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COOP VolleyBall
Le programme de stages Les Gee-Gees ont
coopératifs, quoique ré- remporté trois matchs sur
puté à l’U d’O, comporte des cinq au volleyball lors de la
failles qui laissent parfois Classique pré-saison, la fin de
La Rotonde les étudiants insatisfaits. | P. 2 semaine dernière. | P. 14
Catherine Cimon
Isabelle Larose
actualites@larotonde.ca
Enseignement coopératif
Actualités
Le régime coop ne fait pas que des heureux
Isabelle Larose de travail au cheminement tradi- « Habituellement, les francophones
tionnel, les étudiants coop doivent sont ceux qui sont choisis en pre-
L
e programme d’enseignement attendre beaucoup plus longtemps mier par les employeurs parce qu’ils
coopératif fête cette année ses que leurs camarades avant de dé- sont davantage bilingues que les an-
30 ans d’existence. Avec plus crocher leur diplôme. Josiane, étu- glophones. » Comme la majorité des
de 2000 étudiants participants, le diante en traduction, est l’une de stages coopératifs se déroulent dans
régime coop de l’U d’O ne cesse de celles qui n’a pas voulu rester plus les bureaux de la fonction publique
prendre de l’expansion. Bien qu’il longtemps aux études : « Après mon canadienne, la plupart des postes
fasse beaucoup d’heureux, il est loin premier stage, j’ai vraiment remis affichés se disent bilingues, mais
de satisfaire pleinement tous les mes études en traduction en ques- dans la réalité, la langue de travail
étudiants. tion. Comme coop rallonge un peu demeure souvent l’anglais. Gaby St-
Gaby St-Pierre, directeur des le baccalauréat, je me suis dit qu’il Pierre y voit une bonne opportunité
programmes d’enseignement coo- était mieux pour moi d’abandonner pour les francophones d’améliorer
pératif, l’admet d’entrée de jeu : le le programme et de terminer mes leur langue seconde.
régime coop n’est pas fait pour tout études plus vite pour ensuite déci-
le monde. « Ça n’arrête jamais. À der ce que je voulais faire après mon Coûts élevés et manque
partir de ton premier stage, tu alter- baccalauréat en traduction. » de diversité décevant
nes tout au long de l’année entre les
sessions de stage et les études. L’été, Déception francophone Interrogés sur les failles du ré-
tes amis sont au chalet alors que toi, gime coopératif, plusieurs étudiants
tu es à l’école. » Malgré l’exigence Maude-Émilie, étudiante coop en ont pointé du doigt l’absence de
du programme, le nombre d’étu- communication, est l’une de celles diversité dans les stages offerts.
diants qui participent aux place- qui a regretté d’avoir participé au « Je trouve qu’il serait bien que le
ments croît à un rythme fulgurant. régime coopératif. N’étant pas par- bureau fasse un effort pour trouver
Entre 2000 et 2010, on parle d’une faitement bilingue, elle considère davantage de stages dans le milieu
augmentation de 59 %. Cette année qu’elle avait beaucoup moins d’op- privé. La grande majorité des stages
seulement, ce sont 2195 étudiants tions que ce qu’on lui avait fait croi- offerts par le bureau sont au sein du
qui ont choisi d’alterner les stages re : « Je dois dire que j’ai été énormé- gouvernement », soutient Rachel,
de travail rémunérés et les sessions ment déçue par le programme coop actuellement en train de terminer
d’études dans l’un des 73 program- et que je suis passée à deux doigts son dernier stage en communica-
mes offerts en coop. de le laisser tomber. Premièrement, tion.
Rachel, étudiante coop en com- les personnes qui travaillent au bu- De plus, plusieurs ont déploré
munication, est consciente de l’ex- reau coop n’ont pas été très honnê- les frais administratifs obligatoires
périence qu’elle a acquise tout au tes en ce qui concerne le placement s’élevant à plus de 3200 $, mais di-
long de son cheminement. « Le plus des étudiants qui ne sont pas tota- visés en plusieurs versements. « Les
difficile était de passer des entre- lement bilingues et dont la langue frais de 405 $ par session n’en va-
vues, mais en passant en moyenne maternelle est le français. On m’a lent absolument pas la peine. J’ai
dix entrevues par semestre, je me dit que j’avais autant de chance de trouvé moi-même mon premier
suis habituée et mes techniques me placer qu’un étudiant qui parle stage, sans jamais avoir recours au
d’entrevue se sont beaucoup amé- seulement anglais, ce qui n’est pas bureau coop, donc je ne crois pas
liorées. Lorsque viendra le temps du tout le cas. » qu’un tel montant est valable », sou-
d’entrer sur le marché du travail, Après avoir elle-même trouvé un tient Maude-Émilie. Jadis étalés sur
j’aurai déjà établi des connexions stage au Québec dans sa ville natale, huit versements de 450 $, les coûts
intéressantes avec des employeurs elle a dû faire face à beaucoup de de participation au régime coop sont
ainsi qu’une expérience valable à tracas lors de ses stages suivants, depuis cette année répartis en cinq
présenter sur mon CV », mention- qui se sont déroulés dans la région paiements de 650 $, principalement
ne-t-elle. Clotilde, étudiante coop de la capitale. « Dans pratiquement facturés lors des sessions de stage.
en développement international et toutes les entrevues, les employeurs « Les étudiants préféraient payer
mondialisation, abonde en ce sens : disaient rechercher quelqu’un qui de plus gros montants moins sou-
« Je trouve que le régime coopératif parle d’avantage anglais que fran- vent. Ils nous ont dit qu’ils aimaient
permet de vérifier si on est vraiment çais. Pour mon deuxième stage, j’ai mieux payer plus lorsqu’ils faisaient
dans la bonne branche. C’est lorsque passé 12 entrevues. J’ai été retenue de l’argent plutôt que de débourser
je suis en stage que je peux voir si je pour tous les postes, mais je n’ai lors de leur sessions d’études », ex-
suis à l’aise dans l’environnement pas été choisie à cause de la langue. plique M. St-Pierre.
dans lequel je travaille. » Donc j’ai voulu lâcher le program-
me, mais on m’a dit que c’était ab- Des hauts et des bas
Abandonner solument impossible. » Un étudiant
pour finir rapidement coopératif qui passe à travers tout Comme rien n’est jamais tout noir,
le processus de placement ne peut les étudiants déçus du programme
Malgré tout, plusieurs étudiants effectivement pas décider d’aban- coop admettent tout de même les
ne finiront jamais le cheminement donner et doit obligatoirement al- bons côtés du régime coopératif.
coopératif. Au cours des trois der- ler faire son stage, à moins d’avoir Malgré ses mauvaises expériences,
nières années, près de 8 % des une raison médicale, par exemple. Maude-Émilie voit du positif dans
universitaires inscrits en coop ont Il peut renoncer au programme son cheminement : « Je dois dire que
abandonné le régime à un moment uniquement après avoir complété le faire partie du programme coop m’a
ou un autre. Selon M. St-Pierre, la stage, et ce, en respectant les dates permis d’acquérir de l’expérience en
raison principale des abandons est limites établies par le bureau coop. ce qui concerne les entrevues. Je crois
la durée des études qui se voit allon- Questionné sur cette situation aussi que, même si je n’ai pas adoré Photo de Andrea Chong
gée avec le régime coop. En ajoutant difficile pour les francophones, mes deux derniers stages, ils donne-
Le programme Coop prépare l’étudiant au marché du travail.
