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LEÇON I

L’ORDINATEUR, LES BASES

L’INFORMATIQUE ET L’ORDINATEUR

L’informatique (INFORMAtion automaTIQUE) consiste à rassembler et transformer diverses


informations à l’aide d’un (ou plusieurs) ordinateur(s) afin d’obtenir la solution d’un problème :

- les informations utiles doivent être disponibles pour l’ordinateur, donc être collectées,
clairement codifiées, saisies et enregistrées sur un support informatique (une « mémoire ») ;

- le problème à résoudre doit avoir été analysé avec précision, la façon d’en obtenir la solution
doit avoir été traduite sous la forme d’un programme. L’ordinateur est une machine
électronique qui inclue des dispositifs optiques, électromécaniques ou électromagnétiques et dont
le fonctionnement est guidé par des programmes réalisés par l’homme :

- un ordinateur est inerte en l’absence d’alimentation électrique ou de programme ;

- son « QI » (quotient intellectuel) est NUL et il est incapable d’initiative ;

- l’ordinateur est un outil complexe. Il est encore nécessaire d’en connaître le fonctionnement
pour bien l’utiliser.

L’ordinateur fonctionne aujourd’hui comme à ses débuts. C’est une machine qui travaille sur des
données binaires (représentées symboliquement par des suites de 0 et de 1) de manière
séquentielle et au rythme d’une horloge interne :

- dans l’ordinateur, toute information est représentée par une suite de bits. Un bit (abréviation de

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BInary digiT) représente une valeur choisie parmi deux possibilités (symbolisées par 0 et 1, mais
concrétisées par un phénomène physique à deux état stables comme « allumé-éteint », « 0 volts –
3 volts », « aimantation nord ou sud », « courant passant ou bloqué », etc. ;

- à chaque « top » d’horloge, il y a modification d’une série de bits représentant les données en
cours de traitement ;

- entre deux tops d’horloge, l’ordinateur est improductif.

Des conventions permettent d’effectuer la codification des informations en binaire, et


inversement. Par exemple : - 0101 représente la valeur 5 en binaire pur sur 4 bits (valeur que l’on
retrouve en effectuant le calcul 0x23 +1X22 +0x21 +1x20 =5, 2 étant la base de numération
binaire) ; - 01010001 représente la lettre Q (majuscule) sur 8 bits, en code ASCII.(American
Standard Code for Information Interchange)

Le terme informatique fut crée (en 1962 par Philippe Dreyfus) par la réunion des deux termes
information et automatique. Il s'agit du traitement automatique de l'information.

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LES PRINCIPES DE BASE

L'automatisme
L'une des traditions dans lesquelles l'informatique puise une partie de sa force est celle de
l'automatisme. Un automate est une machine imitant les mouvements, les fonctions ou les actes
d'un corps animé.

Les premiers automates répondaient au principe de programmation, c'est-à-dire d'exécution d'une


séquence finie d'évènements, (voir la technique de l'arbre à cames).

L'information
L'information analogique a comme support un signal continu, une oscillation dans une ligne
électrique par exemple.

L'information digitale désigne l'information codée de façon symbolique par des chiffres (par
exemple, décimaux). Les ordinateurs traitent des informations digitales codée en base 2 (binaire).
Le message transmis est alors constitué par des successions (ou paquets) de chiffres, sous forme
de signaux binaires.

Ce que l'on appelle la théorie de l'information, (Claude Shannon, 1948), fournit une mesure de
quantité d'information dont l'unité est le "le bit" (Binary digIT ; digit = nombre d'où digitaliser
veut dire « numériser »). Le Bit, c'est la quantité d'informations contenue dans le choix
élémentaire entre deux possibilités également probables, comme dans le cas du lancer d'une
pièce de monnaie pour obtenir pile ou face.

L'une des premières utilisation du code binaire par une machine fut le métier à tisser de Jacquard.
Joseph Marie Jacquard (1752-1834) construisit en 1804 le premier métier à tisser entièrement

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automatique commandé par un système de cartes perforées : un tambour mobile soulève des
crochets. Les trous -ou leur absence- sur les cartons qui défilent interviennent directement sur la
position des fils de chaîne au moment du passage du fil de trame, commandant ainsi le motif du
tissu.

LEÇON I

EVALUATION I

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1- Quelle est l’origine du mot « INFORMATIQUE » ?

R:
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…………………………………….………………………………………………………………
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2- Quel est le quotient intellectuel de l’ordinateur ?


R:
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3- Quand dit-on l’ordinateur est improductif ?


R:
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………………………………….

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4- C’est quoi le « 0 et 1 » ?
R:

LES BASES DE L’ORDINATEUR


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5- Que veut dire le mot « bit » ?


R:
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6- C’est quoi la codification ?

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R:
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7- Par quel phénomène physique peut-on symboliser le 0 et 1 ?


R:
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………………………………….

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8- Que signifie « ASCII » ?


R:
………………………………………………………………………………………………
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9- Comment doivent les informations disponibles pour l’ordinateur ?


R:
………………………………………………………………………………………………
……………………………….
LEÇON I

LES BASES DE L’ORDINATEUR


Vocabulaire de l’ordinateur, de l’informatique

Ordinateur, définition :

Machine qui permet d’emmagasiner des données (informations) et de les traiter à la


demande de l'utilisateur. Le traitement de l’information, réalisé par un programme, va
produire un résultat en sortie (écran, imprimante, etc.). L'ordinateur est donc un outil qui
permet d'automatiser des opérations de toutes sortes en vue de faciliter le travail, la vie des gens.

Automatique, définition :

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Informations ou données, définition :

Le terme « donnée » , en anglais (data) est souvent preferee au terme « information ». Ces deux
(2) sont synonymes et on les utilise comme deux (2) concepts distincts :

 Donnée = la forme de l’information, le code qui la represente.


 Information = signification, renseignement, connaissance qu’elle apporte.

Programme ou application, définition :

Elément constitutif d'un logiciel ou un ensemble d’opérations destinées à être exécutées par un
ordinateur.

Bit, définition :

C'est la plus petite unité de mesure de la quantité d'information numérique. 8 bits


= 1 octet.

Codification, définition :
C’est le rassemblement de plusieurs éléments selon un ou plusieurs critères afin de les organiser,
classer ou encore les regrouper.

Binaire, définition :

Est dit binaire tout élément qui n'existe qu'en deux états : 1 ou 0, vrai ou faux. On

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parle de langage binaire ou de fichier binaire.

LEÇON I

LES COMPOSANTS DE L’ORDINATEUR INDIVIDUEL

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L’ordinateur individuel (« Personal
Computer »
PC de Bureau ou « PC ») est généralement composé, au
plan
matériel:
- d’un clavier et d’une souris qui permettent d’entrer des informations dans la machine ;
- d’un écran qui permet de visualiser les informations sortant de l’ordinateur ;

- d’un « boîtier unité-centrale » qui contient les mémoires de l’ordinateur (mémoire vive ou «
RAM », mémoires mortes ou « ROM », disques) et son organe actif, le processeur central ou
microprocesseur (par exemple PENTIUM 4), ainsi que divers circuits électroniques nécessaires
au fonctionnement de l’ensemble;

- d’une imprimante (sortie sur papier) et d’un scanner (entrée papier).

Clavier, écran, souris, imprimante, scanner et disques constituent des périphériques de


l’ordinateur, ainsi nommés car ils sont situés autour du processeur.

Les mémoires mortes servent le fonctionnement de la machine, mais ne peuvent être


couramment modifiées. La mémoire RAM « dynamique » est par contre perpétuellement en
évolution : les données et les programmes nécessaires au fonctionnement de l’ordinateur à un
instant donné y sont recopiés. Cette mémoire s’efface quand la machine est éteinte.

Les disques (disque interne, disquette ou disque optique -CD-) permettent de conserver données
et programmes entre deux utilisations de l’ordinateur ou de les transférer d’une machine à
l’autre.

Au plan logiciel (les logiciels sont constitués de programmes), l’ordinateur dispose d’un système

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d’exploitation (par exemple WINDOWS) et d’applications (comme WORD, qui est un
traitement de texte).

Constitution d’un ordinateur

L'architecture de von Neumann décomposait l'ordinateur en quatre parties distinctes :

1. L'unité arithmétique et logique (UAL) ou unité de traitement : son rôle est d'effectuer
les opérations de base, un peu comme le ferait une calculette.

2. L'unité de contrôle (UC). C'est l'équivalent des doigts qui actionneraient la calculette.
3. La mémoire qui contient à la fois les données et le programme qui dira à l'unité de
contrôle quels calculs faire sur ces données. La mémoire se divise entre mémoire vive
(programmes et données en cours de fonctionnement) et mémoire permanente
(programmes et données de base de la machine).
4. Les entrées-sorties : dispositifs qui permettent de communiquer avec le monde extérieur.

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Unité arithmétique et logique
L'unité arithmétique et logique, ou UAL, est l'élément qui réalise les opérations élémentaires
(additions, soustractions, etc.), les opérateurs logiques (ET, OU, NI, etc.) et les opérations de
comparaison (par exemple la comparaison d'égalité entre deux zones de mémoire). C'est l'UAL
qui effectue les calculs de l'ordinateur.

Unité de contrôle
L'unité de contrôle, ou UC, prend ses instructions dans la mémoire. Celles-ci lui indiquent ce
qu'elle doit ordonner à l'UAL et, comment elle devra éventuellement agir selon les résultats que
celle-ci lui fournira. Une fois l'opération terminée, l'unité de contrôle passe soit à l'instruction
suivante, soit à une autre instruction à laquelle le programme lui ordonne de se brancher.
L'unité de contrôle facilite la communication entre l'unité arithmétique et logique, la mémoire
ainsi que les périphériques. Il gère la plupart de l'exécution des instructions dans l'ordinateur.

Mémoire
Au sein du système, la mémoire peut être décrite comme une suite de cellules numérotées
contenant chacune une petite quantité d'informations. Cette information peut servir à indiquer à
l'ordinateur ce qu'il doit faire (instructions) ou contenir des données à traiter. Dans la plupart des
architectures, c'est la même mémoire qui est utilisée pour les deux fonctions. Cette mémoire peut
être réécrite autant de fois que nécessaire.
Entrées-Sorties
Les dispositifs d'entrée/sortie permettent à l'ordinateur de communiquer avec l'extérieur (clavier,
écran, imprimantes, etc.).
Le point commun entre tous les périphériques d'entrée est qu'ils convertissent l'information qu'ils
récupèrent de l'extérieur en données compréhensibles par l'ordinateur. À l'inverse, les
périphériques
de sortie décodent l'information fournie par l'ordinateur afin de la rendre compréhensible par
l'utilisateur (voir chapitre 3).

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Bus
Ces différentes parties sont reliées par trois bus, le bus d'adresse, le bus de données et le bus de
commande. Un bus est un groupement d'un certain nombre de fils électriques réalisant une
liaison
pour transporter des informations binaires codées sur plusieurs bits.
Le bus d'adresse transporte les adresses générées par l'UCT (Unité Centrale de Traitement) pour
sélectionner une case mémoire ou un registre interne de l'un des blocs. Le nombre de bits
véhiculés
par ce bus dépend de la quantité de mémoire qui doit être adressée.
Le bus de données transporte les données échangées entre les différents éléments du système.
Le bus de contrôle transporte les différents signaux de synchronisation nécessaires au

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LEÇON I

FAMILLE DES ORDINATEURS

Un ordinateur est un ensemble de circuits électroniques permettant de manipuler des données


sous forme binaire, c’est-à-dire sous forme de bits. Le mot « ordinateur » provient de la société
IBM France. qui proposa un mot caractérisant le mieux possible ce que l’on appelait
vulgairement un « calculateur » (traduction littérale du mot anglais « computer »).

Un ordinateur est un ensemble de composants électroniques modulaires, c’est-à-dire des


composants pouvant être remplacés par d’autres composants ayant éventuellement des
caractéristiques différentes, capables de faire fonctionner des programmes informatiques. On
parle ainsi de « hardware » pour désigner l’ensemble des éléments matériels de l’ordinateur et de
« software » pour désigner la partie logicielle.

On distingue généralement plusieurs familles d’ordinateurs selon leur format :

1) Les mainframes (en français ordinateurs centraux), ordinateurs possédant une grande
puissance de calcul, des capacités d’entrée-sortie gigantesques et un haut niveau de
fiabilité. Les mainframes sont utilisés dans de grandes entreprises pour effectuer des
opérations lourdes de calcul ou de traitement de données volumineuses. Les main frames
sont généralement utilisés dans des architectures centralisées, dont ils sont le coeur.

