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C.

M Latin
Le théâtre latin

Jeudi, 19 Janvier

Tout le théâtre classique occidentale est tributaire du théâtre latin. C’est une intrigue sur scène qui
trouve ses origines en Grèce. C’est un acte religieux dans sa 1ère origine. De base, ce sont des hymnes
pour le dieu Dionysos, qui sont des des hymnes chantés, lors de festival (chanté par un choeur.) on a
alors entrecoupé les chants, puis ajouté des acteurs. Les parties chantés ont diminués au profit de
parties récités.
La troupe d’acteurs se composaient d’au moins 3 acteurs dont le protagonistes puis les rôles secondaires.
Les acteurs en Grèce étaient uniquement des hommes avec des capacités à jouer plusieurs rôles à l’aide
de masque (en cire, en bois…) ne couvrant qu’une partie du visage puis s’agrandisse de haut en bas, sont
percés, amplifiant alors le son de la voix : ce sont des masques codifiés. Le masque tragique semblait
réaliste, mais pas celui de la comédie. Celui de la comédie servait mieux à faire des satires ou
caricatures. Les costumes variaient, en fonction des genres. Le costume tragique était royal avec
utilisation de cotturnes (chaussure en bois) alors que les comiques étaient simplement faits pour
imiter les gens. Les auteur jouent beaucoup des mains et des pieds.
La présence du choeur est une marque de théâtre ancien, accompagné de musique, de brontéion
(machine rudimentaire pour imiter les bruits de tonnerre lors de l’interpellation d’un Dieu)

Il existe trois types de spectacle ;

• La tragédie, qui est composé d’un prologue où l’on parle de la scène 



de l’entrée du choeur (parodos) et chants

des actes/épisodes séparés par les stasima (chants du choeur)

puis acte final et exodos avec le chant final.
• Le drame satirique, qui conserve peu de traces mis à part le cyclope de Euridipe mettant en scène
Dionysos et ses compagnons accompagné d’une fin heureuse (masque de satire avec des oreillettes
pointues) avec la même structure que la tragédie portant un sujet mythologique ou historique.
• La comédie, genre inventé après la tragédie avec origine difficile à retracer. On a également 3 phases

prologue avec présentation du héros puis le parodos

le combat entre le héros et l’adversaire

La parabasis (intermède) avec le chorifé qui s’adresse aux spectateurs

L’épisode finale avec victoire et exodos
La comédie ancienne est figé dans le contemporain. L’intrigue reste faible dans tous les cas et peu suivit
avec une illusion théâtral très vite rompue.

La comédie se place en sous genre avec existences d’autres genres comique.

On dénote la comédie moyenne : qui est une transition entre la comédie ancienne (dite grossière) et la
comédie nouvelle.
la comédie nouvelle : ou dite La Néa qui est le seul genre comique qui est substitué jusqu'à
l’empire romain avec comme auteur Méandre. Ce genre a beaucoup évolué avec une intrigue plus
importante, le rôle du choeur devient secondaire, intrigue codifié, esclave sans scrupule et rusé dans la
réalisation de ses désirs. L’avare avait son masque propre aussi. Le spectateur allait savoir comment allait
réagir le personnage grâce aux déguisements. Il y avait souvent le jeune amoureux et le père intraitable/
avare. Les courtisanes aussi font leurs apparitions.

Rome n’a pas inventé la pièce à intrigue, elle ne connaissait presque pas son existence. C’était une
civilisation du spectacle, adorait le théâtre malgré ce que l’on pense.
I er texte :

