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Plan
Introduction
Chapitre préliminaire
1-1-Définition de l’impôt
2-1-Classification économique
2-2-La classification administrative : Impôt direct et impôt indirect
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GCF/Fiscalité/IS/S4 EST
1- Définition
2- Personnes imposables
3- Territorialité
4-1-Exonérations permanente
4-5-2-Exonérations temporaires
1- Résultat fiscal
2- Produits imposables
3- Charges déductibles
6- Déficit reportable
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GCF/Fiscalité/IS/S4 EST
1- Période d’imposition
2- Lieu d’imposition
3- Taux d’imposition
4- Cotisation minimale
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GCF/Fiscalité/IS/S4 EST
Introduction
-Objectif général: Les étudiants seront capables à la fin de ce cours de définir l’impôt,
ses principales fonction, ainsi que ses classifications fiscales couramment utilisées, de
déterminer les caractéristiques et le profil du système fiscal marocain, et d’avoir la
méthodologie à adopter pour traiter les trois principaux impôts du système fiscal marocain
(TVA, IS, IR).
- Objectifs spécifiques : A la lumière de la législation fiscale marocaine et sur la base
des études de cas pratiques et des exercices d’applications, les étudiants seront bien outillés
à:
Définir les trois impôts, et déterminer ses principales caractéristiques ;
Délimiter le champ d’application de chaque impôt ;
Arrêter les exonérations en matière de chaque impôt ainsi que ses objectifs économiques et sociaux ;
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GCF/Fiscalité/IS/S4 EST
Chapitre préliminaire :
1- Définition, caractéristiques et fonctions de l’impôt
1-1-Définition de l’impôt
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Gaston Jèze : Professeur de droit public français, Cours de finances publiques 1935-1936 .LGDJ, Paris, 1936, p. 39
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- Fonction économique
La fonction économique de l’impôt consiste à établir le lien entre fiscalité et
développement économique. En effet, dans les économies modernes, la fiscalité est devenu
un outil de développement économique et de régulation des disparités à travers notamment
-L’incitation à l’investissement afin d’atteindre les objectifs de croissance ;
-Assurance d’une une justice en matière de redistribution des ressources.
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- Fonction sociale
Le rôle social de l’impôt se traduit par la redistribution des recettes de l’impôt en
direction des couches sociales les plus défavorisées. De même pour réduire les disparités
sociales, l’Etat procède souvent à la détaxation des produits de première nécessité et à la
sur taxation des produits de luxe.
2-1-Classification économique
Elle permet de définir l’élément économique sur lequel la contribution est assise, ce qui
revient à préciser la matière imposable.
- Critère économique
Il concerne l’incidence économique de l’impôt : l’impôt direct est supporté « à titre
définitif » par le contribuable, alors que l’impôt indirect peut être répercuté (souvent par
l’intermédiaire des prix) sur d’autres contribuables.
- Critère administratif
Ce critère a permis de structurer l’administration fiscale en l’administration des
contributions directes chargées d’asseoir les impôts directs, et en administration des
contributions indirectes dont la mission était la liquidation et la perception des impôts
indirects.
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GCF/Fiscalité/IS/S4 EST
-Critère juridique
L’impôt direct est perçu par voie de rôle nominatif (c'est-à-dire un document établi par
l’administration au nom de chaque contribuable et portant mention de la matière
imposable et de la somme due). L’impôt indirect est perçu sans rôle et liquidé par le
contribuable lui-même (cette distinction n’est pas cependant de portée générale, puis que
certains impôts directs sont perçus sans qu’il y ait émission d’un rôle).
2-2-Classification technique
- Impôt réel
L’impôt réel atteint un bien sans tenir compte de la situation personnelle de son détenteur.
(TVA).
- Impôt personnel
L’impôt personnel est censé prendre en considération l’ensemble de la situation
économique, financière et sociale du contribuable. L’impôt sur le revenu en est un bon
exemple.
- L’impôt proportionnel
L’impôt proportionnel est l’impôt dont la matière imposable est soumise à un taux
constant.
- Impôt progressif
l’impôt progressif est l’impôt dont la matière imposable est soumise à des taux croissants
au fur et à mesure que la matière imposable augmente. IR/salaires.
- Impôt analytique
L’impôt analytique est un impôt assis sur les éléments d’un patrimoine ou sur une
opération isolée, ou encore sur une catégorie unique de revenu.
- Impôt synthétique
L’impôt synthétique est assis sur un ensemble d’opérations ou de revenu et à taxer
l’ensemble en une seule opération. Il frappe le revenu global du foyer fiscal.
