Aussi bizarre que cela puisse paraître, on en sait plus sur les étoiles
et les galaxies lointaines que sur ce qui se passe au centre de la
Terre, dans le noyau en fusion. Les théoriciens divergents
fondamentalement à la fois sur le fonctionnement de ce noyau, sur
sa dynamique, sur ses caractéristiques : pression, température,
magnétisme, etc… Comme on n’a jamais pu enregistrer l’évolution
de ce noyau, impossible pour le moment d’être sûrs de la manière
dont ce noyau évolue, en particulier comment évolue sa
température.
Ce que l’on sait, c’est que la chaleur de ce cœur ne provient
pas de celle des matériaux en fusion à l’origine de la Terre,
énergie épuisée depuis belle lurette en surface comme en
profondeur. On sait que ce sont les décompositions nucléaires
spontanées des atomes d’uranium, thorium et potassium,
éléments radioactifs à longue durée de vie, qui émettent
l’énergie nucléaire, augmentant la température et mettant en
fusion ce noyau au point qu’il serait d’une température
équivalente à celle de la surface des étoiles, ce qui n’est pas
rien : plusieurs milliers de degrés !!!!
D’autre part, l’évolution de la production de cette énergie
dépend de la part de chacun des éléments radioactifs car ils
n’ont pas la même durée de vie, l’uranium étant ainsi plus
rapide à se décomposer. Il faudrait connaître par exemple la
part du potassium pour estimer s’il est possible que le noyau
chauffe actuellement ou se refroidisse. Et encore cela dépend
du type d’uranium : la demi-vie de l’uranium 235 est de 700
millions d’années alors que celle de l’uranium 238 est de 4,5
Ga !
Mais tout cela ne nous dit pas quelle est finalement la
température et les nombres cités par les scientifiques varient
considérablement entre 5000 et 7000 degrés… Quant à
réfléchir à l’évolution de cette température, on ne s’y attelle
pas facilement, vu la difficulté de mesurer, directement ou
indirectement, quoi que ce soit.
Le seul moyen de raisonner sur ce cœur de la planète a
consisté à discuter des pressions qui peuvent y régner et des
états de la matière de ce noyau, en discutant des
températures que cela suppose. Une discussion très indirecte
et qui ne permet certainement pas de discuter d’évolutions
des températures de ce noyau terrestre.
Rappelons tout d’abord que l’on entend par noyau terrestre
une boule interne d’un rayon de 1220 kilomètres dont on
ignore en réalité dans quel état de la matière elle existe
(solide, liquide, plasma,…). Combien y a-t-il de couches
diverses de ce noyau, dans quels états sont-elles, tout cela
est encore en discussion, et les débats sont bien loin d’être
tranchés.
Un des éléments du débat est l’existence d’un magnétisme
induit par ce noyau terrestre qui contient une part considérable
de fer. Cela suppose en effet que le noyau de fer subisse une
rotation qui produit le champ interne de la Terre… En effet, il
est impossible que le fer conserve une aimantation
permanente vues les hautes températures qui dépassent
largement le seuil : point de Curie. Il faut donc que le noyau
ferreux soit entouré de fer en fusion et produise un effet
d’aimant auto-entretenu par un mécanisme de dynamo dû à
la rotation du noyau solide dans le liquide. Cela suppose aussi
de hautes températures pour maintenir du fer en fusion malgré
des pressions énormes… Mais tout cela dépend aussi de la
taille du noyau solide. Est-elle constante ? Ce qui le
détermine, c’est la température. Si la chaleur s’accumule au
centre, le noyau fond et diminue, modifiant la rapidité du
mouvement du noyau solide et l’effet magnétique produit.
C’est ce qui semble se produire justement… Ce qui en décide,
c’est à la fois l’état des fissions radioactives, le pourcentage
de noyaux instables qui se décomposent et la capacité de la
chaleur de s’évacuer vers la surface via le manteau et la
croûte…
Quelle énergie a réussi à alimenter le champ magnétique
terrestre, sachant que celui-ci existe depuis 3,2 milliards
d’années alors que la graine solide n’existerait que depuis 2
milliards d’années maximum (en tenant comptant du
refroidissement de la boule en fusion originelle) ? Il faudrait
que l’on trouve dans le noyau terrestre également du
potassium radioactif, ce qui expliquerait aussi le
réchauffement actuel par les désintégrations radioactives
naturelles dans le noyau…
Avons-nous des raisons de penser que le réchauffement
terrestre ait pour origine le noyau de la planète ?
Une des raisons est le fait que les phénomènes dont l’origine
est la chaleur de ce noyau semblent de plus en plus actifs :
volcanisme, terrestre et sous-marin, tremblements de terre et
tsunamis… Là encore, la mesure d’une évolution n’a rien de
facile et on peut difficilement dire si les magmas d’aujourd’hui
sont plus actifs que ceux d’hier….
Quel rapport, d’ailleurs, le réchauffement de la Terre pourrait
bien avoir avec l’évolution de la température du noyau et ses
décompositions radioactives ?
