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SOMMAIRE
TITRE 1. Référentiels
TITRE 2. Introduction
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TITRE 1
REFERENTIEL
TITRE IV
REMUNERATION DU TRAVAIL
CHAPITRE 1
DISPOSTIONS GENERALES
Art 84 : Tout employeur est tenu d’assurer, pour un travail de valeur égale,
l’égalité de rémunération entre les travailleurs sans aucune discrimination.
Art 86 : le montant de la rémunération ainsi que celui de tous les éléments qui
la composent figurent, nommément, dans la fiche de paie périodique établie par
l’employeur.
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Cette disposition ne s’applique pas aux remboursements de frais.
CHAPITRE II
SALAIRE NATIONAL MINIMUM GARANTI
CHAPITRE III
PRIVILEGES ET GARANTIES
Art 90 : Les rémunérations contenues dans les sommes dues par l’employeur ne
peuvent être frappées d’opposition, de saisie ni être retenues pour quelque motif
que ce soit, au préjudice des travailleurs auxquels elles sont dues.
Art 148 : Quiconque rémunère un travailleur sans lui remettre une fiche de paie
correspondant à la rémunération perçue ou omet d’y faire figurer un ou plusieurs
des éléments composant le salaire perçu, est puni d’une amende de 500 à 1000
DA multipliée par autant de fois qu’il y a infraction.
En cas de récidive la peine est de 2000 à 5000 DA multipliée par autant de fois
qu’il y a d’infractions.
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En cas de récidive la peine est de 2000 à 4000 DA applicable autant de fois qu’il
y a infraction et d’un d’emprisonnement d’un mois à trois mois ou de l’une de
ces deux peines seulement.
Art 299 : La compensation a lieu, quelles que soient les sources des dettes,
excepté dans les cas suivants :
……….
Lorsque l’une des deux dettes constitue une créance insaisissable.
Art 309 : Toute créance périodique est renouvelable, telle que loyers, arrérages,
traitements, salaires et pensions se prescrivent par cinq ans, même si elle est
reconnue par le débiteur.
……….
Les sommes dues aux ouvriers et autres salariés pour leurs
rémunérations
Celui qui invoque cette prescription d’un an, doit prêter serment qu’il a
effectivement acquitté la dette. Le juge défère, d’office, le serment. Si le débiteur
est décédé, le serment est déféré aux héritiers ou, s’ils sont mineurs, à leurs
tuteurs, pourvu qu’ils aient à déclarer qu’ils ne savent pas que la dette existe ou
qu’ils ne savent que le paiement a eu lieu.
Art 313 : La prescription des créances prévues aux articles 309 et 311, court à
partir du jour ou les prestations ont été effectuées par les créanciers, alors
même que ces derniers continueraient à fournir d’autres prestations.
Lorsque l’une de ces créances a été constatée par un acte écrit, elle ne se
prescrit que par quinze ans.
Art 314 : Le délai de prescription se compte par jours, non par heures ; le jour
initial n’est pas compté et la prescription n’est acquise que si le dernier jour est
révolu.
Art 315 : La prescription ne court, sauf disposition spéciale, qu’à dater du jour
ou la créance est devenue exigible.
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Art 316 : la prescription ne court point toutes les fois qu’il y a un obstacle,
dûment justifié, qui empêche le créancier de réclamer sa créance. Elle ne court
point non plus entre représentant et représenté.
La prescription dont le délai est de moins de cinq ans, ne court point contre les
incapables, les absents et les personnes condamnées à des peines criminelles
s’ils n’ont pas de représentant légal, pendant toute la période de leur incapacité.
Art 317 : La prescription est interrompue par une demande en justice, même
faite à un tribunal incompétent, par un commandement ou une saisie, par la
demande faite par le créancier tendant à faire admettre sa créance à la faillite du
débiteur ou dans une distribution ou par tout acte accompli par le créancier au
cours d’une instance, en vue de faire valoir sa créance.
Est considéré comme connaissance tacite, le fait par le débiteur de laisser entre
les mains du créancier un gage en garantie de sa dette.
Art 320 : La prescription éteint l’obligation, mais elle laisse, toutefois, subsister
une obligation naturelle.
Art 321 : Le tribunal ne peut soulever d’office la prescription. Celle-ci doit être
demandée par le débiteur, par l’un de ses créanciers ou par toute personne
intéressée, alors même que le débiteur omet de le faire.