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A la fin de chaque année, le parlement vote la loi de finances qui définit les recettes
fiscales de l’Etat et qui indique les nouvelles dispositions fiscales résultant des choix
politiques, gouvernementaux.
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Article 39 de la nouvelle constitution marocaine de 2011 et article n°17 de la constitution de 1996.
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Les systèmes fiscaux, des différents pays présentent à la fois des singularités et des
apparentements. Il y a tout d'abord des singularités dans la mesure où la fiscalité à travers
l'impôt est le symbole de la toute puissance étatique, chaque État à sa structure et une
organisation fiscale qui lui est propre. Mais en même temps, il y a des apparentements entre
les systèmes fiscaux dus à plusieurs raisons, citons par exemple des influences historiques
comme la colonisation et la décolonisation.
Pour le système fiscal des pays en voie de développement, il s’agit de trois groupes de
pays, les pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine. En dépit de leur diversité
géographique, ces pays en voie de développement présentent un certain nombre de caractères
communs tant économiques que sociaux et politiques ; ces caractères définissent un certain
type de système fiscal. Ces trois groupes de pays ont une fiscalité à faible rendement. En
effet, leurs prélèvements obligatoires ne représentent qu’un moyen de 20 % du PIB3. Ce
niveau de pression fiscale s'explique par la faiblesse de leur production nationale. En outre,
des différences sensibles existent à l'intérieur d'une même catégorie de pays. Par ailleurs, le
système fiscal de ces trois groupes de pays est déséquilibré. En effet, la grande part de leurs
recettes fiscales est constituée par des impôts indirects ; ces recettes fiscales proviennent
pour l'essentiel d'une activité ou d’une catégorie. Enfin, la structure fiscale de ces pays
s'explique par plusieurs traits communs, à savoir :
- Ces pays ont donc un faible niveau de revenu. Ils ont une activité agricole et un secteur
informel prédominant. Or, une politique économique basée sur la monoculture se prête mal à
une imposition directe.
- Concernant les impôts directs, ils ne possèdent pas les moyens techniques et administratifs
nécessaires à leur mise en œuvre. Il y’a lieu de signaler que la fiscalité directe ne progresse
que très lentement. En fait, elle progresse au fur et à mesure de l'apparition des classes
moyennes. Mais il ne peut trop assujettir ces classes à des impôts directs trop élevés car les
classes moyennes représentent une force politique dont les gouvernements de ces pays doivent
tenir compte, et une source de la relance économique qui doit être favorisée en matière de
consommation et d’investissement.
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A titre d’exemple : (en 2011, le taux de pression fiscal représente au Maroc 23,8%, Egypte : 13,7% : Cf. Entretien avec
Nezha Lahrichi, présidente du CNCE Comment alléger la pression fiscale au Maroc ? http://www.lematin.ma) / (en
2010 le taux de pression fiscal en Tunisie est de 20,1% : Cf. Site Ministère de l’Economie et des Finances Tunisienne).
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- Les PVD sont trop dépendants fiscalement des pays étrangers. En effet, l'essentiel de leurs
ressources provient de la taxation des produits importés nécessaires au fonctionnement de
leurs économies nationales.
Par contre, le système fiscal des pays industrialisés est relativement équilibré, cela
s'explique par le poids de la fiscalité dans ces pays ainsi que par leurs systèmes fiscaux qui
présentent plusieurs points communs .Les pays industrialisés présentent quatre
caractéristiques, une maitrise administrative de la population fiscale ; une production élevée ;
un plus grand pluralisme social ; un système fiscal équilibré avec un rendement élevé.
En effet, depuis cette date, le Maroc a entrepris un vaste chantier de modernisation de son
économie, d’ouverture vers l’extérieur, et de démantèlement douanier par la signature d’accords
de libre échange avec de nombreux pays ou de zones économiques importantes.
Aujourd’hui, dans un contexte caractérisé par la baisse des droits de douane suite aux
accords tarifaires, l’impôt constitue l’essentiel des recettes sur lesquelles s’adosse le budget de
l’Etat.
Cette réforme, dont les principes ont été énoncés par la loi-cadre n° 3-83 relative à la réforme
fiscale adoptée par la chambre des représentants le 20 décembre 1982 et promulguée par le dahir
n° 1-83-38 du 23 Avril 1984, s’est fixée pour principaux objectifs :
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- La mise en place d’un système qui assure d’une part une meilleure répartition de la charge
fiscale et un élargissement de l’assiette et la réduction des taxes, et d’autre part un
renforcement des garanties que la loi accorde aux contribuables ;
- Le remplacement de la taxe sur les produits et les services par la Taxe sur la Valeur Ajoutée
(TVA) en 1986;
Malgré les efforts accomplis dans le sens de la simplification et de la mise en place d’un
système synthétique, la cédularité n’a pas totalement disparu. En effet, d’autres taxes, comme la
Taxe sur le produit des actions et parts sociales (T.P.A), la Taxe sur les Produits de Placements à
Revenus Fixes (T.P.P.R.F.), la Contribution sur les Revenus Professionnels et Fonciers
Exonérés (C.R.P.F.E.) et la Taxe sur les Profits de Cession de Valeurs Mobilières (T.P.C.V.M.) ont
été créées.
