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Cahier des Charges Paie

SOMMAIRE

TITRE 1. Référentiels

TITRE 2. Introduction

TITRE 3. Documents de paie

TITRE 4. Calcul de la paie

TITRE 5. Codification de la paie

TITRE 6. Déclarations sociales

TITRE 7. Déclarations fiscales

TITRE 8. Taxes sur la formation et l’apprentissage

TITRE 9. Contrôle de la paie

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TITRE 1

REFERENTIEL

1.1. LOI 90.11 DU 21 AVRIL 1990 RELATIVE AUX RELATIONS DE


TRAVAIL

TITRE IV
REMUNERATION DU TRAVAIL

CHAPITRE 1
DISPOSTIONS GENERALES

Art 80 : En contrepartie du travail fourni, le travailleur a droit à une


rémunération au titre de laquelle il perçoit un salaire ou un revenu proportionnel
aux résultats du travail.

Art 81 : Par salaire, au sens de la présente loi, il faut entendre :

 Le salaire de base, tel qu’il résulte de la classification professionnelle de


l’organisme employeur.
 Les indemnités versées en raison de l’ancienneté du travailleur, des
heures supplémentaires effectuées ou en raison de conditions
particulières de travail et, notamment, de travail posté, de nuisance et
d’astreinte, y compris le travail de nuit et l’indemnité de zone.
 Les primes liée à la productivité et aux résultats du travail.

Art 82 : Par revenu proportionnel aux résultats du travail, il faut entendre la


rémunération au rendement à la tache, à la pièce, au cachet et au chiffre
d’affaire.

Art 83 : Les remboursements de frais sont versés en raison de sujétions


particulières imposées par l’employeur au travailleur (missions commandées,
utilisation du véhicule personnel pour le service et sujétions similaires).

Art 84 : Tout employeur est tenu d’assurer, pour un travail de valeur égale,
l’égalité de rémunération entre les travailleurs sans aucune discrimination.

Art 85 : La rémunération est exprimée en des termes exclusivement monétaires


et son paiement s’effectue en des moyens exclusivement monétaires.

Art 86 : le montant de la rémunération ainsi que celui de tous les éléments qui
la composent figurent, nommément, dans la fiche de paie périodique établie par
l’employeur.

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Cette disposition ne s’applique pas aux remboursements de frais.

CHAPITRE II
SALAIRE NATIONAL MINIMUM GARANTI

Art 87 : Le salaire national minimum garanti (SNMG) applicable dans les


secteurs d’activité est fixé par décret, après consultation des associations
syndicales de travailleurs et d’employeurs les plus représentatives.

Pour la détermination du SNMG il est tenu compte de l’évolution :

 De la productivité moyenne nationale enregistrée


 De l’indice des prix à la consommation
 De la conjoncture économique générale

Art 87 bis. (Nouveau, art 1 DL n° 94 -03) – Le salaire national minimum


garanti, prévu à l’article 87 ci- dessus, comprend le salaire de base, les
indemnités et primes de toute nature à l’exclusion des indemnités versées au
titre de remboursement de frais engagés par le travailleur.

CHAPITRE III
PRIVILEGES ET GARANTIES

Art 88 : L’employeur est tenu de verser régulièrement à chaque travailleur et à


terme échu, la rémunération qui lui est due.

Art 89 : Les rémunérations ou avances sur rémunération sont payées par


préférence à toutes autre créances, y compris celle du trésor et de la sécurité
sociale, et ce, quelles que soient la nature, la validité et la forme de la relation de
travail.

Art 90 : Les rémunérations contenues dans les sommes dues par l’employeur ne
peuvent être frappées d’opposition, de saisie ni être retenues pour quelque motif
que ce soit, au préjudice des travailleurs auxquels elles sont dues.

Art 148 : Quiconque rémunère un travailleur sans lui remettre une fiche de paie
correspondant à la rémunération perçue ou omet d’y faire figurer un ou plusieurs
des éléments composant le salaire perçu, est puni d’une amende de 500 à 1000
DA multipliée par autant de fois qu’il y a infraction.

Art 149 : Sans préjudice des autres dispositions de la législation en vigueur,


tout employeur qui rémunère un travailleur à un salaire inférieur au salaire
national minimum garanti ou au salaire minimum fixé par la convention ou
l’accord collectif de travail, est puni d’une amende de 1000 à 2000 DA multipliée
par autant de fois qu’il y a d’infractions.

En cas de récidive la peine est de 2000 à 5000 DA multipliée par autant de fois
qu’il y a d’infractions.

Art 150 : Toute infraction à l’obligation de versement à terme échu de la


rémunération due est punie d’une amende de 1000 à 2000 DA multipliée par
autant de fois qu’il y a d’infractions.

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En cas de récidive la peine est de 2000 à 4000 DA applicable autant de fois qu’il
y a infraction et d’un d’emprisonnement d’un mois à trois mois ou de l’une de
ces deux peines seulement.

ORDONNANCE N° 75.58 DU 26 SEPTEMBRE 1975, MODIFIEE ET


COMPLETES, PORTANT CODE CIVIL

Art 299 : La compensation a lieu, quelles que soient les sources des dettes,
excepté dans les cas suivants :

 ……….
 Lorsque l’une des deux dettes constitue une créance insaisissable.

Art 309 : Toute créance périodique est renouvelable, telle que loyers, arrérages,
traitements, salaires et pensions se prescrivent par cinq ans, même si elle est
reconnue par le débiteur.

Art 312 : Se prescrivent par un an les créances suivantes :

 ……….
 Les sommes dues aux ouvriers et autres salariés pour leurs
rémunérations

Celui qui invoque cette prescription d’un an, doit prêter serment qu’il a
effectivement acquitté la dette. Le juge défère, d’office, le serment. Si le débiteur
est décédé, le serment est déféré aux héritiers ou, s’ils sont mineurs, à leurs
tuteurs, pourvu qu’ils aient à déclarer qu’ils ne savent pas que la dette existe ou
qu’ils ne savent que le paiement a eu lieu.

Art 313 : La prescription des créances prévues aux articles 309 et 311, court à
partir du jour ou les prestations ont été effectuées par les créanciers, alors
même que ces derniers continueraient à fournir d’autres prestations.

Lorsque l’une de ces créances a été constatée par un acte écrit, elle ne se
prescrit que par quinze ans.

Art 314 : Le délai de prescription se compte par jours, non par heures ; le jour
initial n’est pas compté et la prescription n’est acquise que si le dernier jour est
révolu.

Art 315 : La prescription ne court, sauf disposition spéciale, qu’à dater du jour
ou la créance est devenue exigible.

Néanmoins, elle ne court, à l’égard d’une créance soumise à une condition


suspensive, qu’a partir du jour ou la condition se réalise, à l’égard d’une garantie
d’éviction, qu’a partir du jour ou l’éviction a lieu, à l’égard d’une créance à terme,
qu’à partir de l’expiration du terme.

Lorsque la date de l’exigibilité de la créance dépend de la volonté du créancier, la


prescription court du jour où celui-ci a eu la possibilité d’exprimer sa volonté.

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Art 316 : la prescription ne court point toutes les fois qu’il y a un obstacle,
dûment justifié, qui empêche le créancier de réclamer sa créance. Elle ne court
point non plus entre représentant et représenté.

La prescription dont le délai est de moins de cinq ans, ne court point contre les
incapables, les absents et les personnes condamnées à des peines criminelles
s’ils n’ont pas de représentant légal, pendant toute la période de leur incapacité.

Art 317 : La prescription est interrompue par une demande en justice, même
faite à un tribunal incompétent, par un commandement ou une saisie, par la
demande faite par le créancier tendant à faire admettre sa créance à la faillite du
débiteur ou dans une distribution ou par tout acte accompli par le créancier au
cours d’une instance, en vue de faire valoir sa créance.

Art 318 : La prescription est interrompue par la reconnaissance expresse ou


tacite du droit du créancier par le débiteur.

Est considéré comme connaissance tacite, le fait par le débiteur de laisser entre
les mains du créancier un gage en garantie de sa dette.

Art 319 : Lorsque la prescription est interrompue, une nouvelle prescription


commence à parcourir à partir du moment où l’acte interruptif a cessé de
produire son effet. La nouvelle prescription a la même durée que la première.

Toutefois, si la dette a été constatée par un jugement passé en force de chose


jugée, ou s’il s’agit d’une dette qui se prescrit par un an et dont la prescription a
été interrompue par la reconnaissance du débiteur, elle ne se prescrit plus que
par quinze ans, à moins que la dette constatée par jugement ne comprenne des
obligations périodiques et renouvelables qui ne sont devenues exigibles qu’après
le jugement.

Art 320 : La prescription éteint l’obligation, mais elle laisse, toutefois, subsister
une obligation naturelle.

Art 321 : Le tribunal ne peut soulever d’office la prescription. Celle-ci doit être
demandée par le débiteur, par l’un de ses créanciers ou par toute personne
intéressée, alors même que le débiteur omet de le faire.

Art 322 : On ne peut renoncer à la prescription avant d’avoir acquis le droit de


s’en prévaloir, ni convenir d’un délai autre que celui qui est fixé par la loi.

Art 358 : Adapter de la saisie –arrêt, tout paiement qui serait fait par le tiers
saisi au débiteur serait nul. Toutefois, le tiers saisi dont continuer à lui verser la
portion non saisissable de ses salaires, gages ou appointements.

Art 565 : Les sous-traitants et les ouvriers qui travaillent pour le compte de
l’entrepreneur à l’exécution de l’ouvrage, ont une action directe contre le maître
de l’ouvrage jusqu’à concurrence des sommes dont il est débiteur envers
l’entrepreneur principal au moment où l’action est intentée. Cette action
appartient également aux ouvriers des sous- traitants à l’égard tant de
l’entrepreneur principal que du maître de l’ouvrage.

