Routes

Les engins de compactages

Réalisé Par :
ANOIR Safaa

BENACHOUR Oumaima

ENNACER Iman

Filière :Génie civil Le 30/11/2017

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 Introduction géneral :
-Chaque projet au domaine de génie civil nécessite la présence de plusieurs engins qui
aidents à leur réalisation à savoir les engins de terrassements ; les engins de
compactages…Dans notre Rapport ;on va présenter :

Le compactage et ses utilités

les différents engins de compactages
une étude de cas sur un sol précis avec le choix des engins convenables pour la
relation d’une chaussée.

-Compactage :
Introduction :
Le géotechnicien s'intéresse aux sol dans la mesure où ceux-ci constituent l'élément principal
du contexte dans lequel la stabilité d'un ouvrage sera conçue. On a donc rapidement envisagé
d'améliorer les caractéristiques mécaniques des sols d'assise pour augmenter leur capacité
portante (ou portance). Un grand nombre de procédés existent; d'une part, les adjonctions de
liants (bitume, ciment, chaux, laitier), relativement chers, et d'autre part, les procédés de
compactage mécaniques. C'est ce dernier groupe de procédés, principalement mis en œuvre
sur les chantiers routiers, que ce chapitre va exposer.

-Définition :
c’est l’action de tasser un matériau à l’aide de moyens mécaniques (pour réduire les vides et
augmenter sa cohésion. Il est réalisé soit au moyen de compacteurs statiques (à pneus ou à
pieds dameurs) qui agissent uniquement par leur poids, soit de compacteurs vibrants (à bille
lisse ou à pieds dameurs) qui agissent par leur poids et leur vibration.En fonction de la nature
des matériaux et de l’objectif de compacité recherché, on détermine le type de compacteur
(avec sa vitesse et le nombre de passes) et l’épaisseur de la couche à compacter.

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Le contrôle du compactage est réalisé soit par des mesures ponctuelles de densités
(nucléodensimètre), soit par une mesure en continu de l’énergie de compactage.

-Objectifs de compactage :

Supprimer les déformations Augmenter les Assurer l’imperméabilité

ultérieures caractéristiques
mécaniques
-Tassements du remblai. -Augmenter la portance et la
-Tassements différentiels. traficabilité des couches de
-Déformations des forme ou de remblai.
chaussées. -Augmenter le module des
-Orniérage de couche de assises non traitées et des
surface. couches de roulement.
-Permettre aux matériaux de
résister au trafic routier.
-Le compactage est la
premiere des protections
contre l’agression de l’eau .
-Objectif important pour la
couche de roulement evitant
les désordres sur les couches
inférieures.

-Action du compactage :
-Les sols et les matériaux routiers sont constitués de :

Solides ( grains de sol ;granulats ;sable…)

Liquide (eau ;bitume ;émulsion….)
Air ( Emprisonné entre solide et liquide)

-L’action du compactage se traduit par :

Un rapprochemenet des grains du sol entre eux .

Une éxplusion d’air.

-Facteurs d'influence du compactage :

Influence de la teneur en eau :

L'influence de la teneur en eau sur le résultat d'un compactage a été étudié dès 1933 par
l'ingénieur américain Proctor, qui a mis au point l'essai de compactage qui porte son nom. Si
un sol est compacté par une série de chocs que lui imprime les chutes d'une masse, la
déformation du sol, c'est-à-dire la diminution de son volume, absorbe une énergie égale à

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 l'énergie potentielle de la masse avant la chute (=mgh pour une masse m tombant d'une
hauteur h) multipliée par le nombre de coups donnés. Cette énergie s'appelle énergie de
compactage. Si l'on porte en graphique les d obtenus suite au compactage d'un échantillon de
sol, en réalisant une série d'essais de compactage, chacun correspondant à une teneur en eau
différente (maîtrisée par adjonction d'eau) mais toujours avec une énergie de compactage

identique, on obtient une courbe comme celle-ci :

La courbe a l'allure d'une cloche, elle passe par un d maximum que l'on appelle optimum
proctor. Cet optimum correspond à une teneur en eau optimale. NB: Nous attirons l'attention
du lecteur sur le fait que le terme optimum proctor désigne le d optimal que l'on peut faire
atteindre à un sol donné pour une énergie de compactage donnée. Ce terme ne désigne pas la
teneur en eau à la quelle l'optimum correspond. La confusion est fréquente.

