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Document adapté de : Principe de fonctionnement des réseaux de téléphonie mobile GSM

Présenté par Willy PIRARD (Institut Scientifique de Service Public / Liège, Belgium)

1. Réseau de téléphonie mobile GSM


La figure 1 représente le schéma général d’une communication entre un téléphone mobile GSM et un téléphone fixe ; cette
communication repose sur :
• une liaison radio entre le téléphone mobile et une antenne-relais installée sur un pylône ou un bâtiment ;
• une liaison entre l’antenne-relais et le téléphone fixe, via des câbles et différents équipements faisant partie du
réseau GSM et du réseau fixe.

BTS = Base Tranceiver System (antennes +ampli +


alimentation, etc.)
BSC = Base Station Controlers (nœud de
communication en direction et en provenance
de plusieurs BTS).
MSC = Mobile Switching Center (commutateur
constituant le nœud central du réseau de
téléphonie mobile).
Il n’y a qu’un MSC par réseau GSM: il est
connecté au réseau de téléphonie fixe, et aux
réseaux GSM des opérateurs concurrents.

Figure 1 : Schéma d’une liaison entre un téléphone mobile GSM et un téléphone fixe

Une communication entre un téléphone mobile GSM et un téléphone fixe transite via une BTS, un BSC, le MSC et le réseau
fixe. De même, une communication entre deux téléphones mobiles X et Y passera par la BTS la plus proche du téléphone X,
un BSC, le MSC, un second BSC et la BTS la plus proche du téléphone Y. Il est à noter qu’une communication entre deux
téléphones mobiles très proches (abonnés d’un même opérateur) ne s’effectue jamais en "ligne directe", mais remonte
toujours jusqu’à la BTS, le BSC et le MSC.

Chaque BTS réalise la couverture radio d’un certain territoire qu'on appelle "cellule". La couverture de la zone pour laquelle un
opérateur a obtenu une licence est réalisée à partir d’un maillage constitué de cellules de forme hexagonale au centre
desquelles est installée une seule antenne si celle-ci est du type omnidirectionnelle.
• Comme le montre la figure 2-a, la taille des cellules varie considérablement ; elle dépend du relief, et surtout de la densité
de trafic. En ville, le rayon des cellules peut être de quelques centaines de mètres; en campagne, il est de quelques km.
• L’élément hexagonal peut être subdivisé en trois cellules si l’antenne omnidirectionnelle est remplacée par trois antennes
directives (figure 2-b). On obtient ainsi des cellules dont la forme théorique est celle d’un losange ; cette solution permet de
tripler la capacité du réseau tout en conservant le même nombre de sites d’antennes.

Figure 2-a : Architecture cellulaire Figure 2-b : Site équipé de trois antennes directives

Annexe LGE-408 Téléphonie mobile (Synthèse juin 2008) Page 1


2. Numérisation de la voix
Les informations véhiculées via le réseau GSM sont transmises sous forme numérique, qu’il s’agisse d’une conversation
téléphonique ou de données (SMS, accès au réseau Internet, …). Le signal délivré par le microphone d’un téléphone mobile
est un signal analogique qui est converti en un signal numérique constitué d’un train d’impulsions valant 0 ou 1. De même, le
signal analogique fourni aux bornes de l’écouteur a été transmis sous forme numérique et a été retransformé en signal
analogique par un convertisseur numérique–analogique. Le processus de numérisation est décrit par la figure 3.

