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'Anas ibn Mâlik (qu'Allah soit satisfait de lui) rapporte que le Prophète Sallahu'alayhi
wa salam a dit :
"Quiconque a oublié de faire une prière doit l'accomplir dès qu'il s'en souvient, telle
est l'unique manière de l'expier ".
[Hadith Authentique rapporté notamment par Boukhari dans son Sahih n° 597]
Sache (qu’Allah te fasse miséricorde) que ce Hadith prouve clairement que celui qui
n'a pas pu accomplir la prière en son temps, à cause d'un oubli ou parce qu'il s'est
réveillé après le temps de la prière, devra exécuter cette prière manquée dès qu'il s'en
souvient ou bien dès son réveil.
-Qoutayba nous a informés : Hamad Ibn Zayd Nous a informés : Thabit Bounaaniyi
nous a informés d'après 'Abdoullah Ibn Rabah l-Ansari d'après Abou Qatada :
" Une nuit, nous marchions avec prophète, lorsque quelques hommes lui dirent: " si
tu veux, laisse nous camper ! O messager d'Allah !
Il dit : je crains que vous dormiez [et que vous ratiez la prière].
Ils s'endormirent et Bilâl reposa son dos contre sa monture, mais le sommeil le
gagna, et il s'endormit à son tour.
Lorsque le prophète Sallahu 'alayhi wa salam se réveil, le soleil était déjà levé, il dit
" O bilal, qu'as tu promis ?"
" Allah a saisi vos âmes quand il l'a voulu, et vous les a remises quand il lui a plu.
O Bilal, Lève toi et appelle les hommes à la prière".
Il fit ses ablutions, et lorsque le soleil se leva, il se leva pour prier".
"Quiconque a oublié de faire une prière doit l'accomplir dès qu'il s'en
souvient. Telle est l'unique manière de l'expier".
-Cheikh Al Albani est également de cet avis, lire à ce propos ses explications dans
Thamarou l-Moustatab vol p 1 p 98.
-Cheikh Otheimine est lui aussi du même avis, il en parle notamment dans Fatawa
Arkane Islam p 269.
Faîda
" Sache qu'il est permis d'accomplir les prières obligatoires manquées [à cause du
sommeil ou de l'oubli.] même dans les moments interdits, compte tenue de la
généralité de la parole du prophète sallahu 'alayhi wa salam :
"Quiconque a oublié de faire une prière doit l'accomplir dès qu'il s'en souvient.
Telle est l'unique manière de l'expier".
Cela signifie que si par oubli ou à cause du sommeil, une personne manque une prière
obligatoire.
Cette personne devra l’accomplir dès qu'elle s'en souvient ou dès qu'elle se réveille,
même si cela à lieu à un moment interdit (tel qu’après la Soubh ou après l'Assr).
Le cas de celui qui [sans excuses] retarde la prière jusqu’a l’entrée de [la prière]
suivante : Doit-il la rattraper ? Et dans le cas où il l’a rattrape, sa prière est-elle
acceptée ?
Les gens de sciences ont divergés concernant le cas de cette
personne qui volontairement n'accomplit pas la prière à
l'heure.
-Cheikh Al Albani rapporte [Ta'liqat radiyat 'Ala Rawdati Nadiyat vol 1 p 356]
que la majorité des savants affirment que cette personne doit rattraper cette
prière manquée. Il s’agit de l’avis d’Abou Hanifa, Malik et Chafi’, Ibn
Abdelbar a aussi opté pour cet avis.
1-Première avis
" Et certes la prière a été prescrite aux croyants à des heures fixes. »
Et les heures fixes [al-Mawqoût] : est ce qui a été décrété à des moments bien précis.
Et le fait de la retarder de son temps obligatoire sans raison valable fait partie
des grands péchés - Wa Allâhu Mousta'ân -
" J'ai entendu le Messager d'Allâh dire : « Voici la prière de l'hypocrite [Munâfiq] :
Il s'assoit à observer le soleil jusqu'à ce qu'il soit entre les deux cornes de Satan
[Shaytân], et à ce moment il se lève et exécute les quatre Raka'ah rapidement et ne
mentionne pas Allâh si ce n'est que très peu. "
-L'avis de certains gens de sciences est que celui qui sans excuses valables
accomplit par exemple l'Assr à l'heure du Maghreb ou bien Soubh après le
lever du soleil, ou bien celui qui attend la nuit pour rattraper les prières
manquée de la journée, est considéré comme ayant abandonné la prière, par
conséquent c'est un mécréant [Kafir].