quatre sessions de stage en milieu Gaby St-Pierre parle d’un cas isolé : ront de la crédibilité à mon CV. »
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le 4 octobre 2010 Actualités
EXCLUSIF
Photo Archives
Les membres de l’exécutif élus par rables au « clan » King, Hammett « Ça dépend des enjeux, mais il est qui en est à son premier mandat à a un impact surtout avec les em-
les étudiants en février dernier ne et Galette. difficile d’arriver à des consensus à titre de v.‑p. aux communications. ployés [de la FEUO]. On ne se ren-
se rencontrent plus en réunions cause des différences d’opinions », Et qui sont ces membres qui man- contre pas en raison du manque de
« formelles » depuis quelques se- Le président se lève a-t-il réitéré. Il affirme toutefois quent de respect? « Par respect pour respect à l’interne et ça inclut les
maines. Selon une source au cou- qu’il y a eu des réunions « infor- mes collègues, je ne donnerai pas de employés de la FEUO. »
rant des activités internes de la Cette information a été réfutée melles » au cours du dernier mois, noms », a-t-elle répondu sans préci- M. Steeves maintient quant à lui
FEUO, les divergences d’opinion et immédiatement par Tyler Steeves. notamment concernant la Semai- ser quel était le réel problème. qu’il est hors de question de lais-
ne 101, sans qu’il n’y ait quoi que ce
« Ça fait quelques semaines [qu’on ne se rencontre soit à voter. « Dans toutes les équipes, il y a des problèmes, c’est ça
plus], mais en tant qu’exécutif, on sait qu’on a besoin de Une question de respect et… le travail d’équipe! Je suis vraiment enthousiaste pour
de respect
formation quant à l’espace égalitaire et à l’oppression. » l’avenir. J’ai vraiment hâte d’avoir la meilleure FEUO
Jointe au téléphone, la vice-pré-
Paige Galette sidente aux communications, Paige possible qui travaille fort pour les étudiants. »
Galette, semblait craintive, voire
la formation de deux clans les em- Si le rôle de « tie breaker » fait ef- sur ses gardes. C’est avec beaucoup Tyler Steeves
pêcheraient de se réunir et freine- fectivement partie des tâches du d’hésitation et des propos boiteux
raient l’avancement des dossiers. président en place, dans ce cas-ci, qu’elle a finalement avoué l’exis- ser ces dissensions se répercuter
Sarah Jayne King (vice-présidente toutefois, ce ne serait pas la raison tence d’une « division » au sein du Des difficultés qui ne se sur les étudiants du campus. « On
aux finances), Amy Hammett (v.‑p. du conflit. Selon le président, il conseil exécutif de la FEUO. Elle ressentent « qu’à l’interne » fait notre travail de manière assez
aux affaires étudiantes) et Paige n’est pas non plus question de di- indique toutefois que c’est à cause efficace », affirme-t-il avec convic-
Galette (v.‑p. aux communications) vers « clans » au sein de l’exécutif, d’un « manque de respect de cer- Selon Mme Galette, les élus sont tion. Il précise également que
ne seraient pas du même avis que mais bien de divergences d’opinion. tains membres de l’exécutif » que « indépendants » et travaillent les projets vont de l’avant et que
les Tyler Steeves (président), Ted « Des fois, c’est difficile quand on les rencontres sont ajournées. « J’ai maintenant en fonction de leur « malgré les petites difficultés, les
Horton (v.‑p. aux affaires univer- a un groupe comme ça, qui a des vraiment remarqué que le compor- « portfolio » personnel plutôt que résultats seront positifs ». Le pré-
sitaires) et Alexandre Chaput (v.‑p. opinions diverses, d’arriver à une tement de certains membres de de centrer leurs efforts en groupe. sident demeure très optimiste face
aux activités sociales). Selon une décision, mais on essaie toujours l’exécutif était en dehors de la limite Elle soutient toutefois qu’en ce à cette crise à l’interne et souhaite
autre source, ces remous seraient d’avoir un consensus », a-t-il révélé du respect. […] On a décidé qu’on ne moment, la communauté étudian- une amélioration : « Les membres
dus à la prise de décisions répétée lors d’un entretien téléphonique di- se rencontrerait pas jusqu’à ce qu’il te n’est « vraiment pas » touchée de l’exécutif doivent se rencontrer
par le président dans les cas de liti- manche dernier. Selon M. Steeves, il y ait des rencontres égalitaires où le par ces problèmes à l’interne : de nouveau et je veux que tout le
ges. Ces décisions seraient défavo- est difficile de rallier tout le monde. respect est valorisé », affirme celle « [la division au sein de l’exécutif] monde soit sur la même page. »
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Actualités le 4 octobre 2010
Évaluation de l’enseignement
Pour le meilleur ou pour le pire « Je vais souvent dessus après avoir choisi
mes cours, oui, pour vérifier mes professeurs,
mais je n’écris pas de commentaires. »
Catherine Cimon professeur pour ses élèves. Ces critères sont comme un professeur d’une très grande qua-
ensuite pondérés pour donner une cote glo- lité; il obtient en effet une cote de 4,7 sur 5.
Il y a quelques années, un outil est apparu sur bale de qualité variant sur une échelle de 0 à À l’opposé, le professeur Cyril Dabydeen, du
la toile pour que les étudiants de tous les mi- 5; 0 signifiant terrible et 5, merveilleux. Département d’anglais, ne serait pas de très
lieux scolaires, du primaire à l’université, éva- De plus, une cote spéciale, un piment rou- bonne réputation auprès de ses élèves, ses
luent les qualités de leurs professeurs. ge, peut être ajoutée si les étudiants estiment 100 critiques s’entendant presque à l’unani-
Ainsi, le site web ratemyprofessors.com re- que le professeur mérite de voir son charme mité pour le classer dans la catégorie médio-
groupe une panoplie d’institutions scolaires souligné. cre avec 2,2 de moyenne générale. Finalement,
nord-américaines et on y retrouve une quan- Certains professeurs ressortent toutefois c’est le professeur de marketing Peter Koppel
tité impressionnante de professeurs ayant plus que leurs collègues lorsqu’on passe en re- qui gagne la palme du nombre d’évaluations
déjà été évalués par des étudiants. vue les quelque 2041 enseignants répertoriés faites par des étudiants, à l’U d’O du moins.
Sur ce site, on évalue les compétences gé- dans la page de l’U d’O. En effet, il semblerait Avec quelque 225 évaluateurs, Koppel ne fait
nérales d’un enseignant selon plusieurs critè- que Steven Desjardins, du Département de peut-être pas le bonheur de tous les étudiants Stephanie Flaro, 1re année
res : le niveau de difficulté du cours, le niveau mathématiques et de statistique, soit reconnu dans son cours, mais il fait certainement ja- « Je n’ai vraiment aucune idée de ce que
de clarté des explications et la disponibilité du par la grande majorité de ses 107 évaluateurs ser. c’est! »
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le 4 octobre 2010 Actualités
Conférence Entrevue
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Actualités le 4 octobre 2010
CRISEF
Lancement réussi pour le nouveau Collectif de recherche
Le « Dialogue autour de Sade » a piqué la curiosité de quelques néophytes, mais surtout attiré des initiés.