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2) Les ordinateurs personnels , parmi lesquels on distingue :

– Les ordinateurs de bureau (en anglais desktop computers), composés d’un boîtier renfermant
une carte mère et permettant de raccorder les différents périphériques tels que l’écran.

– Les ordinateurs portables (en anglais laptop ou notebooks), composé d’un boîtier intégrant un
écran dépliable, un clavier et un grand nombre de périphériques incorporés.

– Les tablettes PC (en anglais tablet PC), composées d’un boîtier intégrant un écran tactile ainsi
qu’un certain nombre de périphériques incorporés.

– Les centres multimédia (en anglais Media Center), représentant une plate-forme matérielle,
destinée à une utilisation dans le salon pour le pilotage des éléments hifi (chaîne hifi, téléviseur,
platine DVD, etc.)

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– Un smartphone ou téléphone intelligent, est un téléphone mobile évolué disposant des
fonctions d’un assistant numérique personnel, d’un appareil photo numérique et d’un ordinateur
portable. La saisie des données se fait le plus souvent par le biais d’un écran tactile ou, plus
rarement d’un clavier ou d’un stylet.

PC de bureau

PC portable

Tablette PC

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MEDIA CENTER PC Smartphones

Mainframes

Le boîtier

Le boîtier renferme la carte mère, celle-ci est un circuit imprimé et elle est le coeur de
l’ordinateur. C’est sur la carte mère que se greffent tous les autres composants suivants :

L’horloge système contrôle et synchronise le microprocesseur et ses composants associés. Sa


vitesse est appelée fréquence et elle est exprimée en mégahertz. Plus cette fréquence est élevée,

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plus le processeur sera efficace.

Le microprocesseur est l’élément principal de l’ordinateur, il traite et fait circuler les données.
Plus cette circulation d’information est rapide, plus l’ordinateur sera jugé performant.

La mémoire vive, mémoire centrale ou RAM (Random Access Memory) est l’endroit où
l’ordinateur entrepose temporairement les données et les programmes qu’il est en train d’utiliser.
L’entreposage dure tant que l’on ne coupe pas le courant. La taille de la mémoire peut être
augmentée par ajout de RAM sous forme de barrettes. Plus il y a de
mémoire, plus l’ordinateur est rapide.

La mémoire cache est une petite zone de mémoire ultrarapide où sont conservées les
instructions et données qui reviennent le plus souvent. Cette mémoire interne est de petite taille.

Les connecteurs d’extensions sont des emplacements disponibles sur la carte mère destinés à
recevoir des cartes d’usages divers.

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Les entrées et les sorties sont des ports pour la liaison avec les périphériques comme
l’imprimante, le modem …

La mémoire vidéo est l’endroit où se stockent les images à afficher à l’écran.

Les cartes vidéo permettent de décharger le microprocesseur des calculs de l’affichage. Elles
sont indépendantes, car elles sont placées sur un connecteur d’extension.

Les cartes son permettent d’Enregistrer et de reproduire du son, et de piloter un lecteur de CD-
LEÇON I
ROM. Elles se branchent sur un connecteur d’extension.

Détails minimum des éléments d’un système

La souris

La souris (en anglais « mouse ») est un périphérique de pointage servant à déplacer un curseur
sur l’écran et permettant de sélectionner, déplacer, manipuler des objets grâce à des boutons.

Il existe plusieurs types de souris, classifiés selon la technologie de positionnement (souris


mécanique ou
optique) d’une part, selon la transmission des données (filaire ou sans fil) à l’unité centrale
d’autre part.

La souris est généralement branchée à l’arrière de l’unité centrale, sur la carte mère, sur un
connecteur
PS/2 de couleur verte ou sur un port USB.

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Le clavier

Le clavier (en anglais « keyboard ») permet, à la manière des machines à écrire, de saisir des
caractères (lettres, chiffres, symboles, etc...), il s’agit donc d’un périphérique d’entrée essentiel
pour l’ordinateur, car c’est grâce à lui qu’il nous est possible d’envoyer des commandes.

Le terme « AZERTY » (en rapport avec les 6 premières touches alphabétiques du clavier)
désigne un type de clavier, équipant la quasi-totalité des ordinateurs des pays francophones. Il

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s’agit de la déclinaison pour les pays francophones du clavier « QWERTY » (pays anglo-
saxons).

Les claviers sont généralement branchés à l’arrière de l’unité centrale, sur la carte mère, sur un
connecteur PS/2 de couleur violette ou sur un port USB, On rencontre des claviers filaires ou
sans fils (présence d’un module de transmission en association avec la souris).

LES BASES DE L’ORDINATEUR


L’écran

On appelle écran (ou moniteur) le périphérique d’affichage de l’ordinateur. On distingue


habituellement deux familles d’écrans :

1. Les écrans à tube cathodique (noté CRT pour Cathod Ray Tube), technologie qui tend à
disparaître. Il s’agit de moniteurs volumineux et lourds, possédant une consommation
électrique élevée.

2. Les écrans plats (notés parfois FPD pour Flat panel display ou LCD pour Liquid Crystal
Display) équipant la totalité des ordinateurs portables, smartphones, les appareils photo
numérique, ainsi que la quasi-totalité des ordinateurs de bureau. Il s’agit d’écrans peu
encombrants en profondeur (d’où leur nom), légers et possédant une faible consommation
électrique et n’émettent pas de rayonnement électromagnétique.

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LES BASES DE L’ORDINATEUR
LEÇON I

EVALUATION II

1- Quelle est la composition d’un ordinateur personnel ?


R:
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…………………………………..

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2- Que contient le « boîtier unité-centrale » ?


R:
………………………………………………………………………………………………
…………………………………………
………………………………………………………………………………………………
…………………………………………

3- Ou sont recopiés les données et les programmes nécessaires au fonctionnement de


l’ordinateur ?
R:
………………………………………………………………………………………………
…………………………………………

4- Quels sont les dispositifs permettant de conserver données et programmes entre


deux utilisations de l’ordinateur ou de les transférer d’une machine à l’autre ?
R:
………………………………………………………………………………………………
……………………………………

5- L’ordinateur dispose de deux (2) systèmes. Lesquels ?


R:
………………………………………………………………………………………………

LES BASES DE L’ORDINATEUR


……………………………………

6- C’est quoi un logiciel ?


R:
………………………………………………………………………………………………
…………………………………..

………………………………………………………………………………………………
……………………………………

7- Que signifie « PC » ?
R:
………………………………………………………………………………………………
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LEÇON I
TERMES DE L’INFORMATIQUE,
ET DE L’INTERNET - ANGLAIS-FRANÇAIS

abort, to – abandoner

access provider - fournisseur de services (Internet)

account – compte

account information - informations sur le compte

add-in - (logiciel) compagnon

add-on - complémentaire/d’extension

commit – validation

compact disk, CD - disque compact ; CD

compatibility – compatibilité

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computer-aided presentation - présentation assistée par ordinateur

LEÇON I

SIGLES ET ABREVIATIONS

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 IT : Information Technologie (Chargé de la Technologie de l’Infor-mation et de la
Communication)
 GB : Gigabits
 DVD : Digital Versatile Disk
 NT : New Technology
 PC : Personnal Computer (Ordinateur Personnel)
 CD : Compact Disk
 RAM : Random Access Memory
 BIOS : Basic Input Output System
 SATA : Serial Advanced Technology Attachment
 IDE : Integrated Drive Electronics
 POST : Power On Self Test
 CMOS : Complementary Metal Oxide Semiconductor

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LEÇON I

RECHERCHE

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De quoi se compose votre ordinateur fixe ?
LES BASES DE L’ORDINATEUR
Le PC d'aujourd'hui contient un certains nombre d'éléments fondamentaux dont vos ordinateurs
ne sauraient se passer.

1) écran
2) la carte-mère
3) le processeur
4) la mémoire vive
5) la carte graphique

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6) l'alimentation électrique
7) le lecteur ou graveur CD/DVD
8) le disque dur
9) la souris
10) le clavier

Ces 10 éléments composent l'architecture de votre ordinateur. Si l'un des éléments numérotés 1 à
8 vient à manquer, l'ordinateur ne sera pas fonctionnel.

LA CODIFICATION BINAIRE
Le choix du binaire résulte du fait que de nombreux phénomènes physiques admettent deux états
stables et faciles à distinguer.

Dès lors, le développement de l’algèbre de Boole (une algèbre définissant diverses opérations sur

LES BASES DE L’ORDINATEUR


des ensembles à deux éléments) a permis la réalisation des premiers calculateurs binaires,
ancêtres des ordinateurs.

Illustrons la possibilité de transposer en binaire nos habitudes de calcul par la réalisation


d’additions simples en binaire, c'est-à-dire dans une base de numération ne comportant que deux
symboles [0,1] alors que notre système décimal en comporte 10 [0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9] :

Codage d’information Les informations traitées par les ordinateurs sont de différentes natures :
nombres, texte, images, sons, vidéo, programmes, … Dans un ordinateur, elles sont toujours
représentées sous forme binaire (BIT : Binary digIT) une suite de 0 et de 1

Codage de l’information : permet d’établir une correspondance qui permet sans ambiguïté de
passer d’une représentation (dite externe) d’une information à une autre représentation (dite
interne : sous forme binaire) de la même information, suivant un ensemble de règle précise.

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Exemple : * Le nombre 35 : 35 est la représentation externe du nombre trente cinq * La
représentation interne de 35 sera une suite de 0 et 1 ( 100011 )

En informatique, Le codage de l’information s’effectue principalement en trois étapes :

1) L’information sera exprimée par une suite de nombres (Numérisation)


2) Chaque nombre est codé sous forme binaire (suite de 0 et 1)
3) Chaque élément binaire est représenté par un état physique

Codage de l’élément binaire par un état physique

Charge électrique (RAM : Condensateur-transistor) : Chargé (bit 1) ou non chargé (bit 0)


Magnétisation (Disque dur, disquette) : polarisation Nord (bit 1) ou Sud (bit 0) Alvéoles
(CDROM): réflexion (bit 1) ou pas de réflexion (bit 0) Fréquences (Modem) : dans un signal
sinusoïdal Fréquence f1 (bit 1) : s(t) = a sin ( 2πf 1 t + ψ ) Fréquence f2 (bit 0) : s(t) = a sin ( 2πf
2 t + ψ ) …. (

EXEMPLE A DECRIRE

LES BASES DE L’ORDINATEUR

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LES MESURES INFORMATIQUES

Le système métrique est organisé sur une base décimale : 1 kilogramme = 1000 grammes, 1
décagramme = 10 grammes, ... .

Des préfixes permettent d’abréger l’écriture des valeurs. Par exemple kilo pour un facteur 1000
(103), méga pour un facteur 1000 000 (106 ) ou giga pour un facteur 1000 000 000 et terra pour

LES BASES DE L’ORDINATEUR


un facteur 1000 000 000 000.

Il en va de même en informatique, avec une nuance car il est d’usage de compter en puissances
de 2. Le kilo vaut alors 210 soit 1024 et non 1000. Dans cette convention, 1 kilo (K) = 1024 , 1
méga (M) = 1024 x 1024 = 220 , 1 giga (G) = 1024 x 1024 x 1024 = 230 et 1 terra = 240 .

La capacité des mémoires et des disques est par ailleurs mesurée en octets (un octet est une suite
de 8 bits qui permet de stocker un caractère codé en ASCII). Ainsi par exemple 1 Ko = 1 kilo
octet = 8192 bits.

LES MEMOIRES INFORMATIQUES

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Les mémoires informatiques se distinguent par leur rapidité, par leur capacité, par leur
permanence, par leur mobilité, par la possibilité d’en modifier le contenu (mémoire réinscriptible
ou non) ou par leur coût.

( RECHERCHE)

L’USAGE D’UN ORDINATEUR INDIVIDUEL

Le « PC » (personal computer) est un outil individuel, en ce sens qu’il n’est utilisé directement et
à un instant donné que par un seul utilisateur.

Pour autant, en entreprise, l’utilisateur du PC n’a pas toute liberté pour équiper et aménager ce
poste de travail :

- les choix d’équipement en matériels ou logiciels doivent être coordonnés au sein de


l’entreprise, pour assurer une cohérence de fonctionnement et optimiser les coûts d’acquisition et
d’entretien par le groupement des achats et la standardisation .