Eh bien, il faut d’abord constater que les zones d’où partent
ces augmentations de températures semblent bel et bien liées
aux failles de l’écorce terrestre par lesquelles la chaleur
interne de la Terre trouve son chemin vers l’extérieur….
Un des exemples est le volcanisme de la zone polaire nord. Il
semble que la fonte du Groenland ait bel et bien une origine
non atmosphérique mais due à la hausse des températures
souterraines liées à la hausse de la température du noyau…
En effet, il s’avère que le glacier fond par en dessous !
Un autre exemple est la zone d’apparition de masses d’eau
chaudes au sein du Pacifique et qui donne naissance
périodiquement au phénomène dit « El Ninõ » auquel on
attribue une part importante du réchauffement terrestre.
Notons d’abord que l’origine du démarrage des épisodes « El
Niño » a été cherché, sans succès, dans des causes
climatiques (courants marins, changements de pression ou de
température de surface, mouvements atmosphériques et
autres…). Cela signifie que son origine n’est pas à la surface
de la Terre ni à base climatique. C’est donc bel et bien de la
tectonique des plaques et des mouvements magmatiques,
c’est-à-dire fondamentalement de changements ou de
mouvements démarrant au centre de la Terre, que ce
phénomène, qui cause une augmentation de température en
surface, découle. S’il est plus fort qu’auparavant, c’est que la
chaleur du centre de la Terre l’est également…
Quelle raison y aurait-il que les matériaux radioactifs (noyaux
d’atomes lourds et instables) du centre de la Terre émettent
des radiations et de l’énergie de manière toujours identique et
quelle raison que la chaleur du centre s’évacue vers la surface
de manière constante ? Aucune ! Il est tout à fait possible que
le centre perde plus de chaleur ou qu’il en accumule plus. On
n’a aucune raison physique de croire que la chaleur du noyau
soit à l’équilibre ni que la dynamique du noyau reste sans
cesse égale à elle-même. Il peut y avoir des à-coups, comme
en témoigne El Niño ou des changements lents sur des temps
longs, comme en témoigne l’augmentation des volcans et des
tremblements de terre ou comme en témoigne la hausse de la
température globale.
Mais, direz-vous, cette hausse a déjà trouvé sa raison avec la
hausse des gaz « à effet de serre », gaz carbonique, vapeur
d’eau et méthane en particulier ?
Ce n’est pas aussi simple. On n’a aucune preuve directe que
ce soit la cause et on a plusieurs raisons de penser que ce
n’est pas le cas.
Première raison : l’effet de serre est limité dans ses effets et,
au-delà d’un seuil, l’effet s’inverse !
Deuxième raison : il y a d’autres rétroactions de l’atmosphère
allant en sens inverse, dont l’albédo qui commande le renvoi
des rayons lumineux par la Terre.
Troisième raison : il y a les rétroactions liées au vivant, en
particulier aux micro-organismes marins.
Quatrième raison : la hausse des températures dépasse
largement celle que prédirait l’effet de serre, même au vu des
hausses importantes de gaz carbonique d’origine humaine.
Cinquième raison : la hausse des températures qu’il faut
prendre en compte dépasse largement celle qui est mesurée.
En effet, la température mesurée prend en compte la baisse
de l’énergie émise par le Soleil, puisque la Terre est dans une
période où elle s’éloigne de son dernier réchauffement, suite
au « petit âge glaciaire ».
En somme, au point de vue solaire, nous serions dans une
phase de glaciation qui est tempérée par la hausse des
températures due à autre chose que le Soleil et donc due à
autre chose aussi que l’effet de serre… Comme candidat, il ne
reste plus que l’énergie interne du centre de la Terre qui, elle,
n’est pas nécessairement en train de baisser et qui dépend
des éléments lourds, atomes aux noyaux instables et émettant
de l’énergie nucléaire.
Et au point de vue des fissions nucléaires des noyaux
instables, on peut se poser la question d’où on est
historiquement : est-il possible que ces fissions augmentent
ou que l’énergie s’accumule dans l’intérieur de la Terre,
incapable de s’extraire suffisamment pour maintenir un
équilibre thermique du noyau ?
C’est parfaitement possible ! Même la fusion nucléaire reste
possible et pourrait expliquer le manque de radioactivité à la
surface. Un calcul scientifique a donné le résultat suivant : une
augmentation de température de surface terrestre d’un degré
peut provenir d’une augmentation de température du noyau
de 15 degrés.
Existe-t-il un moyen de savoir si la fonte du noyau central a
augmenté suite à une hausse de température du centre ? Oui,
le noyau solide qui tourne dans le liquide en fusion tournerait
plus vite. Eh bien, cela semble être le cas !!!
