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3IT

2016/2017

Encadré par :
 M. KHALED LAHLOU

Réalisé par :
 CHERIFI HICHAM
 EL BAHI HOUDA
 ELBARDOUNI KHAWLA
 EL HADAG FADWA
 RHALMI MANAL
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2016/2017

Sommaire :
I. Introduction
II. Les méthodes d’élaboration des plans de mouvement des
terres (PMT)
III. La justification du dimensionnement de la couche de forme
IV. Etude des matériaux
1. Pour l’utilisation en couche de forme
2. Pour l’utilisation en remblais
V. Etude comparative des variantes
1. Méthode de méthode de LALANNE
2. Méthode RO
3. Le logiciel TILOS
VI. Dimensionnement des ateliers de terrassement et de
compactage.
1. Dimensionnement des ateliers :
2. Compactage des matériaux :
VII. Conclusion
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I. Introduction
Lors d’une étude routière, l’optimisation constitue un processus important que ça soit pour
le maitre de l’ouvrage ou l’entreprise. Ceci commence dès l’étape du tracé et se poursuit dans
celle de l’exécution. L’objectif de ce projet étant d’assurer le PMT optimal tout en considérant
une panoplie de paramètre.
Les données du projet sont les suivantes :

 Les données générales :


Portance du sol Plate-forme visée Situation Largeur de la plate-forme
météorologique
S2 PF3 = 20 m

 Les cubatures :

Groupe 7
Cubatures (en 103 m3)
Déblais Nature Quantité Remblais Quantité
D1 PK0/PK1+200 terre 12 R1 1+200/2+100 95
végétale
B2th 30
B4th 20
B5h 30
D2 2+100/2+800 terre 10 R2 2+800/3+100 50
végétale
B2h 45
A6s 75
D3 3+100/4+200 terre 10 R3 4+200/5+800 150
végétale
B2m 25
A3m 10
D4 5+800/6+200 B1s 55 R4 6+200/7+300 80

D5 7+300/8+200 A2m 60 R5 8+200/9 30

D6 9/10+100 A1s 25 R6 10+100/10+9 32


50
B1m 60
B2s 45
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D7 10+950/11+7 A1s 20 R7 11+700/12+9 130


00 00
A3s 18
D8 12+900/14+2 R12M 100 R8 14+200/15 80
00

 Les caractéristiques de l’emprunt et des zones de dépôts


Groupe 7
PK plus proche distance(Km) Capacité(en 103 m3)
emprunt PK4 25 suffisante en B5 et R2
Dépôt 1 PK5+500 25 150
Dépôt 2 PK11 25 400

 Les prix unitaires des opérations dans le chantier


OPERATIONS SUR CHANTIER unité PU (DH)
défonçage m2 7,00
remise au profil m2 5
correction granulaire m2 15
Epandage du liant m2 5,50
Humidification m2 1,7
malaxage + réglage m2 5,00
Compactage m2 3,20
Protection superficielle m2 5,00
correcteur granulaire m3 140,00
MS m3 80,00
mise en œuvre du sol traité m3 40,00
mise en œuvre du sol non traité m3 30,00
Transport sols et matériaux m3 Km 1,50
granulaires

II. Les méthodes d’élaboration des plans de mouvement des


terres (PMT)

1. Définition :

Le mouvement de terre est un projet économique de déplacement des masses de déblais


disponibles pour la réalisation d’un ouvrage projeté. C’est une étude prévisionnelle du
déplacement des déblais disponibles pour réaliser les remblais demandés. Cette étude
recherche le transport minimum dans le but de limiter le coût de l’ouvrage, tout en respectant
un certain nombre de contraintes, notamment celles liées à l’exécution du chantier.

2. Les grands principes de réalisation d’un mouvement de terres :


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Dans le processus de réalisation d’un plan de mouvement de terres, il faut respecter quelques
règles simples :
i. si une distinction de catégories de différentes natures et qualité est faite, il faut alors
distribuer les déblais en partant des catégories de terrain les plus nobles vers les moins
nobles. Il est possible de réaliser un remblai de qualité moyenne avec un déblai de
bonne qualité.
ii. Il faut chercher à distribuer les matériaux sur la plus courte distance, sans jamais
croiser les transferts. Le mouvement doit être équilibré :

Déblais + Emprunts = Remblais + Dépôts.

iii. il faut prendre soin de ventiler toutes ces quantités de déblais, et d’approvisionner
toutes les quantités de remblais.

