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Si les normes n'existaient pas, nous le remarquerions sans tarder. La contribution des normes,
bien qu'elle soit très souvent imperceptible, est considérable dans la plupart des aspects de nos
vies. L'importance des normes se manifeste lorsque celles-ci font défaut. Ainsi, en tant
qu'acheteur ou utilisateur de produits, nous remarquons rapidement si ces produits sont de
mauvaise qualité, s'ils ne sont pas adaptables, ou s'ils sont incompatibles avec d'autres
appareils que nous possédons déjà, s'ils ne sont pas fiables ou présentent des dangers. Il nous
semble aller de soi que les produits répondent à nos attentes. Nous n'avons d'ordinaire pas
conscience du rôle que les normes jouent pour améliorer les niveaux de qualité, de sécurité, de
fiabilité, d'efficacité et d'interchangeabilité - et des avantages qu'elles apportent pour un coût
économique.
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Les Normes internationales que l'ISO élabore sont très utiles. Elles sont utiles aux
organisations industrielles et économiques de tout type, aux gouvernements et aux instances
de réglementation, aux dirigeants de l'économie, aux professionnels de l'évaluation de la
conformité, aux fournisseurs et aux acheteurs de produits et de services, dans les secteurs tant
public que privé et, en fin de compte, elles servent les intérêts du public en général lorsque
celui-ci agit en qualité de consommateur et d'utilisateur.
Les normes ISO contribuent à un développement, à une production et à une livraison des
produits et des services plus efficaces, sûrs et respectueux de l'environnement, ainsi qu'à des
échanges facilités et plus équitables entre les pays. Elles fournissent aux gouvernements une
base technique pour la législation en matière de santé, de sûreté et d'environnement. Elles
facilitent le transfert de technologies aux pays en voie de développement. Les normes ISO
servent également à protéger les consommateurs, et les utilisateurs en général, de produits et
services - ainsi qu'à leur simplifier la vie.
Quand tout fonctionne bien - par exemple, quand les systèmes, les machines et les dispositifs
fonctionnent en toute sécurité - c'est qu'ils sont conformes aux normes. L'Organisation
responsable de plusieurs milliers des normes utiles aux collectivités dans le monde entier est
l'ISO.
Le Plan stratégique de l'ISO 2005-2010 décrit la vision globale pour l'ISO en 2010, ainsi que
les sept objectifs stratégiques qui ont été définis pour répondre aux attentes de ses membres et
parties prenantes.<Image>
Ce qu'est l'ISO
L'ISO est un réseau d'instituts nationaux de normalisation de 156 pays, selon le principe d'un
membre par pays, dont le Secrétariat central, situé à Genève, Suisse, assure la coordination
d'ensemble. <Image: Secrétriat central de l'ISO, Genève, Suisse>
L'ISO est une organisation non gouvernementale: ses membres ne sont pas, comme dans le
système des Nations Unies, des délégations des gouvernements nationaux. L'ISO occupe
néanmoins une position privilégiée entre les secteurs public et privé. La raison tient à ce que
l'ISO compte dans ses membres de nombreux instituts faisant partie de la structure
gouvernementale de leur pays ou mandatés par leur gouvernement et d'autres organismes
issus exclusivement du secteur privé, établis par des partenariats d'associations industrielles
au niveau national.
L'ISO peut donc agir en tant qu'organisation de liaison permettant d'établir un consensus sur
des solutions répondant aux exigences du monde économique et aux besoins de la société,
notamment ceux de parties prenantes comme les consommateurs et les utilisateurs.<Image>
Le nom ISO
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Comment tout a commencé
À la suite d'une réunion tenue à Londres en 1946, les délégués de 25 pays décidèrent de créer
une nouvelle organisation internationale "dont l'objet serait de faciliter la coordination et
l'unification internationales des normes industrielles". La nouvelle Organisation, ISO, entra
officiellement en fonction le 23 février 1947.