L’organisation des premières assises nationales sur la fiscalité en 1999 a été l’occasion de
disposer d’un diagnostic commun et concerté sur le système fiscal et a permis d’arrêter de
manière collective une feuille de route pour moderniser davantage le système fiscal marocain.
On assiste, ainsi, à partir de 1999 à une évolution qui a permis d’introduire des
changements concrétisant les principes directeurs fixés par la réforme fiscale. Pour simplifier le
système et réduire sa cédularité, certaines taxes ont été abrogées (P.S.N., la C.R.P.F.E.) et
d’autres intégrées dans l’I.S. ou l’I.G.R. (T.P.A., T.P.P.R.F.,T.P.I, T.P.C.V.M.), et ce bien que le
maintien des impositions à des taux libératoires ne permette pas de répondre totalement à
l’objectif d’une imposition globale considérée plus équitable.
De nombreuses réformes ont été introduites par les lois de finances successives de 2000 à
2016 qui se sont traduites par la mise en place d’un ensemble de mesures de simplification, de
rationalisation et d’harmonisation du système fiscal et dont le résultat a été :
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GCF/Fiscalité/IS/S4 EST
Actuellement les principaux impôts et taxes sont régis par deux textes :
- Le Code Général des Impôts qui régit l’IS, la TVA, l’IR, les droits d’enregistrement,
les droits de timbre et la taxe spéciale annuelle sur les véhicules automobiles ;
- La loi n° 47-06 relative à la fiscalité des collectivités locales, qui s'articule autour de deux axes :
Le premier concerne les taxes gérées par les collectivités locales elles- mêmes,
Le second concerne les taxes locales gérées par la Direction Générale des
Impôts (DGI) au profit des collectivités locales. Ces taxes locales concernent deux
catégories de redevables : la taxe professionnelle et la taxe de services communaux dues
par les entreprises ; et la taxe d'habitation et la taxe de services communaux, dues par les
particuliers.
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1- Définition
L’impôt sur les sociétés s’applique sur l’ensemble des produits, bénéfices et revenus, des
sociétés et autres personnes morales.
2- Personnes imposables
1°- Les sociétés quels que soient leur forme et leur objet ;
2°- Les établissements publics et les autres personnes morales qui se livrent à une
exploitation ou à des opérations à caractère lucratif ;
4°-Les fonds créés par voie législative, ou par convention ne jouissant pas de la
personnalité morale et dont la gestion est confiée à des organismes de droit public ou
privé, lorsque ces fonds ne sont pas expressément exonérés par une disposition d’ordre
législatif. L’imposition est établie au nom de leur organisme gestionnaire.
5°- Les centres de coordination d’une société non résidente ou d’un groupe international
dont le siège est situé à l’étranger. Par centre de coordination, il faut entendre toute
filiale ou établissement d’une société ou d’un groupe international dont le siège est situé
à l’étranger et qui exerce, au seul profit de cette société ou de ce groupe, des fonctions
de direction, de gestion, de coordination ou de contrôle.
1°- Les sociétés en nom collectif et les sociétés en commandite simple constituées au
Maroc et ne comprenant que des personnes physiques,
L’option doit être mentionnée sur la déclaration d’existence ou formulée par écrit.
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1°- Les sociétés en nom collectif et les sociétés en commandite simple constituées au
Maroc et ne comprenant que des personnes physiques ainsi que les sociétés en
participation;
3°- Les sociétés à objet immobilier, quelle que soit leur forme, dont le capital est divisé en
parts sociales ou actions nominatives (sociétés immobilières transparentes):
- Lorsque leur actif est constitué soit d’une unité de logement occupée en totalité
ou en majeure partie par les membres de la société ou certains d’entre eux, soit
d’un terrain destiné à cette fin ;
3- Territorialité
- Les sociétés, qu’elles aient ou non un siège au Maroc, sont imposables à raison de
l’ensemble des produits, bénéfices et revenus :
• Dont le droit d’imposition est attribué au Maroc en vertu des conventions tendant à
éviter la double imposition en matière d’impôts sur le revenu.