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Ils ont, en cas se saisie- arrêt pratiquée par l’un d’eux entre les mains du maître
de l’ouvrage ou de l’entrepreneur principal, un privilège, au prorata de leurs
droits respectifs, sur les sommes dues à l’entrepreneur principal ou au sous-
traitant au moment de la saisie arrêt. Ces sommes peuvent leur être payées
directement.

Les droits des sous- traitants et ouvriers prévus par cet article, priment ceux de
la personne à laquelle l’entrepreneur a cédé sa créance envers le maître de
l’ouvrage.

Art 977 : Les créances incessible ou insaisissables ne peuvent pas être données
en gage.

Art 990 : Ont privilège sur le prix des biens de débiteur, les frais de justice faits
dans l’intérêt commun de tous les créanciers pour la conservation et la
réalisation de ces biens.

Ces frais sont payés avant toutes les créances, mêmes privilégiées ou
hypothécaires, y compris celles des créanciers au profit desquels ils ont été faits.
Les frais pour la réalisation des deniers sont payés avant ceux de la procédure de
distribution.

Art 993 : Les créances suivantes ont privilège sur tous les biens meubles ou
immeubles du débiteur :

 Les sommes dues aux gens de service aux commis, ouvriers et à tous
autres salaries pour leurs salaire et appointements de toute nature
durant les douze derniers mois.
 ……..
 ……..

Ces créances sont payées immédiatement après les frais de justice, les sommes
dues au trésor public et les frais de conservation et de réparation. Entre elles,
sont payées au marc le franc.

ORDONNANCE N° 75.59 DU 26 SEPTEMBRE 1975, MODIFIE ET


COMPLETEE, PORTANT CODE DE COMMERCE

Art 280 : À partir jugement qui prononce la faillite ou le règlement judiciaire,


tous les créanciers, privilégiés ou non, y compris le trésor public, doivent
remettre au syndic leurs titres avec un bordereau indicatif des pièces remises et
des sommes réclamées. Le bordereau certifie sincère et véritable est signé par le
créancier ou par son mandataire légal. Les créanciers bénéficiant d’une sûreté
ayant fait l’objet d’une publicité, doivent, s’il y a lieu, être avertis
personnellement et, si besoin, au domicile élu.

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Sont admise par provision a titre privilégie ou à titre chirographaire selon le cas :

1. Les créances fiscales résultant d’une taxation d’office ou d’une notification


et redressement et qui n’ont pu faire l’objet d’un titre exécutoire à la date
limite de production des créances.

2. Les créances douanières qui ont fait l’objet d’un titre autorisant la prise de
mesures conservatoires.

Art 294 : Le syndic doit, dans les dix jours qui suivent le jugement prononçant
la faillite ou le règlement judiciaire, payer sur simple ordonnance du juge-
commissaire, nonobstant l’existence de tout autres créances à la seul condition
qu’il ait en main les fonds nécessaires, les salaires indemnités et accessoires de
toute nature nés à l’occasion de la relation de travail, échus et dus aux
travailleurs directement employés par le débiteur.

Art 295 : Si le syndic n’a pas en main les fonds nécessaires pour le paiement
prévu à l’article précèdent, les sommes dues doivent être acquittées sur les
premières rentrées de fonds.

ORDONNANCE N° 66.154 DU 6 JUIN 1966, MODOFIEE ET COMPLETEE,


PORTANT CODE DE PROCEDURE CIVILE

Art 358 : A dater de la saisie-arrêt, tout paiement qui serait fait par le tiers saisi
au débiteur serait nul. Toutefois, le tiers saisi doit continuer à lui verser la
portion non saisissable de ses salaires, gages ou appointements.

Art 366 : Aucune compensation ne peut s’opérer au profit des employeurs entre
le montant des salaires dus par eux à leurs employés ou ouvriers et les sommes
qui leur seraient dues à eux même pour fournitures diverses quelle qu’en soit la
nature, à l’exception toutefois des sommes avancées pour l’acquisition :

1. Des outils ou instruments nécessaires au travail ;


2. Des matières et matériaux dont l’ouvrier à la charge ou l’usage.

Art 368 : Ne sont pas susceptibles d’être saisies arrêtées :

1. Les sommes avancées ou remboursées à titre de frais de bureau, de


tournées, d’équipement, d’indemnités de déplacement ou de
transport ;
2. Les indemnités de logement ;

L’insaisissable cesse au décès du débiteur.

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TITRE 2

INTRODUCTION

La rémunération peut être définie comme « un ensemble d’avantages


psychologiques et matériels » accordé à un travailleur lié par un contrat de
travail. Elle constitue une obligation essentielle de l’employeur.

La contrepartie du travail fourni par un salarié est rémunérée sous quatre formes :

 LE SALAIRE DE BASE qui rétribue la maîtrise d’une fonction dans le


cadre de l’occupation d’un emploi. Il est fonction du degré de compétences
et du niveau de connaissances imposés par l’emploi et rémunère la
contribution normale obligatoire du titulaire à la réalisation des tâches et
activités impliquées par cet emploi, définit par la grille de salaire selon les
échelons.

 LES INDEMNITES qui ont pour objet de rémunérer les préjudices causés
éventuellement au titulaire de l’emploi, au titre des sujétions et conditions
induites par l’emploi

 LES PRIMES qui ont pour objet de rémunérer le surplus d’efficacité


personnelle et/ou collective et l’effort supplémentaire fourni par le salarié
ou le collectif pour dépasser les normes fixées et dégager une plus value.

 L’INTERESSEMENT qui récompense l’effort collectif du personnel au


cours de l’exercice. Il est fonction du résultat bénéficiaire réalisé.
Par salaire au sens de la loi, il est entendu :

 Salaire de base
 Indemnité liées à l’ancienneté et aux heures supplémentaires
 Indemnités liées aux conditions particulières de travail
 Remboursement des frais engagés
 Primes liées à la productivité et aux résultat de travail

Les pratiques indemnitaire sont les suivantes :

- Indemnité pour heures supplémentaires


- Indemnité de service permanent IFSP
- Indemnité de travail posté ITP
- Indemnité de zone

Auxquelles s’ajoutent, à titre complémentaire et/ou compensatoire, les


indemnités, primes et avantages suivants :

- Indemnité d’intérim et de remplacement


- Indemnité de congé annuel
- Indemnité de licenciement
- Indemnité de panier
- Indemnité de transport
- Indemnité de véhicule Personnel
- Indemnité d’allocation familiale
- Prime de rendement collectif
- Prime de bilan
- Prime exceptionnel

La paie est une fonction très complexe en raison de la diversité des éléments qui la
composent (regroupés en rubrique de paie) et de la multiplicité des opérations à
réaliser pour la mise en œuvre.

Tous les mois en effet, le service RH (Gestionnaire de Paie) est tenu de calculer
pour chaque travailleur, ses droits et ses obligations suivant sa situation
professionnelle, personnelle

 En versant les cotisations de sécurité sociale et de retraite


 En prenant en charge les retenues fiscales, les taxes
 En attribuant certaines prestations sociales (allocations familiales
indemnités diverses)
 En gérant les avances de trésorerie consenties au personnel
 En comptabilisant les dépenses y afférentes
 En notifiant bulletins de paie et autres documents
Ces actes de gestion, tenus souvent pour élémentaires, doivent cependant prendre
en compte différents aspects particuliers, à savoir :

- Les changements de situations, à effet rétroactif, sur un plan individuel


ou collectif, qui nécessitent l’obligation de régulariser des paies
antérieures,

- Le grand nombre des informations à prendre en compte, l’importance


des opérations à réaliser sur les données relatives au personnel et
surtout leur répétitivité.

La paie du personnel est traitée à partir de trois séries d’éléments (appelés aussi
« rubriques de paie ») qui prennent en compte les différentes situations des
travailleurs :

- Les rubriques de base

Constituent les assises de la paie d’un travailleur et sont déterminés à


partir du classement du poste ; le Système SAGE prend en compte la
valeur de ce classement au regard de la grille des salaires, tel que le
salaire de base

- Les rubriques fixes

Permettent la prise en compte des dispositions permanentes ou


durables dans le temps et liées à la situation du travailleur aux familial
et professionnel, tel que : ITP, Panier et Transport …

- Les rubriques variables

Permettent la prise en compte des dispositions temporaires, variant


aussi bien en droit qu’en valeur exp : H sup , Absences …

NB : voir la liste des rubrique en annexe


TITRE 3

DOCUMENTS DE PAIE

La mise en œuvre des différentes opérations liées à l’élaboration de la paie


nécessite l’utilisation d’un certain nombre de documents et notamment ceux
indiqués ci-dessous, à titre indicatif, dont il convient d’expliciter les modalités de
remplissage et d’application :

 RELEVE HEBDOMADAIRE COLLECTIF DE POINTAGE


 RELEVE INDIVIDUEL DES HEURES SUPPLEMENTAIRE ( voir procédure
heures supplémentaires)
 RELEVE MENSUEL INDIVIDUEL DE POINTAGE
 BULLETIN DE PAIE
 DECOMPTE DE RAPPEL (voir annexe)
 ARRET DE COMPTE (voir annexe)
 SOLDE DE TOUT COMPTE (voir annexe)
 LIVRE DE PAIE LEGALE : il s’agit d’un registre parafé par l’inspection
de travail , il reprend le détail des salaires de base , poste (Cotisable),
Imposables , les retenues et le net à payer.