Art 358 : Adapter de la saisie –arrêt, tout paiement qui serait fait par le tiers
saisi au débiteur serait nul. Toutefois, le tiers saisi dont continuer à lui verser la
portion non saisissable de ses salaires, gages ou appointements.
Art 565 : Les sous-traitants et les ouvriers qui travaillent pour le compte de
l’entrepreneur à l’exécution de l’ouvrage, ont une action directe contre le maître
de l’ouvrage jusqu’à concurrence des sommes dont il est débiteur envers
l’entrepreneur principal au moment où l’action est intentée. Cette action
appartient également aux ouvriers des sous- traitants à l’égard tant de
l’entrepreneur principal que du maître de l’ouvrage.
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Ils ont, en cas se saisie- arrêt pratiquée par l’un d’eux entre les mains du maître
de l’ouvrage ou de l’entrepreneur principal, un privilège, au prorata de leurs
droits respectifs, sur les sommes dues à l’entrepreneur principal ou au sous-
traitant au moment de la saisie arrêt. Ces sommes peuvent leur être payées
directement.
Les droits des sous- traitants et ouvriers prévus par cet article, priment ceux de
la personne à laquelle l’entrepreneur a cédé sa créance envers le maître de
l’ouvrage.
Art 977 : Les créances incessible ou insaisissables ne peuvent pas être données
en gage.
Art 990 : Ont privilège sur le prix des biens de débiteur, les frais de justice faits
dans l’intérêt commun de tous les créanciers pour la conservation et la
réalisation de ces biens.
Ces frais sont payés avant toutes les créances, mêmes privilégiées ou
hypothécaires, y compris celles des créanciers au profit desquels ils ont été faits.
Les frais pour la réalisation des deniers sont payés avant ceux de la procédure de
distribution.
Art 993 : Les créances suivantes ont privilège sur tous les biens meubles ou
immeubles du débiteur :
Les sommes dues aux gens de service aux commis, ouvriers et à tous
autres salaries pour leurs salaire et appointements de toute nature
durant les douze derniers mois.
……..
……..
Ces créances sont payées immédiatement après les frais de justice, les sommes
dues au trésor public et les frais de conservation et de réparation. Entre elles,
sont payées au marc le franc.
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Sont admise par provision a titre privilégie ou à titre chirographaire selon le cas :
2. Les créances douanières qui ont fait l’objet d’un titre autorisant la prise de
mesures conservatoires.
Art 294 : Le syndic doit, dans les dix jours qui suivent le jugement prononçant
la faillite ou le règlement judiciaire, payer sur simple ordonnance du juge-
commissaire, nonobstant l’existence de tout autres créances à la seul condition
qu’il ait en main les fonds nécessaires, les salaires indemnités et accessoires de
toute nature nés à l’occasion de la relation de travail, échus et dus aux
travailleurs directement employés par le débiteur.
Art 295 : Si le syndic n’a pas en main les fonds nécessaires pour le paiement
prévu à l’article précèdent, les sommes dues doivent être acquittées sur les
premières rentrées de fonds.
Art 358 : A dater de la saisie-arrêt, tout paiement qui serait fait par le tiers saisi
au débiteur serait nul. Toutefois, le tiers saisi doit continuer à lui verser la
portion non saisissable de ses salaires, gages ou appointements.
Art 366 : Aucune compensation ne peut s’opérer au profit des employeurs entre
le montant des salaires dus par eux à leurs employés ou ouvriers et les sommes
qui leur seraient dues à eux même pour fournitures diverses quelle qu’en soit la
nature, à l’exception toutefois des sommes avancées pour l’acquisition :
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TITRE 2
INTRODUCTION
La contrepartie du travail fourni par un salarié est rémunérée sous quatre formes :
LES INDEMNITES qui ont pour objet de rémunérer les préjudices causés
éventuellement au titulaire de l’emploi, au titre des sujétions et conditions
induites par l’emploi
Salaire de base
Indemnité liées à l’ancienneté et aux heures supplémentaires
Indemnités liées aux conditions particulières de travail
Remboursement des frais engagés
Primes liées à la productivité et aux résultat de travail
La paie est une fonction très complexe en raison de la diversité des éléments qui la
composent (regroupés en rubrique de paie) et de la multiplicité des opérations à
réaliser pour la mise en œuvre.
