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Pour une modulation d’impulsion en amplitude M −aire, à chaque ensemble de n éléments binaires,
αni , αni+1 , · · · , αni+n−1 , issus du message, on associe un symbole M −aire ak qui prend ses valeurs
dans un alphabet
A = {− (M − 1) , · · · , −3, −1, +1, 3, · · · , + (M − 1)} , (1)
où M = 2n . On note par D le débit de la source, exprimé en bits/s, et par R la rapidité de modulation du
modulateur, exprimée en Bauds.
2. Préciser les avantages et les inconvénients d’une augmentation du nombre, M , d’états de la mo-
dulation.
4. Illustrer la démarche à suivre pour obtenir un code de GRAY pour M = 8 à partir d’un code de
GRAY pour M = 4.
Exercice 2
Soit une source de données aléatoire générant des 0 et des 1 avec la même probabilité. Supposons
que cette source est codée par un codage en ligne utilisant comme mapping les valeurs ±1 et dont la
forme d’onde est donnée par :
( )
cos πt , |t| < Tb
Tb 2
h(t) = (2)
0, ailleurs
4. Donner l’efficacité spectrale de ce type de codage en ligne (en se limitant au lobe principal du
spectre).
En transmission en bande base, le signal issu du codeur en ligne s’écrit d’une manière générale sous
∑
la forme : u(t) = ck h(t − kT ) où ck = ak + jbk est un symbole M-aire complexe et h(t) une forme
k
d’onde.
3. Pour un tel signal, on définit une fonction d’autocorrélation moyenne par la relation :
∫ T0
1
R̄u (τ ) = Ru (t, τ )dt. (3)
T0 0
1 ∑
+∞
R̄u (τ ) = Rc (m) [h(τ ) ⊗ h∗ (mT0 − τ )] (4)
T0 m=−∞
6. En déduire l’expression des DSPs pour les signaux NRZ binaire et NRZ M-aire.
NB : Un signal est cyclostationnaire au sens large si sa fonction d’autocorrélation est périodique (de
période T0 ) ainsi que son moment de premier ordre.
Exercice 4 : Le code Biphase ou encore Manchester Code sans mémoire
Le code Biphase consiste à associer ak = 1 (resp. 0) à dk = A (resp. −A) . Le filtre de mise en forme
est donné par
v
√1 si t ∈ [0 Ts /2]
Ts
g(t) = − √1T si t ∈ [Ts /2 Ts ] .
s
0 sinon
Calculer la Densité Spectrale de Puissance (DSP) du signal émis ainsi que l’énergie moyenne transmise
par bit.
Exercice 5 : Code à Mémoire
où dk ∈ {±A} .
Le filtre de mise en forme est donné par
√1 si t ∈ [0 Ts ]
g(t) = Ts .
0 sinon
Les bits ak sont indépendants et on suppose que p = P (ak = 1) ̸= 1/2.
1. Donner l’équation reliant uk = P (dk = A) et uk−1 = P (dk−1 = A).
2. Donner l’équation reliant vk = P (dk = −A) et vk−1 = P (dk−1 = −A).
3. En déduire P (dk = A), P (dk = −A) et md = E (dk ) . On rappelle que la solution du problème
suivant
wk − awk−1 = b, (6)
s’écrit wk = αak +wk0 où wk0 est une solution particulière. Déterminer la valeur de la constante α sachant
que u0 = v0 = 1/2.