Le théâtre à Rome à commencé en 241, les jeux scéniques sont placés par Tite Live en 341, c’est un
nouveau moyen pour apaiser les dieux du à une épidémie de peste qui apparait. Lechisterne est une
cérémonie, les danses sacrés ont été les premières représentations scéniques. Rome à été fondée par les
étrusques (Toscan).
- La jeunesse a commencé à faire des imitations parodiques, ajoutant des paroles et des vers fescennins
(une poésie improvisée et railleuse) apparue dans un milieu rural. Cela à fait évolué, ce n’est plus
muet car on a de l’import, des paroles, des chants, des danses… Les danseurs ne sont plus des
professionnels, donné aux citoyens, cela devient un théâtre de l’improvisation qui est apparue lors de
la seconde phase.
- Les professionnels ont changé cela en retirant l’improvisation même si on conserve les chants, danses
et paroles (Saturae) c’est un théâtre total avec de la variété et du rythme.
Livins Andromicus a amené avec lui le vrai théâtre, « père du théâtre » où les romains adoptent la
fabula scaenica où ce n’est plus une simple succession de sketch. On a maintenant des intrigues toujours
avec des chants et danses tout en ayant une gestuel très compliqué. Le métier d’acteurs est très
compliqué à atteindre, il faut savoir tout faire : danse, chant, paroles…
Les acteurs des exodia, petites pièces pour redonner le sourire aux citoyens. L’atellane était un théâtre
d’improvisation donné à des acteurs non-pro c’est très Harlequin.

Comment fonctionnait le théâtre romain ?

C’est un théâtre d’état où l’état consacrait certains jours de l’année en faisant profiter
gratuitement les citoyens.Cela restait un acte religieux, fait selon des jours où l’on se consacre à un Dieu
(Juillet pour Apollon par exemple) qui occupait entre 2 et 6 jours tous les 3 mois à peu près.

Espace de représentation : Rome a connue plusieurs dispositions. Le premier était un théâtre


provisoire avec une estrade et décors verticaux (plus ancien); mais le deuxième était un théâtre fixe à
l’image des grecs (demi-circulaire). La figure de Dionysos est présent pour rappeler l’origine du théâtre,
le choeur au centre. L’organisation des gradins étaient plus complexes, l’orchestre est plus réduit.
Le théâtre de 55 avant J.C. de Pompée était le premier grand théâtre à Rome avec une capacité de
17.000 spectateurs contenant une machinerie extrêmement complexe et des prismes pivotant pour les
décors.

Les acteurs : Les troupes antiques étaient peu nombreuses, en effet, 3 acteurs pouvait suffire.
L’acteur était à la fois auteur, régisseur, metteur en scène, acteur principal.. On pouvait avoir des
figurants, second acteurs, enfants, esclaves également.
Ce métier pouvait être lucratif ou peu rentable, mais aussi frappé par l’infamie car trop souvent mit au
banc de la société : en effet, il ne pouvait pas voter ni prendre les armes du à leurs statuts.

Les costumes : masques codifiés, parfois juste maquillé et sans masque à l’air de Cicéron.

La comédie Latine

Il y a deux sortes de pièces à Rome :


- la fabula palliata, qui est l’élaboration latine de la Néa lui empruntant tout ses codes avec une Grèce
en convention avec des noms, des lieux, des moeurs grecs adoucit. Les choeurs grecs n’existent plus,
mais le pièce est ponctué de cantica (monologue ou dialogue / parties chantées) imposées aux diverbia.
Les parties chantées étaient très attendus.
Les personnages sont ceux de la Néa avec 3 catégories essentiels :
• Les vieillards (senes) avare, tenter par des courtisanes,
• les adulescentes (les jeunes gens) qui sont aimables, lâches, terrorisé par leurs pères : deux sous
catégories
1. le militaire qui est lâche et lubrique
2. le parasite qui veut la consommation à tout prix, positionné sur le scène tous le temps.
• puis les servi (esclave) personne protagoniste et clé, allié des jeunes gens, il est partout sur scène, reste
rusé et sans espoir trompant le vieillard.
• Les autres personnages restent secondaires comme les personnages féminins comme la jeune femme
libre, l’épouse libre. Parfois, elles peuvent être substitut du vieillard ou protège les jeunes. La
courtisane reste importante.
- la fabula togata, qui est une pièce en toge.

Chaque comédie avait sa structure propre : Il y avait un prologue (servant à énoncer l’original grec, il
fallait dire de quoi on s’inspirait, puis exposé le sujet.), il y avait aussi un intermède et un canticum final
obligé (ou chant).