Tous les mois en effet, le service RH (Gestionnaire de Paie) est tenu de calculer
pour chaque travailleur, ses droits et ses obligations suivant sa situation
professionnelle, personnelle
La paie du personnel est traitée à partir de trois séries d’éléments (appelés aussi
« rubriques de paie ») qui prennent en compte les différentes situations des
travailleurs :
DOCUMENTS DE PAIE
Le pointage est l’opération qui consiste à s’assurer de la présence effective sur les
lieux de travail, de chaque employé de l’entreprise. Le pointage est individuel. Il est
réalisé quotidiennement au niveau de l’ensemble des services de l’entreprise sous la
responsabilité de la ligne hiérarchique.
Le décompte des heures supplémentaire est l’opération qui consiste à indiquer les
heures supplémentaires accomplies par un travailleur.
L’accomplissement des heures supplémentaires ne peut se faire sans l’accord
préalable du responsable de structure et dans les limites légales autorisées et ne
peut intervenir que sur demande motivée écrite de la hiérarchie habilitée.
Le relevé de pointage est établi pour une période de référence fixée suivant
l’organisation adoptée par l’entreprise
Le relevé mensuel collectif de pointage est l’opération qui consiste à décrire l’activité
mensuelle de l’ensemble des travailleurs et la détermination des droits qui leur sont
ouverts au regard de leur activité.
Le relevé de pointage est établi pour une période de référence fixée suivant
l’organisation adoptée par l’entreprise
5. BULLETIN DE PAIE
Le bulletin de paie est un document qui permet de vérifier les moyens, périodicité et
preuve de paiement d’une rémunération déterminée et calculée, u
automatiquement, par le système SAGE.
6. DECOMPTE DE RAPPEL
Un décompte de rappel est un document sur lequel sont calculés et ventilés des
éléments de gains et de retenues opérés à la suite d’une opération de redressement
de salaire.
Ces redressements peuvent concerner des rappels de promotion, d’avancement
avec effet rétroactif, de régularisation à la suite d’une erreur sur la paie, d’un
changement de situation professionnelle, de famille etc…
7. ARRET DE COMPTE
Un arrêt de compte est un document qui constate un créance ou une dette d’un
travailleur qui quitte momentanément l’entreprise dans le cadre d’une suspension
de la relation de travail.
8. SOLDE DE COMPTE
Un solde de tout compte est un document qui constate un créance ou une dette
d’un travailleur qui quitte définitivement l’entreprise dans le cadre d’une cessation
de la relation de travail.
La durée de conservation du livre de paie est fixée à dix (10) années à partir de la
date de leur clôture.
TITRE 4
CALCUL DE LA PAIE
Le calcul des droits et des obligations est l’opération qui consiste à déterminer pour
chaque travailleur lié par un contrat de travail à durée indéterminée ou déterminée,
ses gains et ses retenues au regard de son activité, conformément :
- à la législation du travail
- au règlement intérieur, notamment la gestion des absences,
- à la réglementation relative aux prélèvements obligatoires à la source
des cotisations de sécurité sociale, d’impôt sur les revenus,
Cette opération intervient lors de l’établissement du bulletin de paie ainsi qu’ à
l’occasion d’un décompte de rappel, d’un arrêt de compte, d’un solde de tout
compte dont il convient d’expliciter les modalités de calcul des rubriques de paie
correspondantes.
1. SALAIRE DE BASE
S’il s’agit d’une rémunération basée sur un TARIF HORAIRE
La loi en vigueur, fixe la durée légale hebdomadaire de travail à 40 heures dans les
conditions normale de travail.