- Les sociétés n’ayant pas leur siège au Maroc ( sociétés non résidentes ) sont imposables
à raison des produits bruts qu’elles perçoivent en contrepartie de travaux qu’elles
exécutent ou de services qu’elles rendent, soit pour le compte de leurs propres
succursales ou leurs établissements au Maroc, soit pour le compte de personnes physiques
ou morales indépendantes, domiciliés ou exerçant une activité au Maroc.
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Sont totalement exonérés de l’impôt sur les sociétés les personnes morales suivantes :
1°- Les associations et les organismes légalement assimilés à but non lucratif, pour les
seules opérations conformes à l’objet défini dans leurs statuts.
4°- les associations d’usagers des eaux agricoles pour les activités nécessaires à leur
fonctionnement ou à la réalisation de leur objet ;
5°- La Fondation Cheikh Zaïd Ibn Soltan pour l’ensemble de ses activités ou opérations et
pour les revenus éventuels y afférents ;
8°- L’Office national des oeuvres universitaires sociales et culturelles, pour l’ensemble de
ses activités ou opérations et pour les revenus éventuels y afférents ;
9°- Les coopératives et leurs unions légalement constituées dont les statuts, le
fonctionnement et les opérations sont reconnus conformes à la législation et à la
réglementation en vigueur régissant la catégorie à laquelle elles appartiennent.
10°- Les sociétés non résidentes au titre des plus-values réalisées sur les cessions de
valeurs mobilières cotées à la bourse des valeurs du Maroc, à l’exclusion de celles résultant
de la cession des titres des sociétés à prépondérance immobilière;
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17°- Les fonds de placements collectifs de titrisation (FPCT), pour les bénéfices dans le
cadre de leur objet légal;
18°- Les organismes de placements en capital-risque (O.P.C.R.), pour les bénéfices réalisés
dans le cadre de leur objet légal ;
20°- La société «Sala Al-Jadida» pour l’ensemble de ses activités et opérations, ainsi que
pour les revenus éventuels y afférents ;
25°- L’Agence spéciale Tanger-Méditerranée, pour les revenus liés aux activités qu’elle
exerce au nom et pour le compte de l’Etat ;
27°- Les sociétés installées dans la Zone franche du Port de Tanger, au titre des opérations
effectuées à l’intérieur de ladite zone.
28°- La fondation Cheikh Khalifa Ibn Zaïd , pour l’ensemble de ses activités ou opérations
et pour les revenus éventuels y afférents.
Cette exonération ne s’applique pas aux autres catégories de revenus non agricoles
réalisés par les sociétés concernées. Toutefois, lorsque le chiffre d’affaires réalisé au cours
d’un exercice donné est inférieur à cinq millions (5.000.000) de dirhams, l’exonération
précitée n’est accordée que lorsque ledit chiffre d’affaires est resté inférieur à ce montant
pendant trois (3) exercices consécutifs.
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- De l’exonération totale de l’impôt sur les sociétés pendant une période de cinq (5) ans
consécutifs qui court à compter de l’exercice au cours duquel la première opération
d’exportation a été réalisée ;
2°- Les entreprises, autres que celles exerçant dans le secteur minier, qui vendent à d’autres
entreprises installées dans les plates-formes d’exportation des produits finis destinés à
l’export bénéficient, au titre de leur chiffre d’affaires réalisé avec lesdites plates-formes :
- De l’exonération totale de l’impôt sur les sociétés pendant une période de cinq (5)
ans consécutifs qui court à compter de l’exercice au cours duquel la première
opération de vente de produits finis a été réalisée ;
3°- Les entreprises hôtelières bénéficient, au titre de leurs établissements hôteliers pour la
partie de la base imposable correspondant à leur chiffre d’affaires réalisé en devises
dûment rapatriées directement par elles ou pour leur compte par l’intermédiaire d’agences
de voyages :
- De l’exonération totale de l’impôt sur les sociétés pendant une période de cinq (5)
ans consécutifs qui court à compter de l’exercice au cours duquel la première
opération d’hébergement a été réalisée en devises ;
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- Et de l’imposition au taux réduit de 17,5% au-delà de cette période.
1°- Les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés suivants :
- Les sommes distribuées provenant des prélèvements sur les bénéfices pour
l’amortissement du capital des sociétés concessionnaires de service public ;
- Les sommes distribuées provenant des prélèvements sur les bénéfices pour le rachat
d’actions ou de parts sociales des organismes de placement collectif en valeurs
mobilières (O.P.C.V.M.);
- Les dividendes perçus par les organismes de placements en capital risque (O.P.C.R.);
- Les dividendes distribués par les sociétés holding offshore à leurs actionnaires, au
prorata du chiffre d’affaires offshore correspondant aux prestations de services
exonérées;
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- Etablissements de crédit et organismes assimilés, au titre des prêts et avances consentis
par ces organismes ;
3°- Les intérêts perçus par les sociétés non résidentes au titre :
2°- Les entreprises ayant leur domicile fiscal ou leur siège social dans la province de
Tanger et exerçant une activité principale dans le ressort de ladite province, bénéficient au
titre de cette activité du taux réduit.
