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- Fiche de Projet –
I. Partenaire local
1. Renseignements
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Zone géographique :
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CV Sy 2017.doc
CV Aminata Diouh
Assistante projet.doc
Quasiment l’ensemble des interventions de SOS Pairs Educateurs a comporté un volet important d’IEC/CCC,
sa spécialité initiale. Cette dimension d’intervention a pu être appliquée aux secteurs de la santé générale,
de la santé primaire (dont en particulier la lutte contre les IST et le VIH/SIDA et l’autre aspect de la santé de
la reproduction), de la promotion de l’équité de genre et la lutte contre les violences basées sur le genre
(dont les MGF), et de la formation civique (gouvernance, citoyenneté démocratique).
Expérience dans le même domaine d´activité, à savoir la santé sexuelle et de la reproduction (SSR) :
DOMAINE MONTANT
ANNEE PROJET BAILLEURS DE FONDS
(MRO)
Fév.-oct. 2016 Nouakchott (El Education des jeunes (15-34 ans) à Amplify Change 3.000.000
Mina) la planification familiale à
Leghreiga (El Mina)
Sept. 2014 à Nkc, Rosso, Sensibilisation des populations UE 28.267.000
fév. 2016 Tiguent et 45 riveraines et usagers de l’axe Nkc-
Villages Rosso sur le VIH/SIDA et l’hygiene
Juin-2011 à Nouakchott (El Amélioration de l’accès des jeunes Save the Children 25.933.222
juin 2015 Mina, Arafat, et mineurs à une information de
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Expérience dans le même domaine d´activité, à savoir la santé primaire et renforcement de capacités
communautaire :
Mise en œuvre en partenariat avec Medicos del Mundo et la Délégation de l’Union européenne (UE)
en Mauritanie d’un projet de promotion de l’accès à la santé primaire dans les quartiers périphériques
de Nouakchott (Mars 2014 - Février 2016) :
Renforcement des capacités des comités locaux de santé (personnels des services de santé
délocalisés, élus, représentants de la population).
Sensibilisation de la population (pratiques d’hygiène de base, dépistage de la malnutrition).
Co-organisation de 3 campagnes médicales avancées (CMA).
Renforcement des capacités communautaires de promotion de la santé à Dar Naim (Avril 2015 – Février
2016). Action menée en partenariat avec Caritas Mauritanie : 420 femmes relais formées (identifiées
parmi les organisations communautaires de base – OCB – partenaires de Caritas au niveau de la
commune de Dar Naim) et accompagnés dans leurs premiers exercices d’animation de sessions de
sensibilisation de la population.
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Secrétariat national de lutte contre le VIH/SIDA.
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Plus de 10 ans d’expérience en matière de lutte contre le VIH/SIDA dont, au cours des trois dernières
années :
3 campagnes de dépistage avancé (en partenariat avec, World Vision d’une part, et le FNUAP
d’autre part).
183 pair(e)s éducateurs/éducatrices formé(e)s à Nouakchott et dans 5 capitales régionales de
Mauritanie.
Plus de 42.000 personnes sensibilisées sur les modes de transmission et les moyens de prévention
du VIH/SIDA (dont au moins 18.800 femmes et filles), à Nouakchott et dans 6 capitales régionales
du pays.
Rapport SOS PE
2013-2015.pdf
SOS Pairs Educateurs dispose, pour la mise en œuvre de son programme d’intervention ;
-D’un siège équipé (6 bureaux, salle de réunion/formation, unité de santé, salle informa tique, magasin,
grand hall servant aux activités d’animation, avec estrade et écran géant...).
-D’un personnel de 11 personnes à plein temps dévouées à la mise en œuvre des projets, dont une division
financière.
-Les exercices annuels comprennent systématiquement un audit externe depuis 2012, et un rapport annuel
d’activités depuis trois ans (avec le premier rapport ayant couvert la période 2013-2015).
- L’ensemble des opérations sont codifiées par un manuel de procédures dont la dernière actualisation, date
d’octobre 2017 (et vient de permettre à SOS PE d’obtenir l’habilitation aux achats –procurement- par le siège du
HCR, dans la perspective de la mise en œuvre d’un projet d’accès à la santé des migrants à Nouakchott et
Nouadhibou).