- un ordinateur individuel peut parfois être utilisé par différentes personnes, en raison de
l’absence de son principal utilisateur ou en cas de travail en équipe. Chacun doit alors pouvoir
s’en servir sans avoir à rechercher le sens d’innombrables « astuces » imaginées par le «
propriétaire » précédent .

LES BASES DE L’ORDINATEUR


- dans un réseau « poste à poste », où chaque machine laisse certaines de ses ressources
accessibles aux autres (données, répertoires disque, imprimantes), l’organisation du poste de
travail peut également intéresser d’autres employés.

En règle générale, le poste doit être maintenu en bon état d’utilisation par la personne à qui il est
confié. Ce qui impose une connaissance suffisante de la composition et du fonctionnement de la
machine.

Dans les petites organisations, un utilisateur pourra même être chargé de choisir lui-même son
ordinateur et ses caractéristiques et d’en piloter l’acquisition, d’y installer de nouveaux
composants matériels ou logiciels, d’effectuer un premier diagnostic en cas de panne afin
d’orienter les techniciens spécialisés et de réduire les coûts d’entretien.

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TEST

1- Pourquoi dit-on le « PC » est un outil individuel ?


R:
………………………………………………………………………………………………
…………………………………………

………………………………………………………………………………………………
………………………………………..

2- Pourquoi un ordinateur individuel peut parfois être utilisé par différentes


personnes ?
R:
………………………………………………………………………………………………
…………………………………………

………………………………………………………………………………………………
…………………………………………

3- VRAI ou FAUX :
« Dans un réseau « poste à poste », où chaque machine laisse certaines de ses ressources
accessibles aux autres ».
R:
………………………………………………………………………………………………

LES BASES DE L’ORDINATEUR


…………………………………………….
4- Pourquoi l’organisation du poste de travail peut également intéresser d’autres
employés ?
R:
………………………………………………………………………………………………
…………………………………………….

………………………………………………………………………………………………
…………………………………………….
5- A quoi cela implique quand le poste est maintenu en bon état d’utilisation par la
personne à qui il est confié ?
R:
……………………………………………………………..………………………………
…………………………………

APPS ACADEMY – SECTION PROFESSIONNELLE 22


………………………………………………………………………………………………
………………………………..
6- A quoi cela est-il nécessaire quand un utilisateur pourra même être chargé de
choisir lui-même son ordinateur et ses caractéristiques ?
R:
………………………………………………………………………………………………
………………………………..

………………………………………………………………………………………………
…………………………………

LA CARTE-MERE

Architecture et fonctionnement d’une carte mère

Architecture d’une carte mère


Le mot « architecture » vient du latin architectura, signifiant art de construire. Il s’agit du
produit de l'art de l'architecte qui imagine et conçoit un arrangement ordonné et structuré des
composants.

LES BASES DE L’ORDINATEUR


Les ordinateurs traitent des informations digitales codées en base 2 (binaire). Le
message transmis est alors constitué par des successions (ou paquets) de chiffres, sous forme
de signaux binaires.

La théorie de l'information développée par Claude Shannon en 1948, fournit une mesure
de quantité d'information. Son unité est le "le bit" (Binary digIT ; digit = nombre, d'où digitaliser
=
numériser).
Le Bit est la quantité d'information contenue dans le choix élémentaire entre deux
possibilités 0 ou 1, comme c’est le cas du lancé d'une pièce de monnaie pour obtenir pile ou
face.

La carte mère, par définition, est un circuit imprimé qui supporte divers composants.

Il s'agit de l'élément constitutif principal de l'ordinateur (en anglais «mainboard» ou


«motherboard».
La carte-mère est le socle permettant la connexion de l'ensemble des éléments essentiels de
l'ordinateur.

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Elle se fixe au fond du boîtier,et permet le branchement des autres composants. C'est en fait le
squelette
de votre ordinateur.

Elle intègre le réceptacle du processeur, appelé SOCKET. Chaque socket est défini pour
recevoir un type de processeurs.
Les sockets sont nommés par les constructeurs.

Il y a quelques années, les cartes mères ressemblaient à ceci :

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Les cartes mères actuelles ressemblent à ceci

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LES BASES DE L’ORDINATEUR

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Cette classification permet aux acheteurs de ne pas se tromper, puisque le nom du socket figurera
aussi bien sur la boite de la carte-mère que sur celle du processeur, ainsi que sur la description
des articles sur internet.

Au cours de son évolution, la carte-mère a intégré de plus en plus de fonctions, qui auparavant,
s'obtenaient en rajoutant des cartes supplémentaires. Par exemple, carte son, carte USB, ou la
carte réseau et même parfois la carte graphique sont devenues partie intégrante de la carte-mère.
Pour interconnecter toutes ces fonctions la carte-mère utilise des circuits spéciaux appelés
Chipset. Ces derniers ont pour rôles de faire dialoguer le processeur, la RAM, les disques durs et
tous les périphériques ensembles.

Certains des périphériques d'un ordinateur demandent à être configurés. Pour cela, la carte-mère
dispose d’un BIOS (Basic Input/Output System), un programme de démarrage qui permet de
tester le matériel et le périphérique présent et de leur appliquer des paramètres de configuration.

Si pour une raison quelconque un périphérique, la RAM, ou une carte d’extension est
défectueuse ou ne s’initialise pas, la carte-mère émet un certain nombre de «bip» pour indiquer le
dysfonctionnement, en fonction du modèle du BIOS. Chaque séquence de «bip» correspond à
une erreur.

Par exemple, sur certaines cartes-mère, trois «bips» brefs et consécutifs indiquent que les
barrettes de mémoires ne sont pas détectées... Les correspondances de ces codes dépendent de
votre BIOS. Outre, le socket, la carte-mère incorpore aussi différents éléments d'importance:

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-les ports PCI et / ou PC Ie (pour PCI express)
-Les connecteurs IDE et /ou SATA pour disque dur
et lecteurs divers (DVD, multicarte...)
-Les emplacements, ou «SLOTS» pour vos
barrettes de mémoires
-un connecteur d'alimentation...

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Voici en détail, la carte mère et ses différents composants:

La ZONE X en jaune, regroupe tous les connecteurs externes de la carte mère: les ports usb,
ceux pour le clavier et la souris, la carte son si elle est intégrée, pareil pour la carte réseau, le port
LTP de moins en moins utilisé pour les imprimantes...

0) c'est le connecteur pour l'alimentation en énergie de la carte mère.

1) c'est le slot prévu pour accueillir un processeur du même type.

2) Les slots mémoires: Ils sont de couleurs différentes car cette carte mère peut faire fonctionner
deux barrettes identique en dual Channel (meilleures performances). A savoir que certaines
cartes mères peuvent accueillir deux générations de mémoires différentes.

3) Le bios: il contrôle les périphériques intégrés à la carte mère.

4 et 5) les chipsets: Il gèrent les flux entre les différents éléments.

6) Le slot PCI-E (express) est un slot graphique beaucoup plus performant que l'agp.

7) Les slots pci: pour connecter tout type de périphériques supplémentaires, (par exemple un
tuner tv ou tnt).

8) Connecteurs IDE pour lecteur cdrom ou disque dur.

9) Connecteurs sata pour lecteur cdrom et disque dur (bande passante plus rapide que l'ide).

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10) pile permettant au bios de conserver en mémoire sa configuration.

MICROPROCESSEUR ou processeur

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Pièce essentielle de votre ordinateur, le processeur, ou CPU (de l'anglais Central Processing
Unit, «Unité centrale de traitement»), est le composant qui exécute les programmes
informatiques. Il fournit au système d’exploitation des dispositifs tels que le mécanisme
d’interruption ou des registres spécialisés pour l’adressage et la gestion de la mémoire virtuelle.

Les informations traitées par un microprocesseur sont de différents types (nombres,


instructions, images, vidéo, etc…) mais elles sont toujours représentées sous un format binaire.
Seul
le codage changera suivant les différents types de données à traiter. Elles sont représentées
physiquement par 2 niveaux de tensions différents.

En binaire, une information élémentaire est appelé bit et ne peut prendre que deux valeurs
différentes : 0 ou 1.

Une information plus complexe sera codée sur plusieurs bit. On appelle cet ensemble un mot.
Un mot de 8 bits est appelé un octet.

Représentation d’un nombre entier en binaire :


Les nombres sont exprimés par des chiffres pouvant prendre deux valeurs 0 ou 1. A chaque
chiffre est affecté un poids exprimé en puissance de 2.
Ex : ( 101 )2 <> 1x 2² + 0x21 + 1x20 = ( 5 )10

Représentation d’un nombre entier en hexadécimal :


Lorsqu’une donnée est représentée sur plus de 4 bits, on préfère souvent l’exprimer en
hexadécimal. Les nombres sont exprimés par des chiffres et des lettres pouvant prendre 16
valeurs :
0123456789ABCDEF

A chaque chiffre est affecté un poids exprimé en puissance de 16.

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Ex : ( 9A )16 <> 9x161
+ Ax160 = 9x161 + 10x160 = ( 154 )10

Attention !! :

1 kilobit = 210 bit = 1024 bit


1 mégabit = 210 kbit = 1024 kbit
1 gigabit = 210 Mbit = 1024 Mbit

Le concept de microprocesseur a été créé par la Société Intel. Cette Société, créée en 1968, était
spécialisée dans la conception et la fabrication de puces mémoire.

C’est aussi l’élément qui, comparé aux autres composants électroniques du PC, est le plus
coûteux et dont les performances évoluent le plus. Le premier microprocesseur, le 4004 a été
fabriqué en 1971.

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 En 1981, lorsque IBM développa son premier « Personnal Computer » à partir du 8088
d’Intel.
 Le tout premier chip utilisé dans les PC était l’Intel 8088 (juin 1979).
 La génération suivante est apparue avec le 80286 d’Intel. C’est l’époque des PC/AT.
 Le 80386 est le premier microprocesseur 32 bits d’Intel. Il est optimisé pour les systèmes
d’exploitation multitâches tels que Windows NT ou OS/2.
 Au lieu de les appeler 80586, Intel donna à ses processeurs de la cinquième génération le
nom de Pentium. Ce nom étant déposé, AMD et Cyrix ne peuvent plus l’utiliser pour
vendre des clones sous la même appellation. (Cinquième génération)
 Intel Pentium Pro, Introduit en 1995 (Sixième génération)

Parler de processeur est un raccourci de langage, puisqu'il s'agit en fait d'un microprocesseur :
une puce de silicium contenant des millions de circuits intégrés miniaturisés. Chaque processeur
est conçu pour être fixé sur un socket.

Voici les supports de processeur que l’on trouve sur les cartes mère actuelles :

- Le socket 370 qui possède 370 contacts en quinconce pour recevoir un Pentium III.
- Le Socket 462 souvent appelé Socket A est destiné aux Athlon et Duron d’AMD
- Le socket 423 a été le premier type de socket pour Pentium 4, il a été remplacé en
2001 par socket 478 lui aussi en fin de carrière
- Le socket LGA 775 existe depuis 2004 et reçoit aussi bien les Pentium 4 que les Pentium D
(Dual Core) ou les Core 2 Duo les plus récents
- Du côté d’AMD, les Athlon 64 se trouvent en version socket 754 et 939
- Le socket AM2 (940 broches) convient aux derniers processeurs d’AMD : Sempron, Athlon 64

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ou Athlon 64 FX. Il est le seul socket AMD pouvant être utilisé avec des barrettes DDR2

Le nombre considérable de micro-transistors figurant sur un processeur entraine un dégagement


de chaleur très important.

La puissance des microprocesseur est exprimée en MEGAFLOPS, et non en Ghz. La puissance


de calcul des microprocesseurs double presque tous les deux ans comme l’avait prédit un certain
Gordon Moore l’un des fondateurs de Intel.

Le FSB (Front Side Bus) ou le QPI (Quick Path Interconnect) : c' est la quantité de données que
le CPU peut recevoir et envoyer dans un intervalle donné.

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Où trouve-t-on des systèmes à microprocesseur ?
Les applications des systèmes à microprocesseurs sont multiples et variées :
- Ordinateur, PDA
- console de jeux
- calculatrice
- télévision
- téléphone portable
- distributeur automatique d’argent
- robotique
- lecteur carte à puce, code barre
- automobile
- instrumentation
- etc…

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SOCKET

C ' est la partie du processeur qui vient se logé dans le socket de la carte mère par l' in-
termédiaire de picots.