Le cas de Plaute :

C’est le plus ancien comique latin que l’on connaisse, avec Titus Maccuius, Sarsinna qui constituent la
tria nomina. Ils étaient surement fils de comique également.
Les mîmes, les balais, la comédie lui plaisait. C’est probablement lui qui a rendu le comique latin, en
introduisant massivement des chants et de la danse, les jeux de mots, le langage…
Prologue Page.4. : il est très court, sert à faire rentrer progressivement le spectateur dans l’illusion
théâtral. Plaute est parfaitement fidèle aux origines, traduit presque mot à mot le grec. Le registre de
langue ne va cependant pas être le même. Méandre est un exemple, Plaute pousse au maximum
l’expressivité, veut rendre caricatural. Le comique de caractère, le comique obtenu par les mimiques, le
jeu sur l’illusion… IL repose sur les noeuds de l’intrigue et quiproquo.

a) Le comique de caractère - Les latins ne s’attendaient pas à voir de la nouveauté, ils connaissaient
déjà les histoires : ils désiraient juste voir comment les acteurs allait jouer.

Page 15 : Dans la surprise de l’apparition de ce personnage, de son costume, de ses mimes que la surprise
et le caractère se fait suivit des « jeux de mots » de Plaute ; il est possible que ce le personnage soit un
parasite. Il s’agit aussi d’une scène d’exposition où c’est le jeu de scène qui fait rire le public avec un
maquillage, masque, costume…

Page 17 : Scène d’exposition également avec une scène de parade et où tout les éléments de la pièce, de
l’intrigue sont expliqués. Encore une fois les personnages de la comédie sont présents avec l’esclave
fourbe et dédoublé. Le langage est très affecté : d’injures grossières, de rustiques selon les personnages
(changement de registre).

Page 20-21 : Cette scène est un extrait, c’est un dialogue entre deux personnages type : le personnage
amoureux et ses « esclaves ». Il y a un décalage de l’histoire entre celle de Grèce et de Rome.

Page 19 : La fille vertueuse et le père malhonnête. La jeune fille est un personnage presque inexistant
dans la comédie normalement. C’est une situation paradoxale qu’elle détient tout en énonçant des faits
de la civilisation romaine. Elle fait des remontrances à son père alors que celui ci doit normalement la
« commander », c’est grâce au comique qu’on arrive aussi à dénoncer certains faits de la civilisation.

b) Le comique de mimique et jeux de scène - La parole du metteur en scène suffisait, tout était entre
ces mains. Les gestes sont à déduire du texte car il n’y a pas d’indications.

Page 21 : le quiproquo est expliqué par la folie avec une série de jeu de scène. Le jeu de scène implique
peut etre que ça devait être jouer avec un masque. Comment l’expliquer ? Il y a des clins d’oeil des
acteurs envers les spectateurs également pour faire participer, des intertextualité également (références
à d’autres auteurs).

Prologue page 5-6 :Il y a ce jeu entre réalité et jeu, l’incertitude de leurs représentations car il y a un
début tragique et une chute. Il y a une théâtralité du théâtre lui même. Les « licteurs » étaient des
fonctionnaires civils. Les femmes comme les hommes pouvaient assister au théâtre, pas comme en
Grèce. L’ordre du réel semble sur scène alors que la fabula semble etre dans les gradins : ce qui procure
un renversement des rôles. C’est une limite car la scène semble être la réalité. C’est à la fin que le sujet
de la pièce est déclarée : « les Carthoginciens ». L’intermède va servir à rompre l’illusion théâtral
pour parler de sujets contemporrains, mais que fait Plaute ?

Page 7 - 8 : Il y a également un jeu entre illusion et réalité. Ici, le théâtre continue mais ailleurs. Le
temple qui est cité renvoi aux égouts. Il y a plusieurs indications de monuments qui constitue Rome. IL
y a toujours des limites spatiales de la scène.

La Langue, caractéristique de Plaute : Son expressivité.


Il avait deux principes… donne un type de discours à chaque emploi particulier et joue sur les différents
registres de langues (passer du tragique au comique, aux injures…).

Page 12- 13 : Plaute joue sur les registres ici, il commence par un ton épique (s’adresse à son épée) avec
des héros prétendus, des comparaisons antiques aux héros… C’est une scène d’expositions où un
parasite arrive puis passage à du comique avec l’exagération (exagération des guerres par exemple). Le
soldat parait fanfaron, beau, mais c’est souvent ce personnage qui se fait plumer par les courtisanes : le
comique joue sur la rupture de ton.