-Un système de comptabilité analytique est en place depuis deux ans, permettant un suivi financier continu
des projets en cours d’exécution, avec également l’utilisation d’un logiciel de comptabilité compatible avec celui
des bailleurs de fonds multilatéraux en Mauritanie.
A ce jour, l’essentiel des ressources financières de SOS PE provient des partenariats mis en place au service de
projets d’appui au développement. Depuis trois ans, le budget annuel moyen de SOS PE gravite, en ordre de
grandeur, autour de MRO 45 millions (de l’ordre de Euros 110.000).
L’année 2016 a connu une baisse de ce budget moyen du fait de l’important retard pris par le Secrétariat
exécutif national de lutte contre le SIDA (SENLS) dans le lancement de son appel à quelques organisations de la
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société civile nationale présélectionnées dont SOS PE, pour des actions de lutte contre le VIH/SIDA auprès des
populations clés (professionnelles du sexe et hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes) – sur
financement GFATM. Cet appel, initialement prévu mi-2016, vient seulement d’être lancé en novembre 2017.
2016
Rapport audit SOS
2016.pdf
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II. Le Projet
1. Le résumé du projet
c) Durée : 12 mois.
d) Bénéficiaires :
La commune Ndiago compte 6202 personnes selon l’Office national des statistiques (ONS). La commune est
composée de de plus de 30 localités. Les localités les plus importantes démographiquement sont Ndiago
ville, Birette, Sbeikha 2, Zira, Dar Rahma, et Moidina.
La plus part des ces localités se situent au long du littoral et au niveau des dunes de Ziré et Birette (voir la
carte ci-dessous).
Ces localités sont essentiellement peuplées de Maures, Peuls et Wolof.
L’économie locale repose en grande partie sur les activités traditionnelles telles que la pêche, l’artisanat, la
cueillette, l’élevage, le maraîchage et le commerce. Aujourd’hui, les systèmes traditionnels d'exploitation
permettent à au moins quinze mille personnes de vivre paisiblement dans cette zone.
Sur le plan sanitaire, la couverture sanitaire est assurée par trois postes médicaux et un centre de
protection maternelle rurale (PMR).En effet, avant la construction du barrage, il existait des maladies
saisonnières telles que :
- Le paludisme pendant l’hivernage
- La diarrhée et quelques maladies transmissibles pendant la saison sèche (Mai à Juillet).
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Les maladies comportementales telles que les infections sexuellement transmissible sont très connues dans
la zone.
La réalisation du barrage a accentué le développement des pathologies existantes et favorisé l’émergence
d’autres maladies jusque-là inconnues dans la zone.
Il s’agit de :
- La Bilharziose intestinale et vésicale,
- Les amibiases
- les parasitoses intestinales
Le projet vise une amélioration durable de l’accès aux services de santé primaire, et un renforcement
durable de capacités des services.
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International
Le projet est aligné sur deux ODD (Objectifs de développement durables) du SNU :
-Objectif 3 : « Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tous âges. »
Pour cet ODD, 13 cibles sont définies dont 8 sont directement attribuées à la SR.
-Objectif 5 : « Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles. »
National
Le projet est aligné sur le plan national de santé 2012 – 2020, sur la stratégie nationale de la reproduction,
et sur la Stratégie nationale de lutte contre les IST/VIH/SIDA.
Les objectifs du projet et les activités qui y seront menées contribueront d’une part à l’amélioration des
connaissances par la population, et d’autre part à l’amélioration de l’accès de la population aux services de
santé, qui sont deux objectifs prioritaires de ces politiques nationales.
Les bénéficiaires directs du projet font partie des groupes cibles prioritaires des stratégies nationales en
matière de santé de la reproduction d’une part, de lutte contre le VIH/SIDA d’autre part et du plan national
de la santé 2017 2020.
Municipal/Local
D’où les faiblesses de ce document, qui ne semble pas prendre en compte toute la mesure des défis qui se
posent, voire semble édulcorer quelque peu la situation.
Nous attribuons cet état de fait à la faible dimension proactive, en matière de développement, des
municipalités en Mauritanie, où le degré de décentralisation est encore très faible tant dans les pratiques
que dans les mentalités.