Figure 3 : Numérisation de la voix

Le signal analogique de sortie du microphone commence par subir un filtrage Passe-Bande 300 Hz–3,4 KHz. Il est ensuite
numérisé à travers un Convertisseur Analogique-Numérique 13 bit à la cadence de 8.000 échantillons par seconde. Ceci
donne un débit numérique de 104 kbit/s. Comme la transmission d’un tel débit nécessiterait une bande passante beaucoup
trop large, on fait passer les données binaires dans un codeur qui sert à éliminer des données redondantes (pour réduire le
débit à transmettre) et ajouter des codes pour la détection et la correction d’erreurs apparaissant lors de la transmission. A la
sortie du codeur, le débit binaire est divisé par 5, c'est à dire qu'il ne vaut plus que 22,8 kbit/s.
Un principe inverse est utilisé à la réception: le signal binaire à 22,8 kbit/s provenant du démodulateur (récepteur radio) est
décodé pour reconstituer un signal numérique à 104 kbit/s. Il est alors transformé en signal analogique par un Convertisseur
Numérique-Analogique. Ce signal subit un filtrage Passe-Bas (fréquence de coupure = 4 kHz) et attaque l’écouteur du
téléphone mobile.

3. Transmission par ondes radio et Bandes de fréquences du GSM


Les fréquences utilisables, ainsi que les bandes passantes associées, sont normalisées au niveau international ; elles sont en
nombre strictement limité. Les systèmes de téléphonie mobile GSM 900 et DCS 1800 fonctionnent respectivement à des
fréquences voisines de 900 et 1800 MHz. Dans la terminologie GSM, la transmission du portable vers l'antenne-relais est
appelée "voie montante" alors que la transmission de l'antenne-relais vers le portable est appelée "voie descendante".

Tableau 1: Bandes de fréquences des réseaux GSM 900 et DCS 1800

La transmission entre le téléphone portable et la BTS


utilise une onde radio. Cette onde électromagnétique
(O.E.M) comprend un champ électrique et un champ
magnétique orientés perpendiculairement entre eux,
ainsi qu’à la direction de propagation, comme montré
sur la figure ci-contre. Ces champs varient de manière
sinusoïdale dans l'espace et dans le temps.
Une O.E.M. de forme purement sinusoïdale ne permet
de transmettre aucune information. Pour transmettre
de l'information, il faut faire varier un des paramètres
caractérisant cette sinusoïde appelée "porteuse".
Les 3 paramètres qui permettent de moduler cette
sinusoïde sont : l’amplitude, la fréquence ou la phase.

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La figure suivante représente les 3 types de modulation possibles pour des signaux numériques.

A : modulation d’amplitude
la transmission du bit 0 correspond à l’absence de
porteuse. Inversement, le bit 1 correspond à la
présence de la porteuse.
B : modulation de fréquence
la transmission des bits 0 et 1 correspond à
l’émission de 2 fréquences différentes. C'est la
modulation utilisée par le réseau GSM.
C : modulation de phase
les bit 0 et 1 sont transmis en faisant varier la
phase de la porteuse.

4. Canaux de transmission
Une liaison entre un téléphone portable et une antenne-relais utilise deux canaux de transmission : un pour la voie montante
et un pour la voie descendante. Un canal est constitué d'une onde radio (la porteuse) dont la fréquence varie dans une plage
de 200 kHz de largeur et pendant un huitième du temps. Le principe utilisé est présenté sur la figure suivante.

Une antenne-relais transmet vers 3 téléphones


mobiles (P1, P2 et P3) au moyen d'une porteuse de
fréquence = 950 MHz. Le message binaire (constitué
de 0 et de 1) module la fréquence instantanée de la
porteuse dans une plage étroite centrée autour de la
fréquence nominale. La porteuse ainsi modulée
occupe une largeur de 200 kHz comprise entre 949,9
et 950,1 MHz.
Pendant l'intervalle de temps T1, de durée de 577 µs,
("Time Slot" en terminologie GSM) la porteuse est
utilisée pour transmettre vers le portable P1. Ensuite,
le portable P2 reçoit pendant le second "Time Slot"
T2; puis le téléphone P3 reçoit les informations qui lui
sont destinées pendant le troisième "Time Slot" T3, et
ainsi de suite s'il y a d'autres téléphone portables dans
la cellule. Une porteuse peut ainsi être partagée par 8
téléphones portables. A la fin du "Time Slot" T1, le
téléphone P1 va attendre pendant 7 "Time Slots"
avant de recevoir à nouveau.