Et S'il se repent, il ne devra pas rattraper sa prière manquée, notamment parce
que le repentir efface les péchés qui le précède, mais aussi parce que la
personne ne rattrape pas les prières qu'elle n'a pas accomplit lorsqu'elle était
mécréante.
Et S'il se repent, il ne devra pas rattraper sa prière manquée, notamment parce que le
repentir efface les péchés qui le précède, mais aussi parce que la personne ne rattrape
pas les prières qu'elle n'a pas accomplit lorsqu'elle était mécréante.
-Cheikh Mouqbil
« Celui-là, s’il a retardé la prière jusqu'à ce que son heure soit sortie, de manière
délibéré et sans excuses comme le sommeil ou l’oubli est considéré comme étant
Kafir.
«Quiconque a oublié de faire une prière doit l'accomplir dès qu'il s'en souvient »"
C’est avis est aussi celui d’autres savants comme Cheikh Ar-rajahi, Cheikh
Yahya An-najmi et d’autres.
2-Deuxième avis
Cet avis est celui adopté par de grands savants comme Ibn Hazm, Daoud adh-dhahiri,
Cheikh Al-Islam Ibn Taymiya, Ibn Qayoum Al-Djawziya et parmi les contemporains
Cheikh Al-Albani, Cheikh Otheimine ainsi qu'Ibn Salih Al-Bassam [ l'auteur du
commentaire de 'Umdatoul Ahkam ] :
Hassan Al-Basri a dit : " Celui qui delaisse volontairement une seule prière
obligatoire ne doit pas la rattrapper."
" Celui qui abandonne la prière intentionnellement jusqu'à ce que son temps finisse
ne peut jamais la rattraper, alors il doit compenser son méfait par la bienfaisance et
les prières surérogatoire, afin qu'il compense sa balance le Jour Dernier, alors qu'il
se repente et qu'il demande pardon à Allâh "
Il dit encore :
" Certes Allah ta'ala a donné à chaque salat obligatoire un temps bien déterminé,
Chaque prière rentre dans un temps déterminé et elle devient nul dans un temps
déterminé.
Et il n'y a aucune différence entre une personne qui effectue sa prière avant son
temps et celle qui l'effectue après son temps, en effet ces deux personnes ont exécuté
leur prières hors du temps légal.
" Il n'accomplit pas les prières ratées intentionnellement, et s'il les accomplit ils ne lui
seront pas accepté. Qu'il fasse plutôt plus d'oeuvres surérogatoire tel est l'avis d'un
groupe parmi les Salafs tels que Abdourahmane un des compagnons de Chafi', Daoud
et ceux qui l'ont suivie, Et il n'y a pas d'arguments qui viennent contredire cet avis
mais bien au contraire les differents arguments viennent le soutenir "
Cheikh Al-Albani
" En ce qui concerne celui qui accomplit sa salat hors de son temps legal, celui-là n'a
pas d'excuse et ne pourra jamais rattraper cette prière manquée, Quant à celui qui a
oublié et le dormeur, ces deux personnes sont juridiquement excusées, ce qui leur est
demandé est simplement d'exécuter la prière dès qu'ils s'en souviennent ,
" L'Homme qui sans excuses retarde la prière jusqu'a ce que son temps ce
termine et qui par la suite accomplit la prière manquée, la prière de cet homme
est refusé .
Il dit également :
" Question:
Celui qui délaisse volontairement la prière puis se repent doit-il acquitter ce qu'il a
manqué ?
Reponse :
Celui qui abandonne volontairement la prière puis se repent et revient à Allah, les
gens de sciences ont divergés concernant son cas, Lui est il obligatoire d'acquitter les
prières qu'il a manqué ?
les gens de science se sont partagés en deux avis : L'avis qui me semble le plus
correct est celui adopté par Ibn Taymiya, c'est à dire celui qui volontairement
délaisse la prière jusqu'a ce que son temps se termine exécuter cette prière
manquée ne lui sera pas profitable [..]
tout comme la salat exécuté avant son temps n'est pas valide celle exécuter après son
temps n'est pas valide [..]
Il convient à cet individu de multiplier les repentirs, les demandes de pardon ainsi que
les bonnes oeuvres et cela en esperant qu'Allah lui pardonnera ce qu'il a manqué
comme prières. Et c'est d'Allah que provient le succès."
NOTES
Celui qui souhaite approfondir cette question au combien importante, je lui conseil de
retourner au livre D'Ibn Qayoum Al-Djawziya dénommé " As-salat Wa Hukmou
Tarkiha ", Il contient d'énormes Fawaîd pour le Talib Al-'Ilm.