Catherine Cimon sistance n’a semblé perdue dans les méandres tes sur Sade : « Il tenait à sa liberté de bandé », Mission accomplie pour le CRISEF, car en
obscures des œuvres sadiennes. insistait-il en parlant des maints séjours en pri- aucun temps l’argumentation ne fut offensan-
Ainsi, Mme Paquette, a offert une perfor- son de l’écrivain pour avoir écrit, et continué te envers l’un ou l’autre des participants, qui
Mardi dernier avait lieu au pavillon Desma- mance à la hauteur des attentes d’un public d’écrire, des œuvres à caractère licencieux. étaient sur une plate-forme de partage d’idées,
rais la première conférence organisée par le où les néophytes ne formaient visiblement D’autre part, M. Castillo Durante a su ex- complémentaires sur plusieurs aspects, et le
Collectif de recherche et d’interrogation sur qu’une minorité; la plupart des personnes poser le sadisme, franchement et sans gêne, discours était mené de façon égalitaire.
les enjeux fondamentaux (CRISEF). présentes, stylo et cahier en main, prenant at- à un auditoire captivé malgré la haute teneur Finalement, pendant la période de questions,
Certes, la salle n’était pas comparable à un tentivement des notes. intellectuelle de son discours, un aspect que Mme Paquette et M. Castillo Durante ont béné-
auditorium, mais l’événement s’est avéré un Par ailleurs, si l’étudiante en avait long Julie Paquette avait peu abordé dans son pro- ficié de plusieurs interventions pertinentes qui
succès, puisque au début de la conférence, le à dire sur le sujet, elle a su rester concise et pre exposé. leur ont permis d’élaborer et de préciser encore
local était rempli, occupé par plus de 33 per- respecter des délais raisonnables, ce qui a eu mieux quelques points restés en suspens durant
sonnes. pour effet de garder un public aux esprits bien D’égale à égal les présentations, ou encore d’ouvrir des portes
échauffés pour le prochain intervenant : le sur d’autres avenues.
Une jeune femme allumée professeur titulaire Daniel Castillo Durante. Lorsqu’est venu le temps pour les deux invi-
tés de s’affronter dans une joute intellectuelle Quelques accros
Le « Dialogue autour de Sade » a ainsi dé- L’aisance de l’expérience neutre, l’étudiante n’a en aucun moment été
buté avec la présentation de Julie Paquette, intimidée par les arguments du professeur, qui En somme, même si le lancement du CRISEF
étudiante à la maîtrise en pensée politique, Récemment nommé membre de la Société remettait en doute, entre autres, l’importance s’est très bien déroulé, il est certain que quel-
devant un public visiblement intéressé par le royale du Canada, le professeur de littérature qu’elle portait à la vie de l’auteur pour analyser ques points seront à revoir : le temps trop court
sujet. Daniel Castillo Durante a quant à lui offert son œuvre, et défendait avec force son point de imparti à la période de confrontation des idées
Bien que la jeune femme ait utilisé un ton une présentation dynamique aux étudiants vue. et l’accessibilité du thème choisi, en plus de la
quelque peu didactique et assez convention- présents à l’événement. L’échange entre le professeur et l’étudiante vulgarisation des sujets traités pour l’étudiant
nel pour sa présentation, le contenu était sou- De fait, M. Castillo Durante a su à plusieurs a donc été à plusieurs égards très intéressant moyen. Aussi, plusieurs étudiants n’avaient pas
tenu et dénotait une connaissance approfon- reprises détendre l’atmosphère, souvent alour- puisque le cerveau des deux passionnés de Sade été informés du fait qu’une lecture obligatoire
die du sujet. D’autre part, l’analyse qu’elle a die par le contenu sadien poussé présenté par les semblait faire des flamèches tant il semblait de documents était de mise avant la tenue des
faite était structurée et en aucun moment l’as- deux intervenants, par des réparties flamboyan- près du point d’ébullition. conférences.
COMITE DES
CAMPAGNES
LE 16 OCTOBRE 2010
MARION AUD
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le 4 octobre 2010 Actualités
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Actualités le 4 octobre 2010
L
En ce sens, un exemple frappant de notre ca- tait que de fortes pressions avaient été faites à
universitaire.
De plus, à ceux qui, comme le Club conservateur des étudiants de la Faculté de droit, s’écria
(lequel s’était installé devant le pavillon Moris- notamment, dans un élan de colère : « On n’é
set pour distribuer gratuitement des bouteilles pas en pays communiste, icitte! »
d’eau aux étudiants pour contester la nouvelle Le 2 octobre 1984 : Les équipes de
politique), portent haut l’argument que l’eau est La Rotonde et du Fulcrum eurent une bien
un droit et que chaque étudiant devrait être ca- mauvaise surprise en arrivant sur le cam- À l’ordre du jour : présentation, discussion et adoption des Statuts et
pable de s’en procurer où il veut quand il veut, je
réponds : l’eau est considérée comme un droit
pus puisque tous les exemplaires fraîche-
ment imprimés de leur plus récente édi-
règlements de La Rotonde.
universel, mais pourquoi alors la marchandons- tion avaient été dérobés par des individus
nous? ayant trouvé le moyen d’emporter hors des
L’eau n’est pas supposée être une ressource limites de l’Université plus de 6000 copies Les Statuts et règlements sont un document essentiel au bon fonctionnement
que l’on puisse vendre et exploiter à grand pro- du Fulcrum et environ 4000 de La Ro-
fit. Pourtant, il semble que nous ne soyons pas tonde. des affaires de La Rotonde. Le document, qui a nécessité plus de deux ans de
encore prêts à apporter notre propre gourde que
l’on peut remplir plusieurs fois dans une journée
Le 3 octobre 1995 : « Québécois, vo-
tez! » C’est le titre d’une annonce parue
travail, est accessible sur le site Internet, larotonde.ca. Les étudiants sont invités
sans faire l’achat de plusieurs bouteilles d’eau
dans un commerce à plus ou moins 2 $ l’unité.
dans La Rotonde pour inciter les étudiants à le lire avant l’AGE et à proposer leurs commentaires, qui seront ensuite soumis
québécois à aller voter le 30 octobre 1995,
C’est évident, il est bien trop compliqué de traî- jour du grand référendum sur l’indépen- à l’Assemblée.
ner ce poids supplémentaire toute la journée dance du Québec. L’annonce incluait la
avec soi et de se déplacer à une fontaine pour marche à suivre et les documents à appor-
faire le plein; autant de facteurs favorisant la dé- ter pour exercer son droit de vote le jour
pression étudiante, l’U d’O devrait avoir honte! venu.
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Arts et culture
le 4 octobre 2010
Catherine Dib
culture@larotonde.ca
Théâtre
L
’année 2010 a débuté avec le puisse être effectif? D’une part, il est du spectateur confronté à une at-
50e anniversaire de la mort avancé que toute mesure, aussi vio- mosphère dénudée de tout artifice,
d’Albert Camus, écrivain et lente, terrorisante, dommageable imposant un questionnement qui
philosophe français dont les œuvres qu’elle puisse être, est nécessaire se veut universel, hors de tout con-
littéraires conservent incontestable- dans le but d’atteindre un optimum texte historique : le meurtre peut-il
ment un caractère d’actualité. Le social. Cette opinion n’est toutefois atteindre un statut légitime? Les
Théâtre français du Centre national pas partagée par tous les membres réponses à cette question ne seront
des Arts proposait, du 28 septem- de l’organisation, certains d’entre point découvertes dans le discours,
bre au 2 octobre, Les Justes, pièce eux croyant qu’il existe une limite le décor ou le jeu des acteurs, mais
révolutionnaire de Camus, mise en à la violence et inévitablement à
scène par Stanislas Nordey. Celle-ci
se déroule dans la Russie tsariste de
que celle-ci, si
excessive, incit-
La pièce se déroule dans une l’intérieur de soi,
là où une violente
la fin du xixe siècle, dans un apparte- erait le peuple à certaine lenteur, privilégiant lutte morale éclate
ment occupé par un groupe terror- se révolter et se- entre des valeurs
iste socialiste luttant pour la libéra- rait contre-pro- la profondeur idéologique, antagonistes qui
tion du peuple. ductive. Ainsi, amèneront cha-
En contraste avec Jean-Paul Sar- Camus transfère émotionnelle du questionnement, cun à cette réflex-
tre ou tout auteur de théâtre ab-
surde de l’époque d’après-guerre, tel
l’essentiel de ses
idées dans un
plutôt que l’action. ion sartrienne :
l’existentialisme
Ionesco ou Beckett, dont les œuvres discours simple tend-il vers un
sont empreintes d’un imaginaire et percutant. certain humanisme?