4. Calculer Rd (0) = E(d2k )
5. Dresser le tableau de transition donnant p(dk , dk−1 ) et en déduire Rd (1).
6. Donner l’équation reliant dk , dk−1 et bk = 1 − 2ak .
7. Exprimer le produit dk dk−1 en fonction de bk puis déduire Rd (1) = E(dk dk−1 ).
8. En suivant la même démarche déterminer Rd (m) = E(dk dk−m ).
9. En déduire la DSP du signal émis par un codeur en ligne différentiel. On rappelle la formule de Benett :
|G(f )|2 ∑ ( 2
)
−2ΠjkTs f |md |2 ∑ k k 2
Ss (f ) = Rd (k) − |md | e + δ(f − ) G( ) . (7)
Ts Ts2 Ts Ts
k k
vi TD 1 : Formule de Benett
TD 2 : Transmission en bande de base sur
un canal à bande illimitée
Exercice 1 :
Pour effectuer une transmission sans Interférence Entre Symboles (IES), le filtre global (convolution
du filtre d’émission et de réception) doit vérifier le critère de Nyquist. Préciser pour chacun des filtres
ci-dessous s’ils permettent une transmission sans IES et à quel débit symbole ?
Exercice 2 :
Pour transmettre une suite d’éléments binaires indépendants, prenant les valeurs 0 et 1 avec la même
probabilité, on utilise deux signaux s0 (t) et s1 (t) de durée Ts . Ainsi, pendant l’intervalle [kTs (k +1)Ts ],
viii TD 2 : Transmission en bande de base sur un canal à bande illimitée
où b(t) est un bruit blanc, gaussien, centré, indépendant du signal utile et de densité spectrale de puissance
égale à N0 /2.
1. Calculer la valeur du signal à l’instant d’échantillonnage en absence de bruit, respectivement lorsque
l’élément binaire 0 ou 1 a été transmis. On appellera u0 et u1 ces deux valeurs, que l’on exprimera sous
forme d’intégrales faisant intervenir Gr (f ) et, respectivement, S0 (f ) et S1 (f ).
2. Exprimer la probabilité d’erreur binaire grâce à la fonction de Marcum et déduire l’expression du seuil
optimal. On notera σB l’écart type du bruit B(t) = (b ⊗ gr ) (t).
3. Montrer que la probabilité d’erreur correspondante au seuil optimal ne dépend que du rapport ρ quo-
tient de la différence u1 − u0 par σB . Exprimer σB
2 en fonction de N et G (f ).
0 r
4. En utilisant l’inégalité de Schwartz, montrer que ρ est maximal si le filtre gr (t) est adapté au signal
s1 (t) − s0 (t).
5. Exprimer la probabilité d’erreur binaire ainsi optimisée en fonction de la distance euclidienne entre
les deux signaux s1 (t) et s0 (t) :
∫ Ts
∆ =2
[s1 (t) − s0 (t)]2 dt.
0
6. Déduire l’expression de la probabilité d’erreur pour le code RZ et le code NRZ symétrique. On expri-
mera la probabilité d’erreur binaire en fonction de l’énergie moyenne transmise par bit.
où T est une constante non nulle, h(t) est le filtre d’émission et les {ak } sont des symboles binaires
mutuellement indépendants prenant les valeurs ±A avec la même probabilité, où A est une constante
strictement positive. Le bruit B(t) à l’entrée du récepteur est additif, gaussien, centré, indépendant du
signal émis, de densité spectrale de puissance bilatérale N0 /2. Le récepteur est formé d’un filtre de
réponse impulsionnelle g(t), suivi d’un échantillonneur, aux instants kT . Les filtres d’émission et de
ix
réception, de fonctions de transfert respectives et H(f ) et G(f ), vérifient la relation H(f )G(f ) = R(f ),
où R(f ) est une fonction de transfert du filtre global qui vérifie le critère de NYQUIST au pas T et qui
a pour expression : ( ) [ ]
T cos2 πf T 1 1
si f ∈ − ,
R(f ) = 2 T T . (9)
0 ailleurs
1. Exprimer en fonction de Pm , N0 et T la probabilité d’erreur Pe0 dans le cas d’une répartition
optimale du filtrage global entre émission et réception, avec
√
H(f ) = G(f ) = R(f ). (10)
2. (a) Exprimer en fonction de Pm , N0 et T la probabilité d’erreur Pe1 dans le cas où G(f ) vaut
√
T pour f ∈ [−1/T, 1/T ] et 0 ailleurs, la relation de filtrage global entre H(f ) et G(f )
étant vérifiée.