De ces grands principes, on retiendra qu’il est parfois intéressant de réaliser un remblai avec
un matériau d’une qualité supérieure à la qualité requise, plutôt que de transporter des
matériaux de la qualité requise strictement sur une distance plus importante. De la même
manière, il est parfois préférable de placer les déblais en dépôt proche et de faire un emprunt
extérieur au chantier pour réaliser des remblais éloignés. De tels choix nécessitent un
comparatif financier qui s’appuie sur des taux unitaires (tonne kilométrique, prise en charge…)
et la connaissance des distances exactes de transport (par la route et par la piste de chantier).

3. Techniques courantes d’élaboration du plan de mouvement des terres:

L’élaboration du mouvement des terres se déroule concrètement de la manière suivante :


partant d’une projection du chantier, présentant généralement en abscisse les ouvrages en
terre et où apparaissent les quantités de matériaux (besoins et ressources) il faut déterminer
une liste de mouvements élémentaires de matériaux (un mouvement signifie : une origine,
une destination, une quantité), présentés généralement sous forme de flèches que l’on vient
ajouter à ce schéma du chantier.
Les techniques d’élaboration d’un mouvement des terres consistent, concrètement, en la
détermination de ces flèches.
On utilise principalement trois techniques graphiques :
 La méthode graphique de proche en proche
 La méthode de Lalanne.
 La méthode de Bruckner.

a. La méthode graphique de proche en proche :

La méthode graphique de proche en proche consiste simplement en le tracé manuel des


flèches, en suivant le bon sens. Cette méthode, pour simple et peu sérieuse qu’elle puisse
paraître, n’en reste pas moins très bonne, puisqu’elle permet toutes les latitudes dans la
détermination des tracés ; elle permet en outre de prendre facilement en compte des tracés
non linéaires. Le gros désavantage de cette méthode est qu’en cas de variation, il faut bien
souvent reprendre l’épure en entier.
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b. La méthode de Bruckner :
La méthode de Bruckner repose sur la construction d’un polygone formé par la jonction des
extrémités d’ordonnées successives élevées sur une ligne de terre au droit des différents
profils en travers et égales chacune à la somme algébrique des volumes de remblais et de
déblais depuis l’origine jusqu’au profil correspondant.

iv. La méthode de Lalanne :

Dans le cas d’un projet linéaire, comme c’est le cas ici, on le décompose en ouvrages
en terre c’est à dire déblais et remblais, en identifiant les cubatures correspondantes. Il faut
ensuite bâtir un graphique, appelé épure, sur lequel on portera tout d’abord en abscisse (ligne
horizontale noire continue sur le schéma ci-dessous, appelée ligne de terre) les coordonnées
de chaque ouvrage en terre. Puis, en commençant par l’ouvrage situé à l’origine, on trace en
ordonnée, à une échelle arbitraire, un segment vertical correspondant au volume de l’ouvrage
en terre.
Ce segment sera porté par convention dans le sens positif s’il s’agit d’un déblai
(ressource) et négatif si c’est un remblai (besoin). Les segments suivants ont pour ordonnée
d’origine l’ordonnée finale du segment de, l’ouvrage précédent, afin de cumuler les quantités.
En reliant horizontalement les segments entre eux, on obtient une ligne polygonale.
Si la ligne polygonale aboutit à la ligne de terre, c’est que le total des longueurs portées
dans un sens est égal à celui des longueurs portées dans le sens inverse. Il y a alors
compensation parfaite des déblais et remblais (ce qui correspond malheureusement rarement
à la réalité). Si la ligne polygonale aboutit au-dessus de la ligne de terre, il y a alors plus de
déblais que de remblais, il faut trouver un lieu de dépôt. Dans le cas contraire, il faut trouver
un lieu d’emprunt extérieur.
Il faut finalement optimiser l’épure pour obtenu pour connaître le sens d’évacuation
des déblais. Pour ce faire, il faut ajuster la position de la ligne de terre afin d’obtenir une
surface la plus faible possible de chaque côté de la ligne de terre. Chaque variation de ligne
de terre correspond à un dépôt (dans le sens des déblais) ou à un emprunt (sens des remblais).
Pour les volumes de l’épure situés au-dessus de la ligne de terre, on transportera les déblais
vers la droite, et pour les volumes de l’épure situés en dessous de la ligne de terre, on
transportera les déblais vers la gauche.
Il faut noter que lorsque l’on compare deux lignes de terres possibles, c'est-à-dire deux
droites parallèles , sachant que les déblais sont évacués par convention vers la gauche pour
ceux situés en dessous de ligne de terre et vers la droite pour ceux situés en dessous, cela
signifie que la différence de mouvement de terre entre les deux lignes de terre possibles
concerne uniquement les segments verticaux compris entre ces deux lignes parallèles. C’est
donc sur ces segments uniquement qu’il faut raisonner pour comparer la pertinence de deux
lignes de terre possible.
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Ainsi, graphiquement, l’épure de Lalanne indique le sens de transport des déblais en