La transmission d'une conversation sur un canal se fait donc de manière discontinue. Ce procédé est appelé "multiplexage
temporel" (TDMA = Time Division Multiple Access). Cette transmission "saccadée" n'est pas perceptible pour l'utilisateur, car
la transmission pendant un "Time Slot" s'effectue à un débit 8 fois supérieur à celui correspondant à la restitution du signal,
autrement dit, la transmission vers le téléphone P1 s'effectue pendant le "Time Slot" T1 et la restitution du signal vocal occupe
8 "Time Slots" , c'est-à-dire 4,615 ms.
Pendant un "Time Slot", on transmet un "Burst", c'est à dire, un train de 148 bit d'une durée de 3,7 µs, ce qui correspond à
547,6 µs. Ce burst comporte :
• 2 séries de 58 bit contenant l’information utile (voix numérisée ou données)
• 2 séries de 3 bit de synchronisation en début et en fin du "Time Slot"
• 1 séquence de 26 bit fixes et connus du portable et de la BTS, pour corriger les réflexions multiples sur des bâtiments.
• Le Burst est suivi d'une interruption de la transmission de 29,4 µs, pour séparer le contenu de 2 "Time Slots" successifs.
La fréquence de transmission, entre un téléphone mobile et une BTS, est modifiée à chaque "Burst". La qualité d’une liaison
radio (mesurée par le taux d’erreurs) peut varier avec la fréquence de la porteuse. Une communication utilisant des
fréquences différentes pour la transmission des "Bursts" successifs bénéficiera d’une qualité moyenne nettement plus
constante que si la fréquence de la porteuse était fixe.

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5- Canaux de contrôle
Chaque antenne-relais d’un réseau GSM transmet un canal de contrôle (BCCH = Broadcast Control CHannel). Il s'agit d'un
"Time Slot" d'une porteuse qui diffuse en permanence des informations, parmi lesquelles un code d'identification de
l'opérateur et le numéro de la cellule, ce qui permet aux téléphones mobiles de se localiser. Même en l'absence de toute
communication dans la cellule, le BCCH est émis en permanence. Généralement, c'est le "Time Slot" T0 d'une des porteuses
qui lui est alloué. Le BCCH transmet aussi le numéro des téléphones mobiles que le réseau est en train d'appeler.
Lors de la mise sous tension d’un téléphone mobile, il commence par scruter les différents canaux dans les bandes GSM1
afin de déterminer ceux qui sont effectivement des BCCH (par décodage de certains bit). Ensuite, le téléphone détermine,
parmi les BCCH captés, celui dont l’intensité est la plus élevée. En principe, il s’agit du BCCH émis par l’antenne-relais la plus
proche ou celle dont le signal présente la meilleure qualité. Le téléphone mobile signale alors au réseau qu’il se trouve dans la
cellule correspondant à ce BCCH. Ce numéro de cellule est mémorisé dans la base de données du MSC. Quand ce portable
est appelé, le MSC dirige l’appel vers la BTS de cette cellule. Tant qu’il est allumé (en veille ou en communication), le
téléphone mobile reste en permanence à l'écoute du BCCH de la cellule. Lorsque le téléphone détecte une détérioration du
niveau de la réception du BCCH sur lequel il est "accroché", il se met à l’écoute du BCCH des cellules voisines. Lorsque
l’intensité de l’un de ceux-ci est plus élevée, la communication est transférée vers la BTS de la cellule correspondante. Ce
mécanisme (appelé handover) s’effectue aussi bien si le portable est en veille que s’il est en communication.

