Brûleur Gaz

LES BRULEURS GAZ A AIR
SOUFFLE
Rôle d’un brûleur gaz.
Un brûleur gaz est un appareil qui permet :

-de créer, développer et entretenir une flamme.
-à la tête de combustion.
-de façon économique, automatique, sécuritaire et non polluante.
Pour créer la flamme, il faut réaliser le triangle du feu (combustible, comburant, chaleur).
Il faudra donc :
- amener le gaz,
- amener l’air,
- mélanger l’air et le gaz dans une bonne proportion,
- porter le mélange à la température d’inflammation.
Pour entretenir la flamme, il suffira :

- de continuer d’amener l’air et le gaz en bonne proportion.
Pour maintenir la flamme, à la tête de combustion, il faudra :

- éviter que la flamme « décroche »,
- éviter que la flamme rentre dans le brûleur.
Pour fonctionner de façon économique, il faudra :

- ajuster la quantité de gaz aux besoins,
- le brûler le mieux possible en amenant juste l’air nécessaire,
- utiliser au mieux la chaleur fournie par la flamme.
Pour fonctionner de façon automatique, il faudra :

- assurer automatiquement la demande de mise en marche et d’arrêt du brûleur,
- effectuer automatiquement les cycles de démarrage et d’arrêt du brûleur.
Pour fonctionner de façon sécuritaire, il faudra :

- assurer l’arrêt et le verrouillage automatique du brûleur en cas de dysfonctionnement.
Pour fonctionner de façon non polluante, il faudra :

-que les rejets à l’atmosphère soient inférieurs aux normes en vigueur.
Afpa-DBTP 05/11/2009 Les brûleurs gaz à air soufflé 1/35

Il existe deux grands types de brûleurs gaz à air soufflé :
Les brûleurs gaz à air soufflé à une ou plusieurs allures,
-Le brûleur gaz à air soufflé une allure.

Le débit gaz est progressif de la mise en fonctionnement jusqu ’au débit souhaité et y
reste.
-Le brûleur gaz à air soufflé plusieurs allures.

Le débit gaz est progressif à la mise en fonctionnement puis réparti en plusieurs allures
utilisées en fonction des besoins
- Le brûleur gaz à air soufflé modulant.

C’est un brûleur qui va pouvoir adapter sa puissance en fonction des besoins, c’est à dire
qu’il peut adopter n'importe quelle allure comprise entre la puissance minimum et la
puissance maximum et y rester.
Il faudra bien sur adapter le système de régulation de température de la chaudière à ce
type de brûleur.
Le circuit combustible
Le rôle du circuit gaz est d’amener le gaz à la pression et au débit de fonctionnement jusqu’à la
tête de combustion.
L’alimentation en gaz est à réaliser conformément à la réglementation en vigueur. (DTU 61.1,
arrêté du 2 août 1977) jusqu’à proximité du brûleur

Alimentation gaz naturel
Du stockage jusqu’à l’utilisateur, le gaz naturel subit une cascade de détente, on distingue deux
grandes zones :
- celle du transport où la pression est comprise

entre 67 et 40 bars.
- celle de la distribution où la pression est réduite

par paliers jusqu à 16 bar au niveau du poste de
livraison du transport puis 300 mbar (moyenne
pression A) ou 20 mbar (basse pression) chez
l’utilisateur.
Gaz naturel: poste de détente client
Détendeur
Filtre avec
purge Compteur
Robinet Robinet de
d’entrée sortie
Raccord Raccord
isolant isolant
entrée Sortie

Alimentation gaz de pétrole liquéfié.
1° détente Vannes de
1,5 bar sectionnement
Manomètre
Joints isolants
Détente finale
Limiteur
de Chaufferie
pression
1,75 bar
Détente finale propane : 37 ou 148 mbar.

Détente finale butane : 28 ou 112 mbar.
Les caractéristiques de construction et de fonctionnement des brûleurs à air soufflé susceptibles

de fonctionner avec les gaz des trois familles sont fixées sans ambiguïté par des normes :
NF D 35.361 pour les puissances inférieures à 70 kW

EN 676 pour les puissances supérieures à 70 kW.
Les différents éléments composant une rampe gaz d’un brûleur une allure.
Electrovanne Electrovanne
de sécurité progressive
Vanne de Régulateur
Filtre
barrage P de pression P
NB : Les blocs gaz fournis par les fabricants sont assimilables à des rampes gaz.

