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Exercice 1
Calculez les limites suivantes:
1 x+2
1) lim x2 E( ) 2) lim
x→+∞ x x→0+ x2 ln(x)
tan(2x)
3) lim 4) lim (x − 2)2 ln(x3 − 8)
x→0 ln(1 + x) x→2+
p p
5) lim x 1 + x2 − x 6) lim x 1 + x2 − x
x→−∞ x→+∞
CORRECTION INDICATIONS
Exercice 2
Répondre par vrai ou faux aux affirmations suivantes:
Soit l ∈ R.
CORRECTION INDICATIONS
Exercice 3
ln(x)
4. Comparer f et ln en +∞: autrement dit, calculer lim x → +∞] .
[ f (x)
CORRECTION INDICATIONS
1
Exercice 4 (Plus difficile)
f (x)
Montrer que lim = 0.
x→+∞ x
CORRECTION INDICATIONS
Exercice 5
f (x)
∀x ∈ R+ , g(x) > 0 et lim = L 6= 0
x→+∞ g(x)
CORRECTION INDICATIONS
2
Indications pour l’exercice 1
tan(2x) ln(1 + x)
3. Ne pas oublier que lim = 1 et que lim = ....
x→0 2x x→0 x
4. Faire un changement de variable pour utiliser la formule lim x ln(x) = ...
x→0+
2. Attention! on ne peut utiliser la notion de dérivée, car on ne sait pas si f est dérivable.
Il faut revenir à la définition du sens de variation d’une fonction:
Prendre x ∈ R+∗ et y ∈ R+∗ tq x ≤ y, et prouver que f (x) ≤ f (y) (f est croissante) ou f (x) ≥ f (y) (f est
décroissante)
3. En fait f est croissante: montrer que f ne peut être majorée et en déduire sa limite.
ln(x)
4. On peut écrire, comme f (x) > 0, ln(f (x)) + f (x) = ln(x). On en déduit facilement lim
x→+∞ f (x)
f (x) f (x) − f (x − 1)
Ensuite, écrire que = + f f (x − 1)x.
x x
f (x)−f (x−1)
• utiliser l’énoncé pour majorer, pour x ≤ A, (A est à dterminer), le terme x
f (x−1)
• Ensuite, majorer x en fonction de A, et en faisant tendre x vers +∞, conclure.
3
Correction de l’exercice 1
1 1
1. Quand x → +∞, on a : x → 0+ . Donc pour x suffisamment grand (en fait dès que x > 1, on a x ∈]0, 1[, et
donc E( x1 ) = 0.
2. On sait (depuis la terminale) que lim x ln(x) = 0− . Donc x2 ln(x) = x(x ln(x)) −−−→ 0− .
x→0 x→0
x+2
D’autre part, x + 2 −−−→ 2 ≥ 0 : ainsi −−−→ −∞
x→0 x2 ln(x) x→0
tan(2x) ln(1 + x)
3. On sait que lim = 1, et que lim = 1 (limites obtenues à l’aide de taux d’accroissements)
x→0 2x x→0 x
Donc
tan(2x) tan(2x) 2x
= −−−→ 2
ln(1 + x) 2x ln(1 + x) x→0
q q
1 + −
On voit que − 1 + x2 + 1 −−−−→ 0. Mais vers 0 ou 0 : C’est important. On a evidemment 1 + 1
> 1,
x→−∞ x2
q
donc − 1 + x2 + 1 −−−−→ 0− .
1
x→−∞
p
Ainsi, lim x 1 + x2 − x = −∞
x→−∞
6. On raisonne de la même façon qu’à la question précédente, mais ici |x| = x puisque x → +∞.
On obtient donc: p 1
x 1 + x2 − x = q
1 + x12 + 1
p 1
et donc lim x 1 + x2 − x =
x→+∞ 2
Remarque: Onvoit bien sur les questions 5) et 6) qu’un +∞ ou un −∞ peut tout changer !!