Reportez-vous à L'histoire d'une amitié partagée - Souvenirs à propos des cinquante premières
années de l'ISO.<Image>
Quand la grande majorité des produits ou des services, dans un secteur spécifique des affaires
ou de l'industrie, sont conformes à des normes internationales, on peut dire qu'il existe une
normalisation à l'échelle de l'industrie. Ceci est réalisé par des accords consensuels entre les
délégations nationales représentant tous les partenaires économiques concernés - les
fournisseurs, utilisateurs, responsables gouvernementaux de réglementation et d'autres
groupes d'intérêt, tels que les consommateurs. Ils conviennent de caractéristiques et de critères
à appliquer uniformément dans la classification des matériaux, dans la fabrication et la
livraison des produits, dans les essais et les analyses, dans la terminologie et dans la fourniture
de services. Ainsi les normes internationales fournissent un cadre de référence, ou un langage
technologique commun, entre les fournisseurs et leurs clients - qui facilite les échanges et le
transfert de technologies.<Image>
Pour les entreprises, l'adoption répandue des Normes internationales signifie que les
fournisseurs peuvent baser le développement de leurs produits et services sur des
spécifications qui bénéficient d'une large acceptation dans leurs secteurs. Ceci, signifie ensuite
que les entreprises qui ont recours aux Normes internationales peuvent de plus en plus
librement accéder à des marchés beaucoup plus nombreux dans le monde.
Pour les clients, la compatibilité mondiale de la technologie, qui est obtenue avec des produits
et les services basés sur des Normes internationales, ouvre un choix d'offres de plus en plus
diversifié. Ils en retirent également les avantages des effets de la concurrence entre
fournisseurs.
Pour les gouvernements, les Normes internationales fournissent les bases technologiques et
scientifiques qui sous tendent la législation en matière de santé, de sûreté et d'environnement.
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Pour les dirigeants économiques négociant l'ouverture de marchés régionaux et mondiaux, les
Normes internationales créent une "place de marché" équitable pour tous les concurrents.
L'existence des normes nationales ou régionales divergentes peut créer des obstacles
techniques au commerce, même en présence d'accords politiques visant à bannir les
contingents à l'importation et autres quotas semblables. Les Normes internationales sont les
moyens techniques qui permettent la mise en pratique d'accords de politique commerciale.
Pour les pays en voie de développement, les Normes internationales qui représentent un
consensus international sur l'état de la technique, constituent une source importante de savoir-
faire technologique. En définissant les caractéristiques que les produits et services doivent
réunir pour accéder aux marchés d'exportation, les Normes internationales sont une base qui
permet aux pays en voie de développement d'étayer leurs décisions lorsqu'il s'agit d'investir
leurs ressources rares et d'éviter de les dilapider.
Pour des consommateurs, la conformité des produits et les services aux Normes
internationales fournit une assurance de qualité, de sûreté et de fiabilité.
Pour tous, les Normes internationales peuvent contribuer à la qualité de vie en général, en
assurant la sécurité des transports, des machines et des outils que nous utilisons.
Pour la planète que nous habitons, les Normes internationales sur la qualité de l'air, de l'eau et
du sol, et sur des émissions de gaz et le rayonnement, font partie des efforts visant la
protection de l'environnement. <Image>
Volontaires
Les normes ISO sont volontaires. En tant qu'Organisation non gouvernementale, l'ISO n'est
pas investie de l'autorité de les mettre en vigueur. Un certain pourcentage de normes ISO -
principalement celles concernant la santé, la sécurité ou l'environnement - ont été adoptées par
certains pays dans le cadre de leurs règlements ou sont citées dans des lois auxquelles elles
servent de base technique. Cependant, de telles adoptions sont des décisions souveraines des
autorités réglementaires ou des gouvernements des pays concernés. L'ISO elle-même n'a
aucun pouvoir réglementaire ou législatif. Néanmoins, même si les normes ISO sont de nature
volontaire, elles peuvent devenir des exigences du marché, comme ce fut le cas pour les
normes de la série ISO 9000 relative aux systèmes de management de la qualité, pour les
normes relatives aux dimensions des conteneurs pour marchandises et celles relatives aux
cartes bancaires.
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Axées sur le marché
L'ISO n'élabore que des normes répondant à un impératif du marché. Les travaux sont
effectués par des experts du secteur (industriel, technique ou économique) qui a demandé les
normes en question et qui les mettra en pratique. Ces experts peuvent être rejoints par d'autres
ayant les compétences requises notamment, des experts des gouvernements, des autorités
réglementaires, des organismes d'essais, du monde universitaire, des associations de
consommateurs ou d'autres organisations concernées.