parfois irréaliste, parfois aventuri- Ce même discours, reproduit par Ainsi, la pièce est déconseillée aux
er, même fantastique, Camus part- les comédiens, revêt cette détermi- enfants et aux jeunes, en général,
age, à travers Les Justes, un théâtre nation fataliste paradoxalement à un puisqu’elle exige un capital intellec-
calme, modeste et réflexif. La pièce débit d’élocution froid et déclama- tuel préalable à sa compréhension,
se déroule dans une certaine len- toire qui permet la compréhension qui pourrait exiger un effort de con-
teur, privilégiant la profondeur des émotions profondément com- centration inutile. Par contre, à des
idéologique, émotionnelle du ques- plexes que l’auteur – et le metteur fins initiatiques ou exploratoires aux
tionnement, plutôt que l’action. en scène, de par l’interprétation qu’il œuvres philosophiques, littéraires et
La pièce est construite sur des en fait – souhaitait véhiculer. Le jeu théâtrales d’Albert Camus, tous sont
fondements moraux questionnant des comédiens démontre une com- invités à découvrir l’homme qui se
la légitimité du meurtre d’un être préhension du texte, une efficacité de cache derrière Les justes, dont la
oppresseur qui gouverne d’une la communication interpersonnelle et représentation au Centre national
Courtoisie du Centre national des Arts
main de fer les classes inférieures professionnelle d’une expression po- des Arts fut une provocation effi-
de la société. Ici, les personnages se Dans un décor stérile et une atmosphère dénudée, la pièce Les Justes invite à sée ou effervescente, adéquatement cace au cadre normatif identitaire
retrouvent en plein dilemme : est-il l’introspection. appliquée à l’évolution de la pièce, de chacun.
Concert
Jean-Thomas Tremblay décrit comme « un amalgame des du chant lyrique, Mme Lacroix et d’anciens, ou de professeurs. Des pé- indique Denis Lawlor, sans cacher
morceaux qui mettent le mieux en M. Lawlor considèrent essentiel de dagogues de renommée internatio- son optimisme par rapport au projet.
Alors que le monde entier a les yeux valeur les voix de haut calibre des saisir toutes les occasions qui leur nale, tels Daniel Taylor, ont contribué Il ajoute que « c’est en éliminant les
rivés sur le Metropolitan Opera de étudiants de l’École de musique de permettent de développer leur art, à la création d’un climat d’appren- préconceptions de la musique lyrique
New York, qui présente ces jours-ci l’U d’O ». qui plus est, dans un cadre offrant tissage misant sur la rigueur vocale inculquées par les dessins animés et
Das Rheingold, de Richard Wagner, la possibilité de travailler avec un et maximisant les opportunités de la culture populaire qu’il sera possible
dans une mise en scène révolution- Des mélomanes passionnés répertoire de si haut calibre. Ils in- performance publique. Au terme de d’apprécier pleinement cet art sous-
naire de Robert Lepage, une vérita- sistent sur le caractère exceptionnel ce projet, les solistes vivent une ex- estimé et méconnu ». L’invitation est
ble vague de fraîcheur prend d’as- Rencontrés par La Rotonde à une de ce concert qui, au lieu d’imposer périence humaine dont les répercus- lancée!
saut l’univers souvent méconnu de dizaine de jours de la présentation aux spectateurs la longue et par- sions se font sentir dans l’unité qui Une soirée à l’oratorio, qui intègre
l’opéra. De leur côté, de jeunes chefs de l’oratorio, Isabelle Lacroix, pré- fois laborieuse écoute du Messie de règne au sein de l’École de musique. des éléments des styles baroque, clas-
d’orchestre tels Yannick Nézet-Sé- sentement étudiante à la maîtrise, Haendel ou du Requiem de Mozart, Jean Desmarais, professeur et pianis- sique et romantique, sera présentée
guin atteignent une notoriété qui et Denis Lawlor, diplômé, se font concentre l’essence de ces œuvres te émérite qui agira comme maître de le vendredi 8 octobre à 19 h 30, à la
leur permet de communiquer effi- loquaces quant à la motivation qui dans un contexte cohérent. cérémonie, ne cache pas son enthou- chapelle du pavillon Tabaret. Riche
cacement leur passion pour certains les pousse à s’engager dans un pro- siasme par rapport aux jeunes prodi- en musique, le concert est accessible
des plus grands airs jamais compo- jet parascolaire exigeant une telle Programme de qualité ges qu’il chapeaute avec fierté. à tous, peu importe la langue mater-
sés, rendant ces derniers accessibles quantité de travail bénévole. Ainsi, nelle. Les billets sont en vente dès
à un public autrement néophyte. à Ottawa, les opportunités d’offrir Les deux porte-étendards de l’évé- Briser les stéréotypes maintenant au coût de 20 $ chez les
Cette révolution s’opère également une performance vocale sous la nement n’ont que de bons mots pour détaillants Compact Music et Leading
à l’U d’O, où sera bientôt présentée forme d’un oratoire sont extrême- l’École de musique de l’U d’O, dont « J’aimerais que la population étu- Note. Il sera aussi possible de s’en
Une soirée à l’oratorio, que De- ment rares. Désirant tous deux évo- sont issus la presque totalité des huit diante vienne au concert afin de don- procurer à la porte le soir de la repré-
nis Lawlor, instigateur du projet, luer sur le circuit quelque peu limité solistes du concert, à titre d’étudiants, ner une chance à la musique lyrique », sentation.
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Arts et culture le 4 octobre 2010
Dossier Librairies
Souvent démonisée, la librairie à grande surface se fait de plus en plus populaire, certains
profit de ces compagnies. Depuis les années 1970, le petit commerce du livre reçoit des coups
géants spécialisés – Chapters, Archambault, Renaud-Bray –, incitant plusieurs libraires à
comme tout autre achat quotidien, représente non seulement un choix économique, mais
une logique de mondialisation, où même le livre est assujetti jusqu’à la moelle de sa reliure
portrait d’une compétition que plusieurs craignent déjà perdue.
Librairies indépendantes
Débat amazonien
Bouquiner local Québec », affirme Caroline Boivin, assis-
tante-gérante de la Librairie.
