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Procédure : Date : 17/05/2016

Sauvetage par cordes Version : Déf.


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Réf : 02/02/03 Point de contact KCCE :
KCCE-SOPOS@ibz.fgov.be

Pilote de la procédure : Président Commission de Directeur KCCE :


validation :
Willy
Maurice LEVAUX Lt-Col ir VANDEVOORDE VANDERSTRAETEN

Date: .................................. Date : ................................. Date: ..................................

Visa : ......................................... Visa :........................................ Visa : .........................................

Composition du groupe de travail ayant

réalisé le présent projet de procédure

Nom, Prénom Service

CLAVIE Yves SI Anvers


COQU Richard SI Sambreville
DEKOSTER Edouard SIAMU Bruxelles
GEMINE Olivier SI Liège (I.I.L.E.)
HALLET Christian PC Libramont
INGHELS Thierry SI Sint-Niklaas
LAMBRECHTS Olivier SI Charleroi
LAUREYSSENS Peter SI Gand
LEVAUX Maurice SI Aywaille
VANDERW EYEN Patrick SIAMU Bruxelles
VANDEVELDE Dany PC Liedekerke
VANLOOVEREN Bart SI Zaventem
Procédure : Date : 17/05/2016
Sauvetage par cordes Version : Déf.
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Réf : 02/02/03 Point de contact KCCE :
KCCE-SOPOS@ibz.fgov.be

1 But de la procédure
Le sauvetage par cordes de victime(s) dans des milieux inaccessibles aux moyens pompiers
classiques.

2 Domaine d’application
La procédure de sauvetage par cordes est mise en œuvre exclusivement par des sapeurs-
pompiers ayant les compétences nécessaires, uniquement lorsque l’utilisation des moyens
pompiers classiques s’avère impossible, inadaptée ou dangereuse et que les lieux de
l’intervention ne peuvent être modifiés afin de rendre possible l’utilisation des moyens
pompiers classiques,
La procédure doit donc s’appliquer selon l’arbre décisionnel suivant :

LPCC = Lot de Protection Contre les Chutes : matériel qui fait partie des moyens pompiers classiques et qui permet de se
sécuriser de façon simple et efficace lors des missions nécessitant une évolution sur toute zone en hauteur ou profondeur
dépourvue de système de sécurité collective contre les chutes (autoéchelles, nacelle, toitures, etc.)

Les techniques liées à cette procédure peuvent également être utilisées lors de formations
encadrées.
Dans le cas particulier de sauvetage par cordes dans une cavité naturelle souterraine, ce
sont les membres de Spéléo Secours qui interviendront, conformément à la convention de
collaboration, conclue le 17 janvier 2001 entre l’Union Belge de Spéléologie et l’Etat belge.
3 Références
- loi du 4 août 1996 relative au bien-être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail
- arrêté royal du 27 mars 1998 relatif à la politique du bien-être des travailleurs lors de
l’exécution de leur travail
- arrêté royal du 13 juin 2005 relatif à l’utilisation des équipements de protection individuelle
- arrêté royal du 31 août 2005 relatif à l’utilisation des équipements de travail pour des
travaux temporaires en hauteur
- Courrier SPF Emploi, Travail et Concertation Sociale du 30 novembre 2011 sur l’arrêté
royal travaux en hauteur - technique des alpinistes
- Formation du SPF Intérieur – niveau sapeur-pompier – sur le LPCC (Lot de Protection
Contre les Chutes)
- Référentiel du Centre National français de Formation pour les groupes de reconnaissance
et d’intervention en milieu périlleux, plus particulièrement la partie Gestion opérationnelle et
Commandement
- 4 journées de rencontre d’experts de sauvetage par cordes à AYWAILLE en avril 2012
- Courrier SPF Emploi, Travail et Concertation Sociale du 23 mai 2013 émettant un avis
favorable sur la procédure opérationnelle du SPF Intérieur – Centre de connaissances –
mise en œuvre lors de l’intervention et de l’entraînement sur une corde
- Exercice d’évaluation de la procédure à Gand le 4 novembre 2014
- Exercice d’évaluation de la procédure à Bomal le 8 novembre 2014

4 PROCEDURE
4.1 Hypothèses de travail
4.1.1 Moyens minimaux
- Un chef des opérations
- Une équipe de sauvetage par cordes de minimum 5 sauveteurs par cordes :
- un chef d’équipe, responsable des opérations réalisées par son équipe
- 4 sauveteurs, aux ordres du chef d’équipe

Un chef d’équipe exerce un commandement direct auprès de 4 subordonnés maximum.


L’équipe de sauvetage par cordes peut être organisée selon plusieurs modèles : en
binômes, en sauveteurs ou en panachant les deux options. Sur base de ce principe, le chef
d’équipe peut commander au maximum :
- soit 1 binôme et 3 sauveteurs
- soit 2 binômes et 2 sauveteurs
- soit 3 binômes et 1 sauveteur
- soit 4 binômes
Pour chaque binôme de sauveteurs, il désigne un chef qu’il juge le plus apte. Ce chef de
binôme devient alors l’interlocuteur du chef d’équipe.

De façon exceptionnelle, dans l’attente des autres membres de l’équipe, le chef des
opérations peut décider de faire exécuter des manœuvres par seulement 2 sauveteurs,
placés à ce moment sous ses ordres. Dans ce cas, les seules manœuvres autorisées sont
les suivantes :
- sécuriser le site d’intervention
- effectuer une première reconnaissance
- sécuriser et apporter les premiers soins à la victime
4.1.2 Equipements minimaux de protection individuelle (EPI) et collective
Equipement minimal de protection individuelle d’un sauveteur par cordes : Annexe 1
Equipement minimal de protection collective d’une équipe de sauvetage par cordes
:Annexe 2

4.1.3 Définitions

Manipulation
Tâche élémentaire effectuée par un sauveteur par cordes (par exemple, mise en place d’un
amarrage, installation d’un treuil, enkiter une corde, préparer un environnement civière, etc.)
Lorsque le chef d’équipe s’adresse à un sauveteur ou au chef d’un binôme, il ordonne des
manipulations.

Manœuvre
Ensemble de manipulations simultanées ou successives réalisées par une équipe (par
exemple, mise en place d’un dispositif de translation, d’un dispositif porteur, installation d’un
dispositif de déport, etc.).

Dispositif
Ensemble de matériels disposés de telle façon qu’il autorise la réalisation des manœuvres
en toute sécurité.

4.2 Cadre général du sauvetage par cordes

En sa qualité d’employeur, la zone de secours reste responsable du respect des obligations


et des éléments contenus dans la présente procédure, ainsi que de ses mises à jour
éventuelles. A cet effet, la zone de secours établit un règlement interne pour les sauveteurs
par cordes de la zone.

La mission générale d’une équipe de sauvetage par cordes consiste en priorité à aborder
dans les plus brefs délais la victime et la sécuriser, ensuite organiser son évacuation dans
des conditions optimales de sécurité et d’aide médicale urgente.

L’équipe de sauvetage par cordes vient en appui des moyens sapeurs-pompiers classiques.

Les opérations de sauvetage par cordes sont réalisées sous la responsabilité du chef des
opérations. Celui-ci ne doit pas nécessairement posséder de compétence dans le domaine
de la technique de sauvetage par cordes, car c’est le chef d’équipe de sauvetage par cordes
qui possède cette compétence et assume donc l’entière responsabilité des techniques de
cordes utilisées et des manipulations réalisées par les sauveteurs de son équipe.

Dans le cadre de la spécialité de sauvetage par cordes, l’emploi prime sur le grade.

Le personnel minimum strictement nécessaire est engagé dans la zone à risques.

Lors de formations, toute mise en œuvre de techniques de sauvetage par cordes fait l’objet
d’une autorisation préalable du commandant de zone ou de son représentant qui en valide
les limites (objet, date, lieu et durée). Ces formations sont encadrées au minimum par un
chef d’équipe.
Seuls les sapeurs-pompiers ayant les compétences nécessaires – et ayant reçu la formation
et les instructions requises à cet effet, en ce compris une formation de premiers soins – sont
autorisés à mettre en œuvre les techniques liées à la présente procédure, que ce soit
comme sauveteur par cordes ou chef d’équipe de sauvetage par cordes. A cet effet, ces
sapeurs-pompiers sont inscrits sur une

liste d’aptitude opérationnelle, sous la responsabilité du commandant de zone ou de son


représentant.
Cette aptitude opérationnelle est limitée dans le temps et est sujette à des entraînements
annuels avec évaluation.

4.3 Intervenants du sauvetage par cordes : fonctions et missions

4.3.1 Le sauveteur par cordes

Fonction
Le sauveteur par cordes est un sapeur-pompier certifié.
Il est d’office intégré à une équipe pourvue d’un chef. Il ne peut donc agir seul. Dans des cas
exceptionnels (voir point 4.1.1 ci-dessus), il peut travailler avec un seul autre sauveteur,
sous les ordres du chef des opérations.

Il réalise les manipulations ordonnées par le chef d’équipe. Il est le premier responsable de
ses manipulations, même si elles sont toujours contrôlées ensuite par le chef d’équipe.