1° - Les entreprises qui exercent leurs activités dans les zones franches d’exportation
bénéficient :
- De l’exonération totale durant les cinq (5) premiers exercices consécutifs à compter de
la date du début de leur exploitation ;
- Et de l’imposition au taux réduit, pour les vingt (20) exercices consécutifs suivants.
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L’exonération et l’imposition au taux réduit précitées s’appliquent également, aux
opérations réalisées :
- Entre les entreprises installées dans la même zone franche d’exportation ;
De même, sont soumises à l’impôt sur les sociétés dans les conditions de droit commun,
les sociétés qui exercent leurs activités dans lesdites zones dans le cadre d’un chantier de
travaux de construction ou de montage.
2°- L’Agence spéciale Tanger-Méditerrannée, ainsi que les sociétés intervenant dans la
réalisation, l’aménagement, l’exploitation et l’entretien du projet de la zone spéciale de
développement Tanger-Méditerranée et qui s’installent dans les zones franches
d’exportation bénéficient des avantages accordés aux entreprises installées dans les zones
franches d’exportation.
1°- Le titulaire ou, le cas échéant, chacun des co-titulaires de toute concession
d’exploitation des gisements d’hydrocarbures bénéficie d’une exonération totale de l’impôt
sur les sociétés pendant une période de dix (10) années consécutives courant à compter de
la date de mise en production régulière de toute concession d’exploitation.
2°- Les sociétés exploitant les centres de gestion de comptabilité, sont exonérées de l’impôt
sur les sociétés au titre de leurs opérations, pendant une période de quatre (4) ans suivant la
date de leur agrément.
1°- Pendant les cinq (5) premiers exercices consécutifs suivant la date du début de leur
exploitation :
a) Les entreprises, autres que les établissements stables des sociétés n’ayant pas leur siège
au Maroc attributaires de marchés de travaux, de fournitures ou de service, les
établissements de crédit et organismes assimilés, Bank Al-Maghrib, la Caisse de dépôt et
de gestion, les sociétés d’assurances et de réassurances, les agences immobilières et les
promoteurs immobiliers à raison des activités exercées dans l’une des préfectures ou
provinces qui sont fixées par décret compte tenu des deux critères suivants :
b) Les entreprises artisanales dont la production est le résultat d’un travail essentiellement
manuel ;
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c) Les établissements privés d’enseignement ou de formation professionnelle.
2°- Pour une période de cinq (5) ans à compter de la date d’obtention du permis d’habiter,
du taux réduit, au titre des revenus provenant de la location de cités, résidences et campus
universitaires réalisés en conformité avec leur destination, les promoteurs immobiliers
personnes morales, qui réalisent pendant une période maximum de trois (3) ans courant à
compter de la date de l’autorisation de construire, des opérations de construction de cités,
résidences et campus universitaires constitués d’au moins cinquante (50) chambres, dont la
capacité d’hébergement est au maximum de deux (2) lits par chambre, dans le cadre d’une
convention conclue avec l’Etat assortie d’un cahier des charges.
- Les banques offshore sont soumises, en ce qui concerne leurs activités pour les quinze
(15) premières années consécutives suivant la date de l’obtention de l’agrément, soit à
l’impôt au taux spécifique de 10%, soit à l’impôt forfaitaire. Après expiration du délai de
15 ans les banques offshore sont soumises à l’impôt sur les sociétés dans les conditions de
droit commun.
- Les sociétés holding offshore sont soumises, en ce qui concerne leurs activités, pendant
les quinze (15) premières années consécutives suivant la date de leur installation, à un
impôt forfaitaire, libératoire de tous autres impôts et taxes sur les bénéfices ou les revenus.
Après expiration du délai de 15 ans les sociétés holding offshore sont soumises à l’impôt
sur les sociétés dans les conditions de droit commun..
4°- Les exploitations agricoles imposables bénéficient du taux de 17,5% pendant les cinq
(5) premiers exercices consécutifs, à compter du premier exercice d’imposition.
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2- Produits imposables
Sur le plan fiscal, les produits imposables sont :
- Le chiffre d’affaires comprenant les recettes et les créances acquises se rapportant aux
produits livrés, aux services rendus et aux travaux immobiliers réalisés ;
- La variation des stocks de produits ;
- Les immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même ;
- Les subventions d’exploitation ;
- Les autres produits d’exploitation ;
- Les reprises d’exploitation et transferts de charges.
