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o Parkinson

LE TRAUMATISME CRANIOCÉRÉBRAL (TCC)

Lectures obligatoires :
1. Ylvisaker, M., Turkstra, L., Coehlo, C., Yorkston, K., Kennedy, M., Sohlberg,  Atteinte cérébrale causée par une force physique extérieure
M. M., & Avery, J. (2007). Behavioural interventions for children and adults susceptible de déclencher une perturbation des fonctions
with behaviour disorders after TBI: A systematic review of the evidence. cognitives associées ou non à une dysfonction physique.
Brain Injury, 21(8), 769-805. (Attention: Ne lire que les pages 769 à 784!)
2. Wilkniss, S.M., Hunter, R.H., & Silverstein, S.M. (2004). Traitement
multimodal de l'agressivité et de la violence chez des personnes souffrant *Cela cause une mort neuronale et c’est ça qui laisse des
de psychose. Santé mentale au Québec, 29 (2), 143-174. (Attention: Ne lire séquelles.
que les pages 143 à 167!)
3. Schéma d'analyse en trouble du comportement (SATC)- Cette grille vous  Des modifications du comportement et de l’état émotionnel
sera présenté durant la thématique, veuillez en prendre connaissance.
peuvent également être observées.

Les niveaux de sévérité


LA DÉFICIENCE PHYSIQUE
 Léger (commotion cérébrale) : ils s’en sortent en 3 mois sans
Principaux diagnostics séquelles
 Modéré
*Quand on parle de DP, on pense tout de suite à la déficience  Grave
motrice, mais il y a aussi tout le volet neurologique.
*C’est les TCC modérés-graves qui laissent des séquelles
 Déficience motrice ou neurologique permanentes.
 Amputés
 BOG Portrait pré-accidentel
 Lésion moelle épiniè re
 Lésions cérébrales acquises  Hommes de moins de 35 ans (3 victimes sur 4)
o TCC  Personnes ayant des comportements à risque (ex : travailler
o AVC dans la construction sans être attaché, conduire en état
o Tumeurs d’ébriété, faire des sports extrêmes…)
o Autres encéphalopathies  Personnalité pré-morbide
 Maladiesévolutives o 1/3 trouble de personnalité (axe 2)
o SEP o 1/3 abus substance
o SLA o 1/3 trouble de santé mentale (axe 1)
o Agressivité physique envers des objets (ex : taper dans
Ce que nous apprend la recherche le mur)
o Agressivité physique envers soi-même (très râre)
 Plus de la moitié des victimes d’un traumatisme 3. Apathie et manque d’initiative
crâniocérébral (TCC) présentent des comportements
problématiques à un moment où un autre de leur vie  Selon l’échelle des comportements observables (première
 Des perturbations comportementales peuvent apparai ̂tre chose qu’on doit faire si on veut intervenir. Elle a été faite
aprè s le congé de réadaptation (elles ont tendance à perdurer avec des gens cérébrolésés) –> OUTIL
dans le temps)
o Prévalence des troubles de comportement 1 an post- L’agressivité́
TCC : 38,2%
o Prévalence des troubles de comportement 5 ans post- L’agressivité secondaire au TCC est :
TCC : 67,7%  Réactive (99% du temps, environnement = déclencheur)
 Explosive (monter à 100 en qq secondes, mais descendre à 0
* Ça montre que le le tr. de comportement va se aussi en qq secondes si on réagit pas sur le comportement)
développer et se chroniciser selon l’environnement  Non réflective (ce n’est pas planifié, c’est pas dans le but de
que la personne va avoir après la réadaptation et les déranger, c’est juste l’expression de la frustration)
problèmes qu’elle rencontre au fil du temps.  Sans bénéfice (c’est pas dans un but de manipuler)
 Périodique (peut avoir de longues périodes sans que rien ne se
*Attention, quand la personne sort du coma et elle est passe)
agité, c’est pas ça un tr. De comportement.  Égo-dystone (ça fait généralement pas partie de sa
personnalité)
L’incidence des comportements problématiques chez la clientèle
TCC *Tant qu’on enlève pas la chose qui les dérange, ça va
recommencer.
Chez la clientè le TCC, les comportements problématiques les plus
fréquents sont :
1. Comportements sociaux inappropriés (ex : manque d’hygiène, LE TROUBLE DU COMPORTEMENT
incapacité à comprendre langage non verbal, manque d'égard
envers les autres, être opposant)
2. Agressivité́ (ils ont la mèche courte, mais en général c'est de Évaluer la gravité du trouble de comportement
l'agressivité verbale. C'est de l'expression de la frustration qui
sort sous la forme de comportement.)  Fréquence (ex : demander cigarette à chaque 10 min ça peut
o Agressivité verbale être grave ou pas, ça dépend de l’impact psychologique que ca
o Agressivité physique envers autrui (très rare, ex : a)
pousser qq1 pcq marche pas assez vite)  Intensité (ex : taper fort et à répétition sur le mur)
 Impact (ex : pousser une madame et elle meurt)