Ce qui ne nous empêche pas d’informer la Mairie de l’ensemble de nos interventions et contributions dans
la zone, et de nous assurer qu’elles ne font pas double emploi avec d’autres actions.
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L’action proposée par SOS PE, qui a une bonne expérience de collaboration avec ces organisations de la
société civile et les structures gouvernementales et municipales, prendra en compte les contributions des
uns et des autres ainsi que les besoins qui demeurent encore insuffisamment pris en charge dans les limites
des ressources disponibles.
1. Quantification
Bénéficiaires directs :
Ce sont les populations de Ndiago en général particulièrement les femmes, les enfants de moins de 10 ans
les jeunes et des hommes adultes devraient bénéficier d’emblée de l’action du projet. L’objectif du projet
est de toucher 70% (4341 personnes) des différents groupes cibles prioritaires seront touché à travers les
campagnes de sensibilisation (causerie éducatif, campagne porte à porte, distribution de déplient),
interventions Médicales (campagne médicales avancées, campagne de dépistage, identification des malade
et leur orientation vers les poste de santé).
Bénéficiaires indirects :
Au terme de l’exécution du projet, l’ensemble de la population de Ndiago devrait avoir développé une
appréhension nouvelle de ses services de santé, qui sont mieux équipés pour recevoir et traiter les patients.
La probabilité que cette population soit initiée (par les relais du projet et/ou par d’autres résidents de la
zone) à de nouveaux savoirs en matière de prévention des maladies courantes est également
significativement augmentée.
Estimation de la population de Ndiago est de 6202 habitants
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La population de Ndiago, en général, est défavorisée en matière des services sociaux dont la santé. Au sein
de cette population globale, les femmes et les enfants en bas âge sont particulièrement vulnérables. Ce sont
eux qui sont prioritairement ciblés par le projet, même s’il est attendu que l’action de ce dernier ait des
répercussions positives sur l’ensemble de la population de la zone.
Habitat précaire, activités de subsistance dans le secteur informel, taux d’alphabétisation et de scolarisation
plus faibles que les moyennes nationales, importante déperdition scolaire et faible fréquentation des
services de santé primaire, sont caractéristiques de cette population.
Une grande partie de la population de Ndiago vit avec de faibles revenus et s’adonne à de petites
activités de survie. On y compte une part importante de femmes. La taille moyenne des ménages se situe
entre 5 et 7 personnes, ce qui est un chiffre élevé. Peu de ménages comportent moins de 5 personnes.
D’autre part, parmi la population de Ndiago les moins de 10 ans représentent plus 25 % de la population. Ce
contexte exige plus d’infrastructures d’éducation, de santé, et de loisir, ce qui est loin d’être le cas à Ndiago.
Les populations de Ndiago vivent dans une situation sociale et économique défavorable qui ne permet pas
l’éclosion d’un niveau de bien-être satisfaisant. Parmi les caractéristiques les plus répandues de cette
situation, on peut citer les suivantes :
- Manque de structures communautaire locale capable de mené des activités de prévention sanitaire
d’une manière durable
- Manque d’encadrement sanitaire dans les familles et au niveau de la communauté
- Les chefs de ménages s’investissant au jour le jour dans la quête de moyens de subsistance.
- Manque d’éducation préscolaire.
- Pauvreté des ménages
- Analphabétisme des femmes.
- Difficulté de rendre disponible des services de santé en raison de la dispersion des villages.
- Poursuite de l’exode rural des jeunes en direction des grands centres urbains
- Prépondérance de pratiques traditionnelles néfastes à l’égard des enfants – dont les mutilations
génitales féminines (MGF), et d’autres formes de violences à l’égard des mineurs.
Une condition fondamentale d’augmentation du bien-être général des familles est l’accès à la santé. Ceci
passe à la fois par une offre de santé suffisamment solide et accessible, et de bonnes pratiques ancrées
dans des savoirs de base sur la santé et l’hygiène.
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générale et font des accouchements en cas de situation qui les dépasse il oriente vers le centre de
Ndiago.
Parmi les grands problèmes d’ont souffre le secteur de santé à Ndiago on peut mentionner le
manque de personnel médical (médecin et spécialiste). La seule structure qui dispose d’un médecin
c’est le centre de santé du chef-lieu qui dans la plus part du temps est absent.
