DE
TAcHÉomÉrRlE
et Eléments de
GÊODÉSIE
de L. HENRY
NOUVELLE ÊOTTTON
rNrIÈRErUr,NT REFONDUE
par
G. BoYeute *
tngénieur des Arte-et-Métiers
et
TH. DUBOSQ
Profesreur dee Sciences
PARIS
TACHÉOMÊTNES AUTO-RÉDUCTEURS
G. BOYELLE A
Ingénieur des Arts et Métiers .. li
Mernbre de Ia Société des Ingénieurs Civils de France t
rL
TH. DUBOSQ
Ancien Professeur de Sciences
-*-
1, +..
PARIS
4A. notre tour nous sollicito:rs les remargues d.e :ros lec.
teurs, en vrre des correctioas et porfeotionnem.erats à intro-
d.rrire d.arrs les éd-itions u.ltérieures d.e cet ouvrag'e.
<:r-
VIII
'en Tacbéométrie.
calculs Tachëom.étrQues.
CONCLUSION
,\--F>-€/
IX
Table onalytique IX
SEGTTON r
Bappel des notions et formules usitées eD
Taehéonétrie.
I - Ellipse (3-26) 6
II - Parabole ("ù. . t3
III - Hyperbole (29) L4
PÀGES
s I-LesÉtoiles(gS).. . . 26
s II - Granderu des Étoiles (6ù. . 27
s III - Distances aes Étoiles (68) 28
s I\/ - Coordoanées d.os Astres (6il 29
29
II - éguatoriales (Zr). . . 29
Précession (8S). . 34
Nutation (gt) . 34
Aberration (sz). . 35
SEGTTON il
Problemes TopoEaphiÇues - Emploi da Toeheonètre
Généra1ités (t+l) 54
s I-Stad.ia(146) oo
g LI - Lrlnette stadimétrique (r+7-t5l). co
S III',A.nallatisme - Tacheomètre usuel (t5z-r58) 60
S I - Le Tachéomètte (159-16) 63
S II - Les accessoires du Tach.éomètre. 72
Génératités (tZZ) . 78
SEGTTOI{ ru
Solution des 0roblènes Taehêonétriques en téo-
desie et en Topographie.
Généralités : Géod.ésie et Topograpb.ie (243-
l"r\
-.tzt.l ..!...- r02
CHAPITRE I
- 1*.PROBLÈME : tEYÉ DE PLANIMETRIE
ET D'ÂLTIMÉ"TruN r03
s II - Déteroinatiorrastronomiquedela:m.érid.ien:re. t56
Gérréralités (lZl-lZù t56
r"' cAS
/ l'-1t-RKsinïsecL' \
( i':"r' + p Kcos|_ e.K"ino o ) Gos-soù' 215
t/ L,u \
3" cAS (;:tga) (5oe-5rr) 220
I* PROBLÈME
II" PROBLÈME
III. PROBLËME
sEcrroN rv
Exemples nqneriques
Généralités (644) 309
sEGTrOt{ V
Perfeetionneneots du Taehcomètre.
Généralités (62+-6lZ) 34t
SECTION I
BAPPEL I)ES N()TI()NS ET F()RMULES
rrsitées e]1 Tach.éométÎio
CIIAPITRE I.'
RÀPPEI DE NOTIONS GÉOMÉTRIOUES ET TRIGONOUÉTRIOUES
ffiC. 4. Cette observation est nécessaire, parce que dans tous les livres ,le
Fig. 3
8o -
Un point peut se déterminer complètement, dans I'espace, en aiou-
tant aux données p et 0 Ia distance polaire du point (fry. 4.
r
Fig.'
lo OM:P
zo I'angle )f :0O N
3o l'angle P O M: distance polaire
mais alors il faut trois éléments, deux angles et le rayon vecteur.
I - ELLIPSE
l3o - Si I'on prend un fil d'une longueur égale à, At A (fr1. Z) et
si l'on fixe ses extrémités par deux aiguilles aux points F' F on pourrâ, en
vrJ '\x
::- x
T,U
\
Fig. ?
-7 -
points dont la somme de leurs distances aux foyers F et F' p + i
: une constante At A. En faisant A' A: ) e,, on auta O /:4, d'où
P * P' :2 a: constante'
d'ouD:Bo:og
c O F, O est lp centre de l'ellipse
-
B' et B, At et..4 sont les sommets de I'ellipse
pt et p sont les rayons vecteurs
F' et F sont les foyers
, : excentricité de l'ellipse.
...9..a
t.' b tt.
.." c c
F' U 6- T' Â
b
Ftg. 8
Cz_a,e _b.
O
d'otra': UU
c lAl-F
e,-=T:V7-:V'-T ^l- F
cette excentricité est toujours plus petite que I'unité car on e
c<ad'otr f,<r
Si l'on evait c:0, ot aurait
+- r ligne droite
-une
-8-
Si le foyer au lieu de se rapprocher du sommet A de l'ellipse se
rapprochait au contraire du centre, on aurait à la limite c - zéro, d'où
o serait égal au rayon vecteur p ou p'i de même b : P : P' donc
a:b et la courbe décrite est une circonférence.
En général, pour les planètes, l'excentricité est très faible. La courbe
yo :cu + 2 c x + xo * lu (4)
pte
-(c * x)' *
ptt : (t 2 c)c + xn i !' (l)
- *)' * -- -
y' çs
c 2( (t)
En retranchant pr'
- pz - I
(pt + p)G'
mais y'u
-
po
- - p)
et/* p-2 o (r)
d'où P'
- P- a#: O>
t':ff + a
-9-
Et en élevant au carré p' : + | a. { z cx
ou encore
!t
-F+T:r No
'ra v- -r b ,/æ--*
s: ' tr t--- \
b (a'arcsin x +|'tæ--ç)+c
t. \2 ,
arc' sin' ra J-
d'oir s
- ab. - ft. a. b.
-lU-
et pour la courbe on aura
S._ft.a.b.
rEr-F '
l'excentricitée__
\/ =-vt r, de la latitude I du point
a
que l'on consi-
Eig. I
V-+rf:r
ou encore an ! y' + bo xxt-_ f lÀ (r)
l8o - Uéquation ilc la normale est
y-!,:1,+@-r) (l)
11
fi =- s ;7=7-
et bu =- n' (t - eo) et e n remarqllant que
1i-1 rs I __
' cosl
en résolvant par rapport à x on rlut'a
ucgll (^\,
^-- )/ r-,'\in"7 \+/
t(t r'o)sin /
n'
[d'ou P T: ffi - >< tang I
la : t!+"Tbi l'
da"
- - Z!', + H",
- l, -
ciérivée seconde
par suite on â p
- \L,#;,t,ll"+
a' lt- llr x-
-
tt- y-
r : 11 (7
i;:i,,'l -
,;;
1t\
f7 ()
ir rrrr p,rirrt J1 r 't rrrr ccrcl( 1al3r'1r1, â la t',;r,r'lr' ('lr c,' Ir,)IIIL et rlont le rilyon est ègal
(l) I-r, ctt'clr i)scllit'.1r
atl raJ{rlI dL f Du|llure de la eotrl'lle etr r'' prrinl.
Le ecrclt- os(tuLal,eur sL. dd,tcmtin(, âlrLrl\'li(Iucir!'rit Irr' 1a couclttioir qrrr l,-' poirrt rlc t'ottttct nt'cc la courbo
soit cle 1'oIdIe le plus tllc'vè lossi]rle. J,c crr.elrr oscrLlattur' tltvalrt sc confirrttl|c tvec lc ccre'Ie tlc courbure, les
Coordonnées cle Son ccntre (J)" et 1/") srrnt tltlfitli|s pll' lt's érlualrotrs stlirattlts;
-r-+-
. {-,-
tly\zL
.\.-.\-"- ';tl T/ n,l-
- (ï- \' (I .\
d .T-
, / tl t,\z
/ -1- l -, - - |
),_J.__ --),,ï/
-d
-r''
pilr lit
Le lir.Lr tlcs (.(,rrtras (lcs crr'r.lr.s os.ulirtcrrrs ùes rlrftrll\rrts points d'rruc rue]ntc uourbe cst lc]rèscnlit
('c 11,,. (-onr'lre
r | ét' a lo ! ll rtt' ri',j
it) \-,)ir FralerÈur' traitê de tltlt'rli'-sLc \" lSl) p']qr' 1li8'
- 13
-
26.,- Il nous reste à bicn ét:rtrlir (fS, ro) 1,r valeur clu l:ilyon R, qui
pirrt ciu Centre C au point M et qui rlu pôle r\ nne r-rlleur éeale à C
et à l'équrrteur égaie ri (rl) et qu'il tle fiiLlt pils cotlfotrJre lrvec
f L* grande nortrale N - If N
zo Le ravon de coutbttrc
30 Ou la petite norulrie n - AI H
Ailsi clonc, comllc dans toutc- ellipse, clu restL', le rtlyon R varie
,: !ug,=9'-r{, .,.i
Et résolvent
ontrouve R-a\/r- tW
R-u1/L
1l_ ,., (-_-tar-sfrll
V I-L'- Sln-I
II . PARABOLE
27" - La la limite vers laquelle tend
parabole peut être considérée colnme
une ellipse dont le qrancl axe croit indl'finirnent, tandis que la c]istirtrcc
de I'un cies foyers au sommet le plurs voisin reste constilntc. On pourrait
encore considérer la pirrabole comme êtirnt la limite vers laquelle tencl
une hvperbolc.
En efièt, si l'on trrrirsporte l'origine de l'ellipse, dc l'l-ryperbole et de
la parabole âu sornrllet de ces courbes, l'équation générale qui représen-
tera ces courbcs sera
\,2-2Pt|-rlx' (r)
si I'on pose
F : -,- h'
(n)
,l---7b .,,
(t))
-14-
si I'on remplace p dans (b) par (o) on aura
bu
q>0
q-0
1q
,bnll ro-x-hyperbole
!"-t n ,+
Ôo
to
t1-
/1o l'-t , *
-parabole
28" - Équation de la parabole rapportée aux deux axes de la courbe.
[n:aPx
29" b , o--
)'--t-
-u . Vr'-f -;-
r'
""""]" ]ij,',,:i,;;,,î:'::',
Ïi:' j'o',,,, t r sror, es
t srconde o.co1c,,l61t97;
t18s r7'64"t4jo
(r) .l . L. SÀNGUET: l'ablcs trîgononÉtriques centesimnles, pt'ecdrlils dr's Lugnllthnres rlrr nulllres de
t à 10000, sururp"s r/'rrn grand notnbre dp, Tables etc. etc. j. in-8' canè. Dèpot spècial à la maison ÉI. MORINT
ll, Rue Dulong, t'arir.
_ 16 _
t 13; t 7'6;"
.ta Conversions des grades en degrés.
Soit: zz* 4o
(7'a.i,ics) pout' 2or on a r,1o
2f; 70 q8
40 o, 2I' i6'
33" - Sigrnes des x xt .r" c[c,, '], 'r' 1l' tic . Tr.-Lts Ies ff olr coslnus
o 10!
a'-æ"r"s:..
snz *f sn'- -Y
ihs - X- ri..s'-- X
2: Quad.t 3'' Ougd!
!'ig. ro
angles.
CHAPITRE II
RÀPPEI DE NOTIONS COSMOGRAP}IISUES
AnTICLE I - LE SOLEIL
34o - Toutes les planetes qui grarvitent autour du soleil décrivent des
ANTICLE II - LA TERRE
(ltoir frt. rI, rz ct rJ)
È
>'
s
$
'i
/i,
: "rfli
_t -i
I
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lir
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i
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I
rii I
i ,,Lert't.jàl
I
t^ lli
;
T-TI-
tti
ill
I lii
i
-20-
tourne sur son axe erl z4 l-ieures sidérrrles. son centre décrit, dans l'espace
d'une année tropique ('), une trajectoire eliiptique dont le plan esr incliné
d'un angle fi 21n z7'oJ" 6g.til, srlr le plan de i'écluateur. L'axe de
-
la terre est inciiné sur le plrrn ,le sorl orbite d'un angle --= snvilen
f
66" i2' t7" (ig. rll) sous réserve de cert;rins mouvelnents spéciaux, corlrlne
Ia nutation. La terre a un satellitte qui est la ', Lutrc',.
S I . FIGURE DE LA TERRE
3?. - Rayon Équatorial. On appelle rayon équatorial, le rayon
qui va du centre de Ia terre au cercle de I'équateur terrestre (Voir f g. r 2)
r :6,J78.J9J mètres, d'après I'Annuaire dq Bureau des Lon-
- 0 fu - 0 b'
gitudes de rgog, adoptant les valeurs donnêes par M. Faye.
38" - Rayon polaire. C'esr celui qui (même fg.) esr dans l'axe
de rotation de la teLre o d : 6 at
- 6r)16,f -lg mètres. Cette di{l-érence enlre
ces deux raJ'ons prolient de ie lluitiité primitive de la terre et de son mou-
velllent de rotetion sur son rlxe. ll en est de même pour Jupiter et les autres
planètes. La recherche des causes qui ont amené cette différence de rayon nous
entrainerait dans des considérations physiques qui nous feraient sortir de notre
sujet. Adnlettant donc ces clonnées conlnre csâctes et réelles, nous rechercherons
les propriétés géoniétriques c1e )'cl1ii'rortle de révolution qlr'est le globe terrestre
et les formules qui y sont applic:rbles.
39o - Excentricité de I'Ellipse.
Nous en avons donné plus
haut la forrnule ('r'oir rr" rJ,). C'est le rapport entre
la distance c du centre
au foyer et le demi gr;rnd area; on la désigne par \a lettre (e).
/ ao -ls'- c l't
n -V- t: -tt' --V / T-_, U
d-
({) Nous donnons ci-après la dôfinition de ces mots (l'oir n" 95).
(2) D'après hL Fayer Anauaire du Bureau de Longitur.les 1C00,
-21 -
cians la.iuclle {, le deuri grrncl axe, et } le demi petit ase du méridien
-
terresrrel d'ou I'on tire ee 2 ry s,E 010061674,4 d'après de Bessel et
- - -
o,oo6,8oz.g cl'après Clarke et d'après Enclie, il y peu de différence
^
avcc les chillrcs dr' de Bessel.