Missions :
- équipement d’un site
 choix des points d’ancrage
 mise en place des auto-assurances
- exécution d’une reconnaissance
 observation et analyse des risques
 évaluation des moyens à mettre en œuvre
- exécution d’un sauvetage
 localisation de la victime
 conditionnement de la victime
 évacuation de la victime
 adjoint éventuel au chef d’équipe

4.3.2 Le chef d’équipe

Fonction
Le chef de l’équipe de sauvetage par cordes est un sauveteur par cordes expérimenté et
certifié, capable de commander des interventions de sauvetage par cordes, en encadrant les
sauveteurs, sous l’autorité du chef des opérations.

Missions :
- assurer la direction technique du sauvetage par cordes
 effectuer la reconnaissance, y compris l’analyse des risques
 choisir une manœuvre, l’ordonner, la commander et la contrôler
 rendre compte au chef des opérations
- faire entretenir les matériels
- accompagner la formation des sauveteurs
4.3.3 Le conseiller technique zonal

Fonction
Le conseiller technique zonal est un chef d’équipe de sauvetage par cordes qui gère les
activités zonales liées au sauvetage par cordes.
Il est le référent zonal dans le domaine du sauvetage par cordes.
Il est désigné par le commandant de zone, après avis des chefs d’équipe de sauvetage par
cordes de la zone.

Missions :
- conseiller le commandant de zone, ou son représentant, sur le plan technique
- contrôler l’aptitude opérationnelle des sauveteurs par cordes de la zone
- organiser et assurer le suivi de la formation du personnel de la zone en rapport avec
le sauvetage par cordes
- organiser la formation continuée des sauveteurs et chefs d’équipe de la zone
- participer à l’acquisition du matériel de sauvetage par cordes de la zone et le gérer
- conseiller sur les plans technique et pédagogique les chefs d’équipe de sauvetage
par cordes de la zone

4.3.4 Le conseiller technique provincial

Fonction
Le conseiller technique provincial est un conseiller technique zonal désigné par les chefs des
zones concernées, après avis des conseillers techniques zonaux. Il est le référent provincial
dans le domaine du sauvetage par cordes, notamment au niveau du centre de formation
provincial.

Missions :
- conseiller les chefs de zone, ou leurs représentants, sur le plan technique
- représenter leur province lors de travaux au niveau fédéral
- assurer le contrôle de l’aptitude opérationnelle des sauveteurs par cordes
- participer à l’encadrement des stages de formation en sauvetage par cordes
- conseiller sur le plan technique et pédagogique les conseillers techniques zonaux
- assurer la coordination technique d’interventions impliquant les sauveteurs par
cordes de plusieurs zones

4.4 Déroulement des opérations


A. Appel et réception
B. Alarme d’au moins une équipe de sauvetage par cordes, indiquant :
- la situation
- la destination
- l’itinéraire
- les informations pertinentes préalablement connues, le point de rendez-vous ou de
1ère destination, les moyens envoyés,…
C. Départ de l'équipe de sauvetage par cordes, si possible dans un seul véhicule
D. Trajet durant lequel :
- le chef d’équipe demande des informations complémentaires
- il anticipe sur les risques particuliers liés à l’environnement (nuit, chutes de
matériaux, atmosphère viciée, etc.)
- il prépare un ordre préalable
- il communique l’information nécessaire aux sauveteurs de son équipe

En cas d’utilisation d’un moyen d’accès limité (hélicoptère, chenilles,...) qui nécessite des
rotations vers le lieu d’intervention, sont acheminés en priorité :
- le chef d’équipe et 1 sauveteur par cordes
- Un médecin ou infirmier
- 1 sauveteur par cordes
- Les 2 derniers sauveteurs
E. Intervention en 8 étapes :
1. Arrivée sur place
2. La reconnaissance (avec analyse des risques et demande éventuelle de
renforts)
3. Les sauvetages et mises en sécurité
4. La mise en place des dispositifs
5. La mise en œuvre des dispositifs
6. Le démontage des dispositifs
7. La protection
8. Le reconditionnement du matériel et du personnel

4.5 Description des 8 étapes de l’intervention


4.5.1 L ’ a r r i v é e s u r p l a c e
- Message d’arrivée
- Le chef de l’équipe de sauvetage par cordes donne un ordre préalable qui prépare
l’engagement opérationnel de son équipe et s’exécute dès l’arrivée sur les lieux, lors de la
reconnaissance du chef d’équipe. Il contient au moins :
- L’ordre de s’équiper individuellement et d’effectuer un contrôle croisé
- L’emplacement et la réalisation d’un parc matériel de première intention
- La préparation d’un binôme de reconnaissance et d’abordage de la victime
- La place du chef, les délais et le lieu de regroupement
Remarque : cet ordre préalable peut être donné (partiellement) durant le trajet
- Le chef d’équipe se met aux ordres du chef des opérations
- Le chef des opérations communique au chef d’équipe la situation (y compris les risques
existants), sa mission, les contraintes imposées et les canaux de communication
Remarque : les contraintes médicales éventuelles formulées par le responsable de la
discipline médicale sont communiquées au chef des opérations, qui les intègre dans les
contraintes exposées au chef d’équipe.

4.5.2 L a r e c o n n a i s s a n c e
- Le chef d’équipe effectue sa reconnaissance et réalise une analyse des risques adaptée
aux circonstances de travail
L’analyse des risques doit permettre de réaliser le sauvetage en toute sécurité, quitte à
adapter les contraintes imposées, à modifier la mission ou même, à la refuser ;
il est donc clair qu’à tout moment le chef d’équipe de sauvetage par cordes est autorisé
à refuser la mission et/ou certaines contraintes imposées si les conditions de sécurité
ne sont pas remplies ou si le cadre réglementaire n’est pas respecté
- Le chef d’équipe se concerte éventuellement avec le chef des opérations, afin de confirmer,
adapter ou refuser la mission
- Il élabore son idée de manœuvre par écrit, puis la communique au chef des opérations,
pour approbation
- Il rédige un ordre d’exécution par écrit (sous forme d’un S.O.I.E.C. : voir Annexe 3) qui tient
compte de l’analyse des risques
- Après validation par le chef des opérations, le chef d’équipe est le seul responsable
hiérarchique des sauveteurs placés sous ses ordres durant tout le temps de l’intervention
de sauvetage par cordes.

4.5.3 S a u v e t a g e ( s ) – M i s e s e n s é c u r i t é

SAUVETAGE : opération visant à soustraire d’un péril direct et imminent une personne dans
l’impossibilité ou l’incapacité de s’y soustraire d’elle-même.
L’équipe de sauvetage par cordes intervient rarement en configuration de sauvetage.
Engagée en complément de moyens sapeurs-pompiers classiques (engin-pompe, véhicule
de secours à personne, etc.) et toujours sous l’autorité d’un chef des opérations, son arrivée
sur les lieux se fait généralement après l’action des premiers secours.

Toutefois, l’emploi d’un vecteur de déplacement rapide (hélicoptère) ou lorsque les


circonstances n’ont pas permis aux premiers intervenants d’agir (victime inaccessible,matériel
inadapté ou insuffisant), l’équipe de sauvetage peut être amenée à effectuer un sauvetage.
Cette manœuvre est alors prioritaire et doit constituer une des toutes premières réactions
immédiates du chef d’équipe.

MISE EN SECURITE : opération destinée à éviter qu’une personne subisse l’effet d’un
risque proche en cours d’évolution. Elle consiste, d’une part, en un déplacement commandé
et accompagné par les sauveteurs vers un endroit sécurisé et, d’autre part, à établir un
périmètre de sécurité.
Bien que la mise en sécurité soit généralement réalisée par les premiers secours, il
appartient au chef d’équipe de sauvetage par cordes de la compléter au regard de ses
connaissances spécifiques du risque lié à la hauteur ou la profondeur. Il veillera en particulier
à vérifier la mise en place d’un périmètre de sécurité ainsi qu’à l’exclusion de toute personne
inutile et non protégée (presse, témoins, force de l’ordre, autres intervenants, etc.).
Cette sécurisation du site visera en plus la protection de son personnel sur la zone de travail,
par la mise en place de main(s) courante(s) notamment.
MESURES DE SECURITE POUR L’UTILISATION SUR UNE SEULE CORDE
De manière standard, il s’impose de travailler sur 2 cordes ; toutefois, il peut y être dérogé en
cas de sauvetage d’une victime humaine par un sauveteur par cordes, mais uniquement lors
de la phase d’approche et après évaluation des circonstances de travail (ceci implique, par
exemple, qu’une victime reconnue comme décédée n’autoriserait plus cette dérogation et
nécessiterait de travailler avec 2 cordes).
Cette approche de la victime avec une seule corde demande toutefois de respecter les
mesures de sécurité suivantes :
- toute intervention ne peut débuter sans la présence d’au moins une équipe complète,
composée au minimum d’un chef d’équipe et de quatre sauveteurs ;
- préalablement à toute mission, le chef d’équipe est dans l’obligation de réaliser un
ordre d’exécution par écrit, comprenant entre autres une analyse de risques (Last
Minute Risk Analysis) qui doit reconnaître l’environnement comme totalement sûr
(pas d’instabilité des sols ou des structures, pas d’éboulement possible, etc.) ; toute
contre-indication doit nécessiter une réponse adaptée du chef d’équipe :
- soit par la mise en place d’une seconde corde fixée sur le harnais du
sauveteur et manœuvrée depuis le sommet par un autre sauveteur,
- soit par l’application d’une autre mesure permettant une extraction rapide et
sûre du sauveteur,
- soit par l’exécution de la manœuvre de cordes à un autre endroit,
- soit par le refus d’exécuter la mission ;
- le chef d’équipe à l’obligation de garder un contrôle visuel et/ou auditif continu sur la
progression du sauveteur évoluant sur une corde ;
- diverses mesures de sécurité techniques sont obligatoires : voir Annexe 4