Le nombre de picots correspond au nom du socket (socket 754, 939, 771, 775, etc..). Petite
exception pour le socket AM2 (940 picots). Pour un processeur socket 775, il vous faut une carte
mère socket 775.

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La fréquence
C' est la puissance de calcul du processeur, plus la fréquence est élevée, plus le processeur
traitera les informations rapidement, cela ne veut pas dire qu' il sera plus performant pour toutes
les applications, même avec un FSB de fréquence élevée et un ou plusieurs niveaux de caches de
grande capacité.

Le FSB (Front Side Bus) ou le QPI (Quick Path Interconnect) : c' est la quantité de données que
le CPU peut recevoir et envoyer dans un intervalle donné. La fréquence du processeur découle
du FSB car elle est égale au FSB multiplié par un coefficient propre au processeur. Par exemple,

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si vous devez overclocker votre CPU de 2 GHz, vous devez augmenter le coefficient
multiplicateur : FSB = 200 Mhz multiplié par un coefficient de 11 au lieu de 10, c' est égal à
2200 Mhz soit 2.2 GHz.

LES BUS

On appelle bus, en informatique, un ensemble de liaisons physiques (câbles, pistes de circuits


imprimés, etc.) pouvant être exploitées en commun par plusieurs éléments matériels afin de
communiquer.

La performance d’un bus est conditionnée par sa capacité de transport simultané (16, 32, 64 bits
…) et par l’électronique qui le pilote (le « chipset »).

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Les bus ont pour but de réduire le nombre de « voies » nécessaire à la communication des
différents composants.

Un bus est caractérisé par le volume d’informations transmises simultanément. Ce


volume exprimé en bits correspondant au nombre de lignes physiques sur les lesquelles
les données sont envoyées de manière simultanée. Une nappe de 32 fils permet de
transmettre 32 bits en parallèle. On parle ainsi de largeur pour designer le nombre de bits
qu’un bus peut transmettre simultanément.

Exemples : Bus IDE (Integrated Drive Electronic) qui gère en standard disque dur, disquette et
CD-ROM, bus PCI (Peripheral Component Interconnect) destiné aux périphériques rapides
(disques SCSI notamment), bus AGP (Accelerated Graphics Port) destiné à la vidéo.

On peut classer les différents bus en deux catégories : les BUS internes à l'unité centrale et les
BUS externes.

BUS internes
Ils servent à connecter entre-eux les différents composants internes de l'unité centrale. Au sein
même de cette catégorie la distinction peut être faite entre les bus "système" qui interconnectent
la mémoire centrale et les contrôleurs des périphériques au microprocesseur, et les bus qui
connectent les différents périphériques à leurs contrôleurs. Dans le cadre de cette formation nous
ne retiendrons que ces derniers comme bus internes.
Les BUS internes les plus connus sont, dans leur ordre d'apparition sur le marché :

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• le Bus ATA ou IDE
Le port IDE (pour Integrated Drive Electronics) est une connexion pour tous les stockages dits «
de masse » (Disque dur, Lecteur CD, DVD) son nom officiel est ATA (Advanced Technology
Attachement) IDE en étant simplement une version. Ils relient par une nappe dite IDE le
périphérique à la Carte Mère. Il n’est plus utilisé dans les machines neuves, remplacé par le
SATA. La norme ATA est aujourd'hui aussi appelée P-ATA (pour Parallel ATA).

Le Bus PCI
Le Peripheral Component Interconnect (PCI) est un standard de BUS interne permettant de
connecter des cartes d'extension sur la carte mère d'un ordinateur. Deux cartes PCI peuvent
communiquer entre elles sans passer par le processeur. Exemples de PCI : la carte son, la carte
graphique (actuellement, on utilise plutôt le PCI-Express), la carte réseau …

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Le Bus PCI-Xpress ou PCI-X
Il fonctionne comme le Bus PCI mais avec de meilleures performances.

Le Bus AGP
Le Advanced/Accelerated Graphics Port, ou Port Graphique Avancé/Accéléré, est un port interne
destiné uniquement aux cartes graphiques. Bien plus rapide et performant que le PCI .

Le Bus PCI-Express ou PCIe


Le PCI-Express est une version plus petite et bien plus rapide du PCI grâce au passage de la
technique de transmission parallèle à la technique de transmission série.

SATA
Le standard Serial ATA (S-ATA ou SATA) est un BUS permettant la connexion de
périphériques de stockage haut débit sur les ordinateurs de type PC. Dans les PC actuels, le
SATA a remplacé la norme ATA parce que les nappes de type ATA n'étaient pas faites pour
supporter de trop hautes fréquences, ce qui en limitait les performances.

BUS externes

• Définition

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Le BUS externe, aussi appelé BUS d'extension ou d'entrée/sortie, relie le microprocesseur aux
périphériques d'entrée et de sortie, tels que l'écran, le clavier, la souris, etc.

• Le Bus USB

L'Universal Serial BUS, autrement dit l'USB, est un BUS informatique dit « à transmission série
», servant à connecter des périphériques informatiques à un ordinateur. Le BUS USB permet de
connecter des périphériques à chaud, et en bénéficiant du Plug and Play (brancher et allumer, en
français).

Le Bus FireWire
Le FireWire a été mis au point (à la fin de l'année 1995) pour fournir un système
d'interconnexion à haute vitesse, et nommé ainsi par Apple. Il s'agit d'un port permettant de
connecter des périphériques tels que des caméras ou des disques durs externes à très haut débit. Il
n'a pas rapporté le succès des clefs USB, bien qu'il soit plus performant

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le port e-SATA
Il correspond à l'extension, par le biais d'un port, du bus SATA interne

BUS internes : le Bus ATA

L'acronyme ATA (Advanced Technology Attachment) désigne un dispositif d'envoi


d'informations du disque dur à la mémoire. D'après l'ANSI (American Normalisation and
Standardisation Institute), le synonyme de « ATA » est « IDE ». Les périphériques tels que les
lecteurs de CD, CD-ROM et DVD pendant un temps, ainsi que les disques durs, sont reliés à la
carte mère par ce que l'on appelle une nappe souple comportant un certain nombre de
connecteurs en fonction de la version.

NAPPE IDE (ATA) – Photos

Le terme « unité centrale » désigne traditionnellement l’ensemble formé de la réunion du


processeur et des mémoires centrales (ne pas confondre avec le boîtier unité centrale qui

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contient en plus des périphériques).

Le fonctionnement des bus et du processeur est cadencé par une horloge interne placée
sur la carte mère.

Le microprocesseur (CPU, central processor unit) fonctionne à un rythme de plusieurs


centaines de Géga-Hertz (Ghz, 1 Ghz=1 000 000 000 d’impulsions par seconde, le Giga-
Hertz représente 1 000 000 000 impulsions à la seconde). Il assure l’exécution des
programmes instruction par instruction (il contrôle le déroulement des programmes et
exécute les opérations arithmétiques et logiques binaires).

TEST

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1- A quoi sert le bus ?
R:
…………………………………………………………………………………………
……………………………………

…………………………………………………………………………………………
……………………………………

2- Quelle est la capacité de transport simultané d’un bus ?


R:
…………………………………………………………………………………………
…………………………………..

3- Quel est le composant électronique qui pilote le bus ?


R:
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………….

4- Quel type d’informations est capable de transférer un bus ?


R:
…………………………………………………………………………………………
…………………………………..

5- Quel est le but des bus ?

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R:
…………………………………………………………………………………………
……………………………………

6- En quoi s’exprime le volume d’informations transmises simultanément par le bus ?


R:
…………………………………………………………………………………………
…………………………………..

7- Combien de bits permettent de transmettre une nappe de 32 fils ?


R:
…………………………………………………………………………………………
…………………………………..

8- Quel bus qui gère en standard disque dur, disquette et CD-ROM ?

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R:
…………………………………………………………………………………………
……………………………………
9-

La mémoire RAM

La mémoire RAM: (Random Access Memory). Ce type de mémoire est volatile, cela veut dire
que les données qu'elle contient seront perdues si l'alimentation en électricité s'arrête. La
mémoire RAM est utilisée dans les ordinateurs pour le traitement des données car elle est
beaucoup plus rapide, elle permet donc de meilleures performances pour l'ordinateur.

La mémoire vive, mémoire système ou mémoire volatile (RAM (Random Access Memory
mémoire à accès aléatoire) ou RWM (Read Write Memory mémoire en lecture écriture) est la
mémoire dans laquelle un ordinateur place les données lors de leur traitement. Les
caractéristiques de cette mémoire sont :

* sa rapidité d'accès (cette rapidité est essentielle pour fournir rapidement les données au
processeur) ;
* sa volatilité (cette volatilité implique que les données sont perdues dès que l'ordinateur cesse
d'être alimenté en électricité).

La mémoire Virtuelle: Elle est stockée sur le disque dur d'un ordinateur et permet l'échange de

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fichier lorsque la mémoire RAM sature.

On distingue généralement deux grandes catégories de mémoires vives :


 Les mémoires dynamiques (DRAM, Dynamic Random Access Module), peu coûteuses.
Elles sont principalement utilisées pour la mémoire centrale de l'ordinateur ;

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 Les mémoires statiques (SRAM, Static Random Access Module), rapides et onéreuses. Les
SRAM sont notamment utilisées pour les mémoires cache du processeur ;

On distingue habituellement trois types de barrettes de RAM :

 les barrettes au format SIMM (Single Inline Memory Module) : il s'agit de circuits imprimés
dont une des faces possède des puces de mémoire. Il existe deux types de barrettes SIMM,
selon le nombre de connecteurs :
 Les barrettes SIMM à 30 connecteurs (dont les dimensions sont 89x13mm) sont des
mémoires 8 bits qui équipaient les premières générations de PC (286, 386).

 Les barrettes SIMM à 72 connecteurs (dont les dimensions sont 108x25mm) sont des
mémoires capables de gérer 32 bits de données simultanément. Ces mémoires équipent
des PC allant du 386DX aux premiers Pentium. Sur ces derniers le processeur travaille
avec un bus de données d'une largeur de 64 bits, c'est la raison pour laquelle il faut
absolument équiper ces ordinateurs de deux barrettes SIMM. Il n'est pas possible
d'installer des barrettes 30 broches sur des emplacements à 72 connecteurs dans la mesure

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où un détrompeur (encoche au centre des connecteurs) en empêche l'enfichage.

 les barrettes au format DIMM (Dual Inline Memory Module) sont des mémoires 64 bits, ce
qui explique pourquoi il n'est pas nécessaire de les apparier. Les barrettes DIMM possèdent
des puces de mémoire de part et d'autre du circuit imprimé et ont également 84 connecteurs de
chaque côté, ce qui les dote d'un total de 168 broches. En plus de leurs dimensions plus
grandes que les barrettes SIMM (130x25mm) ces barrettes possèdent un second détrompeur
pour éviter la confusion.

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Il peut être intéressant de noter que les connecteurs DIMM ont été améliorés afin de faciliter leur
insertion grâce à des leviers situés de part et d'autre du connecteur. Il existe en outre des modules
de plus petite taille, appelés SO DIMM (Small Outline DIMM), destinés aux ordinateurs
portables. Les barrettes SO DIMM comportent uniquement 144 broches pour les mémoires 64
bits et 77 pour les mémoires 32 bits.
 les barrettes au format RIMM (Rambus Inline Memory Module, appelées également RD-
RAM ou DRD-RAM) sont des mémoires 64 bits développée par la société Rambus. Elles
possèdent 184 broches. Ces barrettes possèdent deux encoches de repérage (détrompeurs),
évitant tout risque de confusion avec les modules précédents.

Compte tenu de leur vitesse de transfert élevée, les barrettes RIMM possèdent un film thermique
chargé d'améliorer la dissipation de la chaleur.

On distingue les types de mémoire vive dynamique suivants :

– SDRAM (Synchronous Dynamic RAM).


– DDR SDRAM (Double Data Rate Synchronous Dynamic RAM). La plus vieille de toute est la

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DDR, qui ne sert désormais qu’à mettre à jour un vieux PC.
– DDR2-SDRAM (Double Data Rate 2ème génération SDRAM). La DDR2 a eu son heure de
gloire pendant plusieurs années, mais elle est actuellement en perte de vitesse, car elle
correspond à des sockets en fin de vie.
– DDR3-SDRAM (Double Data Rate 3ème génération SDRAM).