Consensus
Bien que les normes ISO soient volontaires, le fait qu'elles soient élaborées en réponse aux
demandes du marché et se fondent sur un consensus entre les parties intéressées leur assure
une large application. Le consensus évolue, comme la technologie, et l'ISO tient compte à la
fois de l'évolution des technologies et de l'évolution des intérêts en procédant, au moins tous
les cinq ans à un nouvel examen de ses normes pour décider s'il convient de les maintenir, de
procéder à leur mise à jour ou de les annuler. De cette façon, les normes ISO continuent de
refléter l'état de la technique selon les experts représentatifs du domaine.
Plan mondial
Les normes ISO sont des accords techniques qui procurent le cadre pour des technologies
mondialement compatibles. L'édification d'un consensus technique à cet échelon international
est une entreprise majeure. En tout, il y a environ 3 000 groupes techniques (comités
techniques, sous comités, groupes de travail) auxquels 50 000 experts environ participent
annuellement pour élaborer les normes ISO.<Image>
L'Accord sur les obstacles techniques au commerce (OTC), comprend le "Code de pratique
pour l'élaboration, l'adoption et l'application des normes". L'Accord OTC reconnaît l'apport
important des Normes internationales et systèmes d'évaluation de la conformité pour
l'amélioration de l'efficacité de la production et la facilitation du commerce international.
Lorsque des Normes internationales existent ou sont sur le point d'être achevées, les
organismes à activités normatives devraient par conséquent les utiliser ou utiliser leurs
éléments pertinents, conformément au Code de pratique, comme base des normes qu'ils
élaborent. Le Code stipule que les organismes à activités normatives qui ont accepté ses
dispositions en adressent notification au Centre d'information ISO/CEI. L'ISO publie
périodiquement, au nom de l'OMC, un Répertoire des organismes à activités normatives qui
ont notifié leur acceptation du Code de la normalisation de l'OMC.<Image>
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L'ISO et les pays en développement
Les normes de l'ISO constituent un réservoir de technologie. Les pays en voie de
développement en particulier, avec leurs ressources rares, ont beaucoup à gagner de cette
richesse de connaissance. Pour eux, les normes de l'ISO sont un important moyen d'acquérir le
savoir-faire technologique qui, par consensus international, représente l'état de la technique, et
d'accroître leur possibilité d'exportation et leur compétitivité sur les marchés mondiaux. Le
Plan d'action de l'ISO pour les pays en développement 2005-2010 englobe l'ensemble des
activités de l'ISO en faveur de ces pays. L'ISO dispose d'un Comité de politique pour les
questions relatives aux pays en développement, le DEVCO, composé de 117 instituts de
normalisation des pays industrialisés et des pays en développement.<Image>
La normalisation des filetages aide au bon assemblage des chaises, des bicyclettes d'enfant ou
des avions et permet de résoudre les problèmes de réparation et d'entretien autrefois causés
par le défaut de normalisation et qui représentaient un véritable casse-tête pour les fabricants
et les utilisateurs de produits. Les normes qui établissent un consensus international sur la
terminologie facilitent le transfert des technologies et représentent une étape importante dans
le progrès des technologies nouvelles.
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Un accord sur des variantes d'un produit en nombre suffisant pour satisfaire aux applications
les plus courantes est source d'économies d'échelle et de rentabilité pour les producteurs
comme pour les clients. La normalisation des formats du papier est un bon exemple.
Grâce à des protocoles normalisés, les ordinateurs de différents fabricants peuvent "se parler".
Des documents normalisés permettent d'accélérer le transit des marchandises, ou d'identifier
des marchandises fragiles ou dangereuses susceptibles d'être manipulées par des personnes
parlant des langues différentes. La normalisation de connexions et d'interfaces de tous types
garantit la compatibilité des matériels de diverses origines et l'interopérabilité de différentes
technologies.
