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1 . 1 Introduction......................................................................................................................... 1
1 . 2 Anatomie externe.................................................................................................................1
1 . 3 Anatomie interne................................................................................................................. 1
1 . 3 . 2 Appareil valvulaire.................................................................................................... 1
1 . 4 Tissu nodal........................................................................................................................... 1
2 Physiologie cardiovasculaire....................................................................................................... 2
2 . 1 Introduction......................................................................................................................... 1
2 . 2 Physiologie générale............................................................................................................ 1
2 . 3 Systole et diastole.................................................................................................................1
2 . 4 Le cycle cardiaque............................................................................................................... 1
2 . 6 Le couplage excitation-contraction.................................................................................... 1
2 . 7 La fonction cardiaque......................................................................................................... 1
2 . 7 . 1 Le débit sanguin......................................................................................................... 1
2 . 7 . 3 Précharge et postcharge............................................................................................ 1
2 . 7 . 4 Adaptation à l ’effort................................................................................................ 1
2 . 7 . 5 Mécanismes régulateurs............................................................................................ 1
PRÉ-REQUIS
● Quelle est la principale fonction cardiaque? Le « service rendu » par le coeur à
l'ensemble des organes et tissus est un débit sanguin, apportant l'oxygène et les
nutriments et éliminant les déchets du métabolisme.
OBJECTIFS
GENERAL :
I.1 INTRODUCTION
Le cœur est logé dans le médiastin antérieur délimité latéralement par les poumons, en
bas par la coupole diaphragmatique, en avant par le sternum et le grill costal, en haut
par la trachée et les gros vaisseaux et en arrière par le médiastin postérieur contenant
l’œsophage.
Le cœur est de forme pyramidale triangulaire avec un grand axe oblique en avant, à
gauche et en bas, une base regardant en haut, en arrière et à droite et un sommet (apex)
en regard du 5° espace intercostal gauche.
Ses faces sont antérieure, inférieure et gauche. Elles sont parcourues par un sillon
auriculo-ventriculaire, perpendiculaire au grand axe du cœur, séparant les deux
oreillettes en arrière des deux ventricules en avant et en bas et un sillon inter-
auriculaire puis inter-ventriculaire perpendiculaire au précédent constituant le plan de
clivage entre le cœur droit et le cœur gauche.
Le cœur est divisé en 4 cavités par une cloison verticale et une cloison horizontale : 2
cavités supérieures : les oreillettes et 2 cavités inférieures : les ventricules. Les deux
oreillettes sont séparées par le septum inter auriculaire (situé en profondeur du sillon
interauriculaire). Les deux ventricules sont séparés par le septum inter ventriculaire
(situé en profondeur du sillon interventriculaire). Les oreillettes communiquent aux
ventricules par les orifices auriculo-ventriculaires. On distingue ainsi un cœur droit
constitué d’une oreillette et d’un ventricule droits communiquant par un orifice
tricuspide et un cœur gauche constitué d’une oreillette et d’un ventricule gauche
communiquant par un orifice mitral.
Le sang veineux arrive de la périphérie par la veine cave inférieure (VCI) et veine cave
supérieure (VCS), pour se jeter dans l'oreillette puis le ventricule droit.
Du ventricule gauche il est éjecté par l’intermédiaire de l’orifice aortique dans l’aorte.
Chaque orifice auriculo-ventriculaire est constitué d’un appareil valvulaire formé par
un anneau fibreux, des valvules, des cordages rattachant les valvules aux piliers
musculaires s’insérant eux-mêmes sur l’endocarde. L’orifice tricuspide possède 3
valvules et l’orifice mitral n’en possède que deux appelées grande et petite valve (ou
valve antérieure et valve postérieure). Les orifices aortique et pulmonaire sont
constitués d’un anneau fibreux et de trois valves dites sigmoïdes.
L’endocarde est une membrane endothéliale qui tapisse la face interne du myocarde et
se prolonge par l’intima des gros vaisseaux.
Le myocarde constitue le muscle cardiaque, c’est un muscle strié autonome régulé par
les systèmes sympathique et parasympathique. La paroi ventriculaire est plus épaisse
que la paroi auriculaire car le myocarde y est plus important.
Le péricarde est un sac à double paroi enveloppant le cœur. Il est composé de plusieurs
feuillets : le péricarde fibreux ou péricarde épais et le péricarde séreux lui même
composé de deux feuillets : le feuillet viscéral qui enveloppe le cœur aussi appelé
épicarde et le feuillet pariétal qui le recouvre et tapisse la face interne du péricarde
fibreux. Ces deux feuillets délimitent une cavité virtuelle, la cavité péricardique, espace
de glissement qui permet les mouvements cardiaques. La paroi cardiaque à proprement
parler est constituée de l’endocarde, du myocarde et de l’épicarde.