Vanne de barrage
Permet d’isoler l’arrivée de gaz lors de la maintenance du brûleur elle doit être prévue pour
l’utilisation gaz et repérable par une poignée jaune ou une étiquette d’identification.
Filtre
Permet d’arrêter les éventuelles impuretés contenues dans le gaz sur les réseaux neuf ou après
des travaux sur le réseau d’alimentation de gaz. Il est contrôlé et nettoyé si besoin lors de la
maintenance annuelle.
Pressostat mini gaz
Organe de sécurité réglable affecté à la surveillance de la pression d’alimentation en gaz du

brûleur. Si la pression d’alimentation devient inférieure au point de consigne, le pressostat
place le brûleur en attente. L’équipement redémarre automatiquement dés que la pression
repasse au dessus du point de consigne. Lors de la mise en service du brûleur, le point de
consigne est réglé à 80% de la pression de gaz mesurée quand le brûleur est en fonction. Le
contrôle de cet organe de sécurité est effectué à chaque intervention sur le brûleur.

Pressostat maxi gaz
Pressostat
mini gaz
Filtre
Pressostat
maxi gaz
De technologie identique au pressostat mini gaz, il est chargé, quand il existe, de contrôler la
pression de gaz du brûleur. Il met le brûleur en sécurité si la pression de gaz dépasse le point de
consigne réglé lors de la mise en service. Il n’y a pas de retour automatique à la situation
normale et il faut réarmer le coffret de sécurité et faire chuter la pression dans la rampe pour
redémarrer le brûleur. Le rôle est d’empêcher la production de CO et le rejet de polluants dans
l’atmosphère en interdisant une combustion en défaut d’air (par excés de gaz).
Pressostat
mini gaz
Filtre
Pressostat
maxi gaz
Le pressostat maxi gaz peut être situé en aval de la rampe gaz

Régulateur de pression pneumatique
Son rôle est de réguler la pression d’alimentation en amont des électrovannes à une valeur
légèrement supérieure et proche des besoins de pression aux injecteurs de gaz. L’autorité de
l’électrovanne de réglage est donc augmentée et la progressivité du débit de gaz à l’ouverture
améliorée.
Attention à la couleur du ressort qui détermine la plage de réglage du régulateur.
Electrovanne de sécurité
Son rôle est d’ouvrir ou fermer l’arrivée de gaz. C’est un sectionneur qui est ouvert en grand
sous tension ou fermé hors tension.
Electrovanne progressive

P
C’est un organe de réglage placé en série avec l’électrovanne de sécurité, son rôle est de fermer
l’arrivée de gaz quand elle est hors tension et de laisser passer un débit de gaz réglable
lorsqu’elle est sous tension. C’est une électrovanne de même technologie que l’électrovanne de
sécurité sur laquelle a été rajouté un ralentisseur hydraulique. Le ralentisseur hydraulique a
trois fonctions : régler le débit d’allumage du brûleur en autorisant une levée partielle du clapet
de vanne dés l’alimentation électrique, assurer la progressivité de la levée du clapet jusqu'à
l’ouverture totale, limiter la levée du clapet par une butée réglable afin d’ajuster le débit de gaz
qui traverse l’électrovanne au besoin de puissance.

Ralentisseur hydraulique
Position repos Débit d’allumage Débit principal Fermeture
Modification de la
progressivité
Modification du débit
d’allumage
Vis à desserrer pour

modification du débit
La modification du débit principal se fait par rotation de l’ensemble du ralentisseur hydraulique

en prenant soin de desserrer une des vis de fixation du ralentisseur.

Bloc gaz
Lorsque tous les éléments sont rassemblés en un seul appareil on parlera de « bloc gaz ».
Electrovanne progressive deux allures
P
1
2

La bobine de cette électrovanne est constituée de deux enroulements situés l’un au dessus de
l’autre. Un seul enroulement est alimenté pour assurer l’allumage et l’ouverture progressive en
première allure. Le deuxième enroulement est alimenté si besoin pour assurer une levée
supérieure du clapet et par conséquent un débit de gaz supérieur. Il existe des blocs gaz qui
utilisent cette technologie de double enroulement pour assurer les deux allures. Le volet d’air
est asservi à la demande et a deux positions de ventilation.