4.5.4 M i s e e n p l a c e d e s d i s p o s i t i f s

La phase de mise en place des dispositifs débute dès la fin de l’ordre d’exécution
(S.O.I.E.C.).
Le choix et l’emplacement des ancrages doivent être particulièrement soignés, afin de
respecter l’axe de progression (sauveteurs-civière) et les principes généraux de solidité.
Les contraintes de frottements / décalage de l’axe / croisements de cordes induits par la
mise en tension doivent être anticipés.
Durant cette phase, le chef d’équipe de sauvetage par cordes veille à garder une vision
globale du site. Il exige un compte rendu à la fin de chaque manipulation réalisée par ses
sauveteurs et en vérifie la qualité d’exécution.
Comme il ne peut être présent physiquement partout, il assure le contact permanent avec
toute son équipe par tous moyens appropriés (radio, voix, signe, sifflet…).
Il désigne un adjoint, là où il ne peut pas se rendre, qui lui rend compte de la situation.
La mise en place se clôture par le contrôle des différents dispositifs par le chef d’équipe,
juste avant la mise en tension.
Le début d’évacuation de la civière est une information transmise préalablement au chef des
opérations.
N.B. : Durant la mise en place des dispositifs, si cela s’avère nécessaire et si les conditions
de sécurité sont garanties, il est possible d’amener un membre du personnel médical auprès
de la victime, afin de lui apporter des soins. Dans ce cas, il ne peut être dérogé au principe
de travail avec 2 cordes.
4.5.5 M i s e e n œ u v r e d e s d i s p o s i t i f s

La phase de mise en œuvre correspond à la mise en tension des dispositifs.


Une partie de l’élasticité de l’ensemble va être absorbée et des ajustements sont parfois
nécessaires. L’écrasement d’un dispositif porteur (tyrolienne, dérivation…), un
croisement de cordes, une poulie vrillée (…) peuvent nécessiter certaines modifications
d’ordre matériel ou tactique.
La progression de civière doit être fluide et linéaire. Les déplacements par à-coups
successifs espacés de longues minutes d’attente doivent être évités.
Le départ et la sortie de la civière en point haut doivent être anticipés. Cette phase
critique de l’opération doit être fluide, confortable et sécurisée pour la victime comme
pour les sauveteurs.
La place du chef d’équipe sera judicieusement choisie pour avoir une vision d’ensemble
de la manœuvre. Il surveille en permanence tous les points-clés des dispositifs.
Il anticipe constamment en se projetant mentalement en avance sur l’événement.
La phase de mise en œuvre s’achève lorsque la civière est dégagée des dispositifs et
sortie du champ de responsabilité de l’équipe de sauvetage par cordes.
Il en informe le chef des opérations.

6 MANŒUVRES DE BASE (Voir Annexe 5)


La présente procédure présente 6 manœuvres de base qui doivent être adaptées en
fonction des circonstances et des risques liés aux sites ou à de activités particulières (telles
que pratiquées en milieu industriel, en falaise de grande hauteur, dans les éoliennes, etc.).
Ces adaptations ne pourront en aucun cas minorer le niveau de sécurité de la présente
procédure.

Dans tous les cas, les manœuvres respectent les principes fondamentaux suivants :
- Les sauveteurs par cordes ne reçoivent qu’un seul ordre à la fois, en vue d’exécuter une
manipulation. A l’issue de son exécution, chaque sauveteur (ou chef de binôme) rend
compte au chef d’équipe qui valide et affecte une nouvelle manipulation à exécuter.
- Le chef d’équipe est toujours en recul. Il veille à la sécurité et anticipe en permanence sur
sa manœuvre. Il interrompt et corrige sans délai toute manipulation incomprise ou non
commandée.
- A chaque phase critique, le chef d’équipe marque une pause pour vérifier les dispositifs et
la bonne répartition des sauveteurs.
- Le chef d’équipe a la possibilité d’employer du personnel sapeur-pompier disponible pour
l’exécution de gestes simples et non exposés au risque de chute (tirer sur un palan, ravaler
la corde derrière un treuil, ….)
- La confiance ne peut exclure le contrôle du chef d’équipe

4.5.6 D é m o n t a g e d e s d i s p o s i t i f s

Le démontage des dispositifs constitue toujours une phase critique.


La sortie de la civière s’inscrit à tort dans l’inconscient collectif comme la fin de manœuvre.
L’esprit des intervenants peut alors être marqué par un relâchement de l’attention et des
négligences engageant la sécurité, effet aggravé par la fatigue.
Le chef de l’équipe de sauvetage par cordes doit veiller à remobiliser son personnel et
garder la maîtrise durant cette phase sensible de la manœuvre.
4.5.7 P r o t e c t i o n

A l’issue du démontage, le chef de l’équipe de sauvetage par cordes prend toutes les
dispositions pour laisser le site sécurisé. Il rend compte au chef des opérations de son
analyse sur les risques présents sur le site. Il veille notamment au devenir des ancrages
artificiels qu’il a été amené à créer et à la mise en place d’un balisage efficace.

4.5.8 R e c o n d i t i o n n e m e n t

Le matériel est vérifié et reconditionné.


Le nettoyage / séchage / complément de fluide (huile-carburant-charge d’accumulateur) sont
des opérations réalisées au poste de secours dans le respect des règles établies localement.
L’opération se termine par une analyse critique du déroulement des opérations, à chaud et
sur site si possible, suivie de la remise en condition du personnel.
Enfin, le chef de l’équipe de sauvetage par cordes rédige un rapport circonstancié qui sera
envoyé au commandant de zone, au conseiller technique zonal et au conseiller technique
provincial. Ce rapport comporte un volet « Améliorations » qui mentionne toute correction ou
amélioration que le chef d’équipe estime nécessaire ou souhaitable.

6 DATE DE REVISION SOUHAITEE : 17 mai 2019


L’évaluation de la présente procédure est à réaliser tous les 3 ans.

Chaque incident survenant lors de l’application de la présente procédure déclenchera


systématiquement une nouvelle évaluation.

Les mesures matérielles de sécurité doivent tenir compte des principes généraux de
prévention énoncés à l’article 5 de la loi du 4 août 1996 relative au bien-être des travailleurs
lors de l’exécution de leur travail, plus précisément du point g) de cet article qui impose de
tenir compte de l’état de l’évolution de la technique.
ANNEXE 1
Equipement minimal de protection individuelle d’un sauveteur par cordes
Chaque sauveteur par cordes doit disposer d’une dotation minimale attitrée de matériel EPI (voir
liste ci-dessous).
Equipements de sport
Le sauveteur par cordes est amené à intervenir dans tout type de milieu (naturel, structurel et
artificiel). Il doit donc posséder un équipement individuel polyvalent, lui permettant d’optimiser son
niveau de sécurité quel que soit le type de progression à réaliser. En effet, il peut progresser vers
le bas ou vers le haut (élagueur, parachute dans les arbres, grimpeur sur falaise, antennes,
grues, etc.), ce qui peut nécessiter d’évoluer en « premier de cordée » et d’utiliser certains
équipements de sport.
L’équipement individuel du sauveteur sera, en fonction des risques à couvrir dans sa zone
d’intervention, composé d’une combinaison d’éléments de protection individuelle ou de sport
judicieusement choisis, afin d’accroître sa sécurité.
Extrait d’un courrier du SPF ETCS daté du 30 mars 2011 :
« S’il ressort de cette analyse des risques que l’utilisation d’EPI réguliers contre les chutes tels que définis dans l’AR
du 13 juin 2005 entraîne des risques supplémentaires dans certaines circonstances et qu’il est pratiquement impossible
de les utiliser dans certaines circonstances (par ex. : une action de sauvetage, une intervention rapide, des lieux de
travail qui changent rapidement, …) ce qui augmente le risque au lieu de le réduire, on peut choisir du matériel
d’alpinisme. Cette mesure est conforme aux dispositions de l’article 6 de l’AR du 13 juin 2005 relatif à l’utilisation des
équipements de protection individuelle, … »