6. Transmission discontinue
Lors d’une communication avec un téléphone GSM, la transmission est interrompue lorsque son utilisateur ne parle pas. Dans
ce cas, il ne reste que des "Bursts" séparés par un intervalle d’une durée de quelques secondes au lieu d’un Burst toutes les
4,625 ms lorsque l’utilisateur parle. Cette fonction (appelée "Discontinuous Transmission) sert à réduire la consommation
électrique du téléphone pour augmenter l’autonomie de la batterie. La réduction de consommation est une exigence
importante vu la taille de plus en plus petite des téléphones mobiles. Cette "Discontinuous Transmission" contribue aussi à
réduire l’exposition moyenne aux champs électromagnétiques émis par le téléphone. Toutefois, à l’autre extrémité de la
liaison (téléphone fixe par exemple), l’absence de réception donne l’impression que la communication est interrompue. On
rajoute alors à la réception un bruit artificiel (Comfort Noise) dans le but de remédier à ce problème.

7. Effet des trajets multiples


La transmission entre une antenne-relais et un téléphone mobile s’effectue généralement via plusieurs trajets. Il y a d’abord
une onde directe parcourant le chemin le plus court, ainsi des ondes réfléchies par des obstacles (sols, bâtiments,…) et des
ondes diffractées par des contours d’obstacles. Ces trajets ayant des longueurs différentes, il en résulte qu’un signal partant
de la BTS au temps T0 parviendra au mobile à l’instant T1 et sera suivi d’échos plus ou moins décalés dans le temps en
fonction de la longueur des différents trajets parcourus.

Les réflexions sur le sol et sur les bâtiments donnent lieu à un régime d’ondes stationnaires caractérisé par des ventres
de vibrations (l’amplitude du champ y est maximale) et des nœuds de vibrations où le champ est nul. Comme la distance
séparant un ventre d’un nœud est égale à un quart de la longueur d’onde, soit environ 8 cm à la fréquence de 900 MHz;
cette distance dépend donc de la fréquence de la porteuse et il en découle que la position des ventres et des nœuds
varie avec la fréquence. Il est donc possible que le téléphone mobile se trouve, précisément, en un point P
correspondant à un nœud de vibrations pour une fréquence F3. Si c’est le cas, il peu probable que ce point P soit
également un nœud à d'autres fréquences F1 ou F2.

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II- À l'intérieur d'un Téléphone portable
(adapté de "Inside a digital cell phone" in: www.howstuffwork.com)

Sur une échelle de complexité au cm3, le téléphone portable est l'un des
dispositifs les plus complexe que les gens utilisent de manière quotidienne.
Les téléphones portables modernes peuvent traiter des millions de calculs
par seconde pour comprimer et décompresser le flot de voix. Ils peuvent
transmettre et recevoir sur des centaines de canaux et commuter de canaux
dans les stations de base lorsque le téléphone passe d'une cellule à l'autre.

Si on ouvre un téléphone portable, on constate qu'il contient juste quelques parties individuelles :
• un microphone microscopique
• un petit haut-parleur
• un afficheur à cristaux liquides ou à plasma
• un clavier
• une antenne
• une batterie
• une carte mère contenant quelques circuits intégrés

La photo suivante représenté les composants principaux de la carte mètre d'un téléphone portable produit par Ericsson. On
peut identifier dessus plusieurs composants:

• L'étage audio prend en charge les signaux du microphone et de l'écouteur via les convertisseurs Analogique-Numérique
et Numérique-Analogique.
• Le DSP "Processeur Digital de Signal " est un processeur conçu pour exécuter des calculs de manipulation de signal à
la haute vitesse. En téléphonie, les DSP effectuent 40 MIPS (Millions d'Instructions par Seconde) et réalisent la
compression et la décompression du signal.
• Le microprocesseur et la mémoire sont utilisés pour la gestion du clavier et de l'affichage, pour la commande et la
signalisation avec la station et pour la mise en veille.
• Les amplificateurs RF gèrent les signaux transmis TR ou reçus RX de l'antenne.
• L'étage RF et puissance gèrent la puissance et la communication aussi avec les centaines de canaux.

Ce qui est fantastique, c'est que toutes ces fonctionnalités – qui auraient remplies au début des années 1980 un étage
entier de bâtiment – sont intégrées aujourd'hui dans un petit boîtier qui entre dans la paume de la main.