* On choisit habituellement le critère d'impact (impact sur la


personne et sur les autres) qui nous dit si un tr de
comportement est modéré, grave, extrême...

Le critè re d’impact

Le schéma d’analyse en trouble du comportement (SATC) –> OUTIL en


voie d’être validé
 Changements dans les relations significatives
 Atteinte à l’intégrité psychologique (sur la personne et sur les
autres, souvent c’est sur les autres que ça a plus d’impact tho)
 Atteinte à l’intégrité physique
 Accè s aux services
 Encadrement dispensé

Le processus de production du TCC

*Pourquoi Marc menace t-il du poing? Pcq l’intervenant a adopté une


attitude confrontante lorsqu’il s’est mis à crier.

Étude : Qu’est-ce qui se passe juste avant un comportement


problématique?

1. L’environnement physique (souvent on a pas de contrôle sur


ça)
 Trop de stimulation/bruit
 Trop de restrictions dans l’environnement physique
o Présence de portes verrouillées
o Manque d’espace
o Manque d’intimité
o Choix limités

2. L’environnement humain (on peut changer ça, on doit


s’adapter au client)
 70 % des épisodes d’agressivité ont été déclenchés par une *L'atteinte la plus importante chez ses patients cet la régulation
interaction avec un membre du personnel émotionnelle : comment faire pour que mon comportement soit
o Dire « non » adéquat et dans la bonne intensité tout le temps.
o Donner les ordres, imposer
o Infantiliser Les fonctions exécutives froides
o Dire « attend »
o Parler trop fort *Permettent de prioriser, organiser, mémoire de travail, planifier,
o Poser trop de questions flexibilité attentionnelle… et permettent de guider mon
 Approche clinique qui manque de flexibilité comportement selon les normes sociales et mes buts (ex : réussir le
 Avoir de grandes attentes envers l’usager cours).

Les séquelles du TCC

*Les patients qui ont un TCC grave on TOUS SANS EXCEPTION des
problèmes de fonctions exécutives pcq leur lobe préfrontal est
touché.

 Sont « parfois visibles »:


• Les séquelles physiques
o Hémiplégie/hémiparésie
o Perte d’équilibre
o Spasticité
o Mouvements involontaires
o Incoordination Les fonctions exécutives chaudes
o Lenteur
o Dysarthrie
o Dysphagie

 Sont « surtout invisibles »


 Les atteintes frontales amènent un désordre au niveau des
fonctions exécutives
 Les fonctions exécutives jouent une rôle important dans
les comportements
 Ex. On ressent de l’empathie alors on fait preuve de
flexibilité en portant attention à la personne au lieu de la
tâche
 Ex. On peut mettre à jour les informations reçues
(mémoire de travail) pour ajuster notre réaction
 Ex. On planifie une tâche d’équipe en tenant compte de
notre partenaire (théorie de l’esprit/empathie)

Atteintes frontales

 L’ensemble des fonctions exécutives est déficitaire


 Priorisation, mémoire de travail, planification, flexibilité
attentionnelle, organisation
 Empathie, théorie de l’esprit, jugement social, régulation
émotionnelle

 Il y a perte de l’équilibre entre les fonctions réactives et


Le fonctionnement normal réflexives
 Les mécanismes réactifs l’emportent
 Il y a une interaction entre les fonctions réflexives et les  Les fonctions réflexives n’arrivent pas à agir pour s’assurer
fonctions réactives. Quand une fonction est en marche, l’autre que la personne adopte un comportement en fonctions
est « latente» des normes sociales et de ses buts sociaux
 Ex. Quand on est fâché, on a de la difficulté à travailler
 Ex. Quand on est concentré sur une tâche, on a de la * Grosso-modo ces gens-là, le chaud l’emporte. Il n’y a plus de
difficulté à porter attention à l’émotion d’une autre yogourt, normalement le froid est sensé générer un plan B,
personne (empathie) mais à la place eux ils vont dans le chaud et pètent une coche.