Filtre mini de pression
barrage P
gaz
Electrovanne
2ème allure
Il est possible d’assurer la deuxième allure à l’aide d’une deuxième électrovanne montée en
parallèle sur l’électrovanne progressive. Dans ce cas le débit de cette électrovanne vient
s’ajouter à celui de la première si la régulation et le coffret de sécurité autorisent l’ouverture en
grand débit. Le volet d’air est asservi à la demande et à deux positions de ventilation.
Brûleurs modulants
Filtre mini de pression Clapet gaz
barrage P
gaz
Servomoteur volet
d’air
Registre et
volet d’air
M
La modulation est obtenue en interposant un clapet gaz en aval des électrovannes. La position
du clapet gaz crée une perte de charge plus ou moins forte et modifie en conséquence le débit
de gaz qui alimente les injecteurs. Le clapet de gaz est entraîné par le servomoteur du volet
d’air en même temps que celui-ci et la proportion air / gaz est réglée par le technicien lors de la
mise en service.

Système modulant ou deux allures Air Gaz Proportionnel (AGP).
Système AGP
Electrovanne
de sécurité P foyer
Vanne de Régulateur P air
Filtre mini de pression
barrage
gaz P gaz
L’électrovanne progressive est remplacée par un régulateur gaz qui va maintenir constante la
proportion air/gaz selon les paramètres réglés par le technicien lors de la mise en service. Le
régulateur adapte la pression d’alimentation des injecteurs en mesurant la pression d’air fournie
par le ventilateur et la pression de la chambre de combustion. Le brûleur peut donc moduler ou
changer d’allure uniquement en changeant la position du volet d’air, le débit gaz s’adapte
automatiquement.

Procédure de réglage d’un pressostat mini gaz.
Le réglage des sécurités de gaz se fait toujours après le réglage de puissance

et de combustion du brûleur. Pendant la phase de réglage du brûleur,
pressostat mini gaz doit rester au minimum.
Une fois le brûleur réglé en puissance et combustion, faire une mesure de la pression de gaz à la
tétine de mesure du pressostat quand le brûleur est en fonction. Pour les brûleurs deux allures ou
modulants, la mesure se fait à pleine puissance. Exemple : 18 mbar
Calculer 80% de cette pression et reporter cette valeur sur le pressostat à

l’aide de la molette de réglage.
Suite de l’exemple : 18 mbar  0,8 = 15 mbar
Brûleur en fonction, fermer progressivement la vanne de barrage en surveillant la pression de gaz.

La pression de gaz descend et le brûleur doit s’arrêter à la pression voulue sinon ajuster le réglage
de la molette pour que le brûleur coupe effectivement à la pression désirée.
La mesure de la pression de gaz brûleur en fonction et le contrôle de l’action du pressostat mini

gaz sont à effectuer à chaque intervention de maintenance sur le brûleur.
NB : L’action du mini gaz est de mettre le brûleur en attente. C’est un arrêt normal pour le
coffret de sécurité qui va donc fermer les électrovannes gaz. Dès l’arrêt du brûleur, la pression
de gaz remonte au dessus de la valeur de consigne du pressostat qui se réenclenche et le coffret
de sécurité redémarre le brûleur immédiatement.

Procédure de réglage d’un pressostat maxi gaz monté en amont des électrovannes.
Le réglage des sécurités de gaz se fait toujours après le réglage de

puissance et de combustion du brûleur. Pendant la phase de réglage du
brûleur, pressostat maxi gaz doit rester au maximum.
Une fois le brûleur réglé en puissance et combustion, stopper brutalement le brûleur et faire
une mesure de la pression de gaz à la tétine de mesure du pressostat. Pour les brûleurs deux
allures ou modulants, l’arrêt se fait d’un coup à partir de la pleine puissance. Exemple : 22,5
mbar
Calculer 110% de cette pression et reporter cette valeur sur le

pressostat à l’aide de la molette de réglage.
Suite de l’exemple : 22,5 mbar  1,1 = 25 mbar
Il est possible de contrôler la valeur de réglage du pressostat maxi gaz à laide de la pompe à air
d’un contrôleur d’étanchéité branchée sur la tétine du pressostat maxi gaz lorsque le brûleur est
à l’arrêt et la vanne de barrage fermée. A la pression de consigne, le contact NC du pressostat
doit s’ouvrir.

