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Université TAHRI Mohammed de BECHAR Master -I- Électrotechnique

Faculté de Technologie MCEF122/MREF122


Département de Génie Electrique 2017/2018
 
Méthode des Différences finies
Méthode de résolution numérique des Équations aux Dérivées Partielles avec conditions aux limites

Les lois de la nature sont souvent gouvernées par des EDP. Il est donc important de comprendre le
comportement physique des modèles ainsi que le caractère mathématique des équations (Modélisation).

Classification des Équations aux Dérivées Partielles :

 La classification des EDP linéaires se fait sur la base d’une équation d’ordre 2 standard :

d 2u du 2 d 2u du du
a 2
 b  c 2
d e  fu  g  F ( x , y )
dx dxdy dy dx dy

où a, b, c, d, e, f, g sont en fonction de (x,y). Le type de l’EDP dépend de son discriminant Δ  b 2  4 ac :


d 2u d 2u
 Δ  0  alors, l’EDP est hyperbolique, (exemple : l’équation de propagation d’onde  0)
dx 2 dy 2
du d 2 u
 Δ  0  alors, l’EDP est parabolique, (exemple : l’équation de diffusion  0)
dt dx 2
d 2u d 2u
 Δ  0  alors, l’EDP est elliptique, (exemple : l’équation de Laplace  0)
dx 2 dy 2
 On distingue EDP linéaire et EDP non linéaire. Les EDP linéaires ne contiennent aucun produit de
variable avec elle-même ou une de ses dérivées alors que les EDP non linéaires peuvent en posséder. Par
exemple :
d 2 u du 2
 Equation de propagation d’onde (linéaire) :   0
dt 2 dx 2
d 2 u du du
 Equation de Burgers (non linéaire) :   v 2  u 0
dt dt dx
avec u qui dépend de x et de t, et v une constante.

Les conditions aux limites :

Soit un problème définit dans un domaine u , limité par la frontière L . Les conditions aux limites peuvent
être de trois natures :

 Dirichlet : Dans ce type de conditions la valeur de la variable dépendante est imposée sur la frontière
du domaine de calcul c-à-d : u( )  L
 Newman : La variable dépendante n’est pas connue sur la frontière mais sa dérivée est bien définie.
du
c-à-d :  u ( )  L
dt
 Mixte : Une combinaison linéaire des deux premières conditions est imposée sur la frontière.           
du
c-à-d : u  L
dt

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La méthode des différences finies :

Cette technique permet de développer des schémas pour remplacer les dérivées premières et secondes des EDP
pour pouvoir envisager une solution numérique par calculateur.

Pour obtenir une solution numérique il faut tout d’abord définir un domaine numérique constitué par un
ensemble de points discrets appelé grille de calcul. Les valeurs instantanées et locales des variables dépendantes
du problème sont définies sur l’ensemble des points de la grille de calcul. La différence entre cette vue
numérique à travers un certain nombre de points et la distribution continue exacte représente l’erreur commise
par la méthode numérique.

 Méthodes analytiques permettent la détermination de la variable de l’équation différentielle à tout point


du domaine, par contre les méthodes numériques consistent à déterminer la variable qu’aux des points
discrets.
 L’objectif étant de calculer les valeurs discrètes aux points du maillage appelé nœud comme étant une
bonne approximation avec la valeur de la solution exacte aux points de discrétisation.
 Le principe de la méthode des différences finies consiste à transformer l’équation différentielle continue
sur un domaine continu en un nombre fini de valeurs associées à un domaine discret appelé le maillage
ou grille de calcul (voir Fig. 1 et Fig. 2).
Δx
i -1,j +1 i,j +1 i +1,j +1
Δy

i -1,j i,j i +1,j


i-1 i i+1

Δx=h
i -1,j-1 i,j -1 i +1,j-1

Fig. 1 : Maillage (grille ou discrétisation) 1D Fig. 2 : Maillage (grille ou discrétisation) 2D

 L’équation différentielle sera transformée en équation algébrique. Cette équation algébrique est ensuite
appliquée sur l’ensemble des nœuds. Le résultat sera un système d’équations linéaires comportant un
nombre des équations égale le nombre des inconnues, ce système sera ensuite résolu par une méthode
appropriée.

Se pose alors la question de l’approximation des dérivées de la fonction u(x,t). Ces dérivées sont remplacées par
une approximation numérique (différences divisées) basée sur les dérivées. En obtient les approximations
discrètes suivantes :

du u( x  Δ x )  u( x )
Dérivée première (à droite / avant / amont) : 
dx i Δx
du u( x  Δ x )  u( x  Δ x )
Dérivée première (centrées) : 
dx i 2 Δx
du u( x )  u( x  Δ x )
Dérivée première (à gauche / arrière / aval) : 
dx i Δx

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du 2 u( x  Δ x )  2u( x )  u( x  Δ x )
Dérivée seconde : 2

dx i ( Δx ) 2

Exemple 1 pour 1D (problème de dégradation d’un champ en fonction du rayon) :

Soit l’équation différentielle du problème :


 d 2 u 1 du u
 dr 2  r dr  r 2  0 ?
 0.008
u( 2 )  0.008
r2 r
u( 6.5 )  0.003 r  6 .5

