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Le CNPS (Conseil national des professions du spectacle) considère que le secteur d’activité du Spectacle Vivant est constitué par les établissements employeurs ayant pour
code NAF-2008 : 9001Z : Arts du spectacle vivant. 9002Z : Activités de soutien au spectacle vivant. 9004Z : Gestion de salles de spectacles
Analyse synthétique de l’évolution récente de la situation du secteur du Spectacle Vivant en Limousin en termes d’emploi :
- Par comparaison avec l’activité régionale
Le secteur du Spectacle Vivant gagne du poids au sein de l’emploi régional, en termes d’établissements, d’effectifs de salariés permanents et de masse
salariale annuelle.
Le poids du nombre d’établissements, plus important que celui des effectifs, souligne la multiplicité d’initiatives de petite taille.
La hausse du nombre d’établissements employant au moins un permanent et la hausse de l’effectif moyen de salariés permanents par établissement, indiquent
une tendance certaine à la structuration.
Le poids de la masse salariale annuelle, plus faible que celui des effectifs permanents, souligne la spécificité du secteur : l’emploi d’intermittents.
Après le sensible fléchissement entre 2003 et 2005, la situation du secteur s’est à nouveau améliorée en 2009, comme en 2006 et 2007.
Selon les données Unistatis (Pôle emploi), fin 2009, 118 établissements du SV implantés en Limousin, soit 0,66 % du nombre total régional d’établissements,
employaient 392 salariés permanents (hors intermittents), soit 0,27 % de l’effectif régional des permanents. L’effectif moyen est de 3,3 salariés par
établissement du SV fin 2009, contre 8,6 en Limousin toutes activités confondues.
Le SV au niveau national fin 2009 pèse 0,70 % des établissements et 0,36 % des effectifs permanents. L’effectif national moyen fin 2009 par établissement du
SV est de 5,2 salariés permanents.
En Limousin, le nombre d’établissements et les effectifs permanents du SV sont en hausse entre fin 2008 et fin 2009, respectivement de 6,31 % et de 16,67 %.
Au niveau national, la hausse est de 3,46 % pour le nombre d’établissements et de 2,98 % pour les effectifs.
Selon les données de l’URSSAF, en Limousin, 194 établissements du Spectacle Vivant étaient employeurs directs de salariés permanents et/ou intermittents à
la fin du 4ème trimestre 2009 (en baisse de 3 % par rapport à la fin 2008), soit 0,95 % du nombre total d’établissements en région (en baisse de 0.02 points).
Ces établissements ont consacré en 2009 une masse salariale annuelle de 11.475.925 € (en augmentation de 7,7 % par rapport à 2008), représentant 0,22 % de
la masse salariale annuelle régionale (en hausse de 0.02 points).
Selon les données Audiens, le nombre d’établissements du SV implantés en Limousin passe de 172 en 2007 à 188 en 2008, continuant et accentuant sa
progression (+ 9,23 %, après + 6,2 % en 2007). Il représente 1,07 % du total national, (1,02 % en 2007), gagnant + 0.04 points (+ 0.02 en 2007). 95
établissements fonctionnent sans salarié permanent en 2008 contre 103 en 2007 (baisse de 9,7 %).
Le nombre des établissements disposant d’au moins 1 salarié permanent s’accroit fortement, passant de 69 en 2007 à 93 en 2008, son poids passant de 40,1 %
à 49,5 % de l’ensemble des établissements du secteur. (France 44,3 %).
La structuration continue de s’améliorer, encore en dessous du plafond à 71 % de 2001 mais loin du plancher à 36 % de 2005.
Les effectifs annuels baissent de 2540 à 2434 salariés distincts (- 4,17 %), mais restent supérieurs à ceux de 2006 (2305) et progressent de 1,22 % à 1,3 % de
l’effectif national du secteur. Le Limousin offre une résistance à la réduction des effectifs plus forte que la moyenne.
L’effectif moyen par établissement s’établit à 13 salariés distincts (intermittents et permanents réunis) (12,6 en 2007), contre 10,7 en moyenne nationale (10,5
en 2007).
La masse salariale annuelle du secteur augmente de 11 %, passant de 8.108.526 € à 9.000.659 € et son poids progresse de 0,7 % à 0,74 % de la masse salariale
totale du secteur (+ 0.04 points), restant encore très inférieur au poids des effectifs.