tenant compte du facteur besoins –ressources, afin d’obtenir une distance de transport
moindre.

III. La justification du dimensionnement de la couche de forme


Le recours au catalogue des structures types de chaussée neuves nous donne :
 Si Sti < Pj minimale

Il faut prévoir une couche de forme afin


d’atteindre la portance minimale exigé

Dans ce cas on a : Pj = Pj
minimale
 Si Sti  Pj minimale
La couche de forme n’est pas obligatoire.

Dans ce cas on a : Pj = Sti =


Pi

Dans notre cas ; nous avons S2 pour une PF3


visée. Ainsi, nous déduisons l’obligation de
l’utilisation d’une couche de forme.

1. Le GMTR
L'épaisseur préconisée pour la couche de forme est déterminée au terme de la démarche
suivante :
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La classification géotechnique des sols et les conditions


hydriques qui règnent au niveau de la PST (le mètre
supérieur des terrassements), permettent de distinguer
sept cas de PST, à chaque PST est associé une, deux, ou trois
classes de portance de l'arase de terrassements notées ARi.
Pour chacune de ces situations et pour les différents
matériaux de couche de forme, il est préconisé une
épaisseur de couche de forme. Cette épaisseur est fixée de
telle sorte qu'elle :

 satisfasse aux divers critères de résistance


permettant une mise en œuvre
correcte des couches de chaussées ;
 assure la pérennité d'une valeur minimale de portance à long terme de la plateforme.
Au total, il existe cinq niveaux ARi (AR0 à AR4) qui se caractérisent par 5 niveaux de

Cas possibles pour


notre projet
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portance (St0 à St4) et qui correspondent au niveau de portance Sti, définis par le
catalogue de structures de chaussée de 1996, le niveau de portance Sti et l’épaisseur
de la couche de forme ainsi que sa nature définissent le niveau de portance de la
plateforme Pj. Au total il existe quatre niveaux de portance P1 à P4. Les Pj ont la même
signification que les Pj définies dans le catalogue de structures de chaussées cité ci-
dessus.
Ainsi, nous trouvons deux options :

 L’utilisation du matériau non traités en couche de forme :

35 cm minimum

 L’utilisation du matériau traité :


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Dans ce cas nous devons avoirs des informations mécaniques supplémentaires (le module
élastique E, module mesuré au 1/3 de la charge de rupture lors de l'essai de traction simple
sur éprouvettes et la résistance en traction directe Rt à 90 jours).