$ II . DENSITÉ DE LA TERRE
46' - La densité de la terre a été déduite de la loi générale de Ne'wton.
La densité de la terre est de 5,5 rapportée à celle de l'eau.
La densité (') des rochcs composi:.nt la crotrte terrestre étant voisine
cle 2,5 on en conclut qlre la prrtie intérieure du globe terrestre est com-
posÉc cie nratièr'es très denses: bien des faits font supposer que le fer
nrctellique y entre en proportion considérable.
ro Les orbites dts planètes sont des ellipses dont le soleil occupe un des
s
f,:11r .
20 Les airts dr:crilts fur lts ra)'lils z,ectettrs sorù proportiortnelles aux tentps.
)',' Les carris tlcs tentps des r,t't'oiutiotts si,dérales sont proportionuels aux cubes
s rv - cooRDoNNÉss TERRESTRES
49' - L'axe du monde est I'axe de rotation de la rerre ou la
ligne des pôles.
deux tropiques.
Nord
Fig. t{
54" - Azimuts (y'g. r-t). On appcllc "À;irrtt l" l':rngle que fait
avec Ie méridien P A le plen ve rticrrl p'.rss:.urt par les points A et B.
57" - Angle Zénithal (fg. ril. L'angic zénithal d est l'angle formé
par la verticrle ,4 Z ct unc C;-oite menée au centre d'un astre ou d'un sisnaj K.
Fig. 15
59" - Quand on fait Lure visée sur un astre I'angle zénithal oll de
hauteur doit être corrigé de l'erreur due à la rérraction et à la paralltrxe
(uoir ci-apr'és no 6g).La direction de l'azimut est cl'une grancle impor-
tânce en Géodésie. Dans une tr:iangulation elle sert à fixer l;i ,lirection
du premier côté, d'ou I'on déduit souvent ia direction des autres par
le calcul.
60o - I{orizon. On distingue l'hori4on rationnel oa céleste eT l'hori4on
sensible. L'horizon rttlionnel ou céleste est un grand cercle de la spirère
céleste qul coupe Ia sphère en deux hémisphères dont un seul est
visible ce grand cercle a pour pôles le Zénith et ie Nadir, il est per-
pendiculaire à la verticale du lieu et passe par le centre de la terre. Il
y a donc un horizon différent pour chaque lieu du globe.
-25-
L'irorizon .ccnsil,le est le pl';rn qui est mcné tanq'entielletrlcut â la
Cornme l,r tcrrc n'est clri'ur] point rirlns I'esprrce, en égard à I'inr-
rrrensitê des rnoncles, il s'cnsnit (luc 1e r.1\'()tl terrcstre, astronomiqttetttettl
plrlirnt, clevicnt absolument nc{gl'grr: lrlc ct qLte clès lors les hori;loits cileste
et sensible se confbn..lent.
ï
Fig, lri
(l j YoiI r' 3,
-26-
sphérique, autrement dit c'est I'angle (I) formé par la verticale du lieu
! 0 aveù l'équateur. On la représente par la lettre x. Nous nous occu-
perons plus tard de trouver la longitude et la l;rtitude d'un lieu.
g 7o/aùa
cle la Petite Or-trsc. tl cl] est de nrôme pour les rlutres constellatiols.
I d'Andromèrle
L' ^+ .\ cle C:rssiopi'e
{
Fig. l8
de I'astre. Dans le figurc r9 c'est I'l.l'c B' .7. L'irscension rlroitc sc conrptc
oll cn clegrés rl'rlrc, dc li
16o" à partir .lu point vernrrl ct dans le
oo
sens opposé alt mouvenrcnt rliur:nc :'ti-r1'xtlent, donc cn rrllitnt vcrs i'cst
oll en heures, ntitrutes et sec()nrles, tlc o hcure r\:-1 hcurcs tous
-
Ies Mlnr.tels tl'Astrrtuomie (Ctttuttti-rsttttcr: ,/r's Tctrrls, ,ltntttttirr'. tics Longiludes,
Tnblcs Cutttisîmtlcs tlc Stttgttct, etc. etc), conticnncnt dcs Tlblerurx qui pcr-
lnetteltt tle transposer tacile dc 1]otrtion rlrrns Lt11 rrntre,
nrcnt d'un rnocle
c'cst-;i- dirc cle conr,ertir lcs c1e-grés cn heurcs ct rÉciproqnemcnt.
75" - i-'rrsccnsiotr tlroitc t1'un rrstre ct si.l rléciinrtison vrtl icnt t(rus les
jours, srrit cn t'crtn de st,n r.ironvcrlrent pr()prt:, soit à cltr.isc tlcs divcrs
noulcmcllts tie ll tcn:c (pr:écession tlcs r(elr.rin o\r: s. nntrtion etc.') l-rr
positirtr rlcs astrcs cst r-lonnée drrns les Àlunr.rcls Astront'rnriqucs. ([/oir
Antttnit'r dts Lott:yitulrs; Contt,ti,iscrtrce r/r.ç Tettrps ctc. ctc.).
76"- Cercles horairgs. I-cs ccrck's horairus lrc sont rrutre chose
que les rléridicns cô1c'stcs. On le s appelle " ccrclts ltortirt,ç " purce que
l'angle qlrc lbr nre nt lcs pllns dc r'leux tnéricliens conse cr-rtifs peut ôtre
mesuré par I'intcrvllle c1e tenrps cpri s'écoule cntrc le prssirgc Je ce s
méricliens célestes par le mé'ri.lien gcoeraphique clu lier"r.
ART" lV
MOUVEMENTS DES CORPS CÉIESTES
79" - Il n')' a pas lieu .lc traiter ici du soleil
dcs lnou\-ements propres
ct clc-s étoiles. Rappelons seulonent lc-s rrouvcments principaux du globe
tel:re strc c't les phénonrèncs astrononliqLle s qui s'v rirttachent.
$I.MOUVEMENTDIURNE
80. - Le mouvement Diume est le mouvernerfi opparent de la sptrère
célestc qui sernble tourner autour rle la terre d'une rn:rnière uniforme de
1'Est à I'Ouest. Dtrns la rt:alill, lc mouvement diurne sc ramène,
com nrc li sa crluse , à la rotation de ia terre, qui tounre sur ellc-rnôme
de l'Ouest ri l'Est.
L'amplitucle clu grand âxe de cctte petite ellipse est cle rg " )"' et
celie du petit are est de t4" -1"'. De cette manière, le pôle, au lier"r de
décrire sur la sphère céleste un cercle qui serait la, base ciu cône de
révolution de l'rxe du monde, y trâce une ligne ondulée a I, c d e f
-35-
(fg.,g), Ce mouvement cst périodique. La périoJe est de 18 ans zll.
Ce phénoruène est dù à la lune (t'oîr rrrictrrtitlue céleste). ll fait ainsi
osciller le plan de l'équrrteur rle 9 " 5o"' en ulns ou en moins pendant
cette durée cle r 8 ans z /; .
Fig. 11
tJ F
I.ig. : r:)
Les âstl onomes comptent clc o à z+ hcure s, tanclis que sur nos
tltontres ou chronomc\tres le ternps est dir-isé dc o à tz heures.
ggo - Temps moyen à midi vrai. c'est l'heure c1u'une pen-
dule, bien rés.-lee stlr le telrps rnoyen, cloit marquer lorsque lc centre r1u
soleil vrni est ar,r niéridien cle Prrris.
S II - TEMPS SIDÉRAL
103, - L'orbite de le terre n'étant qu'un point Llirûs I'imrnensité du
monde stellrrire, le cléplacenrcnt de la terre :rutour du solcil ne produit
rluclln chlngcmcnt lirprÉcirrble clrns le rrouvenent diurne nppîrcrlt des
étoiles. Le temps sitlttrr!, c'est-à-clile nrcsuré pxr 1c nrouvemerlt apparent
des étoiles flxes n'cst lkrnc prrs srrjet aux variittious et complications du
temps solaire, Aussi l'ernploie-t-orr souvent cI:rns les opérations astrono-
miques. Malheureusement il ,n'est guère applicable dans la pratique de
lai vie parce que fla journêe sidérale commence successivemcnt à tous les
106. - Tclles sont rï pcr-r prùs les notions c1'astrouomie éléntcntaire ..1u'i1
est utile cle connaïtre pour por,rvoir se setvir des tables acl hoc, ct
trouver les i'1ôments nécessailcs cl'un botl tr:rrvail.
CHAPITRE III
FORMULES USUELIES
Les prrrticiens l]ous srlur:ont grê .lc r:éunir ici certaines foruntles
usuellcs Llu'on est hrrureus .1c re trt-rur-cr l)or-lr rinsi tlirc sous 1e tttaitl.
- -
d08. - Progressions,
IO PA]T t)II:FERE\CE, OU I)ROCitE\SIO\ .\RITH\IÉTIQUE.
t. lt. c.,1.,.,../
.c Sot.t',tttc- .l cs tùrnlcs
-
ir:: \6111!;g .1es te nne s
r' l(rrisotr oLl .litlirerrcc
-
40-
r a i , (;;
t- / _\
r),'-- 2s 2s*tt.(n-t)r
- ii -tr---
t /
tI:-1-(,r-i)t'- _\ 2.ç , ttfut- t)r
,
-, . , : It : c: tl : ......1
s _* Somme des termes
q
- Raison
r Norlbre de termes
-
,
rt:-;i- I t(q*r) ./^ ,\ ,i r \n-r
_.r^r s(,/-r)-/({-
q qr-r -lq- \' / \ q /i
r_dnr_r _a* s(q-r)
e-@rt
- q
"-'/ I s-t
: ,-1
'i -- V;
,, *__ , , lg .l
tr--1-----E.,1 -Ig.o
-
,-:l-J--u - n(q"--t)
'--l--r ,l
-r
l{0. - Loglarithmes.
Base ro^ x
-
d'ou loga-x
MULTIPLICATION.
lou (o x lt) - log a f log l,
DIVISIONS.
,/tI\r
/\
tog Ios rr log ]
[.i- ) - -
log a { colog b
-
_41 _
PUISSANCES OU EXPOSANTS.
log a* nr,log a
-
encore
d'ou
RACINES.
f
FRACTIONTS.
1r
tog-r---lgB
\'
,,* /n" *./.'lr .', -( los rr { l, Iog ,l
(i; a x coloqt....
-., t -.tt lt
(l
x' x"-J- t1
rr -l-- ,tr .4
-
u"-,
,_,1 l.\l-,4't1p _ A
2 +rl7:*p
2 ' I --1-' V
!_ A-y.r",i.!!__ I _(I t,
LL4' - Arrangements,
l{5. - Combinaison.
cil: nt (m
-rtlrrr)
(m
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- t I r)
n
-r)(n-z).....2
t" X' Xn
Llx_ , I a- , , ,
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-r -'"- rn - r.2.; - t.z;+
1."
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r.2.J---p- r.2.J,1.t ---Tt r.2.1.4;n.,7 + ""'
cosr _ r ___"' ' _x6
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-44-
tg.d
- r>< coltr
cos2 Lt1' z sin'r/-r
SeC*d_1o! (t_ I
120" - Sinus.
sina-sin(zoo y' r cos'd :-ïijj - tgdcos(r:ffi1g1
-a)- -
.ùa. I
2
-2S11]-COS--Z 2 COSeC ttr
sinrc-zsinacostt
- ;l sin {t - l sin'r/
sin ;l rt
sinrl*sin1r.- tg a*lt
2
sin rr s-rn b -;__{__f
- 2
e sin /r cos /,
- + lt) -J- sin (n D)
sin (n
-
2 cos asin b sin (a + 1') sin (u
- - -b)
2 cos r/ cos D:665 (a ù) a cos (n + b)
-
z sin a sin û cos (a
-b) -cos 1
(a &)
-
-45-
124., - Cosinus.
:
cos 1r
- cos (:oo
- a):y-T --srn'a Ë# - coso
+ -5in" -rl- -
I.,d,dI
v r +tg-(r
-t---:
2 2 scct/
COS2 1/ 4 _51p, d- I_2 5i11? d ) çgge 4_ 1
-COso -
cosJ(r-lcos'rtr-Icosd
iùs-o -V I r -r cos
, -V
a
l-j-T-sd,t
, -V-;
l- r
-:in
a
.o,,, * cos b
- z *, (J+l_-) .o, (-+)
cos r, cos b- - z 11" -n t l- rt" (-.L+)
-
cos (a -t lt) cos d cos lr ç sin a sin ir
-
\
/ a *It _-)
* &sin a (-'" t-' tr -q-+-1,
cosl/f cosb-,-/ilJ-
-,t"tttn( 1,\-'"- 2
, /
sina-sin/r arli
!V\< t
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COStr-COStI
' -
- " 2
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tntg ,
cos {t * cos 1,
coslr- cosfl -- fft
-D2
tl-u
122, - Tangente.
tfrtt'------_--ltèt--tt_r
sina I sinrl
'J cos (, cot$ tl \' / - sttt- .r
,&
sln
tg 2-: d. I-COSA :- sin a 2 V r-cosa.
SIN A r{ cosa - d 7 / + cosrl
2
tq r, -f- te. b
- cos tL cos lt
tgattgb
q (a -r 'lt) : r:tr tg atg b
123. - Sécante.
a.- sec (zoo a):
sec
- - cos ,, -\i-tr@i:-Éffia
2 COS
d+b a-It
seca f secÛ- :-cos l7 + cos
-1-:, cos rI cos &
4.24" - Cosécante.