Un accord sur les méthodes d'essai permet de comparer les produits avec pertinence et joue un
rôle important dans la lutte contre la pollution d'origine sonore, vibratoire ou gazeuse. Des
normes de sécurité relatives aux machines protègent les personnes au travail, sur les terrains
de jeux, en mer... et chez le dentiste.
Sans les accords internationaux que renferment les normes ISO sur les grandeurs et unités, les
achats et le commerce seraient aléatoires, la science ne serait nullement scientifique, et le
développement technologique serait entravé.
Plus d'un demi-million d'organisations dans plus de 149 pays appliquent les normes de la série
ISO 9000, qui donnent un cadre pour le management de la qualité dans tout le processus de
production et de livraison de produits et services aux clients.
Les normes ISO 14000 relatives aux systèmes de management environnemental aident les
organisations de toutes sortes à améliorer leur performance environmentale tout en exerçant
un impact positif sur les résultats.<Image>
Les séries ISO 9000 et ISO 14000 comptent parmi les normes de l'ISO qui sont les plus
connues. L'ISO 9000 est devenue une référence internationale pour les exigences qualités
dans les relations interentreprises et l'ISO 14000 devrait réussir aussi bien, sinon mieux, en
aidant les entreprises à relever leurs défis en matière d'environnement.
Les normes ISO sont, dans leur grande majorité, spécifiques à un produit, matériau ou
processus. Toutefois, les normes qui ont donné aux familles ISO 9000 et ISO 14000 leur
réputation mondiale sont des "normes génériques de système de management". Le terme
"générique" signifie que les mêmes normes peuvent être appliquées à tout organisme, grand
ou petit, quel que soit son produit, y compris s'il s'agit d'un service, dans tout secteur
d'activité, et que l'organisme soit une entreprise commerciale, une administration publique ou
un département gouvernemental. Le terme "système de management" se rapporte à ce que
l'organisme fait pour gérer ses processus ou activités. Le terme "générique" signifie aussi que
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si l'organisme, indépendamment de ce qu'il est ou fait, souhaite établir un système de
management de la qualité ou un système de management environnemental, il doit alors y
inclure un certain nombre de caractéristiques essentielles qui sont explicitées dans les normes
pertinentes des familles ISO 9000 ou ISO 14000.
L'ISO 9000 traite du "management de la qualité", ce terme recouvrant tout ce que l'organisme
réalise pour améliorer la satisfaction des clients en répondant à leurs exigences et aux
exigences réglementaires applicables et en améliorant à cet égard continuellement ses
performances. L'ISO 14000 traite au premier chef du "management environnemental", c'est-à-
dire de ce que réalise l'organisme pour réduire au minimum les effets dommageables de ses
activités sur l'environnement et pour améliorer en permanence sa performance
environnementale.
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questions dans ces domaines. Dans de nombreux pays, les points d'information de l'ISONET
et de l'OMC sont une seule et même instance.
Qui peut adhérer à l'ISO
La participation à l'ISO est ouverte aux instituts nationaux de normalisation les plus
représentatifs de la normalisation dans leur pays (un membre par pays). Les membres à part
entière (les comités membres), quelle que soit la taille ou la force économique du pays
concerné, ont chacun une voix. L'ISO compte également deux catégories de membres pour les
pays qui n'ont pas encore entièrement développé leur activité nationale en matière de
normalisation. Ils versent des cotisations de membre réduites. Les membres correspondants
ont le droit de participer en qualité d'observateurs, sans droit de vote, à tout organe de
politique ou à tout organe technique. La catégorie de membres abonnés permet aux instituts
de pays à économie très limitée de rester en contact avec la normalisation internationale.
A titre individuel, ni les personnes, ni les entreprises ne peuvent obtenir la qualité de membre.