La gestion du personnel médical en Mauritanie est très délicate, du fait que les médecins
généralistes et spécialistes affectés à l’intérieur du pays ont un énorme manque à gagner
financièrement parlant par rapport à leurs collègues de Nouakchott ou Nouadhibou où les cliniques
privées sont des sources de bonnes affaires. D’autre part envoyer un spécialiste ou même un
généraliste dans certaines zones est synonyme de mauvaise gestion des ressources humaines, par
ce que le manque de matériel et de logistique médicale (bloc opératoires, laboratoire, machine
spécialisée) ramène leur rendement au niveau du rendement d’un infirmier, ainsi le fait qu’un
médecin quitte dans ces conditions longtemps son lieu de travail est souvent toléré, surtout que
l’infirmier est dans la plus part du temps bien formé sur les actes le médecin se limité à faire.
Régler un problème structurel pareil dépasse largement les capacités d’une structure de la société à
elle seule, pour changer cette situation au niveau de Ndiago nous auront besoin de faire appel aux
stratégies de plaidoyer les plus efficaces en mobilisant les différentes parties prenantes dans le
secteur de la santé, notamment les élus locaux les leaders communautaires, la communauté et
même les décideurs.
Pour adoucir cette situation, ce projet apportera un appui en logistique médicale au quatre
structures de santé de la commune de Ndiago, qui sera identifié en collaboration avec le personnel
de santé après le démarrage du projet.
La situation est que, malgré ce dispositif la population est loin d’être satisfaite des services de santé,
plusieurs raison don la plus importante c’est le manque de qualité
- La couverture sanitaire est très faible. Dans plus de 30 villages de la commune, les trois postes de
santé soi-disant existant à l'exception de celui de Birette, sont trop vétustes pour loger les malades.
- En outre, les postes de santé n'ont pas de latrines et d'eau courante.
- D’autre part, l'achèvement du barrage de Diama a accru le développement de plusieurs maladies
(schistosomiase intestinale, paludisme, diarrhée, amibiase et parasites intestinaux, etc.).
- De plus, en raison d'un manque de personnel et d'équipement pour les soins de santé, plusieurs
personnes préfèrent se rendent à Saint Louis, au Sénégal, pour se soigner à leurs frais.
- L'absence de postes de santé dans la commune oblige de nombreux habitants à faire face à des
dépenses importantes et augmente le temps de déplacement vers Saint-Louis ou Nouakchott pour
les soins de santé.
- L'absence d'un médecin de maternité au centre de santé de la commune a un impact important sur
les femmes lors des accouchements car ils sont obligés de se rendre à Saint-Louis ou à Nouakchott
avec des risques considérables.
- Il y a une pénurie notable d'accoucheuses traditionnelles formées pour aider les femmes pendant
l'accouchement malgré la disponibilité de certaines femmes éduquées qui n'attendent que d'être
formées et approvisionnées.
Pour ses problèmes énuméré, l’amélioration de la capacité et la qualité d’accueil des postes et le centre de
santé est un prérequis en matière de promotion de l’accès aux services de santé primaire à Ndiagou.
- La culture de soins à temps est peu développée, ceci est dû en grande partie le fait que les autres
urgences quotidiennes gérées par les ménages, couplé au relatif éloignement des structures de
santé prend le dessus sur la motivation d’aller se soigné surtout si la maladie n’est pas douloureuse.
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- D’autres part la proximité de la ville de St Louis du Sénégal a fait qu’historiquement les populations
de la zone se soignaient et contenu toujours à le faire dans cette ville. Du fait du statut qu’a porté
cette ville aux filles du temps (capital de l’Afrique occidentale francophone), les structures de santé
avaient des ressources humaine de haut niveau et des équipement sanitaire qu’ont peu dire
sophistiqué en comparaison avec celle de la commune de Ndiago. C’est ainsi que l’image du fait que
les services de santé de qualité se trouve a sur l’autre rive s’est ancré dans l’imaginaire des
populations et qu’il préféré y allait pour se soigné si tu as les moyens de le faire.