2. Le GTR

Les matériaux que nous avons dans ce projet sont classés selon le GTR, ceci dit nous avons
constaté que la démarche est similaire par rapport au GMTR à part quelques différences.
L’épaisseur de la couche de forme est
déterminée au terme de la démarche suivante :
La classification géotechnique des sols et les
conditions hydriques intéressant le mètre
supérieur supportant la couche de forme, zone
appelée “Partie Supérieure des Terrassements”
(PST), permettent de distinguer 7 cas, présentés
dans le tableau IX.
A chaque PST est associée une ou deux classe(s)
de portance à long terme de l’arase
de terrassement, notée(s) ARi.
Pour chaque cas de PST et pour les différents
matériaux de couche de forme, il est
alors préconisé une épaisseur de couche de
forme (cf. 3.3.2 et tableaux de l’annexe 3 du
GTR).
Le calcul de la structure de chaussée et la
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vérification au dégel mené avec cette plateforme, ou l’étude économique de l’ensemble


terrassement-couche de forme-chaussée, pourront conduire à retenir une couche de
forme de nature différente et d’épaisseur supérieure pour obtenir une plate-forme de
meilleure portance. Pour faire cette étude
d’optimisation, il faudra effectuer une étude spécifique pour préciser les caractéristiques
mécaniques et les coûts des matériaux de couche de forme possibles, et d’autre part
se référer aux documents de dimensionnement des chaussées.
L’exemple suivant illustre une application pratique du guide :

Dans notre projet nous avons un sol


B41h. donc pour pouvoir l’utiliser en
couche de forme, nous devons le
traiter et assurer sa mise en œuvre
d'une couche de fin réglage pour une
épaisseur de 35 cm afin d’assurer
une PF3

 En cas du traitement et pour avoir une idée sur la couche de forme en fonction de
l’arase existante, nous devons avoir aussi les caractéristiques mécanique de sol traité
(la zone).
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Donnée manquante

3. Conclusion
Finalement, nous devons utiliser une couche de forme à partir des matériaux existants dans
le terrain ou empruntés tout en respectant une épaisseur minimale de 35 cm (par GTR et
GMTR) et prendre en considération l’état du traitement du sol.

IV. Etude des matériaux


Pour les matériaux existants sur le chantier ou empruntés nous avons établi à partir du GTR
les tableaux présentés ci-dessus :

1. Pour l’utilisation en couche de forme


utilisation G w T S Epaisseur
B2th non
B4th non
B5h oui 0 0 2 1 35 cm
B2h oui 0 0 1 2 35 cm
A6s non
B2m oui 0 0 1 2 35 cm
A3m oui 0 1 3 2 35 cm
B1s non 0 1 5 2 35 cm
A2m oui 0 1 2 2 35 cm
A1s oui 0 2 1 2 35 cm
B1m oui 0 1 5 2 35 cm
B2s oui 0 1 1 2 35 cm
A3s non
R12M oui 5 1 1 2 35 cm
B5 Oui 0 0 2 1 35 cm
R2 Oui 2 1 1 1 35 cm

Les états de B5 et de R2 ne sont pas mentionnés donc nous considérons le cas le plus
favorable.
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2. Pour l’utilisation en remblais


utilisation E G W T R C H
B2th non
B4th non
B5h oui (traitement) 0 0 0 1 0 2 0
oui (en état) 0 0 0 0 0 3 1
B2h oui (traitement) 0 0 0 1 0 2 0
oui (en état) 0 0 0 0 0 3 1
A6s non
B2m oui 0 0 0 0 0 2 0
A3m oui 0 0 0 0 0 2 2
B1s oui 0 0 0 0 0 2 0
A2m oui 0 0 0 0 0 2 0
A1s oui (humidification 0 0 4 0 1 2 0
dans la masse)
oui (emploi en état) 0 0 0 0 0 1 2
B1m oui 0 0 0 0 0 2 0
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B2s oui (en état) 0 0 0 0 0 1 2


oui (humidification) 0 0 4 0 1 2 0
A3s oui 0 0 3 0 1 1 1
B5 0 0 0 0 0 2 0
R2 0 1 0 0 0 2 0
R12M oui (extraction en 1 0 0 0 1 1 0
couche)
oui (en état) 0 0 0 0 2 1 2

Les états de B5 et de R2 ne sont pas mentionnés donc nous considérons le cas le plus
favorable.
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V. Etude comparative des variantes


Cette étude a pour objectif de mettre ce qu’il faut là où il le faut tout en maintenant le
moindre cout. Nous opté donc pour la méthode de LANANNE. Cependant nous avons
développé en parallèle une solution basée sur la méthode du simplexe étudiée en RO et
nous avons essayé d’utiliser le logiciel TILOS.