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Les titres de créances négociables;
Les subventions et dons reçus de l’Etat, des collectivités locales ou des tiers
Sont rapportés à l’exercice au cours duquel ils ont été perçus. Toutefois, s’il s’agit de
subventions d’investissement, la société peut les répartir sur la durée d’amortissement des
biens financés par ladite subvention.
Lorsque l’une des parties aux contrats relatifs aux opérations de pension ou aux
opérations de prêt de titres ou de titrisation susvisées est défaillante, le produit de la cession
des valeurs, titres ou effets est compris dans le résultat imposable du cédant au titre de
l’exercice au cours duquel la défaillance est intervenue.
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GCF/Fiscalité/IS/S4 EST
Les dotations aux amortissements :
La déduction des dotations aux amortissements est effectuée dans les limites des taux
admis d’après les usages de chaque profession, industrie ou branche d’activité. Elle est
subordonnée à la condition que les biens en cause soient inscrits dans un compte de l’actif
immobilisé et que leur amortissement soit régulièrement constaté en comptabilité.
Lorsque lesdits véhicules sont utilisés par les entreprises dans le cadre d’un contrat de
crédit-bail ou de location, la part de la redevance ou du montant de la location supportée
par l’utilisateur et correspondant à l’amortissement au taux de 20% par an sur la partie du
prix du véhicule excédant trois cent mille (300 000) dirhams, n’est pas déductible pour la
détermination du résultat fiscal de l’utilisateur.
Toutefois, la limitation de cette déduction ne s’applique pas dans le cas de location par
période n’excédant pas trois (3) mois non renouvelable.
Les dotations aux provisions sont constituées en vue de faire face soit à la dépréciation des
éléments de l’actif, soit à des charges ou des pertes non encore réalisées et que des
évènements en cours rendent probables.
Il y’a lieu de signaler que les charges et les pertes doivent être :
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Cette limitation n’est pas applicable :
- aux véhicules utilisés pour le transport public ;
- aux véhicules de transport collectif du personnel de l’entreprise et de transport scolaire ;
- aux véhicules appartenant aux entreprises qui pratiquent la location des voitures affectés conformément à leur objet ;
- aux ambulances.
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Lorsque, au cours d’un exercice comptable ultérieur, ces provisions reçoivent, en tout ou
en partie, un emploi non conforme à leur destination ou deviennent sans objet, elles sont
rapportées au résultat dudit exercice.
- Les intérêts constatés ou facturés par des tiers ou par des organismes agréés en
rémunération d’opérations de crédit ou d’emprunt ;
- Les intérêts constatés ou facturés relatifs aux sommes avancées par les associés à la
société pour les besoins de l’exploitation, à condition que le capital social soit
entièrement libéré.
Pour les intérêts sur les avances par les associés le montant total des sommes portant
intérêts déductibles ne peut excéder le montant du capital social et le taux des intérêts
déductibles ne peut être supérieur à un taux fixé annuellement, par arrêté du Ministre
chargé des finances, en fonction du taux d’intérêt moyen des bons du Trésor à six (6) mois
de l’année précédente ;
- Les intérêts des bons de caisse sous réserve des trois conditions suivantes :
Les dettes et les créances libellées en monnaies étrangères doivent être évaluées à la
clôture de chaque exercice en fonction du dernier cours de change. Les écarts de
conversion-actif, relatifs aux diminutions des créances et à l’augmentation des dettes,
constatés suite à cette évaluation sont déductibles du résultat de l’exercice de leur
constatation.
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GCF/Fiscalité/IS/S4 EST
- Les autres charges non courantes ;
- Les dotations aux amortissements dégressifs sur les biens d’équipement acquis, à
l’exclusion des immeubles quelle que soit leur destination et des véhicules de transport de
personnes peuvent, sur option irrévocable de la société, être amortis dans les conditions
suivantes :
- La base de calcul de l’amortissement est constituée pour la première année par le coût
d’acquisition du bien d’équipement et par sa valeur résiduelle pour les années suivantes ;
• 1,5 pour les biens dont la durée d’amortissement est de trois ou quatre ans;
• 2 pour les biens dont la durée d’amortissement est de cinq ou six ans ;
• 3 pour les biens dont la durée d’amortissement est supérieure à six ans. La
société qui opte pour les amortissements précités doit les pratiquer dès la
première année d’acquisition des biens concernés.