Cheikh Al-Albani ainsi que d'autres savant conseil vivement ce livre. En effet l
'auteur rapporte dans ce livre de nombreux arguments démontrant que la personne qui
accomplit sa prière après son heure prescrite [sans excuse] voit sa prière refusée.
Dans ce livre, l’auteur réfute les arguments avancés par ceux qui affirment que la
prière effectuée après son temps légal est valide.
Question :
"Il est connu que l'abandon de la prière est un grand péché, mais qu'en est-il de celui
qui vient de se convertir ?
Devons-nous lui commander d'accomplir les cinq prières dès le début ou alors petit à
petit, deux prières par jour, puis trois, puis quatre, jusqu'à ce qu'il accomplisse les
cinq prières ?
Et celui qui vient de se convertir et n'accomplit pas toutes les prières a-t-il le même
péché que celui qui ne prie pas et n'est pas nouveau en islam ?"
Réponse :
Qu'Allah vous bénisse, celui qui entre en islam doit le faire comme l'a ordonné le
prophète dans le hadith de Mu'âdh, et son islam n'est valable que par cela :
la prononciation des deux attestations qui sont le tawhid et s'ils acceptent cela, il dit :
il ne lui a pas dit une prière, puis deux, puis trois, non, mais il a ordonné d'en
accomplir cinq. C'est-à-dire que ta parole la ilalaha illallah n'est complète
qu'avec ces cinq prières.
Il n'est pas permis d'enseigner cela par étapes, et il n'est pas permis de pratiquer
ce qui est abrogé.¨
Par exemple on ne peut pas dire : je ne t'interdis pas de boire du vin, puis de le laisser
pour la prière, puis de le laisser totalement, en disant que c'est ce qu'a fait le prophète.
Non, car cela se passait pendant la révélation, au début le vin n'était pas interdit, puis
il a été au moment des prières, puis totalement. On ne peut donc pas pratiquer ce qui
est abrogé et laisser ce qui est abrogeant .
Ce n'est pas permis car le jugement de ce qui est abrogé n'est plus valable.
Donc ce frère de Belgique doit informer cet autre que son islam ne sera complet
qu'avec cela : loue Allah qui t'a guidé à l'islam, tu as prononcé l'attestation, tu
es rentré dans la religion, et sache que cela ne sera complet que lorsque tu
accompliras les cinq prières.
S'il les accomplit, la louange est à Allah, mais s'il les délaisse, son islam n'est pas
valide jusqu'à ce qu'il les accomplisse.
Qu'il le conseille et l'amène à accomplir les cinq prières, car il n'y a pas de religion
pour celui qui ne prie pas.
amine
Question :
Quelques personnes ne prient pas avec le groupe [al-Djamâ'ah], est-il permis pour
nous de nous éloigner d'eux [Hajrahoûm] ?
Réponse :
Si parmi eux, il y en a qui ne prient pas avec la Djamâ'ah [le groupe] , il n'y a
pas de doute qu'ils ont délaissé une obligation parmi les obligations démontrées
dans le Livre d'Allâh [Kitâb Allâh], et la Sounnah de Son Envoyé (sallallahu
'alayhi wa sallam).
Certes Allâh a rendu obligatoire le groupe [al-Djamâ'ah] dans des contextes de peur
[d'insécurité], quand Il -Ta'âla- dit :
« Et lorsque tu [Muhammad] te trouves parmi eux, et que tu les diriges dans la Salât,
qu'un groupe d'entre eux se mette debout en ta compagnie, en gardant leurs armes.
Puis lorsqu'ils ont terminé la prosternation qu'ils passent derrière vous et que vienne
l'autre groupe, ceux qui n'ont pas encore célébré la Salât. A ceux-ci alors d'accomplir
la Salât avec toi, prenant leurs précautions et leurs armes. Les mécréants aimeraient
vous voir négliger vos armes et vos bagages, afin de tomber sur vous en une seule
masse. »
[1]
Plus encore, certains Savants ont dit : « Celui qui délaisse la prière en groupe
sans raison valable, sa prière [faite en dehors du groupe] est nulle [Bâtil]. »
Et l'un d'entre eux provient d'un avis de l'Imâm Ahmad (rahimahullâh) - Et SHeikh
al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) a opté pour cet avis.
Et pour ceux qui ont délaissé la Djamâ'ah [le groupe], il est obligatoire pour
l'ensemble de leurs frères musulmans, et notamment les plus proches, de leur
donner le conseil sincère [an-Nassîha], et qu'ils leur fassent craindre Allâh - 'Azza
wa Djal.