La Sonorité chez Plaute…


Certains disent reconnaitre Plaute grâce à la petite oreille avec un alliage de belles paroles, c’est une
chanson Plautinienne.

Page 22 - La traduction affaiblit forcément le charme du texte, il y a énormément d’effets et


d’hybridation littéraire qui forme le texte et lui donne une tournure amoureuse, érotique… Il faut
forcément regarder l’original pour comprednre.

Postérité de Plaute…
Il est aimé par l’Antiquité, par les modernes mais est aussi censuré. Le poète Horace dans L’art Poética
critiquait ces intrigues, son humour excessif.

Térence.

C’est un auteur de comédie latine, sa vie est transmise par un écrivain tardif. Il n’y a pas de détails vrais
sur sa vie. Il était certainement soutenu par des personnes influentes à Rome comme Scipion. Même sa
mort reste mystique…
C’est un écrivain différent de Plaute, il n’y a que 6 comédie dont l’Andria, l’Eunuque, Phormion,
Hécyre, Adelphes. Les pièces de Térence ont eu un destin contracté : certaines ont été apprécié mais
d’autres non (comme Hécyre) où les gens sont parti car ça ne plait pas à l’attente des spectateurs (trop
sérieux, pas assez drôle). C’était un écrivain de seconde zone.

Prologue : un prologue généralement demande l’attention du spectateur, donne un sujet et donne une
illusion théâtral. Pourtant, ici, ce n’est pas le cas chez lui. Normalement il était normal de reprendre une
pièce Grec, mais c’est moins bien vu de prendre 2 pièces pour en faire qu’une seule… On appelle cela la
contaminatio.
Cela ne plait pas au public conservateur, ça n’a plus rien à voir avec Plaute, mais il cherche à se défendre.

Dans l’autre prologue page 24 : Le prologue était prononcé par l’acteur, sans masque, donc ne donne
aucunes entrées dans l’illusion comique… Il emplie encore les modèles grecs pour faire une seule
pièce, c’est pour cela qu’il insiste sur la modernité et le revendique. Certains auteurs vont en faire
polémique en disant que c’est une atteinte à la vraisemblance littéraire. Le vieillard irrité, le parasite ne
sont pas présents sans ses pièces (qui composent pourtant la Néa).
Pour lui, il y a la Fabula Motoria (pièce agitée)
la Fabula Staturia (pièce statique)
Ses pièces vont être pures dialogues, donc pas d’intermède non plus. Le contenu l’empire sur la
forme et jeux de scènes.

Dans le troisième prologue : L’auteur est provocateur. Ce n’est pas à Plaute qu’il a emprunté une pièce,
on l’accuse de ne pas avoir écrit lui même sa pièce. Toutes ses scènes n’ont jamais été sereines, trop de
disputes. Son esthétique n’a plus rien à voir avec les autres, il ne respecte pas les modèles. Il est très
contesté.
Térence supprime aussi la sonorité pour idéalisé le contenu et la forme : rupture avec la Néa
et Plaute car la langue n’est plus un vecteur de comique.
La musique est toujours présente chez lui, mais est moins présente que chez Plaute par exemple. Les
dialogues l’emportent sur les parties chantées. L’intrigue est très complexe et est aussi mal reçu.
Il ne joue plus sur le choc des civilisations grecs et romaines, les intrigues sont complexes avec actions
doubles (couple de personnages qui vont se ressembler.)
- La dualité des personnages est voulu par le comique qui repose essentiellement sur l’intrigue, sa
complexité, fertile en rebondissement. Térence aime les retournements de personnage où l’un à prit la
place de l’autre. Egalement, il aime faire évoluer les sentiments, c’est une forme de drame bourgeois
moderne avec des personnages dépeint avec précision, doux (plus de violence ni de cruauté) et leurs
sentiments font l’intérêt de la pièce.

Page 26/27 : Les personnages ne correspondent pas aux personnages typiques de la Néa, de Plaute.

Qu’est ce qui les différencie ?

Ils sont dans la réflexion, sont statiques, ne sont Il y a des sentiments paternels, il s’en veut d’avoir
pas comique. Sont à l’image d’un drame bourgeois maltraité son fils. Alors qu’un père chez Plaute est
de Diderot. avare et cupide.