Le tissu nodal est un tissu cardiaque intra pariétal qui donne naissance et conduit les
impulsions électriques engendrant la contraction myocardique. Il est constitué du
nœud sino-auriculaire dit de Keith et Flack localisé dans la paroi de l’oreillette droite
au niveau de l’abouchement de la veine cave supérieure. Celui-ci est relié par 3
faisceaux de fibres cheminant dans la paroi de l’oreillette droite au nœud auriculo-
ventriculaire dit d’Aschoff-Tawara à la jonction oreillette et ventricule droits, proche de
la valve septale tricuspide et de l’abouchement du sinus coronaire. De ce nœud naît le
tronc du faisceau de His qui se subdivise en 2 branches droite et gauche destinées
respectivement et par l’intermédiaire du réseau de Purkinje à la contraction
myocardique des ventricule droit et gauche.
La circulation artérielle est assurée par les artères coronaires au nombre de deux :
l’artère coronaire gauche et l’artère coronaire droite.
● L’artère coronaire gauche est constituée d’un segment initial appelé tronc coronaire
gauche ou tronc commun qui naît du sinus de Valsalva gauche, passe derrière le
tronc de l’artère pulmonaire avant de se diviser en deux branches : l’artère inter-
ventriculaire antérieure et l’artère circonflexe.
● L’artère coronaire droite naît du sinus de Valsalva droit, chemine dans la partie
droite du sillon auriculo-ventriculaire, contourne le bord latéral du ventricule droit
jusqu’à la croix des sillons où elle bifurque dans la portion postérieure et inférieure
du sillon inter-ventriculaire. Elle vascularise les parties inférieures du septum inter-
ventriculaire, des ventricules et l’essentiel du tissu nodal.
Il est constitué :
● d’une grande veine cardiaque qui naît à la base du cœur, longe l’artère inter-
ventriculaire antérieure par la gauche et s’engage dans le sillon auriculo-
ventriculaire pour devenir satellite de l’artère circonflexe avant de se terminer dans
le sinus veineux coronaire qui se jette à la face postérieure de l’oreillette droite.
● D’une petite veine cardiaque qui chemine dans le sillon auriculo ventriculaire droit
avant de se jeter dans le sinus coronaire
● D’autres petites veines accessoires qui se drainent directement dans les cavités.
II.1 INTRODUCTION
D'après Chung, M.K., and Rich, M.W. Introduction to the cardiovascular system
La phase du cycle pendant laquelle le myocarde se contracte est appelée systole, celle
pendant laquelle il se relâche, diastole. Il existe ainsi des systoles (suivies de diastoles)
auriculaires droite et gauche, pratiquement simultanées, et des systoles (suivies de
diastoles) ventriculaires droite et gauche, également quasi simultanées. En revanche, les
activités auriculaires et ventriculaires ne sont pas simultanées : les activités auriculaires
précèdent de quelques fractions de seconde les activités électriques ventriculaires. En
pratique courante, on parle de « systole » ou de «diastole » ou, parfois, de systole ou
diastole « cardiaques » pour désigner la systole ou la diastole ventriculaire, en
englobant la contraction ou le relâchement des deux ventricules.
La pompe cardiaque assure un débit pulsatile et cette dynamique est appelée cyclique
d’où le terme de cycle cardiaque.
Le muscle cardiaque appelé myocarde est doué d’automatisme : il possède des cellules
musculaires cardiaques appelées cardiomyocytes ayant la propriété de produire une
activité électrique répétitive spontanée. L’ensemble de ces cellules forme le tissu nodal
qui produit donc des impulsions électriques entraînant une contraction myocardique.
La majorité des cellules du tissu nodal peuvent générer l’automatisme cardiaque mais
les plus rapides imposent leur rythme aux autres.
Le tissu nodal comporte un premier amas cellulaire situé dans la paroi atriale droite à
proximité de l’abouchement de la veine cave supérieure : le nœud sinusal de Keith et
Flack (également appelé sino-atrial). Il génère spontanément des potentiels d’action, à
une fréquence modulée en permanence en fonction des besoins de l’organisme,
provoquant une dépolarisation qui se propage de myocyte en myocyte dans les parois
auriculaires droite et gauche entraînant ainsi la contraction atriale avant de buter sur
l’anneau auriculo-ventriculaire non conducteur. La fréquence de dépolarisation du
nœud sinusal (entre 60 et 100 bpm) s’impose à l’ensemble du tissu nodal.
● soit lorsqu’il existe un foyer de cellules générant une impulsion à une fréquence
plus rapide que celle du nœud sinusal et donc inhibant celui-ci (tachycardie
anormale).
● soit lorsque le nœud sinusal est déficient ou alors lorsque la conduction est
défaillante entraînant des risques d’arrêt transitoire (syncope) ou permanents (mort
subite) de l’activité cardiaque. Dans ce cas un autre groupe cellulaire du tissu nodal,
constituant des pacemakers de réserve et prend le relais pour générer l’automatisme
cardiaque. Les pacemakers de relais sont localisés dans la jonction auriculo-
ventriculaire (pacemaker jonctionnel) et le myocarde ventriculaire (pacemaker
ventriculaire). Plus le pacemaker prenant le relais est bas et plus la fréquence
cardiaque d’échappement est basse. Ainsi le pacemaker jonctionnel stimule à une
fréquence cardiaque de 40 à 60 bpm et le pacemaker ventriculaire à une fréquence
cardiaque variant entre 15 et 30 bpm.