Exemples :
- Harnais adapté ne limitant l’amplitude des mouvements et ne présentant pas trop de bouclerie pour
faciliter la progression en milieu confiné ou exigu
- Utilisation de longes dynamiques permettant de poursuivre le sauvetage même après avoir subi une
petite chute, à l’inverse d’une longe avec absorbeur qui, déchirée, immobiliserait le sauveteur
l’empêchant de poursuivre sa mission
- Utilisation de cordes dynamiques pour une absorption correcte en cas de chute
- Utilisation de casque type « montagne » mieux ventilé et présentant une jugulaire de résistance
supérieure (50DaN) afin d’éviter, en cas de chute, l’arrachement immédiat du casque au premier
choc
- Descendeur adapté aux cordes dynamiques
- Chaussures permettant la progression sur falaise
- ….
Quantité Noms Remarques
1 Casque – résistance jugulaire supérieure à 50DaN Couleur différente par grade
1 Visière casque Ou lunette de protection
1 Chaussures Intervention
1 Gants adaptés
1 Harnais Harnais adapté suivant analyse des risques
10 Mousqueton // de sécurité
2 Mousqueton HMS de sécurité Capable d’accepter un nœud ½ Cabestan
1 Descendeur + mousqueton de frein spécifique Descendeur pour corde ½ statique
1 Bloqueur de poing
1 Bloqueur de poitrine
1 Maillon delta Pour connexion Harnais/CROLL
1 Maillon Go Pour connexion HARNAIS/LONGES
1 Anneaux de sangle 120cm
1 Anneaux de sangle 80cm
1 Longe double de progression 2 longes, un Brin long et un brin court.
1 Lampe frontale
X …………..
Le matériel individuel peut être adapté suivant une LMRA (Last Minute Risk Analysis).
La tenue des sauveteurs par cordes est de couleur dominante rouge.
Casque :
Le sauveteur par cordes porte un casque de couleur rouge.
Le chef de l’équipe de sauvetage par cordes porte un casque de couleur blanche.
Le conseiller technique (zonal ou provincial) porte un casque de couleur jaune.
Ce matériel est sous la responsabilité directe du sauveteur par cordes, tant au niveau de son
utilisation, de son stockage et de son reconditionnement dans le poste de secours, ainsi que sous
le contrôle et l'autorité d’un chef d’équipe désigné comme responsable du sauvetage par cordes au
sein du poste de secours.
Le chef d’équipe responsable de chaque poste de secours rend compte au conseiller technique
zonal.

Conformément à la législation ces EPI doivent être contrôlés annuellement par un organisme
agréé.

Equipement minimal de protection collective d’une équipe de sauvetage par cordes

1) cordes statiques du type spéléo, dont les longueurs sont adaptées aux risques
2) cordes dynamiques à simple
3) anneaux de sangles (longueurs adaptées)
4) mousquetons symétriques ou asymétriques à vis
5) poulies simples ou doubles avec des réas de diamètre différent.
bloqueurs compatibles avec les mousquetons symétriques
6) ensemble d’ancrages et de matériels adaptés aux sites
7) civières normalisées adaptées aux risques dont l’une au moins est positionnable à la
verticale
8) dispositifs d’éclairage
9) treuil mécanique et/ou manuel à corde
10) matériel de premier secours et de protection du blessé (Casque, lunettes, …)
11) etc.

Cette liste peut être étoffée par du matériel supplémentaire en fonction de risques
spécifiques.
Ce matériel est sous la responsabilité directe d’un chef d’équipe désigné comme
responsable du sauvetage par cordes au sein du poste de secours, tant au niveau de son
utilisation, de son stockage et de son reconditionnement dans le poste de secours, ainsi que
sous le contrôle et l'autorité du conseiller technique zonal.
Les conseillers techniques zonaux rendent compte au conseiller technique provincial.

Conformément à la législation, ces EPC doivent être contrôlés annuellement par un organisme
agréé.
ANNEXE 3

Ordre d’exécution (S.O.I.E.C) (par écrit) Ofwel (S.M.E.A.C.) Engels

Situation « nous sommes en présence de… » :


o Décrire de façon sommaire les lieux où l’on va travailler Situation
o Expliquer les risques
o Situation de la victime

Objectif « Nous devons évacuer… » : Mission


o Mode d’évacuation, point d’arrivée civière

Idée de manœuvre « Je veux …. » :


o Type de manœuvre choisie par le chef d’unité
o Décisions techniques diverses (dispositifs, treuils,
civière,…)

Exécution (Désignation nominative) : Execution


o Rôle de chacun (par sauveteur ou binôme)
o Une seule manipulation donnée à la fois + exiger
compte rendu dès que terminée
o Indication des points d’ancrage (à créer, existants…)
o S’assurer de la bonne compréhension Administration (Logistiek)

Commandement :
o Indiquer la place du chef dans le dispositif
o Désigner éventuellement un adjoint Command & Control
o Préciser le mode de communication : transmission,
signes, sifflet…
ANNEXE 4
Mesures de sécurité techniques à respecter pour l’utilisation d’une seule corde

Dans ce cas, les mesures de sécurité techniques suivantes sont obligatoires :

- la corde
 Préalablement à l’approche de la victime, la corde est contrôlée de
façon visuelle et manuelle/tactile sur toute sa longueur
 La fin de corde est sécurisée par la réalisation de deux nœuds distants
de 80cm, afin de garantir un arrêt de la descente, en cas de corde trop
courte

- L’ancrage(s)
 Le ou les ancrages de départ doivent être situés dans une zone
identifiée comme sûre
 Les ancrages structurels ou naturels doivent être fiables sans doute
possible
 Un point d’ancrage artificiel (cheville métallique, broches, goujons,…)
seul n’est pas considéré comme fiable et sera toujours au minimum
doublé
 Sur des ancrages multiples, la charge est répartie sur l’ensemble des
points

- l’amarrage (permettant la fixation de la corde sur l’ancrage)


 le renforcement de l’amarrage est imposé pour le travail sur une
corde:
 le nombre d’éléments composant l’amarrage est limité ;
 les mousquetons de sécurité en acier sont privilégies ;
 Si des mousquetons en alliage léger sont utilisés, alors ils sont
doublés ou contreassurés ;

- La progression
 Tous les types de descendeurs (pièces permettant une descente
contrôlée) sont obligatoirement munis d’un mousqueton de freinage
spécifique, qui interdit toute descente rapide et dangereuse ;
 Si un descendeur simple est utilisé (sans blocage automatique), alors
une petite corde avec noeud autobloquant est nécessairement ajouté,
placé plus haut sur la corde (au-dessus du descendeur) et relié au
harnais de l’intervenant ;

- les ancrages intermédiaires


 Aucun frottement de corde nuisible n’est toléré durant la progression ;
 Chaque point de frottement nuisible est supprimé ou enlevé
 Par la mise en place d’une protection de corde (gaine de protection,
tapis, rondins de bois, etc…) ;
 Ou la mise en place d’un ancrage intermédiaire supplémentaire
 Durant la mise en place d’un ancrage intermédiaire, l’intervenant doit
fixer, sur la corde au-dessus de lui, un point de sécurité
supplémentaire relié à son harnais
 Lors d’un changement de direction important durant la progression ou
lors de la mise en place du dernier point d’ancrage intermédiaire, les
ancrages artificiels sont systématiquement doublés au minimum, à
l’instar du point de départ de l’installation
ANNEXE 4
 Au départ de chaque point intermédiaire, l’intervenant doit effectuer
systématiquement un test de fonctionnement de son descendeur
avant de décrocher sa dernière longe
« Decision Flow » pour l’usage d’une corde unique

S’agit-il d’un sauvetage de personne ? USAGE OBLIGATOIRE


NON
DE DEUX CORDES

Oui

La situation est elle jugée urgente par USAGE OBLIGATOIRE


le chef des opérations ? DE DEUX CORDES

NON

OUI

Après évaluation des risques par le chef d’équipe ou le OUI USAGE OBLIGATOIRE
chef des opérations, l’intervention comporte-t-elle un DE DEUX CORDES
risque supplémentaire relatif à l’usage d’une corde
unique ?
NON

USAGE D’UNE CORDE UNIQUE AUTORISE


ANNEXE 5

SIX M ANŒUVRE S DE B AS E

Voir 6 fiches (pages 18 à 24)