 LIVRE DE PAIE SYSTEME (Extraction SAGE) c’est une extraction de la


paie sous différents formats CSV , PDF ou texte ) il reprend le cumul
des rubriques de la paie du mois qui sert à renseigner le livre de paie
légal
 RÉCAPITULATIF de la paie (Format SAP)

1. RELEVE HEBDOMADAIRE COLLECTIF DE POINTAGE

Le pointage est l’opération qui consiste à s’assurer de la présence effective sur les
lieux de travail, de chaque employé de l’entreprise. Le pointage est individuel. Il est
réalisé quotidiennement au niveau de l’ensemble des services de l’entreprise sous la
responsabilité de la ligne hiérarchique.

Chaque travailleur est tenu d’émarger :

- à l’heure d’arrivée et de sortie, lorsque le travail est accompli sous le


régime de la séance continue, soit deux fois par jour,

2. RELEVE INDIVIDUEL DES HEURES SUPPLEMENTAIRES

Le décompte des heures supplémentaire est l’opération qui consiste à indiquer les
heures supplémentaires accomplies par un travailleur.
L’accomplissement des heures supplémentaires ne peut se faire sans l’accord
préalable du responsable de structure et dans les limites légales autorisées et ne
peut intervenir que sur demande motivée écrite de la hiérarchie habilitée.

Le pointage des heures supplémentaires est individuel. Il comprend par période


hebdomadaire les heures accomplies avec indication de leurs majorations.

3. LE RELEVE MENSUEL INDIVIDUEL DE POINTAGE

Le relevé mensuel individuel de pointage est l’opération qui consiste à décrire


l’activité mensuelle d’un travailleur et la détermination des droits qui lui sont
ouverts au regard de son activité. Par activité, il est entendu :

- HEURES DE PRESENCE DU MOIS


- HEURES SUPPLEMENTAIRES
- ABSENCES REMUNEREES
- ABSENCES NON REMUNEREES

Le relevé de pointage est établi pour une période de référence fixée suivant
l’organisation adoptée par l’entreprise

4. LE RELEVE MENSUEL COLLECTIF DE POINTAGE

Le relevé mensuel collectif de pointage est l’opération qui consiste à décrire l’activité
mensuelle de l’ensemble des travailleurs et la détermination des droits qui leur sont
ouverts au regard de leur activité.

Le relevé de pointage est établi pour une période de référence fixée suivant
l’organisation adoptée par l’entreprise

5. BULLETIN DE PAIE

Le bulletin de paie est un document qui permet de vérifier les moyens, périodicité et
preuve de paiement d’une rémunération déterminée et calculée, u
automatiquement, par le système SAGE.

Le bulletin est obligatoire pour l’entreprise.

6. DECOMPTE DE RAPPEL

Un décompte de rappel est un document sur lequel sont calculés et ventilés des
éléments de gains et de retenues opérés à la suite d’une opération de redressement
de salaire.
Ces redressements peuvent concerner des rappels de promotion, d’avancement
avec effet rétroactif, de régularisation à la suite d’une erreur sur la paie, d’un
changement de situation professionnelle, de famille etc…

7. ARRET DE COMPTE

Un arrêt de compte est un document qui constate un créance ou une dette d’un
travailleur qui quitte momentanément l’entreprise dans le cadre d’une suspension
de la relation de travail.

Les cas de suspension de la relation de travail entraînant l’établissement d’un arrêt


de compte sont : la mise en disponibilité, le congé sans solde, le détachement sans
solde, l’accomplissement du service national et les périodes de maintien ou
d’entretien dans la cadre de la réserve, la privation de liberté

8. SOLDE DE COMPTE

Un solde de tout compte est un document qui constate un créance ou une dette
d’un travailleur qui quitte définitivement l’entreprise dans le cadre d’une cessation
de la relation de travail.

Les cas de cessation de la relation de travail entraînant l’établissement d’un solde


de tout compte sont : la nullité ou l’abrogation du contrat de travail, l’arrivée à
terme du contrat de travail à durée déterminée, la démission, le licenciement,
l’incapacité totale de travail telle que définie par la législation, le licenciement pour
compression d’effectif, la cessation d’activité légale de l’entreprise, la retraite, le
décès.

Le solde de tout compte est obligatoirement daté et signé par l’intéressé et le


responsable de la structure concernée. La signature par l’intéressé doit être
précédée de la mention manuscrite « reçu pour solde de tout compte, atteste q’un
exemplaire de cet état m’a été remis le ……… »

9. LIVRE DE PAIE LEGALE

Le livre de paie, dont la tenue par l’employeur est obligatoire, en application du


décret exécutif n° 96.98 du 6.03.1996, comprend les éléments suivants :

 Nom et prénom de chaque travailleur,


 Période de travail,
 Poste de travail occupé,
 Salaire de base,
 Primes et indemnités, majorations pour heures supplémentaires, retenues
légalement dues notamment celles inhérentes à la sécurité sociale et à
l’impôt.

Il est côté et paraphé par le greffe du tribunal territorialement compétent.

La durée de conservation du livre de paie est fixée à dix (10) années à partir de la
date de leur clôture.

10. LIVRE DE PAIE Sage :

Extraction Mensuel du système SAGE, comprend les éléments suivants :


 Nom et prénom de chaque travailleur,
 Période de travail,
 Poste de travail occupé,
 Rubriques de paie :
 Salaire de base,
 Primes et indemnités, majorations pour heures
supplémentaires, retenues légalement dues
notamment celles inhérentes à la sécurité sociale
et à l’impôt.
 Cumul : brut, masse salarial, congé, charge
patronal.

11. Récapitulatif de la paie ( format SAP)

Extraction du système SAGE , transmit à la direction Finance automatiquement lors


de clôture mensuelle de la paie, comprend les éléments suivants :
 Récapitulatif des rubrique de la paie par centre de cout et compte analytiques
 Provisions congés
 Provisions Bonus

TITRE 4

CALCUL DE LA PAIE

Le calcul des droits et des obligations est l’opération qui consiste à déterminer pour
chaque travailleur lié par un contrat de travail à durée indéterminée ou déterminée,
ses gains et ses retenues au regard de son activité, conformément :

- à la législation du travail
- au règlement intérieur, notamment la gestion des absences,
- à la réglementation relative aux prélèvements obligatoires à la source
des cotisations de sécurité sociale, d’impôt sur les revenus,
Cette opération intervient lors de l’établissement du bulletin de paie ainsi qu’ à
l’occasion d’un décompte de rappel, d’un arrêt de compte, d’un solde de tout
compte dont il convient d’expliciter les modalités de calcul des rubriques de paie
correspondantes.

1. SALAIRE DE BASE
 S’il s’agit d’une rémunération basée sur un TARIF HORAIRE

La loi en vigueur, fixe la durée légale hebdomadaire de travail à 40 heures dans les
conditions normale de travail.

le salaire mensuel est calculé sur une enveloppe moyenne de 173,33 heures
déterminées suivant la formule ci-après :

40 heures x 52 semaines = 173,33


12 mois

Exemple pratique : Soit un salarié recruté le 12 d’un mois N qui reçoit un salaire
de base de 12.100 DA ; Durant cette période, soit du 12 au 30, sa présence serait,
par exemple de 90,00 heures. Son salaire se présente comme suit :

12.100 x 90,00 = 6282.80


173,33

2. PRIMES ET INDEMNITES
Le calcul des primes et des indemnités est différent selon que celles ci sont indexées
ou non au salaire de base, si le montant est exprimé en taux ou en valeur et enfin si
celui-ci est déterminé sur une base journalière, horaire ou mensuelle. Les
illustrations suivantes sont faites suivant ces différents cas d’espèces (VOIR ANNEXE
DES RUBRIQUE)

 Rubrique indexée au salaire de base dont le montant horaire est


exprimé en taux. Le montant de celle ci est calculé comme suit :

Salaire de base x taux de la rubrique x nombre d’heures travaillées


173,33

Ce cas d’espèce s’applique par exemple à la prime de rendement

Exemple pratique : Soit un salarié qui reçoit une prime de rendement individuel
fixée à 10 % d’un salaire de base de 12.100 DA et qui a travaillé durant un mois
considéré, 144 heures. Sa prime est calculée comme suit :

SB : 12.100 x 10 % x 144 = 1005,25


173,33
 Rubrique indexée au salaire de base dont le montant mensuel est
exprimé en taux. Le montant de celle ci est calculé comme suit :

Salaire de base x taux de la rubrique x nombre de jours travaillés


Nombre de jours théoriques

Ce cas d’espèce s’applique par exemple à l’indemnité de travail posté.

Exemple pratique : Soit un salarié qui reçoit une indemnité de travail posté fixée
à 15 % d’un salaire de base de 12.100 DA et qui a travaillé durant un mois
considéré, 173.33 heures. Son indemnité est calculée comme suit :

SB : 12.100 x 15 % x 26 ou 22 = 1815.00
26 ou 22

NB : le nombre théorique est déterminé suivant l’organisation du quart .

 Rubrique non indexée au salaire de base dont le montant journalier est


exprimé en valeur. Le montant de celle ci est calculé comme suit :

Montant de la rubrique x nombre de jours


travaillés

Ce cas d’espèce s’applique par exemple à l’indemnité de panier

Exemple pratique : Soit un salarié qui perçoit une indemnité journalière de panier
de 130.00 DA et qui a travaillé durant un mois considéré, 20 jours ouvrables. Sa
prime est calculée comme suit

130.00 x 20 = « 2860.00 DA

 Indemnité de congé annuel.

Le congé annuel est défini comme un droit, d’aucune prescription, reconnu à tout
travailleur de bénéficier d’un repos rémunéré.

le congé est calculé à raison de 2 jours et demi par mois de travail sans que la durée globale ne
puisse excéder 30 jours calendaires par année de travail, ce qui nécessite un calcul rigoureux
en cas de fractionnement pour se maintenir dans cette limite de 30 jours calendaires.
L’indemnité de congé annuel est égale au produit d’un douzième de la rémunération perçue par
le travailleur au cours d’une période de référence fixée par la loi du 1er juillet de l’année N au 30
juin de l’année N+1.