Elles ont cependant un éventail de possibilités de participer aux travaux de l'ISO ou de
contribuer à l'élaboration de normes par l'entremise du membre de l'ISO dans leur pays. Des
particuliers peuvent être choisis par les instituts membres pour siéger dans les délégations
nationales participant aux comités techniques de l'ISO, ou peuvent fournir leur contribution au
cours de l'élaboration du consensus national que la délégation présentera. Les organisations
internationles et les associations non gouvernementales et représentant des secteurs industriels
peuvent solliciter le statut de liaison à un comité technique. Ils ne votent pas, mais peuvent
participer aux discussions et à l'édification du consensus. <Image>
Toutes les décisions stratégiques sont soumises aux membres de l'ISO qui se réunissent en
Assemblée générale une fois par an. Les propositions soumises aux membres sont élaborées
par le Conseil de l'ISO, qui est, à l'instar d'un Conseil d'administration d'entreprise, une
émanation de l'ensemble des membres. Le Conseil se réunit deux fois par an et sa composition
obéit à une rotation garantissant la représentativité de tous les membres de l'ISO. Les
opérations sont gérées par un Secrétaire général dont la fonction est permanente. Le Secrétaire
général fait rapport au Conseil de l'ISO, présidé par le Président, personnalité éminente dans
le domaine de la normalisation ou de l'économie, élu pour deux ans. Le Secrétaire général est
basé au Secrétariat central de l'ISO à Genève, en Suisse, avec un personnel restreint qui assure
aux membres de l'ISO le soutien administratif et technique, coordonne le programme
décentralisé d'élaboration des normes et procède à leur publication.
Les membres nationaux de l'ISO versent des cotisations qui correspondent au coût de
fonctionnement du Secrétariat central de l'ISO. Ces cotisations sont proportionnelles au
revenu national brut et au volume du commerce du pays concerné. Autre source de recettes: la
vente de normes. Toutefois, le fonctionnement du Secrétariat central ne représente qu'un
cinquième du coût de fonctionnement du système. L'essentiel des coûts est assumé par les
comités membres qui gèrent l'élaboration de projets de normalisation spécifiques ou par les
organisations qui fournissent des experts pour participer aux travaux techniques. De fait, ces
organisations subventionnent les travaux techniques en assumant les frais de voyage des
experts et en leur permettant de collaborer aux travaux de l'ISO.
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Comment l'ISO décide des normes à élaborer
Dans le système de l'ISO, l'initiative de l'élaboration d'une norme émane du secteur qui en a
besoin. Ainsi, lorsqu'un secteur industriel ou économique a besoin d'une norme, il le fait
savoir à un membre national de l'ISO. Ce dernier soumet la proposition d'étude nouvelle à
l'ISO. Si la proposition est acceptée, l'étude est attribuée à un comité technique existant. Les
propositions peuvent également porter sur la création de comités techniques, en vue d'aborder
de nouveaux domaines d'activité. Afin de garantir la plus haute efficacité dans l'utilisation des
ressources, l'ISO n'entreprend l'élaboration de nouvelles normes que si elles répondent
manifestement à un impératif du marché.
Le domaine des comités techniques de l'ISO est nécessairement spécialisé et précis. L'ISO
compte aussi trois Comités chargés de l'élaboration d'orientations politiques dont la mission
est de fournir des orientations stratégiques pour les activités d'élaboration des normes sur des
aspects multi-sectoriels. Il s'agit du CASCO (évaluation de la conformité), du COPOLCO
(politique en matière de consommation), et du DEVCO (questions relatives aux pays en voie
de développement). Ces comités veillent à assurer que les activités techniques spécifiques
répondent bien aux intérêts du marché au sens large et de l'ensemble des partenaires
économiques. <Image>
Les normes ISO sont élaborées par les comités techniques constitués d'experts appartenant
aux secteurs industriels, techniques et économiques qui ont demandé l'établissement des
normes en question, et qui les appliquent par la suite. A ces experts peuvent s'associer d'autres
spécialistes comme les représentants d'agences gouvernementales, de laboratoires d'essais,
d'associations de consommateurs, de spécialistes de l'environnement, des milieux
universitaires, etc. Les experts, choisis par l'institut national membre de l'ISO pour le pays
concerné, participent aux travaux au sein des délégations nationales. Il est exigé des
délégations qu'elles représentent les intérêts de toutes les parties prenantes et non pas
simplement les vues des organisations pour lesquelles les experts travaillent. Selon les règles
de l'ISO, l'institut membre est tenu de prendre en compte les vues de tout l'éventail des parties
intéressées à la norme en cours d'élaboration et de présenter au comité technique une position
nationale concertée consensuelle.<Image>
Les délégations nationales d'experts d'un comité technique se réunissent pour se concerter sur
un sujet, l'étudier et en débattre jusqu'à l'obtention d'un consensus sur un projet d'accord. Le
document est ensuite distribué en tant que Projet de norme internationale (DIS) à l'ensemble
des membres de l'ISO pour observations et vote. De nombreux membres ont des procédures
d'examen public pour faire connaître les projets de norme et les mettre à disposition des
parties intéressées ainsi qu'au grand public. Dans la formulation de leur position sur le projet
de norme, les membres de l'ISO tiennent compte de toutes les informations reçues. Si le
résultat du vote est favorable, le document, avec d'éventuelles modifications, est distribué aux
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membres de l'ISO en tant que Projet final de norme internationale (FDIS). Quand le vote est
positif à ce stade, le document est ensuite publié comme Norme internationale.