On remarquera déjà que le simple fait que le centre de la Terre
ne se soit toujours pas refroidi malgré la remontée de chaleur
par le manteau pose déjà question sur la durabilité du
phénomène et laisse entendre que l’énergie du noyau a été
sous-estimée jusque-là…
Conclusion : il se pourrait donc que le centre de la Terre
soit donc plus chaud que l’on pensait avant…
Et puis il y a encore :
https://www.contrepoints.org/2017/06/05/291288-istvan-
marko-directeur-scientifique-de-climat-15-verites-derangent
https://www.contrepoints.org/2013/05/18/124744-sortie-de-
climat-15-verites-qui-derangent-malaise-pour-lestablishment
Sur le web
1. R. Lindzen emploie le mot « mème » qui désigne
un élément culturel reconnaissable, répliqué et
transmis par l’imitation du comportement d’un
individu par d’autres individus
(Source: http://www.linguee.fr/francais-anglais).
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A8me. NdT
the-97-climate-change-consensus/
3. http://www.csmonitor.com/Science/2017/0330/H
ow-climate-skeptics-are-trying-to-influence-200-
000-science-teachers?cmpid=TW
« For the record, of the nearly 70,000 peer-reviewed articles
on global warming published in 2013 and 2014, four authors
rejected the idea that humans are the main drivers of climate
change. The atmospheric carbon concentration is 44 percent
higher than it was in pre-industrial times (and rising), and 2016
was the planet’s hottest year ever, breaking the previous
(NdT).
10. Cette plage dont les bornes sont dans un rapport
un à trois a été décrétée en 1979 par une
commission présidée par le météorologiste
américain Jules Charney ; les dizaines de
milliards de dollars dépensés depuis par les
divers États pour le financement de la
« recherche climatique » n’ont pas permis de
mieux préciser cette fourchette qui figure encore
et toujours dans le dernier rapport du GIEC (AR5,
2013).
Ce concept fait l’hypothèse que la modulation de la teneur en
vapeur d’eau des hautes couches de la troposphère (celles
d’où la vapeur d’eau rayonne effectivement vers le cosmos et
assure) n’efface pas en quelques heures ou jours les effets
des variations sur la même période des teneurs de l’air en
CO2.
11. http://journals.ametsoc.org/doi/pdf/10.1175/BAM
S-D-15-00135.1
12. La période de calibration est par exemple de 140
ans (1850-1990) et les multiples paramètres
ajustables sont ajustés pour que l’anomalie de la
température moyenne global ne s’écarte pas trop
des observations ; la période de prédiction ira
scientists-versus-climate-data/.
14. En anglais « hockey stick » ; le lecteur curieux
trouvera une documentation complète sur le
site https://climateaudit.org/multiproxy-pdfs/ tenu
par le découvreur de cette fraude, ingénieur des
mines et canadien, ce qui explique la référence
Octets).
18. Emery K. O., Aubrey D. G., Sea Levels, Land
Levels, and Tide Gauges, Springer, 1991, 237
pages.
19. Carl Wunsch, Rui M. Ponte, Patrick Heimbach,
« Decadal Trends in Sea Level Patterns : 1993–
2004 », Journal of Climate, AMS, 15 Dec.
2007, pp. 5889-5911.
Extrait du résumé : « Estimates made here produce a global
mean of about 1.6 mm yr−1, or about 60% of the pure
altimetric estimate, of which about 70% is from the addition of
freshwater. »
20. Les marégraphes équipés de GPS de haute
précision permettent des calculs du mouvement
du sol et du niveau des mers et même de la
variation de la quantité d’eau.
Voir articles du professeur Guy Wöppelmann: http://marine-
climate.uib.es/SLR2015/presentations/Woppelmann.pdf Wö
ppelmann, G. et al., « Rates of sea-level change over the past
century in a geocentric reference frame », Geophysical
Research Letters, 36: 10.1029/2009GL038720.
Autres articles
sur http://www.co2science.org/articles/V12/N40/C1.php
21. Depuis 1980 les modèles prédisent, pour un
doublement de la teneur de l’air en CO2, en
Arctique, +12°C en hiver, mais seulement +2°C
en été. Les observations pour la basse
troposphère polaire (série UAH MSU v6) sont
rapportées aux figures ci-dessous pour décembre
et pour janvier.
Les +12°C en hiver dits par les « modèles » pour
un doublement de la teneur en CO2 donnerait,
sur ces mois d’hiver, sur 1978-2017, selon les
formules usuelles 12°C ln(403 ppm / 335 ppm) /
ln(2) = + 3,2°C … qui ne sont pas du tout observés
Icebergs Melt.
23. Henry Louis Mencken (1880-1956), journaliste
américain.
24. Dans le monde du marketing, les focus groups,
ou réunions de consommateurs, sont perçus
comme des outils privilégiés afin de procéder à
une analyse concernant les nouveaux produits et
services. Le focus groupe permet aux entreprises
qui le désirent de développer, tester et discuter
des noms, des matériaux de conditionnement,
des emballages, avant de les commercialiser.
Cette démarche permet aussi de recueillir des
informations sur le potentiel du marché et la
réaction du public, pour que le produit ou service
ours-polaire-gm135183496-4095333