En plus du lecteur de livres électroniques Kindle, Amazon désire étendre Depuis quelques années, beaucoup de librai- Jean-Philip Guy, gérant, ajoute : « Nous
ries ferment face aux défis auxquels elles sont faisons beaucoup de commandes spéciales,
son empire au Canada en lançant un entrepôt au pays. La question était confrontées. Quels sont ces défis et que reste- et nous sommes toujours en contact avec
t-il du bouquinage à l’ancienne? Après tout, les des fournisseurs francophones, ce qui rend
mitigée et en a poussé plusieurs à réclamer du gouvernement une mesure clients voient divers avantages à acheter les livres notre service beaucoup plus spécialisé. »
en français au niveau local : le degré d’expertise
protectionniste à cet égard par souci de protéger la culture identitaire du et la qualité du service, qui, souvent, ne peuvent Agora
être égalés par les concurrents de plus grande
Canada. Le débat est encore en cours, l’entrepôt n’ayant pas encore été taille. Pour ce faire, un portrait des librairies de Située tout près du campus, la librairie
la région est de mise afin de connaître plus pro- Agora est également une option attrayante,
ouvert. fondément ces réalités qui les côtoient. puisqu’elle est un commerce essentielle-
ment étudiant qui a pour but d’offrir aux
Librairie du Soleil clients les plus bas prix possible.
La cotisation de 9 $ par semestre par
La Librairie du Soleil compte parmi les étudiant contribue au soutien de ce maga-
quelques librairies indépendantes franco- sin. Avant l’arrivée de l’Agora, le prix des
Exemption de taxe provinciale pour encourager le livre
Au Canada, comme dans la majorité des pays, aucune taxe provinciale ne
s’applique à l’achat de livres. Il s’agit d’une loi provinciale et la majorité
des provinces la pratique, de même que d’autres pays. En France par Le marché du livre : se
exemple, la taxe est réduite de 19 % à 5 % du prix.
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le 4 octobre 2010 Arts et culture
démarquer pour survivre livre dans toutes les librairies, limitant la concurrence entre celles-ci
et protégeant le petit libraire. Le vendeur peut toutefois proposer une
réduction du prix allant jusqu’à 5 %. Cette loi n’est pas prise en compte
pour le livre en solde ou usagé. Au Canada, bien des gens du milieu du
livre réclament une telle loi.
que d’analyser le phénomène de ces ventes par exemple acquis Chapters en 2001, leur plus
réalisées dans le Wal-Mart comme désavan- gros concurrent à l’époque. Cette situation n’est
tageant la petite compagnie, commente Blaise nullement rare, bonne majorité des petites li-
Renaud, directeur commercial de Renaud- brairies ayant été englouties ou ayant battu en
Bray. Les habitudes de consommation de ce retraite. Plus précisément, c’est souvent une
côté-ci de l’océan divergent grandement et les question d’adaptation, comme mentionné pré-
gens achetant à ces endroits ne le feraient pas cédemment, ou le petit libraire a une certaine
nécessairement dans une librairie. » difficulté à gérer ses finances et son commerce
devient impossible à rentabiliser sans une cer-
Adaptation à un public en mutation taine stratégie de marketing.
Ainsi, bien des libraires se retrouvent sur le
On pointe généralement du doigt ces librai- carreau, ayant fidélisé une clientèle quelque peu
ries, sous toutes leurs formes, qui détiennent limitée qui se compose souvent d’amis du pro-
de plus en plus des sections dites « hors su- priétaire. M. Renaud connaît le phénomène :
jet ». Toutefois, précise M. Renaud, ce phé- « Ce sont en général des libraires ayant acquis de
nomène permet d’approcher la librairie sous l’expérience sur le terrain et ouvert leur marché
un autre angle : « Les librairies deviennent pour la passion de la littérature. Ainsi, une fois
accessibles. En tant que chaîne, [Renaud- qu’ils quittent leur commerce, leur expérience
Bray] ne vend pas exclusivement des livres. part avec eux. La place ne peut pas s’autogérer
Plus de 30 % de nos ventes sont issues d’élé- et il faut trouver un acheteur. » On peut considé-
ments accessoires. » C’est un concept qui a été rer que quoique certaines boutiques céderont le
introduit durant les années 1980 et il y a eu pas, d’autres s’adapteront à la demande, à l’ins-
croissance dans le secteur depuis. tar de la Librairie du Soleil.
compagnie… ou si ce serait plutôt la question de la popularisation du livre en tant que tel qui
Bref, bien des éléments demeurent dans l’ombre, le portrait clair-obscur du marché du livre
« Seul le temps nous le dira » : c’est tout ce qui peut être lancé pour l’instant, la réaction des
librairies indépendantes ferment petit à petit, et que les grandes surfaces offrent des prix
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Arts et culture le 4 octobre 2010
Séminaire
Cure de désabrutissement avec Chuck D
Philippe Pépin nion sur quelques points qui, selon se doit, toujours selon l’invité, de ne
lui, sont primordiaux à prendre en pas reculer devant le discours de la
Les nostalgiques de la vieille scène compte pour tout étudiant qui se désinformation.
rap américaine ont pu se régaler, le respecte. Voici un bref résumé de « Death to those weapons of mass
28 septembre dernier, lorsque le co- ses réparties stylisées se prêtant au distraction » (« mort aux armes de
fondateur du groupe Public Enemy, registre du rap, mais s’appliquant distraction massive »). Marié à une
Chuck D (Carlton Douglas Riden- au monde universitaire. enseignante, Chuck D entend beau-
hour) est venu à l’U d’O présenter « Whenever I come to Canada coup parler des nouveaux phéno-
un séminaire sur le thème « Le rap, I feel like I need an IQ rehab » mènes que sont le Smartphone et le
la race et la réalité ». Ce personnage (« chaque fois que je viens au Ca- Blackberry. Par cette déclaration, il a
haut en couleurs a rappelé l’impor- nada, c’est comme si j’avais besoin dit se référer à ces gadgets permettant
tance du discours engagé dans la d’une cure de désabrutissement »). à l’étudiant moderne de consulter ses
musique, et a prononcé une allocu- Avec ces paroles, l’invité comparait courriels ou l’état de son réseau social
tion appréciable de portée générale ainsi le système d’éducation, de en ligne en tout lieu et en tout temps
visant principalement à inciter les santé et autres entre le Canada et les et ce, au détriment de sa réussite
jeunes à préserver un œil critique États-Unis. Chuck D a soutenu que scolaire. Chuck a illustré la situation
sur la société, et surtout à soutenir le Canada a développé un très bon comme suit : « Imaginez que vous
leurs opinions face à l’adversité. système, mais qu’il ne faut jamais achetez une voiture à 10 000 $ et que
Awad Ebrahim, professeur très baisser les bras, car la médiocrité vous vous faites avoir, vous seriez
funk de l’U d’O, a présenté l’invité n’est jamais très loin. fâchés! Pour en revenir à votre édu-
de marque, Chuck D, non sans lan- « Pimp yo mind, avoid dumbas- cation, allez-vous laisser ces gadgets
cer quelques lignes sur son amour sification » (« mise sur ton intel- vous empêcher d’en avoir pour votre
pour cette variété de musique : « Le ligence, évite l’abrutissement »). argent? Je ne pense pas! »
hip-hop, c’est ce qu’on est; le rap, Le discours mal informé, souvent Bref, le rap peut encore apporter
c’est ce qu’on fait! » Il a expliqué clamé tout haut, ne doit jamais im- quelques solutions et un message
qu’il existe un « hip-hop béton, cri- poser le silence à l’opinion de l’étu- social pertinent. Il faut simplement
tique du hip-hop populaire », c’est- diant, a expliqué Chuck D. Hors savoir l’utiliser à bon escient, tel que
à-dire du « rap contre la stupidité » campus, beaucoup de gens ne sont mentionné par Chuck D, qui a remis
et a conclu en envoyant une petite malheureusement pas conscienti- en question les messages envoyés par
critique du système de santé améri- sés, selon lui, et la pire attitude à Dr. Dre et quelques-uns de ses disci-
Photo de Mark Colletti cain. prendre à cet égard serait l’indiffé- ples. Il faut savoir brasser les idées,
Chuck D a enfin fait son appari- rence. Les études coûtent cher, et faire entendre sa voix, et ne jamais
Chuck D, de passage à l’U d’O, a invité les étudiants à soutenir leurs opinions face à tion, lançant à la fois vers, messages gaspiller ce capital intellectuel se- baisser les bras devant la fermeture
l’adversité.
et critiques, et a illustré son opi- rait un vrai gâchis; le bon étudiant d’esprit.
