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Présenté par Willy PIRARD (Institut Scientifique de Service Public / Liège, Belgium)
Figure 1 : Schéma d’une liaison entre un téléphone mobile GSM et un téléphone fixe
Une communication entre un téléphone mobile GSM et un téléphone fixe transite via une BTS, un BSC, le MSC et le réseau
fixe. De même, une communication entre deux téléphones mobiles X et Y passera par la BTS la plus proche du téléphone X,
un BSC, le MSC, un second BSC et la BTS la plus proche du téléphone Y. Il est à noter qu’une communication entre deux
téléphones mobiles très proches (abonnés d’un même opérateur) ne s’effectue jamais en "ligne directe", mais remonte
toujours jusqu’à la BTS, le BSC et le MSC.
Chaque BTS réalise la couverture radio d’un certain territoire qu'on appelle "cellule". La couverture de la zone pour laquelle un
opérateur a obtenu une licence est réalisée à partir d’un maillage constitué de cellules de forme hexagonale au centre
desquelles est installée une seule antenne si celle-ci est du type omnidirectionnelle.
• Comme le montre la figure 2-a, la taille des cellules varie considérablement ; elle dépend du relief, et surtout de la densité
de trafic. En ville, le rayon des cellules peut être de quelques centaines de mètres; en campagne, il est de quelques km.
• L’élément hexagonal peut être subdivisé en trois cellules si l’antenne omnidirectionnelle est remplacée par trois antennes
directives (figure 2-b). On obtient ainsi des cellules dont la forme théorique est celle d’un losange ; cette solution permet de
tripler la capacité du réseau tout en conservant le même nombre de sites d’antennes.
Figure 2-a : Architecture cellulaire Figure 2-b : Site équipé de trois antennes directives
Le signal analogique de sortie du microphone commence par subir un filtrage Passe-Bande 300 Hz–3,4 KHz. Il est ensuite
numérisé à travers un Convertisseur Analogique-Numérique 13 bit à la cadence de 8.000 échantillons par seconde. Ceci
donne un débit numérique de 104 kbit/s. Comme la transmission d’un tel débit nécessiterait une bande passante beaucoup
trop large, on fait passer les données binaires dans un codeur qui sert à éliminer des données redondantes (pour réduire le
débit à transmettre) et ajouter des codes pour la détection et la correction d’erreurs apparaissant lors de la transmission. A la
sortie du codeur, le débit binaire est divisé par 5, c'est à dire qu'il ne vaut plus que 22,8 kbit/s.
Un principe inverse est utilisé à la réception: le signal binaire à 22,8 kbit/s provenant du démodulateur (récepteur radio) est
décodé pour reconstituer un signal numérique à 104 kbit/s. Il est alors transformé en signal analogique par un Convertisseur
Numérique-Analogique. Ce signal subit un filtrage Passe-Bas (fréquence de coupure = 4 kHz) et attaque l’écouteur du
téléphone mobile.
A : modulation d’amplitude
la transmission du bit 0 correspond à l’absence de
porteuse. Inversement, le bit 1 correspond à la
présence de la porteuse.
B : modulation de fréquence
la transmission des bits 0 et 1 correspond à
l’émission de 2 fréquences différentes. C'est la
modulation utilisée par le réseau GSM.
C : modulation de phase
les bit 0 et 1 sont transmis en faisant varier la
phase de la porteuse.
4. Canaux de transmission
Une liaison entre un téléphone portable et une antenne-relais utilise deux canaux de transmission : un pour la voie montante
et un pour la voie descendante. Un canal est constitué d'une onde radio (la porteuse) dont la fréquence varie dans une plage
de 200 kHz de largeur et pendant un huitième du temps. Le principe utilisé est présenté sur la figure suivante.
La transmission d'une conversation sur un canal se fait donc de manière discontinue. Ce procédé est appelé "multiplexage
temporel" (TDMA = Time Division Multiple Access). Cette transmission "saccadée" n'est pas perceptible pour l'utilisateur, car
la transmission pendant un "Time Slot" s'effectue à un débit 8 fois supérieur à celui correspondant à la restitution du signal,
autrement dit, la transmission vers le téléphone P1 s'effectue pendant le "Time Slot" T1 et la restitution du signal vocal occupe
8 "Time Slots" , c'est-à-dire 4,615 ms.
