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4 bazar bouillonnant d’activité et siege administrai ‘du sanhédrin, la haute cour de justice juive. M chands et changeurs, vendeurs d’animaux pot les sacrifices, impurs, paiens ct hérétiques : to étaient autorisés & entrer a leur gré dans la c des gentils et A y commercer. On ne s’étonnel done pas que les prétres du Temple exigent savoir qui est ce fauteur de troubles. De qué autorité s'arroge-til le droit de nettoyer le s tuaire ? Quel signe peutil fournir pour justifier acte si manifestement délictuewx ? ‘Jésus, comme a son habitude, ‘ment aucun compte de ces ques au contraire, par une prophétie personnellé mystérieuse : « Détruisez.ce sanctuaire et en tf jours je le releverai. » La foule reste muette de stupeur, a point ne pas voir, semble-til, que Jésus et ses disci sortent calmement du sanctuaire et quitte ville, alors qu’ils viennent de se livrer & ce Vadministration romaine aurait qualifié de en passible de la peine de mort: sédition pun de crucifiement. Apres tout, quiconque s'en pi ‘aux activités commerciales du Temple attag noblesse sacerdotale, autrement dit, au vu des ports intimement mélés du Temple avec le romain, défie Rome elleméme. Ecartez un instant les siécles d’acrobaties gétiques qui ont déferlé sur cet épisode déco tant du ministére de Jésus ; examinez-le dan perspective purement historique : la scene: tout simplement lentendement. Ce n'est précision de la prophétie de Jésus sur le Te ne tient strid Le ale pour ta maiso bo ‘om 45 ‘nous retenons ici, Les Fy {avertisement que lane Jésus ~ » Ou, des jours de toutes parts, Ils técraseront sur le sol, tol er mas €N toi pierre n poiekes ut est impossible de négliger ~ est la nature f . Brante et irrécusablement zdlote des ac - ‘au Temple. salsa Les disciples ne s'y a a en facie et culbuter les tables, oa 4 pant tout, les dis les se souvinrent des aro iy ¢ dévorera » (Jean, 2, 17; Psaur 6 cae atre, nous savonn que tres veridigne of rue enseignes la voie de Dieu en vérité et tai uper de qui que ce soit, carta ne renee nous donc ton avis i Mais del question pidge parencclenes pone 146 Le Zéote un zélote. Depuis le soulevement de Judas le G: gen, les adhérents aux principes 2élotes se dém: quaient par leur position sur le paiement du trib a Rome : étaitil conforme a la Loi de Moise ? raisonnement était simple et compris de tous exigeant un tribut, Rome revendiquait rien moi que la possession du pays et de ses habitants. que le pays n’appartenait pas a Rome. Mais & D ‘it pas habilité a percevo interrogeant Jésus sur la légalité de cette pratie les autorités religieuses Iui posaient une ques entigrement différente : estu ou non un zélo « Faites-moi voir largent de l’impo Jésus, parlant du denier romain réservé au ‘ment du tribut. De qui est leffigie que voici Vinscription ? — De César, répondentils. — Rendez done a Dieu ce qui est 2 Dieu. Il est ahurissant que des siécles d’érud biblique se soient mépris sur ces paroles voyant un appel de Jésus a rejeter « les ch ce monde » = taxes et impdts ~ pour cent cceurs sur les seules qui comptent : la vénéi et’obéissance dues a Dieu. Une interpréta cette nature s'accorde parfaitement avec de Jésus en esprit céleste, détaché, se dési sant entigrement des affaires matérielles, pour le moins curieuse d'un homme qui n pas seulement lors d’une période de I! d'Israél les plus tendues sur le plan pol mais qui affirmait étre le messie promi Lele pour ta maison our libérer les Juifs de occupation romaine, Au mieux, la réponse de Jésus est apparue comme un compromiis frileux entre la position des prétres et celle des 2élotes ~ entre ceux qui estimaient légal de payer l'impot a Rome