non siete andati da nessuna parte> Vous n’êtes allés nulle part.
9) Lorsque le verbe n'est pas exprimé, on utilise non (seul) ou (non) pas (suivi d'un terme
comparé)
Parlo con te, non con lui> Je parle avec toi, non pas avec lui / pas avec lui
Bevo acqua, non vino > Je bois de l'eau, pas du vin.
Niente sciocchezze! > Pas de sottises!
Hai sete? – No > Tu as soif? – Non.
12) Remarques :
- Dans la langue parlée, on supprime parfois le ne de la négation:
Non ho fame> J’ai pas faim
Non avete capito niente> Vous avez rien compris
- Attention : Il ne faut pas oublier le n’ dans les phrases négatives introduites par le pronom
personnel on, même si on ne l’entend pas toujours!
Si andrà al mare> On ira à la mer (liaison)
Non si andrà al mare> On n’ira pas à la mer (négation)
- les pronoms se placent immédiatement à côté du verbe, les deux termes de la négation se placent
avant et après le bloc formé par le verbe et le(s) pronom(s).
Non mangi? > Ne manges-tu pas? / Est-ce que tu ne manges pas?
Non lo vedi? > Ne le vois-tu pas?
Non sei stato a scuola oggi? > N'as-tu pas été à l'école aujourd'hui?
Non bisogna affrettarsi? > Ne faut-il pas se dépêcher?
Non è un bravo professore? > N'est-ce pas un bon médecin?
Questo acrobata non ha riuscito il salto? > Cet acrobate n'a-t-il pas réussi son saut?
§ 12. LE SUBJONCTIF
1) Les verbes d'opinion (dire, croire, espérer, penser, supposer, s'imaginer, estimer...) employés
la forme affirmative demandent obligatoirement un verbe à l'indicatif dans la subordonnée en
français:
Penso che sia vero > Je pense que c'est vrai
Immagino che arrivino tardi > J'imagine qu'ils arriveront tard
Spero che abbia ragione > J'espère qu'il a raison
Credo che possa riuscire > Je crois qu'il peut réussir
- Si ces verbes sont employés à la forme négative ou interrogative, ils se construisent avec le
subjonctif dans la subordonnée, comme en italien:
Non penso che sia vero, Pensi che sia vero? > Je ne pense pas que ce soit vrai, penses-tu que ce
soit vrai?
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Non credo che possa riuscire, Credi che possa riuscire > Je ne crois pas qu'il puisse réussir,
Crois-tu qu'il puisse réussir?
Attention: la négation ou l'interrogation doivent porter sur le verbe d'opinion dans la proposition
principale:
Credo che non possa riuscire > Je crois qu'il ne peut/pourra pas réussir.
- La forme à la fois négative et interrogative annule les valeurs d'interrogation et de négation: c'est
l'"interrogation rhétorique", à laquelle la réponse attendue est "oui". Dans ce cas, les verbes
d'opinion peuvent se construire avec une subordonnée à l'indicatif:
Non pensi che abbia ragione? Ne penses-tu pas qu'il a raison?
Non credi che possa riuscire? Ne crois-tu pas qu'il peut réussir?
Connaître la nomenclature italienne et française, ainsi que les éléments du discours désignés par les
termes suivants:
FONETICA
ANALISI LOGICA:
- sujet – verbe complément d'objet direct, c'est-à-dire sans préposition (predicato verbale)
J'aime la musique – Je l'aime – J'aime chanter – J'aime que les chefs d'orchestre dirigent
avec une baguette.
- sujet- verbe être – attribut du sujet (predicato nominale): verbe être, devenir, sembler etc. + nome
o agg.
Ce livre est intéressant - Le temps se fait sombre – Ce film devient trop long – Cette attitude
me rend fou – Il est traité d'ignorant – il parle en maître – Tu es celui que j'ai choisi.
On a nommé mon ami directeur – Il use de cette plante comme remède – On le traite
d'ignorant.
- compléments de lieu (stato in luogo, moto da luogo, moto attraverso luogo, moto a luogo), de
temps (determinato: quando? o continuato: per quanto tempo?), d'accompagnement:
J'y vais, J'en suis sorti, Je passe par Bordeaux, Je reviens de Nantes,J'habite à Dijon.
Je sors avec elle.
ANALISI GRAMMATICALE:
CONIUGAZIONE
Infinitif
Indicatif présent
" imparfait
18
Infinitif (infinito)
Conditionnel
Impératif
Gérondif (cantando - en chantant)
Participe présent (cantante – chantant)
Participe passé (chanté)