Inversement il peut exister des voies de conduction supplémentaires entre les oreillettes
et les ventricules pouvant exposer le patient à des troubles rythmiques potentiellement
graves.
Les impulsions électriques produites par le tissu nodal correspondent à des potentiels
d’action générés par les cellules automatiques et conduits à grande vitesse vers les
myocytes contractiles. Le myocarde est ainsi constitué de deux populations de cellules :
les myocytes automatiques constituant le tissu nodal et à l’origine de l’automatisme
cardiaque et les myocytes contractiles largement majoritaires assurant le travail
mécanique.
L’excitation électrique des myocytes contractiles résulte de mouvements ioniques
calciques et sodiques (dépolarisation) déclenchant le raccourcissement des protéines
contractiles (troponine et myosine) à l’origine de la contraction myocardique. Toutes les
cellules myocardiques contractiles dépolarisées au cours d’un instant bref se contractent
de manière presque synchrone.
Après chaque activation, les cellules cardiaques demandent un certain temps avant de
pouvoir être à nouveau stimulées; c'est la période réfractaire. Celle-ci est d'abord absolue,
aucun stimulus, quelle que soit son intensité, ne pouvant alors entraîner de nouvelle
dépolarisation. Elle devient ensuite relative, la dépolarisation pouvant alors être
déclenchée par un stimulus de plus en plus faible au fur et à mesure que le temps
s'écoule.
Le « service rendu » par le cœur à l’ensemble des organes et tissus est un débit sanguin,
apportant l’oxygène et les nutriments, et éliminant les déchets du métabolisme. Ce débit
doit être fourni sous une certaine pression, permettant le réglage de la distribution
sanguine dans chaque organe en fonction de ses besoins propres sans compromettre
l’équilibre général. Cette pression dépend du débit cardiaque (Qc) et de la résistance
circulatoire périphérique totale (RPT) :
P = RPT x Qc
Le débit cardiaque est le produit de la fréquence des battements cardiaques (Fc) par le
volume d’éjection systolique (VES) :
Le volume d’éjection systolique (volume sanguin éjecté par chaque ventricule par
minute) dépend de la force de contraction du ventricule (ou «force d’éjection») et de
l’ensemble des forces qui s’y opposent (postcharge). Cette force de contraction est
réglée par un mécanisme intrinsèque (la Loi de Starling) et des mécanismes
extrinsèques (système nerveux autonome, hormones, médicaments…).La Loi de
Starling stipule que tout étirement des fibres myocardiques entraîne une augmentation
de leur contractilité. Ainsi en cas d’augmentation du volume télédiastolique il existe
une augmentation du volume d’éjection systolique et donc du débit cardiaque par
augmentation de la force de contraction ventriculaire.
Figure 21: Loi de Starling
Le débit cardiaque peut être mesuré de différentes manières dont les plus utilisées sont
la mesure par l’échographie cardiaque ou par cathétérisme droit (cf. examens
complémentaires). Sa norme au repos est de 5L/min environ mais varie en fonction des
conditions (effort, état d’hydratation, anémie, grossesse..). Pendant l’effort du fait
d’une augmentation des besoins en oxygène, le débit cardiaque augmente grâce à une
augmentation de la fréquence cardiaque et du VES pouvant atteindre une valeur de
30L/min. Souvent le débit cardiaque est indexé à la surface corporelle : on parle d’index
cardiaque (IC) dont la norme est de 3,5L/min/m2.
Qc = 5L /min
IC = 3,5L /min/m2
La précharge correspond au sang qui entre dans les ventricules avant leur contraction.
La postcharge est l’opposition à l’écoulement de sang lorsqu’il est éjecté du ventricule et
qu’il rencontre la masse sanguine présente dans les vaisseaux. Le débit cardiaque varie
avec ses 2 composantes : il diminue en cas d’augmentation de la postcharge (ex :
hypertension artérielle, rétrécissement aortique, cardiopathie hypertrophique
obstructive) et de diminution de la précharge (ex : déshydratation, hypovolémie) et
augmente en cas de diminution de la postcharge et d’augmentation de la précharge.
Pendant l’effort, les besoins en oxygène augmentent. La quantité d’oxygène utilisée par
un muscle est égale au produit du débit sanguin de ce muscle par la différence
artérioveineuse en oxygène. A l’effort 2 mécanismes vont permettre d’augmenter les
apports en oxygène au muscle :
- l’augmentation du débit sanguin des muscles
- l’augmentation de l’extraction d’oxygène par le muscle du sang qui le vascularise
- La redistribution du sang des zones musculaires les plus inactives aux zones les
plus actives
BIBLIOGRAPHIE
● Chung, M.K., and Rich, M.W. : Introduction to the cardiovascular system