Une barrette de RAM se caractérise par sa forme, le type de mémoire RAM utilisé, sa fréquence
de fonctionnement et sa capacité (quantité d’octets pouvant être stockés).

La mémoire vive se présente sous la forme de barrettes DIMM (Dual Inline Memory Module).
Physiquement, les différents types de RAM se distinguent par une encoche les empêchant de se
monter sur une carte mère qui ne les supporte pas.

Caractéristiques d’une mémoire

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 La capacité : c’est le nombre total de bits que contient la mémoire. Elle s’exprime aussi
souvent en octet.
 Le format des données : c’est le nombre de bits que l’on peut mémoriser par case
mémoire. On dit aussi que c’est la largeur du mot mémorisable.
 Le temps d’accès : c’est le temps qui s'écoule entre l'instant où a été lancée une
opération de lecture/écriture en mémoire et l'instant où la première information est
disponible sur le bus de données.
 Le temps de cycle : il représente l'intervalle minimum qui doit séparer deux demandes
successives de lecture ou d'écriture.
 Le débit : c’est le nombre maximum d'informations lues ou écrites par seconde.
 Volatilité : elle caractérise la permanence des informations dans la mémoire.
L'information stockée est volatile si elle risque d'être altérée par un défaut d'alimentation
électrique et non volatile dans le cas contraire.

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Relation entre les memoires et le microprocesseur

Un des éléments d'un ordinateur est l'unité centrale de calcul (en anglais : Central Processing LES BASES DE L’ORDINATEUR
Unit). Cette unité centrale reçoit des informations via des périphériques d'entrée (clavier, lecteur
de code barre, souris, ...), les traite et envoie les résultats sur des périphériques de sortie (écran,
imprimante, hauts-parleurs, ...). Pour ces traitements, l'unité centrale a besoin d'espace de
stockage "immédiat", la mémoire RAM (Random Access Memory).

Le CPU est extrêmement rapide (de l'ordre du giga-hertz, GHz) mais il va chercher ses
informations dans la mémoire RAM qui est trop lente. Les différents fondeurs de puces ont alors

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créé le système de mémoire cache, une mémoire plus rapide (donc plus chère et plus petite)
située entre le CPU et la mémoire RAM.

La mémoire cache de niveau 1 (L1 pour level 1 ou Internal Cache) est gravée dans le circuit du
processeur, elle est directement en relation avec le CPU et travaille à la même vitesse que lui. Sa
capacité actuelle est souvent de 512 ko. C'est là où seront stockées les informations auquelles le
CPU devra accéder souvent et/ou rapidement.

Si l'information cherchée ne se trouve pas dans la cache L1, le CPU va la chercher plus loin,
dans la mémoire cache externe (External Cache). Sa capacité actuelle est souvent de 512 ko à 2
Mo. Mais, comme elle n'est pas dans les circuits mêmes du processeur, la vitesse d'accession à
ses informations est moins rapide.

Finalement, si l'information n'est toujours pas trouvée, le CPU peut aller la chercher dans
la mémoire RAM, beaucoup plus lente mais également beaucoup imposante en termes de
capacité (actuellement entre 128 Mb et 1 Gb).

Lorsque l'information doit être déplacée d'un type de mémoire à un autre type, le CPU utilise
la technique de paging : il déplace des blocs d'informations, dont l'information dont il a besoin.
En effet, il assume qu'il aura bientôt besoin d'autres informations et que ces dernières se trouvent
aux alentours de l'information dont il a besoin pour le moment.

Entre les différents types de mémoires et le CPU, les "chemins" sont appelés des bus. La vitesse
d'un bus peut etre différente entre les mémoires. Elle tourne autour des 200 MHz. Ainsi, on dira
que la mémoire cache L1 est rapide car elle ne passe pas par un bus pour communiquer avec le
CPU.

Pour palier au manque de mémoire pour certains programmes, le système d'exploitation


Windows de Microsoft utilise une autre technique : la mémoire virtuelle (Virtual Memory). La

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mémoire virtuelle utilise une partie du disque dur (très lent par rapport aux autres mémoires ci-
dessus) comme espace de mémoire lorsque la mémoire RAM est saturée.

ar exemple, si on appelle le programme 2 alors qu'on utilisait le programme 1, Windows va


décharger le programme 1 de sa mémoire sur le disque dur et charger le programme 2 dans la
RAM. Lorsqu'on veut revenir au programme 1, Windows va de nouveau échanger (en anglais
: to swap) les programme (le 1 vient du disque dur dans la RAM et le 2 part de la RAM pour
aller dans le disque dur).

Certains programmes de Microsoft sont bien connus pour occuper de plus en plus de mémoire
(par exemple, Internet Explorer), suite à des fuites de mémoire : le programme laisse des bouts
de mémoire dont il n'a plus besoin en RAM et les oublie. Mais le système d'exploitation sait
qu'ils existent toujours et doit essayer de faire de la place pour les nouvelles fonctionnalités
demandées par l'utilisateur. Le système d'exploitation va swapper tout seul et meme s'il est tout
seul.

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La mémoire morte (ROM)

Il existe un type de mémoire permettant de stocker des données en l'absence de courant


électrique, il s'agit de la ROM (Read Only Memory, dont la traduction littérale est mémoire en
lecture seule) appelée mémoire morte, parfois mémoire non volatile car elle ne s'efface pas lors
de la mise hors tension du système.

Ce type de mémoire permet notamment de conserver les données nécessaires au démarrage de


l'ordinateur. En effet, ces informations ne peuvent être stockées sur le disque dur étant donné que
les paramètres du disque (essentiels à son initialisation) font partie de ces données vitales à
l'amorçage.

La mémoire ROM ou « mémoire morte » contient le BIOS (Basic Input Output System), un
micro-programme chargé de contrôler et de reconnaître les différents éléments de l’ordinateur et
d’initialiser son fonctionnement lors du démarrage (notamment en assurant la fonction de «
bootstrap » ou amorce, qui consiste à commencer le chargement du système d’exploitation en
RAM).

LA ROM Elle est programmée par le fabricant et son contenu ne peut plus être ni modifié., ni
effacé par l'utilisateur. ƒ

Structure : Cette mémoire est composée d'une matrice dont la programmation s’effectue en

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reliant les lignes aux colonnes par des diodes. L'adresse permet de sélectionner une ligne de la
matrice et les données sont alors reçues sur les colonnes (le nombre de colonnes fixant la taille
des mots mémoire). ƒ

Programmation : La PROM , c’est une ROM qui peut être programmée une seule fois par
l'utilisateur (Programmable ROM). La programmation est réalisée à partir d’un programmateur
spécifique. ƒ

Structure : Les liaisons à diodes de la ROM sont remplacées par des fusibles pouvant être
détruits ou des jonctions pouvant être court-circuitées.

ƒ Avantages :

 idem ROM
 Claquage en quelques minutes
 Coût relativement faible ƒ

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Inconvénients : Modification impossible (toute erreur est fatale).

Critères de choix d’une mémoire

Les principaux critères à retenir sont : f capacité f vitesse f consommation f coût 3.5 Notion de
hiérarchie mémoire Une mémoire idéale serait une mémoire de grande capacité, capable de
stocker un maximum d’informations et possédant un temps d’accès très faible afin de pouvoir
travailler rapidement sur ces informations. Mais il se trouve que les mémoires de grande capacité
sont souvent très lente et que les mémoire rapides sont très chères. Et pourtant, la vitesse d’accès
à la mémoire conditionne dans une large mesure les performances d’un système. En effet, c’est
là que se trouve le goulot d’étranglement entre un microprocesseur capable de traiter des
informations très rapidement et une mémoire beaucoup plus lente (ex : processeur actuel à 3Ghz
et mémoire à 400MHz). Or, on n’a jamais besoin de toutes les informations au même moment.
Afin d’obtenir le meilleur compromis coût-performance, on définie donc une hiérarchie
mémoire. On utilise des mémoires de faible capacité mais très rapide pour stocker les
informations dont le microprocesseur se sert le plus et on utilise des mémoires de capacité
importante mais beaucoup plus lente pour stocker les informations dont le microprocesseur se
sert le moins. Ainsi, plus on s’éloigne du microprocesseur et plus la capacité et le temps d’accès
des mémoire vont augmenter.

Différentes mémoires de type ROM contiennent des données indispensables au démarrage, c'est-
à-dire :

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Le BIOS est un programme permettant de piloter les interfaces d'entrée-sortie principales du
système, d'où le nom de BIOS ROM donné parfois à la puce de mémoire morte de la carte-mère
qui l'héberge.

Le chargeur d'amorce: un programme permettant de charger le système d'exploitation en


mémoire (vive) et de le lancer. Celui-ci cherche généralement le système d'exploitation sur le
lecteur de disquette, puis sur le disque dur, ce qui permet de pouvoir lancer le système
d'exploitation à partir d'une disquette système en cas de dysfonctionnement du système installé
sur le disque dur.

Le Setup CMOS, c'est l'écran disponible à l'allumage de l'ordinateur permettant de modifier les
paramètres du système (souvent appelé BIOS à tort...).

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Le Power-On Self Test (POST), programme exécuté automatiquement à l'amorçage du système
permettant de faire un test du système (c'est pour cela par exemple que vous voyez le système
"compter" la RAM au démarrage).

Etant donné que les ROM sont beaucoup plus lentes que les mémoires de types RAM (une ROM
a un temps d'accès de l'ordre de 150 ns tandis qu'une mémoire de type SDRAM a un temps
d'accès d'environ 10 ns), les instructions contenues dans la ROM sont parfois copiées en RAM
au démarrage, on parle alors de shadowing (en français cela pourrait se traduire par ombrage,
mais on parle généralement de mémoire fantôme).

Les types de ROM

Les ROM ont petit à petit évolué de mémoires mortes figées à des mémoires programmables,
puis reprogrammables.

ROM

Les premières ROM étaient fabriquées à l'aide d'un procédé inscrivant directement les données
binaires dans une plaque de silicium grâce à un masque. Ce procédé est maintenant obsolète.

PROM

Les PROM (Programmable Read Only Memory) ont été mises au point à la fin des années 70 par
la firme Texas Instruments. Ces mémoires sont des puces constituées de milliers de fusibles (ou
bien de diodes) pouvant être "grillés" grâce à un appareil appelé « programmateur de ROM »,

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appliquant une forte tension (12V) aux cases mémoire devant être marquées. Les fusibles ainsi
grillés correspondent à des 0, les autres à des 1.

EPROM

Les EPROM (Erasable Programmable Read Only Memory) sont des PROM pouvant être
effacées. Ces puces possèdent une vitre permettant de laisser passer des rayons ultra-violets.
Lorsque la puce est en présence de rayons ultra-violets d'une certaine longueur d'onde, les
fusibles sont reconstitués, c'est-à-dire que tous les bits de la mémoire sont à nouveau à 1. C'est
pour cette raison que l'on qualifie ce type de PROM d'effaçable.

EEPROM

Les EEPROM (Electrically Erasable Read Only Memory) sont aussi des PROM effaçables, mais
contrairement aux EPROM, celles-ci peuvent être effacées par un simple courant électrique,
c'est-à-dire qu'elles peuvent être effacées même lorsqu'elles sont en position dans l'ordinateur.

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Il existe une variante de ces mémoires appelée mémoires flash (également ROM Flash ou Flash
EPROM). Contrairement aux EEPROM classiques, utilisant 2 à 3 transistors par bit à mémoriser,
la Flash EPROM utilise un seul transistor. D'autre part l'EEPROM peut-être écrite et lue mot par
mot, alors que la Flash ne peut être effacée que par pages (la taille des pages étant en constante
diminution).

Enfin la densité de la mémoire Flash est plus importante, ce qui permet la réalisation de puces
contenant plusieurs centaines de Mégaoctets. Des EEPROM sont ainsi préférentiellement
utilisées pour la mémorisation de données de configuration et la mémoire Flash pour du code
programmable (programmes informatiques).

On qualifie de flashage l'action consistant à reprogrammer une EEPROM.

comment fonctionne la mémoire?