*On se promène entre le chaud et le froid en tout temps,  En conséquence, la personne agit:
selon le contexte.  Rapidement (autorégulation)
 Sans « se voir aller » (monitoring)
 On utilise l’ensemble de nos fonctions exécutives pour passer  Sans s’ajuster (flexibilité attentionnelle)
du chaud au froid, selon la situation  Sans tenir compte des nouvelles informations (mémoire
 Ex. On se « voit aller » (monitoring) et on ajuste nos de travail)
comportements (régulation émotionnelle) en fonction de
 Sans tenir compte de ses « connaissances » sur les normes
nos but sociaux
sociales
 Sans considérer l’impact des ses comportements sur autrui *Dans l’approche positive de soutien, on fait de la prévention pas mal
(empathie) plus que de la réaction. On ne cherche pas à éliminer le
 Sans s’ajuster au jugement social comportement, mais plutôt à éliminer ce qui le déclenche.
 Selon une mauvaise planification, organisation et
priorisation Modalités d’intervention

 On observe donc une personne qui agit « sans réfléchir » et 1. Agir en prévention
qui adopte des comportements spontanés et excessifs 2. Laisser agir les conséquences naturelles
3. Favoriser le sentiment d’accomplissement et
l’autodétermination
L’APPROCHE DE COLLABORATION
*Faire un retour avec le client ça ne donne rien ou ça va lui faire péter
une autre coche. Il faut faire un retour avec l’équipe sur le PI à la
• Démontrée efficace pour la clientèle pédiatrique et adulte place.
présentant des troubles de comportement secondaires à
un traumatisme craniocérébral *Bref, il faut miser sur l'adaptation de l'environnement (quelques
• S’inscrit dans le courant des approches positives de heures heures à quelques semaines) plutôt que travailler sur le
soutien comportement (possibles de prendre des années).

*C’est la seule approche qui a eu une étude rigoureuse pour 1. Agir en prévention
tester son efficacité
 Plusieurs éléments précèdent l’apparition des
Distinction entre les approches comportements :

Approche comportementale Approche positive de soutien  Contributeurs


classique o Ce qui se passe avant, c’est le contexte qui fait que la
Vise la réduction et/ou Vise le mieux-être général personne accumule des frustrations
l’extinction du comportement  Déclencheurs
perturbateur o Ce qui se passe immédiatement avant le
Module les conséquences du Module les antécédents du comportement, c’est la goutte qui fait déborder le
comportement comportement vase!
Utilisation de récompenses et Utilise la prévention et les
de punitions conséquences naturelles  Analyse fonctionnelle
• Qu’elle soit positive ou négative

3. Favoriser le sentiment d’accomplissement et


d’autodétermination

On favorise :
• L’accès à des activités et des rôles significatifs pour la
 Antécédents : circonstances de l’évènement (ex. : activité personne
en cours, état de la personne, etc.) • L’accès à des activités plaisantes
 Déclencheurs : ce qui est arrivé immédiatement avant le • L’implication de la personne dans les choix le plus possible
comportement (ex. : refus, demande, surprise, proposition • La promotion des conséquences positives naturelles pour
d’activité, attente, etc.) les « bons » comportements
 Comportement : description objective utilisant des verbes
d’action Limites de l’approche
 Conséquences : réactions et interventions (pairs,
personnel, entourage)  Personnes présentant un diagnostic non stabilisé à l’axe 1 ou
 Réaction : le comportement augmente / diminue / cesse / un trouble de la personnalité
nouveau comportement (préciser)  Contexte de crise (violence, décompensation, suicide)
 Personne présentant une maladie dégénérative liée au
 La communication positive vieillissement
 Approche difficile à implanter au sein d’une équipe
Les modalités de la communication positive démobilisée
• Éviter de dire non
• Avoir une attitude engageante
• Utiliser un vocabulaire concret et significatif
• Répéter En résumé
• Offrir des choix
• Utiliser des phrases-clés
• Utiliser l’humour
• Refléter l’émotion, et non le comportement 1. Documenter
2. Formuler une hypothèse simple
2. Laisser agir les conséquences naturelles 3. S’impliquer et collaborer
4. Diffuser (et non pas former)
Qu’est-ce qu’une conséquence naturelle? 5. Suivre
• Une conséquence naturellement reliée au comportement
• Une conséquence logiquement reliée au comportement Planifier plus, agir moins!
Vignette clinique

Diapo 41??

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