1. Méthode de méthode de LALANNE

Par convention et pour des besoins de simplification, on appelle déblai les volumes
au-dessus de la droite rouge, qui est la droite optimale, remblai les volumes au-dessous de
cette droite.
Cette figure traduit le fait que les déblais sont transportés au premier remblai
rencontré à droite, quant aux remblais, leur besoin est comblé par le premier déblai
rencontré mais cette fois-ci à gauche.

Dans le processus d’élaboration du plan de mouvement des terres, il faut tout d’abord
distinguer entre les différentes catégories des matériaux utilisés. Ayant des matériaux de
qualité différente, il est sied de distinguer entre trois types d’étude :
Variante 1 : Matériaux non traités
Variante 2 : Matériaux traités
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Variante 3 : Matériaux d’emprunt

a. Solution avec matériaux non traités :


Nous avons procédé comme suit :
D’abord nous avons calculé le milieu de chaque tronçon de terrassement à part et on
l’a déterminé par un abscisse du tracé (Pk). Ensuite, nous avons calculé le cumul des volumes
remblai et déblai pour chaque tronçon. Le calcul du moment consiste à multiplier le volume
cumulé dans ce qui équivaut au bras de levier : l’abscisse ou le Pk du milieu de chaque tronçon.
Finalement la distance moyenne correspond au rapport de la somme de ces moments sur la
somme des volumes cumulés.

La méthode Lalanne pour matériau non traité a donné une distance optimale de valeur
𝒅𝒎𝒐𝒚 = 𝟓, 𝟕𝟎𝟒 𝒌𝒎 et un volume total de terrassement de 𝑽𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 = 𝟏𝟐𝟖𝟔𝟎𝟎𝟎 𝒎𝟑

 Calcul des coûts :


 Coût transport :
𝑪𝒐𝒖𝒕𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔𝒑𝒐𝒓𝒕 = 𝟏, 𝟓 × 𝑽𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 × 𝒅𝒎𝒐𝒚 = 𝟏𝟏 𝑴𝑫𝒉
 Coût de mise en œuvre :
𝑪𝒐𝒖𝒕𝑴𝑬𝑶 = 𝟑𝟎 × 𝑽𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 = 𝟑𝟖, 𝟓𝟖 𝑴𝑫𝒉
 Coût d’humidification :
𝑪𝒐𝒖𝒕𝒉𝒖𝒎𝒊𝒅 = 𝟏, 𝟕 × 𝑺𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 = 𝟐 × 𝟏, 𝟕 × 𝟐𝟎 × 𝟏𝟏𝟎𝟎 = 𝟕𝟒, 𝟖 𝑲𝑫𝒉
Seuls les deux matériaux A1s et B2s nécessite une humidification préalable
𝑽𝑨𝟏𝒔 = 𝟐𝟓𝒎𝟑 et 𝑽𝑩𝟐𝒔 = 𝟒𝟓𝒎𝟑

 Coût compactage :
𝑪𝒐𝒖𝒕𝒄𝒐𝒎𝒑𝒂𝒄𝒕𝒂𝒈𝒆 = 𝟑, 𝟐 × 𝑺𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 = 𝟑, 𝟐 × 𝟐𝟎 × 𝟏𝟓𝟎𝟎𝟎𝒎 = 𝟗𝟔𝟎 𝑲𝑫𝒉

𝑪𝒐𝒖𝒕𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 = 𝟏𝟓, 𝟖𝟑𝟒𝟖 𝑴𝑫𝒉

Récapitulation :
Solution avec matériaux non traités
Coût transport 𝟏𝟏 𝑴𝑫𝒉
Coût de mise en œuvre 𝟑𝟖, 𝟓𝟖 𝑴𝑫𝒉
Coût d’humidification 𝟕𝟒, 𝟖 𝑲𝑫𝒉
Coût compactage 𝟗𝟔𝟎 𝑲𝑫𝒉
Total 𝟏𝟓, 𝟖𝟑𝟒𝟖 𝑴𝑫𝒉

b. Solution avec matériaux traités :