Tous les composants de votre ordinateur travaille ensemble, et la mémoire est l'un des joueurs de
cette équipe les plus essentiels. Elle est sollicitée dès que vous allumez votre ordinateur et
jusqu'à ce que vous l'éteignez. Voici un bref aperçu de ce qui se passe:

Vous allumez votre ordinateur. L'ordinateur charge alors les données de lecture simple (ROM) et
effectue alors un power-on self-test (POST ou test automatique d'allumage) pour s'assurer que

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tous les composants essentiels fonctionnent. Lors de ce test, le contrôleur mémoire effectue une
opération rapide de lecture/écriture pour s'assurer de la bonne santé des barrettes mémoires.

L'ordinateur charge alors le BIOS (basique input/output système) à partir de la mémoire. le


BIOS contient les informations de base de votre ordinateur lié au stockage des données, l'ordre
de démarrage des disques, les mesures de sécurité et certains périphériques.

Ensuite, l'ordinateur démarre le système d'exploitation à partir du disque dur et le stocke dans la
mémoire vive aussi longtemps que l'ordinateur est allumé. Cela permet au procésseur d'accéder
directement au système d'exploitation sans transition, ce qui permet un fonctionnent plus rapide
et efficace du système.

Lorsque vous démarrez une application tel que votre navigateur web ou un jeu, ses données sont
stockées par la mémoire vive.

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Une fois qu'une application est en cours, tous fichiers ouverts lors de son fonctionnement seront
également stockés par la RAM.

Ce stockage n'est que temporaire. Lors de la sauvegarde de données, elles seront inscrite dans
l'un de vos périphériques de stockage. La mémoire vive ne conserve pas ces informations de
manière permanente.

Comme vous pouvez le constater, la mémoire vive est sollicité chaque fois qu'un programme est
ouvert ou fermé, et que ses données y sont stockées afin de faciliter leur traitement par le
procésseur.

Le cycle d'échange d'informations entre le procésseur et la RAM est continue, un échange de


données est effectué plusieurs millions de fois par secondes. Toute donnée dont le processeur a
besoin devra d'abord être inscrite sur la mémoire vive. Par conséquent, plus il y a de RAM, plus
l'accès du procésseur aux données dont il a besoin sera rapide et facile.

Différence entre la RAM et ROM

Le tableau suivant présente les principales différences entre Random-accès et de lecture seule

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mémoire.

Tableau comparatif de RAM et ROM

1.

Stands pour Randon accès mémoire ( RAM )

Stands pour mémoire en lecture seule ( ROM )

2.

RAM est une lecture et d'écriture mémoire

Normalement ROM est en lecture seule mémoire et il ne peut pas être écrasé. Cependant, les
EPROM peuvent être reprogrammées

3.

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RAM est plus rapide

ROM est relativement plus lente que la RAM

4.

RAM est une mémoire volatile. Cela signifie que les données dans la RAM seront perdues si
l'alimentation est coupée

ROM est une mémoire permanente. Les données de ROM resteront comme il est, même si on
enlève le bloc d'alimentation

5.

Il existe principalement deux types de RAM, RAM statique et dynamique RAM

Il existe plusieurs types de mémoire ROM; ROM effaçable, ROM programmable, EPROM, etc.

6.

RAM stocke toutes les applications et les données lorsque l'ordinateur est en marche

ROM stocke habituellement des instructions qui sont nécessaires pour le démarrage (démarrage),
l'ordinateur

7.

Prix de RAM est relativement élevé

puces ROM sont relativement moins chers

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8.

puces RAM sont plus grandes en taille

puces ROM sont plus petits en taille

9.

Processeur peut accéder directement au contenu de la RAM

Le contenu de la ROM sont généralement d'abord transférées vers la mémoire RAM, puis
accessible par le processeur. Ceci est fait afin d'être en mesure d'accéder au contenu de la ROM à
une vitesse plus rapide.

10.

RAM est souvent installé avec grand rangement.

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La capacité de stockage de ROM installé dans un ordinateur est bien moindre que la RAM

RAM et ROM sont toutes deux partie intégrante d'un système informatique moderne. Voulez-
vous savoir quand ROM fonctionne et quand la RAM est en jeu? Eh bien, lorsque vous allumez
votre ordinateur, vous pouvez voir un écran noir avec du texte blanc. Ce texte provient de ROM.
Les instructions ROM contrôlent l'ordinateur pour la première quelques secondes lorsque vous
allumez. Au cours de cette période , des instructions comme " la façon de lire à partir du disque
dur", "comment imprimer sur l' écran" sont chargés de la ROM. Une fois que l'ordinateur est
capable de faire ces opérations de base, le système d'exploitation (Windows / Linux / OSX etc.)
est lu à partir du disque dur et chargé dans la mémoire vive. La vidéo suivante explique RAM vs
concept ROM plus loin.

Quelle est la différence entre le BIOS et la CMOS?

Le BIOS est une puce de l’ordinateur qui se trouve sur la carte mère, ressemblant à l’image sur la
droite. Cette puce contient un programme spécial qui permet au processeur de l’ordinateur
d’interagir et de contrôler les autres composants de l’ordinateur. Ces autres composants
comprennent les lecteurs de disques, cartes vidéo, cartes son, cartes réseau, lecteurs de
disquettes, ports USB, disques durs et autres. Sans le BIOS, le processeur ne saurait pas
comment intéragir ou se connecter avec les composants de l’ordinateur, et l’ordinateur ne serait
pas en mesure de fonctionner.

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Le CMOS est aussi une puce de l’ordinateur située sur la carte mère, mais c’est surtout une puce
de mémoire vive. C’est un type de puce de mémoire qui stocke des informations sur les
composants de l’ordinateur, ainsi que les paramètres de ces composants. Cependant, des puces de
RAM normales perdent les informations stockées lorsque l’alimentation n’est plus reliée à elles.
Afin de conserver l’information dans la puce CMOS, une batterie CMOS située sur la carte mère
fournit une puissance constante à cette puce CMOS. Si la batterie est retirée de la carte mère ou à
court d’électricité (par exemple, si la batterie est morte), la CMOS perd les informations
stockées. Tous les réglages effectués dans la configuration CMOS seraient perdus, et vous auriez
besoin de faire à nouveau ces modifications de paramètres après qu’une nouvelle batterie CMOS
ait été installée sur la carte mère. Par exemple, si la batterie CMOS est hors-service, l’heure et la
date seront réinitialisées à la date de fabrication si elle a été coupée pendant une longue période
de temps.

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Le programme du BIOS sur la puce BIOS lit les informations de la puce CMOS lorsque
l’ordinateur est en cours de démarrage, donc pendant le processus de démarrage. Vous
remarquerez peut-être sur l’écran initial de démarrage, appelé l’écran POST, qu’une option est
disponible pour entrer dans le BIOS ou dans la configuration de la CMOS. Lorsque vous entrez
dans cette zone de configuration, vous entrez dans la configuration du CMOS, pas dans celle du
BIOS. La puce du BIOS et le programme ne peuvent pas être mis à jour directement par un
utilisateur. La seule façon de mettre à jour le BIOS est d’utiliser un programme de flashage du
BIOS appelé mise à jour du BIOS, qui met à jour le BIOS vers une version différente. Ces mises
à jour sont généralement fournies par le fabricant de la carte mère ou le fabricant de l’ordinateur.

La configuration de la CMOS vous permet de modifier la date et l’heure et la façon dont les
appareils sont chargés au démarrage, comme les disques durs, les lecteurs de disques et les
lecteurs de disquettes. La configuration de la CMOS vous permet d’activer et de désactiver
divers matériels, y compris les ports USB, la carte vidéo intégrée et la carte son (si présente), les
ports série et parallèle, et d’autres dispositifs.

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LE CHIPSET
On appelle chipset (en français jeu de composants) l'élément chargé d'aiguiller les informations
entre les différents bus de l'ordinateur afin de permettre à tous les éléments constitutifs de
l'ordinateur de communiquer entre eux. Le chipset était originalement composé d'un grand
nombre de composants électroniques, ce qui explique son nom. Il est généralement composé de
deux éléments :
 Le NorthBridge (Pont Nord ou Northern Bridge, appelé également contrôleur mémoire) est
chargé de contrôler les échanges entre le processeur et la mémoire vive, c'est la raison pour
laquelle il est situé géographiquement proche du processeur. Il est parfois appelé GMCH,
pour Graphic and Memory Controller Hub.
 Le SouthBridge (Pont Sud ou Southern Bridge, appelé également contrôleur d'entrée-
sortie ou contrôleur d'extension) gère les communications avec les périphériques d'entrée-
sortie. Le pont sud est également appelé ICH (I/O Controller Hub).

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On parle généralement de bridge (en français pont) pour désigner un élément d'interconnexion
entre deux bus.

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Le disque dur

C'est l’élément qui contient vos données. Il s'agit d'une mémoire de masse dont la capacité n'a
cessé de progresser depuis 30 ans. Ils sont constitués de plusieurs éléments :
- un plateau (ou plusieurs), solidaire d'un axe sur roulements, et dont la vitesse de rotation est
comprise entre 5400 tours/min et 15000 tours minutes pour les plus rapides (la plupart étant à
7200
tours/min)
- d'une tête de lecture écriture,
- une carte électronique, permettant de traiter les opérations de lecture/écritures
- un connecteur d'alimentation
- un connecteur de bus (IDE ou SATA)
Les disques dur d'aujourd'hui ont une capacité allant de 320 Go à 3To.

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Que ce soit en IDE ou SATA, les disques durs 3'1/2 possèdent deux connectiques :
- l'une pour son alimentation électrique
- l'autre pour la transmission de donnée vers la carte mère & le processeur.3'1/2.

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Comme pour les disques durs, deux formats existent : IDE & SATA, sachant que, de plus en plus
de constructeur abandonnent les périphérique IDE au profit du SATA,

La connectique est la même que pour les disques durs :


- IDE : un connecteur Molex & une nappe IDE
- SATA : un connecteur d'alimentation SATA & une nappe SATA

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PORTS USB

BUS externes : Le Bus USB Il existe différents périphériques se connectant par USB : les
périphériques de stockage de masse et disques durs externes, les imprimantes, souris, claviers,
USB-IF (clefs USB permettant de se connecter à internet par WIFI), etc.

Il y a différentes normes d'USB :

• L'USB 1.0

• L'USB 2.0 : majoritairement utilisé aujourd'hui

• L'USB 3.0 ou USB 3.0G : apportera une grande amélioration aux débits de transferts. Son
symbole est le suivant : Des Ports USB Le standard USB 1.0 propose deux modes de
communication : 12 Mb/s en mode haute vitesse, 1.5 Mb/s à basse vitesse.

Le standard USB 1.1 apporte quelques clarifications aux constructeurs de périphériques USB
mais ne modifie en rien le débit.

La norme USB 2.0 permet d'obtenir des débits pouvant atteindre 480 Mbit/s. Les périphériques
certifiés USB 2.0 portent le logo suivant : La compatibilité entre périphériques USB 1.0, 1.1 et
2.0 est assurée. Toutefois l'utilisation d'un périphérique USB 2.0 sur un port USB à bas débit (i.e.
1.0 ou 1.1), limitera le débit à 12 Mbit/s maximum.

De plus, le système d'exploitation est susceptible d'afficher un message expliquant que le débit
sera bridé. La norme USB 3.0G propose pour principale nouveauté un débit supérieur : 5
Gigabits/seconde. Alors que les 480 Mbps de l'USB 2.0 commençaient à se montrer, notamment
pour les derniers disques durs ou clés USB, le passage à l'USB 3.0 devrait donner un coup de

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fouet non négligeable aux taux de transfert.

Les connecteurs

Il existe trois types de connecteurs pour le bus USB :


1. les connecteurs de type « A »
2. les connecteurs de type « B »,
3. les connecteurs de type « mini B »

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La topologie du bus USB

BUS externes : Le Bus FireWire

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Le bus FireWire est fabriqué pour faire circuler des informations rapidement en temps réel. C’est
Apple qui a donné le nom de FireWire à ce bus externe de norme IEEE 1394. Sony, quant à lui,
l’a appelé i.Link.

Il permet la connexion et la communication de périphériques à haut débit comme des


magnétophones, des caméras, des disques durs externes, des imprimantes,… Il permet de
connecter jusqu’à 63 périphériques. Il est en quelques sortes le grand frère de l’USB nommé
ainsi par Apple.

On peut le voir apparaitre généralement sous le nom d’IEEE 1394

Symbole bus firewire

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BUS externes eSATA
La version e-SATA est une version externe du bus interne SATA permettant de brancher un
disque dur ou autre périphérique compatible.