:=+slll .I
- -,::J-: - --44
cosec & sec (zoo a)'
- - v r-cos-t/ v sec-fl-I
1,25. - Cotangente.
r cos /l
cotg d.:: cot (zoo a) :ï
sln (,? - tgo
- - - v 1
-
çggz ç1
TI
Cwtztt.-- ,- ' tgn
tg'e zr$tt -
S II . TRIANGLES
ABC-côtés
a b c- angles respectivement opposés aux côtés ABC
,{'tg/' _ Cl,.nr.-
22
Triangles quelconques.
l27o ro Connaissrrnt un côtô B ct cleux engles t el c.
b-zoor
-ija{e)
t-
Jl sin c
sln l/
tt
,1 _- B sin ,l
- î;-7-
z .S -B C sin rr (Jrtus les fornrules prlr coordounées polrrires, tlous
-
faisons z .S p p' Jo ou J 9)'
-
^\-
., B'(sin rl sin r:)
2Sln0
.1 +
c
eS-BÀsinc
129" - ;o Connaissaut les trois côtÉ's, A, B et C-
A+BlC-zp
B'+C'-A'1
cos(7:È ,9 d lW
, -V'-1,(7t-27--
îiii 2'-rfW c l(p-,nTb-
-VT
b I i'1p--Itj- c r1@ _er-
zS: ABsinc.:ACsin&-
BCsina-
vfeffi
ART. IV - CERCLE, ELLIPSE ET PARABOLE
{30" - CERCLE.
ç--P*----
u-l./\ - D'
+ -çJ 4
C_zrR
lSlo - Secteur de cercle.
p ayç de cer:cle
-
1s'- F,._ -":^i
I 600
{32" - Segment de cercle.
r :- corde (
/: jlù'cht \
'l tS-''f*''(P-')
l,--,rrc
I
7": fltvolt
\
Dans la pratigue on feit
Surfrrce c|-r seslr.lcnt 5- 3ërèl
)
I33" - ELLIPSE.
5-zob (.z,oirnot5)
1,34', - PARABOLE (Segment de).
demi-segment.g 2 !J-
- l)
x et 1t étant les cclordonnécs.
Comme la courbe est s1'nrétrique
1, , ô_ 41J
oou.\
_49_
T
f
COS- (rl-l))
/ t\
I
T I^
(r) Ça -r B) cotg L
2 - cos --2
I
(rr f 1,)
,i',
-l (A - B)
(;) ïs+(a-ti)-ts: ,
1 (,4+B\
sin 2'
I . I
cos i_ ç4 _ u)
r\
(+) tg. 2 (,r + u.i-_,J c
' I / t\
Slll lt1 lt )
. I / | rr\ - aort2
srn (,-r D) C
-- - - - .I
sln -c
2
r r\ t
'
cos --- (d + l') sI'rt 2 c
a
cos-a
2
' I / . t\
Slll-((/ + I/)
cos _J- ç4 _ B'):
.I
,i,r /2 C
SI1I a
(,
-
51
-
{38. - Triangles quelconques sphériques'
a4blc-zp
log tang -r LtoS sin (1r l,) + Iog sitr (P t) +
'1 - | - -
le" Cas conrp log sinp * conip log sin (1'
- o)l
rtltc lou tang-l- B
r ! ,'obri.,',,re nt par cles formules sc'rblables
lc,gtarrg C I
,4+B{C-zP
log tang
+ , - -:- log (- cos P) + log cos (P - A) +
)eCas colllp log cos (P
-
B) + comp los cos (P
-
C) ]
ÀRC .I
loo tang b
2
T
formules semblabIes
rI
log t:tttg c
2
-
los tans * ru + B'1 los cot * c+
-
log cos -', fr- 1,)
i f, t b) -
f comp 1og cos to
_-
los tans
* Qo - B) iog ço1 -L ç a
$e Cas
! f, - t)) { cotrp ioit .i,r -r-- (,r - b) -
lc-;r si. to
tl'C
,4--Ln Ct + B) + +Ç1 -:B)
B-+(,r+B)-*çu-B)
log sinr -- log sina f logsir-r C f comP log sin -4 Io
-
los trrng -'; t, + 1')
- lou tang * t*
log cos
* ('o
-
B) f comp log cos <'l + B) - ro
=-
los tans ! C- - b) : log cot
* t*
Qe Cas
/1 DL
l0ssirr
*':
:'l;;:î ;';+B)-r.
b:*(o+ t))-+@-1')
log sin 6 log sin c f log sin'4 + colrlp log sin À to
- -
-52-
log sin B logsin û a los sin A
- I conp log sin a__ ro
log cot -1, c
- log tang -l (,4 _ r) +
$e Cas log sin
I C, + ,) + comp tos sin |f, ro
tr.bA - 1,)
-
los
+ t - log tang -l (,, _ f,) +
tang
SECTION II
PROBLEMES TOPOGRAPHIQUES
Ernploi du Tactréornètre pour obtenir Ies prernières données
de ces problèrnes
CHAPITRE I''
pltlri, lcs lignes esse ntie llcs cle cette portion de te rritoirc.
1.44"
-Jusqu'rru siùcle deruier, I'exécution de ce lez,er requérrrit dc
multiples opératiorrs et I'enrploi d'instruruents clivcrs, l-es longueurs se
ntesuraietrt ri Ia cltnùtc, les anglcs '.trt grupbomàtre, r\ la lrozissole, lcs pentes et
les râtrpcs ù l'ttclittrilra ou clisimètre. Le |ltlttdolite permettait il est lrai
de telever ri la fois les angles horizontaux et verticaux; mais la rncslrre
des distances exigeait tor.rjours un travail à parr. Le Tachéomètre
que tlolls a1[ot-rs étudier spécirrlenrcnt, pe rrret rl'établir au l]toverl rl'un
mêmc instrunrent, prr une seule visée et sans qu itter la station ; ro
I'azimut .lu point visé; zo son angie verrical; jo sa clistance soit lbsolue
soit réduite à l'horizon; c'est ..iire qu'on recueillc ainsi, du mênre coup,
toutes les données rles problèmes à r ôsoudre.
CHAPITRB II
I,E TACHÉOMÈTNT USUET . SÀ THÉORIE - SA DESCRIPTION
AnrtcLE I
progrès successifs.
Fig. ll
s rr - LUNETTE STADTMÉTRrSUE
1.47" Les instruments construits pour I'application pure et simple du
-
prigcipe ,le la stadia ne sauraient avoir une bien grande portée, limités
qu'ils soltt paï l'acuité restreinte de la vision à l'æil nu. L'idée naissait
d'clle 1rême d'intercaler une lunette d'approche entre l'ceil et I'objet. De
prine aborel, 1a chose paraît fort simple : il suffira d'aclapter à l'oculaire
un réticule fbrmé de deus fils horizoutaux, et l'on colltptera les divi-
sions de la mire visibies dans f intcrvalle des deux fils. Dans cette
Fic. 2?
l'48' - Malheureusenlent il n'est pas vrrri que p' soit une constante
déterminée ullc fois pour toutes par le constructeur. Supposons en effet
une lunette â\'ec ult objectif L L' de fo,ver : on)o; mesurons exactement
ioo mètres, en ligne droite, ri partir du point de station .g cle l,ipstruntenr;
à I'extrérnité de cette liene plrrçons u.ite mire verticale 0 0,. Cette lon_
gueur dc roo mètrcs se contposer:1, pxr exemple, t-n _ gg"rgy, clepriis le
N,
centre optique de I'objcctif Z jusqu'à lrr rnire, et I
- o^rT, ciepuis le
centl:e optique de l'objectif jusqu'à I'aplomb clu point de stltion .t. Mar-
quons sur la rnire les dcux points extrêmes de I'espace ilperçu entre les
fils du réticule, et partageons cet espace H en roo clivisions. Si, lrain-
tenant, nous rapprochons la mire à 5omùtres du point de station S, cette
longueur se décomposant en p, == lg^Bt et t
- o,rl, \'errons nous
une ima.ge de grandeur double de la premiùre, et montrrlnt pxr conséquent
5o divisions sculemcnt entre les fils du réticule, comme il 1e faudr:ait
pour que le principe de le stadia se r.erifirït rnrrlgré f interposition cle la
lunette? L'éqturtion fouclaruenr;rle de lrr clioprriq'e +
(-; ;-: +)
nous force à conclure qu'il n'elr sera pas ainsi.
-57 -
Nous avons en effet, dans le cas c1'une distance de roo mètres.
I II
v
.'.t: -î- j, 20 9s8 t
_ -998t ,-20 _ __ _2eg_
r 99 7oo - t g97oo ï 997oo
r qq70o
cl'oii :
'f, -'^'!-, _-
99bt -
2Oc O4OII
-reS;
1t') 20 '{96
99700 99700 - 99700 '
cl'o ùr
P',- t#+ - 2sc 11gsy
et
+ - -ni: =: --rf* - o,oo qo z I
I, == o,ooqozS est plus que le doublc de I
L'itrrage
- 6,çç2oc7.
on nc verraif, darrs le scconcl crs, entre les 6ls du réticule, que
q9,826 '-'livrsions au iieu cie 5o, soit unc crrclrr de o,;178 pour roo.
d'ou _TE
,FH
-E-G
-HH'
d HH'
II,_E
t:trcar G
d_./Hl-1'.\
r \-i-1,- )
Dans cene dernière équatio., T, distance focaie principale de L est
D
Fig. 23
une constante;
TJ H'
1ï est clonné par la lecture des divisions de la mire
fils d'url réticule dont i'écartement est constant. Nous
comprises entre les
pouvons donc connaitre les variations de rI par cette seule lecture.
FHt
--F-c
*:
ft#; d':r(u,',-l',''-)
-59-
Le déplacement de la mire n'introrluit de changernent que dans le
rapport de l'image à l'objet ; or ce rapport varie précisément en sens
inverse de la clistance à évaluer ; et ces variations sont lues entre les
fils du réticule, qui eurbrassent un nonrbre de divisions de la mire
d'autant moindre que l'image devie't plus grancle par rapport à l,objet.
> clc I'objcctii (i,rrii' cr-ri,'.''ri., tio t.ic1rt. XIai: il n't'st |11s cotttltroJc .le
) l:afpr)rtcr linsi lc-s rlistlnccs :i uir l.r,int Itris L'n.lehitrs dc I'instlttttte'nt.
>> C'e'st rï I'objcctif ntûntc ct, rnie'ux ç11ç1rrc1 ilLr cr'ntr-e tle rotxtiolt qtt't-rtr
) 11 bcsoirr de les rxpp()r-tc1', C'u:'1 cc cue 1'rtbtie tts. srtlr \ lltÉre r lrr c(rtts-
)) trtnce des anglcs , A\çc rtlr systù'tlu ol.j rctif cottrplrs[ .1t .],eux vurrcs
> tels quu le fo1'"t ,it, .qsli'ili soit en .lc I.r distilrce qui
JelrLrr-s séprtre
{53" - Ii est aisé dc coiuprerr r-lrc 1:r portée décisive .le ccttc crÉ.ttiotl
qu'est le lunettt unulltttiqut cle Ptlrro.
(Jie'r+).
t r) Annales des Ponts et Chaussées 18;:' lI. seILrr:stre. 3s. )Iuttttirc sttr tta
n{ln,p{lr.ù irrsh.rrllprrf.s et ltrocëLlis tle gtotlexit, rlc lrit'ellelteill t't rl'nr1tt'ntnge par ]1. PORFO, Officier SuPi'ricur
du gôrre I'iôllrontais. S. 1t et t 2.
-61
si j'iLrtcrpose I'objcctiI o, rl !, it,t lbrnrcr sou irn.rgc en (1,, 1,,,, cor]11e
l'iniliqric l:r cL)llstrLlctioir clÉnre ntrrir:e 11'optique, re l.itir-c ri
la .[br'rriti..
tics irlltcs par les 1c'rtilics. )), t/' b" corvcrqcr()'t t().\
l,_s r.r\-ti's é'lis
Prtr rz l', .\' cottrplis, ilprus drtr-ilrtitrrr, les r-11\-()1rs r/ () ct l) ,tt. Etrrl-.'lisso's
Lln réticuic tit rr!' rt n', clont I'ccrrrteure nt cr)lrticnne pr,-(cisén-rcnt
cette
irrragc ù" lr' ,
{55" - '\lrris il eLl :er;tit tiJLlt rr-rtLen.rcut si, ir\'.lnt 1c point,,1c irirnr.ition
dcs itrlagcs, oil l-t-tltrlitit
1t.rr-lrllc]e s e lrti-c eux 1e s rlryr)11s rt tL', tt,'t et o, 1,, i/,,.
.\ (,-'
5C
:-u ,!'i,' I'
,i-: l
-62-
lb6" - Or c'est précisémeltt ce qu'on obtient par I'cmploi du Vcrre
artalhtique. c'est unc lentille convergeaute o'(fs 2J), de distancc
focale / plus courtc que la clistrrnce tocale F c1e I'objectif
O' On place
cettr- lentille O, entre O et sorr foyer F, de {eçon que -Ê foyer
principal
du verre anlllatique, coincidc rlvec le point tle croiseuetrt tlcs râ) olls
réfractés 0 fl.,, 0,"' el o' 1," I/". Ces ravons atteignent clonc O' après
s'ôtre
qu,on place la mirc. olt rtnra touioltrs, elltrÙ les fils tlti réticr-rle
I'iurrrgc tle
la portiol tle ccttc urire cortlprise etltre S rr' d ef' S U l'\ ct tolti()Llrs
nous aurolls :
5C' I'
TZ- -- 7-
c r-rrlait roo nrètres ct c1n'oil ait divisé en Ioo prlrties le ltlu-
Si clonc s
gueur dc mirc irFcrçuc rtlors ctrtrc lcs fils tlq réticulc, Ilotls
rturolls
\1\i -\
o'
5' C' :-= to urùtres si, clilns :t clcr-tsièrlrc ptl:ition tlc la tltirc' I'Illolltre
io clivisions :
Si o1r écartrrit queiqtle peu (l' r-ie s:r positiotr, lc rrrpprochaut !rxI
157" -
plecé au
par exemple cle O, lc fover ./ .11 \-erl:c analhtiqle se trour-erait
de tt l" urais
point de croisetneut tlc' lloll'\-cilllx raYOlls éttliturttlt tOuiours
tolrbalt plus obliquemrnL-llt stlf I'objectif' Daus cc cas, le point
r-le lonc-
tle O ' Cc scrait
tirtn S clu prolotrgctrtclrt ,,1c ccs rilyolls se r rrpprocheririt
ulr leger tléplrrccmeut tir.r /rtrirrl ttrrtlltliqtrc r\ plrtir tluclucl se colllptent
les
-63-
distances. En ntôme temps, poui' unc même distance de la mire, I'imege
scrait plus petite et, ct'rnséquem[]cnt, un nomble plus grancl cles clivisions
de la mire entrerrrit clans I'intervalle rles trrrits rêticr-rlaires. On obtiendrait
êvidemureut des eftèts opposês, qrutnt au r1éplacemeut c1u point anellatique
et à la grandcur c1e I'imirge si on éloignrrit le verre en:rllntique
au lieu c1c le rtrppr:ochel. Ces légers tléplaccments de le lentille c1e Porro
fournissent un lloyen très simple rle rectifier les indications c1e lrr. Statlia,
comrrre il sera clit plus loin (,p r9o),
158' - On cotlplend sans peine qu'en choisisslnt une lentillc rle foyer
plus ou rloins long, en h plaçant plus pr:ès orl plus loin de i'objectif,
on rrrrive à firire coTncider Ie point onolltttiqur' S rn'ec le ccntre rle rotation
cle la lunette. Ces déplacements permcttent rrussi rle faire cornl.rrcndre
entre les cleux traits extrêmes du réticule le nombre voulu des divisions
de l'image, par exemple 50 ou roo pour roo mètres rle distance.