Puisque nous n’avons que deux matériaux qui doivent être traités et que leur quantité
est largement inférieure à notre besoin en remblai, la solution du traitement et d’emprunt
combinés sera évidemment très couteuse et donc loin d’être la solution optimale recherchée.
c. Solution avec matériaux d’emprunt :
Compte tenu de l’éloignement de l’emprunt par rapport à notre tracé (25 Km depuis le Pk 4 ),
le recourt à cette variante est considéré comme une solution non optimale.
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2. Méthode RO
La technique de LALANNE est, évidemment, du point de vue de l’optimisation du moment de
transport global, très efficace. Cependant, elle est éloignée de la réalité du chantier selon le
témoignage de certains experts. Ceci dit, nous avons essayé de voir autrement tout en utilisant
les méthodes de la RO et en s’appuyant sur le Solveur de l’EXEL.

d. Modélisation du problème :
Dans le processus de réalisation d’un plan de mouvement de terres, il faut respecter quelques
règles simples :
i. si une distinction de catégories de différentes natures et qualité est faite, il faut alors
distribuer les déblais en partant des catégories de terrain les plus nobles vers les moins
nobles. Il est possible de réaliser un remblai de qualité moyenne avec un déblai de
bonne qualité.
ii. Il faut chercher à distribuer les matériaux sur la plus courte distance, sans jamais
croiser les transferts. Le mouvement doit être équilibré :

Déblais + Emprunts = Remblais + Dépôts.

iii. il faut prendre soin de ventiler toutes ces quantités de déblais, et d’approvisionner
toutes les quantités de remblais.

Ainsi, dons notre cas nous avons 8 remblais et 8 déblais avec une source d’emprunt :
 nous devons veiller à ce que chaque remblai reçoit la quantité suffisante pour
satisfaire son besoin.
 nous devons veiller à ne pas surexploiter un déblai
 nous devons garantir un cout de transport minimum
 Le cout des opérations (compactage et malaxage ….) et celui du traitement étant fixe,
nous ne les intégrons pas dans l’étude. Cependant il faut vérifier chaque variante à
posteriori (traitement, non traitement et emprunt).
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Le problème mathématique est donc :

𝒎𝒊𝒏𝒊𝒎𝒊𝒔𝒆𝒓
𝟖 𝟗

∑ ∑ 𝑸𝒊𝒋 × 𝒅𝒊𝒋
𝒊=𝟏 𝒋=𝟏
𝒔𝒐𝒖𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊𝒏𝒕𝒆 ∶
𝟖

∑ 𝑸𝒊𝒋 = 𝑸𝒊
𝒊=𝟏

∑ 𝑸𝒊𝒋 = 𝑸′𝒋
𝒋=𝟏

𝑸𝒊𝒋 ≥ 𝟎 ∀𝒊, 𝒋

Avec :

dij : distance pondérée (par rapport à un origine fixé) entre le remblai Ri et le déblai Dj

Qij: la quantité utilisée du déblai Dj dans le remblai Ri

Qi : la quantité des terres qui satisfait le besoin du remblai Ri.

Qi’ : la quantité des terres que peut fournir le déblai Di.

La matrice se présente comme suit :

D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7 D8 E
R1 d11 d12 d13 d14 d15 d16 d17 d18 d19
Q11d11 Q11d12 Q11d13 Q11d14 Q11d15 Q11d16 Q11d17 Q11d18 Q11d19
R2 d21 d22 d23 d24 d25 d26 d27 d28 d29
Q21d21 Q22d22 Q23d23 Q24d24 Q25d25 Q26d26 Q27d27 Q28d28 Q29d29
R3 d31 d32 d33 d34 d35 d36 d37 d38 d39
Q31d31 Q32d32 Q33d33 Q34d34 Q35d35 Q36d36 Q37d37 Q38d38 Q39d39
R4 d41 d42 d43 d44 d45 d46 d47 d48 d49
Q41d41 Q42d42 Q43d43 Q44d44 Q45d45 Q46d46 Q47d47 Q48d48 Q49d49
R5 d51 d52 d53 d54 d55 d56 d57 d58 d59
Q51d51 Q52d52 Q53d53 Q54d54 Q55d55 Q56d56 Q57d57 Q58d58 Q59d59
R6 d61 d62 d63 d64 d65 d66 d67 d68 d69
Q61d61 Q62d62 Q63d63 Q64d64 Q65d65 Q66d66 Q67d67 Q68d68 Q69d69
R7 d71 d72 d73 d74 d75 d76 d77 d78 d79
Q71d71 Q72d72 Q73d73 Q74d74 Q75d75 Q76d76 Q77d77 Q78d78 Q79d79
R8 d81 d82 d83 d84 d85 d86 d87 d88 d89
Q81d81 Q82d82 Q83d83 Q84d84 Q85d85 Q86d86 Q87d87 Q88d88 Q89d89
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e. Résolution avec le solveur :