- Une autre parti de la population se fus à des soins non conventionnels tels que le fétichisme ou la
médicine traditionnelle
Cette situation justifie une approche de développement communautaire s’appuyant sur l’existence de relais
issus de la communauté. Ces relais communautaires ont pour mission à la fois d’encourager le recours aux
structures de santé, et de disséminer des savoirs de base en matière de santé et d’hygiène.
L’enracinement progressif d’une culture et une pratique de collaboration rapprochée entre ces relais et le
personnel du poste de santé sera encouragée par la mise en œuvre en commun des activités
communautaires ou encore par l’identification et/ou l’accompagnement au poste de santé, par ces mêmes
relais, des personnes malades.
La force du projet réside dans l’habilitation de relais communautaires locaux, garants de la durabilité et de
l’impact de l’action proposée auprès des groupes cibles.
En prenant en charge, avec l’appui et l’encadrement de l’association SOS Pairs Educateurs, la dissémination
des savoirs de base sur la prévention des maladies courantes, et en collaborant de manière rapprochée avec
le personnel des poste de santé de Ndiago (mise en œuvre conjointe de campagnes médicales avancées –
CMA -, accompagnement au poste de santé de personnes nécessitant une consultation identifiés dans le
cadre du porte-à-porte), ces relais communautaires se voient habilités à endosser ce rôle positif dans la
durée.
Si les hommes ne sont à priori aucunement exclus, les relais devant être avant tout des personnes
respectées et connues par la population générale, l’on peut néanmoins s’attendre à ce que la majorité
d’entre eux soient des femmes adultes, à priori particulièrement motivées à promouvoir l’accès durable à la
santé au sein de leur collectivité.
5. Fiche d’identification des problèmes de santé et hygiène dans la commune de Ndiago aux différents
niveaux
Problèmes liés aux structures de santé Problèmes lié à la communauté Problèmes lié à
l’environnement
Faible plateau technique Faible information en matière de Abondance des mouches
Manque de spécialiste santé et moustique
Manque de matériel au niveau la Retard de prise de conscience de Les eaux stagnantes
maternité (lit, instruments l’utilisation des services de santé d’une manière
médicaux, ….) Inconscience de l’importance de la permanente
Manque d’eau et l’électricité prévention Dépotoir des ordures à la
Manque de matériel adéquat Manque de structure communautaire proximité des ménages
pour la maternité local pour la prévention L’effet du barrage du
Insuffisance du personnel Le non confiance aux structures de Diama comme système
Manque d’hygiène dans les santé local favorable de prolifération
locaux Manque de suivi sanitaire d’insectes, bactéries et
Manque d’ambulance (grossesses, prise de médicament, microbes
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Sentiment de malaise
Pauvreté
Pauvreté accus des familles
Difficulté de la prise en charge Taux élevé de morbidité Taux élèves de morbidité chez Difficulté de la prise en charge
de la maladie faute de qualité les populations les plus de la maladie
de services existants vulnérable
Complication, résistances des Taux élevé de maladies Les indigents ne viennent pas Complication des maladies
maladies et retard de guérison comportementales et se consulter aux structures de
environnementales santé
Les populations viennent Comportement à risque par Non accès au service de santé Automédication ou l’utilisation
tardivement ou ne vienne pas du rapport à santé et l’hygiène gratuit des familles indigentes des services de santé non
tout aux structures de santé pour conventionnelle (fétichisme,
les consultations médecine traditionnelle)
Comportement inapproprié Manque de confiance L’inaccessibilité Inaccessibilité Faible plateau technique de santé
et inadéquat pour la santé en services de santés financière au service de géographique aux (manque de spécialiste : dentiste
et l’hygiène locales santé structures de santé ophtalmo)
Insuffisance des moyens pour la bonne marche des services de santé et d’hygiène de base
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Sentiment de bienêtre
Recule de pauvreté des Les populations se soignent Moins d’infirmité et de Moins de dépenses pour les
familles sur place maladies chroniques soins
Les populations ont un Les populations Les familles ont une Meilleur accessibilité Plateau technique de santé
Comportement approprié et confiance aux services accessibilité financière géographique aux améliorer (spécialiste : dentiste
adéquat pour une bonne de santés locales au service de santé services de santé ophtalmo)
santé et hygiène
La population sont
informé en matière de La santé est prioritaire Services de santé Equipement et matériel
santé et hygiène dans le budget familial disponible dans la plus sanitaire disponible dans les
part des localités structures de santé
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V. CADRE LOGIQUE
1. Objectif général
OS1 – Améliorer et étendre l’accès de la population de la commune de NDiago aux services de santé
primaire.
