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Mister Bob Denard au Katanga

Trinquier et Faulques au Léopold II


C’est le lieutenant Jacques Dufrane, un ancien volontaire Belge du bataillon de Corée qui
l’appelait Bob au lieu de Robert. Tout comme il avait l’habitude d’appeler par ce nom un autre
collègue ancien de la Corée, le fameux Bob Noddyn. Depuis ce jour-là Bob lui-même a pris
l’habitude de se faire appeler Bob. Le fils du lieutenant Dufrane a été mon « room mate » à
Flawinne dans la Compagnie École des para-commandos en 1965/66. Les deux années
précédentes de 1963/65 nous étions ensemble dans l’académie militaire pour candidats
gradués (KBOO) à Zedelgem et l’école d’infanterie à Arlon.
Malheureusement il s’en est allé beaucoup trop jeune !
Les places où un grand nombre de mercenaires et volontaires des compagnies de marche
(11e de Ligne) avaient l’habitude de passer leur temps. C’est ici que Faulques a introduit le
jeu des dés qui est devenu populaire par après à Élisabethville. Faulques et Denard jouaient
toujours avec le même enjeu, un pendant que Faulques a eu de Trinquier de la demi-brigade
de parachutistes d’Indochine. Finalement c’est Denard qui a réussi à le garder.
On dit Muluba sans « un » et on dit Baluba sans « s ou des » de même pour :
Je suis Muhemba et nous sommes Bahemba.
1965?
1

Il y avait aussi la foire Internationale


7-8 janvier ; Lors de la prise de Manono au Nord-Katanga, les troupes de l’ANC
exécutent tous les gendarmes katangais qu’ils ont capturés. Ceux-ci sont mutilés
avant d’être passés par les armes.

17 janvier un DC4 arrive à Élisabethville et Lumumba, Mpolo et Okito sont assassinés.


Et le Katanga reçoit 9 Fouga dont trois seront livrés le 16 février par l’intermédiaire du
CIA.

30 janvier ; Tandis que Manono accueille les cérémonies d’inauguration de la Province


de Lualaba, la ville est délibérément bombardée par l’aviation katangaise, faisant un
nombre indéterminé de victimes civiles.

21 février ; conséquence grave pour le Katanga par l’adoption par l’ONU d’une
résolution autorisant le recours de la force pour mettre fin à la sécession katangaise.

février-mars ; Lors de la contre-offensive qu’elle mène avec l’aide des mercenaires


étrangers au Nord-Katanga, et qui l’amènera à reprendre Manono le 30 mars, la
gendarmerie katangaise commandée par le colonel belge Crèvecœur se montre sans
pitié, faisant d’innombrables victimes parmi les Baluba (Lantier, 1969 : 126)
Here we can see Jerry Puren and Gürkitz arrested (avenue Ruwe) by the UN and sent to Kamina.
Tshombe était dans une
Rage parce-que l’avion de
Dag Hammarskjöld partait
Et n’avait donc pas du tout
L’intention d’atterrir. Mais
Alors comment expliquer
Que le crash pointait vers
La piste d’atterrissage et
Que les roues étaient sorties ?
And there was also the famous story of Jan van Risseghem only understandable for Belgian Flemish or Walloon speaking people when he presented himself as:
"Je suis de l 'Inde" because he was living in a place called Lint near to Antwerp.
"Je suis de Lint"... In fact he didn't say "I am from India" but he said "I am from Lint". This was maybe meant to hide his real name, but probably Jan avoided as
much as possible to present himself as Van Risseghem because as well as in French or English the pronunciation of his name became impossible.
On the other side this is and was given confusion about who was the real pilot of the KAT 93 in September 1963, because "Je suis de l'Inde or Je suis de Lint"
sounds in French exactly as "Je suis Delin". On voit donc aussi que Bob Denard emploie le nom de Delin qui pourtant n’était pas pilote. (Victor E. Rosez)
Karel Coeck était bien connu à Élisabethville où il gazait avec sa Vespa à travers la ville, à l’arrière il y avait toujours
un n plus jeune que lui. Il avait à peine 16 ans, tout comme moi. On était tout une bande à soutenir la sécession
Katangaise avec tous les moyens. Certains portaient l’uniforme, d’autres restaient en civil. Le plus célèbre était Jean-
Claude Lemmens qui fut achevé par des soldats Gurkhas près de la gare alors qu’il gisait par terre grièvement blessé.
J’ai montré juste après le 9 décembre `Karel et Bob Denard le passage longeant la rivière Lubumbashi pour pouvoir
se rendre sans être vu du lido au Clair Manoir en traversant le barrage.