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Le iPhone de Apple
Le iPhone a été présenté en janvier 2007 par Steve Jobs de la firme Apple. Il
ressemblait à un rectangle lisse, noir et sans vie. Alors, Jobs a touché
l'écran, et soudain, le rectangle sans traits distinctifs est devenu une surface
interactive. Jobs a placé l'extrémité de son index sur une flèche de l'écran et
l'a fait glisser de gauche à droite. Quand son doigt s'est déplacé, la flèche
s'est déplacée avec, ouvrant le téléphone. Pour les personnes présentes,
cette interaction entre un doigt humain et une image sur un écran - et son
effet sur le comportement de l'iPhone - était plus étonnante que toutes les
autres particularités réunies.
Et pourtant, ces particularités sont nombreuses. L'iPhone est plus un
ordinateur de poche qu'un simple téléphone. On peut l'utiliser pour composer
et recevoir des appels ou des films, écouter de la musique, naviguer sur
Internet et envoyer ou recevoir des e-mails. Bien qu'il ne soit pas un
récepteur GPS, il permet d'afficher des cartes, des données satellites ou des
itinéraires. Comme sur un ordinateur portable, on peut interagir avec toutes
ces applications, en mode multitâches, grâce aux icônes affichées sur l'écrant
pour chaque application. Il gère aussi l'alimentation et la sécurité de système.

Principe de fonctionnement d'un écran tactile


L'idée de base est assez simple : quand on place son doigt ou son stylo sur l'écran, on change l'état que le dispositif contrôle.
Il existe différentes technologies pour la réalisation de ces dispositifs. Dans les écrans tactiles optoélectroniques, le doigt
bloque physiquement ou réfléchi certaines ondes lumineuses. Les écrans tactile capacitifs emploient une couche de matériau
capacitif pour maintenir une charge électrique; le contact de l'écran change la quantité de charges en ce point spécifique.
Dans l'écran à matrice tactile résistive schématisé sur la figure suivante, la pression du doigt provoque le contact des couches
conductrices et résistives de circuit, changeant la résistance des circuits.

La plupart du temps, ces systèmes conviennent à la détection de l'emplacement d'exactement un contact. Si on essaye de
toucher l'écran en plusieurs endroits simultanément, on risque d'obtenir n'importe quoi. En effet, certains écrans ne
reconnaissent que le premier contact et ignorent tous les autres. D'autres peuvent détecter des contacts simultanés, mais leur
programme software ne permet pas de calculer l'emplacement exacte de chaque point. En effet :
• Plusieurs systèmes détectent des changements le long d'un axe ou dans une direction donnée au lieu des
changements en chaque point sur l'écran.
• Certains écrans se basent sur le calcul de la valeur moyenne sur une large surface pour déterminer le point de contact.
• D'autres systèmes prennent utilisent une ligne de base comme d'une référence. Quand on touche l'écran, on crée une
nouvelle ligne de base. La superposition d'un autre contact amène le système à effectuer une mesure à partir d'une
ligne des base fausse qu'il considère comme point de départ.
L'écran tactile du iPhone est différent: de nombreux éléments de son interface utilisateur nécessitent qu'on touche
simultanément plusieurs points sur l'écran. Par exemple, on peut agrandir des images en plaçant le pouce et l'index sur
l'écran et en les écartant l'un de l'autre. Pour le zoom inverse, il suffit de rapprocher les 2 doigts. L'écran tactile de l'iPhone est
capable de répondre à ces mouvements simultanés en tout points de contact. Son principe est présenté dans ce qui suit.

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Systèmes de contact Multi-points

Pour permettre l’utilisation de touches de commandes qui nécessitent un contact avec plusieurs doigts, l'iPhone emploie un
nouvel arrangement de technologies existantes. Son écran à effleurement inclut une couche de matériau capacitif, tout
comme beaucoup d'autres écrans tactiles. Cependant, les condensateurs de l'iPhone sont disposés suivant un arrangement
matriciel. Son circuit de conditionnement peut détecter des changements à chaque point le long du réseau. Autrement dit,
chaque point sur la grille produit son propre signal quand il est touché et il retransmet ce signal au processeur de l'iPhone.
Cela permet au téléphone de déterminer l'emplacement et le mouvement de contacts simultanés dans des emplacements
multiples.