OS2 – Améliorer l’information sanitaire et hygiène des populations de la commune de Ndiago sur les
thèmes prioritaires de la santé de base : maladies endermique, maladies liées à l’hygiène et l’eau,
maladies potées par les vecteurs, santé mère-enfant, prévention de la malnutrition, prévention des IST,
VIH/SIDA et les Hématites.
3. Résultats (R)
Énoncé des résultats :
R1 – Les postes et le centre de santé de la commune de Ndiago sont mieux équipés pour assurer leurs
services auprès de la population.
R2 – Des relais communautaires sont formés (formation théorique et pratique sur le terrain) en
matière de CCC appliquée aux thématiques prioritaires de santé.
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Nombre de personnes
touchées via les
sensibilisations de masse
(H/F, G/F).
Nombre de dépliants
d’information distribués.
4. Activités
R1 - Les poste et centre de santé sont mieux équipé pour assurer leurs services auprès de la
population :
Activité 2 de R1 : Six (6) campagnes médicales avancées (CMA) : Il s’agit 4 jours par campagne, où le
personnel des postes de santé et autres venant de l’extérieur de la commune vont à la rencontre de la
population d’une ou plusieurs localités parmi les moins servi en service de santé. Les précédentes CMA
qu’organisée SOS PE ont pu se tenir à chaque fois un dimanche, dans les locaux d’une école publique.
On peut ainsi estimer, une moyenne de 300 consultations par journée de CMA.
Pour Ndiago la situation sera différente en raison des distances entre les localités cibles d’une part et le
fait que certaines personnes soient incapables de se déplacer loin de chez eux pour des raisons
financières ou à cause de maladies. Dans ce contexte pour des soucis d’efficience et d’efficacité, les
campagnes de Ndiago seront à la fois fixes et mobile :
o fixes pour remplir les conditions optimales de diagnostic et de soins, dans un centre de santé,
une école ou un autre édifice public capable d’abriter ce type d’activités.
o La campagne sera aussi mobile (porte à porte) pour toucher des personnes incapables de se
déplacer ou peu motiver pour aller à la campagne fixe et les postes de santé.
Ainsi chaque campagne durera entre trois et quatre jours selon le besoin. Durant ces campagnes
une équipe fixe et des équipes mobiles iront en action en se dépassant dans d’autres zones et dans
les maisons pour toucher le maximum de personnes.
Les relais communautaires auront un grand rôle à jouer dans ces campagnes car ils assureront la
sensibilisation autour de la campagne, gèreront les aspects logistiques, accompagneront le
personnel médical pendant les visites à domicile, d’autre part il ils auront la tâche d’assurer le suivi
des personnes diagnostiquées durant la campagne pour qu’elles restent en relation avec le
personnel de santé pour une meilleure prise en charge.
Les frais encourus dans la tenue d’une CMA engobent l'achat de médicaments, les honoraires du
personnel médical et de l'équipe d'appui logistique (relais communautaire), matériel logistique,
quatre à cinq jours de campagne, la production de supports de sensibilisation, et le repas du
personnel impliqué.
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3 Infirmiers
Location d’une voiture Pour les besoin de déplacement durant la CMA
5 Banderoles La sensibilisation publique sur la date, le lieu et
les services de la campagne
Sonorisation (une fois pour toutes les La sensibilisation publique en voiture sur la
campagnes) date, le lieu et les services de la CMA
Dépliant spécifique à la campagne La sensibilisation des personnes et familles sur
la date, le lieu et les services de la campagne
10 relais communautaires Assurer l’aspect logistique de la campagne (mise
en place du matériel, sensibilisation porte à
porte, sensibilisation en voiture, organisation
des patients…)
3 paravents (à acheté une fois pour la durée de Pour la séparation visuelle
la campagne)
Activité 3 de R1 : Les visites à domicile et le suivi des patients suite au diagnostic durant la campagne
médicale avancée :
Les CMA vont certainement ressortir des malades diagnostiquées pour la première fois, comme il
se doit - et c’est fort probable - que des personnes portant des maladies chroniques (diabète ou
hypertension artérielle) se manifestent, dans ce cas il est question de ne pas rendre le service à
ces personnes, mais vu la nature de leur maladies ils auront besoin d’un suivi sur le long terme.