Cette allure s'explique par le rôle lubrifiant de l'eau dans le processus de compactage. Un sol
'trop sec' sera le siège de frottements importants entre les grains de sol. Un sol trop humide,
par contre sera moins susceptible d'être compacté car une partie importante de l'énergie de
compactage sera absorbée par l'eau (incompressible) et ne sera donc pas communiquée aux
grains de sol.

Influence de la nature du sol :

Un sol dont le compactage sera fortement influencé par la teneur en eau présentera une
courbe de compactage avec un maximum très marqué. A l'inverse, un sol dont la teneur en
eau influence peu le compactage sera caractérisé par une courbe de compactage très plate. Les
sols de ce type font généralement les meilleurs remblais.

La figure suivante donne quelques exemples des allures que peuvent présenter les courbes de
compactage des sols courants (Clay = argile, sand = sable, silty sand = sable limoneux.). On
voit que les sables sont très peu sensibles à l'eau en ce qui concerne le compactage, tandis que
s'ils contiennent une fraction argileuse, leur courbe s'infléchit de manière importante.

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 Influence de l'énergie de compactage :

L'extrémité droite de la courbe de compactage, c'est à dire l'extrémité du versant sec (ou
branche sèche) correspond à l'état de saturation du sol. La courbe est donc limitée à l'abscisse
=sat. On conçoit aisément que si l'énergie de compactage augmente, le vides 'secs'
(remplis d'air et non d'eau' seront d'avantage réduits. Ceci implique deux choses:  Le d
obtenu par la compaction sera plus élevé. La courbe de compaction se déplacera donc vers le
haut.  La saturation sera atteinte à une teneur en eau moindre : sat diminue. La courbe de
compaction se déplacera donc vers la gauche. Si l'on superpose les graphes de plusieurs essais
effectués sur un même sol, avec des énergies de compaction croissantes (nombre de coups
et/ou hauteur de chute croissante), on obtient une figure similaire à la suivante.

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On voit en effet, la courbe du compactage se déplacer vers le haut et la gauche du diagramme
à mesure que le nombre de coups augmente. Cette influence se lit aussi à la figure 21 où trois
types de sols (1, 2 et 3) subissent trois compactage d'énergies décroissantes (A, B et C).
Notons qu'à la figure 22, on a porté en abscisse la masse volumique d et à la figure 21, la
densité sèche à la place du poids volumique sec d, ce qui ne porte pas à conséquence. Les
courbes de compactage sont limitées à leur extrémité droite par la valeur de l'abscisse =sat,
elles sont donc asymptotiquement tangentes à une courbe-enveloppe qui représente la relation
entre sat et d pour le sol considéré.

-Les essais de compactage en laboratoires :

Le principe des essais de compactage a en fait déjà été évoqué un échantillon de sol, de teneur
en eau connue, est compacté dans un moule, aux dimensions normalisées, par l'action de la
chute d'une dame. Le poids et la hauteur de chute de cette dernière sont également normalisés.
La teneur en eau du sol testé est maîtrisée en étuvant l'échantillon, puis par adjonctions de
quantités précises d'eau. Une série d'essais est réalisée pour différentes teneurs en eau, le
résultat de chacun produisant un couple de valeurs (,d) , donc un point de la courbe de
compactage (courbe A.A.S.C.H.O : American Association of State Highway Officials). Les
essais peuvent être réalisés dans deux types de moules, et selon deux modalités, ce qui fait
quatre types d'essais. D'autres types, moins couramment utilisés existent également.

On peut utiliser :

Le moule proctor : 10,2 cm de diamètre et 11,7 cm de hauteur (plus un collier mobile

permettant de compacter jusque 13 ou 14 cm). Ce moule est utilisé pour les sols de

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 granulométrie  5mm, on y compacte environ 3 kg de sol.  Le moule C.B.R.