En règle générale, cette rémunération est assise sur l’assiette SS c'est-à-dire sur le salaire de
base, les primes et indemnités soumises à cotisation à la sécurité sociale.

Le montant de celle ci est calculé comme suit :

Assiette ICA = ICA x Nombre de jours calendaires accordés


12 mois Nombre de Jours calendaire dus

Exemple pratique : Soit un salarié qui perçoit une rémunération annuelle de


180000 DA ; Il ouvre droit à 30 jours calendaires de congé et en demande 15
jours. Son indemnité est calculée comme suit :

180000 = 15000 « 15 = 7500 DA


12 30

3. RETENUE SECURITE SOCIALE

La retenue de sécurité sociale, à la charge des travailleurs, est une contribution


obligatoire prélevée à la source, Elle est destinée au financement de la sécurité
sociale, de l’assurance chômage, de la retraite et de la retraite anticipée.

L’assiette de calcul et le taux de cotisation de sécurité sociale sont fixés par la loi.

Conformément à la réglementation en vigueur,

- l’assiette des cotisations de sécurité sociale est constituée de


l’ensemble des éléments du salaire à l’exclusion des prestations à
caractère familial, des indemnités représentatives de frais engagés,
des primes et indemnités à caractère exceptionnel et des indemnités
liées à des conditions particulières de résidence et d’isolement.

- Le taux de cotisation est de 9 % de l’assiette soumise réparti comme


suit (cf. décret exécutif n° 06.339 du 25.09.2006) :

Branche Taux
Assurances sociales 1.50
Retraite 6.75
Assurance chômage 0.50
Retraite anticipée 0.25
Total 9

La détermination des éléments du salaire soumis à cotisation de sécurité sociale


relève des prérogatives exclusives de la CNAS.

Exemple : soit un travailleur qui perçoit un salaire de base de 12.100 DA, une
indemnité de transport de 750.00 DA. Ses gains sont de 12.850 DA (SB +
Transport) mais l’assiette de sécurité sociale est de 12.100 DA (SB).

La retenue de sécurité sociale sera donc la suivante :

12.100 x 9 = 1089.00 DA
100

La ventilation du salaire est opérée comme suit :

Rubrique Désignation Base/taux Gains Retenue


……………… Salaire de base 173.33 12.100
……………… Assiette SS 12.100
……………… Retenue SS 9% 1089.00
…………….. Indemnité transport 750.00

4. RETENUE IRG

La retenue de l’impôt sur le revenu global (IRG) est une contribution directe, sans
contrepartie pécuniaire, prélevée à la source du travailleur lié par un contrat de
travail quels que soient le secteur d’activité, la durée du travail.

A. Détermination de la base imposable à l’IRG

 En application des dispositions contenues dans le « barème de l’impôt sur le


revenu global », édité par le Ministère des Finances, Direction de la législation
fiscale, pour déterminer le revenu constituant l’assiette de l’IRG, il est tenu
compte :
- des rémunérations principales
- augmentées des rémunérations accessoires ainsi que des avantages
en nature accordés (nourritures, logement, habillement, chauffage et
éclairage dont l’estimation est faite par l’employeur.

 Ne doivent pas être intégrés dans cette assiette

- les avantages en natures (nourriture et logement) consentis aux


employés travaillant dans les zones à promouvoir,
- le montant de la cotisation des travailleurs aux assurances sociales,
l’assurance chômage, la retraite et la retraite anticipée.

 Sont affranchis de l’IRG :

- les indemnités à caractère familial : salaire unique, allocations


familiales, allocation maternité etc…
- les indemnités temporaires, prestations et rentes servies aux victimes
d’accident du travail,
- les indemnités allouées pour frais de déplacement ou de mission
effectivement utilisées conformément à leur objet,
- les indemnités de zone géographique,
- les salaires et autres rémunérations servis dans le cadre des
programmes destinés à l’emploi des jeunes,
- les travailleurs handicapés moteurs ou mentaux, non voyants et
sourds-muets, dont les revenus mensuels sont inférieurs à douze mille
dinars (12.000 DA),
- l’indemnité de licenciement,
- les allocations chômage, indemnités et prestations servies sous
quelque forme que ce soit.

 Le calcul de la retenue mensuelle IRG-SALARIES est fonction de :

- la périodicité de paiement,
- le tarif (mensuel, journalier ou horaire) sur lequel est basée la
rémunération brute.

Cas particuliers

- Les primes de rendement, gratifications ou autres d’une périodicité


autre que mensuelle habituellement servies par les employeurs (cas
des primes exceptionnelles) ainsi que les sommes versées à des
personnes exerçant, en sus de leur activité principale de salariés, une
activité d’enseignement, de recherche, de surveillance ou d’assistanat
à titre vacataire, sont considérées comme des mensualités distinctes
et soumises à la retenue à la source de l’IRG au taux de 15% sans
application d’abattement,

- Les rappels afférents aux rémunérations susvisées sont imposables de


la même manière que les rémunérations elles mêmes.

B. Modalités pratiques de calcul de l’impôt

 Si cette rémunération est basée sur un tarif mensuel, il convient d’appliquer


directement le barème de l’IRG.

- multiplier par 26 la rémunération allouée et diviser le produit obtenu,


par le nombre de jours auxquels s’applique cette rémunération.
- Déterminer ensuite d’après le barème de l’IRG la retenue
correspondant à la rémunération nette ainsi ramenée au mois.

- Diviser enfin par 26 la retenue mensuelle ci-dessus et multiplier le


quotient obtenu par le nombre de jours auxquels s’applique la
rémunération.

Exemple : soit un travailleur qui perçoit un salaire journalier de 400,00 DA. Il a


travaillé au cours d’un mois considéré pendant 18 jours ouvrables soit 400,00 x 18
= 7200,00 DA. La retenue IRG conformément au barème est déterminée comme
suit

7200,00 X 26 = 10400, 00 IRG : 240,00 X 18 = 166,00


18 26

- Diviser enfin par 173,33 la retenue mensuelle ci-dessus et multiplier le


quotient obtenu par le nombre d’heures auxquelles s’applique la
rémunération.
NB : le système de paie SAGE calcule la retenue IRG automatiquement

6. ARRET DE COMPTE

A. Calcul des éléments de rémunération d’un arrêt de compte

Un arrêt de compte permet de constater l’exécution des obligations nées de la


relation de travail à l’occasion d’un départ temporaire.

Le calcul des éléments d’un arrêt de compte est identique à celui du bulletin de paie
(salaire de base, primes et indemnités, retenue sécurité sociale, retenue IRG)

L’arrêt de compte est conjointement signé, par l’intéressé et par le responsable


habilité.

L’arrêt de compte peut révéler deux (2) situations :

- Les gains ou droits sont supérieurs aux retenues ou obligations. Dans


ce cas, l’arrêt de compte est en faveur du travailleur,

- Les retenues ou obligations sont supérieures aux gains ou droits. Dans


ce cas l’arrêt de compte est en faveur de l’entreprise.
B. Cas ou l’arrêt de compte est en faveur du travailleur :

L’employeur établit un ordre de paiement pour le net du, dûment signé par une
personne habilitée, précisant le mode de règlement (par chèque, virement ou
espèces).

L’ordre de paiement est adressé à la structure finances comptabilité de


rattachement du travailleur pour comptabilisation et règlement.

Le montant réglé est porté au débit du compte « acomptes sur salaire » qui devra
figurer sur l’ordre de paiement.

La ventilation de l’arrêt de compte et la retenue de l’avance sont ensuite prises en


compte dans le traitement de la paie du mois considéré. Le net à payer au
traitement, sera nul.

C. Cas ou l’arrêt de compte est en faveur de l’entreprise

L’arrêt de compte est traité comme indiqué ci-dessus. Le net présente dans ce cas
d’espèce, un solde créditeur. Pour que ce net soit nul, le montant des sommes dues
par le travailleur est porté au débit d’un compte « créances à récupérer » que la
structure RH aura la charge de mouvementer.
Les modalités de remboursement sont convenues avec l’intéressé qui s’engage par
écrit sur la durée, le montant, le mode de règlement. Il souscrit à cet effet, la
déclaration suivante figurant au verso de l’imprimé « arrêt de compte »

DECLARATION D’ENGAGEMENT

Je soussigné, (nom et prénom) : ……………..……………Matricule : ……………………….…..……


Emploi :…………………………………………..……………………………………………………….……Structure : ……………………..………
Reconnais avoir pris connaissance de mon arrêt de compte suite à la suspension de
ma relation de travail du………………………..…………… au ………………………..……………
Pour le motif de : ……………………………………………………………………………………………………………………………

M’engage à régler mensuellement la somme de : ………………………………………………………………………


pendant ………………. mois, par chèque ou par virement au compte : ……………………………………
à titre de remboursement des sommes dues à l’entreprise

Je déclare par ailleurs, que tout manquement au règlement des sommes dues
entraînerait l’obligation de rembourser immédiatement le montant intégral.

Date et signature de l’intéressé


7. SOLDE DE COMPTE

A. Calcul des éléments de paie :

Un solde de tout compte permet de constater l’exécution des obligations nées de la


relation de travail à l’occasion d’un départ définitif.

Quel que soit le motif de départ d’un travailleur, il ne peut avoir pour effet la perte
de la rémunération due pour le travail exécuté.

Le calcul des éléments d’un solde de tout de compte est identique à celui du bulletin
de paie (salaire de base, primes et indemnités, retenue sécurité sociale, retenue
IRG).