(b) Quelle est la dégradation du rapport signal à bruit par rapport à la répartition optimale du
filtrage ?
3. (a) Exprimer en fonction de Pm , N0 et T la probabilité d’erreur Pe1 dans le cas où H(f ) vaut
√
T pour f ∈ [−1/T, 1/T ] et 0 ailleurs, la relation de filtrage global entre H(f ) et G(f )
étant vérifiée.
(b) Quelle est la dégradation du rapport signal à bruit par rapport à la répartition optimale du
filtrage ?
On considère une chaı̂ne de communication en bande de base utilisant une Modulation à Déplacement
d’Amplitude (MDA) à 4 états. On désigne par Ts la période symbole. On suppose que les symboles émis
prennent, de manière équiprobable, leurs valeurs dans l’alphabet Ω = {−3d, −d, d, 3d}. Le symbole ak ,
émis à l’instant kTs , permet de transmettre deux éléments binaires, α2k et α2k+1 , selon le codage de
Gray suivant :
Après filtrage de mise en forme à l’émission, transmission sur un canal idéal rajoutant un bruit
réel blanc gaussien, filtrage adapté en réception et échantillonnage aux instants kTs , on obtient des
échantillons de la forme :
yk = ak + bk ; (11)
x TD 2 : Transmission en bande de base sur un canal à bande illimitée
ak α2k α2k+1
−3d 00
−d 01
d 11
3d 10
où bk est un bruit réel gaussien centré (de moyenne nulle) et de variance σ 2 .
1. (a) Donner, sans justification, les 3 seuils optimums de décision, s−1 < s0 < s1 , sur les sym-
boles ak .
(b) Représenter sur un axe, les 4 régions de décision des valeurs −3d, −d, d et 3d prises par le
symbole ak .
(c) Représenter sur le même axe les régions de décisions correspondant aux valeurs 0 et 1 prises
par les éléments binaires α2k et α2k+1 (à noter que les régions de décision de α2k et de α2k+1
sont différentes). On suppose dans toute la suite que le canal introduit une modification de
l’amplitude du signal reçu de telle sorte que les échantillons obtenus s’écrivent :
yk = ρak + bk ; (12)
où ρ est un facteur multiplicatif réel strictement positif. Quand ρ est inférieur (respective-
ment, supérieur) à 1, le canal introduit une atténuation (respectivement, amplification) du
signal utile. On suppose que le récepteur n’a aucune connaissance de la valeur de ρ et qu’il
continue donc à utiliser les régions de décisions déterminées précédemment en 1˚) b) et du
1˚) b).
2. Pour une valeur arbitraire de ρ, représenter les densités de probabilité, p (yk = ak ), de l’échantillon
yk reçu à l’instant kTs conditionnellement à chacune des valeurs prises par ak dans l’alphabet Ω.
On représentera yk en abscisse et p (yk = ak ) en ordonnée pour chaque valeur de ak .
3. Déterminer les valeurs minimale, ρmin , et maximale, ρmax , entre lesquelles ρ doit strictement
prendre ses valeurs afin que la probabilité d’erreur symbole (mais aussi binaire) puissent tendre
vers 0 quand le rapport signal sur bruit d2 /σ 2 tend vers l’infini.
On suppose dans toute la suite que ρ vérifie :
4. (a) Exprimer la probabilité d’erreur symbole, Pes/ak , pour chacune des valeurs −3d, −d, d et 3d
de ak , en fonction des paramètres ρ, σ et d et de la fonction erfc(.).
xi
5. (a) Exprimer la probabilité d’erreur binaire, Peb/α2k , pour chacune des valeurs 0 et 1 de α2k ; en
fonction des paramètres ρ, σ, d et de la fonction erfc (:).
(b) Exprimer la probabilité d’erreur binaire, Peb/α2k+1 , pour chacune des valeurs 0 et 1 de α2k+1 ;
en fonction des paramètres ρ, σ, d et de la fonction erfc (.).