Et il n'est pas permis de s'éloigner d'eux pour cette désobéissance [Ma'sîyah] sauf
dans le cas ou le fait de s'éloigner d'eux soit une cause qui permette qu'ils reviennent
dans le droit chemin, et qu'ils s'acquittent de cette obligation.
Ceci dit, il est permis de s'éloigner [d'eux] après les avoir conseillés lorsqu'ils
persistent dans cette désobéissance [Ma'sîyah]. [2]
Question :
Est-il possible de témoigner d'un homme qu'il est croyant quant-il assiste
régulièrement aux prières à la mosquée, comme il est dit dans le hadîth ?.
Réponse :
Oui, il n'y a aucun doute que celui qui assiste aux prières à la mosquée, sa
présence est une preuve de sa foi.
Parce que la seule chose qui le fait quitter sa maison, tout en étant responsable, et qui
le fait marcher vers la mosquée est bien sa foi en Allâh -'Azza wa Djal.
cela fait référence à ce qui aurait été rapporté du Prophète sallahu'alayhi wa salam :
« Quand vous voyez un homme venir régulièrement à la mosquée, témoignez pour lui
qu'il a la foi. »
Ceci dit, ce hadîth est faible [dha'îf] et il n'a pas été authentifié comme provenant du
Prophète sallahu'alayhi wa salam
[3]
Question :
Quel est l'avis sur la prière de celui qui s'est placé à la droite de l'imâm faute de
place dans le rang des prieurs ?
Réponse :
La Sounnah veut que l'imâm se place devant les prieurs si le nombre de ceux-ci est de
deux ou plus, et personne ne doit s'installer à droite de l'imâm sauf en cas de nécessité
absolue.
Si, par exemple, la mosquée est tellement pleine qu'on ne trouve de la place qu'à côté
de l'imâm, il n'y a pas de mal [à se mettre à sa droite]. S'ils sont deux à être obligés à
se placer à côté de l'imâm, que l'un soit à sa gauche et l'autre à sa droite.
Question :
Réponse :
Il n'y a aucun mal à ce qu'un homme arrive après la fin de la prière de l'aube [Fajr] ou
celle du « 'Asr », et qu'un autre lui fasse don d'une aumône en l'accompagnant dans la
prière à titre surérogatoire [Nâfilah].
La règle en la matière est que toute prière liée à une cause spéciale peut être
effectuée pendant le temps d'interdiction de la prière.
[5]
Question :
Est-ce qu'il y a une détermination dans la distance entre la maison d'une personne et
la mosquée ?
Réponse :
Il n'y a aucune détermination « Char'î » [Dans la Jurisprudence] quant à la distance,
cela est plutôt défini par la coutume ['Urf] et la distance à laquelle les « Adhân
» [appels à la prière] peuvent être entendus sans haut-parleurs.
[6]
Question :
Est-ce qu'il est obligatoire de suivre [ou de concorder avec] l'Imâm lorsqu'il dit «
amîne » ?
Réponse :
Oui. Le fait de dire «amîne » est une Sounnah. C'est une Sounnah avérée selon les
dires du Prophète sallahu'alayhi wa salam : « Lorsque l'Imâm prononce le Ta'mîne [le
fait de dire آmîne] prononcez-le vous aussi.
» [7]
Et le Ta'mîne de l'Imâm et celui de ceux qui le suivent doit être fait en même temps.
[8] [9]
NOTES
1Sourate 4/102
[4] Kitâb Liqâ-at ul-Bâb il-Maftoûh - SHeikh Ibn 'Uthaymîne, vol-3 p.182
[5] Kitâb Liqâ-at ul-Bâb il-Maftoûh - SHeikh Ibn 'Uthaymîne, vol-3 p.248
[6] Kitâb Liqâ-at ul-Bâb il-Maftoûh - SHeikh Ibn 'Uthaymîne, vol-1 p.545
[9] Kitâb Liqâ-at ul-Bâb il-Maftoûh - SHeikh Ibn 'Uthaymîne, vol-1 p.162
tiré de http://www.manhajulhaqq.com/article.php3?id_article=217
Ce chapitre [qui traite de la mécréance de celui qui abandonne la prière] est lié à deux
hadîth dont le premier est :
« Quand le fils d'Adam récite un verset dans lequel il est demandé de se prosterner et
se prosterne, le diable dit en pleurant : « Malheur à moi ! »
Et le deuxième :
Ce qui est visé par Muslim (rahimahullâh) à travers ces deux hadîth qu'il a
mentionnés, c'est que quiconque abandonne cette action obligatoire [la prière],
ceci est de la mécréance [Kufr], soit véritablement [la personne devient
mécréante], soit [elle devient simplement] de manière nominative [mécréante].