Fiche 1 : Tyro horizontale/oblique p.18


Fiche 2 : PRM sur Tyro p.19
Fiche 3 : PRM sur point fixe p.20
Fiche 4-1 : Immeuble de grande hauteur p.21
Fiche 4-2 : Immeuble de grande hauteur – Variante Charge lourde p.22
Fiche 5 : Secours en paroi p.23
Fiche 6 : Secours en ravin p.24
KCCE Procédure opérationnelle standardisée - SAUVETAGE PAR CORDES Annexe 5
3 juillet 2014 - TYROLIENNE HORIZONTALE / TYROLIENNE OBLIQUE - Fiche 1
Objectif Franchissement d'obstacles à la progression (Rivière, effondrement, façade, chaos divers…)
d'une charge déplacée par un dispositif de translation
Personnel exigé Une équipe d'intervention complète (Cinq spécialistes) au minimum
Soit : Un Conseiller Technique ou Chef d'équipe plus quatre Equipiers au minimum
Principes généraux L'axe de travail doit être exempt de facteurs environnementaux menaçants (Chute de matériaux,ligne électrique…)
En présence de ces risques, l'idée de manœuvre sera adaptée en direction d' un nouvel axe de travail "abrité" ou d'un changement de technique
L'utilisation des cordes semi-statiques est systématique
Une flèche égale à 10% de la longueur totale de Tyrolienne à corde double sera prise en compte pour le franchissement des obstacles
Un majoration de 50% est à appliquer sur Tyrolienne à corde unique.
Le passage des cordes d'un bord à l'autre
Principale difficulté technique : deux possibilités majeures, soit acheminer les cordes au travers des obstacles
soit utiliser des matériels tels que les lances amarres
Les mises au vide et sorties de la charge (Points hauts, déports…)
Phase critique qui doit être anticipée et élaborée au plus tôt par le Chef d'équipe
Les ancrages
Structurels ou naturels, ils seront fiables sans doute possible
Artificiels, ils ne sont pas considérés comme fiables et seront systématiquement doublés et la charge sera répartie sur l'ensemble des points.
Les tensions de corde
Objectif : Permettre le passage de la charge tout en garantissant une réserve d'élasticité connue (La limite d'élasticité, c'est le point de rupture de la corde)
Règles à respecter pour la tension de corde
1 : La tension de la corde de Tyrolienne doit être bloquée sur FREIN DE CHARGE permettant de relâcher la tension
Les freins de charge auto bloquants sont à prioriser
Les descendeurs non auto bloquants sont autorisés bien que moins pratiques
Le blocage sur demi Cabestan n'est accepté qu'en rechappe uniquement
L'emploi d'un mousqueton de renvoi est OBLIGATOIRE pour le blocage et le relâchement de la corde de Tyrolienne
2 : L'emploi d'un mouflage ou palan simple manœuvré par DEUX PERSONNES MAXIMUM ( 240 DaN en moyenne)
Ou l'emploi d'un palan double manœuvré par UNE PERSONNE MAXIMUM
3 : L'INTERDICTION formelle de renforcer la tension après une tension initiale ou le passage d'une charge
4 : La charge sera réduite à l'indispensable afin de soulager le dispositif et de réduire la flèche au minimum :
La victime, le conditionnement civière et le matériel médical
Et si nécessaire, un équipier accompagnant au maximum
Afin de réduire quelque peu la flèche lors du passage de la charge, il est conseillé de tendre les cordes immédiatement avant l'accrochage de la charge, car
après la tension initiale (240 DaN) les fibres de la corde s'étirent et la tension diminue pour se stabiliser après 30 minutes à une valeur moyenne de 130 DaN
TYROLIENNE Schémas de principe
HORIZONTALE

L'environnement civière
Au regard de la diversité des civières existantes, le Chef d'équipe doit adapté son environnement civière aux spécificités de son modèle
l'ensemble civière/poulies/Tyrolienne doit être le plus compact possible pour faciliter le passage des obstacles, le départ et la sortie de la civière
Une entretoise réalisée en cordelle ou sangle est réalisée entre les poulies
La connexion de la cordes de translation sera, soit fixée directement sur le châssis de la civière pour faciliter la sortie, soit répartie sur le châssis et la poulie,
soit directement sur le train de poulies.
Le dispositif de translation se compose au moins d'une corde semi statique mise en mouvement par un concept de traction (Palan…) ou de frein de charge
Une deuxième corde peut compléter le dispositif de translation afin de répartir les efforts ou de faciliter les passages d'obstacles (nœuds, sortie…)
TYROLIENNE Schémas de principe
OBLIQUE

Plus l'inclinaison de la corde se raprochera de la verticale et plus l'effet porteur sera limité, les forces seront alors plus reportées sur le dispositif de translation
L'environnement civière
Identique à celui de la Tyrolienne horizontale
Il est complété par un système de cordelette ou de sangle empêchant la civière de venir au contact de la (ou des) corde(s) de Tyrolienne
Schéma de principe

Adaptations Le Conseiller Technique ou le Chef d'équipe peut ponctuellement, en fonction des risques liés aux sites ou des activités particulières, réaliser des adaptations complémentaires
complémentaires afin de préserver la sécurité des intervenants et de la victime.
Ces adaptations ne peuvent en aucun cas minorer les procédures et les moyens définis dans la présente Procédure Opérationnelle Standardisée.
KCCE Procédure opérationnelle standardisée - SAUVETAGE PAR CORDES Annexe 5
3 juillet 2014 - POULIE DE RENVOI MOBILE (PRM) SUR TYROLIENNE - Fiche 2
Objectif Extraction et franchissement d'obstacles à la progression (Effondrement, puits, silo, chaos divers…) d'une charge mobilisée par des dispositifs de translation.
L'antagonisme de ces dispositifs permettant un déplacement de la charge dans toutes les directions du plan d'évolution : horizontale, verticale et oblique.
Personnel exigé Une équipe d'intervention complète (Cinq spécialistes) au minimum
Soit : Un Conseiller Technique ou Chef d'équipe plus quatre Equipiers au minimum
Principes généraux L'axe de travail doit être exempt de facteurs environnementaux menaçants (Chute de matériaux,ligne électrique…)
En présence de ces risques, l'idée de manœuvre sera adaptée en direction d' un nouvel axe de travail "abrité" ou d'un changement de technique
LA TYROLIENNE
L'utilisation des cordes semi-statiques est systématique
Une flèche égale à 10% de la longueur totale de Tyrolienne à corde double sera prise en compte pour le franchissement des obstacles
Un majoration de 50% est à appliquer sur Tyrolienne à corde unique.
Le passage des cordes d'un bord à l'autre
Principale difficulté technique : deux possibilités majeures, soit acheminer les cordes au travers des obstacles
soit utiliser des matériels tels que les lances amarres
Les ancrages
Structurels ou naturels, ils seront fiables sans doute possible
Artificiels, ils ne sont pas considérés comme fiables et seront systématiquement doublés et la charge sera répartie sur l'ensemble des points.
Les tensions de corde
Objectif : Permettre le déplacement de la charge tout en garantissant une réserve d'élasticité connue (La limite d'élasticité, c'est le point de rupture de la corde)
Règles à respecter pour la tension de corde
1 : La tension de la corde de Tyrolienne doit être bloquée sur FREIN DE CHARGE permettant de relâcher la tension
Les freins de charge auto bloquants sont à prioriser
Les descendeurs non auto bloquants sont autorisés bien que moins pratiques
Le blocage sur demi Cabestan n'est accepté qu'en rechappe uniquement
L'emploi d'un mousqueton de renvoi est OBLIGATOIRE pour le blocage et le relâchement de la corde de Tyrolienne
2 : L'emploi d'un mouflage ou palan simple manœuvré par DEUX PERSONNES MAXIMUM ( 240 DaN en moyenne)
Ou l'emploi d'un palan double manœuvré par UNE PERSONNE MAXIMUM
3 : L'INTERDICTION formelle de renforcer la tension après une tension initiale ou le passage d'une charge
4 : La charge sera réduite à l'indispensable afin de soulager le dispositif et de réduire la flèche au minimum :
La victime, le conditionnement civière et le matériel médical
Et si nécessaire, un équipier accompagnant au maximum
Afin de réduire quelque peu la flèche lors du passage de la charge, il est conseillé de tendre les cordes immédiatement avant l'accrochage de la charge, car
après la tension initiale (240 DaN) les fibres de la corde s'étirent et la tension diminue pour se stabiliser après 30 minutes à une valeur moyenne de 130 DaN
LA PRM SUR TYROLIENNE
Principe de fonctionnement Variante Variante