A ces éléments de paie, s’ajoutent éventuellement :

En gains : l’indemnité de congé si l’intéressé n’a pas épuisé ses droits et tout
autre avantage prévu par la réglementation (prime de départ à la retraite,
indemnité de licenciement, gratification etc…)
En retenues : prêts, frais de formation, charges diverses (loyer, téléphone)

Le solde de tout compte est conjointement signé, par l’intéressé et par le


responsable habilité.
Il ne peut être dénoncé passé un délai de deux (2) mois après signature

Il doit impérativement comporter la mention suivante écrite de la main de


l’intéressé :

« Reçu pour solde de tout compte,


atteste qu’un exemplaire de cet état m’a été remis le ………………………..…………….. »

Comme pour l’arrêt de compte, le solde de tout compte peut relever deux (2)
situations :

- Les gains ou droits sont supérieurs aux retenues ou obligations. Dans


ce cas, le solde de tout compte est en faveur du travailleur,

- Les retenues ou obligations sont supérieures aux gains ou droits. Dans


ce cas le solde de tout compte est en faveur de l’entreprise.

B. Cas ou le solde de tout compte est en faveur du travailleur

L’employeur établit un ordre de paiement pour le net du, dûment signé par une
personne habilitée, précisant le mode de règlement (par chèque, virement ou
espèces).

L’ordre de paiement est adressé à la structure finances et comptabilité de


rattachement du travailleur pour comptabilisation et règlement.
Le montant réglé est porté au débit du compte « acomptes sur salaire » qui devra
figurer sur l’ordre de paiement.

La ventilation du solde de tout compte et la retenue de l’avance sont ensuite prises


en compte dans le traitement de la paie du mois considéré. Le net à payer au
traitement, sera nul.

C. Cas ou le solde de tout compte est en faveur de l’entreprise

Le solde de tout compte est traité comme indiqué pour l’arrêt de compte. Le net
présente dans ce cas d’espèce, un solde créditeur. Pour que ce net soit nul, le
montant des sommes dues par le travailleur est porté au débit d’un compte
« créances à récupérer » que la structure RH aura la charge de mouvementer.

Le travailleur est par ailleurs invité à souscrire la déclaration suivante figurant au


verso de l’imprimé « solde de tout compte »

DECLARATION D’ENGAGEMENT

Je soussigné, (nom et prénom) : ……………………………Matricule : ………………..


Emploi : ……………………………………………………Structure : …………………………..
Reconnais avoir pris connaissance de mon solde de compte suite à la cessation de
ma relation de travail du ……………………… au ……………………………………
Pour le motif de : …………………………………………………………………………………….

M’engage à régler la somme de : ………………………………………………………………………


par chèque ou par virement au compte : ………………………………………….
Dans un délai qui ne saurait dépasser 30 jours calendaires.

Date et signature de l’intéressé


Si au terme d’un délai (à convenir) l’intéressé ne rembourse pas, la structure RH le
met en demeure, par lettre recommandée, avec accusé réception suivie d’une lettre
de rappel.

Le respect de cette procédure revêt un intérêt majeur dans le cas où l’affaire


arriverait en justice.

C’est en effet à compter de la date d’envoi de la première mise en demeure que le


juge pourra estimer le montant du préjudice causé à l’entreprise et faire courir les
intérêts dits moratoires.

TITRE 5

CODIFICATION DE LA PAIE

La codification est l’opération qui consiste à transcrire sous forme de chiffres ou


de lettres alphabétiques les informations destinées au programme paie,
notamment :

 matricule de paie ou code agent : identification chiffrée d’un


travailleur;

 code poste : assure une liaison poste - salaire;

 code service : détermine le rattachement à la structure


d’appartenance;
 code paiement : indique le mode selon lequel sera opéré le
versement de la paie;

 code situation familiale : permet d’appréhender la situation de


famille du travailleur;

 code enfants : permet de prendre en compte le nombre d’enfants à


charge;

 code des rubriques de paie : nomenclature des éléments des gains


et des retenues de paie

TITRE 6

DÉCLARATION SOCIALE

La cotisation de sécurité sociale est une contribution directe retenue à la source aux
travailleurs salariés ou assimilés quelque soit le secteur d’activité d’appartenance et
une participation obligatoire des employeurs et du fonds des œuvres sociales des
organismes employeurs au financement des dépenses de la sécurité sociale, de
l’assurance chômage, de la retraite et de la retraite anticipée ainsi qu’au fonds
national de péréquation des œuvres sociales pour la promotion du logement.

A. ASSIETTE DE COTISATIONS

L’assiette de cotisations est fixée par la loi. Elle est constituée de l’ensemble des
éléments du salaire ou du revenu proportionnel aux résultats du travail, à
l’exclusion des prestations à caractère familial, des indemnités représentatives de
frais, des primes et indemnités à caractère exceptionnel et des indemnités liées à
des conditions particulières de résidence et d’isolement.

 Par prestations à caractère familial, il est entendu les prestations servies à raison
de la situation familiale et les primes versées à l’occasion d’un événement à
caractère familial, notamment :

- Les prestations familiales et la prime de scolarité versées au titre de la


législation de sécurité sociale,
- Les primes de naissance, de mariage et toutes les autres primes
versées à l’occasion d’un événement familial.

 Par indemnités représentatives de frais, il est entendu notamment les primes et


indemnités de panier, de véhicule, transport, les frais de mission, …
 Par primes et indemnités à caractère exceptionnel, il est entendu notamment :

- Les sommes réparant un préjudice, telle que l’indemnité de


licenciement,
- Les primes, indemnités ou gratifications à caractère exceptionnel, telle
l’indemnité de départ à la retraite

 Par indemnités liées à des conditions particulières de résidence et d’isolement, il


est entendu notamment les primes versées à des travailleurs soumis à deux, au
moins, des contraintes suivantes :

- Logement en cabine mobile, tente, campement itinérant ou base de


vie,
- Système de travail par relève nécessitant un cycle continu de plusieurs
semaines de travail effectif, suivies d’une période de repos pendant
laquelle l’indemnité n’est pas servie au travailleur,
- Lieu éloigné de tout centre urbain et difficile d’accès.

B. TAUX DE COTISATIONS

Le taux global de la cotisation destinée à assurer le financement des prestations de


la sécurité sociale, de l’assurance chômage, de la retraite et de la retraite anticipé
ainsi que la participation au fonds national de péréquation des œuvres sociales est
fixée à 34,5% de l’assiette soumise pour tous les secteurs de l’activité nationale.

Ce taux est réparti comme suit :

Quote-part Quote-part Quote-part


Branches Employeur (%) Salarié (%) Fonds œuvres Total
sociales (%) (%)

Assurances sociales 12, 50 1, 50 14


Accidents du travail
et Maladies 1,25 1,25
professionnelles

Retraite 10 6, 75 0,50 17.25

Assurance 1 0, 50 1,5
chômage

Retraite anticipée 0, 25 0, 25 0,50

Total 25 9 0,50 34,50

C. CALCUL DES RETENUES

Dans le cas d’une élaboration manuelle de la paie, le calcul des retenues de sécurité
sociale est assuré par le gestionnaire du personnel.

Dans le cas d’une application automatique, c’est la chaîne paie, à partir du code des
rubriques de paie qui détermine l’assiette de calcul permettant la liquidation des
cotisations dues par l’entreprise, les travailleurs, le fonds des œuvres sociales de
l’organisme employeur.

La contribution du fonds des œuvres sociales est prélevée d’office par l’employeur
sur le montant de la contribution obligatoire de l’entreprise au financement des
œuvres sociales.

Le calcul des retenues est opéré sur l’assiette du mois au titre duquel la
rémunération est allouée, y compris les rappels et autres avantages se rapportant à
des périodes antérieures.

D. ORDONNANCEMENT ET REGLEMENT DES COTISATIONS

L’ordonnancement des cotisations incombe au responsable de structure. Au vu des


états édités par la DRH, le responsable habilité, fait procéder au décompte des
cotisations et donne ordre au service finances comptabilité de la structure d’assurer
le règlement des cotisations.

Cet ordre de paiement est accompagné d’une déclaration de cotisations établie sur
un imprimé mis à la disposition de l’employeur par l’organisme de sécurité sociale et
d’un état des mouvements des salariés.

Ces deux documents dûment complétés selon les indications exigées, datés et
signés, doivent parvenir à l’organisme de sécurité sociale, au plus tard le 30 du
mois suivant.

Le défaut de règlement des cotisations et de déclaration, dans les délais prescrits,


sont passibles de sanctions.
E. DECLARATION ANNUELLE DES SALAIRES

La déclaration annuelle des salaires incombe à la DRH ; Cette déclaration renseigne


l’organisme de sécurité sociale sur l’identité des salariés employés au cours de
l’exercice (Nom et prénoms, n° sécurité sociale, date de naissance) avec indications
des montants annuels versés aux salariés, des dates d’entrée et de sortie.

Elle est réalisée sur support magnétique mis à la disposition de l’entreprise par
l’organisme de sécurité sociale puis transférée sur disquette.

La disquette accompagnée d’un bordereau de dépôt de déclaration des salaires en


trois exemplaires doivent parvenir à l’organisme de sécurité sociale au plus tard le
31 janvier de chaque année de l’exercice écoulé dûment datée et signée par le
responsable habilité.
TITRE 7

DÉCLARATION FISCAL

A. DEFINITION

L’impôt sur le revenu global, par abréviation IRG, est une contribution directe, sans
contrepartie pécuniaire, retenue à la source aux travailleurs salariés ou assimilés
liés à leur employeur par un contrat de travail qui consacre le lien de subordination.

B. BASE D’IMPOSITION

L’impôt sur le revenu global est calculé chaque mois sur le montant des traitements,
salaires, émoluments, indemnités et primes, avantages en nature versés aux
travailleurs et soumis aux retenues.