Pendant un "Time Slot", on transmet un "Burst", c'est à dire, un train de 148 bit d'une durée de 3,7 µs, ce qui correspond à
547,6 µs. Ce burst comporte :
• 2 séries de 58 bit contenant l’information utile (voix numérisée ou données)
• 2 séries de 3 bit de synchronisation en début et en fin du "Time Slot"
• 1 séquence de 26 bit fixes et connus du portable et de la BTS, pour corriger les réflexions multiples sur des bâtiments.
• Le Burst est suivi d'une interruption de la transmission de 29,4 µs, pour séparer le contenu de 2 "Time Slots" successifs.
La fréquence de transmission, entre un téléphone mobile et une BTS, est modifiée à chaque "Burst". La qualité d’une liaison
radio (mesurée par le taux d’erreurs) peut varier avec la fréquence de la porteuse. Une communication utilisant des
fréquences différentes pour la transmission des "Bursts" successifs bénéficiera d’une qualité moyenne nettement plus
constante que si la fréquence de la porteuse était fixe.
6. Transmission discontinue
Lors d’une communication avec un téléphone GSM, la transmission est interrompue lorsque son utilisateur ne parle pas. Dans
ce cas, il ne reste que des "Bursts" séparés par un intervalle d’une durée de quelques secondes au lieu d’un Burst toutes les
4,625 ms lorsque l’utilisateur parle. Cette fonction (appelée "Discontinuous Transmission) sert à réduire la consommation
électrique du téléphone pour augmenter l’autonomie de la batterie. La réduction de consommation est une exigence
importante vu la taille de plus en plus petite des téléphones mobiles. Cette "Discontinuous Transmission" contribue aussi à
réduire l’exposition moyenne aux champs électromagnétiques émis par le téléphone. Toutefois, à l’autre extrémité de la
liaison (téléphone fixe par exemple), l’absence de réception donne l’impression que la communication est interrompue. On
rajoute alors à la réception un bruit artificiel (Comfort Noise) dans le but de remédier à ce problème.
Les réflexions sur le sol et sur les bâtiments donnent lieu à un régime d’ondes stationnaires caractérisé par des ventres
de vibrations (l’amplitude du champ y est maximale) et des nœuds de vibrations où le champ est nul. Comme la distance
séparant un ventre d’un nœud est égale à un quart de la longueur d’onde, soit environ 8 cm à la fréquence de 900 MHz;
cette distance dépend donc de la fréquence de la porteuse et il en découle que la position des ventres et des nœuds
varie avec la fréquence. Il est donc possible que le téléphone mobile se trouve, précisément, en un point P
correspondant à un nœud de vibrations pour une fréquence F3. Si c’est le cas, il peu probable que ce point P soit
également un nœud à d'autres fréquences F1 ou F2.
Sur une échelle de complexité au cm3, le téléphone portable est l'un des
dispositifs les plus complexe que les gens utilisent de manière quotidienne.
Les téléphones portables modernes peuvent traiter des millions de calculs
par seconde pour comprimer et décompresser le flot de voix. Ils peuvent
transmettre et recevoir sur des centaines de canaux et commuter de canaux
dans les stations de base lorsque le téléphone passe d'une cellule à l'autre.
Si on ouvre un téléphone portable, on constate qu'il contient juste quelques parties individuelles :
• un microphone microscopique
• un petit haut-parleur
• un afficheur à cristaux liquides ou à plasma
• un clavier
• une antenne
• une batterie
• une carte mère contenant quelques circuits intégrés
La photo suivante représenté les composants principaux de la carte mètre d'un téléphone portable produit par Ericsson. On
peut identifier dessus plusieurs composants:
• L'étage audio prend en charge les signaux du microphone et de l'écouteur via les convertisseurs Analogique-Numérique
et Numérique-Analogique.
• Le DSP "Processeur Digital de Signal " est un processeur conçu pour exécuter des calculs de manipulation de signal à
la haute vitesse. En téléphonie, les DSP effectuent 40 MIPS (Millions d'Instructions par Seconde) et réalisent la
compression et la décompression du signal.
• Le microprocesseur et la mémoire sont utilisés pour la gestion du clavier et de l'affichage, pour la commande et la
signalisation avec la station et pour la mise en veille.
• Les amplificateurs RF gèrent les signaux transmis TR ou reçus RX de l'antenne.