AnrrcLE ll
DESCRIPTION DU TACHÉOUÈTNE USUEL
L'outilhqe rles opérations tnchéométriques col-nporte ru I'instrunlcrlt ou
tachéornètre I 2't lcs eccessoires nécersaires ou utile s.
Fig. ?6
Nous nous sommes touiours pour notre pârt, sen'i des tachéomètres
construits par ia Maison H. Morin, dont nous avons tonjours été absolument
satisfaits sous tous les rapuorts.
]o La boussole ou déclinatoire.
4o \Iis de sr:pport, dite pompe.
I'61'' - Lunette. ii est inutile ici clc rappeler les propriétés cles lunettes
stadirnétriques et anallatiqu es (r,oir r/os r-17 et t S S-r S6).
{/ est l'oculaire.
-
t
- est le Pignon qui s'engage dans une crénraillère et fait avrncer ou
reculer l'oculaire.
r - est l'objectif.
"/ I \-'
bi-T-\b
dF:+=d
\t/
\1/ g
Frg. 27
h iQ_
I
I
I
I
:g_'
Fio 9(
l:r AB
(')
hc'- ,48'
L'anqlc constant û est appele ,, l't.urglt c/ittstitrtomllriqtte " .
Le point /: appelé plus hrrut point anallirtiquc est le centre de l'arml-
lalis rtt t .
Drns la propoftion (r) il est lacile de voir quc si je fais porter la
mire cxactenrent à roo mètres du cellrre h et que je fasse l'angle p cle
tnauière Qtlr3 la différence cle hauteur lue sur la mire soit r mètre .
pirr erenrplc. la proportion ci-dessus der-ien.irir
IOO I
-1j - ,4' B'
d'our-At B'xtoo
_68_
Il sera donc très facile de trouver immédiatement la distance.
{66' - Quand ol1 veut faire des observations âu zénith. il est bon
d'avoir un oculaire couclé soécial.
167o - Outre ces atlditions, il y erl a d'autres qui sont possibles et que
demandent certains opérateurs; nous citcrons l'adaptetion d'un niveau à bulle
indépendante (l) sur la lunette, cl'un nivcau (.r) sur I'axe, outre le niveau
du montant (t) qui se trouve sur tous les t:rchéornètres, ctc., etc. (frg. za1.
168" - Gercle horizontal et vertical, Tous les cercies sonr
divisés, suivant la nouvelle notation, en ,1, grades,
Lln bon instrument doit rernplir les conclitions suivantes :
Lcs cercles horizontrrl ct ve rtical rrinsi que les rnontants, les ;1xes .ies
lunettes cloivent être en bronze, rnétal moins dilatable que le cuivre.
Les alidrrtles r\ rleux verniers toujours placées dans le même plln que
les divisions.
-69-
Les mouvenlents rectifiables ct munis de pinces d'arrët J et de vis
de rirppel g, à pompe pour les mouvements lents.
Les verniers garnls de loupes achromatiques
et de ïéflecteurs, Quand
le juge ri propos, pour que la lecturc des angles puisse se
l'opérrrteur
faire rapidement et surtout .1'une taçou plus e\acte sans erreurs de
par:rllaxe.
-tl
I
l<(
* /'-' 200 *--
Crrades t^
Fri,r .)'l
3oo grades du cercle quand Lr lunettc est dans une position horizontalel
dans lc cercle verticâI, c'est donc Ie cercle qui tourne, la graduation zéro
se trouve en haut (fs."g); c'est pour ce motif que, lorsqu'on fait une
visée plongeante x;.r, la iunette et la graduation roo et 3oo se placent
dans la même direction l r et on lit un angle roo I a; de même si
on faisait une visée ascendante ), !, la division roo et Joo se placerait
darrs la ligne y y et on aurait un angle de roo a; on aurait par
-
exetlpie pour le premier un angle de roo + ro8
- rro grades et dans
Ie second roo ros 9o grades.
- -
Quand on opère, il faut avoir soin de placer la lunette de manière
que le pignon b, qui avânce ou recule I'oculaire (n) (fig. soit
"6),
toujours m dessus. Ainsi établie, la lunette est dans une position nonnale;
si le pignon était en dessous on dirait que la lunelte est renaers,ie.
-70-
On lit les anq'les, ,quand on rre fait qu'une seule lecturc, pâr la
loupe qui est ri qauche B pour I'angie liorizontel et par h lor.rpe qui
est à côté cle l'oculaire A pour I'rngle vertical. Quirncl olt le peut, il
vaut mieux faire les cleux lectures sur les deur velniers de chrrclue pla-
teau. Comme I'un cloit être egll à l'autre avec nne diffêrence c1e zoo grades,
ils servent de r'érificntions entre eux.
169" - Boussole ou tuhe magnétique (i.) (fS. z6). En clessous
du ccrcle horizontal, se trouve adapté, sur le pivot vertical, le tube
magnétiquc qui contient la boussole; on entend par tube rnagnétique I
une aiguille de boussole suspenclue dans un tube de lunette qui se fixe
au-dessous clu platear.r horizontal; lorsqr,r'on desserre le bouton i d. sus-
pension , l':riguille devicnt libre; lorsqr,r'elle est en face du zéro de l'écran
divisé, I'instrument est orienté cl:rns h ligne Nord-Sucl. IJne vis .1e rap-
pel qui se trouve cie l'lutre côté de la hgure, permet de décliner suivant
le méridien du lieu.
Cette forme de la l.roussolc est maintenant usitée Dour les t:rchéo-
mètres dans presque tous les cas.
{70u - Lc tachéomètre repose sur trois vis cirlantes qui doivent ûtre
construitcs en nreillechort pour évitcr 1'usure.
4.71,. - Trépied à translation (rt|. Sol. Le pieri à trrruslrrtion
permet cle placer exlcter-ncnt Ie tachéorlètre snr le piquet qni e étc' r'isé
d'uire précédente statioll. ,\ cet e1lèt le plrtear.r supfrisur m est nrol.,ile dans
I'embasc l inférieurc drrns lrrquelle est nrénrgé un espxce lilrre pcrmet-
tant ie jeu de la téte supérier-rre nr., jeu qui s'obtient à I'aide cl'un excen-
Livre d'o{l-
ce avec toLrs
les Théodoli-
tes Tachéo-
mùtrcs et
È
Cercles ri'A-
lig-nettte nt- /
de irr M.rison
H. )'loriu.
F-ig. 3() F1ii.:l{) bis
I'rrc dc Ia tôtc du l,rcLl, pl'r*t au-tl, .*tts Tut dr: lir têtc (l'tr picrl, prisc tu-rlessous
PIED SYLVESTRE
à translation et à trois vis calantes
l,rg iil
Ift y. ji 1
règles .1e .ict-tx trtètrcs coulissrtrt l'un c coll t t'e ]'ltutt'e e t dé ve lopprrtnt
4 mùtres.
-73
Pour le trrchét'rmètre il cst de beruconpr préfcir:able tl'utiliser ics
Bien qu'il n'irit las cncolc étc;parlé rlcs lL'ctLrres srlr lir tlire nr)us
ie croqnis ci-joint pourclLloi
in.1ic1ur'r-.r;rs p11r les mircs à cr.ulissc- ne
doir:crrt pas êtr-c emplor'éct u\-L'c le trtchi't'irnùtr-e.
En cfi'et .hns le c.1s cles vi:ées inclintlcs oir lc trait iLrférier-rr rrrrivc
daus lcs.leus prerlicrs lnrtrcs et 1e tr:ait srt;r['ricLrr.irrns lrt 2c prrrtte .le
la tnire. le lectnre sur lrr utirc r\ c.rulissc rst J' ,B' m lieu dc ^J l) (1ig, ;r).
Fig. 3i
-75-
rieurement de sorte que les clivisions sont garanties pendant les tnani-
pulations de la mire en .lehors du terrain.
Cependant pour la lrrcilité des opérations qr.ri cornportent I'usage de
nroins de 2 mètres rle rnire lrr firce cxtérieure d'une des rèeles est divisée
de r mètre ù z nrètres comfire I'intérieur.
à I'aide .l'une
E1lc se collrpose t'le cleux liactions .1e r"'6o développant
chrrrniè're l*2o. Lln clispositif de lrr chlmicre mt\nre arssurc la lisidité à
I'ride .1'uuc uoupille cnchrrinée.
Une rrrllongc cle r''Jo, que I'on rlrrintient cn clehors des opér:ations
;.lvcc Lrne courr-oie, s'tdi'Lpte li cmboitellent à l'extrénrité .1e la urire et
lui .lonne 4"'60 de k)nqucur,
2O ACGESSOIRES DIVERS
I75" - Le nonteirclnttrre rluc llous .lonnons .les r'tcccssoircs .1u trlchét:-
urùtre est gÉnJ'r;rlc. Elle constitue un rnrrtériel conrplet, ritrut l.r totalité
n'cst prs in.iispensable ponr toutcs les opi'rltions. Il cst Évi.lcnt,-11'r'r-tu
-76-
lngénieur chirr*-é de relever une ou deux 1'rarcelles olr mêmc zo à
Jo hectnres dc terlain, ne prcnclra prs lcs nrômes précautions d'exactitude
que pour une trirngr.rlation de premier ordre. Nous considérons donc lc
câs ou cct Ingénieur entrcprend un trlvail de longuc lrlleine et doit
un l';rps r1e telnps sur le tenirin. Il serr aisé à chrcun cl'éli-
séjourner
miner dc cette liste les articles qui ne lui plraitront pxs réclarnés pâr
ses trtveux.
ro un tachéomètre I
J lo Une règic Lebrun, au cAS oir I'on aurait cles profils cn long et
CHAPITRE III
MISE EN SERVICE DU TACHÉOMÈTRE
4" Être fixé sur la ureilleure manière de noter, sur le cdntet, les
données recue illies.
AnrIcLE I - VERIFICATION
ET RÉGLAGE DU TACHÉONNÈTNE USUEL
L78. - Recomrnandations importantes. L'opératcur qui aura
pour la pl-cmière fois u1r t:rchéourètre entrc lcs rrrrins devrrr sc contomrer
strictement aux indicrrtions succinctcs clrii suivent pour éviter cic détériorer
son instrument. Le défirr-rt .1'habitucic ou le mânque de précautions sont
souyr:llt eiruse des dégrirdirtittns quc subissent les instruments penclant leur
démontaqe ou leur renrontage'. Essnver toutes les parties de l'instrunrent,
âvcc un lingc- hn et un frcLt gr.1s, rrprù's I'rrvt'rir srtrti cle ll bcrite et avant
de l'v remettre rinsi qlle penrlant lcs opcr:rrtions, qr.rend il est ndcessaire,
prll-rr-enievcr lcs etnpreintcs d'lrntrtirlit.: oti la;ltrussiùre, etc. Lc nettoyxge
des perties grrrcluées sc f,rit l.rrr un lclgct- frottcnrent ,.1rns lc seus cles
traits r1\-ec u11 lirrge trùs cltru\.
I1 nL' frrut prttcé,-lcr- q Ll'.tvcc 1c. p1'.is qrirllrlrs I-ri'crlutirrns nu\ réglrges
que 1'on a reconnus nécessr,ircs. \' âpporte;- tor-ttc 1'rrttention el('sir:irble pour
nc prls lorcer lrs vis, 1cs nrcttre rlc trrrvers ou les chengcr 11e placc.
-79-
On lurla soin ell outfe) avrlnt cic rerncttre clta.lue picce etr 1'rLtce, de
I'essn;'cr irvcc un linec eloux légèrerncnt inrbibé.1'huile cpurde.
On r-cillcra à n'cscrcer aLrcune actiolr sur lcs vis tle r'égl.rge sans
lvoir pri'rrlrrbicment clcsscrré lcs vis clui lcs fisent soit cLr lcs butrrut, soit
cn lcs prcssrrnt. llnlln on ri'or.rblierrr pirs de rcsscn'cr cclles-ci rrprù's la
nrise d('ûnitivc ar.r point dcs r is rle réglage .
1crcphccr tllns srt br-ritc. I;iscr 11e mômc tou.tes les prrrtics rtiobilcs, lunettes
ct plltcrrux. au tuoYcn rles vis cl'rrrri't.