Le barrage près de l’avenue Stanley et Clair Manoir Le colonel Jean-Claude Wavreille Jean-Claude Lemmens…
On pouvait passer ici de plusieurs façons. Colonel de la sureté Congolaise. J’avais trois amis qui se
Il s’est marié avec une des filles nommaient Jean-Claude :
de Tshombe. Un ami très cher à moi. Deux furent tués par l’ONU
Du 24 décembre 1962 au 21 janvier 1963
« Troisième bataille du Katanga »
A la fin du mois de novembre, le conseiller militaire d’U Thant quitta New York pour aller inspecter
les Casques Bleus au Katanga, dont le nombre dépassait largement dix mille hommes. Quinze jours
plus tard, l’ONU adressera à Tshombe un ultimatum. En réponse, Tshombe accusera l’ONU de
projeter son arrestation.

- Le 24 décembre commence avec des disputes et des barrages routiers déci et là…

- Le 28 décembre: les Casques Bleus, avant l’aube, font mouvement vers É’ville en profitant de leur
supériorité numérique.

- Le 29 décembre: É’ville tombe sous le contrôle de l’ONU. La résistance se poursuit en dehors du


Katanga.

- Le 30 décembre: les Casques Bleus s’emparent de Kipushi et de Kamina.


Ce sont les Irlandais qui sont rentrés les premiers à Kipushi et y ont saisi un stock militaire énorme.
Armes munitions, uniformes, vivres et plus de 1600 bombes légères de 12,5kg avec racks de
lancement pour avions. D’après Mr. J.P. Sonck (information non contrôlable venant de F.F.) la
gendarmerie aurait été sous le commandement d’un certain mercenaire Peter Swanson et le fameux
pilote Roger Beuckels aurait été présent là, faisant partie du groupe Blue.

- Le 3 janvier 1963: les Casques Bleus occupent Jadotville.

- Le 14 janvier 1963 je quitte la présidence de Tshombe où j’ai passé deux jours dans un « fox hole »
pour y attendre la dernière attaque de l’ONU qui n’a pas eu lieu, suite à la déclaration de Tshombe
annonçant la fin de la sécession. Message que j’ai reçu par téléphone du général Muke.

- Le 15 janvier: les Casques Bleus occupent Shinkolobwe.

- Le 21 janvier: la chute de Kolwezi, dernier bastion de la résistance katangaise. C’était Bob Denard
qui commandait les mercenaires à Kolwezi, et il dirigea la résistance dans une lutte sans espoir. Les
mercenaires menacèrent de faire sauter les grandes installations hydro-électriques. Il a fallu une
intervention directe de Tshombe lui-même pour les en empêcher (l’esprit de la démolition était
toujours présent chez ces hors-la-loi). L’ex-président katangais négocie avec l’ONU la modalité de
la retraite de ses forces vers Dilolo, à la frontière angolaise, et donne l’ordre de déminer les
installations. Tshombe qui a signé la défaite, devait se conformer au principe sacré des accords.
Mais il obtient, en contrepartie, l’ordre d’évacuer les mercenaires au-delà de la frontière. Le colonel
Jean Schramme, commandant du groupe vert, qui traînait encore à l’intérieur arrive le 19 janvier à
la mission de Kanzenzé, tout près de Kolwezi. Il arrive après la dernière bataille avec un convoi intact
de quatre-vingt camions, vingt-quatre Jeeps, huit camionnettes et une ambulance. De Kansimba, sa
compagnie a mis quinze jours dans la boue sans perdre un homme ni un véhicule, avançant de
quatre kilomètres par jour jusqu’à gagner Mutschatscha où il a rejoint Bob Denard. Depuis là, les
deux hommes ont effectué ensemble la retraite avec une centaine de mercenaires et plusieurs
milliers de gendarmes katangais. Les autorités portugaises avaient autorisé les mercenaires et les
Katangais à se réfugier en Angola sans problème. L’offensive lancée par l’ONUC pour réduire
définitivement la sécession katangaise aura provoqué la mort de dizaines de civils à Elisabethville.
De source katangaise, après avoir soumis la ville à un intense bombardement, les casques bleus
éthiopiens auraient délibérément abattu 57 civils occidentaux et katangais qui se constituaient
prisonniers.

Puis on va revoir Bob Denard comme Major et devenir le commandant du fameux


6éme commando début 1965 lors de la révolte des Simba dans l’est du Congo
et écrira histoire avec Jean Schramme lors de la prise de Bukavu en 1967…
et l’histoire du colonel ne faisait que commencer !

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