Cette masse salariale annuelle, qui était consacrée à près de 45 % à l’emploi d’intermittents et à près de 55 % à l’emploi de permanents en 2007, se répartit en
2008 (comme en 2006) pour moitié dans chacune des deux catégories (respectivement : 4.457.776 € et 4.542.883 €).
La progression de la masse salariale annuelle consacrée à l’emploi d’intermittents s’est fortement accentuée, passant de + 2,9 % à + 23,52 %. (*)
Le Limousin regagne du poids (+ 0.9 points), passant de 0,56 % à 0,67 % de la masse salariale nationale consacrée à l’emploi d’intermittents, contre 0,6 % en
2006. La masse salariale annuelle moyenne par salarié distinct intermittent du secteur s’élève en Limousin à 2.252 € en 2008 (1.766 € en 2007). Elle progresse
fortement (+ 27,58 %), dépassant le niveau de 2006 (1.935 €) mais restant de près de 2.400 € inférieure au montant national (4.677 €).
La progression de la masse salariale annuelle consacrée à l’emploi de permanents, très forte en 2007 (+ 21,3 %), reste modérée à + 0,96 % en 2008. Le
Limousin perd légèrement du poids (- 0.06 points), passant de 0,88 % à 0,82 % de la masse salariale nationale des permanents du secteur, dont il pesait 0,7 %
en 2006. La masse salariale annuelle moyenne par permanent du secteur en Limousin s’élève à 8.588 € (8.021 € en 2007). Elle progresse de + 7,06 %, après
les hausses de + 20,22 % en 2007 et + 12 % en 2006, continuant de combler son différentiel avec la masse salariale annuelle nationale moyenne par permanent
mais elle lui reste encore inférieure de près de 1.500 € (contre 2.500 € en 2007).
Cet effet statistique doit sans doute beaucoup à la réduction de l’effectif et peut cacher des disparités de temps de travail et de rémunération.
(*) Un changement d’affectation dans la catégorie d’emploi, de permanents à intermittents, du personnel « saisonnier » d’un seul établissement, entre 2007 et 2008, pourrait
en être l’explication.
Unistatis : source des données fournies par Pôle emploi pour l’ensemble des salariés permanents du secteur privé. Elles permettent des comparaisons
régionales et nationales. Les données concernant les intermittents du spectacle vivant et enregistré (cinéma & audiovisuel) sont fournies par Pôle emploi –
CNCS (Centre national Cinéma Spectacle) (voir Culturoscope « Tendances de l’emploi concernant les intermittents du spectacle »).
URSSAF : Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales. Ces données incluent tous les emplois de salariés de droit
privé, intermittents et permanents sans distinction et fournissent des éléments de comparaison avec l’activité régionale.
Audiens : caisse de retraite complémentaire du spectacle. Ces données incluent tous les salariés du secteur Spectacle Vivant (SV) en distinguant intermittents
et permanents. Elles fournissent des éléments de comparaison au niveau national.
NB : Chaque source a ses modes de recueil, de qualification et de traitement de données. Chacune offre une approche complémentaire de la réalité du secteur.
Comparées, elles permettent de situer les évolutions du Spectacle Vivant en Limousin dans le cadre de l’emploi régional et dans le cadre national de l’activité du secteur.
NAF : (Nomenclature d’activités française). Le code NAF est attribué par l’INSEE aux établissements employeurs. ). La NAF 2003 a été modifiée en 2008.
La comparaison avec les données antérieures à 2008 s’avère donc délicate quand les organismes sources ne les ont pas retraitées eux-mêmes, les
établissements d’une catégorie NAF-2003 n’étant pas tous réaffectés dans la même catégorie NAF-2008. Ainsi, les activités artistiques autour des arts
plastiques, auparavant agrégées avec le spectacle vivant, sont désormais distinguées.
Intermittent du spectacle : salarié déclaré comme tel (par opposition à salarié permanent), ce qui ne signifie pas « intermittent bénéficiaire du régime
chômage spécifique »
Permanent : salarié qui, quel que soit son contrat et sa durée hebdomadaire de travail, occupe d’autres fonctions que celles spécifiques ouvrant
potentiellement accès au régime d’indemnisation chômage du spectacle.