et ceux qui étaient d'un avis contraire. Or la réponse de Jésus est une déclaration, la plus claire que l'on puisse trouver dans les Evangiles, sur ® position dans le débat qui opposait les prétres et kes z¢lotes ~ non pas sur le probleme de Timpou, Inais sur la question infiniment plus importante tle la souveraineté de Dieu sur le pays. Les mots de us parlent d'eux-mémes : « Rendex (apodidomiy César ce qui est & César...» Le verbe apodidomi, tuvent traduit par «rendez a», est en réalité un ot composé : apo étant une préposition qui signifie | «de nouveau a», didomi un verbe voulant dire ‘donner ». Apodidomi est spécifiquement utilisé dans sens de rendre a quelqu’un le bien qui lui revient droit; le mot sousentend que la personne qui mes, et selon Jésus, i Hil mérite le-tribut, mais parce que c'est sa mon. elle porte son nom et son effigie. Dieu n’entre en considération. Par extension, il est légitime “rendre » & Dieu le pays dont les Romains se er sk awilest le pays de Diew «La artient », dit le Seigneur (Lévitique. 23). Cesar n'avien avoir aver elle. Me Ainsi, rendez a César ce qui est a César, et Dieu Gui est a Dieu. Tel est l'argument zélote dans €noneé le plus simple, le plus concis. Et les wet Le Lilo autorités de Jérusalem le jugent suffisant pour at sitot qualifier Jésus de lestes. De brigand, de zélot Quelques jours plus tard, aprés avoir partagé secret un repas pascal, Jésus et ses disciples gagne dans lobscurité de la nuit le jardin de Gethsém: ‘et s'y cachent parmi les oliviers noueux et les b sons d’aubépine. C'est 1a, sur le flanc ouest mont des Oliviers, non loin de 'endroit d’o général romain Titus lancera bientot le sidge [Jérusalem, que les forces mandatées par les rités le découvtent, « Suisje un brigand [leses], que vous vous 50 misen campagne avec des glaives et des bator demande Jésu: Car Cestain hender. D'aprés I'Evangile de Jean, une « coho (peira) de soldats ~ une unité de gardes rom forte de trois cents & six cents hommes ~ sur Gethsémani accompagnée de 1a polic Temple, tous portant « des torches et des (Jean, 18, 3). De toute évidence, Jean ©: Mais les s'accordent tous pour que ce fut un groupe important et lourde armé qui vint arréter Jésus dans la nuit. déploiement de force explique peutétre p de gagner Gethsémani, Jésus s’était que ses disciples étaient armés eux aussi «Maintenant, que celui qui a une bou prenne, de méme celui qui a une besace, celui qui n'en a pas vende son manteau po ter un gi — Seigneur, direntils, il ya justement i glaives. » Le ile pour ta maison eur répondit: = Ces 2858) Ue opts une ess glante, échauffourée avec les disciy les, ci rare drttent Jen etl consent aux sutritérs Jon, oe Vaccusant de sédition, entre autres, car ils ont rome ompechant de payer es pos César sce que Jesus ne nie pas (Le, 23,2). Declare couple ew re ence na Gales B. vatirerceeee cansaac neat is reisrent qualifies de lta, boa Nate 27, 8-40; Mar, 1,27), Come at Eine son ca Jesse cine te peription, ou inf tnlgnant le eine sa jotivé son supplice. Celle de Jésus spécifie : Re jo Sonor: pretend a oy Fase saa eto ges se apeaypiqu appara a recat jas, Theuden ee Avongen grten et le Samara Simon fs de Ghose Simon fis de Kechba Jus de Nese ct n assez ! » (Lue, 22, Soyons clair : Jésus n'appar us n’appartenait pas au parti te qui déclencha la guerre contre Rome. te ans s’écouleraient encore avant que I’ te ans séc0 fe avant que l'on se parler de 'e e de ce parti. Jésus n’était tavantage un révolutionnaire violent préchant cllion armée, méme si sa vision de l'usage de Violence se révél ree le croit souvent. Mais sil’on examine avec attention les paroles et

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