(PHOTOS)

La carte graphique

Sa principale fonction est de produire une image affichable sur un écran. La carte graphique
envoie à ce dernier des images stockées dans sa mémoire, à une fréquence et dans un format qui
dépendent de votre écran.

Depuis vingt ans, sa fonction première demeure, mais est complétée depuis quelques années par
deux autres fonctions :
-la décompression vidéo
-le calcul d'images en 3D pour les jeux et programme de création 3D

Dans ces deux cas, la carte graphique sert à alléger le travail du processeur en procédant elle
même à une partie des calculs.

C'est la norme PCI Express (PCIe)qui est utilisée dans les PC. Pour les PC un peu plus
anciens, le format était l'AGP.

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Les cartes graphiques sont alimentées directement par la carte-mère. Toutefois, certaines des
cartes graphiques les plus puissantes nécessitent aujourd'hui une alimentation
électrique supplémentaire.

La puissance des ces cartes entraine un dégagement de chaleur important qui souvent nécessite
l'adjonction d'un ventilateur et/ou d'un radiateur.

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L'alimentation ( POWER SUPPLY) LES BASES DE L’ORDINATEUR
L’alimentation fournit du courant électrique à l’ensemble des composants de l’ordinateur. Le
bloc d’alimentation doit posséder une puissance suffisante pour alimenter les différents
périphériques de l’ordinateur.

Une alimentation de PC est assez particulière. Elle doit fournir des tensions de +5, +12, -5 et -12
Volts.

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Une alimentation basse tension ordinaire abaisse la tension alternative de 220V à quelques Volts
par un transformateur, redresse, filtre et régule le secondaire du transformateur pour donner, par
exemple, du 12 Volts continu.

Une telle alimentation, si elle devait fournir 300W, en consommerait environ 1000 (les 700
restants seraient dégagés sous forme de chaleur).Elle pèsesait aussi plus de 15 kilogrammes.
Devant ce dégagement de chaleur, donc ce rendement très faible, les fabricants utlisent une autre
méthode, l'alimentation dite à découpage.

L'alimentation à découpage utilise un autre procédé. En effet, elle transforme le 220 V en 380 V
continus et découpe cette tension en fines impulsions d'une fréquence de l'ordre du kHz, dont la
moyenne, filtrée, donne les basses tensions nécessaires.

AT, ATX
La transition du format AT vers le format AT X commença en 1998. ces alimentations ne
possédaient qu'un circuit de puissance délivrant "bêtement" les tensions comman-
dées par un simple interrupteur connecté juste derrière la prise d'alimentation.

Les alimentations AT X subissent 2 évolutions majeures par rapport au format AT. Tout d'abord,
c'est la carte mère qui commande l'alimentation et qui décide de mettre en route le circuit de
puissance, permettant ainsi des options de mise en marche tel que le "wake on lan" ou le
démarrage par le clic de la souris.

Ensuite, la seconde évolution, c'est l'apparition d'un circuit de veille, celui-ci alimente en
permanence les fonctions de démarrage et d'extinction de la carte mère (bien entendu, il faut que
l'interrupteur de celle-ci soit sur "ON")

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Le connecteur de puissance :

Ces correspondances de couleurs :

Les connecteurs d'une alimentation sont de plusieurs


types : Les connecteurs Molex& SATA, qui permet-
tent d'alimenter des disques dur ou lecteurs divers.

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PS-ON : le P S-ON est un signal en provenance de la carte mère qui ordonne à l'alimentation de
se mettre en marche ou de s'arrêter. Lorsque le P S-ON est à 0V, les alimentations de 5V et de
3,3V doivent fonctionner. Lorsqu'il est à 5V, les alimentations de 5V et de 3,3V doivent êtres
éteintes et leur tension de sortie doit être de 0V par rapport à la masse.

5VSB : le 5vSB est une alimentation de 5V qui fonctionne en permanence (quelque soit l'état du
PS-ON). Ce PIN doit être capable de livrer 720mA. Ce courant étant né-cessaire pour des
applications tel que le "wake on lan".

PW-OK : Ce signal est à 5V uniquement lorsque les alimentations de 5V et de 3,3V sont bien
stabilisées. En cas de problème sur l'une d'elle, le PW-OK doit être mis à 0V immédiatement,
cela évite d'endommager la carte mère.

Les connecteurs d'alimentation de la carte-mère

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Le connecteur ATX12V :

Ce connecteur permet de fournir plus de courant au processeur. Il est apparu avec les
alimentations AT X 2.03. Prévu au départ pour les cartes mères destinées aux proces-seurs
Pentiums IV, ce connecteur est maintenant utilisé également par certaines cartes mères pour
processeur AMD (par exemple la MSI K7D MASTER).

le connecteur molex :

Ces connecteurs sont prévus pour l'alimentation des périphériques tels que les lecteurs optiques,

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les disques durs.....etc.

jaune/noir -----> 12v


rouge/noir -----> 5v

Les connecteurs SATA :

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LES BASES DE L’ORDINATEUR
Qu'est-ce qu'un ventirad ?

Un ventirad est la fusion de deux composants informatique qui ont pour but de répartir et de
limiter la chaleur émanent de votre processeur. Venti pour ventilateur et rad pour radiateur.
Chacun a une utilité particulière qu'il ne faut pas négliger car ça a une influence directe sur l

La vie de votre processeur.

Plus un processeur chauffe, plus son espérance de vie est faible.

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Le radiateur

Le radiateur ou dissipateur thermique est le composant qui se colle directement à votre


processeur à l'aide d'une pâte thermique. Celle-ci est également très importante.

Quand vos processeurs chauffent excessivement, il peut être utile de retirer votre ventirad et de
remettre de la pâte thermique.

Le radiateur est constitué d'ailettes qui permettent de dissiper la chaleur en la répartissent de


manière optimale. On en trouve de toutes les tailles et de toutes les formes plus ou moins
excentriques.

Un radiateur n'a pas besoin d'occuper la moitié de votre tour pour être efficace.

Le ventilateur

Le ventilateur est le composant qui se trouve directement sur le radiateur. Il va permettre de


diffuser et de répartir la chaleur provenant du radiateur dans la tour. La plupart du temps leur
vitesse de rotation est réglable soit de l'intérieur (il est nécessaire d'ouvrir votre tour pour la

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régler) soit de l'extérieur ce qui est déjà plus pratique.

iminuer la température

Pour résumer, voila le chemin de la chaleur de votre processeur vers l'extérieur :

La chaleur provient du processeur.

Elle est dissipée par le radiateur.

Le ventilateur disperse la chaleur dans la tour, il refroidit le dissipateur.

La chaleur est évacuée par les trous d'aération présents sur votre unité centrale.

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Le ventirad est la combinaison de deux composants dépendants qui sont le radiateur et le
ventilateur.

Le radiateur permet de dissiper la chaleur en utilisant de nombreuses ailettes.

Le ventilateur va refroidir le radiateur.

PERIPHERIQUES

On distingue 4 types de périphériques :

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Les éléments externes à l’unité centrale sont appelés périphériques. Toutefois, il est possible de
connec-ter une grande diversité de périphériques sur les interface d’entrées/ sorties (ports séries,
port parallèle, port USB, port firewire, etc...)

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La souris

La souris (en anglais « mouse ») est un périphérique de pointage servant à déplacer un curseur
sur l’écran et permettant de sélectionner, déplacer, manipuler des objets grâce à des boutons.

Il existe plusieurs types de souris, classifiés selon la technologie de positionnement (souris


mécanique ou
optique) d’une part, selon la transmission des données (filaire ou sans fil) à l’unité centrale
d’autre part.

La souris est généralement branché à l’arrière de l’unité centrale, sur la carte mère, sur un
connecteur
PS/2 de couleur verte ou sur un port USB.

L’écran
On appelle écran (ou moniteur) le périphérique d’affichage de l’ordinateur. On distingue
habituellement

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1. PRESENTATION DU BIOS

Tous les PC utilisent un BIOS ("Basic Input/Output System" traduisez "Système


d'entrées/sorties basique") pour permettre le contrôle du matériel. Le BIOS est un composant
essentiel de votre ordinateur, il s'agit d'un petit logiciel dont une partie est dans une ROM
(mémoire morte, c'est-à-dire une mémoire qui ne peut pas être modifiée), et une autre partie est
dans un EEPROM (mémoire modifiable par impulsions électriques, d'où le terme flasher pour
désigner l'action de modifier l'EEPROM).

2. LE POST

Lorsque le système est mis sous-tension ou réamorcé (Reset), le BIOS fait l'inventaire du
matériel présents dans l'ordinateur et effectue un test (appelé POST, pour "Power-On Self Test")
afin de vérifier leur bon fonctionnement.

􀂾 Effectuer un test du processeur (CPU)


􀂾 Vérifier le BIOS
􀂾 Vérifier la configuration du CMOS
􀂾 Initialiser le timer (l'horloge interne)
􀂾 Initialiser le contrôleur DMA

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􀂾 Vérifier la mémoire vive et la mémoire cache
􀂾 Installer toutes les fonctions du BIOS
􀂾 Vérifier toutes les configurations (clavier, disquettes, disques durs ...)
Si jamais le POST rencontre une erreur, il va essayer de continuer le démarrage de l'ordinateur.
Toutefois si l'erreur est grave, le BIOS va arrêter le système et :
􀂾 afficher un message à l'écran si possible (le matériel d'affichage n'étant pas forcément
encore initialisée ou bien pouvant être défaillant
􀂾 émettre un signal sonore, sous forme d'une séquence de biups (beeps en anglais)
permettant de diagnostiquer l'origine de la panne
􀂾 envoyer un code (appelé code POST) sur le port série de l'ordinateur, pouvant être
récupéré à l'aide d'un matériel spécifique de diagnostic

Le BIOS recherche sur la disquette, sur le CD-Rom, sur le lecteur DVD ou sur le disque dur s’il
y a un système d’exploitation (DOS, Windows, Linux…).

•Le BIOS est propre a un type d’ordinateur donne, contrairement au systeme d’exploitation
(Windows, Linux).

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•Le BIOS contient diverses fonctions (lecture/ecriture sur disque dur…) utilisables par le
systeme d'exploitation.

•Le BIOS est parametrable via son interface

•Le BIOS lance le Système d’Exploitation (S.E.), (le S.E. est charge depuis le disque dur en
memoire RAM)

LE SETUP DU BIOS

La plupart des BIOS ont un "setup" (programme de configuration) qui permet de modifier la
configuration basique du système. Ce type d'information est stockée dans une mémoire auto
alimentée (à l'aide d'une pile) afin que l'information soit conservée même lorsque le système est
hors tension (la mémoire vive est réinitialisée à chaque redémarrage). Il existe de nombreux
BIOS dans chaque machine:

􀂾 Le BIOS de la carte-mère
􀂾 Le BIOS qui contrôle le clavier
􀂾 Le BIOS de la carte vidéo

􀂾 et éventuellement

• Le BIOS de contrôleurs SCSI qui permettent de booter sur le périphérique SCSI, qui
communique alors avec le DOS sans pilote supplémentaire.

• (Le BIOS de cartes réseau qui permettent de booter sur le réseau. Lorsque le système est mis

LES BASES DE L’ORDINATEUR


sous tension, le BIOS affiche un message de copyright à l'écran, puis il effectue les tests de
diagnostics et d'initialisation. Lorsque tous les tests ont été effectués, le BIOS affiche un message
invitant l'utilisateur à appuyer sur une ou plusieurs touches afin d'entrer dans le setup du BIOS.

Architecture de la carte-mère

APPS ACADEMY – SECTION PROFESSIONNELLE 69


Question n° 1
Le clavier est un périphérique qui se déclare dans :
Le setup
Le config.sys
Le config.sys et l’autoexec.bat

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Question n° 2
La souris est un périphérique :
D’entrées
De sorties
D’entrées et de sorties
Question n° 3
Les périphériques de sorties se connectent sur :
Le port PS/2
Les ports série et parallèle
L’alimentation
Question n° 4
Les ports série et parallèle sont déclarés dans :
Le config.sys
L’autoexec.bat
Le Bios
Série de
questions/réponses

APPS ACADEMY – SECTION PROFESSIONNELLE 70


Chapitre 5 : Les périphériques d’entrées /sorties
© Tsoft/Eyrolles – Configuration et dépannage de PC – version 4 5-27
Question n° 5
Le mode de transmission utilisé par un port série est :
Unidirectionnel
Bidirectionnel
Question n° 6
Les ports parallèles sont nommés :
COM1, COM2, …
LPT1, LPT2, …
POR1, POR2, …
Question n° 7
Citez au moins quatre types de cartes d’extension.

