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Paris 19 RESSOURCES
Génie Electronique Logique combinatoire
1. DEFINITION.
On peut donc déduire le CODE BINAIRE NATUREL en
Une logique est dite COMBINATOIRE si, à une
ajoutant 1 pour passer d’une ligne à l’autre :
combinaison des variables d'entrée correspond une et
une seule combinaison des variables de sortie. bit3 bit2 bit1 bit0
23 22 21 20
2. CODAGE. 0 0
1
2.1.Etat logique - Variable binaire. 1 0
1 1
Une variable binaire est une variable qui ne peut 1 0 0
prendre que deux états logiques stables différents: 1 0 1
• l'un est appelé "état 0" ou "Zéro logique", l'autre "état 1 1 0
1 1 1
1" ou "Un logique".
• Exemple : Un interrupteur pourra être représenté par
une variable binaire car il n'a que deux états stables :
ouvert ou fermé.
2.3.2. Code Binaire Réfléchi ou code Gray:
2.2.Conventions: En considérant une logique ‘positive’ : On a vu précédemment qu'un bit pouvait être
• Le "0 logique" correspondra à un état bas (absence de représentatif de l'état d'un élément physique ( ex:
courant , de d.d.p.,...) bouton-poussoir), il est donc facile d'imaginer que le
nombre binaire 1011 représente l'état de 4 circuits de
• Le "1 logique" correspondra à un état haut (présence commutation. Par exemple:
de courant, de d.d.p.,...).
– l'interrupteur "a" est actionné (1)
2.3.Codes binaires. – le bouton-poussoir "b" est au repos (0)
– le fin de course "c" est en butée (1)
2.3.1.Code Binaire Naturel ou pur :
– la clé "d" est sur "ON" (1)
De même que le code décimal (base 10) ne dispose que
de 10 caractères différents ("0" à "9") pour représenter
un nombre, le code binaire n'en dispose que de 2 ("0" et D'après le code binaire naturel le nombre binaire suivant
"1"), appelé éléments binaires ou bits (contraction de est : 1100 et on constate que 3 bits changent d'état en
Binary uniT). même temps, ce qui est tout à fait impossible
technologiquement pour des éléments physiques.
Les règles qui s'appliquent aux nombres décimaux sont
fondamentalement les mêmes pour les nombres binaires
et donc par exemple: On utilisera alors pour représenter d c b a
9 23 toutes les combinaisons binaires 0 0 0 0
En base 10 : possibles d'une structure qui évolue 0 0 0 1
+1 +28 dans le temps un code où un seul bit 0 0 1 1
change à la fois : le CODE 0 0 1 0
1 11 111 BINAIRE REFLECHI ou code
En base 2 (binaire): 0 1 1 0
GRAY :
+1 +1 +101 0 1 1 1
0 1 0 1
Lorsque la capacité numérique d'une position est 0 1 0 0
dépassée, on effectue une retenue sur la position 1 1 0 0
suivante.
a L a
OUI (Egalité) L
0 L=
1
a
a L
NON (PAS) 0 L L=
1
b a L
ET (Intersection, 0 0 a b
produit logique) 0 1 L L=
1 1
1 0
b a L a
OU inclusif 0 0
(Réunion, b L=
0 1 L
somme logique) 1 1
1 0
Associativité a ⋅ ( b ⋅ c) =
a + ( b + c) =
Distributivité a ⋅ (b + c ) =
a + (b ⋅ c ) =
Absorption a + ( a ⋅ b) =
a + ( a ⋅ b) =
a ⋅ ( a + b) =
a⋅b+ a⋅b =
Re dondance a ⋅ b+ a ⋅ c + b⋅ c =
3.4.Théorèmes de DE MORGAN.
b a L a
NAND
0 0
(NON ET) 0 1 b L=
L
1 1
1 0
b a L
a b
NOR 0 0
(NON OU) 0 1 L L=
1 1
1 0
b a L a b
OU exclusif 0 0 a b
(X OR) 0 1 L L=
1 1
1 0
Amplificateur a 1 S a S S=a
Inverseur a 1 S a S S=a
(NON)
a a
OU (OR) >1 S S S=a+b
b b
NON-OU(NOR) a a S=a+b
>1 S S
b b S=a.b
a
ET (AND) & S S S=a.b
b
a
NON-ET (NAND) S S=a.b
& b S=a+b
b
a S=a b
OU Exclusif (XOR) =1 S
b S =a . b + a . b
5.1.Règle de construction:
• Le tableau de Karnaugh a 2n cases disposées en X colonnes et Y lignes: n: nombre de variables binaires,
n
2
X : multiple de 2 (si possible 2 )
Y = 2n / X
• Exemple: cas de 4 variables
table de vérité
d c b a S
tableau de Karnaugh
0 0 0 0 S1
0 0 0 1 S2
0 0 1 0 S3 S ba
0 0 1 1 S4 00 01 11 10
0 1 0 0 S5 00 S1 S2 S4 S3
0 1 0 1 S6 dc 01 S5 S6 S8 S7
0 1 1 0 S7 11 S13 S14 S16 S15
0 1 1 1 S8 10 S9 S10 S12 S11
1 0 0 0 S9
1 0 0 1 S10
1 0 1 0 S11
1 0 1 1 S12
1 1 0 0 S13
1 1 0 1 S14
1 1 1 0 S15
1 1 1 1 S16
Remarque: Il peut arriver que le regroupement des ‘0’ soit plus simple ou permette une meilleure optimisation. Dans ce cas,
la simplification s’opère sur les ‘0’, le résultat obtenu est alors l’équation du complément de la sortie (/S); il suffit alors de
complémenter le résultat obtenu pour obtenir l’équation de S.
1. Le fonctionnement de la lampe L et du relais K est régit par les tables de vérité ci-contre: d c b a L K
0 0 0 0 0 0
Proposer une structure optimisée qui répond au fonctionnement souhaité. 0 0 0 1 0 0
0 0 1 0 1 0
a 0 0 1 1 0 1
L
0 1 0 0 1 1
b 0 1 0 1 0 0
K
c 0 1 1 0 1 1
0 1 1 1 0 0
d 1 0 0 0 0 1
1 0 0 1 1 0
1 0 1 0 X 1
1 0 1 1 0 0
1 1 0 0 X 1
1 1 0 1 0 1
1 1 1 0 0 1
1 1 1 1 0 1
2. Proposer une structure d’un décodeur-démultiplexeur 1 parmi 4 (sortie basse) dont la table de vérité est définie ci-dessous.
3. Proposer une structure d’un comparateur logique 2 bits, dont la table de fonctionnement est présentée ci-dessous.