[1]
La plupart [des savants] disent : son sens est qu'il est dans la science d'Allâh - Ta'âla -
parmi les mécréants.
Et d'autres [parmi les savants] disent : Il est devenu mécréant comme Allâh - Ta'âla -
le dit :
« Et les vagues s'interposèrent entre les deux, et le fils fut alors du nombre des
noyés. »
[2]
Certes, l'abandon de la prière par celui qui rejette son caractère obligatoire fait
de lui un mécréant [Kâfir] selon l'unanimité des musulmans [Idjmâ' al-
Muslimîn].
Et pour celui qui délaisse la prière par paresse tout en concevant son
caractère obligatoire, comme cela est la situation de beaucoup de
personnes, il y a certes une divergence [sur la question] de la part des
savants [al-'Ulémâ].
Il se repent ou bien il sera tué [selon les conditions légiférées par la Loi]
par une peine qui est identique à la peine du fornicateur marié. Ceci dit, il
sera tué par l'épée.
Et selon un groupe parmi les anciens il devient mécréant, et [cet avis] est rapporté
comme provenant de 'Alî Ibn Abî Tâlib (radhiallâhu 'anhu) et selon une des deux
versions provenant de l'Imâm Ahmad Ibn Hanbal.
Et du même avis, on trouve 'Abdullâh Ibn Mubârak, Ishâq Ibn Râhawî et certains
parmi les adeptes de ach-Châfi'î. Et d'après Abû Hanîfa, un groupe de gens de « Kûfa
» et al-Mazanî- adepte de l'Imâm ach-Châfi'î (rahimahumâ Allâh)- il ne devient pas
mécréant et il n'est pas tué.
D'autres soutiennent qu'on ne le tue pas sur la base du hadîth qui dit :
« Le sang d'un musulman n'est pas permis, si ce n'est un des trois cas. »
« Certes Allâh ne pardonne pas qu'on Lui donne quelque associé. A part cela, Il
pardonne à qui Il veut. »
[3]
Et : « Quiconque meurt tout en sachant qu'il n'y a de dieu si ce n'est Allâh entrera au
Paradis. »
Et : « Allâh interdit le feu sur celui qui dit qu'il n'y a de dieu si ce n'est Allâh. »
et d'autres [ahâdîth] encore.
Et sur ce qu'a dit le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) : « J'ai reçu l'ordre de
combattre [ou tuer] quiconque jusqu'à ce qu'il atteste qu'il n'y a de dieu si ce
n'est Allâh, qu'il accomplisse la prière, donne la Zakat.
Et si il fait cela, alors je lui garantis [protection] de son sang et de ses biens. »
Le sens voulu dans cela est que celui qui abandonne la prière mérite la punition
du mécréant, qui est le fait de le tuer [...] Ou bien encore, que ces actions sont
celle des mécréants. Wa Allâhu A'Lâm. [5]
« L'accomplissement de la prière et son abandon »
L'Imâm Ibn Rajab al-Hanbalî
Et dans des traditions proches de celle-ci, il y a ce qui est rapporté aussi de Burayda,
Thawbân, Anas et d'autres.
Il est rapporté de Muhammad Ibn Nasr al-Maroûzî, d'après 'Ubadat Ibn Sâmit
(radhiallâhu 'anhu), que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :
[6]
« Le devoir qui est à la tête de l'Islâm, est la prière qui en est son pilier. » [7]
Sa'd (radhiallâhu 'anhu) et 'Alî Ibn Abî Tâlib (radhiallâhu 'anhu) ont dit :
« Qui délaisse la prière devient mécréant. »
« Il n'y a pas une action, dont l'abandon de celle-ci était vu comme une mécréance
[kufr] par les Compagnons de l'Envoyé d'Allâh (sallallahu 'alayhi wa sallam), si ce
n'est la prière. »
Et sur cela, il y a un groupe parmi les anciens [as-Salafs] et les contemporains [akh-
Khalafs] qui tiennent cet avis.
Parmi eux, on trouve ['Abdullâh] Ibn Mubârak, Ahmad et Ishaq. Et ce dernier [Ishaq]
soutient un consensus [Idjmâ'] des gens de science là dessus.
Et Muhammad Ibn Nasr al-Maroûzî a dit : « Et cela est un dire d'un grand
nombre de gens du hadîth [Ahl al-Hadîth]. [8]
NOTES
[1] Coran, 2/34
http://www.manhajulhaqq.com/article.php3?id_article=284