:" r\voir sclirr 11'cnfoncer nsscz soliclcment lcs trois pointcs cn s'rridrrut
tlu pic,.i tluc I'oLr eirpslg srlr lcs petite-s cousolcs r1 c)u pecllles .1u pied;
3., Serrcr cnsuitc lcs vis .1e lrr tûtc, 11e nraniùrc (lu'on nc' puissc colls-
tlrtet' itucun ntou\rcl]lcnt clarrs lc picd à trenslation ;
5" Ott rrrrûtc toutcs lcs pincr's,f ct olt se r-enri cùr)tptc s'il lt')' a
pas cle jer-r oll c'lc L'rrrlottcment, soit.lans lc pivot I'erticll sclit .llrrs les
llirrtellts cles ccrclc:; cu c\erL,-,r1rt rlvcc lcs r-nlriits ulle plessii.ln sLlr I'unc
or.r. I'rtr.rtrc cic ces pii'ces;
6o Yeille r utcut à cc rllic lrr lune ttc t()Lu'irc librcnre nt stir. son
c{grtle
,
stllls excùs ccpentlltrt, ell sortc c]ue llr innctic re stc rllrn:. uLtc. pi-lsi-
-80-
tion donnée. Si, I'on constltirit un i"t trop fort, otl n'aurait qu'à serrer
la vis corl'espondaute.
Ces observirtiorrs 1'rréliurin'.rires {aites on passu âu réglage de I'instru-
merlt lui-mt'nre.
Frg. iro
tructeur.
réglage consistc- à n'Lettre lcs clcrtr zdr..ts tles lcrlllcrs ,1c I'rrlr.lrtdc r-crti-
cale en cojpci.lt-1ce ar-e c lcs r oo r't joo grrtcle s elu ccrcle vcrticrLl. pour
cele: ro On pi,rcc srlr ll lulrette un niverru ri llolc irtelépcnrlrrntc ct)tlllllc
lc niveiru 13rutrtter; :u Orl llLt't llr l-u11e entrc scs rc;lùrcs c1l totu:nJnt
convenal-rle11lent 1l ltlrtettc snr sOll :.1\c "1; l" I)rlrts cette position
o1r
Set:re 1;r pince ri'rtrrit et rl\'ec le lis cle rrrppcl oll n)ct csrtctcttlcnt
Ll
bulle entre scs repùrcs; +.' On rctourne le nivcrttt ct o1t colrigc lrr diflé-
rence ptoitié âvcc Ja sis clc .lc lrr lutrcttc, lroitié â\'cc lir vis clu
ra1-.pt--l
tion rlu no rg4, c'est-à-c1ire les zéros dcs vernicrs bien liorizonttrux et
la gracluation Ioo et loo en coïucideuce a\rec ces zéros, on plttt ttn.'
-83:'
ntire :\ utre clistrnce corrvcnlblc ct on lit lrr hautcur ]l', ou lrrit bascnler
la luncttc de zoo grades t't on ramùnc l'olrfcctif r-crs lrr nrire , eu touflli.lllt
le plrrtcer,r infi'rie ur ; on lit alols cle nolrve atr la hurrte rrr : si I'arc ()ptiLlue
est l-ricn horizontal ort retrouver;.r tlrlns ll dcuriù'me lcctr.rrc lrr nrûnrc hlu-
teur; si on trr)uve unc hrrutcur ditlérente tI " , on re rrdrrr 1'rrxe optirlue
lrorizontrl cu faisant [l r]r-ri scra le vmic hnrtcur II' "
- I2, " ", rlllrclrant
ie lll lrial sur ce nolrvcrru noint.
{87" - [.e rdglagc des ttrtttté'rtts rli 1 ct t St, ',e fait r'tttssi silns rrir-e ;ni
indôpcnrlrrnt cn contl'inrtnt les dcux rtprdt'rttious. l)rtur ccl.r lcs pinces rT'arrêt
jf clt.rnt lrirri scrr'écs ct lrr l,Lrllc citt nit'crtu J' t: ntre ses rcl)r\rcs, on ticsser-re
1a pincc .f irrrôt .itt ccrcle ve rticrrl ct oll rrlllùne lrr qrxiluitti()lr r oo ri
joo clu ccrcle vcrs lc z{rç', tlcs r r.'rnie rs ; la coïrrcicle ncc 1-rerlrrite étant
obte nuc rllr n'ttt\ cn .lc le vis dc rrrIpcl. o1r r-isc rin point tlui tt-lnrLre
solts lc til ltorizorrtal) ()11 renvcrse lrr lunettc cle 2oo gratles sLlr sou
âxc ltoriztrtrtrrl i. L-Tt re ulettrtnt llr qt-etlnation lLro et Ioo clr collttct
rrvcc les zdros clcs lernicrs, si le point visé trrnrlrc solls ie lil hori-
zorrtll rr:;.irtl b l, (,," t 6:) cclr.ri-ci e st réq.ld, sinon r)n corri.qc I'dcrrrt
rloitié par lcs vis ,/ ct 11' .lu uricronrùtre et nrttitié prr ]rr lis clc rappel.
s'assurer quele plan décrit par I'axc optiquc dans la plongée de la lunette
est bien vertical en suivant avec le fil vertical I'extrémité cl'un angle de
mur cl'édifice.
ateliers on pcut re stcr des rrrrnées srllrs qu'i1 soit néccssrtire de toucher à
cc tube. Si par h;lsrrrd il y evrit lieu :i vérification, c'cst-ri-dire pâr
exenrple si la statlia ét:rnt réalée :lll r / r oo n'etnbr:tss:rit plus t mètre de
1a rlire à roo nrùtres, il faudrait chitincr ex;lctetrlent Ioo nrètres sur un
terrain horizorrtrtl ct plrrcer à ce point uue utirc, bien verticlletnent; puis
ciesserrer léqù'rcmerrt lcs clcnx vis t:n slillic du tubc e vis placées cntre
I'axc de rotrrtion et I'objectif, prencirc en n'tt\lre telllps ccs clr'ttx vis entrc
lc poucc et I'indui ct xvilncer ou reculcr lc tubc inscrtsiblclllent jtrsqu'ri
cc que lcs .lcux fils cnr br,tssent iricrr I'es1-r:tcc t)Lr lt;tutcur vctuluc, on
re sserre les vis t le tuirc cst régié' ri ntluvcr.ttt.
e
5, REGLAGE DU NIVEAU
A BULLE INDÉPENDANTE
{93" - I-'.rrltlition .l't1rr nivcrru ri I Lrllc irr,-lépcnrlentc, lrr'-clcssus de la
Iuttctte et nrobilc :rvcd cllc, fernrct .l'utiiiscr lc trclré<tnri'tr-c l our lc
nivcllcnrcnt dire ct. La ccindition .lc l r'rn lbuctiorrue nr e ut .1c ce t lpprrreil
est qttc l.r I.rrrllc sclit cxactenrent euti-c ses rcpùres 1()1'.s(lr.le I'rl\e optielue
ric lrr hiucttc cst ltorizorrtltl. l)our s rlssrlrcr qu'il e u cst rrin:i : t u On
.place I'ittstrtttntttt cn ,4 ct Lnlc tnir c l.icn ve rlicrrlrrucnt clt .i\,I, à urrc
-87-
distance telle que la iecture soit très nette; zo On dirige sur la mire
la lunette armée de son niveau et, au moyen des vis de rappel de la
lunette, on amène ia bulle entre les re;rères; 3o On lit et on note
soigneusement la heuteur instrumentale A B (distance verticale entre le
sol de ia strrtion et I'axe horizontal de la lunette), et la hauteur de rnire
14 D entre le sol et la projection du fil axial réticulaire; 4o On trans-
porte respectivement ia mire âu point A, précédemment occupé par
l'instrument, et le tachéonrètre au point lI oLr se trouvait Ia mire et
on fait une seconde visée clans les mênres condititrns que ci-dessus,
rlotant M B' nouvelle hauteur instrunlentale et A D' nouvelle hauteur de mire.
Si on trouve :
M D + .4 D', _Â B + M B', _ n
\)!
22 -
telttF S pour tairc ces rég'1r1ges ; xvcc l'hal-ritutle i1 t.rut un qllrrrt d'heure
S'jl s'egit .i'unc rr:uvrc .lc nroin.lrc cnver-Jurc. il va clc sr-ri qu'on sim-
plificrr 1'orqrinisation t1u pelsonrrel.
-88-
5
o lJ n ltrttnu u i,rc clui est nruni rl'une hlclie pour faire cle s piquets,
Il ticrlt :ï 1';r maiu utl cartlet tle croquis, sur Iequcl i1 relèr'e la
figure clu terrain à vue d'cæil ou à unc echelle approxitnative. Il prér'ier-rt les
lecteurs qui sont au tachéornètre par un couP de corne spécial qui doit
attirer lcur attention sur un point prirlcipal.
198. - Lc lrcleur est chargé cie prendrc unl repùre fise, de donner
l'angle zénithal et horizontal, eu énoncant à hrute r-oix les chiffres qu'il
dicte, exemple : trois cents virgule vingt-deux ; le teneur de carnet, en urême
temps qu'il inscrit, répète à haute voix, Pour faire voir c1u'il a bien
e ntendu; le lecteur cloit faire attentiou à bien appeler : ainsi un angle
dr- r r {ratlcs o5f devra s'ânnoncer r I grldcs virgulc z&o cinq ct lton
-89-
II grades 5', ll lit les mires drrns I'ordre lrlopté r, 2) j, J, j, (., 7,
8 I-c lc'cteur tient un cornr.t d'apptl r\ ll ntâin.
dans lir colonut- no t ('i'oir ri-trprt\s lcs nto,lèlts lt lil,lt'ttttx); 2,. il inscrit
le nonr dc lr st;.rtion tlans lrt prenrière colc'rnne ; j" ll vcille rï ce que
le nivcau soit l.ie n clrtre ses re pùrcs; -1u Il .loit rrr;rpeler au lectcur,
s'il i'oublie, tit' dotttte.t- la le ctule' rles fils, I'rrn! le vcrticll ou I'rrngle
Itorizontrrl; 1e lc'ctcllr de crrrnct ticnt irussi 11n cornet cl'appcl rï le niain.
204o - zo Des dessi,rtatetn'S trrrcluisent ceS chilll'es et ces croquis en Llll prlarr-
minutc rapporté.
206n - +' Des aitles enfin se tietrttcttt nu scrvice dcs uns et tles ,tutres.
AnrlcLE lll
MANIPULATION ÉIÉMENTAIRE
DU TACHÉOMÈTRE
20lo Lrr menipulation c{lénrentrire dlt trtchéomôtre ct)11)prs'ni ;
', ()
Le pointc ct h lecture tles rrngles ;
rll
) La lecture,.1cs donnécs stadirnétriques'
S I - MISE EN STATION
208o - Stations. On rppelle stttiioirs le point sur leqr.rei cst
placé lc- tirchéomètre. Lu station est rnrr(luée sllr le soi pilr Ll11 signrrl
ur-l piquct sur la têtc duquel oll lllr:t ultc P.riûte. Le ilessous.l'r pie,-t
à trois brauchcs portc ordinrrirctllcut unc POulpc verticâlc (lrg. ;o P. f t )
-91--
à laquelle on adapte un fil à plomb qui doit être placé sur la pointe
ou la tête clu piquet de rnanière que l':rxe ve rtical de I'instrument soit
d:rns la verticxle du point.
21,1." - Calage. ,+. I-rr pince i étrrnt tlcs.crréc et lrr pincc s serrée,
totirner les cerclcs hori;zontalrs porrr rlonner :.1u rriveau ulre clirection
parallù'Je ri ia ligne d'eppui tjc tleus vis crlautes I{.
CANEVAS GEODESIQUE :
jo 3" ordre
CANEVAS TOPOGRAPHIQUE :
lo Bases mesurées
254" - On appclle Rnse, cette ligne s.éoçlcrsique, côtt( d'un prenricr triangle,
qui est le point de départ c,le toutes lcs opératiorrs .i'une trilngulation. pour
l,
-/
t,'r1 :l1r
- (Or" )
et B C; on obtiendrait ainsi les cclorciottuées ct rr t,'
o /.,
"(.8f ),
on déterminerait tle mêntc tlirectement lcs valcurs de C M, C'. ()n rlu-
^t
rait en considérant lc' trianqlc 0 L'I' C' et e n remârqulnt rllle MM'-ttl./
() (.' -- V O I,f, I Al', C"
220. - Pour lir bonne lt--cture des verniers, qui sefait âu moyen des
loupes annexées à l'apparcil, I'lubitude est le nreilleur professeur. Il est
pourtant à notcr quc. pour bien lrrirc les opérattons itnportlntes, il faut
utt ltcteur qui lise les angles et un tetteur de rortttl qui les note alr fur
et à mesure de leur clictée : le lecteur prononce à haute voix I'rrngle,
par exemple : ,, angle hori4ontal 2)-l grades, uirgule, 4éro t ntiuutcs ) et
le teneur répète de la même mirnière; puis : ,. anglc t,erlical gg grodes,
rirgult, go centigrodes, ttc. >>.
//r, tiii
Fig. 40
nivelé.
ZZ4o - Pour lire sr:r ia mire lles divisions interceptêes entre les deux
fils c c et ld (t on manær.lvre la vis du mouvement vertical de b lunette
de nranière que i'uu tles fils soit sur une division en cltifr"es ronds c'est-
-97-
à-dire sur o,4O, par exetllple, ct Oll ér'aluera I'ltutre pâr estime; o11 inscrit
ces lchiffres de la manière suivante +! ou urieux J* plaçant au
tzo 10o
dessus le le plus folt. De'cette maniùre on pourra en faire aisé-
chiFtre
ment la différence :: rzo, dans la rédaction du cirruct (rttir nu 2)il.
euelle quc soit irr rnirc ernpklyéc, lcs .lectttres se font"1 defi ,cette
rnrrlière ; ntlris i1 f,m.lrit, colrltlte llotls le vL'rrol]s tiltns ll.r suite, estimer
la vaieur ilc,cettc'c1ifférence suivrtttt le is1'stènre de clilisions'rdoptées
pour la niire (r'oir il""' 2J5-2J8).
C'est ainsi rlLre clans lrr ,hgure ci-rrptès' on lirt sur lc fil supérieur
l"ic. i 1
225. - Conrrtre r'érification dc ccs lcctuLes, ott ett pt'ctrJ lrr Inoyenne
* /4
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o
.d.
lr
-99-
- Les neuf premières colonnes du carnet vont seules nous
227"
occuper en ce moment. Quand, plus loiu, nous tr:riterons de la solution
des problèmes tachéornétriques, les colonnes to à r5 recevront leur inter-
prétirtion.