(California Bearing Ratio) : 15,2 cm de diamètre et 15,2 cm de hauteur. Convient pour des
sols contenant des éléments >5mm. Si le sol contient des éléments >20mm, ceux-ci sont
remplacés, à poids égal, par des éléments de 5 à 20mm. L'échantillon est ici de 6 kg.

Dans chacun de ces deux moules,on peut réaliser l'essai de compactage selon deux modalités:

L'essai Proctor Normal (PN) : le sol est compacté au moyen d'une dame de 2,490 kg,
tombant d'une hauteur de 30,5 cm (1 pied). L'essai est réalisé en trois couches de plus ou
moins 4 cm d'épaisseur qui reçoivent chacune 25 coups pour le moule proctor et 55 coups
pour le moule CBR.

L'essai Proctor Modifié (PM) :

le sol est compacté au moyen d'une dame de 4,540 kg, tombant d'une hauteur de 45,7 cm (1,5
pied). L'essai est réalisé en cinq couches de plus ou moins 2,5 cm d'épaisseur qui reçoivent
chacune 25 coups pour le moule proctor et 55 coups pour le moule CBR. L'essai PN
communique au sol une énergie de compactage relativement modérée, cet essai s'applique
donc à l'étude des remblais. L'essai PM, sollicitant le sol d'avantage, il est adapté aux
compactages important comme ceux que subissent les sols de fondation des routes,
autoroutes, pistes d'aterrissage,… Citons encore le proctor à 15 coups, le test de compaction
miniature (Harvard) pour les sols fins, permettant d'effectuer les mesures sur de très petits
échantillons (de l'ordre de 60 cm³), la table vibrante, les compressions statiques.

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 -Les conditions pour avoir un bon compactage :

-Pour avoir un bon compactage ; il est important de s’assurer :

- d’une bonne organisation du chantier notamment pour garantir l’homogénéité

du matériau approvisionné, la répartition de l’effort de compactage (plan de
balayage et cadence d’approvisionnement) et le délai de compactage dans le
cas de sol traité au ciment par exemple.
L’attention est attirée sur la nécessité de donner aux conducteurs d’engins des consignes
précises et adaptées aux objectifs de qualité. Dans certains cas (zones exiguës par
exemple) ces consignes peuvent conduire à diminuer le Q/S donné par les tableaux.
- du fonctionnement correct des compacteurs. Les paramètres essentiels sont :

. pour les compacteurs vibrants : V, me, f. . pour les compacteurs à pneus : V, lest (ou
charge effective par roue),
pression de gonflage des pneumatiques.
Il appartient au contrôle de qualité de bien vérifier la concordance entre les conditions
de fonctionnement et la détermination de la classe du compacteur. Les fiches techniques
ou certificats d’aptitude technique peuvent être très utiles à cet égard.
En général, il n’y a pas lieu de faire varier trop souvent les valeurs de ces paramètres
pour un cas de chantier donné (pour les compacteurs à pneus et à pieds dameurs, la
vitesse qui peut être faible aux premières passes, doit augmenter ensuite). On évitera
également l’emploi d’ateliers hétérogènes qui pénalisent les matériels les plus
performants ou compliquent l’organisation du chantier.

Les engins de compactage

Parmi les engins de compactage on trouve :

Pilonneuse:
Les pilonneuses ont une hauteur de frappe très élevé, ce qui provoque des chocs dans le
sol. Ces chocs pénètrent très profondément et exercent une forte pression. Dans les sols
cohérents (limon/argile), cette technique est plus efficace que les plaques vibrantes.

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 Nous utiliserons une pilonneuse vibrante aux endroits difficilement accessibles avec une
plaque vibrante. La surface vibrante de la pilonneuse est plus petite que sur une plaque
vibrante. La fréquence de la pilonneuse tourne autour des 10 Hz.

L’utilisateur doit pouvoir commander la pilonneuse vibrante facilement et avec un

minimum d’énergie. La profondeur d’action est de 0,20 à 0,30 m. Elles pèsent de 55 à 80
kg.

Version standart

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Version avec roues de transport
Corroyage :

Le corroyage est visiblement un très bon système pour compacter l’argile et les sous-
couches épaisses en asphalte. Pour compacter l’argile, on utilise souvent des rouleaux
compacteurs à pieds de mouton. Pour les sous-couches épaisses en asphalte, on engage
généralement des compacteurs à pneus.