Variante Variante Etc…

Principe de fonctionnement et plan d'évolution

Une PRM est un assemblage de poulies inversées dont l'une assure un renvoi de la corde de charge et assure le mouvement VERTICAL,
tandis que l'autre repose sur le dispositif porteur et assure le mouvement HORIZONTAL
La simultanéité des deux mouvements permet les déplacements obliques
Règles à respecter pour la mise en œuvre de la PRM
1 : Les freins de charge avec un dispositif STOP simple effet (Qui ne bloque la corde qu'au relachement de l'appareil)
sont proscrits ou neutralisés, sur ordre un nœud autobloquant largable peut compléter le dispositif de frein de charge.
Les freins de charge autobloquants sont fixés sur un dispositif largable.
2 : Le frein de charge sur la corde d'opposition est manœuvré par un équipier, sur ordre et sous la vigilance du chef d'équipe
3 : La sortie de la charge s'effectue du coté des cordes de charge
4 : La charge sera réduite à l'indispensable (Voir Tyrolienne)
5 : Par anticipation et avant la "mise sous tension", le système PRM sera toujours avancé vers le point opposé de celui prévu pour la sortie
de la charge
6 : Le risque de giration de la charge doit être anticipé
7 : Un fonctionnement actif et simultané, des dispositifs de traction et d'opposition, optimise un déplacement fluide de la charge
8 : Il est toléré d'amener le nœud de la corde de charge en butée contre la poulie de renvoi à condition que
la corde d'opposition compense la traction et que la charge ne reste jamais immobile
9 : Suivant la LMRA, une corde de "terrain" peut être connectée directement sur la charge et manœuvrée par un équipier
L'environnement civière Au regard de la diversité des civières existantes, le Chef d'équipe doit adapté son environnement civière aux spécificités de son modèle
l'ensemble "civière-pantoire" doit être le plus compact possible pour faciliter le passage des obstacles et la sortie de la civière
Adaptations Le Conseiller Technique ou le Chef d'équipe peut ponctuellement, en fonction des risques liés aux sites ou des activités particulières, réaliser des adaptations
complémentaires afin de préserver la sécurité des intervenants et de la victime.
Ces adaptations ne peuvent en aucun cas minorer les procédures et les moyens définis dans la présente Procédure Opérationnelle Standardisée.
KCCE Procédure opérationnelle standardisée - SAUVETAGE PAR CORDES Annexe 5
3 juillet 2014 - POULIE DE RENVOI MOBILE (PRM) SUR POINT FIXE - Fiche 3
Objectif Extraction et évacuation vers le bas (Façade, paroi rocheuse,pylône, …) d'une charge mobilisée par des dispositifs de translation.
L'antagonisme de ces dispositifs permettant un déplacement de la charge dans toutes les directions du plan d'évolution : horizontale, verticale et oblique.
Personnel exigé Une équipe d'intervention complète (Cinq spécialistes) au minimum
Soit : Un Conseiller Technique ou Chef d'équipe plus quatre Equipiers au minimum
Principes généraux L'axe de travail doit être exempt de facteurs environnementaux menaçants (Chute de matériaux,ligne électrique…)
En présence de ces risques, l'idée de manœuvre sera adaptée en direction d' un nouvel axe de travail "abrité" ou d'un changement de technique
LA PRM SUR POINT FIXE
La PRM SUR POINT FIXE n'est pas adaptée à une configuration horizontale, car l'absence de cordes réellement tendues par un dispositif annexe (Cfr. La Tyrolienne)
entraine un écrasement important du dispositif pouvant compromettre la progression et la sortie de la charge.
Son emploi est conditionné à une contrainte de "terrain" autorisant le positionnement de la poulie fixe à une hauteur supérieure de celle des dispositifs de
translation mis en place
La mise en place de la PRM SUR POINT FIXE doit être effectuée selon un profil OBLIQUE.
Son intérêt principal réside dans sa rapidité de mise en place et sa facilité de mise en œuvre.

Principe de fonctionnement Variante suivant LMRA Variante suivant LMRA

Variante suivant LMRA Variante suivant LMRA Etc….

Principe de fonctionnement et plan d'évolution

Une PRM est un assemblage de poulies inversées dont l'une assure un renvoi de la corde de charge et assure le mouvement VERTICAL,
tandis que l'autre repose sur le dispositif porteur et assure le mouvement HORIZONTAL.
La simultanéité des deux mouvements permet les déplacements OBLIQUES
Règles à respecter pour la mise en œuvre de la PRM SUR POINT FIXE
1 : Une attention particulière est donnée au choix de l'ancrage du point fixe qui doit pouvoir supporter des efforts avoisinant les 5KN.
2 : Au point fixe, Le choix d'une poulie "Haute performance" est privilégié.
3 : Les freins de charge avec un dispositif STOP simple effet (Qui ne bloque la corde qu'au relachement de l'appareil)
sont proscrits ou neutralisés. Sur ordre un nœud autobloquant largable peut compléter le dispositif de frein de charge
Les freins autobloquant sont fixés sur un dispositif largable.
4 : Le frein de charge sur la corde porteuse est manœuvré par un équipier, sur ordre et sous la vigilance du chef d'équipe
5 : La sortie de la charge s'effectue du coté des cordes de charge
6 : La charge sera réduite à l'indispensable afin de soulager le dispositif, soit la victime et le conditionnement civière et médical.
( et si nécessaire, un équipier accompagnant au maximum ce qui impliquera une contrainte de doublement de la corde de charge
ou/et aussi de la corde porteuse/opposition)
7 : Par anticipation et avant la "mise sous tension", le système PRM sera toujours avancé vers le point opposé de celui prévu pour la sortie.
de la charge
8 : Le risque de giration de la charge doit être anticipé
9 : Un fonctionnement actif et simultané, des dispositifs de traction et d'opposition, optimise un déplacement fluide de la charge
10 : Il est toléré d'amener le nœud de la corde de charge en butée contre la poulie de renvoi à condition que
la corde d'opposition compense la traction et que la charge ne reste jamais immobile
11 : Suivant la LMRA, une corde de "terrain" peut être connectée directement sur la charge et être manœuvrée par un équipier depuis
la partie haute du dispositif.
L'environnement civière
Au regard de la diversité des civières existantes, le Chef d'équipe doit adapté son environnement civière aux spécificités de son modèle
l'ensemble "civière-pantoire" doit être le plus compact possible pour faciliter le passage des obstacles et la sortie de la civière
Adaptations
complémentaires Le Conseiller Technique ou le Chef d'équipe peut ponctuellement, en fonction des risques liés aux sites ou des activités particulières, réaliser des adaptations complémentaires
afin de préserver la sécurité des intervenants et de la victime.
Ces adaptations ne peuvent en aucun cas minorer les procédures et les moyens définis dans la présente Procédure Opérationnelle Standardisée.
KCCE Procédure opérationnelle standardisée - SAUVETAGE PAR CORDES Annexe 5
3 juillet 2014 - MANŒUVRE DE TYPE I.G.H. (Immeuble de Grande Hauteur) - Fiche 4/1
Objectif Mettre en œuvre différents systèmes qui peuvent s'avérer intéressants dans le cadre d'une extraction et évacuation vers le bas d'une "victime" par l'extérieur d'un bâtiment, …,
réalisée lorsque les voies de communication existantes dans les bâtiments, …, ne permettent pas un cheminement dans des conditions médicales et/ou de sécurité correctes
et que les moyens aériens tels que échelles aériennes ou bras élévateur sont indisponibles ou que leur limite de mise en œuvre est atteinte.
Personnel exigé Une équipe d'intervention complète (Cinq spécialistes) au minimum
Soit : Un Conseiller Technique ou Chef d'équipe plus quatre Equipiers au minimum
Principes généraux L'axe de travail doit être exempt de facteurs environnementaux menaçants (Chute de matériaux,ligne électrique…)
En présence de ces risques,l'idée de manœuvre sera adaptée en direction d'un nouvel axe de travail "abrité" ou d'un changement de technique.
La technique Téléphérique IGH n'est pas adaptée à une configuration horizontale
Son emploi est conditionné à une contrainte de "terrain" autorisant le positionnement de la poulie de renvoi à une hauteur supérieure de celle des dispositifs de
translation mis en place
La mise en place de la technique Téléphérique IGH doit être effectuée selon un profil OBLIQUE.
Son intérêt principal réside dans la rapidité de mise en place et la facilité de mise en œuvre.

La préparation.
La longueur de la (ou des) corde(s) porteuse(s) doit être, au minimum, équivalente au double de la hauteur de l'évacuation envisagée.
Le point haut doit être fixé à un étage supérieur accessible ou sur la toiture, il doit être fiable sans doute possible.
Le montage complet du dispositif peut être effectué au sol et ensuite tracté, par l'extérieur du bâtiment, vers le point haut par l'intermédiaire de la corde d'assurance.
La connexion de la poulie fixe (Haute performance) sur l'amarrage du point haut se fait prioritairement via un mousqueton acier.

Montage final.
L'ancrage de la corde d'assurance est placé, soit à l’étage même de l’évacuation, soit au point fixe haut (celui de la corde porteuse)
- Au point fixe haut, il permet de mettre la civière en suspension avant le passage au vide sans qu’elle ne soit tirée vers l’extérieur.
- La mise en place d'un système de traction autobloquant entre la la poulie mobile placée sur la corde porteuse et la civière permet également de mettre la civère
en suspension avant le passage au vide.
Lors de la mise sous tension du système, toute l’élasticité doit être absorbée avant de passer la civière vers le vide.

TECHNIQUE TELEPHERIQUE - I.G.H.


Principe de fonctionnement

Système permettant d’effectuer une traction verticale et puis un déplacement horizontal avant d'entamer la descente.
Variante Variante

Règles à respecter pour la mise en oeuvre de la Technique Téléphérique - IGH


1 : Une attention particulière est donnée au choix de l'ancrage de la poulie de renvoi qui doit pouvoir supporter des efforts avoisinant les 5KN.
2 : Au point fixe, Le choix d'une poulie (ou deux) "Haute performance" est privilégié.
3 : La charge sera réduite à l'indispensable afin de soulager le dispositif, soit la victime et le conditionnement civière et médical. (
si indispensable, un équipier accompagnant )
4 : Le risque de giration de la charge doit être anticipé
5 : La flèche importante induite par le système IGH doit être anticipée.