- Les amendes, pénalités et majorations de toute nature mises à la charge des entreprises pour
infractions aux dispositions législatives ou réglementaires, notamment à celles commises en
matière d’assiette des impôts et taxes, de paiement tardif desdits impôts et taxes, de législation
du travail, de réglementation de la circulation et de contrôle des changes ou des prix.
- Avant l’année 2016, ne sont déductibles du résultat fiscal qu’à concurrence de 50% de leur
montant, les dépenses afférentes aux charges ainsi que les dotations aux amortissements
relatives aux acquisitions d’immobilisations dont le montant facturé est égal ou supérieur à
dix mille (10.000) dirhams et dont le règlement n’est pas justifié par chèque barré non
endossable, effet de commerce, moyen magnétique de paiement, virement bancaire, procédé
électronique ou par compensation.
- A partir de la loi des finances 2016, les charges dont le règlement n’est pas justifié par
les moyens de paiement précités ne sont admises en déduction du résultat fiscal que dans la
limite de dix mille (10.000) dirhams par jour et par fournisseur et sans que le montant
mensuel de ces charges dépasse cent mille (100.000) dirhams par fournisseur.
Il a été également prévu au titre de la loi des finances 2016 qu’en ce qui concerne les
immobilisations acquises et dont le règlement n’est pas justifié par les moyens de paiement
précités, les dotations aux amortissements relatives à ces immobilisations ne sont pas
déductibles du résultat fiscal.
- Ne sont pas déductibles du résultat fiscal, les montants des achats, des travaux et des
prestations de services non justifiés par une facture régulière ou toute autre pièce probante
établie au nom du contribuable comportant les renseignements prévus par la loi fiscale.
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- Le montant de la taxe écologique sur la plasturgie, de la taxe spéciale sur le fer à béton et de
la taxe spéciale sur la vente du sable ;
Pour être fiscalement déductibles, les charges doivent remplir les conditions suivantes :
- Les dépenses qui ont, en fait, pour résultat l'entrée d'un nouvel élément dans l'actif
(immobilisations, titres de participation, valeurs mobilières de placement) ;
- les dépenses qui entraînent une augmentation de la valeur pour laquelle un élément de
l'actif immobilisé figure au bilan ;
- Les dépenses qui ont pour effet de prolonger la durée probable d'utilisation d'un élément
de l'actif immobilisé.
Lorsque des charges sont susceptibles d'avoir ultérieurement une affectation mixte
(consommation et investissement), les comptes correspondants sont corrigés en fin
d'exercice en faisant intervenir soit un compte d'immobilisations produites par la société
pour elle-même, soit un compte de transfert de charges.
Les charges déductibles sont celles qui affectent les résultats de l'exercice au cours
duquel elles ont été engagées. Aussi, faut-il rapporter à chaque exercice, les charges qui
sont nées d'évènements ou d'opérations ayant eu lieu au cours dudit exercice, quelle que
soit la date de paiement (Principe de spécialisation des exercices).
6- Déficit reportable
Le déficit d’un exercice comptable peut être déduit du bénéfice de l’exercice comptable
suivant. A défaut de bénéfice ou en cas de bénéfice insuffisant pour que la déduction puisse
être opérée en totalité ou en partie, le déficit ou le reliquat de déficit peut être déduit des
bénéfices des exercices comptables suivants jusqu’au quatrième exercice qui suit l’exercice
déficitaire.
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Toutefois, la limitation du délai de déduction du déficit n’est pas applicable au déficit ou
à la fraction du déficit correspondant à des amortissements régulièrement comptabilisés et
compris dans les charges déductibles de l’exercice.
1- Période d’imposition
L’impôt sur les sociétés est calculé d’après le bénéfice réalisé au cours de chaque
exercice comptable qui ne peut être supérieur à douze (12) mois.
En cas de liquidation prolongée d’une société, l’impôt est calculé d’après le résultat
provisoire de chacune des périodes de douze (12) mois.
2- Lieu d’imposition
Les sociétés sont imposées pour l’ensemble de leurs produits, bénéfices et revenus au lieu
de leur siège social ou de leur principal établissement au Maroc.
3- Taux d’imposition
A.- 8,75 % :
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- Pour les entreprises qui exercent leurs activités dans les zones franches d’exportation,
durant les vingt (20) exercices consécutifs suivant le cinquième exercice d’exonération
totale ;
- Pour les sociétés de service ayant le statut «Casablanca Finance City», conformément à la
législation et la réglementation en vigueur, au-delà de la période de cinq (5) exercices
d’exonération.