Par avantages en nature, il est entendu, la nourriture, le logement, l’habillement, le


chauffage et l’éclairage dont l’estimation est faite par l’employeur d’après la valeur
réelle des éléments fournis, ramenée au trimestre, mois, quinzaine, jour ou heure
selon le cas.

Pour la nourriture, la valeur à retenir ne peut être inférieure à 50 DA par repas, sauf
justification probante dûment établie.

Sont exclus du revenu global servi par l’employeur,

- Les avantages en nature correspondant, exclusivement à la nourriture


et au logement consentis aux employés travaillant dans les zones à
promouvoir telles que définies à l’article 72 du code des impôts
directs,

- Le montant de la cotisation des travailleurs aux assurances sociales et


à la retraite.

Sont affranchis de l’impôt, les salaires, rémunérations indemnités et


prestations suivantes :
- Les indemnités à caractère familial prévues par la législation sociale
telles que le salaire unique, les allocations familiales, l’allocation de
maternité etc …

- Les indemnités allouées pour frais de déplacement ou de mission


effectivement utilisées conformément à leur objet,

- Les indemnités de zone géographique,

- Les salaires et autres rémunérations servis dans le cadre des


programmes destinés à l’emploi des jeunes dans les conditions
fixées par la réglementation,

- Les revenus mensuels inférieurs à 15.000 DA (QUINZE MILLE


DINARS) servis aux travailleurs handicapés moteurs ou mentaux,
les travailleurs non-voyants et les travailleurs sourds-muets

- L’indemnité de licenciement,

C. MODALITES DE CALCUL DE L’IMPOT

- multiplier par 173,33 la rémunération allouée et diviser le produit


ainsi obtenu par le nombre d’heures auxquelles s’applique cette
rémunération,
- Déterminer d’après le barème IRG, la retenue correspondant à la
rémunération ainsi ramenée au mois,
- Diviser par 173,33 la retenue mensuelle ci-dessus et multiplier le
quotient obtenu par le nombre d’heures auxquelles s’applique la
rémunération.

E. ORDONNANCEMENT ET REGLEMENT DE L’IMPOT

L’ordonnancement des retenues de l’IRG incombe au responsable de la structure. Au


vu des états édités par la DRH, le responsable habilité, fait procéder au décompte
des sommes dues à l’administration fiscale et donne ordre au service finances
comptabilité de la structure d’en assurer le règlement.

Cet ordre de paiement est accompagné d’une déclaration tenant lieu de bordereau
avis de versement établie sur un imprimé mis à la disposition de l’employeur par la
recette fiscale du lieu d’imposition (imprimé série G n° 50).

Cette déclaration dûment complétée selon les indications exigées par l’imprimé
précité, datée et signée, doit parvenir à la recette, au plus tard le 20 du mois
suivant.
Le défaut de règlement des retenues IRG, dans les délais prescrits sont passibles de
sanctions.

F. DECLARATION ANNUELLE DES SALAIRES

La déclaration annuelle des salaires sur imprimé mis à la disposition des employeurs
par l’administration fiscale incombe à la DRH. Cette déclaration renseigne la recette
fiscale du lieu d’imposition sur l’identité des salariés employés au cours de l’exercice
avec indications des montants annuels versés aux salariés,

La déclaration est élaborée sur la base des états édités par la DRH.

Elle n’est accompagnée d’aucun règlement, Elle doit parvenir à la recette fiscale du
lieu d’imposition sociale au plus tard le 31 janvier de chaque année de l’exercice
écoulé dûment datée et signée par le responsable habilité.
TITRE 8

TAXE SUR LA FORMATION PROFESSIONNELLE


ET L’APPRENTISSAGE

Le versement de la taxe de la formation est obtenu par l’application d’un taux de


1 % à l’ensemble des salaires soumis à retenue à l’IRG.

Le versement de la taxe d’apprentissage est obtenu par l’application d’un taux de


1 % à l’ensemble des salaires soumis à retenue à l’IRG.

Ces deux taxes sont dues lorsque l’employeur n’a pas consacré un montant au
moins égale à 1 % de la masse salariale annuelle aux actions de formation
professionnelle continue, et un montant au moins égale de 1 % de la masse
salariale annuelle aux actions d’apprentissage.
TITRE 9

CONTRÔLE DE LA PAIE

Le contrôle, d’une manière générale, a pour le but de s’assurer de la bonne


application des règles et procédures édictées par l’entreprise et en particulier, celui
de la paie.

A. ORGANISATION GENERALE DU CONTROLE

L ‘exercice du contrôle est assuré d’abord par la hiérarchie, aux différents niveaux
de responsabilité, ensuite par le responsable de la structure et enfin de façon
complémentaire par la Direction des Ressources Humaines et la Direction Générale.

B. LES DIFFERENTS TYPES DE CONTROLE

Cinq (5) types de contrôle peuvent être mis en place dans l’entreprise

1/ contrôle systématique :

Ce contrôle est accompli d’une façon générale à « priori » ou à « posteriori » sur


l’ensemble des actes réalisés au sein de la structure.

2) contrôle par sondage :

Le contrôle par sondage est réalisé conjointement par le DRH et par le responsable
de la structure. Il s’exerce annuellement sur un certain nombre de structures et
porte sur un échantillon d’actes de gestion.

3) contrôle approfondi :

Le contrôle approfondi est effectué par la DRH, dans le cadre de la fonction


« Audit » ; il porte sur un éventail aussi large que possible d’actes de gestion.
4) contrôle à distance

Le contrôle à distance est effectué par la DRH sur la base des informations
introduites dans le fichier informatique

5) contrôle multidisciplinaire

Le contrôle multidisciplinaire est effectué dans le cadre d’une équipe (finances, RH,
moyens etc...) Il est exercé par la Direction générale.

C. CLASSIFICATIONS DES ANOMALIES ET NIVEAUX DECISIONNELS DE


PRISE EN CHARGE

 Sur la classification des anomalies

Les anomalies sont classées par ordre d’importance

- Les anomalies mineures (1er degré) sont celles qui découlent d’une
erreur matérielle ou d’inattention

- Les anomalies plus importantes (2ème degré) sont celles qui


découlent d’une négligence ou de méconnaissance de règles et de
procédures

- Les anomalies graves (3ème degré) sont celles qui résultent d’une
interprétation de la réglementation

- Les anomalies très graves (4ème degré) sont celles qui relèvent des
dépassements de la réglementation ou qui sont de nature à perturber
la gestion des ressources humaines.

 Sur le niveau décisionnel

Une décision de redresser une anomalie relève des niveaux suivants :

- Au niveau du responsable de la structure pour les anomalies des 1 ème


et 2ème degré,
- Au niveau du DRH pour les anomalies du 3ème degré,
- Au niveau de la Direction Générale pour les anomalies du 4 ème degré

D. LES DOCUMENTS DE CONTROLE

Trois documents de contrôle peuvent être mis en place

1) Le rapport de contrôle
Ce document est élaboré à chaque opération de contrôle effectuée. Il est établi et
diffusé auprès des différents responsables concernés.

2) L’état des anomalies

L’état des anomalies est le document qui accompagne le rapport de contrôle. Toute
anomalie décelée doit obligatoirement recevoir les suites qu’il convient.

L’état consigne donc dans une première partie, les anomalies relevées, dans une
seconde partie, les redressements effectués sur place et/ou des justifications
apportées, enfin, dans une troisième partie, le suivi des redressements.

3) Le bilan annuel

Le bilan annuel résume l’ensemble des opérations de contrôle réalisées au cours


d’un exercice. Les anomalies constatées sont classées par fonction, par famille, par
degré. Il est diffusé à la hiérarchie et à la Direction Générale.

E. DEFINITION & OBJECTIF DU CONTROLE DE LA PAIE

Le contrôle de la paie est une interrogation sur l’ensemble des activités et des
tâches accomplies en vue de vérifier si elles sont bien intégrées, bien remplies et
bien prises en charge à tous les niveaux de la hiérarchie.

Le contrôle de la paie a pour objectif :

- De vérifier la conformité des pratiques avec la législation et les


procédures en vigueur dans l’entreprise,

- De s’assurer de la sécurité du système de paie,

- D’évaluer son efficacité à partir de critères : de régularité dans le


paiement des salaires, d’exactitude des sommes payées
d’identification des bénéficiaires.

Le contrôle de la paie comporte une série d’opérations correspondant à celles du


processus de la paie aux différents niveaux de l’entreprise. Il doit comprendre
l’ensemble des structures de l’entreprise. Il convient néanmoins de préciser que le
respect de la réglementation incombe en tout premier lieu au DRH qui est à ce titre
tenu pour responsable en cas d’erreur ou d’anomalie.

F. CONTROLE DES DOCUMENTS DE PAIE

Tous les documents de paie et en particulier :

o RELEVE HEBDOMADAIRE COLLECTIF DE POINTAGE


o RELEVE INDIVIDUEL DES HEURES SUPPLEMENTAIRE
o RELEVE MENSUEL INDIVIDUEL DE POINTAGE
o RELEVE MENSUEL COLLECTIF DE POINTAGE
o DECOMPTE DE RAPPEL
o ARRET DE COMPTE
o SOLDE DE TOUT COMPTE

Sont des documents qui déclenchent une opération financière correspondant soit à
un ordre de paiement ou de retenue. Ils doivent en conséquence être considérés
comme des chèques à blanc impliquant obligatoirement et impérativement le visa
ou la signature du responsable habilité.

La hiérarchie aura à contrôler sur ces documents, les aspects suivants :

- Vérifier que les imprimés ont été convenablement établis au niveau


approprié (pointage journalier, reports des absences selon leur nature,
leurs justifications (autorisations de sorties dûment établies, copies
des certificats médicaux ou autres justifications d’absence)

- Vérifier les justifications des heures supplémentaires indiquées et le


respect de leur nombre en conformité à la réglementation.