Plaque vibrante:
Les plaques vibrantes s’utilisent pour vibrer des petites surfaces ou des pavages. La plus
simple des plaques vibrantes est unidirectionnelle elle peut se déplacer uniquement vers

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l’avant. Les plaques vibrantes unidirectionnelles sont généralement plus petites, et pèsent
de 60 à 120 kg.

Les plaques vibrantes légères fonctionnent généralement à haute fréquence mais à

petite amplitude (leur profondeur de travail est plus petite).

Les principaux paramètres de compactage des plaques vibrantes sont:

• la pression de contact;

• l’amplitude;

• la vitesse de marche avant;

La plaque vibrante LCC 40 est efficace pour la mise en œuvre des travaux de pavage,
de terrassements, d’asphaltage… grâce à sa pression statique 419 Kg/m².

Cette plaque vibrante assure une vitesse de déplacement de 21 m/min, une surface de
compactage allant de 300 à 360 m²/h et une pente maximale de 20°.

Plaque vibrante
unidirectionnelle

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Rouleau tricycle :
Un rouleau tricycle est un rouleau de type statique. Il compacte uniquement par
compression.

Applications:
Cylindrage et cylindrage ultérieur. Le rouleau tricycle passe généralement après le
compacteur à pneus afin d’effacer les traces des roues. On utilise généralement un modèle
lourd de 10 à 12 tonnes. Le poids de service peut être augmenté par un lest.

Rouleau tandem :
Un rouleau tandem qui compacte uniquement sous l’effet de son poids est un rouleau
statique. Le compactage s’effectue seulement par compression.

Applications:
• Premier cylindrage: c’est souvent un rouleau tandem léger (4 à 6 tonnes) qui est utilisé pour cette
opération.

• Cylindrage proprement dit: on utilise pour cela un rouleau tandem lourd (8 à 12 tonnes).

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Rouleau tandem vibrant :
Les rouleaux tandems vibrants sont des engins plus légers, munis d’un mécanisme
vibratoire. La vibration du cylindre renforce le compactage. Il s’agit donc ici d’un cylindrage
Dynamique, le compactage s’effectuant à la fois par compression et par vibration.

Applications:
Le rouleau tandem vibrant peut s’utiliser pour toutes sortes de travaux de
cylindrage. Il peut s’utiliser sans effet vibratoire pour le premier cylindrage et avec
effet vibratoire pour le cylindrage proprement dit. Il est important que le conducteur
sache bien quand il peut vibrer et quand il vaut mieux ne pas le faire.

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Rouleau Compacteur à pneus :
Le compacteur à pneus est équipé à l’avant et à l’arrière de plusieurs pneumatiques à bande de
roulement lisse. Le conducteur peut régler la pression des pneus à l’aide d’un compresseur
incorporé. Une modification du gonflage des pneus entraîne une modification de l’effet de
corroyage sur l’asphalte. Tout l’art consiste à trouver la bonne pression des pneus.

Les pneus ont souvent une suspension pendulaire. Ils s’adaptent ainsi au profil de la route et
leur pression au sol reste uniforme. Le compactage effectué par un compacteur à pneus n’est pas
seulement l’effet de son poids propre; les pneus ont une action de corroyage sur l’asphalte. Un
compacteur à pneus est donc un engin dynamique. Le compactage s’effectue par compression et
corroyage. Les compacteurs à pneus sont, eux aussi, équipés d’une installation d’arrosage.

Ces compacteurs sont des compacteurs à pneus lisses, adaptés au compactage de

matériaux cohésives et non cohésifs, comme les sols sableux, l'argile, les sols stabilisés, le
béton bitumineux, le béton rigide, etc. Ces compacteurs à pneus sont généralement utilisés
dans les projets de construction d'autoroutes haut de gamme pour la compaction finale des
couches de surfaces en asphalte. Ce sont également des engins de compactage
indispensables pour la construction de voies ferrées haute vitesse, d'aéroports, etc.