le salaire mensuel est calculé sur une enveloppe moyenne de 173,33 heures
déterminées suivant la formule ci-après :
Exemple pratique : Soit un salarié recruté le 12 d’un mois N qui reçoit un salaire
de base de 12.100 DA ; Durant cette période, soit du 12 au 30, sa présence serait,
par exemple de 90,00 heures. Son salaire se présente comme suit :
2. PRIMES ET INDEMNITES
Le calcul des primes et des indemnités est différent selon que celles ci sont indexées
ou non au salaire de base, si le montant est exprimé en taux ou en valeur et enfin si
celui-ci est déterminé sur une base journalière, horaire ou mensuelle. Les
illustrations suivantes sont faites suivant ces différents cas d’espèces (VOIR ANNEXE
DES RUBRIQUE)
Exemple pratique : Soit un salarié qui reçoit une prime de rendement individuel
fixée à 10 % d’un salaire de base de 12.100 DA et qui a travaillé durant un mois
considéré, 144 heures. Sa prime est calculée comme suit :
Exemple pratique : Soit un salarié qui reçoit une indemnité de travail posté fixée
à 15 % d’un salaire de base de 12.100 DA et qui a travaillé durant un mois
considéré, 173.33 heures. Son indemnité est calculée comme suit :
SB : 12.100 x 15 % x 26 ou 22 = 1815.00
26 ou 22
Exemple pratique : Soit un salarié qui perçoit une indemnité journalière de panier
de 130.00 DA et qui a travaillé durant un mois considéré, 20 jours ouvrables. Sa
prime est calculée comme suit
130.00 x 20 = « 2860.00 DA
Le congé annuel est défini comme un droit, d’aucune prescription, reconnu à tout
travailleur de bénéficier d’un repos rémunéré.
le congé est calculé à raison de 2 jours et demi par mois de travail sans que la durée globale ne
puisse excéder 30 jours calendaires par année de travail, ce qui nécessite un calcul rigoureux
en cas de fractionnement pour se maintenir dans cette limite de 30 jours calendaires.
L’indemnité de congé annuel est égale au produit d’un douzième de la rémunération perçue par
le travailleur au cours d’une période de référence fixée par la loi du 1er juillet de l’année N au 30
juin de l’année N+1.
En règle générale, cette rémunération est assise sur l’assiette SS c'est-à-dire sur le salaire de
base, les primes et indemnités soumises à cotisation à la sécurité sociale.
L’assiette de calcul et le taux de cotisation de sécurité sociale sont fixés par la loi.
Branche Taux
Assurances sociales 1.50
Retraite 6.75
Assurance chômage 0.50
Retraite anticipée 0.25
Total 9
Exemple : soit un travailleur qui perçoit un salaire de base de 12.100 DA, une
indemnité de transport de 750.00 DA. Ses gains sont de 12.850 DA (SB +
Transport) mais l’assiette de sécurité sociale est de 12.100 DA (SB).
12.100 x 9 = 1089.00 DA
100
4. RETENUE IRG
La retenue de l’impôt sur le revenu global (IRG) est une contribution directe, sans
contrepartie pécuniaire, prélevée à la source du travailleur lié par un contrat de
travail quels que soient le secteur d’activité, la durée du travail.
- la périodicité de paiement,
- le tarif (mensuel, journalier ou horaire) sur lequel est basée la
rémunération brute.
Cas particuliers
6. ARRET DE COMPTE
Le calcul des éléments d’un arrêt de compte est identique à celui du bulletin de paie
(salaire de base, primes et indemnités, retenue sécurité sociale, retenue IRG)
L’employeur établit un ordre de paiement pour le net du, dûment signé par une
personne habilitée, précisant le mode de règlement (par chèque, virement ou
espèces).
Le montant réglé est porté au débit du compte « acomptes sur salaire » qui devra
figurer sur l’ordre de paiement.
L’arrêt de compte est traité comme indiqué ci-dessus. Le net présente dans ce cas
d’espèce, un solde créditeur. Pour que ce net soit nul, le montant des sommes dues
par le travailleur est porté au débit d’un compte « créances à récupérer » que la
structure RH aura la charge de mouvementer.
Les modalités de remboursement sont convenues avec l’intéressé qui s’engage par
écrit sur la durée, le montant, le mode de règlement. Il souscrit à cet effet, la
déclaration suivante figurant au verso de l’imprimé « arrêt de compte »
DECLARATION D’ENGAGEMENT
Je déclare par ailleurs, que tout manquement au règlement des sommes dues
entraînerait l’obligation de rembourser immédiatement le montant intégral.
Quel que soit le motif de départ d’un travailleur, il ne peut avoir pour effet la perte
de la rémunération due pour le travail exécuté.
Le calcul des éléments d’un solde de tout de compte est identique à celui du bulletin
de paie (salaire de base, primes et indemnités, retenue sécurité sociale, retenue
IRG).
