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Titre : L’ultime secret.

Auteur : Bernard WERBER


Genre : Roman

Editeur : Albin Michel

Nombre de pages : 410

Dépôt légal : Novembre 2001

Résumé : Deux histoires parallèles : d’un côté, un neuropsychiatre français de


renommée, Samuel Fincher qui vient d’être sacré Champion du monde des
échecs en battant l’ordinateur Deep Blue IV ; il va mourir le soir même de sa
victoire ; est-il mort de plaisir dans les bras de son amie Natacha, la jolie top
model ou a- t-il été assassiné ? de l’autre côté, Jean-Louis Martin, modeste
employé de banque à Nice dont la vie vient d’être brisée ; victime suite à un
accident, d’un Locked-In Syndrome (« Emmuré vivant ») ; le cerveau de celui
qui en est atteint continue seul de fonctionner, le reste du système nerveux est
paralysé.

Les enquêteurs déjà rencontrés dans « Le Père de nos pères » : l’anti-violent


Isidore Katzberg et Lucrèce Nemrod, belle journaliste scientifique du journal Le
Guetteur moderne vont trouver un lien entre ces deux personnes, Samuel
Fincher et Jean-Louis Martin. La recherche de l’ultime secret est la clef de voûte
de leurs investigations ; c’est au nom de cette recherche de l’ultime secret que
Samuel Fincher a pu être assassiné. Cela semble se confirmer par le meurtre du
médecin légiste chargé de prélever le cerveau de Fincher pendant son
autopsie…

L’auteur : Bernard Werber est né le 18 septembre 1961 à Toulouse. Il est


surtout connu pour sa Trilogie des Fourmis. Son œuvre, traduite dans une
trentaine de langues, fait se rencontrer spiritualité, science-fiction, polar,
biologie, mythologie etc…L’auteur qualifie parfois son style de « philosophie-
fiction ». Il est membre d’honneur de l’Institut de recherche sur les expériences
extraordinaires.

Avis : Werber fait se succéder des chapitres courts ; cela donne du rythme au
récit. Il s’est documenté sérieusement sur le thème principal du roman : les
propriétés et le fonctionnement du cerveau ; on retrouve son côté scientifique
rigoureux. Il cherche à informer le grand public de façon ludique en englobant
toutes les données scientifiques dans un récit rocambolesque qui garde le
suspense intact jusqu’à la fin. Son écriture est rapide, efficace mais manque de
style. Ce qui prime pour lui c’est l’imagination débridée ; il pousse jusqu’au
bout la logique de tout ce qui est possible dans le domaine de l’action sur le
cerveau. Il décrit le scénario selon lequel on implante des électrodes sur la zone
du centre du plaisir du cerveau avant de les déclencher à distance afin de
provoquer une décharge électrique qui permettrait de connaître l’extase
absolue ; cette expérience qui a été menée en 1954 sur des rats par le
neurophysiologiste James Old, a été abandonnée par peur des conséquences.
Il est utile que des romanciers envisagent, grâce à leur imagination, ce que la
morale interdit à la science. François Busnel dit de Werber : « C’est un
visionnaire dont nous avons besoin. »
Il y a beaucoup d’humour, d’ironie même et des réflexions justes dans ce
roman. L’auteur nous amène à nous poser cette question : dans quelle mesure
les nouvelles technologies (intelligence artificielle) s’accompagneront-elles
d’une nouvelle morale ?

Solange Davaine

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