Etant un outil performent le solveur permet la résolution du problème d’une façon efficace.
Ainsi, et après avoir traité les différentes variantes nous trouvons la solution optimale
comme suit :
D11 D12 D13 D14 D15 D16 D17 D18 D19
R1 Quantité 30 30 0 0 0 0 0 0 35
D21 D22 D23 D24 D25 D26 D27 D28 D29
R2 Quantité 0 15 35 0 0 0 0 0 0
D31 D32 D33 D34 D35 D36 D37 D38 D39
R3 Quantité 0 0 0 35 0 0 0 0 115
D41 D42 D43 D44 D45 D46 D47 D48 D49
R4 Quantité 0 0 0 20 60 0 0 0 0
D51 D52 D53 D54 D55 D56 D57 D58 D59
R5 Quantité 0 0 0 0 0 30 0 0 0
D61 D62 D63 D64 D65 D66 D67 D68 D69
R6 Quantité 0 0 0 0 0 32 0 0 0
D71 D72 D73 D74 D75 D76 D77 D78 D79
R7 Quantité 0 0 0 0 0 68 38 20 4
D81 D82 D83 D84 D85 D86 D87 D88 D89
R8 Quantité 0 0 0 0 0 0 0 80 0

A travers ce tableau nous pouvons estimer le cout de cette variante. A noter que nous avons
déjà éliminé au niveau des quantités les sols inutilisable (terre végétale.)
Cette variante permet d’avoir un prix de transport minimal estimé de 9.11 MDh.

3. Le logiciel TILOS
TILOS est un logiciel de planification espace-temps, idéal pour la gestion des projets de
construction d’infrastructures linéaires. Il peut être utilisé dans différents secteurs de la
construction, comme les routes et autoroutes, les réseaux ferrés, les pipelines et
canalisations, les tunnels, les buildings, mais aussi en ingénierie fluviale.
Une des grandes caractéristiques de TILOS, c’est bel et bien le mouvement des terres. On
peut créer des différents types de matériaux, importer des cubatures détaillées, réaliser
l’épure de Lalanne, créer le mouvement des terres et le planifier.
Création des types de matériel
On peut exploiter un maximum d’information et notamment, les typologies de matériaux :
déblai meuble réutilisable, déblai impropre, remblai courant, remblai traité à la chaux,
remblai granulaire, etc. A chaque type, On associe une couleur de façon à bien identifier les
couches de matériaux.
L’import des cubatures
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Si on dispose des tabulations et des dispositions constructives du projet, au format Excel, les
intégrer directement dans TILOS.
La réalisation de l’épure de Lalanne :
L’étape suivante est la réalisation de l’épure de Lalanne, qui permettra, à l’équilibre des
déblais et remblais, de trouver rapidement un mouvement des terres ayant la distance de
transport moyenne minimum. Ceci dans le but de minimiser les coûts de transport.
Nous avons essayé au cours de ce projet d’utiliser TILOS, or il est obligatoire d’avoir un
fichier modèle « 02-MODELE Mouvement DesTerres » que nous n’avons pas trouvé. Ceci dit
nous avons assimilé l’approche du logiciel très simple à manier sans le pouvoir utiliser dans
le cadre du projet.