230, - Colonnc i. Illlc rcçoit I'inclicatir-ln tlcs poirtts i'is2, clôsigne(s par
iirnLre Yerticrll.
238o - +" Mrre llc'rurdrrloue, clivisée el1 doultles cutlirnitrt's, et, simttlta-
rrérnent, traits réticulrrires t-nrbrlss;r.rtt, pour: r oo nrètres de clistrrnce, 25
de ccs divisions ,soit o'oio. Il lrrut alors, pour obtenir le nomL,re gûûrn-
tcur G, mr-rltiplier deux fbis par z, le nombre lu sLrr la nrire. C'est le
cas du tttbleau ci-ilessus, ou nous trouvons, pour
'nombre générateur,
sous 3or5o, le nombre r22roo ou jo,5o >< 4.
101
la urô11re hautcur de ntire, ntris expt'inrée lrolt plus cn unités clc le tttire,
lrais en unités rlétriques. Si on Lrse d'uirc tlirc divisilc ett centimètres,
ic chiffj-e dc la colouue 9 répù'tc celr.ri de la colonne li; pour unc mire
q'rrdr,rée cn doul,las cnlimiltts, \o rlilisions de lri uire lriletrt roo centi-
SEGTION III
SOL UTION
DES PROBLËMES TACHÉOM ÉTRIOUES
en Géodésie et Topographie
CHAPITRE I''
{* PROBLÈME : LEVÉ DE PLANIMÉTRIE ET D'ALTIMÉTRIE
!i I . LEVÉ DE LA PLANIMÉTRIE
r. PrtrNcrPEs cÉmÉnaux
245" - Toutc la planimétrie sc rarnène ir nresurcr des longueurs
et des uttgles, afin cle connaitre la tlistrrnce qui séprrre les divers points
clu tcrritoirc, ct les dircctions qu'ils rrllecterrt lcs ulls p.lr rappclrt rlux
autres. On représente ensuite cette conliguration du terrairr sur Lln plan
dressé à l'échelle vouluc.
248" - Les sornrllets des triangles géoJésiques sont les points notables
de 1'espacc à lever. On les choisit de telle flçon que les triangles se
rapprochent de la lorme équilatérale, plus 1àvorable à I'exactitude des
-92-
E' Serrer la pincc I et desserrer Ia pincc .r, tourner lentement le
cercle supérieur iet I'arrêtcr sur plusieurs points pour s'assurer si la
bulic
reste bien entre scs renèrcs.
2l'3' 'Tous" les mouvcnreuts des nos zo8 à ztz étant éxécutés. l,ins-
tru-ment ."rt en st:rtion, ct si les org.en-es qui le composent sont
bien réglês, ou petlt procécie r i toutcs les obser v:rtions. Il firut toutefois
cor-rtinuellelllent survc'illcr: la bullc pour la rânlener. entre ses reDères
quand ellc s'en écurtc.
Et sirr o B c *
---
++ sin (p ,)
(s
- o): o c [-slrl #.0 - 'i ,f ]
Cette dernière formulc est appiicable à tous les cas ct I'ang1e ? sera
e:o'[u**f-a -.';j-] -.
106
-
On conçoit clonc que toutes les vrrleurs des triangles B C D, C D E, D E F,
C ne seront jlrstcs que tout lutrnt que
tirées du premier triangle A Ii
ceiles de ce trirngle A B C le seront égelcnrent ct qu'on aurrl nresuré
eractemerit lrl htst A Il.
lriper ll virlenr cle i'irrcr'ic uréridien olrt ite obligés de prenrlre cles
pr'êcmtions infinics pour lrr nrcsrtre .le le prcrriiùrc lrlse. C'est à Borda
quc I'on doit ci'lvoir résolu ce prublùmc tt'une fhçon satislàisrrnte pàr
I'emploi .1es rùglcs bi-rnételliqr-res. ll a fallu tenir compte clc le dilatetion
tles rùqles, c'est-à-clire noter lr tempérxturc ct lir valeur du coelûcient cle
tlilrrration dc la rletiùrc enrployée. Aux dcux bouts rle cettc règle étâient
aclaptr-(s dcs verniers r-Lrunis dc loupcs pour pcrmettre altssi cxactetrlent
.{--- d
\------_/jt---1c l ,
.-v1
\B
Irig. llJ
2o Bases calculées
260' - Un opélateur, clui n'aurait pas le tem;ls cle mcslrrcr une base
de triansulation pourrait 1' suppléer pâr lc calcul.
262" , f, .' Les deux points difièrent erz latitude, mais se trouvent
Cds
Pour une courbe quelconquc on appelle ârc de r'' l'arc sous tenclu
par dcux nOrmales x C et y c fais,rnt entre elles un angle E de Io . Pour
l'cllipse, I'arc de ro scra beaucoup plus grand elt x 1 qu'en a b. Il
s'ensuit donc que la tcrre étzrnt considérée colnme un ellipsoide de révo-
lution, tous les méridiens seront des ellipses et par conséquent la vaieur
de I'arc de ro sera différente pour chaque latitude.
TABLEAU
des longueurs dtarcs de mérictien et de parallèIe
à différentes latitud'es.
h_û tjù
prRrtrÈil Pene,trt',t-E
I
fru
b[, TILRIDIEN r(. MÉRIDIEN
o m m s m m
(l I 10563 trl324 0 99ir08 t00189
t{057{ t10903 5 99nt4 99883
,10
t {0597 {00641r {0 90533 98964
l5 I 10039 1075:5 1b 99563 97439
20 I 106116 1046:o2 20 99605 953t7
25 ,l{0766 {0095i' 25 99657 9260t)
30 I l0nr7 96492 30 997t7 8{)382
3b t,t0937 91294 35 99786 85505
AO I 1 l0B3 8i) 100 40 9C860 8l t5r)
jti) It I t32 78853 4J 9t1938 7629{
5t) t I t23! 7 1709 50 100018 70tl6b
55 I l 1328 64000 i)c r00098 6i196
60 {t 141U 5ir8û5 60 {00ti6 59021
65 It t50r 47t80 ti5 {00251 59470
70 LIllti2 38{ tlO 70 1003{ I 45tioB
ti' 't l 162!l 2890; | 0038t 3R453
80 I r 1672 1939tj 80 {00rr33 :l10.)6
85 l t,l (i$u 0736 t15 t00176 23464
90 nt707 0 90 100507 t ir725
05 10052{i 7888
100 {00532 0
K
- la longr-reur du côré eéodésique clierché.
K- Ycosec0--Xsect (A)
rsr--T- (l])
Y O (l' /) cos 1-' (C)
- -
x -.r (r' - L) +'Q Y" (D)
268" -
lcs éclu.rtions (C) er (/J), les rerurcs o, .t, g clésignelt
Dans
en abrégé dcs cxpressions :tlgébrirlues clont h tbrnrtilc développéc esr :
0 P
g -- r' sttt' l'';'/"
- -!"
I '" - A .lrt t'î
s
-- -tp ;
p: {-u#FA' - (r
-,,. c()b., r)
- On pellt e(tcorc
270" Llser cl'autrcs f,rrmules pour dr<tcrrniner I{, y
et X; pxl exenrple :
YY
I{ --:.rf l : -,*-,, y" X'+ Y"
-
(r) S.\NGUET, 'l'ablus lriuottotttrilt'it1tu's r'attléstmaL's se troulc chL'z ll ilI,rrin eorrrmr. uussi kr Cotttrcttsstutce
dts rotir,,ssalt la 3éorl,lsr', la ttiyro3rnphic, cti,
'1't'tnys et tous les olrvrtgrs
Quanù on sê scr:t, dc sAN(;t'llt', rLc prs o'.rlrlier r1ue, dans ses fdrnlules, -Y dôsrgne les la[itLrùes et I les ]orr-
giLurlcs, coltrailcrtcnt au s)sli rr, ;rrl,'rriil 11 ,r' d'àutrcs auteurs et rlrli nr)us ir strrrblr'. prrifirable (uutr tf J).
-tll-
rf l'-l l'- I rt r ,r, rr
-R sec l,' +cosLt--R Q'-lScosL'
rlt--_! L'-L
PI
OY- L' P
_P_:
-L --9- (J-
_r _P_ \ _R" I )' cos' l'
rdltort gëoclësiqut il ne faut pas l'êtrblir sur unc base détermrnée pxr des
procêclés cle cc genre et se croirc' fondé ri regarder la longueur ainsi
obtenue conrfiIe âyânt une exactitude suffisante, pour I'objct qu'on sc
propose. > Mais or1 per:t s'en sen'ir pour des travaux giodàsiqttcs de
moindre étcndue. A lortiori pourrait-on s'en contelrter pour les lriungu-
Iations topograpbiqurs même lcs lus vastes. Quent aux polvgonations plus
restreintes encore de la topographie, et ilu levé &es tlétoils, bref pour les
clistances qlri n'excèdent pâs la portée de La, lunette taciréométrique, on
emploiera srns hésitcr la mire parlante pour la hclure de toutes les lon-
gueurs, à condition toutefois qu'on possède un tlchéomètre cle construc-
tiou sérieusc, dont on rrit contrôld' la précision.
273" - En grlnde glodësit:, i1 lrrut rnultiplicr les prêcautions touchânt
l'exactitude cle la btsL'. tttesurit. Pour cette vérification il cst bon de
reprendre les opérations dans un sens rétrograde et de vc{rifier aussi les
angles, les azinruts, lcs méricliens, les latitudcs ct les longitudes. On
peut encore pendent le cours dcs travaux prcndre une ligne /i quel-
conque (bue de ferntelure ) et la nresurer. I-c trevail est long et
laborieux, mais il ne frrut pas hésitcr à le feire, car I'ingénieur qui sent
que son trrvail cst parfirit, agit d'abord avcc bertucoup plus de sr-\reté et
ensuitc cst rissuré de bien filire égrrlement lcs truv.rux secondrrircs. En
r:.rttrrcharrt lcs ct\té's gÉ'o.lesique s tle sccond orclre à ccux de premier
ordrc, s'il y l errerlr) il srlur:rr clc suite cl'oir elle provient. Prrr suite
éconornie de tcnrps ct de peine.
-112-
274o ' (2uand' ett. topograpltit', o11 emploie
ie m.ëthotlr tachlorrtitriqtte, on
recueille si I'on veutz xu cours du
travail, un nornbre infini de contrôles
et de vérifications tnutuelles des cliverses nlesures. L'opérateur, en effet,
ne relève pâs un rngle, qu'il ne lisc en nrônie temps la longueur clu
côté' C'est donc, pour 1a résolution cies triangles, une surabonclance de
clonnées,qui se contpensent lcs uncs ies îutres et restreignent dals de
grandes proportions, les chlnces cl'erreur. L'emploi du tachéonrètre
n'est
d'ailleurs pas exclusif de toutc r'érihcation prrr le chaine ou autrc
inst.r-
nlent. Seulernent il est à remarquer qu'un point nral cléfini n,entraîne
aucune correction sur les autres, cilr ils sorlt inclépendants, à
moins qu'il
y ait erreur sur 1'ér':rluation de basel même dans ce cas, on scrA vite
averti de I'erreuL pâr le co'trôle cles âutres rnesures.
qui servent à calculer, pour les levers secondaires, les coordonnées rela-
tives de chaque sommet cle parcelles.
Fig. l.-'
\1,) " Balise " c'est un jalon de forte dimension mesuraût jusqu'à ti et ? mètres de longueur, peint avec
des couleurs vives.
-114-
la cxrte d'État-Major, les clochers des principales villes 11e France et
mêmc des communes sont déterminés sur la carte par un signe trigo-
nonrétrique Iou C; et l'Annuaire du Bureau des Longitudes foumit
les coordonnés géographiques exprimées en degrés qu'il sera très facile
de convertir en gracles et en coordonnées topographiques l@oir n"' 7o iL
J2 et z6r à z7r).
279. - Si pour une cause quelconquc,on ne pouvait apercevoir un
signal, on pourrait employer des signaux de nuit. Dans la topographie
militaire, on se sert des signeux de nuit pour reconnaître la rnarchc et
l'emplaccurent des corps d'armée ou de détachement marchant isolénrent
dans une direction donnée.
On connaît A B, B C, et I'angle -1 R C.
ô"". /
_ô"
A b
R.'-
7*\
:_-___-,__\ ,'
Fr
Fig. t6
6L
AB It _
_ __bt r)os _ ù
;
l'
(d
C)
\)
'(u
Q
l.ig. {?
o
L
Fig. is
3" ,4lignement.
A qui regarclcrade près, il appirrlitrr qu'rlu fond tout sc ramène rlu
rayortnentertt en tachéornétrie; les deur îLltres procédés ne$ sont, cornme
on le Yerra tout :i I'heure, quc cles crls plrticuliers de cette rnéthodË
essentielle.
St,
-fB
lon
CaIei
:" Ni
\tfa:son Celet
Ilnclos
Casse
.Awenue de la H ê1lr
I *-"
",. ra1l
f\11 è
Fig. 49
Lrr station peut d'ailleurs s'ét.rblir à I'intérierir ilu polyeone (/rS. +ù,
ou snr lc pc<rimètre (f.g. aB); ou urême cr1 ,lehors clu polygone (fS, +g).
Dans ce clernier cas, il f.rudre procécler tl'unc uranière spéciale pour la
détermirration cle la superficie (uoir ttos t t 2-t t ù; mais cette disposition
-119-
particulièr'e de lrr station nc motlilie en ricn lrr ntirrrjère dc procédcr pour
le levé plrrnimétriquc olr altinrétrique.
287" - tl est ér'irlent qLre dans un rir\'onucnlellt lrr sonrûle des angles
est de .1oo grrrcles.
{) ::- I 2 "mOO
20 Pour le piquet 17
A_ 3ots 6z
etc... etc. ..
)r,fl
Fig. 50
'-'-7,
I
so" 3
I
qor,
i
e. '\ ^v-./
ÂelLi/
$ ,fl91'7
\
\..\.- ./'
..r.f)!7
9:'
\ ./'
YSO'll
I
I
t
i
I
ô snn (;
Fig. i t
l'ig{. 5?