Procédure de réglage d’un pressostat maxi gaz monté en aval des électrovannes.
Le réglage des sécurités de gaz se fait toujours après le réglage de

puissance et de combustion du brûleur. Pendant la phase de réglage du
brûleur, pressostat maxi gaz doit rester au maximum.
Une fois le brûleur réglé en puissance et combustion, faire un relevé de pression à la tétine
du pressostat quand le brûleur est en fonction. Pour les brûleurs deux allures ou modulants la
mesure se fait à pleine puissance. Exemple : 12,5 mbar
Calculer 120% de cette pression et reporter cette valeur sur le

pressostat à l’aide de la molette de réglage.
Suite de l’exemple : 12,5 mbar  1,2 = 15 mbar
Contrôle de l’étanchéité de la rampe gaz lors de la mise en service d’un brûleur

gaz.
Ensemble manomètre et poire munie de clapets anti-retour
NB Pour les brûleurs alimentés à une pression de gaz inférieur à 50 mbar, le contrôle sera
effectué au gaz et à la pression de distribution.

Certains brûleurs de moyenne puissance intègrent un dispositif de contrôle automatique de
l’étanchéité des électrovannes. Le dispositif prélève du gaz en amont du régulateur de pression,
un compresseur incorporé met sous pression la chambre intermédiaire située entre les deux
électrovannes et un pressostat contrôle l’étanchéité de cette chambre intermédiaire. Le contrôle
d’étanchéité est effectué avant chaque cycle de démarrage du brûleur.
Contrôle d’étanchéité de la vanne de sécurité par mise à l’air libre de la chambre intermédiaire
lors de l’arrêt du brûleur. La vanne de mise à l’air libre (VMAL) est ouverte lorsque le brûleur
est stoppé si la vanne sécurité n’est plus étanche, il y aura apparition de bulles dans le récipient
transparent. La vanne se ferme avant chaque démarrage du brûleur et un contact situé sous la
vanne contrôle la fermeture effective de cette vanne.

Le circuit aéraulique.
Le rôle du circuit aéraulique est d’acheminer l’air nécessaire à la combustion et d’en régler le
débit.
Turbine
Volute
Ouie
L’ouie est l’endroit du brûleur où l’air est aspiré.
La volute et la turbine composent le ventilateur centrifuge.
La volute définit le sens de rotation de la turbine et donc du moteur.
En fonction du sens des pales et du sens de rotation, il existe deux sortes de turbine.
Pales à action Pales à réaction
L’inversion du sens de rotation de la turbine modifie le débit d’air, mais pas le sens du flux.
Le sens de rotation sera obligatoirement vérifié lors de la mise en service d’un brûleur équipé
d’un moteur triphasé.

Le registre d’air équipé d’un disque, d’un diaphragme ou d’un ou plusieurs volets est situé sur
l’aspiration ou sur le refoulement du ventilateur et permet de régler le débit d’air de
combustion en créant une perte de charge sur le circuit aéraulique.
Le registre pourra être fixe où motorisé. La motorisation sera effectuée par un servomoteur.
Certain registre sont équipés d’un clapet anti-balayage.
Registre sur l’aspiration Registre sur le refoulement
Pressostat air.
Le rôle du pressostat d’air est de surveiller le débit d’air de combustion.

Borne « NO »
Borne « NC »
Réglage du point de
consigne
Borne « commun »
Tétines de prise
d’impulsion
Pression < au point de consigne Pression > au point de consigne
Le pressostat air peut être de même technologie que le

pressostat mini gaz dans ce cas la couleur de la molette de
réglage du point de consigne est bleue au lieu de jaune.