B.- 10% :
- Sur option, pour les banques offshores durant les quinze (15) premières années
consécutives suivant la date de l’obtention de l’agrément ;
- Pour les sièges régionaux ou internationaux ayant le statut «Casablanca Finance City» et
les bureaux de représentation des sociétés non résidentes ayant ce statut, conformément à
la législation et la réglementation en vigueur, à compter du premier exercice d’octroi dudit
statut ;
C.- 17,50% pour les personnes morales citées ci-dessus qui bénéficient du taux
d’imposition réduit.
4°- Les entreprises ayant leur domicile fiscal ou leur siège social dans la province de
Tanger et exerçant une activité principale dans le ressort de ladite province ;
5°- Les entreprises, autres que les établissements stables des sociétés n’ayant pas leur siège
au Maroc attributaires de marchés de travaux, de fournitures ou de service, les
établissements de crédit et organismes assimilés, Bank Al-Maghrib, la Caisse de dépôt et
de gestion, les sociétés d’assurances et de réassurances, les agences immobilières et les
promoteurs immobiliers à raison des activités exercées dans l’une des préfectures ou
provinces qui sont fixées par décret ;
8°- Les promoteurs immobiliers personnes morales, qui réalisent, des opérations de
construction de cités, résidences et campus universitaires selon les conditions fixées par la
loi;
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A.- 8% du montant hors taxe sur la valeur ajoutée des marchés, en ce qui concerne les
sociétés non résidentes adjudicataires de marchés de travaux, de construction ou de
montage ayant opté pour l’imposition forfaitaire.
B.- la contre-valeur en dirhams de vingt cinq mille (25.000) dollars US par an sur option
libératoire de tous autres impôts et taxes frappant les bénéfices ou les revenus pour les
banques offshore ;
C.- la contre-valeur en dirhams de cinq cent (500) dollars US par an libératoire de tous
autres impôts et taxes frappant les bénéfices ou les revenus, pour les sociétés holding
offshore.
4- Cotisation minimale
La base de calcul de la cotisation minimale est constituée par le montant, hors taxe sur
la valeur ajoutée, des produits suivants :
1°- Les sociétés, autres que les sociétés concessionnaires de service public, sont exonérées
de la cotisation minimale pendant les trente-six (36) premiers mois suivant la date du début
de leur exploitation.
Toutefois, cette exonération cesse d’être appliquée à l’expiration des soixante (60)
premiers mois qui suivent la date de constitution des sociétés concernées.
* 0,25% pour les opérations effectuées par les entreprises commerciales au titre des ventes
portant sur les produits pétroliers ; le gaz ; le beurre , l’huile, le sucre , la farine , l’eau ,
et l’électricité.
* 6% pour les professions, exercées par les personnes soumises à l’impôt sur le revenu.
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4-2- Imputation de la cotisation minimale
La cotisation minimale acquittée au titre d’un exercice déficitaire ainsi que la partie de
la cotisation qui excède le montant de l’impôt acquitté au titre d’un exercice donné, sont
imputées sur le montant de l’impôt qui excède celui de la cotisation minimale exigible au
titre de l’exercice suivant.
A défaut de cet excédent, ou en cas d’excédent insuffisant pour que l’imputation puisse
être opérée en totalité ou en partie, le reliquat de la cotisation minimale peut être déduit du
montant de l’impôt sur les sociétés dû, au titre des exercices suivants jusqu’au troisième
exercice qui suit l’exercice déficitaire ou celui au titre duquel le montant de ladite
cotisation excède celui de l’impôt.
La cotisation minimale est imputable sur le montant de l’impôt sur le revenu. Toutefois,
lorsque la fraction du montant de l’impôt sur le revenu correspondant au revenu
professionnel et/ou revenu agricole par rapport au revenu global imposable du contribuable
s’avère inférieure au montant de la cotisation prévue au A ci-dessus, la différence reste
acquise au Trésor.
Les entreprises déficitaires qui paient la cotisation minimale, ne perdent pas le droit
d’imputer leur déficit sur les bénéfices éventuels des exercices suivants.
L’impôt sur les sociétés donne lieu, au titre de l’exercice comptable en cours, au
versement par la société de quatre (4) acomptes provisionnels dont chacun est égal à 25%
du montant de l’impôt dû au titre du dernier exercice clos, appelé «exercice de référence».
Dans le cas contraire, l’excédent d’impôt versé par la société est imputé d’office par
celle-ci sur les acomptes provisionnels dus au titre des exercices suivants et éventuellement
sur l’impôt dû au titre desdits exercices.
Les sociétés doivent effectuer le versement du montant de l’impôt sur les sociétés dû
auprès du receveur de l’administration fiscale.
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Sources bibliographiques
-Gaston Jèze : Professeur de droit public français, Cours de finances publiques, 1935-1936 .LGDJ,
Paris, 1936.
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