Remarque : À cause de sa dépendance à ce matériel capacitif, l'iPhone ne travaille que si on le touche du bout du doigt : il ne
travaillera pas si on emploie un stylo ou si on porte des gants non-conducteurs.

L’écran tactile à capacités mutuelles contient une grille de L’écran tactile auto-capacitif contient des circuits de
lignes sensitives et des lignes de commandes pour détection capacitifs et des électrodes pour déterminer la
déterminer où l’utilisateur a posé son doigt zone qu’on a touché.

L'écran tactile de l'iPhone's détecte le contact par l’une de deux méthodes représentées sur la figure suivante : la méthode à
base de capacité mutuelle ou celle à base d’auto-capacité.
Dans la capacité mutuelle, le circuit capacitif exige deux couches distinctes de matériaux. Une sert à
la réalisation de ligne de conduite, qui permet le transport du courant et d'autre pour la réalisation de
lignes sensitives, qui détectent le courant aux noeuds.
La détection auto-capacitive emploie une couche d'électrodes individuelles connectées avec un circuit
tactile capacitif.

Avec les 2 méthodes, les données de contact sont envoyées sous forme d’impulsions. Dans ce qui suit, on va montrer
comment l’iPhone interprète alors ces données.

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Comment le iPhone interprète les données tactiles
Le processeur de l'iPhone's et le software sont sollicités tous les 2 pour l'interprétation correcte des données tactiles. Le
capteur capacitif envoie une information brut sur le contact. Pour interpréter ces données comme des commandes et des
gestes, le iPhone opère comme suit :
1. Les signaux se déplacent de l'écran tactile au
processeur sous forme d’impulsions électriques.
2. Le processeur utilise le logiciel pour analyser les
données et déterminer les caractéristiques de
chaque contact : la dimension, la forme et la
position du secteur affecté sur l'écran. Si
nécessaire, le processeur regroupe les contacts
de mêmes caractéristiques. Si on déplace le
doigt, le processeur calcule la différence entre le
point de départ et le point d’arrivée du contact.
3. Le processeur utilise son logiciel d'interprétation
du geste pour déterminer le type de mouvement
effectué par le doigt sur l’écran. Il combine le
mouvement physique avec l'information
associée à l’application concernée.

4- Le processeur transmet les instructions au programme en cours. Quand cela est nécessaire, il envoie des commandes à
l'écran de l'iPhone's ou aux autres étages. Si les données brutes ne correspondent pas à un mouvement reconnu ou à une
commandes, l'iPhone le considère comme un contact parasite.
Ces étapes sont presque instantanées : on voit des changements de l'écran associés à la variation à l’entrée presque
immédiatement. Ce processus permet d’accéder et utiliser toutes les applications du iPhone's avec les doigts.