Equality or Barbarism?
Ed Broadbent
Le jeudi 14 octobre à 20 h
Auditorium des anciens
Centre universitaire Jock-Turcot
85, rue Université
RSVP en ligne à
www.recteur.uOttawa.ca
Le nombre de places est limité.
Renseignements : 613-562-5111
Conférence en anglais
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le 4 octobre 2010 Arts et culture
Mots à maux Technologie
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Sports
le 4 octobre 2010
Vincent Duquette
sports@larotonde.ca
Volleyball féminin
La Classique pré-saison de la fin de semaine dernière a permis de tester la compatibilité des joueuses du Double G.
L
McMaster : elle l’a emportée 25 à 18, ce qui lui
es Gee-Gees ont connu une fin de
Au cours de leur deuxième match du ven- a permis de gagner le match 3‑1.
tournoi désolante contre l’Université
dredi, les Gee-Gees ont eu besoin de cinq man-
Queen’s lors de la Classique pré-saison,
ches pour vaincre le Vert et Or de l’Université Victoire in extremis contre York
qui s’est déroulée la fin de semaine dernière
de Sherbrooke. Les deux premières manches,
au pavillon Montpetit de l’U d’O. « Septembre
qui se sont respectivement terminées à 25‑18 Les Gee-Gees ont réussi à vaincre, de peine
a bien commencé, a déclaré Ling Lee, leur en-
et à 25‑20, ont été relativement faciles à rem- et de misère, les Lions de l’Université York,
traîneur adjoint en chef. Ce tournoi pré-saison
porter pour le Gris et Grenat. C’est lors du samedi soir, sur le court central du pavillon
est très excitant, car il nous permet de tester la
troisième set que l’Université de Sherbrooke Montpetit. Ottawa a remporté le premier set à
compatibilité de nos joueuses les unes avec les
est revenue en force. Alors qu’elles tiraient couteaux tirés de 28 à 26. Puis, tour à tour, les
autres. C’est le meilleur moment pour connaî-
de l’arrière 11 à 15, les volleyeuses du Vert et Lions et les Gees-Gees ont gagné un set cha-
tre les forces et les faiblesses de chacune pour
Or ont rehaussé la qualité des échanges et ont cun avec un pointage quasi identique, respec-
mieux harmoniser les trios », a-t-il ajouté.
rendu la tâche plus difficile aux Gee-Gees. El- tivement de 25‑11 en faveur des Lions et 25‑12
Malgré tout, les Gees-Gees ont remporté
les ont ainsi réussi à remonter le pointage à pour Ottawa. On a dû se rendre en cinquième
trois matchs sur cinq lors de ce tournoi et la
25‑22. set pour déterminer les grands vainqueurs de
saison, qui débute à Toronto le 24 octobre,
La victoire du quatrième set, qui s’est ter- la partie : le Double G, avec une marque finale
s’annonce des plus intéressantes.
miné 25 à 23, appartient aussi au Vert et Or. de 25‑19.
Lors de la cinquième manche, le niveau de jeu
Trois manches ont suffi à battre Acadia
était à son meilleur : chacune des deux équi- Le match contre Queen’s
pes a donné tout ce qu’elle avait pour déjouer fait une défaite et deux blessées
Le Gris et Grenat était en pleine confiance,
l’adversaire et remporter la victoire. Il s’est
vendredi midi, lors des échauffements pour
agi de la manche la plus serrée depuis le début L’U d’O a terminé le tournoi pré-saison de la
leur premier match de la fin de semaine
du tournoi. Au final, ce sont les Gee-Gees qui fin de semaine sur une note plutôt décevante,
contre Acadia. C’est dans cet état d’esprit qu’il
l’ont eue avec la marque de 15 à 13. Le dernier dimanche après-midi. Dès le début, Queen’s
a joué et gagné la première manche 26 à 24.
point a été compté par l’attaquante brésilien- a rapidement imposé son rythme de jeu au
Les volleyeuses ont également gagné les deux
ne Karina Krueger-Shwanke avec une frappe Double G en prenant une avance de six points
manches suivantes, qui se sont terminées avec
parallèle puissante. sur lui. Il a ensuite subi une remontée pénible
le pointage de 25‑22.
pour finir sur un service manqué à 25‑18.
Tess Edwards, capitaine et passeuse ve-
Défaite contre McMaster La deuxième manche a donné lieu au même
dette de l’U d’O, a su garder ses coéquipières
scénario pour les Gee-Gees. En cours de rou-
concentrées en appelant chacun de ses jeux.
Les volleyeuses de l’U d’O ont connu leur te, Lionel Woods a changé la passeuse Tess
Elle a notamment marqué un point important
première défaite de la journée samedi midi, Edwards pour Christina Grail, ce qui ne s’est
lors du deuxième set : une passe arrière courte
contre les Marauders de l’Université McMas- pas avéré la meilleure décision. Beaucoup
à la joueuse de centre Kathryn Weihrer, qui
ter. L’équipe du Double G a donné beaucoup d’erreurs se sont produites du côté du Gris et
a déjoué la défense. Plusieurs fois, durant la
de points gratuits à l’adversaire au cours de Grenat, déstabilisant l’équipe. Le deuxième
partie, Edwards a passé la troisième balle à
la première manche. L’entraîneur-chef Lio- set a pris fin à 25‑17 pour Queen’s.
ses attaquantes arrières Laura Carmanico et
nel Woods a dû prendre trois temps morts Au cours du troisième set, les Gees-Gees
Karina Krueger-Schwanke pour ébranler le
pour ressaisir ses joueuses et les remettre en ont su tirer bénéfice des erreurs défensives de
bloc d’Acadia. Les joueuses du Double G ont
confiance. Malgré tout, elles ont perdu la pre- leurs adversaires. C’est à la fin de cette man-
donné quelques points à l’adversaire avec des
mière manche 25 à 18. Le second set a aussi che, à 23‑19, qu’Edwards a effectué un retour
attaques à l’extérieur et des services manqués,
été remporté par McMaster avec un score au jeu. Ce ne fut cependant pas suffisant pour
mais en bout de ligne, elles s’en sont très bien
final de 25‑22. Durant la troisième manche, aller chercher le troisième set. Elles ont perdu
sorties. En tout, elles ont joué cinq manches,
McMaster a été grandement ébranlé par la la manche 25 à 20. Le set s’est terminé atroce-
ce qui a permis à l’entraîneur-chef Lionel Photo de Anne Danford Dussault
rapidité de jeu des Gee-Gees. Ces dernières ment sur une collision entre Tess Edwards et
Woods de donner du temps de jeu à ses re-
ont remporté la manche haut la main par la la joueuse de centre Kayla Bell-Hammond. Les Gee-Gees ont remporté trois matchs sur
crues.
cinq lors du tournoi.