- Vérifier la conformité du droit attribué, des retenues opérées, le


nombre et la valeur des sommes indiquées, la codification des
rubriques

- S’assurer que les pièces justificatives à un paiement ou une retenue


existent. Toute somme introduite en régularisation doit être motivée
en vue d’en apprécier le bien fondé et porter un jugement sur le
personnel chargé de la gestion, en particulier lorsque la régularisation
résulte soit d’une négligence, ou d’une méconnaissance de la règle, ou
d’une erreur ou anomalie de paie.

G. CONTROLE DES DECLARATION DE SECURITE SOCIALE ET DE VERSEMENT


DES COTISATIONS.

Outre les déclarations d’immatriculation à la sécurité sociale des travailleurs,


l’entreprise est tenue de procéder auprès des caisses de wilaya à des déclarations
périodiques et aux versements des cotisations obligatoires à la charge des
travailleurs et de l’employeur.

Ainsi chaque mois, sur la base des états de paie, le responsable de structure doit
procéder au versement des sommes qui sont dues à la caisse de sécurité sociale,
dans les délais réglementaires, à savoir au plus tard le 30 du mois suivant.

Il doit par ailleurs chaque année, au plus tard le 30 janvier de l’année suivante,
souscrire une déclaration annuelle du personnel.

L’accomplissement de ces obligations impose un contrôle et un suivi régulier par le


responsable chargé de la gestion du personnel en vue de s’assurer que les
cotisations ainsi que les déclarations parviennent à l’organisme de sécurité sociale
dans les délais réglementaires pour éviter les pénalités de retard.

H. CONTROLE DES DECLARATIONS FISCALES ET DE VERSEMENT DES


RETENUES IRG ET DES TAXES SUR LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET
L’APPRENTISSAGE

Comme pour les déclarations sociales, les déclarations fiscales obéissent à la même
règle.

Ainsi, chaque fin de mois, sur la base des états de paie, le service du personnel doit
procéder au versement des sommes qui sont dues à la recette fiscale du lieu de
rattachement, dans les délais réglementaires, à savoir au plus tard le 20 du mois
suivant.

Il procède au versement des taxes de formation continue et d’apprentissage, à la


charge de l’entreprise et aux retenues de l’IRG opérées sur les paies du personnel.

Toutes les fins d’années, également, il adresse une déclaration annuelle du


personnel, avant le 30 janvier de l’année suivante.