Annexe LGE-408 Téléphonie mobile (Synthèse juin 2008) Page 8


FEI-USTHB 08-juin 2008
Synthèse du module LGE-408
1- Un téléphone portable est alimenté par une batterie qui Examen à documents autorisés
porte les indications suivantes : Nokia, BMC-3, Ni-MH,
3.6 V. Il s'agit d'une batterie de type : 11- Avant d'arriver sur l'étage d'émission radio, le signal
A- AA électrique subit une modulation :
B- AAA A- d'amplitude
C- 3R12 B- de phase
D- Autre C- de fréquence
2- Ni-MH est une batterie qui a un effet de mémoire. Cela D- de tension
signifie qu'elle: 12- Le codeur qui suit l'étage de modulation sert à convertir le
A- garde sa charge si on ne l'utilise pas signal en :
B- se rappelle si elle a été déjà chargé une fois A- ASCII
C- ne se décharge pas en dessous d'un certain seuil B- binaire
D- ne peut pas être rechargée C- hexadécimal
3- Quand on recharge une batterie Ni-MH, on sait qu'elle a fini D- autre code
de se recharger quand 13- A la réception, l'antenne du téléphone portable sert à :
A- le courant qu'elle consomme diminue A- amplifier le son reçu
B- le courant qu'elle consomme augmente B- convertir l'onde électromagnétique en onde acoustique
C- la tension à ses bornes augmente C- convertir l'onde électromagnétique en onde lumineuse
D- sa température augmente D- convertir l'onde électromagnétique en signal électrique
4- Quand on recharge une batterie Li-ion, on sait qu'elle a fini 14- Pour attaquer le haut parleur de l'écouteur du téléphone, le
de se recharger quand signal numérique doit être:
A- le courant qu'elle consomme diminue A- décodé, puis converti en signal analogique et filtré
B- le courant qu'elle consomme augmente B- filtré, puis converti en signal analogique et décodé
C- la tension à ses bornes augmente C- converti en signal analogique, puis décodé et filtré
D- sa température augmente D- décodé, puis filtré et converti en signal numérique
5- Le chargeur de batterie comporte en entrée un 15- Dans un appartement, le champ change d'une place à
transformateur qui sert à : l'autre à cause:
A- augmenter la tension du secteur A- des trajets multiples de l'onde radio
B- diminuer la tension du secteur B- des fenêtre fermées
D- convertir la tension en courant C- de la couleur des murs
D- transformer la tension en puissance D- du trajet en ligne droite vers l'antenne relais
6- Le chargeur de batterie a un fusible en entrée pour : 16- La transmission discontinue par un mobile GSM permet de
A- limiter le courant A- envoyer des signaux numériques
B- limiter la tension B- envoyer des signaux analogiques
C- limiter la résistance C- économiser la batterie
D- protéger l'utilisateur D- éliminer les bruits
7- Une communication entre 2 téléphones mobiles ayant 17- Parmi les caractéristiques de l'iPhone, le constructeur
chacun une puce Mobilis s'effectue: annonce 7 heures de lecture vidéo. S'il était alimenté avec
A- directement entre les 2 téléphones une batterie de capacité 1400 mAh, la valeur du courant
B- via le central téléphonique le plus proche moyen consommé pour cette opération vaut:
C- via le central téléphonique le plus éloigné A- 0.005 mA
D- via une antenne-relais et le central téléphonique B- 5 mA
8- Dans la chaîne électronique qui permet de convertir la C- 200 mA
parole en signal numérique, le microphone est: D- 9800 mA
A- un traducteur 18- Le iPhone de Apple est doté d'un capteur de proximité à
B- un transducteur infrarouge. Son étalonnage peut se faire:
C- détecteur A- de manière absolue
D- semiconducteur B- par comparaison
9- Juste après le microphone on a disposé un filtre passe- C- par tâtonnement
bande 300Hz-3.4kHz pour laisser passer: D- par aucune manière
A- toutes les ondes acoustiques 19- L'écran tactile du iPhone de Apple est à base de cellules:
B- toutes les ondes électromagnétiques A- optiques
C- le signal audible par l'être humain B- inductives
D- uniquement 3.1 kHz C- résistives
10- Après le filtre passe-bande, le signal passe par un D- capacitives
convertisseur analogique numérique à : 20- Pour manipuler l'écran tactile du iPhone on doit :
A- 8 bits A- mettre des gants
B- 10 bits B- utiliser un stylo
C- 13 bits C- mouiller ses mains
D- 16 bits D- rien faire de cela
USTHB-FEI L2- LGE 08-06-2008
Synthèse LGE-408
Feuille de réponses

Nom

Prénoms

Matricule

Section

Groupe

Pour chaque question posée, donner la réponse (A, B, C ou D) dans la case correspondant.

Question 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Réponse

Question 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

Réponse

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