Question n° 8
Le bus PCI travaille avec quel type de carte ?
Des cartes ISA ou PCI
Des cartes PCI
Des cartes VLB ou PCI
Question n° 9
Quels sont les trois paramètres que l’on a besoin de configurer pour qu’une carte
d’extension fonctionne correctement ?

Question n° 10

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Combien d’IRQ utilise un PC standard ?
7
12
16
18
Chapitre 5 : Les périphériques d’entrées/sorties
5-28 © Tsoft/Eyrolles – Configuration et dépannage de PC – version 4
Question n° 11
Un numéro d’IRQ peut être affecté à plusieurs éléments du PC.
Vrai
Faux
Question n° 12
L’adresse d’entrées/sorties est utilisée pour :
Éviter les conflits d’IRQ
Définir une plage de l’espace adressable du processeur pour communiquer avec
la carte
Déclarer au processeur de quel type de carte il s’agit

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Question n° 13
Le canal DMA permet au processeur de se décharger d’une partie de son travail en
assurant la communication directe entre la carte et la mémoire.
Vrai
Faux
Question n° 14
Quelle est la résolution maximale obtenue par une carte VGA ?
640 x 480 x 16 couleurs
800 x 600 x 16 couleurs
640 x 480 x 256 couleurs
800 x 600 x 256 couleurs
Question n° 15
Combien de broches un connecteur d’écran VGA comporte-t-il ?
9
15
25
28

LES BASES DE L’ORDINATEUR


Le système d'exploitation
Pour qu'un ordinateur soit capable de faire fonctionner un programme
informatique (appelé parfois application ou logiciel), la machine doit être
en mesure d'effectuer un certain nombre d'opérations préparatoires afin
d'assurer les échanges entre le processeur, la mémoire, et les ressources
physiques (périphériques).
Le système d'exploitation (noté SE ou OS, abréviation du terme
anglais Operating System), est chargé d'assurer la liaison entre les
ressources matérielles, l'utilisateur et les applications (traitement de texte,
jeu vidéo, ...). Ainsi, lorsqu'un programme désire accéder à une ressource
matérielle, il ne lui est pas nécessaire d'envoyer des informations
spécifiques au périphérique, il lui suffit d'envoyer les informations au
système d'exploitation, qui se charge de les transmettre au périphérique
concerné via son pilote. En l'absence de pilotes, il faudrait que chaque
programme reconnaisse et prenne en compte la communication avec chaque type de périphérique
!
Le système d'exploitation permet ainsi de « dissocier » les programmes et le matériel, afin

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notamment de simplifier la gestion des ressources et offrir à l'utilisateur une interface
hommemachine
simplifiée afin de lui permettre de s'affranchir de la complexité de la machine physique.
Rôles du système d'exploitation
Les rôles du système d'exploitation sont divers :
• Gestion du processeur : le système d'exploitation est chargé de gérer l'allocation du
processeur entre les différents programmes grâce à un algorithme d'ordonnancement. Le
type d'ordonnanceur est totalement dépendant du système d'exploitation, en fonction de
l'objectif visé.
• Gestion de la mémoire vive : le système d'exploitation est chargé de gérer l'espace mémoire
alloué à chaque application et, le cas échéant, à chaque usager. En cas d'insuffisance de
mémoire physique, le système d'exploitation peut créer une zone mémoire sur le disque dur,
appelée « mémoire virtuelle ». La mémoire virtuelle permet de faire fonctionner des
applications nécessitant plus de mémoire qu'il n'y a de mémoire vive disponible sur le
système. En contrepartie cette mémoire est beaucoup plus lente.
• Gestion des entrées/sorties : le système d'exploitation permet d'unifier et de contrôler l'accès
des programmes aux ressources matérielles par l'intermédiaire des pilotes (appelés
également gestionnaires de périphériques ou gestionnaires d'entrée/sortie).
• Gestion de l'exécution des applications : le système d'exploitation est chargé de la bonne
exécution des applications en leur affectant les ressources nécessaires à leur bon
fonctionnement. Il permet à ce titre de «tuer» une application ne répondant plus
correctement.
• Gestion des droits : le système d'exploitation est chargé de la sécurité liée à l'exécution des
programmes en garantissant que les ressources ne sont utilisées que par les programmes et
utilisateurs possédant les droits adéquats.
• Gestion des fichiers : le système d'exploitation gère la lecture et l'écriture dans le système
de fichiers et les droits d'accès aux fichiers par les utilisateurs et les applications.
• Gestion des informations : le système d'exploitation fournit un certain nombre d'indicateurs
permettant de diagnostiquer le bon fonctionnement de la machine.

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Composantes du système d'exploitation
Le système d'exploitation est composé d'un ensemble de logiciels permettant de gérer les
interactions avec le matériel. Parmi cet ensemble de logiciels on distingue généralement les
éléments
suivants :
• Le noyau (kernel) représentant les fonctions fondamentales du système d'exploitation telles
que la gestion de la mémoire, des processus, des fichiers, des entrées-sorties principales, et
des fonctionnalités de communication.
• L'interpréteur de commande (shell, traduisez « coquille » par opposition au noyau)
permettant la communication avec le système d'exploitation par l'intermédiaire d'un langage

de commandes, afin de permettre à l'utilisateur de piloter les périphériques en ignorant tout


des caractéristiques du matériel qu'il utilise, de la gestion des adresses physiques, etc.
• Le système de fichiers (file system, noté FS), permettant d'enregistrer les fichiers dans une
arborescence.
Systèmes multitâches
Un système d'exploitation est dit multitâche (en anglais multithreaded) lorsque plusieurs
« tâches » (également appelées « processus ») peuvent être exécutées simultanément.

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Les applications sont composées en séquence d'instructions que l'on appelle « processus légers »
(en anglais threads). Ces threads seront tour à tour actifs, en attente, suspendus ou détruits,
suivant la
priorité qui leur est associée ou bien exécutés séquentiellement.
Un système est dit préemptif lorsqu'il possède un ordonnanceur (aussi appelé planificateur), qui
répartit, selon des critères de priorité, le temps machine entre les différents processus qui en font
la
demande.
Le système est dit à temps partagé lorsqu'un quota de temps est alloué à chaque processus par
l'ordonnanceur. C'est notamment le cas des systèmes multi-utilisateurs qui permettent à plusieurs
utilisateurs d'utiliser simultanément sur une même machine des applications différentes ou bien
similaires : le système est alors dit « système transactionnel ». Pour ce faire, le système alloue à
chaque utilisateur une tranche de temps.
Systèmes multi-processeurs
Le multiprocessing est une technique consistant à faire fonctionner plusieurs processeurs en
parallèle afin d'obtenir une puissance de calcul plus importante que celle obtenue avec un
processeur
haut de gamme ou bien afin d'augmenter la disponibilité du système (en cas de panne d'un
processeur).
Un système multiprocesseur doit donc être capable de gérer le partage de la mémoire entre
plusieurs processeurs mais également de distribuer la charge de travail.
Systèmes embarqués
Les systèmes embarqués sont des systèmes d'exploitation prévus pour fonctionner sur des
machines de petite taille, telles que des smartphones ou des appareils électroniques autonomes
(sondes spatiales, robot, ordinateur de bord de véhicule, etc.), possédant une autonomie réduite.
Ainsi, une caractéristique essentielle des systèmes embarqués est leur gestion avancée de
l'énergie et
leur capacité à fonctionner avec des ressources limitées.
Systèmes temps réel

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Les systèmes temps réel (real time systems), essentiellement utilisés dans l'industrie, sont des
systèmes dont l'objectif est de fonctionner dans un environnement contraint temporellement. Un
système temps réel doit ainsi fonctionner de manière fiable selon des contraintes temporelles
spécifiques, c'est-à-dire qu'il doit être capable de délivrer un traitement correct des informations
reçues à des intervalles de temps bien définis (réguliers ou non).

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Les unités
Unité de mesure de quantité ou de taille de fichier ou encore de capacité de
Stockage : l’octet ou le Byte

Unité de mesure de “vitesse” – Fréquence Hertz (Hz)


Unité de mesure de vitesse de transfert ou «débit binaire» bit/s

Équivalence et multiples :

1 octet = 1 Byte = 8 bits


1 KB (KiloByte) = 1 000 Bytes
1 MB (MegaByte) = 1 000 KB = 1 000 000 Bytes
1 GB (GigaByte) = 1 000 MB = 1 000 000 KB = 1 000 000 000 Bytes
1 TB (TeraByte) = 1 000 GB = 1 000 000 MB = 1 000 000 000 KB = 1 000 000 000 000 Bytes

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DEPANNAGE

Multimètre:
Le multimètre demeure un outil
indispensable,mêmepourl'amateur.Ilexisteunegrandevariétédemodèlesdemultimètres,avecdescar
actéristiquesetdesperformancestrèsdiverses.Ontrouvedesappareilsdits"depoche"ou"depoing"(poc
ketouhandheld,enanglais),c'est-à-
direportatifs,etdesappareils"detable"(benchmetersoubenchtopmultimeters,enanglais),plusvolumin
eux,souventplusprécis,etdestinésàresteraulaboratoireouàpostefixe.
Lesmultimètressontanalogiques(àaiguille)ounumériques(affichageàcristauxliquides),quelquesmo
dèlescombinentlesdeuxtypesd'affichage.Lemultimètrenumérique(DMM,pourDigitalMultiMete
r)estdésormaislemodèleleplusrépandu,tantpourunusageprofessionnelque"grandpublic".

Voyonscommentseprésenteunmultimètrenumérique(DMM).Ils'agitdanscetexempled'unmodèletrè
sordinaire.Onreconnaitsurl'illustration,dehautenbas:
L'afficheurLCD,
Lecommutateurrotatifdesélectiondelafonction(voltmètre,ampèremètre,ohmmètre...)etducalibre
(de0à200mV,de200mVà2V,de2Và20V,etc...),

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Lesbornesderaccordementdescordons,quisontgénéralementaunombredetroisouquatre,dontuneb
orne"COM"(commune)oùonbrancheralecordonreliéàlamasse,
Lescordonsdemesureetlespointesdetouche.

Mesurerunetension
Lepointimportantestlesuivant:unetensionsemesuretoujoursenparallèleaveclecircuit.Avanttoute
mesuredetension,ilestindispensabledeconnaîtresanature(continueoualternative).Al'aidedurotacteu
rcentral,onsélectionnelafonctionVcorrespondanteetlecalibreapproprié(valeurdirectementsupérieur
eàcelleàmesurer).
Sionsouhaitemesurerunetensioncontinuelecordon"noire"doit
êtreducôtédupointderéférence.Encasd'erreurdepolarité,si les pointes sont interverties, un
multimètre numérique affichera une valeur négative.

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Caractéristiques et pannes des
composants électroniques
1 - Introduction
Généralement un composant électronique défectueux adopte un

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comportement caractéristique à son espèce : Court-circuit,
circuit ouvert (coupé), etc...

2 - Les diodes

Le test peu se faire "in situ", c'est à dire directement en mesurant la


résistance du composant (circuit hors tension).

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Une diode peut etre :

 coupée. On mesure une coupure dans les deux sens.


 en court-circuit. Le claquage est total. On mesure 0 dans les deux
sens
 en fuite. La résistance inverse n'est pas infinie, elle présente une
résistance non négligeable.

Les transistors

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Le transistor est un semi-conducteur généralement composé de deux jonctions, qui
apparaissent aux yeux de l'instrument de mesure, comme deux diodes montées tête-
bêche (entre la base et le collecteur et la base et l'émetteur). Vous y appliquerez donc
les mêmes tests qu'avec les diodes, en testant toutes les combinaisons réalisables
avec ces composants à trois pattes (soit 3 tests passant, trois tests bloquants, donc six
en tout). Vous trouverez alors si tout va bien deux valeurs tournant autour de 0,6V,
correspondant aux deux jonctions et éventuellement une valeur de 1,2V si les deux
jonctions se suivent.

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LEÇON I LES BASES DE L’ORDINATEUR

 L’INFORMATIQUE ET L’ORDINATEUR
 LES COMPOSANTS DE L’ORDINATEUR INDIVIDUEL
 LA CODIFICATION BINAIRE
 LES MESURES INFORMATIQUES
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Cours à distance

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