L’intérêt est dans l’intrigue et dans le caractère, C’est la comédie occidentale, moderne au sens
sentiment du personnage. Il y a un mélange des classique du terme (classique 17ème siècle).
genres et des personnages. Véritable révolution théâtral.

Il y a des chances que les acteurs aient joué avec


des visages découvert.

Page 25(bis) : L’un est amoureux d’une courtisane l’autre cherche une personne libre. Deux esclaves
dialoguent, mais ce ne sont pas des esclaves comme on en a l’habitude car ils sont très concernés par les
sentiments de leurs jeunes maitres, cherche à veiller sur les jeunes gens. 

Ce « coup de foudre » est présenté comme une description des sentiments très poussée. 

Une ekphrasis est une description qui n’est pas en soit sous les yeux des personnages, on veut rendre
quelque chose d’encore plus proche comme ici car l’esclave refait la scène et les spectateurs la vivent à
travers ses yeux.
La courtisane au grand coeur qui aide le jeune a se marier… on est vraiment dans la comédie/drame
bourgeois.

Page 29 : Il y a ici un discours métapoétique avec les caractéristiques d’un parasite d’un nouveau genre,
de la comédie ancienne. Ce genre de personnage n’existe plus dans le monde la pièce. L’esclave
vit consciemment et devient moral, le parasite est sans masque. 

- On fait de Térence un dramaturge philosophe, donnant lieu à un théâtre d’idée.
« homo sum, nihi humani a me aliénum puto. » Je suis un homme et rien de ce qui est humain ne m’est
étranger.
Dans quatre comédies sur 6 on voit triompher l’amour entre un jeune homme et jeune fille de bonne
famille. Ce qui compte n’est pas l’argent mais les sentiments sincères. Valorisation des mariages
arrangés. Il y a souvent des messages dans ses textes
Mais, il se pose aussi la question de l’éducation (page 27/28) : double couple : deux frères à chaque fois,
les liens entres les frères sont complexes donnent une intrigue double et complexe encore plus. Deux
visions de l’éducation s’affrontent sévère et libéral à la fois. Discussion entre un père et un maître, il y
a une réelle conception éducative, preuve que à l’poque de Térence la situation avait évoluée depuis les
lois archaïques.

La tragédie Latine, Sénèque

Les romains se montraient plus comme des amateurs de de tragédie plutôt que de la comédie. Mais
pourquoi les voient-ont comme adorateurs de comédies ? Car les tragédies ont été perdus, nous n’avons
que des témoignages, des fragments… Il ne nous reste qu’un corpus de Sénèque le philosophe. C’est une
production bien meilleure. On pouvait en jouer durant les funérailles de grands personnages, selon le
témoignage de Suétone, au funérailles de César, son héritier Marc Antoine à réussi a soulever les foules
en faisant représenter deux monologues tragiques dont le Jugement des armes et l’Electre.
La tragédie avait un grand pouvoir de suggestion sur la foule, car les romains étaient prit d’une hystérie
et ont recherchés dans tout Rome les meurtriers.
Quels héritages ? C’est grâce à la tragédie grec que vient la romaine, avec connotation politique et
religieuse. La tragédie se fait connaitre avec Euryipide (grec) qui a réduit a presque rien le rôle du
choeur, recherche le pathétique. Avec Sophocle également, la tragédie est devenue dramatique (sous la
forme d’actions) où l’action prime et les passions qui se déchaînent. On a les passions
amoureuses, une tragédie qui se rapproche de la vie quotidienne : tout ces éléments contribuent aux
tragédies latines.
Qu’en est-il des tragédie romaines ? Il y avait des sujets grecs (fabula palliata), mais aussi des sujets
romains. Perses d’Eschyle avait un sujet historique, histoire nationale. Les romains faisaient ainsi la
synthèse de sujets originaux pour en faire des nouveaux.
Qui sont les tragédiens latin ? On dénote Andronicus (père du théâtre), Naevius, Emmius (développe
une originalité avec des emprunts à Sophocle, Euryipide, et fait de la contaminatio tout en faisant des
maximes morales), Pacuvius (premier a faire un sujet romain vraiment en tant que tel, sujet d’actualité),
Acius (le plus grand, le plus fécond, le plus original, il puisait chez Euryipide, n’avait pas de scrupule à
faire de la contaminatio d’auteurs différents, écrivait des sujets grecs, écrivait au moins deux fabula
pratextae ((à prétexte)) il était baroque, amateur d’image très recherchée comparable à Hugo, presque
surréaliste)