En moyenne 10 réunions de l'ISO ont lieu, quelque part dans le monde, chaque jour ouvrable
de l'année. Entre les réunions, les experts poursuivent les travaux de normalisation par
correspondance. Les contacts s'opèrent de plus en plus par voie électronique et, quelques
comités techniques de l'ISO travaillent déjà exclusivement par ce biais, ce qui accélère
l'élaboration des normes et limite le coût des voyages.<Image>
L'importance de la vitesse
Les normes de l'ISO sont élaborées selon des règles rigoureuses permettant de garantir la
transparence et l'équité. Mais l'édification du consensus parmi les parties intéressées et la
procédure d'examen public de l'accord obtenu peuvent prendre du temps. Pour certains
usagers des normes, en particulier ceux qui opèrent dans des secteurs de technologie en rapide
évolution, il est parfois plus intéressant de s'accorder sur des spécifications techniques et de
les publier rapidement, que de suivre toute la filière, avec tous les ajustements nécessaires, qui
permet d'aboutir à un document ayant le statut de Norme internationale à part entière. Par
conséquent, pour satisfaire de tels besoins, l'ISO a élaboré des référentiels ou d'autres types de
spécifications, notamment les spécifications publiquement disponibles (PAS), les
spécifications techniques (TS), les rapports techniques (TR) ou les accords internationaux
d'atelier (IWA), qui peuvent être publiés à un stade intermédiaire, avant l'obtention du
consensus complet.<Image>
Partenaires internationaux
L'ISO est l'une des quelques organisations non gouvernementales ayant un statut
d'observateur auprès de l'Organisation mondiale du commerce. Sa contribution est de plus en
plus sollicitée dans le contexte de l'élimination des obstacles techniques au commerce.
L'ISO collabore avec l'Organisation des Nations Unies, ses institutions spécialisées et ses
commissions, en particulier avec celles qui sont engagées dans l'harmonisation des règlements
et des politiques publiques, telles que :
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ou avec celles engagées dans l'assistance et le soutien aux pays en développement comme la
CNUCED, l'ONUDI ou le Centre du commerce international.
Les comités techniques de l'ISO sont en liaison officielle avec environ 580 organisations
internationales et régionales, ce qui complète ce réseau impressionnant et, avec le réseau de
ses membres nationaux, est essentiel pour la pertinence globale, l'utilisation réelle et la
reconnaissance des normes de l'ISO par les forces du marché et le public.
Les relations avec des groupes internationaux de parties prenantes ont également été
renforcées. L'ISO, qui est maintenant membre institutionnel du Forum économique mondial, a
accru sa collaboration avec les ONG représentant des intérêts sociétaux ou professionnels,
comme Consumers International, le World Business Council on Sustainable Development ou
la Fédération internationale des associations pour la pratique des normes (IFAN). Elle
collabore régulièrement avec les principales organisations internationales traitant de la
métrologie, de la qualité et de l'évaluation de la conformité.<Image>
Partenaires régionaux
Produits spécifiques
A côté des Normes internationales et des nouveaux "référentiels", l'ISO élabore des
documents d'orientation, des manuels pour les pays en développement, des compendiums de
normes - sous forme papier et sur CD-ROM - des manuels ainsi qu'un large éventail de
publications se rapportant à la normalisation.
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