Pour réussir ce suivi, il sera important d’évaluer dans un premier temps la capacité des postes et
centres de santé locaux en suivi de maladies chroniques et prévoir certainement un renforcement
de capacité. En attendant que cela se mette en place, un dispositif de suivi des personnes portant
des maladies chroniques sera mis en place en collaboration avec un ou deux médecins qui vont
faire d’une manière périodique des consultations pour ces personnes.
D’autre part sur la recommandation des relais communautaires et superviseurs, il se peut qu’il y ait
appel au service du médecin ou infirmier pour faire le diagnostic et donner les soins appropriés à
domicile (dans les familles) suite aux constats de l’apparition de maladies ou symptômes d’un type
maladie chez une catégorie de la population tels que les enfants, femmes ou jeunes.
D’autres part ils revient au relais de donner aux personnes habitant dans les ménages qu’ils visitent
des tickets d’orientation vers le poste ou centre de santé pour se faire diagnostiquer s’ils en voient
une nécessité en se basant sur les symptômes et l’état de la personne.
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R 2 - Des relais communautaires sont formés (formation théorique et pratique sur le terrain) en
matière de CCC appliquée aux thématiques prioritaires de santé :
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Paludisme
Dengue – Zika
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R 3 - La population de Ndiago a acquis les savoirs de base lui permettant de se prémunir des maladies
courantes :
Activité 1 de R3 : 120 Causeries éducatives en raison de 10 causeries par mois (réunissant en moyenne
une dis à personnes) sur les thèmes de santé prioritaires. Ces causeries, animées par les relais en
présence d’animateurs de SOS PE (superviseur), sont programmées dans des lieux de résidence des
représentants des groupes cibles.
Plusieurs outils de et support de sensibilisation seront utilisé pour faciliter la compréhension (boite à
photo, flip charte a image
Activité 2 de R3 : Sensibilisation – Séances de masse sur les thèmes de santé prioritaires. Il s’agit de
dresser une tente dans l’un des villages du matin au soir pour sensibiliser les populations qui peuvent
être accompagnées de consultations selon la disponibilité du personnel de santé local.
Elles auront lieu en préparation des campagnes médicales avancées mais pas seulement. Elles peuvent
être tenues soit sur des places publiques ou en milieu scolaire.
Au total 25 séances de masse seront réalisées pendant les 12 mois du projet
Activité 3 de R3 : Porte-à-porte. Tout au long de l’année, une moyenne de 4 relais par mois, sur les 20 à
25 formés dans le cadre du projet, se déplaceront de ménage en ménage dans les localités, présentant
les objectifs de l’action et suscitant des discussions informelles autour des thématiques de santé de
base – cela accompagnés d’animateurs de SOS PE. Ces relais recevront, pour chaque mois de travail
dans le cadre du projet, une somme forfaitaire de MRU 5.000, à titre de compensation pour le temps
passé au service du projet et de leur communauté.
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Relais communautaire
Dépliant
1. La participation communautaire dans la mise en œuvre du projet Ces relais sont l’expression la
plus éloquente de la participation communautaire dans le projet, mais les seuls. Vu que tous ces
relais sont issus des communautés des différents villages de la commune Ndiago et si tout va bien
après de la formation ils seront les relais (ambassadeurs) du projet dans leurs villages.
Le relais communautaire tient une place fondamentale dans la logique du projet. Sans des relais
motivés et dotés des capacités adéquates, le projet ne pourra pas avoir l’impact escompté sur ses
bénéficiaires, à savoir la population de la commune de Ndiago.
Objectifs visés à travers les relais c’est qu’il arrive à induire peu à peu un changement de
comportement chez la population, les expériences ont montré que le succès de la mission du relais
communautaire dépend avant tout de son attitude et de son savoir-faire en matière de
communication.