Rouleau mixte monocylindre :

Un rouleau mixte monocylindre est une combinaison de compacteur à pneus et de rouleau
tandem vibrant. L’engin est équipé, à l’arrière, de plusieurs roues gonflées et, à l’avant, d’un
cylindre vibrant. Cet engin sert surtout à compacter l’asphalte, mais généralement sur des surfaces
assez réduites.

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Compacteur à pieds dameurs :
Les compacteurs à pieds dameurs s'utilisent pour le compactage par impact et
sont efficaces sur sol cohésif. Lorsqu'ils sont utilisés en gros terrassements, on
les trouve équipés d'une lame à l'avant.

Les principaux paramètres de compactage des pieds dameurs sont :

- La charge sur les roues,
- La largueur de roue,
- La forme et la vitesse des pieds dameurs.

Ces engins sont biens adaptés sur le sol fins plastiques et donnent de bons
résultats avec une vitesse de travail de l'ordre de 10 à 12 km/h.

Compacteur de tranchées:

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 Un compacteur de tranchées s’utilise pour compacter les tranchées et surtout
pour les couches supérieures du remblai. Le compacteur est équipé de deux rouleaux
identiques à pieds dameurs. Comme le compacteur de tranchées est télécommandé,
le conducteur ne doit pas toujours l’accompagner dans la tranchée. Doit pas toujours
l’accompagner dans la tranchée. Si la commande se fait par l’intermédiaire d’un câble,
le compacteur est équipé d’une protection de recul.

Chaque route nécessite d’avoir un bon compactage pou être utiliser c’est pour cela on
utilise des engins de compactage pour effectuer cette tache donc pour faire un bon
compactage il y a plusieurs étapes à faire

Classer le sol

Respecter les conditions des utilisations des matériaux ca dépend du code

Pour le remblai il y a 7 rubriques

E : Extraction,
G : Action sur la granularité,
W : action sur la teneur en eau,
T : Traitement,
R : Régalage,
C : Compactage,
H : Hauteur des remblais

Pour les couches de forme il y a 4 rubriques

G : Actions sur la granularité

W : Actions sur l’état hydrique

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T : Traitement

S : Protection superficielle

Enfin choisir l’engin de compactage convenable pour le remblai et couche de

forme.

Etude de cas
Chaque route nécessite d’utiliser certaines engins de compactage et cela
dépend de la nature du sol de la largeur de couche à compacter de type de
compactage et de rendement des engins de compactage etc…

Nous allons vous présenter tout d’abord les principes sur laquelle nous
sommes basées pour savoir les engins de compactage a utiliser il faut tout
d’abord savoir et connaitre la nature du sol alors nous avons choisi sol fin
classe A ensuite nous allons vous monter comment trouver la couche a
compacter du remblai avec une épaisseur de 0.35 m pour notre cas nous avons
choisi le code 2

Alors il faut respecter toutes les conditions nécessaires qui correspondent a

ce code

 Extraction frontale (pour un front de taille > 1 à 2m)

 Elimination des éléments > 250 mm pour traitement
 Essorage par mise en dépôt provisoire
 Traitement à la chaux seule
 Couches moyennes (30 à 50 cm)
 Compactage moyen
 Remblai de hauteur moyenne (10m)
Voila le tableau ci-dessous

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Pour la classe qu’ on a choisi nous avons choisi état moyen A1m et une
situation météorologique ni pluie ni évaporation pour avoir un compactage
moyenne

La même chose pour trouver la couche de forme.

Nous avons le sol A1m avec une épaisseur de 0.35m et un code 2 voila le
tableau ci-dessous

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Les engins de compactage pour le remblai nous avons A1m avec une
épaisseur de 0.35m

On a un compactage moyen donc voila les résultats dans ce tableau ci-

dessous

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20
Les engins de compactage pour la couche de forme

De la même façon on trouve l’engin convenable de compactage pour la couche

de forme e voila les résultats ci-dessous

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Conclusion :

-Le choix des engins de compactage dépend de plusieurs facteurs à savoir la

nature du sol ;la qualité de compactage souhaité…c’est pour cela il faut avoir
une conception très bien menée et une étude approfondie pour ne pas tomber
dans des grands problèmes après la construction des routes.

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