 0.003

Trouver u( r  2  6.5 )  ? pour 04 nœuds équidistant la quantité du champ en fonction du rayon 1D ?
- La première étape (Génération du maillage) :

u1=u(2)=0.008 u2= u(3.5)=? u3=u(5)= ? u4=u(6.5)= 0.003


i=1 i=2 i=3 i=4

r=2 Δr=h r=6.5

6.5  2
Δr   1.5
3

- La deuxième étape (discrétisation) :


d 2u u  2ui  ui 1
 i 1
2
dr i  Δr 2 i-1 i i+1
du u u
 i 1 i
dr i Δr Δr=h

d 2 u 1 du u
  0
dr 2 r dr r 2
ui 1  2ui  ui 1 1 ui 1  ui ui
  2 0
 Δr 2 ri Δr ri

Noeud1 (i=1) : u( 2 )  u1  0.008 (1)


Noeud2 (i=2) : u2  ?
u 3  2u 2  u 1 1 u 3  u 2 u 2
  2 0
 Δr 2 r2 Δr r2
u3  2u 2  u1 1 u3  u 2 u2
  0
1.5 2
3.5 1.5 ( 3.5 )2
0.44444 u1  1.16100 u 2  0.63492 u3  0 (2)

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Noeud3 (i=3) : u3  ?
u4  2u3  u 2 1 u4  u3 u3
  2 0
 Δr 2 r3 Δr r3
u4  2u3  u 2 1 u4  u3 u
  32 0
1.5 2
5 1.5 (5)
0.44444 u 2  1.06220 u3  0.57778 u4  0 (3)
Noeud1 (i=4) : u 4  u( 6.5 )  0.003 (4)

- La deuxième étape :
En obtient un système d’équations linéaire à résoudre de (04) d’équations (04) inconnus :
 1 0 0 0  u1  0.008 
0.44444  1.16100 0.63492
 0  u2   0 
 
 0 0.44444  1.06220 0.57778  u3   0 
     
0 0 0 1  u4  0.003

Matrice Tridiagonale

Après résolution de ce système par une des méthodes connues la solution est :
u1   0.008 
u  0.005128 
 2   
u 3  0.003778 
   
u 4   0.003 

 Solution exacte :
C
u  C1  r  2 avec : C1  9.1503  10 5 et C2  0.015634
r
0.015634
u  9.1503  10 5  r 
r
u1  u( 2 )  0.008
u 2  u( 3.5 )  0.00478  E  0.000348  7.28%
u 3  u( 5 )  0.00358  E  0.000198  5.53%
u 4  u( 6.5 )  0.003

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Exemple 2 pour 1D (problème de la conduction thermique dans une barre) :

Considérons la conduction thermique 1D stationnaire dans une barre en acier (λ=54 W/m.°K, ρ=7800 Kg/m3,
Cp=490 J/Kg.°K). Le champ de température T(x) vérifie l’équation le modèle système suivant :
  2T
 2 0
 x
T 0   100 C
T ( L )  25 C


- La première étape (Génération du maillage) :

Il s’agit de subdiviser le domaine en de sous domaines. Le nœud général est identifié par ‘i’, et les nœuds
adjacents c’est-à-dire amont et aval sont identifiés par ‘i-1’ et ‘i+1’ respectivement. On considère un
maillage 1D à 6 nœuds (N=6) .
L = 0.05 m

Δx=L /(n-1)

i=1 i=3 i=4 i=5 i=6


i=2

i-1 i i+1
T1 = 100 °C T6 = 25 °C

- La deuxième étape (discrétisation) :

L’objectif ici est d’éliminer de l’équation de la chaleur, toutes les dérivées pour les remplacer par des
expressions vues précédemment faisant intervenir les valeurs discrètes de notre inconnue T(x). En
approximant la dérivée seconde par la formule aux différences finies centrée précédente, on obtient le
schéma numérique :
T i  1  2T i  T i  1
0
x 2
Cette équation discrète, n’est cependant applicable qu’aux nœuds internes 2, 3, 4 et 5. Au total, nous avons
trois inconnues auxquelles vient s’ajouter les deux conditions aux frontières. Nous sommes donc passés
d’une équation différentielle continue à un système algébrique discret, de (N) équations à (N) inconnues.
Les inconnues sont les valeurs (T2, T3, T4, T5). L’application de l’équation discrète aux quatre nœuds
internes donne le système d’équations algébriques suivant :

i2 T1 - 2T2  T3  0 - 2T2  T3  100


i3 T2 - 2T3  T4  0 T2 - 2T3  T4  0
soit
i4 T3 - 2T4  T5  0 T3 - 2T4  T5  0
i5 T4 - 2T5  T6  0 T4 - 2T5  - 25

Ce système peut être mis utilement (à des fins informatiques) sous la forme matricielle. Cela donne :
 2 1 0 0  T2   100 
 1 2 1  
 0  T3   0 

0 1  2 1  T4   0 
    
0 0 1  2  T5    25 

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Après résolution de ce système par une des méthodes connues la solution est :
T2  85C
T   
 3   70C 
T4  55C
   
T5  40C
 Solution exacte :
T6  T1
Rappelons que la solution analytique est de la forme : T( x )  T1  x , la figure suivante illustre la
L
distribution de température dans la barre.
100
Solution Numérique
Solution Analytique
80

60

40

20
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05
Longueur de la barre (m)
La comparaison montre une très bonne concordance entre la solution numérique est analytique (les deux
solutions se coïncident).

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