Correction de l’exercice 2
4
RETOUR AUX ENONCES
Correction de l’exercice 3
1
3. C’est evidemment faux, prendre la fonction f : x 7→ .
x
4. C’est faux, prendre g : x 7→ cos(x) et f : x 7→ 1
Correction de l’exercice 4
1. Si f s’annulait sur R+∗ , il en serait de même pour f (x)ef (x) . Or f (x)ef (x) = x qui ne s’annule pas sur R+∗ .
Donc f ne s’annule pas.
2. Attention!! il est hors de question d’utiliser une quelconque notion de dérivabilité, nulle part l’enoncé
n’indique que f est dérivable. Donc on n’utilisera pas cet outil.
2
Soient (x, y) ∈ R+∗ tq x ≤ y. Si on prouve que f (x) ≤ f (y), on aura prouvé que f est croissante. Si on
prouve que f (x) ≥ f (y), on aura prouvé que f est décroissante;
Mais attention ! f peut etre ni croissante, ni décroissante ( dans ce cas on arrivera rien à prouver).
f (x)
On a alors f (x) − f (y) > 0 et donc ef (x)−f (y) > 1; et comme f (x) > 0 et f (y) > 0, f (y) > 1.
f (x)
Ainsi le produit f (y) ef (x)−f (y) > 1, ce qui est absurde.
Donc on a nécéssairement f (x) ≤ f (y). Donc f est croissante.
5
3. Comme f est croissante, on a que deux éventualités: soit f est majorée en +∞ et a une limite finie en +∞,
soit f (x) −−−−→ +∞.
x→+∞
(on a le droit d’écrire ln(f (x)) car on a prouvé que f (x) > 0).
Donc
ln(f (x)) ln(x)
+1= (on a le droit de diviser par f (x) car f (x) 6= 0)
f (x) f (x)
ln(f (x))
Comme f (x) −−−−→ +∞, on a: f (x) − −−−→ 0.
x→+∞ x→+∞
Donc
ln(x)
lim =1 (le ln et f sont ”aussi forts”)
x→+∞ f (x)
Correction de l’exercice 5
On va revenir à la définition de la limite et utiliser les ε. La méthode employée est, grosso modo, la même que
celle employée pour prouver le théorème de Cesaro pour les suites.
Soit ε > 0.
Comme f (x + 1) − f (x) −−−−→ 0, on a:
x→+∞
Donc
f (x) ε f (A − 1)
∀x ≥ A, 0≤ ≤ +
x x x
f (A−1) f (A−1)
Or x −−−−→ 0 (A est fixé): il existe B > 0 tq ∀x ≥ B, x ≤ε
x→+∞
Donc
f (x) ε
∀x ≥ max(A, B), 0 ≤ ≤ +ε
x x
6
ε
On peut supposer que max(A, B) ≥ 1 (quitte à renommer A et B), et ainsi x ≤ ε.
Donc
f (x)
∀x ≥ max(A, B), 0 ≤ ≤ε+ε
x
D’où le résultat.
Correction de l’exercice 6
L 3L
∀x ≥ A g(x) ≤ f (x) ≤ g(x)
2 2
Le théorème des gendarmes nous permet d’affirmer que si g(x) −−−−→ 0, alors f (x) −−−−→ 0.
x→+∞ x→+∞
On a donc prouvé l’implication ⇐.
g(x)
Pour prouver l’autre implication ⇒, il suffit de faire le raisonnement suivant: Comme L 6= 0, lim =
x→+∞ f (x)
1
6= 0.
L
On peut faire le même raisonnement que ci dessus, en inversant les rôles de f et g et en remplaçant L
par L1 ... mais il y a une petite faille!
En effet, pour appliquer le même raisonnment que ci-dessus, il faut la fonction du dénominateur soit
> 0. Or ici, c’est f , à propos de laquelle on ne sait rien a priori.
7
2. Comme L > 0, on peut écrire (cf ci-dessus)
L 3L
∃A > 0 tq ∀x ≥ A g(x) ≤ f (x) ≤ g(x)
2 2
l’inégalité de droite permet de montrer que lim f (x) = +∞ ⇒ lim g(x) = +∞;
x→+∞ x→+∞
l’inégalité de gauche permet de montrer que lim f (x) = +∞ ⇐ lim g(x) = +∞
x→+∞ x→+∞
Correction de l’exercice 7