2. En déduire les conditions à satisfaire par α pour garantir un œil ouvert à chaque instant d’échantillonnage.
xii TD 2 : Transmission en bande de base sur un canal à bande illimitée
TD 3 : Transmisison sur onde porteuse et
Schémas de démodulation
où ∑
uc (t) = ak h (t − kT ) (17)
k
f0 et θ0 désignent respectivement la fréquence porteuse et la phase de la porteuse, les {ak } désignent une
suite de symboles binaires prenant de manière équiprobable leurs valeurs dans l’alphabet {−d, +d} et
h(t) représente, dans toute la suite, un filtre en racine de Nyquist à bande limitée pour le rythme symbole
1
R= T.
Le signal reçu se met sous la forme :
Les composantes en phase Bc (t) et en quadrature Bs (t) sont supposées gaussiennes, décorrélées et de
densité spectrale de puissance commune N0 .
La structure du récepteur pour la MDP2 est représentée dans la figure suivante
On suppose que le récepteur possède une estimation erronée ψ0 de la phase initiale θ0 de la porteuse.
Le signal reçu x(t) est alors multiplié par une onde porteuse sinusoı̈dale A0 cos (2πf0 t + ψ0 ) issue d’un
xiv TD 3 : Transmisison sur onde porteuse et Schémas de démodulation
x(t)
- k
ω(t)
-
Filtre
- h∗ (t0 − t) - Décision
b
ak -
6 Passe-bas ω1 (t) t0 + kT
A0 cos (2πf0 t + ψ0 )
oscillateur local. Dans toute la suite, φ0 = θ0 − ψ0 représente l’erreur d’estimation de phase au niveau
du récepteur.
1. (a) Expliciter le signal ω(t), produit du signal reçu x(t) et de la porteuse A0 cos (2πf0 t + ψ0 ),
sous la forme :
où ω1 (t) et ω2 (t) sont des signaux à bande limitée dont les spectres sont localisés respecti-
vement autour de 0 et de 2f0 .
2. On suppose qu’un filtrage passe-bas supprime pratiquement ω2 (t) et n’altère pas ω1 (t).
A0
ω1 (t) = (αuc (t) + βBc (t) + γBs (t)) (21)
2
(b) Donner les expressions explicites des facteurs multiplicatifs α, β et γ en fonction de l’erreur
de phase φ0 .
3. Montrer que le terme de bruit b(t) = βBc (t) + γBs (t) possède une DSP égale à N0 dans une
bande finie autour de f = 0.
4. Avec le signal filtré ω1 (t) on se ramène à un signal modulé numériquement en bande de base en
présence d’un bruit blanc gaussien. On a vu que le récepteur qui minimise la probabilité d’erreur
est constitué par le filtre h∗ (t0 − t) adapté au signal h(t), suivi d’un comparateur à seuil.
(a) Exprimer la probabilité d’erreur binaire (identique à la probabilité d’erreur sur les symboles
pour une modulation MDP-2) sous la forme :
(√ )
1 P
Pe = erfc χ (22)
2 N0 D
xv
1
où P est la puissance reçue utile (puissance du signal utile u(t)) et D = R = T est le débit
binaire. Indication : s’inspirer de l’expression de la probabilité d’erreur en l’absence d’erreur
de phase au niveau du récepteur.
(b) Donner la valeur explicite de la dégradation −10 log10 χ occasionnée par une erreur sur la
phase initiale par rapport à une démodulation parfaite (sans erreur sur la phase initiale) en
fonction de l’erreur de phase φ0 .
(c) Déterminer l’erreur de phase correspondant à la probabilité d’erreur maximale de 0.5 et in-
terpréter.
∑
u(t) = χ(t − kTs ) cos (2Πf0 t + θ0 + Φk ) , (23)
k
La figure 4.11 montre le schéma principe du démodulateur non cohérent de la MDP différentielle. Le
signal à l’entrée du récepteur est donné par