• Il y a eu une émergence de ce genre quelques siècles plus tard, ce qui explique certaines traces. D’un
point de vue politique, la correspondance de Cicéron, la tragédie était trop houleuse en raison de
l’actualité que le public s’aimait à desceller dans les paroles de l’auteur (comme avec César). Bref, on
pensait que c’était un genre à trop dire l’actualité tout le temps, d’où ça perd de l’importance avec
Auguste.
• Le genre de la comédie et de la tragédie disparaissent au profit du mime et de la pantomime
(spectacle de danse imitative avec origines peu précises).

A. Sénèque : aurait 9 tragédies à sujets Grecs (paliatae) et une tragédie à sujet historique (prétexte).
contraste total entre ce qu’on connait du philosophe et les textes qui sont pleins de démesure qui
exhibe la cruauté (théâtre de la cruauté) qui va contre l’idée du philosophe stoïcien.
B. Sénèque le philosophe, qui était-il ? : Ier siècle après J.C, rentré au sénat, s’est élever dans la
carrière des honneur. théâtre de réflexion sur la légitimité du pouvoir. Il se voyait être par
ses contemporrains avec d’incroyable qualités littéraires, il avait un style « adapté aux oreilles de
son temps ».
Corpus de Sénèque… Un Hercule furieux, Les Troyennes, Les Phéniciennes, Médée (inspiré du poète
Ovide), Phèdre, Oedipe, Agamemnon, Thyeste, Octavie.

C’est un ensemble assez homogène où le sang et l’anthropophagie sont pratiqués sur scène. Ce sont des
reprises de tragédies qui rappelle de très près le modèle grec comme L’Oedipe roi de Sophocle. Le rôle
du choeur est assez original chez Sénèque, il contamine ses pièces.
Les tragédies de Sénèque ne reprennent pas la structure classique mais se conforme aux préceptes
édictés par Horace. Il y a une division en cinq actes chez lui, séparé par cinq intermède de choeur,
toujours avec une conclusion de l’intrigue et du drame (exodos). La place du lyrisme est très large, les
vers chanté représente 30% de la pièce ce qui est énorme pour une tragédie.

Page 30, sur les prologues…

Cherche à exposer l’intrigue et les modèles pour pas que les spectateurs soient surpris. Ici, Junon est
un personnage à part entière qui apparait comme en rage (furor, délire inspiré) avec un monologue
où elle se parle à elle même qui est un trait typique du théâtre de Sénèque : un personnage déchiré,
passionnée, en proie à la colère et la vengeance extrême, en marge des lois divines et humaines (elle
trouve ses sources dans les enfers).
• C’est un théâtre de cruauté.
• C’est un théâtre raffiné également, d’un point de vue savant car la mythologie est savante et
recherchée.

Page 31/32…

Ce prologue va plus loin que son exposition. Cela commence fort, on fait apparaitre un fantôme
directement ainsi que deux voix. Tous les personnages sont des personnages de transgression, en
proie à la rage furieuse. Les crimes se grade dans l’atroce de génération en génération (d’où la
cruauté). Le monde est renversé où l’ordre naturel devient celui du chaos et des enfers. Le théâtre
Elisabéthain est hérité direct de ce théâtre de fantôme par exemple.

A quoi servent les choeurs dans la tragédie de Sénèque ?

Page 32/33 : c’est un pur divertissement lyrique avec un tableau paisible et riant qui est esquissé avec
des chants d’oiseaux par exemple… Mais après il y a un tableau des activités humaines où chacun vaque
à ses occupations (villes/champs). C’est un thème particulier qui y est développé dans ce texte, c’est la
fuite du temps, au carpediem d’Horace. Savoir profiter de l’instant présent car le malheur arrive, une
réflexion de la vanité humaine. Tout n’est qu’illusion et va s’arrêter dans la tragédie. La choeur est une
toile de fond qui permet à l’action tragique de se détacher pour rendre encore plus dramatique.