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le 4 octobre 2010 Sports
Football
Soccer Féminin
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Sports le 4 octobre 2010
1 3
en guidant les recrues sur le terrain. Elle
2
tif de capitaine. Au baseball et au basketball, le
rôle de capitaine a tendance à être mis de côté de la défensive ottavienne lors du pour des gains de 451 verges et quatre
puisque ce sont des sports où le jeu individuel
match nul contre Toronto, samedi, en a permis à son équipe de remporter trois touchés. Il a aussi récolté 89 verges au
est valorisé. Il reste que pour chaque sport, ce
n’est pas nécessairement le meilleur joueur de soutirant à maintes reprises le ballon matchs sur cinq lors de la classique pré- sol sur neuf portés.
l’équipe qui occupe les fonctions de capitaine.
Alors comment choisir le groupe de leaders à l’adversaire. saison présentée à l’U d’O ce week-end.
au sein de son équipe? comment choisir LE
bon capitaine? Ce n’est pas une décision qui
se prend en criant ciseau, loin de là. Il faut
d’abord bien observer les joueurs qui com-
posent l’équipe et discerner les vétérans des
Hockey féminin
recrues. Non pas qu’une recrue ne pourrait
pas remplir le rôle de leader ou de capitaine,
mais l’expérience d’un vétéran n’est vraiment
Les Gee-Gees continuent de s’améliorer
pas à négliger. Lorsque le groupe de vétérans Vincent Duquette cu face à l’équipe expérimentée et coriace de à l’aréna Ed-Meagher de Concordia. Le Dou-
est bien en vue, il faut observer les joueurs qui York; il a perdu le match par la marque de 5 ble G a causé la surprise du tournoi en battant
font bien les petites choses, les joueurs qui pos- Un tournoi préparatoire de hockey féminin à 3, vendredi soir. C’était la troisième fois de- les Gryphons par la marque de 4 à 2.
sèdent une bonne éthique de travail. Ce sont avait lieu à Montréal ce week-end et l’équipe puis le début du camp d’entraînement que les Le match du dimanche représentait le vrai
souvent des personnes qui arrivent tôt aux en- de l’U d’O s’est assurée d’y laisser sa marque. Gee-Gees donnaient plus de cinq buts dans test, pour les Ottaviennes, puisqu’elles affron-
traînements et qui participent activement aux L’équipe dirigée par le nouvel entraîneur-chef un match, un fait plutôt inquiétant pour cette taient une équipe qui se classe dans la même
exercices en donnant toujours le maximum. Yanick Evola a remporté deux des trois matchs équipe qui arbore une très bonne gardienne de division qu’elles. Les Gee-Gees sont venues
Ces individus sont aussi présents aux rencon- auxquels elle prenait part dans le cadre du buts en Stéphanie Auger. La joueuse du match gâcher la fête en vainquant l’équipe hôte du
tres d’équipe et participent aux échanges d’opi- 43e tournoi annuel en l’honneur de Theresa pour Ottawa a été Fannie Desforges, qui doit tournoi 2 à 1, alors que les équipes étaient de
nions entre les membres du club. Ce sont aussi Humes. En plus des Gee-Gees, les Lions de remplir le rôle de meilleure joueuse d’avant de retour à l’aréna de Concordia. La joueuse de
des joueurs qui posent beaucoup de questions York, les Gryphons de Guelph et les Stingers l’équipe. Même si le premier match s’est soldé première année Elizabeth Mantha a démontré
et qui veulent toujours s’améliorer. De ce fait, de Concordia participaient aussi à cet événe- par une défaite, les Ottaviennes n’avaient pas son savoir-faire au groupe d’entraîneurs et a
l’entraîneur doit avoir confiance en son groupe ment précurseur de la prochaine saison. dit leur dernier mot. été nommée joueuse du match pour Ottawa.
de leaders et doit être capable de compter sur Evola avait de quoi être fier de sa troupe, Ce match représente un vrai prélude à la sai-
celui-ci dans les moments difficiles. qui avait gagné un seul match depuis le début Deux victoires qui feront du bien son 2010-2011 qui s’annonce, puisque Ottawa
Avant tout, les joueurs faisant partie du du calendrier pré-saison et subi un cuisant et Concordia croiseront le fer à l’occasion du
groupe de leaders doivent posséder la chose revers aux mains de son ancienne équipe, les Après la performance ordinaire de la veille, premier match de la saison le 16 octobre pro-
la plus importante dans le sport : du cœur au Lynx du Cégep Édouard-Montpetit. les Gee-Gees affrontaient Guelph samedi, chain. D’ailleurs, les Gee-Gees commenceront
ventre. Pour que l’équipe atteigne ses objectifs équipe qui avait vaincu Ottawa 3 à 0 le 18 sep- la saison sur la route alors qu’elle disputeront
et surmonte les défis, elle se doit d’avoir dans Défaite en lever de rideau tembre dernier. Le match a été présenté avec la victoire aux Stingers, aux Ravens de Carle-
ses rangs des joueurs avec du cœur, qui n’ont quelques heures de retard puisque le tournoi a ton et aux Carabins de Montréal au cours de
peur de rien et qui sont prêts à tout pour ren- Le premier match a été peu convaincant dû être déplacé à l’aréna de l’Université McGill la première semaine d’activité dans la confé-
dre fiers ceux qui les entourent. pour le Gris et Grenat, qui a dû s’avouer vain- à cause de la mauvaise condition de la glace rence québécoise.
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le 4 octobre 2010 Sports
Rugby féminin Athlétisme et cross-country
Performances encourageantes
Trop peu trop tard pour Ottawa Vincent Duquette
Vincent Duquette voulions tellement marquer des fiche de deux victoires et deux défai-
points que nos passes n’étaient pas tes et se positionnent au troisième
Les Gee-Gees ont démontré tout précises et ça cassait notre rythme », rang de la division québécoise avec
leur caractère samedi dernier en a déclaré Chaulk, après la partie. quatre points en quatre matchs.
s’inclinant 10 à 3 face au Rouge et Le Rouge et Or a réussi les deux « Les quatre équipes [Concordia,
Or de l’Université Laval, une équipe seuls essais du match en première de- McGill, Laval et Ottawa] qui domi-
beaucoup plus expérimentée et forte mie alors qu’il menaçait sans arrêt la nent la conférence sont côte à côte. Le
physiquement. Même si l’équipe zone de but ottavienne. Les botteuses titre de la conférence peut être gagné
de Québec a démontré qu’elle était de Québec ont toutefois manqué les par n’importe laquelle des équipes au
dominante sur les corps à corps, la transformations, ce qui leur donnait sommet », a ajouté l’entraîneuse des
troupe de Suzanne Chaulk a effectué dix points au tableau. Les Gee-Gees Gee-Gees.
les meilleures poussées offensives ont ensuite limité la puissante attaque Le match aurait pu rapidement
sans toutefois être capable de réussir de l’Université Laval, laquelle avait devenir un festival de punitions puis-
un essai. Le seul moment de réjouis- vaincu Bishop’s par la marque de 93 à que les deux équipes se sont échangé
sance en attaque est survenu en fin de 0 lors de la première semaine d’activi- quelques coups bas tout au long du
match lorsque Kate Foulds a réussi té, à quelques montées peu convain- match. Le prochain match du Gris
un tir de pénalité qui a donné trois cantes. C’est même Ottawa qui a ins- et Grenat aura lieu jeudi prochain à
points à son équipe. crit les seuls points de la deuxième McGill : le troisième rang de la di-
« Nous avons été très compétiti- demie sur un tir de punition. vision sera en jeu lors de ce duel de
ves en première demie, mais nous Les Gee-Gees ont maintenant une poids lourds.