• L'étage RF et puissance gèrent la puissance et la communication aussi avec les centaines de canaux.
Ce qui est fantastique, c'est que toutes ces fonctionnalités – qui auraient remplies au début des années 1980 un étage
entier de bâtiment – sont intégrées aujourd'hui dans un petit boîtier qui entre dans la paume de la main.
La plupart du temps, ces systèmes conviennent à la détection de l'emplacement d'exactement un contact. Si on essaye de
toucher l'écran en plusieurs endroits simultanément, on risque d'obtenir n'importe quoi. En effet, certains écrans ne
reconnaissent que le premier contact et ignorent tous les autres. D'autres peuvent détecter des contacts simultanés, mais leur
programme software ne permet pas de calculer l'emplacement exacte de chaque point. En effet :
• Plusieurs systèmes détectent des changements le long d'un axe ou dans une direction donnée au lieu des
changements en chaque point sur l'écran.
• Certains écrans se basent sur le calcul de la valeur moyenne sur une large surface pour déterminer le point de contact.
• D'autres systèmes prennent utilisent une ligne de base comme d'une référence. Quand on touche l'écran, on crée une
nouvelle ligne de base. La superposition d'un autre contact amène le système à effectuer une mesure à partir d'une
ligne des base fausse qu'il considère comme point de départ.
L'écran tactile du iPhone est différent: de nombreux éléments de son interface utilisateur nécessitent qu'on touche
simultanément plusieurs points sur l'écran. Par exemple, on peut agrandir des images en plaçant le pouce et l'index sur
l'écran et en les écartant l'un de l'autre. Pour le zoom inverse, il suffit de rapprocher les 2 doigts. L'écran tactile de l'iPhone est
capable de répondre à ces mouvements simultanés en tout points de contact. Son principe est présenté dans ce qui suit.
Pour permettre l’utilisation de touches de commandes qui nécessitent un contact avec plusieurs doigts, l'iPhone emploie un
nouvel arrangement de technologies existantes. Son écran à effleurement inclut une couche de matériau capacitif, tout
comme beaucoup d'autres écrans tactiles. Cependant, les condensateurs de l'iPhone sont disposés suivant un arrangement
matriciel. Son circuit de conditionnement peut détecter des changements à chaque point le long du réseau. Autrement dit,
chaque point sur la grille produit son propre signal quand il est touché et il retransmet ce signal au processeur de l'iPhone.
Cela permet au téléphone de déterminer l'emplacement et le mouvement de contacts simultanés dans des emplacements
multiples.
Remarque : À cause de sa dépendance à ce matériel capacitif, l'iPhone ne travaille que si on le touche du bout du doigt : il ne
travaillera pas si on emploie un stylo ou si on porte des gants non-conducteurs.
L’écran tactile à capacités mutuelles contient une grille de L’écran tactile auto-capacitif contient des circuits de
lignes sensitives et des lignes de commandes pour détection capacitifs et des électrodes pour déterminer la
déterminer où l’utilisateur a posé son doigt zone qu’on a touché.
L'écran tactile de l'iPhone's détecte le contact par l’une de deux méthodes représentées sur la figure suivante : la méthode à
base de capacité mutuelle ou celle à base d’auto-capacité.
Dans la capacité mutuelle, le circuit capacitif exige deux couches distinctes de matériaux. Une sert à
la réalisation de ligne de conduite, qui permet le transport du courant et d'autre pour la réalisation de
lignes sensitives, qui détectent le courant aux noeuds.
La détection auto-capacitive emploie une couche d'électrodes individuelles connectées avec un circuit
tactile capacitif.
Avec les 2 méthodes, les données de contact sont envoyées sous forme d’impulsions. Dans ce qui suit, on va montrer
comment l’iPhone interprète alors ces données.
4- Le processeur transmet les instructions au programme en cours. Quand cela est nécessaire, il envoie des commandes à
l'écran de l'iPhone's ou aux autres étages. Si les données brutes ne correspondent pas à un mouvement reconnu ou à une
commandes, l'iPhone le considère comme un contact parasite.
Ces étapes sont presque instantanées : on voit des changements de l'écran associés à la variation à l’entrée presque
immédiatement. Ce processus permet d’accéder et utiliser toutes les applications du iPhone's avec les doigts.
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