L'environnement civière
Au regard de la diversité des civières existantes, le Chef d'équipe doit adapté son environnement civière aux spécificités de son modèle.
L'ensemble "civière-pantoire" doit être le plus compact possible pour faciliter la sortie de la civière et le passage des obstacles.
Adaptations Le Conseiller Technique ou le Chef d'équipe peut ponctuellement, en fonction des risques liés aux sites ou des activités particulières, réaliser des adaptations complémentaires
complémentaires afin de préserver la sécurité des intervenants et de la "Victime".
Ces adaptations ne peuvent en aucun cas minorer les procédures et les moyens définis par les présentes Procédures Opérationnelles Standardisées.
KCCE Procédure opérationnelle standardisée - SAUVETAGE PAR CORDES Annexe 5
3 juillet 2014 - MANŒUVRE DE TYPE I.G.H. (Immeuble de Grande Hauteur) - VARIANTE CHARGE LOURDE Fiche 4/2
Objectif Extraction et évacuation par l'extérieur d'un bâtiment, à l'aide d'un système "mouflé" pour répartir les efforts, d'une victime dont la pathologie ou la morphologie nécessite
un environnement civière lourd et volumineux.
Personnel exigé Une équipe d'intervention complète (Cinq spécialistes) au minimum
Soit : Un Conseiller Technique ou Chef d'équipe plus quatre Equipiers au minimum
Principes généraux L'axe de travail doit être exempt de facteurs environnementaux menaçants (Chute de matériaux,ligne électrique…)
En présence de ces risques,l'idée de manœuvre sera adaptée en direction d'un nouvel axe de travail "abrité" ou d'un changement de technique.
L'emploi de la variante "charge lourde" est conditionné à une contrainte de terrain, autorisant le positionnement de la poulie de renvoi à une hauteur supérieure
à celle des dispositifs de translation mis en place,
Le choix du type de civière doit être optimisé, les modèles bariatriques pouvant loger un important volume constitué par la victime elle-même, mais aussi par les agrès spécifiques
associés à sa pathologie sera privilégié. Celle-ci offrent généralement une résistance à la suspension supérieure à 400 DaN.

La préparation.
La longueur de la corde de charge doit être, au minimum, équivalente à quatre fois la longueur de travail envisagée. L'utilisation d'une corde de 200m est préconisée.
Le point haut doit être fixé à un étage supérieur accessible ou sur la toiture, il doit être fiable sans doute possible.
Le montage complet du dispositif peut être effectué au sol et ensuite tracté, par l'extérieur du bâtiment, vers le point haut par l'intermédiaire de la corde d'assurance.
La connexion de la poulie double (Haute performance) sur l'amarrage du point haut se fait prioritairement via un mousqueton acier.

Le dispositif d'opposition est manœuvré via un descendeur de type non autobloquant ou un descendeur autobloquant fixé sur dispositif largable , il est actif
durant les phases de levage et de mise au vide de la civière, ensuite il accompagne la descente de la civière en qualité de frein de charge (Corde d'assurance).
Pour une meilleure manoeuvrabilité, le dispositif d'opposition peut être "mouflé" sur la civière, la longueur de la corde sera dans ce cas équivalente à deux fois la hauteur de travail.
Les ancrages du dispositif d'opposition doivent être positionné le plus haut possible à l'intérieur, pour garder de l'angle entre la corde de charge et la corde d'opposition.

Durant l'évacuation, une corde fixée latéralement sur la civière est manœuvrée du sol, afin d'écarter la victime des obstacles et d'éviter les mouvements giratoires.

Le dispositif de charge est réversible. Dispositif de traction d'un coté et dispositif de frein de charge de l'autre.
Un excédant de 3 mètres de corde doit être laissé derrière le système de traction (Treuil, palan).
La totalité de la réserve de corde permettant la descente de la civière est placée derrière le dispositif de frein de charge.

TECHNIQUE EVACUATION FACADE - TEF - CHARGE LOURDE


Principe de fonctionnement

Règles à respecter pour la mise en oeuvre de la Technique T.E.F. -CHARGE LOURDE


1 : Une attention particulière est donnée au choix de l'ancrage de la poulie de renvoi qui doit pouvoir supporter des efforts supérieur à 500 DaN.
2 : Le choix de l'ancrage du dispositif d'opposition sera privilégié en hauteur et de résistance importante (300 Dan à 400 DaN)
3 : Au point fixe, Le choix d'une poulie double "Haute performance", fixée par un connecteur acier, est privilégié.
4 : La corde de charge aura une longueur correspondant à 4 x la hauteur de travail envisagée au minimum.
5 : La charge sera réduite à l'indispensable afin de soulager le dispositif, soit la victime et le conditionnement civière et médical.
6 : Lors de la mise sous tension du système, une aide manuelle doit être apportée au portage de la civière.
7 : Le risque de giration de la charge doit être anticipé

L'environnement civière
Au regard de la diversité des civières existantes, le Chef d'équipe doit adapté son environnement civière aux spécificités de son modèle.
L'ensemble "civière-pantoire" doit être le plus compact possible pour faciliter la sortie de la civière et le passage des obstacles.
Adaptations Le Conseiller Technique ou le Chef d'équipe peut ponctuellement, en fonction des risques liés aux sites ou des activités particulières, réaliser des adaptations complémentaires
complémentaires afin de préserver la sécurité des intervenants et de la victime.
Ces adaptations ne peuvent en aucun cas minorer les procédures et les moyens définis dans la présente Procédure Opérationnelle Standardisée.
KCCE Procédure opérationnelle standardisée - SAUVETAGE PAR CORDES Annexe 5
3 juillet 2014 - SECOURS EN PAROI - Fiche 5
Objectif Permettre l'évacuation d'une civière en suivant le profil d'un plan vertical, fortement incliné ou dans le vide et sans appui.
Les trois configurations pouvant se rencontrer au cours d'un même axe de cheminement.
Personnel exigé Une équipe d'intervention complète (Cinq spécialistes) au minimum
Soit : Un Conseiller Technique ou Chef d'équipe plus quatre Equipiers au minimum
Principes généraux L'axe de travail doit être exempt de facteurs environnementaux menaçants (Chute de matériaux, …)
En présence de ces risques, l'idée de manœuvre sera adaptée en direction d' un nouvel axe de travail "abrité" ou d'un changement de technique
Les cordes employées sont de type A, demi statique.
La civière est systématiquement accompagnée d'un spécialiste du sauvetage par cordes dont le rôle consiste à :
1. Guider la civière lors de l'ascension et le passage des obstacles.
2. Manipuler les dispositifs pour le franchissement des obstacles.
3. Surveiller et rassurer la victime.
Lorsque l'évacuation s'effectue dans sa totalité en" plein vide", la présence d'un accompagnateur fixé sur la civière n'est pas obligatoire (réduction de la charge).
Les dispositifs de translation :
Le dispositif de translation doit être systématiquement assuré par deux systèmes indépendants, de sorte que
la force de traction ou de retenue soit répartie équitablement entre ces deux dispositifs.
L'utilisation d'un treuil thermique, électrique ou hydraulique pourra répartir cette force de traction sur une proportion avoisinant les 90% (Treuil) / 10% (2ième corde)
La gestion des frottements de corde
L'exposition aux frottements est plus tolérante que dans le cas de l'emploi de cordes fixes. En effet, de par son mouvement elle ne frotte jamais au même endroit de
sa structure ce qui permet de répartir le contact sur toute sa longueur.
Un contact de corde peut être accepté sous réserve :
1. Que le contact ne soit pas agressif pour le textile: pas d'angle vif, saillant, souillé, d'une température élevée, abrasif, …
2. Que la surface de contact soit stable et ne présente pas un risque de chute de matériaux par décollement.
3.ue le point de contact soit particulièrement surveillé, notamment pour éviter un chevauchement des deux cordes.
La civière.
Les civières prévues pour être utilisées en suspension peuvent être utilisée pour la technique "Secours en parois".
L'état de la victime, la configuration du terrain, la médicalisation etc. peuvent imposer une civière spécifique.
La nécessité de déplacer la victime en position verticale ou inclinée imposera un civière avec harnais dont la pantoire autorise cette configuration.
Les civières à cadre rigide et châssis étroit sont particulièrement adaptées pour ce type de technique.
Solidarisation de l'accompagnateur avec le dispositif de translation.
L'accompagnateur est solidaire du dispositif de translation.
Il est en configuration d'ascension sur corde sur un brin libre et longé dans un col de cygne.
Cette configuration est systématiquement vérifiée, visuellement ou via une check list verbale par le Chef d'équipe lors de la phase de mise sous tension.
Solidarisation de l'accompagnateur avec la civière.
Elle n'est pas obligatoire.
Si l'accompagnateur se solidarise, il doit : Ne pas y avoir de débattement entre son harnais et le châssis civière.
Pouvoir se dégager rapidement via un système largable.
La connexion au moyen d'une longe ou d'une dégaine est exclue.
Franchissement de l'angle en tête de verticale.
Phase délicate et techniquement difficile qui doit être anticipée et préparée par le Chef d'équipe.
Elle doit s'inscrire dans la fluidité d'évolution de la civière et le confort de la victime.
L'utilisation d'un dispositif de déport doit être privilégié.
La spécificité du dispositif de déport choisi nécessitera ou autorisera la mise en place de variantes techniques pour faciliter les "sorties" ou "Mises au vide".
Ces manœuvres ne tolèrent pas l'improvisation, elles seront pratiquées régulièrement à l'entraînement.
Principe de fonctionnement Principe de fonctionnement