Car c’est avant tout grâce à la relation de confiance qu’il instaure et entretient auprès des
bénéficiaires, et à la dimension de leadership qu’il acquiert progressivement à leurs yeux dans le
secteur concerné (la santé : prévention – prise en charge), que le relais réussira à promouvoir et
renforcer des changements cruciaux en matière de prévention de maladies trop courantes dans la
zone d’intervention (que faire pour éviter de tomber malade), ainsi que des réflexes de prise en
charge rapide des maladies, une fois qu’elles se sont déclarées (savoir reconnaître les signes de
maladie – aller au poste de santé toutes les fois qu’on présente des signes de maladie, ou que son
enfant présente des signes de maladie).
Ceci dit que l’engagement communautaire des populations de Ndiago sera mesuré à travers leur
acceptation et la qualité de leur participation aux activités que vont mener les relais du projet.
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2. Viabilité socioculturelle : Les relais communautaires sont issus du groupe cible, dont ils connaissent
les contraintes et partagent les aspirations. Ils sont par conséquent les mieux à mêmes de
contribuer à induire les changements de comportements souhaités pour promouvoir durablement
un meilleur statut sanitaire de la population de Ndiago.
Par la conjonction du renforcement du plateau technique des postes et centres de santé, et de la
dissémination de savoirs de base sur la prévention des maladies les plus courantes, la population
visée verra son niveau de santé amélioré. Un ciblage prioritaire des femmes chefs de ménages,
particulièrement vulnérables, et de leurs enfants en bas âge, dans les activités de porte-à-porte et
de causeries éducatives, leur permettra de bénéficier au maximum des apports du projet.
3. Viabilité économique et financière SOS Pairs Educateurs a une très bonne expérience en mise en
œuvre des actions communautaires en milieu rural et urbain. A travers l’ensemble de ses autres
projets, l’association vise l’amélioration du bien-être de la population et le renforcement de ses
capacités à s’auto-prendre en charge.
Le présent projet s’articule donc au programme communautaire de BP, qui intégrera ses leçons à ses
planifications ultérieures, et s’attellera en permanence à en renforcer/conforter les effets positifs
acquis des communautés et des structures de santé.
4. Viabilité technique : Le renforcement des postes et centre de santé rentre dans le cadre de l’objectif
national d’offre de services de santé de proximité.
Les autorités locales seront pleinement informées et invitées à suivre l’action du projet tout au long
de sa durée.
5. Transfert du Projet : Les équipements médicaux acquis dans le cadre du projet, et qui serviront lors
des campagnes médicales avancées prévues, reviendra aux postes et centre de santé locaux.
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Voici une copie d’un accord similaire que SOS PE a pu mettre en place suite à un appui logistique
Convention DB.pdf
3. Pérennité environnementale :
Sur ce point, rien à signaler par ce que nous voyons un aspect d’impact environnemental de
notre projet
4. Transfert du projet
Transfert de connaissances et des ressources humaines
Les personnels des postes et centres de santé de Ndiago seront invités à s’associer à
SOS PE dans la mise en œuvre des campagnes médicales avancées (fixe et porte à
porte), ainsi qu’à valider les contenus de la formation des relais communautaires, et de
la sensibilisation et des supports d’information qui seront adressés aux groupes cibles
du projet.
Ces agents médicaux des postes et centres de santé de Ndiago seront également
amenés à collaborer tout au long du projet, et au-delà, avec les relais communautaires
qui leur référeront des candidats à une consultation ou à un test de dépistage. Ils se
côtoieront également pendant toute la durée du projet à travers des animations dans
les postes.
Un enjeu important est de pérenniser les connaissances et savoirs-faire acquis par les
relais communautaires. C’est même là un des principaux défis de SOS Pairs Educateurs,
par-delà ce projet spécifique. Il s’agira de poursuivre la collaboration avec les plus
motivés et les plus efficaces d’entre eux/elles, y compris dans le cas de nouveaux
projets et d’activités propres de SOS PE et, ce faisant, de recycler leurs connaissances et
capacités acquises et de les renforcer encore.
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Une évaluation externe indépendante sera effectuée au terme des 12 mois de mise en œuvre du
projet.
X. CHRONOGRAMME
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Activité 4 de R3 : Plantation de 10
panneaux de sensibilisation
Activité 5 de R3 : Distribution de
dépliants d’information
Gestion, suivi et évaluation du
projet
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