Différents raccordements du pressostat d’air.
Prise d’impulsion pression statique Prise d’impulsion pression totale
Prise d’impulsion pression dynamique Prise d’impulsion pression différentielle

Contrôle de la vitesse de l’air Contrôle de la HM du ventilateur
Prise d’impulsion pression différentielle

Contrôle de la perte de charge de la tête de combustion

Le circuit électrique.
L’organe central du circuit électrique du brûleur est le coffret de sécurité ou boîte de contrôle.
C’est ce coffret qui va gérer tout le fonctionnement du brûleur en fonction des informations
qu’il reçoit. Il commande tous les équipements électriques du brûleur.

Le transformateur haute tension.
Il élève la tension de 230 V à 2  5 000 ou 10 000 V afin de pouvoir créer un arc électrique
entre les deux fils des électrodes d’allumage ou entre une électrode et la carcasse du brûleur.
Il est intermittent (transformateur sous tension uniquement lors de l’allumage).
Primaire Secondaire Electrodes
5 000
240 V V
~ 5 000
10 000 V
V
Transformateur

Le moteur électrique.
Son rôle est d’entraîner la turbine du ventilateur.

Les fabricants de brûleurs utilisent des moteurs asynchrones mono ou triphasés
Dans le second cas, il est nécessaire de vérifier le sens de rotation du moteur lors de la mise en
service du brûleur.
Le moteur asynchrone monophasé

N Ph T
est constitué de deux
enroulements. L’enroulement de
travail est alimenté directement
entre phase et neutre.
L’enroulement de démarrage est
Enroulement Enroulement alimenté en série avec un
de travail de démarrage condensateur. Le rôle du
condensateur est de créer un
déphasage entre les deux
enroulements. Le déphasage
permet au moteur démarrer et
l’enroulement de démarrage est
normalement inutile une fois que le
moteur tourne mais il reste
alimenté dans la plupart des cas.
Condensateur
Le moteur asynchrone triphasé est

de conception un peu plus simple.
Les trois enroulements sont
identiques et alimentés séparément
par du courant triphasé. Le courant
de chaque phase étant décalé de
120°, le champ tournant ainsi
généré oblige le moteur à démarrer
sans autre artifice. Pour inverser le
sens de rotation du moteur il suffit
de permuter les phases
d’alimentation de deux
enroulements. Le couplage en
étoile ou en triangle sera réaliser au
montage du brûleur en fonction du
réseau d’alimentation électrique
local.

Le servomoteur de volet d’air.
L’actionneur est un moteur électrique réversible.

Si les bornes O ou F sont hors tension, le moteur ne tourne pas et le volet d’air ne bouge pas.
Si l’alimentation se fait sur la borne ouverture O, le moteur tourne et le volet d’air s’ouvre.
Si l’alimentation se fait sur la borne fermeture F, le moteur tourne et le volet d’air se ferme.
Les différentes positions du servomoteur sont réglées par le technicien par l’intermédiaire de
cames ajustables.
Exemple pour un servomoteur a quatre cames :
- bleue : fermeture complète du volet d’air.

- orange : débit d’air première allure.
- rouge : autorisation ouverture électrovanne deuxième allure.
- noire : débit d’air deuxième allure.

Organes de détection de présence de flamme.
Les brûleurs gaz produisent des flammes bleues très peu éclairantes. Les organes de détection
de flamme sont donc adaptés aux spécificités des flammes gaz. Les cellules photorésistantes
sont sensibles à l’intensité lumineuse et sont par conséquent inefficace pour détecter les
flammes gaz.
La cellule UV ou tube de décharge.
La cellule UV est sensible aux ultraviolets émis par la flamme. Elle est composée d’une
ampoule quartz qui contient du krypton et au moins deux électrodes. Sous l’action des UV, le
krypton se ionise et devient conducteur d’électricité. Il est possible de constater le passage du
courant à l’aide d’un microampèremètre ou d’observer l’arc électrique que cela provoque entre
les électrodes.
Attention : les cellules UV s’usent et leurs performances diminuent dans le temps sous l’effet
des ionisations successives. Il est nécessaires de les remplacer régulièrement afin d’éviter des
pannes aléatoires du brûleur. De même il faut stocker les cellules neuves dans leur emballage
d’origine à l’abri de toute source d’UV et de la lumière du jour. Cet organe de détection est
insensible à la lumière électrique et à la lumière du jour si elle est diffusée à travers une vitre,
le verre classique étant imperméable aux UV. Elle réagit par contre aux flammes nues et à l’arc
électrique d’allumage du brûleur.

