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Les lois de la nature sont souvent gouvernées par des EDP. Il est donc important de comprendre le
comportement physique des modèles ainsi que le caractère mathématique des équations (Modélisation).
La classification des EDP linéaires se fait sur la base d’une équation d’ordre 2 standard :
d 2u du 2 d 2u du du
a 2
b c 2
d e fu g F ( x , y )
dx dxdy dy dx dy
Soit un problème définit dans un domaine u , limité par la frontière L . Les conditions aux limites peuvent
être de trois natures :
Dirichlet : Dans ce type de conditions la valeur de la variable dépendante est imposée sur la frontière
du domaine de calcul c-à-d : u( ) L
Newman : La variable dépendante n’est pas connue sur la frontière mais sa dérivée est bien définie.
du
c-à-d : u ( ) L
dt
Mixte : Une combinaison linéaire des deux premières conditions est imposée sur la frontière.
du
c-à-d : u L
dt
Cette technique permet de développer des schémas pour remplacer les dérivées premières et secondes des EDP
pour pouvoir envisager une solution numérique par calculateur.
Pour obtenir une solution numérique il faut tout d’abord définir un domaine numérique constitué par un
ensemble de points discrets appelé grille de calcul. Les valeurs instantanées et locales des variables dépendantes
du problème sont définies sur l’ensemble des points de la grille de calcul. La différence entre cette vue
numérique à travers un certain nombre de points et la distribution continue exacte représente l’erreur commise
par la méthode numérique.
Δx=h
i -1,j-1 i,j -1 i +1,j-1
L’équation différentielle sera transformée en équation algébrique. Cette équation algébrique est ensuite
appliquée sur l’ensemble des nœuds. Le résultat sera un système d’équations linéaires comportant un
nombre des équations égale le nombre des inconnues, ce système sera ensuite résolu par une méthode
appropriée.
Se pose alors la question de l’approximation des dérivées de la fonction u(x,t). Ces dérivées sont remplacées par
une approximation numérique (différences divisées) basée sur les dérivées. En obtient les approximations
discrètes suivantes :
du u( x Δ x ) u( x )
Dérivée première (à droite / avant / amont) :
dx i Δx
du u( x Δ x ) u( x Δ x )
Dérivée première (centrées) :
dx i 2 Δx
du u( x ) u( x Δ x )
Dérivée première (à gauche / arrière / aval) :
dx i Δx
0.003
Trouver u( r 2 6.5 ) ? pour 04 nœuds équidistant la quantité du champ en fonction du rayon 1D ?
- La première étape (Génération du maillage) :
6.5 2
Δr 1.5
3
d 2 u 1 du u
0
dr 2 r dr r 2
ui 1 2ui ui 1 1 ui 1 ui ui
2 0
Δr 2 ri Δr ri
- La deuxième étape :
En obtient un système d’équations linéaire à résoudre de (04) d’équations (04) inconnus :
1 0 0 0 u1 0.008
0.44444 1.16100 0.63492
0 u2 0
0 0.44444 1.06220 0.57778 u3 0
0 0 0 1 u4 0.003
Matrice Tridiagonale
Après résolution de ce système par une des méthodes connues la solution est :
u1 0.008
u 0.005128
2
u 3 0.003778
u 4 0.003
Solution exacte :
C
u C1 r 2 avec : C1 9.1503 10 5 et C2 0.015634
r
0.015634
u 9.1503 10 5 r
r
u1 u( 2 ) 0.008
u 2 u( 3.5 ) 0.00478 E 0.000348 7.28%
u 3 u( 5 ) 0.00358 E 0.000198 5.53%
u 4 u( 6.5 ) 0.003
Considérons la conduction thermique 1D stationnaire dans une barre en acier (λ=54 W/m.°K, ρ=7800 Kg/m3,
Cp=490 J/Kg.°K). Le champ de température T(x) vérifie l’équation le modèle système suivant :
2T
2 0
x
T 0 100 C
T ( L ) 25 C
- La première étape (Génération du maillage) :
Il s’agit de subdiviser le domaine en de sous domaines. Le nœud général est identifié par ‘i’, et les nœuds
adjacents c’est-à-dire amont et aval sont identifiés par ‘i-1’ et ‘i+1’ respectivement. On considère un
maillage 1D à 6 nœuds (N=6) .
L = 0.05 m
Δx=L /(n-1)
i-1 i i+1
T1 = 100 °C T6 = 25 °C
L’objectif ici est d’éliminer de l’équation de la chaleur, toutes les dérivées pour les remplacer par des
expressions vues précédemment faisant intervenir les valeurs discrètes de notre inconnue T(x). En
approximant la dérivée seconde par la formule aux différences finies centrée précédente, on obtient le
schéma numérique :
T i 1 2T i T i 1
0
x 2
Cette équation discrète, n’est cependant applicable qu’aux nœuds internes 2, 3, 4 et 5. Au total, nous avons
trois inconnues auxquelles vient s’ajouter les deux conditions aux frontières. Nous sommes donc passés
d’une équation différentielle continue à un système algébrique discret, de (N) équations à (N) inconnues.
Les inconnues sont les valeurs (T2, T3, T4, T5). L’application de l’équation discrète aux quatre nœuds
internes donne le système d’équations algébriques suivant :
Ce système peut être mis utilement (à des fins informatiques) sous la forme matricielle. Cela donne :
2 1 0 0 T2 100
1 2 1
0 T3 0
0 1 2 1 T4 0
0 0 1 2 T5 25
60
40
20
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05
Longueur de la barre (m)
La comparaison montre une très bonne concordance entre la solution numérique est analytique (les deux
solutions se coïncident).