En gains : l’indemnité de congé si l’intéressé n’a pas épuisé ses droits et tout
autre avantage prévu par la réglementation (prime de départ à la retraite,
indemnité de licenciement, gratification etc…)
En retenues : prêts, frais de formation, charges diverses (loyer, téléphone)
Comme pour l’arrêt de compte, le solde de tout compte peut relever deux (2)
situations :
L’employeur établit un ordre de paiement pour le net du, dûment signé par une
personne habilitée, précisant le mode de règlement (par chèque, virement ou
espèces).
Le solde de tout compte est traité comme indiqué pour l’arrêt de compte. Le net
présente dans ce cas d’espèce, un solde créditeur. Pour que ce net soit nul, le
montant des sommes dues par le travailleur est porté au débit d’un compte
« créances à récupérer » que la structure RH aura la charge de mouvementer.
DECLARATION D’ENGAGEMENT
TITRE 5
CODIFICATION DE LA PAIE
TITRE 6
DÉCLARATION SOCIALE
La cotisation de sécurité sociale est une contribution directe retenue à la source aux
travailleurs salariés ou assimilés quelque soit le secteur d’activité d’appartenance et
une participation obligatoire des employeurs et du fonds des œuvres sociales des
organismes employeurs au financement des dépenses de la sécurité sociale, de
l’assurance chômage, de la retraite et de la retraite anticipée ainsi qu’au fonds
national de péréquation des œuvres sociales pour la promotion du logement.
A. ASSIETTE DE COTISATIONS
L’assiette de cotisations est fixée par la loi. Elle est constituée de l’ensemble des
éléments du salaire ou du revenu proportionnel aux résultats du travail, à
l’exclusion des prestations à caractère familial, des indemnités représentatives de
frais, des primes et indemnités à caractère exceptionnel et des indemnités liées à
des conditions particulières de résidence et d’isolement.
Par prestations à caractère familial, il est entendu les prestations servies à raison
de la situation familiale et les primes versées à l’occasion d’un événement à
caractère familial, notamment :
B. TAUX DE COTISATIONS
Assurance 1 0, 50 1,5
chômage
Dans le cas d’une élaboration manuelle de la paie, le calcul des retenues de sécurité
sociale est assuré par le gestionnaire du personnel.
Dans le cas d’une application automatique, c’est la chaîne paie, à partir du code des
rubriques de paie qui détermine l’assiette de calcul permettant la liquidation des
cotisations dues par l’entreprise, les travailleurs, le fonds des œuvres sociales de
l’organisme employeur.
La contribution du fonds des œuvres sociales est prélevée d’office par l’employeur
sur le montant de la contribution obligatoire de l’entreprise au financement des
œuvres sociales.
Le calcul des retenues est opéré sur l’assiette du mois au titre duquel la
rémunération est allouée, y compris les rappels et autres avantages se rapportant à
des périodes antérieures.
Cet ordre de paiement est accompagné d’une déclaration de cotisations établie sur
un imprimé mis à la disposition de l’employeur par l’organisme de sécurité sociale et
d’un état des mouvements des salariés.
Ces deux documents dûment complétés selon les indications exigées, datés et
signés, doivent parvenir à l’organisme de sécurité sociale, au plus tard le 30 du
mois suivant.
Elle est réalisée sur support magnétique mis à la disposition de l’entreprise par
l’organisme de sécurité sociale puis transférée sur disquette.
DÉCLARATION FISCAL
A. DEFINITION
L’impôt sur le revenu global, par abréviation IRG, est une contribution directe, sans
contrepartie pécuniaire, retenue à la source aux travailleurs salariés ou assimilés
liés à leur employeur par un contrat de travail qui consacre le lien de subordination.
B. BASE D’IMPOSITION
L’impôt sur le revenu global est calculé chaque mois sur le montant des traitements,
salaires, émoluments, indemnités et primes, avantages en nature versés aux
travailleurs et soumis aux retenues.
Pour la nourriture, la valeur à retenir ne peut être inférieure à 50 DA par repas, sauf
justification probante dûment établie.
- L’indemnité de licenciement,
Cet ordre de paiement est accompagné d’une déclaration tenant lieu de bordereau
avis de versement établie sur un imprimé mis à la disposition de l’employeur par la
recette fiscale du lieu d’imposition (imprimé série G n° 50).