La sonde d’ionisation.
Le principe de la sonde d’ionisation est basé sur deux caractéristiques physiques de la flamme:
-L’effet conducteur
-L’effet redresseur
Il est nécessaire d’observer les deux phénomènes simultanément pour que le système de
détection reconnaisse qu’il y a présence de flamme.
L’effet conducteur.
_
+
+_ +
+
+
+_ _ _
ORDRE _
_
_ _+
+_ DESORDRE ORDRE
+
+
_
+ _+ _ +
+
_
_ _+ _ +
+ +
_ +
Mélange air/gaz zone _
Flamme: réaction chimique Produits de combustion: il
stable:pas de réaction intense beaucoup n’y a plus de réaction
chimique donc pas d’électrons libres et chimique et donc plus
d’électrons libres d’énergie d’électrons libres
Le courant électrique est un déplacement d’électrons et il y a beaucoup d’électrons libres dans
la zone de combustion. La zone de désordre chimique provoquée par la combustion est
conductrice d’électricité.
_
_
+ + +
+ +
+_ _ _
_
_
_+ _
+
_ +
+
_ _
++ +
+
_ _
+
__ _
+ + +
_ +
_
Ph~
μA DC
En plaçant une électrode alimentée dans la zone de désordre, il va donc y avoir une circulation
d’électrons entre l’électrode et la carcasse du brûleur. Ce courant électrique est observable en
plaçant un microampèremètre en série dans l’alimentation électrique de la sonde de ionisation.

Le nombre d’électrons libres est lié à la température de la flamme: un trop grand excès d’air
influe sur l’intensité du courant observé sur le microampèremètre. La mesure du courant
d’ionisation peut être utilisée pour prérégler le brûleur mais il faut confirmer le résultat par une
analyse de combustion.
Zone de réaction maximum dans laquelle doit se

situer la sonde de ionisation. Il est indispensable de
respecter les préconisations du constructeur prévues
dans la notice qui concernent la position et la forme
du fil de l’électrode.
Le nombre d’électrons libres diminue quand on s’éloigne du déflecteur car la réaction chimique
se fait moins intense.
Si la sonde est trop loin du déflecteur, le courant diminue, et peut ne plus être suffisant pour
assurer une bonne détection de la flamme.

L’effet redresseur.
Le courant électrique passe plus
S
facilement d’une grande surface vers une
petite surface.
La surface de la tête de combustion

représente une surface très importante par
S rapport à la surface du fil de l’électrode
S
Lors de la première alternance, le courant
- est positif sur l’électrode et négatif sur la
carcasse : petite surface vers grande
surface, il n’y a pas beaucoup de passage
S d’électrons
+
Lors de la deuxième alternance, le courant

-+
S est négatif sur l’électrode et positif sur la
carcasse : grande surface vers petite
surface, il y a beaucoup de passage
d’électrons
- S
Courant alternatif d’alimentation de l’électrode Courant d’ionisation « redressé ».
La mesure du courant d’ionisation se fait avec un microampèremètre courant continu (DC).

Le circuit de mélange.
Composé du tube d’air, de la ligne d’injection de gaz, du déflecteur ou accroche flamme, de

l’électrode d’allumage et son câble haute tension, de l’électrode d’ionisation et son câble de
raccordement.
Le tube d’air peut être convergent ou divergent
Injection de gaz
En arrière du déflecteur En avant du déflecteur. En avant et en arrière
Ces technologies de construction du circuit de mélange sont au bon vouloir du fabricant de

l’équipement et n’ont pas d’avantage particulier les unes par rapport aux autres.