294" - 3" Alignement, Cette fornre cic ler'é est ulr cheminemerrt
dctnt lcs stations sont srir le 1-rrolongcnrcnt ci'une 'mème droite ( lrS. t), S
[Jn des avrtntlges tie cc procédé est qlle lcs.iivcrst-s stirtious grrrclcnt ie
nri'nrc l-rziurut.
$ II - LEVÉ DE L'ALTIMÉTRIE
295"- Lrr clétr'rurinrtion de I'altitude constitue lc complément de
nos opérations de lcr-É .1cs plans. C'est la troisième cles coordonnées
topographiques ott géoilésic1ues, qui l pour hut cle déterminer Ia h.tuteur
cles tiiilérents 1-roints de Ia tcrre nr-rlessus clu niveiru l]royer] de ,la lner.
I. }TIVELLEMENTS BAROMETRIQI]ES
296" - Ce çrrocét1é. crpéditif mlis peu précis, se brse sur lrr loi de
Mtriolte , qui ver:t rlllc lrr prcssion cle I'air sur lrr 'colonne barométrique
soit d':rut:rnt nroinclrc- que l':rltitudc cst plr-rs élcvée.
297" - Lrr tlon hornogé'ni'ité des couches .1'rir, surtout en des stations
qtte lque peu clistautes, ies changernents dc te rlpérrtture, d'e{tat hvglomé-
tricltte, etc. , ctc. ) cmitôchelt quc lc I'taronrètre inscrive â\,ec une pr écision
absolue les diflërences de nivean. Ponrternt,
e11 utilisrurt r'lenx 'apparcils,
dont l'uu à poste fixe penrlcttrlnt la corrcction, cn edoptant ccrtlines for-
mule s approchcaes, en rrjoutant les correctior-rs, rlui ont e té cllculées
d'avance et qu'on lit dlns les t:rbles spéciales .lc Rrrdau ('), or1 obticndrl
(t) f.cs tables de Radausont en di,pùt rhez H. llorin. llr rue Dulong, paris
-124-
une évaluation rapide cles altitudes, qui suffira dans un levé
expéclitif.
b,, *-,2M7, 1
z, -
o.T6f
-
n'".L,
2F +ll
* -*,,; - f / + _R: _/\.^.ro* -i,_
J L(.' J
Pour tàire- disp';rraitLe Z dans lt- second mcmtrre ott procède pàr
approxinratiotts sitccessivcs
Et en rempllcant on a enfin
302" - Les prosrù's efièctués, clit M. xfathieu, depuis l'époque cle Laplace
datrs l'étude de l:L météorologie clémontre nt que cette hypothèse d'un
equilibre stetiquc de I'rtttrtosphère, nécessaile pour ln construction des
tlbles uuurériques, est souvent en désaccord rlv€d la rcirlité ; aussi doit-on
mettre le lecteur en grrrdc Çoutre |a, pricision exagtrie qu'il serait tenté d'irt-
4tiro mètrcs.
Lotryitudu).
ce qui se lit. Lrr différence de nivear.r egale la sonrûIe des coups cI'arrière
(o,n', a", elc.) rloirrs lrr somilIe des coups d'lvân[ (l), b' , b", etc.).
K
F-ig. i3
clle êtait enveloppée d'e:iu dc tous côtés, ilu môme nivcrru que lir lrler.
-l2B-
Tandis que le nivellement topographique lait abstr;rction de cette cour-
bure du sphéroïde terrestre et ne s'occupe que cles projections sut: un
plarr lrorizontrrl . Soicut donc (fr7. S i .
Fig. 54
R
-AO
x B- irautcur cherchée
P
.r _:.. PAB
sttt /t\
,trc A-B - t_si, P \rt )
/i : côté géodésique
dT hauteur de i'instruntent
-
or12 Ii,
R
- corrcctlon
R rayon terrestre.
-
-130-
3{5" - Voici trois autres forurules donné'cs pâr Sexcurr -dans les
Tables centësimoles :
K tg H Zfttrtttule
7"
- Kcotg
srtus corrL-ctiotl
-
h' 1," correction fburnie par les Tables
-
fournie par les 'I'rrbles
lt't
- 2e correction
Enfin, drrrrs les trois fbrnrules ("); (l); (+), nous rlYons:
- + )2J7""72 Zt
loc À
- log li' o.oot)o/ #"
-
Ces formules (z), (l), (+) sont très pratiques et conrmodes à appliquer,
sous réserve cepeucl:rnt que Ia valeur de n - o .oB employée est trop
forte et devrait être rarnenée à o.o6 5 .
(I'oir dtns Sungrtet rlts utmples d'tltflimtiott des fonnules (j) ct (+)
1t) t'arre attenl,ion qLre I'on devrait pn'nrlre Ott,092 L; au licu d,e 0,050, mais r'olrme cli'jà l'orr a calcul
il + 0tt,042 li, ttu u'a cJtr'à a;outcr Ia diffèrence Ott,050 po:ur avoir 0tt,Og2 h.
-132-
319" - Voici pratiquement tont lc mécanisme clu nivellement tlchéo-
métrique:
Pour déterminer ensuite la cote d'un point quelconque B, deux cxs peuvent
se présenter :
rig. 56
"A
:
Hi jt
I
i
I
Fig. 5?
323" - Dans les formules ci-dessus, Ies différentes quantités sont données
directement par I'instrument :/ est la hauteur du frl axial sur la mire; Z est
est à détemriner.
(J
z
Ê*ô
4
.g
z4 _3a: t)
-u
lr
.r) 2
u,l
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E
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o.
UJ
E
^t.- .-t.-loalco
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I
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r- tÊ c": 't- ci ,-
-----r-+
i-:aGrCî âial*?l
,
.
zâ
\: I rr
Fl
-/.
-136-
328o - Lorsque I'angle z
est plus grand que roz grades ou plus petit
que 98 grades on détermine d palr la formule s sirtu V. Ces distances
rectifiées s'appellent d et se mettent dans la colonne ro.
d-gsinnl/.
Soit, pour les deux points .Ç et M, ri déterminer tI distance horizontale
de.9. M (rt1, ss).
Soit g la iongueur a ù inter:ceirtcre srir la mire par les deux traits du réticule,
g' la longaear a' lt' qui serait interceptée sur une mire perpendiculaire à la
ligne de viscle O C, g' mesure la distance O C.
È'..;
Dans le triangle O P C on â :
Ca'-Casinl/
ou g'
- g sin. tr'
Cette échelle nc va que .le -1o à r6o grades, lirnites qui ne sont jamais
dépassécs dans ia pratique.
droite, comprencl les arcs de -1o gm.les à roo grades et la deuxième allant de
droite à gar-rche s'rrpplique âur ârcs variant entre roo et r6o grades.
Applications :
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40 (1. i 90 1.6 !.40 r)Z
190 33 240 4.2 290 5.0 i
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I l2 q t8 l9 48 I i{,r l9l ,.11
{0 19 4l I i, 37 .03
40 3r 180 (i2 120 t;.rr3 lroo I tt l2oo ;){ 240 fil-r t6
tttl Iri. ()ll 1t t
lils
tl
7 I 75 I t 37 Û8 31.{)9 29
2 i7 l2 10. 88 2 fol 2 ;ul2 8l 2 32. t2
3 7rl3 t1.02 3 3rt 3 I 3 63 lG.1)4 3 !.) :lt,
4 8rl 4 15 4 46 1 4 til4 27.0i 4 38 t4 69
5 5.C7 | 5 28 if 5cl5l 9t.f'0 15
;rl 6l 22.03 1 6
2l 5 (a)
lu 83
6
7
6.il|6
241 7
|t/1.
55
6
7 8til7 fûl7
3!,
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38.0t)
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I 5r)|I 8r I ti.r2 | 9 r3 l9 71 I 33.0:i 36
50 fit | 90 t l.g4 .t
30 r; | {70 l,t | 2{0 97.8i 250 l8 49
I 'iil t t2.08 ,J,
3r) I ,. irr | 4. 28.0() I 31 fi9
2 |
ri.{10 2 2l 2 ;-r9 I 2 83 12 ltt 2 q;l tll
3 7.03 | 3 34 3 fi5 13 22.efi | 3 2i 3 ir8 38.89
4 rTli 48 4 78 14 9J.o$ | 4 40 4 ,1|
3e.02
5 30 l5 6l 5 t7.9? | 5 r::l 5 fi3 5 84 l5
6 43 l6 /.1 6 18.05 | 6 rril6 6i 6 3t-1lu 99
7 17 l7 ,t9.87 7 ftil 7 lsl7 80 7 3t.tl 42
a
I
70 la
u3 l I
13.0r
t4
a
9
32
l:'l
1a
I
6ela
iû19
98.
99
J)3
.0i
a
9
2tt
ol
t; ;
68
);)
60 7.C6 | ,loo ,3.27 t40 18.ll8 | {80 93.80 | 220 99. 90 260 31.51 t,; 39.82
-139-
Soit à frouver la tiistance horizontale pour un trontllre génératcur de r8o
mètres sous un angle de ro8s4o.
Nous voyons quc pour cet angle, la quantité à déduire du nombre géné-
rateur est dc J*r à rBo mètres et nous avons pour distance horizontale
il: t8o- 3,r: 176^9o.
TABLE I\', dcs angles au centre pour des arcs i'gaux variant de o mètre
â zoo mètres de dévcloppement et pour j2 ra)'ons usuels.
TABLE V, des r/z angles au centre ou :rnglcs inscrits pour ..ies ârcs
variant de o à zoo mètres de développenlent et pour j2 ra)rons usuels.
TABLE vI, cles valeurs du rapporr !ff vou, des angles au centre
deoàroogrades.
TABLE VII, donnant les valeurs, pour rayon égal à r, des tangentes des
angles supérieurs à 5o grades.
"140
-
Bgg" - Colorutc rr. On y inscrit ia HLtult.trt' z,erticale clu point 'visé.
CONCLUSION DU PARAGRAPHE I
342" - Tous les soirs en rentrârlt nu Bureau, on rcmplit le cernet
comme nous vcnous dc le voir. Il est frrcile de remarquer sur le terrain
s'il y e un écart entre les cleux azimuts arrière ou avant .l'une même
ligne, mais pour les cotes d'altitude on ne peut s'en apercevoir qu,après
-r42-
calculs faits. La toiérance, comrre différence cle cote, peut être de o,o4
à o, ro sans inconvénient.
- Lorsque le calcul fait apercevoir cle ces sortes d'erreur, le
343"
mieux est de se transporter ri nouveau sur le terrain et clc recomprencer
sans s'inquiéter de I'orientation qui est jugéc admissible dtrns les limites
tolérées. On comprend I'importancc de Ia précision à apporrer dans les
alignernents ou le déterurinittion des strrtions. Il n'en est pâs cle même
pour les points seconclaires, car si I'on n'cst plls certain d,une donlée,
on supprirle le point, quend celà concerue les tr:rcés de routes, mais
quand il s'agira du caclastre tous lcs points des stations et ct-r périniètre
des parcelles ont unc epale importance ct l'on delre se transporter à la
station, orienter I'instrument et refiire les visécs; 1'on verra de suite
d'ou provient I'erreur.
qlle l'alignement principal déterminé par les stations c1e l'instrunellr, rous
les points secondaires reievels par rrlyonnement ne l;risse nt alucune trace;
tandis qlle dans ie cadlstre, ce sera presqlle I'iuverse qui aura lieu.
Tous lcs sonrurets dcs parcelles seront déterminés per des bornirges cll
tnrrjeure partie, tlrrtlis rluc lcs tles strrtions serollt provi-
entplacenrents
soirt's ct displr:rrîtront. Quoi 11u'i1 en soit, cians I'un colrme cirrns 1'autre
cits, ll marchl' rles opérttirrus serl le nrêmc sur le tcrririn collnuc au bureau.
143
-
Frg. i9
I1 frut, pour les établir, un calcul préalablc sur les données du carnetl
mais le résult:rt obtenu compelrse bien ce supplément de travail. Àu
reste, les cttlrtlttfittttcs rcclangulttirts rclalivcs 'sont une étnpe pour arriver
aux cttord()tlnt(:s rctlttrtgulnir,:s ,tbso/ucs, clont 1e Chapitre III de cette scction
montrera la souveraine importrrnce ('t'oir nos .li2 at' suii'anls),
350" - Quant rll colcul préparatoire au rapport des 'plans par coor-
clonnées re ctangulaires, il consiste essentiellement à tran sformer crl ce
nouveilu système les coorclonnées polaires inscrites sur le carnet.t
rem'laçan'
'' t --pcos0tg0
Lî, .",:;t;::, ;
d'ou y'
-p sin 6 (r)
On trouverait de même
x- p cos0'
ar ^ ain Étl
-
résultat.
353o - Cette forrnule est générale quelque soit le quadrant dans lequel
se trouve Ia droitc.
-14t-
Soient données, en effet, quatre points A B C D situés dans un
quadrant distinct (fig. tt).
On a pour les .r :
r'
1.' quadrant
- OP- OA cos ()
2me y't
- O Q.': - roo) -
O-B cos (o' OBsin o
-1,t
:
- y"' =: y,u -,1 Sin 0 C Q F D
ytt
CHAPITRE II
2*" PROBIÈMN : ORIENTATION DES PLANS
358,, - C'est cle cettc pxrfaitc rnise rlu point clcs plrurs topographi.lues,
que vont trlitcr lcs Chrrpitres II et III .1e cettc sectir)n. Or une surflce
pcut, srlns sc déformc-r :
-15û-
Io Tourner sur elle-même;
2o Se déplacer en avant ou en rrrrière I
10
) Se déplacer à droite ou à gauche;
AnrtcLE I - oÉreRMtNATtON
DE LA MÉRIDIENNE
Pour cléterminer, .l'une mrrnière imrnuable, la ru'oie dirtrliott rles
lignes d'un territoire, il fiut en rlpporter: les rngles planimétriques, non
à la direction d'unc ligne rrrbitrrrirc prise sur Lr parcellc à levcr, mais à
La méri-
Ia. direction cl'une ligne indëpendruttc cl _fixt. Cette liqne, c'est
dienne de la station, ou i'intcrscction dr.r plan n-réridicn .1e la station,
et du plan de son holizon (uoir no,5r ct suitLrnts). Cette clirection imuruuble
une fois connue, il sera aisé (article II) d'y rapporter les angles du
levé.
ro par des lnoyens très sinrples et très expéditi{s, rnais russi moins
exacts (rli.terntination ntognétitluc) ; zo par des rroyens plus conrpliqués
mais beaucoup plus précis (dëtcrninaliort. aslrouonùr1ue).