A l’instar des obligations sociales, les responsables de structure sont tenus de


souscrire aux déclarations et au versement des impôts dans les délais prescrits.
RUBRIQUE
PAIE
no
n
coti Debit
imp Imp Compte
Cod Mém Coti & /
Intitulé Type barè o Analytiqu Mode de calcule
e o s no Credi
m 10% e
n t
im
p
No (Salaire de base *
10 Salaire de Base Brut SALB Gain oui oui Non Debit 641101
n 173.33)/173.33
No
13 Rappel + Salaire de Base Brut SALB Gain oui oui Non Debit 641101 Montant à saisir (Rappel +)
n
Retenu No
14 Rappel - Salaire de Base Brut SALB oui oui Non Debit 641101 Montant à saisir (Rappel -
e n
No (Salaire de base / 22) * (Nbr
20 Journée Travaillées Brut SALB Gain oui oui Non Debit 641101
n journées travaillées)
(Salaire de base / 22) *
No
21 Rappel + Journée Travaillées Brut SALB Gain oui oui Non Debit 641101 (rappel + des Nbr journées
n
travaillées)
(Salaire de base / 22) *
Retenu No
22 Rappel - Journée Travaillées Brut SALB oui oui Non Debit 641101 (rappel - des Nbr journées
e n
travaillées)
Retenu No (Salaire de base / 173.33) *
30 Retenue Absence Brut ABS oui oui Non Debit 641101
e n Nbr Abs
Retenu No (Salaire de base / 173.33) *
31 Rappel + Retenue Absence Brut ABS oui oui Non Debit 641101
e n Nbr Abs
No (Salaire de base / 173.33) *
32 Rappel - Retenue Absence Brut ABS Gain oui oui Non Debit 641101
n Nbr Abs
Retenu No (Salaire de base / 22) * Nbr
40 Retenue Absence Maladie Brut ABS oui oui Non Debit 641101
e n AbsM
Retenu No (Salaire de base / 22) * Nbr
41 Rappel + Retenue Absence Maladie Brut ABS oui oui Non Debit 641101
e n AbsM
No (Salaire de base / 22) * Nbr
42 Rappel - Retenue Absence Maladie Brut ABS Gain oui oui Non Debit 641101
n AbsM
Retenu No (Salaire de base / 22) * Nbr
50 Mise à Pied Brut ABS oui oui Non Debit 641101
e n MAP
Retenu No (Salaire de base / 22) * Nbr
51 Rappel + Mise à Pied Brut ABS oui oui Non Debit 641101
e n MAP
No (Salaire de base / 22) * Nbr
52 Rappel - Mise à Pied Brut ABS Gain oui oui Non Debit 641101
n MAP
Cong Retenu No (Salaire de base / 30) * Nbr
60 Retenue Congé Annuel Brut oui oui Non Debit 641201
é e n CA
Cong Retenu No (Salaire de base / 30) * Nbr
61 Rappel + Retenue Congé Annuel Brut oui oui Non Debit 641201
é e n CA
Cong No (Salaire de base / 30) * Nbr
62 Rappel - Retenue Congé Annuel Brut Gain oui oui Non Debit 641201
é n CA
Retenu No (Salaire de base / 30) * Nbr
70 Congé sans solde Brut ABS oui oui Non
e n CSS
Retenu No (Salaire de base / 30) * Nbr
71 Rappel + Congé Sans Solde Brut ABS oui oui Non
e n CSS
No (Salaire de base / 30) * Nbr
72 Rappel - Congé Sans Solde Brut ABS Gain oui oui Non
n CSS
No (Salaire de base / 30) * Nbr
100 Solde de Tout Comptes Brut STC Gain oui oui Non Debit 641600
n Reliquats CA
No (Salaire de base / 30) * Nbr
100 Rappel + Solde de Tout Comptes Brut STC Gain oui oui Non Debit 641600
n Reliquats CA
Retenu No (Salaire de base / 30) * Nbr
100 Rappel - Solde de Tout Comptes Brut STC oui oui Non Debit 641600
e n Reliquats CA
No
150 Indemnité de congé Brut IND Gain oui oui Non Debit 641201 Ind CA * Nbr CA
n
No
151 Régule + Indemnité de congé Brut IND Gain oui oui Non Debit 641201 Ind CA * Nbr CA
n
Retenu No
152 Rappel - Indemnité de congé Brut IND oui oui Non Debit 641201 Ind CA * Nbr CA
e n
No Plafonnée à 4000 DA et
160 Indemnité travail posté Brut IND Gain oui oui Non Debit 641408
n proratisée tout type d'Abs
Plafonnée à 4000 DA et
No
161 Régule + Indemnité travail posté Brut IND Gain oui oui Non Debit 641408 proratisée tout type Reg +
n
d'Abs
Plafonnée à 4000 DA et
Retenu No
162 Rappel - Indemnité travail posté Brut IND oui oui Non Debit 641408 proratisée tout type Reg -
e n
d'Abs
No
170 Ind Forfaitaire Service Permanent Brut IND Gain oui oui Non Debit 641408 20 % du Salaire de base
n
No Montant à régularisé en
171 Rappel + Ind Forfaitaire Servi Per Brut IND Gain oui oui Non Debit 641408
n gain
Retenu No Montant à régularisé en
172 Rappel - Ind Forfaitaire Servi Per Brut IND oui oui Non Debit 641408
e n rtenue
PRIM No
180 Prime Rendement collectif Brut Gain oui oui Non Debit 641101 Montant à saisir
E n
PRIM No
181 Rappel + Prime Rendement collectif Brut Gain oui oui Non Debit 641101 Montant à saisir
E n
PRIM Retenu No
182 Rappel - Prime Rendement collecti Brut oui oui Non Debit 641101 Montant à saisir
E e n
PRIM No
190 Prime Encouragement Brut Gain oui oui Non Debit 641101 Montant à saisir
E n
PRIM No
191 Rappel + Prime Encouragement Brut Gain oui oui Non Debit 641101 Montant à saisir
E n
PRIM Retenu No
192 Rappel - Prime Encouragement Brut oui oui Non Debit 641101 Montant à saisir
E e n
PRIM No
200 Bonus Mensuel Brut Gain oui oui Non Debit 641504 Montant à saisir
E n
PRIM No
201 Rappel + Bonus Mensuel Brut Gain oui oui Non Debit 641504 Montant à saisir
E n
PRIM Retenu No
202 Rappel - Bonus Mensuel Brut oui oui Non Debit 641504 Montant à saisir
E e n
PRIM No
210 Bonus Trimestriel Brut Gain oui oui Non Debit 641504 Montant à saisir
E n
PRIM No
211 Rappel + Bonus Trimestriel Brut Gain oui oui Non Debit 641504 Montant à saisir
E n
PRIM Retenu No
212 Rappel - Bonus Trimestriel Brut oui oui Non Debit 641504 Montant à saisir
E e n
PRIM No
220 Bonus Annuel Brut Gain oui Non oui Debit 641504 Montant à saisir
E n
PRIM No
221 Rappel + Bonus Annuel Brut Gain oui Non oui Debit 641504 Montant à saisir
E n
PRIM Retenu No
222 Rappel - Bonus Annuel Brut oui Non oui Debit 641504 Montant à saisir
E e n
No (Salaire de base / 173.33) *
230 Heures supplémentaires 100% Brut HS Gain oui oui Non Debit 641104
n Nbr HS
Rappel + Heures supplémentaires No (Salaire de base / 173.33) *
231 Brut HS Gain oui oui Non Debit 641104
100% n Nbr HS
Rappel - Heures supplémentaires Retenu No (Salaire de base / 173.33) *
232 Brut HS oui oui Non Debit 641104
100% e n Nbr HS
No (Salaire de base / 173.33) *
240 Heures supplémentaires 150% Brut HS Gain oui oui Non Debit 641104
n 1.5 * Nbr HS
Rappel + Heures supplémentaires No (Salaire de base / 173.33) *
241 Brut HS Gain oui oui Non Debit 641104
150% n 1.5 * Nbr HS
Rappel - Heures supplémentaires Retenu No (Salaire de base / 173.33) *
242 Brut HS oui oui Non Debit 641104
150% e n 1.5 * Nbr HS
No (Salaire de base / 173.33) *
250 Heures supplémentaires 200% Brut HS Gain oui oui Non Debit 641104
n 2 * Nbr HS
Rappel + Heures supplémentaires No (Salaire de base / 173.33) *
251 Brut HS Gain oui oui Non Debit 641104
200% n 2 * Nbr HS
Rappel - Heures supplémentaires Retenu No (Salaire de base / 173.33) *
252 Brut HS oui oui Non Debit 641104
200% e n 2 * Nbr HS
Retenu No
400 Retenue SS Cotisation 9% Non Non Non Dedit 431101 9 % total brut cotisable.
e n
Retenu No Credi
400 Retenue SS Cotisation 9% Non Non Non 431501 9 % total brut cotisable.
e n t
Non- No
300 Charges salariales 9% Non Non Non Dedit 431101 9 % total brut cotisable.
Soumise n
Non- No Credi
300 Charges salariales 9% Non Non Non 431501 9 % total brut cotisable.
Soumise n t
Non- No
310 Charges Patronale 26% Non Non Non Dedit 645301 26 % total brut cotisable.
Soumise n
Non- No Credi
310 Charges Patronale 26% Non Non Non 431501 26 % total brut cotisable.
Soumise n t
Non- No 130 DA * Nbre jour
450 Indemnité de Panier IND Gain Non oui Non Dedit 641418
Soumise n présence (4 heures min)
130 DA * Nbre jour
Non- No
451 Rappel + Indemnité de Panier IND Gain Non oui Non Dedit 641418 présence à régularisé (4
Soumise n
heures min)
130 DA * Nbre jour
Non- Retenu No
452 Rappel - Indemnité de Panier IND Non oui Non Dedit 641418 présence à régularisé (4
Soumise e n
heures min)
Non- No (Montant celon barème) *
460 Indemnité de Transport IND Gain Non oui Non Dedit 641418
Soumise n Nbre jour présence
(Montant celon barème) *
Non- No
461 Rappel + Indemnité de Transport IND Gain Non oui Non Dedit 641418 Nbre jour présence à
Soumise n
régularisé
(Montant celon barème) *
Non- Retenu No
462 Rappel - Indemnité de Transport IND Non oui Non Dedit 641418 Nbre jour présenceà
Soumise e n
régularisé
Non- No Montant celon contrat
470 Indemnité de Véhicule IND Gain Non oui Non Dedit 641418
Soumise n Proratisé celon Abs Congé
Montant celon contrat
Non- No
471 Rappel + Indemnité de Véhicule IND Gain Non oui Non Dedit 641418 Proratisé celon Rappel + Abs
Soumise n
Congé
Montant celon contrat
Non- Retenu No
472 Rappel - Indemnité de Véhicule IND Non oui Non Dedit 641418 Proratisé celon Rappel - Abs
Soumise e n
Congé
Non- No
480 Indemnité de Logement IND Gain Non oui Non Dedit 641418 Montant celon contrat
Soumise n
Non- No Rappel + Montant celon
481 Rappel + Indemnité de Logement IND Gain Non oui Non Dedit 641418
Soumise n contrat
Non- Retenu No Rappel - Montant celon
482 Rappel - Indemnité de Logement IND Non oui Non Dedit 641418
Soumise e n contrat
Non- PRIM No
490 Prime Exceptionnelle Gain Non Non oui Montant à saisir
Soumise E n
Non- PRIM No
491 Rappel + Prime Exceptionnelle Gain Non Non oui Montant à saisir
Soumise E n
Non- PRIM Retenu No
492 Rappel - Prime Exceptionnelle Non Non oui Montant à saisir
Soumise E e n
Brut cotisable + Charges Pat
Non- No
600 Masse salariale (MS) M.S Non Non Non + Primes/Indemnité
Soumise n
imposables
Non- No Credi
605 Taxe d'apprentissage T.A.F Non Non Non 448612 2 % du brut Imposables
Soumise n t
Non- No Credi
610 Fond sociale F.S Non Non Non 428601 2 % du Brut cotisabe
Soumise n t
Brut cotisable +
Non- No
699 Net Imposable IRG Non Non Non Primes/Indemnité
Soumise n
imposables
Non- Retenu No
700 Retenue IRG IRG Non Non Non Debit 442201 Barème IRG 2008
Soumise e n
Non- Retenu No
701 Rappel + Retenue IRG IRG Non Non Non Debit 442201 Rappel + Barème IRG 2008
Soumise e n
Non- No
702 Rappel - Retenue IRG IRG Gain Non Non Non Debit 442201 Rappel - Barème IRG 2008
Soumise n
Non- Retenu No 10 % Bonus Annuel et/ou 10
710 Retenue IRG 10% IRG Non Non Non Debit 442201
Soumise e n % Prime Exceptionnelle
Non- Retenu No 10 % Bonus Annuel et/ou 10
711 Rappel + Retenue IRG 10% IRG Non Non Non Debit 442201
Soumise e n % Prime Exceptionnelle
Non- No 10 % Bonus Annuel et/ou 10
712 Rappel - Retenue IRG 10% IRG Gain Non Non Non Debit 442201
Soumise n % Prime Exceptionnelle
Non- Retenu
720 Retenue Avance RET Non Non Non oui Debit 425201 Montant à saisir
Soumise e
Non- Retenu
721 Rappel + Retenue Avance RET Non Non Non oui Debit 425201 Montant à saisir
Soumise e
Non-
722 Rappel - Retenue Avance RET Gain Non Non Non oui Debit 425201 Montant à saisir
Soumise
Non- Retenu
730 Retenue Prêt RET Non Non Non oui Debit 274382 Montant à saisir
Soumise e
Non- Retenu
731 Rappel + Retenue Prêt RET Non Non Non oui Debit 274382 Montant à saisir
Soumise e
Non-
732 Rappel - Retenue Prêt RET Gain Non Non Non oui Debit 274382 Montant à saisir
Soumise
Non- Retenu
740 Retenue Prêt Social RET Non Non Non oui Debit 274882 Montant à saisir
Soumise e
Non- Retenu
741 Rappel + Retenue Prêt Social RET Non Non Non oui Debit 274882 Montant à saisir
Soumise e
Non-
742 Rappel - Retenue Prêt Social RET Gain Non Non Non oui Debit 274882 Montant à saisir
Soumise
750 Frais de mission Non- Autre Gain Non Non Non oui Montant à saisir
Soumise
Non-
751 Rappel - Frais de mission Autre Gain Non Non Non oui Montant à saisir
Soumise
Non- Retenu
752 Rappel + Frais de mission Autre Non Non Non oui Montant à saisir
Soumise e
Non-
760 Frais de déplacement Autre Gain Non Non Non oui Montant à saisir
Soumise
Non-
761 Rappel + Frais de déplacement Autre Gain Non Non Non oui Montant à saisir
Soumise
Non- Retenu
762 Rappel - Frais de déplacement Autre Non Non Non oui Montant à saisir
Soumise e
Non- Retenu
770 Retenue communication perso Autre Non Non Non oui Montant à saisir
Soumise e
Non- Retenu
771 Rappel + Communication perso Autre Non Non Non oui Montant à saisir
Soumise e
Non-
772 Rappel – Communication perso Autre Gain Non Non Non oui Montant à saisir
Soumise
Non-
780 Allocation familiale Autre Gain Non Non Non oui Montant à saisir
Soumise
Non-
781 Rappel + Allocation familiale Autre Gain Non Non Non oui Montant à saisir
Soumise
Non- Retenu
782 Rappel - Allocation familiale Autre Non Non Non oui Montant à saisir
Soumise e
Non-
790 Remboursement frais médicaux Autre Gain Non Non Non oui Montant à saisir
Soumise
Non-
791 Rappel + Remboursement frais med Autre Gain Non Non Non oui Montant à saisir
Soumise
Non- Retenu
792 Rappel - Remboursem frais med Autre Non Non Non oui Montant à saisir
Soumise e
Non-
800 Remboursement indemnité journa Autre Gain Non Non Non oui Montant à saisir
Soumise
Rappel + Rembours indemnité Non-
801 Autre Gain Non Non Non oui Montant à saisir
journ Soumise
Non- Retenu
802 Rappel - Rembours indemnité journ Autre Non Non Non oui Montant à saisir
Soumise e
810 Remboursement mutuelle Non- Autre Gain Non Non Non oui Montant à saisir
Soumise
Non-
811 Rappel + Remboursement mutuelle Autre Gain Non Non Non oui Montant à saisir
Soumise
Non- Retenu
812 Rappel - Remboursement mutuelle Autre Non Non Non oui Montant à saisir
Soumise e
Non-
820 Prime de Scolarité Autre Gain Non Non Non oui Debit 422671 Montant à saisir
Soumise
Non-
821 Régule + Prime de Scolarité Autre Gain Non Non Non oui Debit 422671 Montant à saisir
Soumise
Non- Retenu
822 Régule - Prime de Scolarité Autre Non Non Non oui Debit 422671 Montant à saisir
Soumise e

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