Fonctionnement du circuit de mélange :
p p
p
p p
p p
p
p p
L’air arrive par le tube d’air. Une partie de l’air qui traverse le déflecteur est mise en rotation
par les fentes du déflecteur. Le reste, appelé air secondaire, passe entre le tube et le déflecteur.
La pression dynamique de l’air crée une différence de pressions entre les deux faces du
déflecteur. Les étincelles d’allumage sont générées entre l’électrode et le déflecteur. Le gaz est
injecté par le tube dès l’ouverture de l’électrovanne, et se mélange intimement à l’air de
combustion. Dès l’apparition de la flamme, la différence de pressions stabilise le front de
flamme au contact du déflecteur. L’arc électrique doit est arrêté avant la fin du temps de
sécurité à l’allumage.

Exemple d’un diagramme de cycle de fonctionnement d’un coffret de sécurité.
PG TR 12
tw t1
M 3
t10
P air
3/6/11
t3
7
t2
4
EV
t4
5
EV
Position d’attente : aquastat de régulation ouvert et pressostat mini gaz fermé le contact NC du
pressostat d’air assure la continuité entre les bornes 3 et 6.
Dés la demande de chaleur, l’aquastat de régulation TR se ferme et alimente la borne 12. Le

cycle de démarrage commence.
A la fin du temps tw le coffret alimente le moteur par la borne 3. Le pressostat d’air doit
basculer et assurer la continuité entre les bornes 3 et 11 avant la fin du temps t10 de ventilation
non contrôlée. Sinon il y a verrouillage en sécurité.
A la fin du temps t1 de préventilation le coffret alimente le transformateur d’allumage par la

borne 7, il y a préallumage pendant le temps t3.
A la fin de t3, l’électrovanne gaz est alimentée par la borne 4 et le coffret doit recevoir
l’information de détection de flamme sur la borne 1 avant la fin du temps de sécurité t2. Sinon
il y a verrouillage en sécurité.
Le coffret peut alimenter une éventuelle deuxième allure après le temps t4 où le coffret est en
« allure établie ».
Le brûleur reste en allure établie tant que la demande existe par l’aquastat de régulation et le
mini gaz. En cas d’ouverture d’un de ces contacts le coffret se met en position d’attente.

Le choix d’un brûleur.
Pour que l’ensemble de chauffe fonctionne de façon optimum, la préconisation du brûleur doit
prendre en compte différents paramètres :
- la puissance de la chaudière,
- la contre pression du foyer de la chaudière,
- le type de la chaudière.
Les constructeurs de brûleur préconisent ces derniers en fonction des deux premiers critères et
le choix de la tête en fonction du troisième critère.
La puissance du générateur est indiquée sur la plaque de baptême, la contre pression du foyer
est indiquée dans la notice technique du fabricant.
Ex : P utile de la chaudière = 72 kW, pression foyer = 4 daPa

Rendement brûleur estimé à 90 %
Seul le brûleur 3 est adapté à la chaudière.
Brûleur 1
_
Pression 10
_
Brûleur 2
foyer en 9
_ Point de fonctionnement Brûleur 3
8
daPa 7
_
_
6
_
5
_
4 Zone de
_
3
2
_ fonctionnement du
_ brûleur
1
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 kW
Puissance brûleur
Bien que le brûleur 2 soit dans la gamme de puissance, la pressurisation du foyer empêchera le
ventilateur du brûleur de fournir suffisamment d’air pour assurer la combustion.
Seul le brûleur 3 est adapté à la chaudière. C’est le seul qui à le point de fonctionnement inclu
dans la zone de fonctionnement du brûleur.
La tête de combustion est choisie en fonction du type de foyer et de la porte foyère.

Les têtes longues ou demi-longues seront utilisées sur des foyers borgnes ou sur des chaudières
équipées de portes foyères épaisses.

Brûleur Gaz

Загружено:

Сведения о документе

Авторское право

Доступные форматы

Поделиться этим документом

Поделиться или встроить документ

Параметры публикации

Этот документ был вам полезен?

Это неприемлемый материал?

Авторское право:

Доступные форматы

Brûleur Gaz

Загружено:

Авторское право:

Доступные форматы

LES BRULEURS GAZ A AIR

Rôle d’un brûleur gaz.