ParodoS de Médée (feuille à part).

C’est une poésie précieuse et raffiné. Le choeur chante, il est précieuse mais ne reste plus un simple
divertissement lyrique car il apporte aussi le message au personnage, jouant ainsi un rôle à part
entière. Le choeur est un catalyseur de tragédie. Les choeurs des tragédies de Sénèque constituent une
rupture par rapport aux modèles grecs.
-Ils servent de toiles de fond pour l’action tragique.
—La faire ressortir.
—-Ont un rôle à part entière.
——Annonce un évènement.

Elle a le comportement d’une femme jalouse, elle ne devient Médée qu’à la fin de la pièce (un vrai
monstre qui compte se venger) alors qu’ici elle continue à s’attendrir sur son époux.
La place de rhétorique dans les tragédies : Faisait partie de l’horizon d’attente des lecteurs de l’époque
avec une écriture très travaillé, car bien des passages sont de brillants morceaux de rhétorique. Mais ce
trait rhétorique, n’est pas vraiment assimilé à Sénèque. L’hyperbole est tellement présente qu’on ne la
distingue plus, même dans Médée.
A l’acte V, il y a toujours une gradation dans l’intensité de la tragédie et du drame, mais la scène V est là
où le drame explose. Le corpus fait clairement un tout d’ailleurs car il y a une cohérence, une réflexion,
des échos…

Page 34/35 : Monologue lyrique qui reflète le combat que se livre les sentiments contraires à l’intérieur
du personnage. Médée est ivre de vengeance, contente d’avoir tuée… Mais le paradoxe est qu’elle est la
proie de sentiments contraires (elle aime ses enfants, elle refuse presque sa vengeance pour épargner ses
enfants). Elle a tuée ses enfants mais elle ne le voulait pas.

La stylisation de l’intrigue de Sénèque, c’est une intrigue simplifié qui aboutit à une extreme intensité
dans les dernières scènes avec le drame qui éclate. Ekphrasis : description d’une scène ou objet qui
mène a la visibilité (enargeia) en les montrant.

Page 39/40 : Tout le récit est orienté pour montrer le courage de Polyxène avec une mise en abime du
théâtre, la ficelle apparait dès le début : « le peuple est revenu pour un autre… ». Le théâtre du
sacrifice est une théâtre naturel. Les tragédies de Sénèque exhibe des êtres complètement inhumain qui
possèdent le furor (folie presque religieuse/folie sacrée). L’infanticide (manger ses enfants) est quelque
chose qui obsède le théâtre de Sénèque avec la cruauté des personnages, très monstrueux. Cette
période correspond avec l’époque de Néron et sauvagerie du cirque qui provoque une angoisse
collective de l’histoire. Rome sortait aussi de la guerre civile pendant des décennies. Ce besoin de mise
en scène de violence permet d’exorciser le mal de manière collective.

Page 36/37 : Phèdre avoue son amour.

Phèdre à une conscience, elle se persuade qu’elle aime son mari à travers son beau fils. C’est par le
regard d’Hyppolite qu’elle devient monstre. H est en dehors des lois humaines, c’est un monstre
d’insensibilité. Cette entrée de la psychologie dans le théâtre fait son entrée dans le Ier siècle après J.C,
elle est très humaine.

Après être un théâtre de la cruauté, on attribuait aussi son théâtre comme celui des stoïciens. Les
personnes ne sont pas stoïciens, mais ils sont conçu comme des exemples, des passions et des vices à
éviter. Ce sont des comportements à éviter et ces personnages offriraient/donneraient lieu à des
analyses stoïciennes des passions. Médée, Atrée ou Phèdre serait analysable de la passion amoureuse et
de la colère. Il y a une conception stoïcienne du pouvoir également qui montre que la véritable royauté
est le contrôle intérieur.

Page 37/38 : Le fils de Vénus ici, Cupidon, dirige le monde : c’est très épicurien ici, tout comme Lucrèce
et l’ouverture sur Vénus dans le Dererum Natura.

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