Principe du "système accompagnant" Variante Etc …

Règles à respecter pour la mise en œuvre du SECOURS EN PAROIS


1: A la descente, Les freins de charge avec un dispositif STOP simple effet (Qui ne bloque la corde qu'au relachement de l'appareil) sont
proscrits ou neutralisés. Sur ordre, un nœud autobloquant peut compléter le dispositif de frein de charge.
2: Le système est constitué de deux cordes de charge aux fonctions identiques : 2 freins de charge identiques.
: 2 dispositifs de traction.
Afin d'obtenir une répartition des efforts sur les différents ancrages, amarrages, poulies, … et de soulager le travail des équipiers.
3: L'emploi d'un dispositif de déport adapté est privilégié.
L'emploi d'un mât, d'un trépied, … nécessite qu'une des deux cordes de charge soit installée en "corde de terrain" au plus près du sol
pour parer toute faiblesse du dispositif de déport.
4: La "Main courante" doit permettre le positionnement d'équipiers à l'angle de la tête de verticale.
5: Une corde annexe peut être préparée pour sécuriser la phase de mise au vide ou de sortie de la civière.
6: L'équipier accompagnant est solidaire d'une des deux cordes de charge.
7: Lors de la phase de "Mise sous tension" le contrôle de l'environnement civière s'effectue soit visuellement soit sous la forme d'une
Check List .
8: La pantoire civière est adaptée au type de sortie envisagée (Fixe, STEF, largable, …)
9: Les zones de frottements de corde sont surveillées ou supprimées (Protection, "poulie humaine, …)
10: Lors de la phase de mise en œuvre, le Chef d'équipe pilote la "Mise sous tension" et la "mise au vide ou sortie civière", durant la
progression c'est l'équipier accompagnateur qui commande, sous la surveillance permanente du Chef d'équipe.
Adaptations Le Conseiller Technique ou le Chef d'équipe peut ponctuellement, en fonction des risques liés aux sites ou des activités particulières, réaliser des adaptations complémentaires
complémentaires afin de préserver la sécurité des intervenants et de la victime.
Ces adaptations ne peuvent en aucun cas minorer les procédures et les moyens définis dans la présente Procédure Opérationnelle Standardisée.
KCCE Procédure opérationnelle standardisée - SAUVETAGE PAR CORDES Annexe 5
3 juillet 2014 - SECOURS EN RAVIN - Fiche 6
Objectif Permettre, lorsque l'évacuation ne peut être réalisée de façon aérienne (Tyrolienne, PRM sur Tyrolienne, …)
l'extraction d'une civière par glissement au sol, sur un profil oblique présentant de petits ressauts se rapprochant de la verticale.
Personnel exigé Une équipe d'intervention complète (Cinq spécialistes) au minimum
Soit : Un Conseiller Technique ou Chef d'équipe plus quatre Equipiers au minimum
L'ampleur du "sauvetage en ravin" à mettre en œuvre peut nécessiter l'engagement d'une deuxième équipe complète.
Dans ce cas de figure, une équipe gére la partie haute (dispositifs de translation, Main courante, déport, …), la seconde équipe gère la partie "Cheminement" de la civière.
Principes généraux L'axe de travail doit être exempt de facteurs environnementaux menaçants (Chute de matériaux, …)
En présence de ces risques, l'idée de manœuvre sera adaptée en direction d'un nouvel axe de travail "abrité".
Les cordes employées sont de type A, demi statique.
La civière est systématiquement accompagnée par deux spécialistes du sauvetage progressant chacun sur une corde d'équipement différente. Leurs rôles consistent à :
1. Guider la civière lors de l'ascension et le passage des obstacles.
2. Maintenir, en permanence, la tête de la civière décollée du sol afin d'éviter tous chocs sur les obstacles.
3. Surveiller et rassurer la victime.
Les dispositifs de translation :
La charge manipulée est exclusivement constituée de l'ensemble "Civière-Victime-conditionnement médical".
Le dispositif de translation doit être systématiquement assuré par deux systèmes indépendants, de sorte que
la force de traction ou de retenue soit répartie équitablement entre ces deux dispositifs.
L'utilisation d'un treuil thermique, électrique ou hydraulique pourra répartir cette force de traction sur une proportion avoisinant les 90% (Treuil) / 10% (2ième corde)
La gestion des frottements des cordes de charge
L'exposition aux frottements est plus tolérante que dans le cas de l'emploi de cordes fixes. En effet, de par son mouvement elle ne frotte jamais au même endroit de
sa structure ce qui permet de répartir le contact sur toute sa longueur.
Un contact de corde peut être accepté sous réserve :
1. Que le contact ne soit pas agressif pour le textile: pas d'angle vif, saillant, souillé, abrasif, …
2. Que la surface de contact soit stable et ne présente pas un risque de chute de matériaux par décollement.
3. Que le point de contact soit particulièrement surveillé, notamment pour éviter un chevauchement des deux cordes.
Les cordes d'équipement pour les deux équipiers spécialistes accompagnants.
Les deux cordes d'équipement sont installées parallélement et distantes de 2 à 4 mètres l'une de l'autre matérialisant ansi le "Couloir" dévacuation de la civière.
Toutes les mesures de sécurité complémentaires d'application pour l'installation de cordes fixes doivent être respectées.
La civière. Les civières "traineaux" ou dont le dessous est équipé d'une plaque de glissement sont particulièrement adaptées pour ce type de technique.
L'état de la victime, la configuration du terrain, la médicalisation etc. peuvent imposer une civière spécifique.
La nécessité de déplacer la victime en position semi-verticale imposera un civière avec harnais ou nécessitera un verouillage sécurisé des sangles de maintien.
Solidarisation de l'accompagnateur avec la civière.
Les accompagnants sont situés de part et d'autre de la tête de la civière
Ils maintiennent la tête de civière décollée du sol par l'intermédiaire d'une sangle fixée dans une poignée de portage ou directement sur le chassis de la civière et
connectée via un mousqueton sur la boucle latérale de "Maintien au travail" de leur harnais.
Le choix d'accompagnants ayant une taille similaire sera privilégié pour un maintien horizontal de la tête de civière (Ou la longueur des sangles sera adaptée au gabarit)
Franchissement de l'angle en tête de ravin.
Phase délicate et techniquement difficile qui doit être anticipée et préparée par le Chef d'équipe.
Elle doit s'inscrire dans la fluidité d'évolution de la civière et le confort de la victime.
L'utilisation d'un dispositif de déport peut apporter ce confort de sortie.
La spécificité du dispositif de déport (Trépied, "corde à linge", …) choisi nécessitera ou autorisera la mise en place de variantes techniques pour faciliter
la "sortie civière".
Principe de fonctionnement Principe de portage civière

Règles à respecter pour la mise en œuvre du SECOURS EN RAVIN


1: Le système est constitué de deux cordes de charge aux fonctions identiques,
afin d'obtenir une répartition des efforts sur les différents ancrages, amarrages, poulies, … et de soulager le travail des équipiers.
L'utilisation d'un treuil thermique, électrique ou hydraulique pourra répartir cette force de traction sur une proportion avoisinant
les 90% (Treuil) / 10% (2ième corde)
2: L'emploi d'un dispositif de déport adapté est privilégié pour faciliter la "sortie civière".
L'emploi d'un mât, d'un trépied, … nécessite qu'une des deux cordes de charge soit installée en "corde de terrain" au plus près du sol
pour parer toute faiblesse du dispositif de déport.
3 : Durant la préparation du "Couloir d'évacuation de la civière" et la mise en place des cordes d'équipement, la victime sera protégée des
chutes d'objets ou de matériaux soit par un écran protecteur, soit par un déplacement dans une zone sûre.
4: Les cordes d'équipement sont installées parallélement et distante de 2 à 4 mètres, autant que possible.
5: Des déviations des cordes de charge et d'équipement peuvent faciliter un cheminement hors obstacles.
6: Les équipiers accompagnants sont reliés à la tête de civière par l'intermédiaire d'une sangle, cette sangle doit rester perpendiculaire à la
civière.
Une sangle orientée vers l'avant indiquera que c'est l'accompagnant qui tracte la civière, orientée vers l'arrière qu'il se laisse tirer
par les cordes de charge. Dans ces deux cas, le travail de l'accompagnant sera non-optimisé, voire pénalisant.
7: Les zones de frottements de corde sont surveillées ou supprimées (Protection, "poulie humaine, …)
10: Lors de la phase de mise en œuvre, le Chef d'équipe pilote la "Mise sous tension" et la "sortie civière", durant la
progression c'est un équipier accompagnateur qui commande, sous la surveillance permanente du Chef d'équipe.
11 : L'objectif prioritaire des accompagnants est la protection et le confort d'évacuation de la victime.
Adaptations
complémentaires Le Conseiller Technique ou le Chef d'équipe peut ponctuellement, en fonction des risques liés aux sites ou des activités particulières, réaliser des adaptations complémentaires
afin de préserver la sécurité des intervenants et de la victime.
Ces adaptations ne peuvent en aucun cas minorer les procédures et les moyens définis dans la présente Procédure Opérationnelle Standardisée.

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