Un brûleur gaz est un appareil qui permet :

Pour entretenir la flamme, il suffira :

Pour maintenir la flamme, à la tête de combustion, il faudra :

Pour fonctionner de façon économique, il faudra :

Pour fonctionner de façon automatique, il faudra :

Pour fonctionner de façon sécuritaire, il faudra :

Pour fonctionner de façon non polluante, il faudra :

Afpa-DBTP 05/11/2009 Les brûleurs gaz à air soufflé 1/35

Les brûleurs gaz à air soufflé à une ou plusieurs allures,

-Le brûleur gaz à air soufflé une allure.

-Le brûleur gaz à air soufflé plusieurs allures.

- Le brûleur gaz à air soufflé modulant.

Afpa-DBTP 05/11/2009 Les brûleurs gaz à air soufflé 2/35

- celle du transport où la pression est comprise

- celle de la distribution où la pression est réduite

Gaz naturel: poste de détente client

Afpa-DBTP 05/11/2009 Les brûleurs gaz à air soufflé 3/35

Détente finale propane : 37 ou 148 mbar.

Les caractéristiques de construction et de fonctionnement des brûleurs à air soufflé susceptibles

NF D 35.361 pour les puissances inférieures à 70 kW

Afpa-DBTP 05/11/2009 Les brûleurs gaz à air soufflé 4/35

Pressostat mini gaz

Organe de sécurité réglable affecté à la surveillance de la pression d’alimentation en gaz du

Afpa-DBTP 05/11/2009 Les brûleurs gaz à air soufflé 5/35

Le pressostat maxi gaz peut être situé en aval de la rampe gaz

Afpa-DBTP 05/11/2009 Les brûleurs gaz à air soufflé 6/35

Attention à la couleur du ressort qui détermine la plage de réglage du régulateur.

Afpa-DBTP 05/11/2009 Les brûleurs gaz à air soufflé 8/35

Afpa-DBTP 05/11/2009 Les brûleurs gaz à air soufflé 9/35

Position repos Débit d’allumage Débit principal Fermeture

Vis à desserrer pour

La modification du débit principal se fait par rotation de l’ensemble du ralentisseur hydraulique

Afpa-DBTP 05/11/2009 Les brûleurs gaz à air soufflé 10/35

Electrovanne progressive deux allures

Afpa-DBTP 05/11/2009 Les brûleurs gaz à air soufflé 11/35

Afpa-DBTP 05/11/2009 Les brûleurs gaz à air soufflé 12/35

Afpa-DBTP 05/11/2009 Les brûleurs gaz à air soufflé 13/35

Afpa-DBTP 05/11/2009 Les brûleurs gaz à air soufflé 14/35

Le réglage des sécurités de gaz se fait toujours après le réglage de puissance

Calculer 80% de cette pression et reporter cette valeur sur le pressostat à

Brûleur en fonction, fermer progressivement la vanne de barrage en surveillant la pression de gaz.

La mesure de la pression de gaz brûleur en fonction et le contrôle de l’action du pressostat mini

Afpa-DBTP 05/11/2009 Les brûleurs gaz à air soufflé 15/35

Le réglage des sécurités de gaz se fait toujours après le réglage de

Calculer 110% de cette pression et reporter cette valeur sur le

Afpa-DBTP 05/11/2009 Les brûleurs gaz à air soufflé 16/35

Le réglage des sécurités de gaz se fait toujours après le réglage de

Calculer 120% de cette pression et reporter cette valeur sur le

Contrôle de l’étanchéité de la rampe gaz lors de la mise en service d’un brûleur

Ensemble manomètre et poire munie de clapets anti-retour

Afpa-DBTP 05/11/2009 Les brûleurs gaz à air soufflé 17/35

Afpa-DBTP 05/11/2009 Les brûleurs gaz à air soufflé 18/35

La volute définit le sens de rotation de la turbine et donc du moteur.

Pales à action Pales à réaction

Afpa-DBTP 05/11/2009 Les brûleurs gaz à air soufflé 19/35

Registre sur l’aspiration Registre sur le refoulement

Le rôle du pressostat d’air est de surveiller le débit d’air de combustion.

Pression < au point de consigne Pression > au point de consigne

Le pressostat air peut être de même technologie que le

Afpa-DBTP 05/11/2009 Les brûleurs gaz à air soufflé 20/35

Prise d’impulsion pression statique Prise d’impulsion pression totale

Prise d’impulsion pression dynamique Prise d’impulsion pression différentielle