*Nombre de sièges limité; une carte étudiante en vigueur de l’Université d’Ottawa doit être présentée.
** Ne s’applique ni aux séries éliminatoires ni aux matchs en dehors du campus, y compris le football.
www.geegees.ca
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le 4 octobre 2010
Divertissements
Sudoku PHOTO DE LA SEMAINE
La Rotonde n’est aucunement responsable de tout problème de manque
d’attention de ses lecteurs en classe en raison de ce Sudoku.
Le whip du Parti marijuana était sur le campus mardi dernier pour faire la promotion de son parti auprès de la popula-
tion étudiante. Faites-nous parvenir des photos amusantes ou insolites afin qu’elles soient publiées dans cet espace en envoyant un courriel à redaction@
larotonde.ca.
La Rotonde est heureuse d’accueillir les analyses et commentaires de ses lecteurs et Philippe Dumas
lectrices. La Rotonde ne s’engage ni à publier les lettres, ni à justifier leur non-publication. Marie-Pier Delisle
Nous nous réservons la possibilité de réduire la longueur des textes retenus. Pour nous Vincent Rioux
faire parvenir vos lettres, veuillez nous envoyer un courriel.
Siniša Šindik
redaction@larotonde.ca Jonathan Noël
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le 4 octobre 2010
Éditorial
le 4 octobre 2010 • Vol. LXXVIII No. 5
Dans l’intérêt
K1N 6S1
613 421 4686
supérieur des
étudiants… RÉDACTION
Rédactrice en chef
Julie-Anne Lapointe
redaction@larotonde.ca
Secrétaire de rédaction
Joanie Demers
revision@larotonde.ca
Adjoints à la secrétaire
de rédaction
Katy Le Van
Fortunat Nadima
Les conflits d’équipe sont communs me. Du moins, pour les étudiants. donc pas avancer qu’on ait affaire
et même inévitables. Dans toute Doit-on toutefois rappeler que les cette année à une crise sans précé- Actualités
Catherine Cimon
organisation, en particulier cel- membres de l’exécutif sont élus par dent dans la Fédération étudiante. (Chef de pupitre)
les où les décisions prises ont une la population étudiante pour la re- Comme l’a dit Tyler Steeves : « Dans actualites@larotonde.ca
incidence majeure sur un groupe présenter, et que c’est elle aussi qui toutes les équipes, il y a des problè- Isabelle Larose
(Adjointe)
de personnes, il va de soi que les cotise chaque semestre pour payer mes; c’est ça, le travail d’équipe. » nouvelles@larotonde.ca
coéquipiers aient à faire des com- leur salaire annuel s’élevant au- Et cette idée n’est pas une spécificité
promis, à aiguiser leur patience et dessus des 30 000 $? Si problème de la FEUO de cette année. Arts et Culture
à développer leurs compétences en à l’interne il y a, le conflit ne s’ar- Nécessairement, à ce stade-ci, le Catherine Dib
culture@larotonde.ca
communication. Si la Fédération rête pas là. Il concerne autant, sinon président se veut rassurant et prévoit
étudiante se frappe à des difficultés plus, les étudiants. que les problèmes – que les membres Sports
à l’interne, on ne peut donc pas s’en La responsabilité première de exécutifs peinent encore à identifier Vincent Duquette
étonner. Chaque équipe de l’exécu- l’exécutif, à ce stade-ci, est donc lorsque interrogés – se règleront pour sports@larotonde.ca
tif a dû, à un moment ou un autre d’admettre qu’une résolution de faire place à une FEUO des plus sai- Section Opinions
au cours de son mandat, régler les conflit est de mise, quelle que soit nes. Interrogé par La Rotonde, Tyler redaction@larotonde.ca
conflits qui la divisent. Mais si tôt, la source des fissures au sein de Steeves a admis que son équipe était
Web
en début d’année? Il faut avouer l’équipe. Les membres doivent en ce actuellement fragmentée, que les Antoine Trépanier
que l’année universitaire 2010-2011 sens se rappeler qui les ont élus, et conditions n’étaient pas les meilleu- web@larotonde.ca
n’augure pas nécessairement bien se montrer transparents avec la po- res pour un président de syndicat
pour la troupe de Tyler Steeves. pulation étudiante. étudiant d’une université comptant Directeur de la production
Buildman Biyong
Si le président s’est montré Le rôle de Tyler Steeves comme au-delà de 37 000 personnes. Il a production@larotonde.ca
transparent tout en misant sur le leader du groupe sera donc encore pourtant mis au clair le fait qu’il tra-
caractère éphémère des problèmes plus crucial. Celui qui a été élu avec vaillerait pour que le tout soit réglé au Directeur artistique
Mark Colletti
actuels à la FEUO, sa collègue et vi- une forte majorité en février dernier plus vite. direction.artistique@larotonde.ca
ce-présidente aux communications, devra rassembler ses troupes. Et si On ne peut pas en vouloir à Tyler
Paige Galette, n’a quant à elle émis son équipe n’est pas prête à l’écou- Steeves de peindre un tableau opti- Photographie
aucun commentaire en lien avec ter, le mieux qu’il puisse faire sera de miste de ce qui se trame dans son Anne Danford Dussault
l’éventuelle fin du conflit. Elle a fait se montrer à l’écoute des besoins des équipe. C’est d’ailleurs là son rôle ÉDITIONS ET VENTES
mention des problèmes internes à la étudiants et prêt à tout pour rétablir de président. Car la politique étu-
FEUO – comme se doit de le faire l’ordre d’ici à la fin de son mandat, diante, comme la politique à plus Directeur général
une vice-présidente aux communi- qui ne prendra fin qu’en avril 2011. grande échelle, met en scène des Pascal Justin Boyer
direction@larotonde.ca
cations – sans pour autant propo- Nous ne sommes qu’en octobre, acteurs capables de dédramatiser
ser de solutions. Selon ses dires, la et les conflits divisent déjà l’exécu- une situation problématique avec Publicité
FEUO, quoique aux prises avec les tif, peut-on penser. Mais rappelons leurs grandes paroles et leurs ex- Edgar Donelle
Accès Média
divergences d’opinion et les conflits que l’année dernière, la session plications tautologiques. Il ne reste info@accesmedia.com
entre membres exécutifs, peut au d’automne ne faisait que commen- plus qu’à espérer que les membres 514 524 1182
moins se féliciter pour son aisance cer et déjà, Jean Guillaume, alors de l’exécutif, qui parlent aussi, en 1 800 391 1182 (sans frais)
à garder le sourire et à ne pas embê- vice-président aux activités socia- principe, le langage de politicien, La Rotonde est le journal étudiant de
ter la population étudiante avec ses les, était forcé de démissionner en parviennent à s’écouter et à mettre l’Université d’Ottawa, publié chaque lundi
soucis. Le problème demeure à l’in- réponse aux pressions des membres leurs pendules à l’heure, car l’année par Les Éditions de La Rotonde, et distribué à
terne, alors il n’y en a pas de problè- de l’exécutif 2009-2010. On ne peut risque d’en être une longue. 4000 copies dans la région d’Ottawa-Gatineau.
Il est financé en partie par les membres de la
FÉUO et ceux de l’Association des étudiants
diplômés. La Rotonde est membre du Carrefour
international des presses universitaires franco-
phones (CIPUF) et de la Presse universitaire
canadienne (PUC).
redaction@larotonde.ca www.larotonde.ca • 19
Université d’Ottawa