Cette déclaration dûment complétée selon les indications exigées par l’imprimé
précité, datée et signée, doit parvenir à la recette, au plus tard le 20 du mois
suivant.
Le défaut de règlement des retenues IRG, dans les délais prescrits sont passibles de
sanctions.
La déclaration annuelle des salaires sur imprimé mis à la disposition des employeurs
par l’administration fiscale incombe à la DRH. Cette déclaration renseigne la recette
fiscale du lieu d’imposition sur l’identité des salariés employés au cours de l’exercice
avec indications des montants annuels versés aux salariés,
La déclaration est élaborée sur la base des états édités par la DRH.
Elle n’est accompagnée d’aucun règlement, Elle doit parvenir à la recette fiscale du
lieu d’imposition sociale au plus tard le 31 janvier de chaque année de l’exercice
écoulé dûment datée et signée par le responsable habilité.
TITRE 8
Ces deux taxes sont dues lorsque l’employeur n’a pas consacré un montant au
moins égale à 1 % de la masse salariale annuelle aux actions de formation
professionnelle continue, et un montant au moins égale de 1 % de la masse
salariale annuelle aux actions d’apprentissage.
TITRE 9
CONTRÔLE DE LA PAIE
L ‘exercice du contrôle est assuré d’abord par la hiérarchie, aux différents niveaux
de responsabilité, ensuite par le responsable de la structure et enfin de façon
complémentaire par la Direction des Ressources Humaines et la Direction Générale.
Cinq (5) types de contrôle peuvent être mis en place dans l’entreprise
1/ contrôle systématique :
Le contrôle par sondage est réalisé conjointement par le DRH et par le responsable
de la structure. Il s’exerce annuellement sur un certain nombre de structures et
porte sur un échantillon d’actes de gestion.
3) contrôle approfondi :
Le contrôle à distance est effectué par la DRH sur la base des informations
introduites dans le fichier informatique
5) contrôle multidisciplinaire
Le contrôle multidisciplinaire est effectué dans le cadre d’une équipe (finances, RH,
moyens etc...) Il est exercé par la Direction générale.
- Les anomalies mineures (1er degré) sont celles qui découlent d’une
erreur matérielle ou d’inattention
- Les anomalies graves (3ème degré) sont celles qui résultent d’une
interprétation de la réglementation
- Les anomalies très graves (4ème degré) sont celles qui relèvent des
dépassements de la réglementation ou qui sont de nature à perturber
la gestion des ressources humaines.
1) Le rapport de contrôle
Ce document est élaboré à chaque opération de contrôle effectuée. Il est établi et
diffusé auprès des différents responsables concernés.
L’état des anomalies est le document qui accompagne le rapport de contrôle. Toute
anomalie décelée doit obligatoirement recevoir les suites qu’il convient.
L’état consigne donc dans une première partie, les anomalies relevées, dans une
seconde partie, les redressements effectués sur place et/ou des justifications
apportées, enfin, dans une troisième partie, le suivi des redressements.
3) Le bilan annuel
Le contrôle de la paie est une interrogation sur l’ensemble des activités et des
tâches accomplies en vue de vérifier si elles sont bien intégrées, bien remplies et
bien prises en charge à tous les niveaux de la hiérarchie.
Sont des documents qui déclenchent une opération financière correspondant soit à
un ordre de paiement ou de retenue. Ils doivent en conséquence être considérés
comme des chèques à blanc impliquant obligatoirement et impérativement le visa
ou la signature du responsable habilité.
Ainsi chaque mois, sur la base des états de paie, le responsable de structure doit
procéder au versement des sommes qui sont dues à la caisse de sécurité sociale,
dans les délais réglementaires, à savoir au plus tard le 30 du mois suivant.
Il doit par ailleurs chaque année, au plus tard le 30 janvier de l’année suivante,
souscrire une déclaration annuelle du personnel.
Comme pour les déclarations sociales, les déclarations fiscales obéissent à la même
règle.
Ainsi, chaque fin de mois, sur la base des états de paie, le service du personnel doit
procéder au versement des sommes qui sont dues à la recette fiscale du lieu de
rattachement, dans les délais réglementaires, à savoir au plus tard le 20 du mois
suivant.