VI. Dimensionnement des ateliers et compactage :


1. Dimensionnement des ateliers :
D’après le cours de mr. Jahid, on suppose que la durée du front d’attaque pour ce
chantier est de 30 jours avec un rendement de 50%R, la finition quant à elle dure 30 jours
également et d’un rendement de 10%R et le travail en cadence s’étale sur le reste des jours.

Le rendement mensuel vaut 𝑸𝒎 = 𝟏𝟓𝟎𝟖𝟏𝟑, 𝟗𝟓 𝒎𝟑 /𝒎𝒐𝒊𝒔

On considère pour le dimensionnement de notre chantier, les engins suivant :


 une chargeuse qui a un rendement de 𝑸𝒄𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆𝒖𝒔𝒆 = 𝟏𝟐𝟎 𝒎𝟑 /𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆
 Une pelle d’un rendement de 𝑸𝒑𝒆𝒍𝒍𝒆 = 𝟏𝟎𝟑 𝒎𝟑 /𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆
 et enfin un tombereau avec les caractéristiques suivants : temps de chargement 5mn,
temps de cycle de transport 20mn et de capacité 𝑽𝒕𝒐𝒎𝒃𝒆𝒓𝒂𝒖 = 𝟏𝟎, 𝟒 𝒎𝟑

On prend pour hypothèses :


 Le nombre de jours ouvrables par mois : 25 jours
 Le nombre de poste dans le chantier 2 postes avec 9 heures
 Tous les engins sont considérés comme nouveaux et donc leur coefficient de fiabilité
𝑪𝒇 = 𝟎, 𝟗𝟕 et le coefficient efficacité global 𝑬𝑮 = 𝟎, 𝟔𝟕

Ainsi, pour respecter les délais et réaliser le terrassement dans le temps prévu on aura besoin
de respecter ce rendement instantané 𝑸𝒊 = 𝟓𝟏𝟓, 𝟔𝟖 𝒎𝟑 /𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆

Donc, on aura besoin de 5 chargeuses, 5 pelles et 4 tombereaux.

2. Compactage des matériaux :


Déblai Matériaux Volume (x103m) Remblai recevant Longueur du tronçon e total (m) Compacteur Q/S e (m) V (Km/h) Nombre de passes Q/L Q par heure heures
D1 B5h 30 R1 900 1.67 0.095 0.4 2.5 5 240 266.4 112.6
D2 B2h 45 R2 300 7.50 V2 0.135 0.55 2.5 5 340 377.4 119.2
B2m 25 1600 0.78 0.07 0.4 2 6 140 155.4 160.9
D3 R3
A3m 10 1600 0.31 V3 0.035 0.2 2 6 70 94.5 105.8
D4 B1s 55 R3 1600 1.72 0.085 0.5 2 6 170 188.7 291.5
D5 A2m 60 R4 1100 2.73 0.035 0.2 2 6 70 77.7 772.2
A1s 25 R5 800 1.56 0.025 0.2 2 8 50 55.5 450.5
B1m 30 R5 800 1.88 V2 0.085 0.5 2 6 170 188.7 159.0
D6
B1m 30 R6 850 1.76 0.085 0.5 2 6 170 188.7 159.0
B2s 45 R6 850 2.65 0.035 0.3 2 9 70 77.7 579.2
A1s 20 1200 0.83 0.025 0.2 2 8 50 55.5 360.4
D7 R7
A3s 18 1200 0.75 P3 0.03 0.2 5 7 150 300 60.0
R12M 49 R7 800 3.06 0.03 0.25 2 9 60 66.6 735.7
D8 V2
R12M 51 R8 800 3.19 0.03 0.25 2 9 60 66.6 765.8
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2016/2017
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VIII. Conclusion :

En somme, nous avons beaucoup appris à travers ce projet ; surtout le

côté pratique des PMT qui est essentiel dans les chantiers. Nous avons

également affronté la difficulté afin de tirer profit des méthodes RO et

développer par suite une méthode basée sur le simplexe. Nous indiquons aussi

la contrainte présentée par le logiciel TILOS que nous avons beau essayé

d'utiliser malheureusement nous n'avons pas les outils indispensables. Et

finalement la mise en pratique des connaissances acquises dans les cours de

chaussée (pour le compactage) et celui de terrassement (BET route).

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