SI oÉIUnMTNATION MAGNÉrroun
DE LA MÉRIDIENNE
I. LE IVORD MAGNÉTrQrrE Otr NORD DE LA BOTJSSOLE
L'acier est bien dificilc à aim:rnter, mais lorsqu'on )' est parvenu
il conserve indéfiniment son aimantation.
\l
dl \
o
Jr i
F
- ---È
v \-I
\ _.__o
!'jg.63
y4'9'!-
\r
--d
Fig. t)l
368" - on
verra plus loin (n,' 446-447) avec quelle facilité l'emploi de
la boussole ou du déclinatoire réalise I'orienttttion du plun, et quels avân-
tages cette méthode présente dans la pratique.
-154-
369" - Malheureusement ces données sont toujours sujettes à quelque
incertitude. La boussole est très capricieuse. En deux endroits différents,
ses dêclinaisons sont différentes. Il existe en chaque point de la terre des
courants qui doivent la faire dévier. En physique on étudie au chapitre
" Electricité" ,Les influences des courents altematifs sur l'aiguille aimantée.
Fig. til
372" - Cependant qu:rndon connlit les crlllses des erreurs o,ui affectent
la boussole, il est rrcile ordinaireme nt d'en tenir conrpte et de les
f
l?
156 _
-
S II . DÉTERMINATIoN ASTRoNoMIQUE
DE LA nnÊnToIENNE
373" - Il iurporte souvcruineurent dc savoir déterminer aslrttttorniqttentertl
la méridienne d'une station. il pe ur arrir-cl en elict qu'on n'ait pxs
d'autres troyens de la counaitre ; de plus les méthodes astronomiques
donnent fseules june précision plrflitc; enlin, c]r.it-on se servir de la
boussole ou du déclinatoire pour I'orientation du plln, nous venons cle
dire (no j7z), ct nous montrcrorls plus tard (,,, ++7) gue, pour donner
toute Ia somme d'avatttages qu'on en pelrt xttendre, le procécié nragné-
tique cioit être corlbiné avec la cléternrination astronomique clu rnéridien.
375o - Mais quel que solt le procédé choisi, on doit s'occuper tout
d'aborcl d'installer cornme il faut I'instruntent employé.
z" Faire tourner lrr lunctte de 2oo grrrcles sur son axe horizontal,
de manière que la vis soit en-clessous, et faire une seconde visée; on
prendra ensuite la moitié du résultet.
378' - Ces obserz,aloirts rle sollt pratiques que si orr doit rester quelque
temps dens le même enclroit. Àlais si par exemple I'on avait à faire fle
tracé d'un alignemcnt por.rr clrrâl, chemin de {er, route, ctc., et que l'on
soit obligé de se déplaccr continucllelnent et journellement, il est ér'ident
que ces observatoires seraient su;terflus. L'on établit alors, le tachéo-
nùtre sur son pied à trois brrrnchcs, et l'on observe clirectemcnt les âstres
et plus souvent le soleil. Lcs observations sur le soleil sont les plus
pratiques, car elles peuvent se faire de n'importe quelle station, soit en
premier iieu comme détertlination de le méridienne de départ, soit cnsuite
comne simple r'érification au cours cles cheminements, soit enfin colnme
dernière vérification de la mér itlienne :lu point cl'arrir'ée.
des tables ad hoc donnant lrr parrrlllxe, la. position exacte du soleil etc.,
auraient leur semblant de vérité. Mais il sulfit de faire soi-mênre quelques
-158-
le soleil à des heures difiërentes, puis de les contrôler
observations sur
par des observations sur les étoiles circumpol:rires qui sont les plus
favorables. L'on se rendra compte que ces critiques sont injustifiées. Au
derleurant, chacun reste libr e de s'en tenir, s'il le prêfèrc, aux observa-
tions d'étoiles. EIlc's ont en effet cet â\râ1rtâSe que les étoiles, paraissent
tnt point dirns l'espace : il n']' a donc pas lieu d'y distinguer un centre,
un tliatnètre et des bor,-is. 11 cst à noter aussi que cllns les obscrvirtions
stelhires, on nÉglige la parallaxe, pxrce que les étoiles sont rï des dis-
tances infrnies, auprès desqi"relles les dirne nsions terrestres nc sont q u'un
.rtonrc ct clisparaissent conrplèternent.
anssi .ielicatcs, ii ntoins cependant elue l'ou fasse des léitéretions d'c'ibservrrtions.
Il )'a cependant iier-r cle tenir colnpte tle la i.1iiJérence c1e rttjr,rcliort
uslrottotttitytc si .1es cltrurq-entcnts trop lranrls .lc 1;r tempérl-lure \-en;.lient à se
prodr-rire cllns l'intervrtlle.1cs dcur obsen'rrtitrns. Nous ne rloirnotrs point les
tablelux relrrtifs i\ ces différentes r-lleurs de réfirrction crr on lcs tronle dans
-160-
les Tnblu :
centësirttaler pour h
- o,76o et t * roo lvec les corrections
relatives à Ia température et à la pression barométrique (z'oir SeNcurr,
Tttbks trigonoruë.triquts, tf portie, T'able XI).
385. - ,4). Premier moyen (lii. 6il. Une hcure ou deux avânt
micli, traçons sur unc surfirce bien horizontale plusieurs circonférences, puis
au centre O plantons un piquet assez long, bicn clroit et bien vertical.
Remarquons et fixons sur l'une dcs circonf.lrences l'endroit et le moment
ou lir tifu du pitytr:t porterx son ombre, soit le point A par exemple;
puis attendons que I'omlrre cle la tûte du piquet revienne sur la même
circonférence, en un point B par cxeurple; Ia bissectrice O a .1e I'angle A O B
donnera sur le terrain Ia méridiennc rlu licu. Dans cette opémtion
on considèr e la cléclinirison du solcil collrnle lariant d'une manière
-16l*
et inappréciable pour ce genre d'opérations I on pourrait faire
insensible
les mômes observations pour chaque cercle concentrique et avoir ainsi un
moven de contrôle.
i
I
-rls, b /
Fig. 63
Cette observation âyant été faite environ 4 heures ayant midi, c'est
vers + heures du soir que le soleil 'apparaitra de nouveau à la même
hxuteur; à 3 ireures r lz, on r'érifiere le calage de I'instrument et on le
rectifierir au besoin.
Fig. i0
Somnre 407.46
-
la moitié 203.73
-
indique I'angle que devrait urlrquer le vernier lorsque la lunette est
dirigée vers le sud, si ltt dëclinuisort du soleil nuait ëté Ia tuéme lors des
deux observations.
C'est donc sur zoi.(tz qtt'il fitut placer le vernier pour que la
lunette de l'instruuent soit rlir:iq-ée, vers le sud de la station.
suivauts :
-167-
Simplicité des calcr:ls grâce aux t;rbles que nous avons calculées à
cet effet.
chances de restcr flvor'.tblc, dans I'espace d'une heure que durant cinq
ou sir heures.
to Observation d'étoiles
397" -
Parrni les diverses mi'thoties pr oposées, nous
allons en étudier
deus : dans la pretnière, on utilise une
circunrpoleire ou la polaire elle-
urê.re; dans la seconde, on orrser'e une étoile
quelconque.
4 obsc'r'vation sur lrr polaire (o' sLrr une circ.mpolaire)
au
maximunr d'élongation.
F'is. î 1
enliron.
oh ro* 4os
3oo I'azimut est de ro 2r' o2'l 4to I'ezimut est de - ro 32' 59"
-
^
Yô
r2152 420
,,
)/-o r2752 480
390 : r jo rB 500
400 : r3136 5 ro
Fig. 72
I'
"1/r*
'Iit
Fig
d
- distance polaire est donnée par les Tnblcs aslrononùques
[--'-"
l.
I
>.-
!'rg. ? I
H- H'-R
ô- â'+R
La rétraction astronomiquc est l:r déviation que les couches âtmos-
phériqr'res font éprouver aus râyons lumineux. En Géodésic cette con-
naissance de la rc<irirction est de lrr plus haute importance. Malgré que
I'on u'ait pu ellsore en déterminer les lois d'u.ne m:rnièrc parfaitc., les
astronotncs ont posé des rù'gles prrrtiques et orlt construir des f'ables
qui dispensent de reflile les celculs. Il est celtain quc les objets sont
-176-
vus dans la direction de Ia taugeute 'à l'élérnent de la trnje ctoire, qui
affecte l'æil de I'observateur. Mais la difficulté est de déterminer exacte-
ment cette courlre du rayon lumineux dér'ié. Nervton prétendait que dans
l'atmosphère les pressions sont proportionnelles ALrx clensités et en tirait
une formule générale. Lt" Caille, Cassini, Lrpllcc, Bradley, Delambre,
ont émis diverses hypothèses et différentes formules dont le dévelop-
penent ne peut trouver placc ici. Disons seulenrent que les Tables
tiennent compte de cettc rêfraction d'abord poLtr une pression de 76o"'f
^
et pour une "température de r oo centigrades et que d'autr es Tables
donnent les correct ions à fhire subir pour les chlngeurents .le tempé-
rature et dc pression (r,oir Tultlts de Sttn{uet Poge r r et Pngt J4,
renmrque 2).
formules suivantes :
a
sln 1/' cosec .. cosL-c â. sin (1, r) sin (f .))
2 - -
0
y' cosec d. cosec c. sin 1t. sin (p ,l)
2 -
0, :\' â) sin \p
tang cosecp. cosec (P d) sin (p c)
- - -
"
Pour éviter prendre les cornpléments dc i7 et de L, on rem-
de
A
placera aot --J- par la formule suivante, en fonction de 11 et de L ;
,2
F'rg. i 5
42L" - Il est parciilemcnt évident que I'angle a (fg. it) est d'autant plus
petit que i'lstre observé est plus loin de la tcrre. La plupai't des étoiles,
à cause de leurs distences incalculables, n'ont point de parallexc. La plus
repprochée de nous, q. ,-1u Centaur-e, a une parallaxe de i de seconde. "
"
!'ig i6
L'on a en (fs. z s)
efret
f - #+
cl'ou sin e l- sin i
- l(
Terre.
SoleiL
Frg. ii
bonne cârte.
Avec I'cxposé qui précède, que ce soit le jour, quc ce soit la nuit,
i[ ser:r facile à I'opérateur de détenniner lui-mêrne, et cl'une manière
rigoureuse, la méridienne du lieu. On n'est pas sujet à des approxima-
tions plus ou rnoins hasardeuses; on ne se base pas sur des probabilités.
Tout est calculé en fonction des réalités.
cos-e
-/sec@
zP:H+Z+ô
H
- 2ls r7 son log sec o33 57
iI u-
A
z iog ç65 -'l'- r9 4269 r4rs 72
2 -
A
log cos -:; 6r614 I
- I
NOTA : Dans toutes les opérations nous avons opéré avec un tachéo-
mètre ne donnant les angles qu'à r minute près.
Donncaes gr , igc 7S
-
H' 2Js 17
-
-185-
frl
Io fJ
2 r)9s 75 ra 1ag rFl
-
,,,
h :: rloc 072 Lf
tJ t -- 23s 12+
2o Distance polaire du
--._
soleii
C,:* o$ 3oi tl, z5 fér'rier r89z rros 316
-
C'- + oc r39 (D : 4lo) x os -i,14 Oc I82
-
C, * Cn: Os -l,l+ d- rroc4gB
ff .rs r1.r son log sec
- ')" +'+ -
It o3oo8
\
L 4gc aro son log sec o i+9go
- -
i- rroc 498 l
ch r83s 832 I
-t
( 0 r+3c 60
1,
gts 916 son log cos -- ct rnrS'; -
(rt a _ an .^
û
log cos 63zoq
2
sr - oRTENTATTON ASTRONOMTQUE
DU LEVÉ, SANS EMPLOI DE LA BOUSSOLE
438" - Connaissant Lr mérirlienne de h preurière statioir, on étal''lit le
vernier azimutrrl clu tachéomètre sur Ie zéro de son cercle, puis rend:rnt
libre tout le plirtcrrn in1èrieur, olr atlèuc lrr lunctte daus la direction du
Norcl vrai. Fixant irlors la pince .l'arrêt inférieure, on iibere I'rrliclrrde, et
prenant irinsi pour originc ou zéro des ezimuts le Nor.l vrai, on conl-
melrce à lever les angles pliurimétriques en faisant un tour d'horizon,
Les azimuts inscrits se trouvelrt tous rapportés au Nord géoeraphique.
S rr - oRTENTATTON DU LEVÉ
PAR LA BOUSSOLE TOPOGRAPHIQUE
442o - Le grand de l'emploi de I'aigr-rille aimantée pour
avantage
l'orientation du ler'é, c'est que la direction origine des azinuts se trouve
Point n'est besoin, en cheminant,
reconstituée à chaque nor.rvelle stetion.
de se repérer sur la station précédent e (uoir lP ljg) âu risque d'accu-
muler les erreurs. Si on vise lrr station antérieure, c'est pour se dontter
un surcroît de contrôle. En réalité, on ne s'oriente pâs sur la ligne
station II, station I, mais bien sur le méri.1ien nmgnëlir1ttc, dont la
boussole réitère pâftout I'in,-lication, et qu'on prend, à chaque station,
pour zéro ou origine des azitlr-tts à relever.
s rrr
- oRTENTATToN
DU LEVÉ PAR LE TACHÉOMÈTRE
AVEC DECLINATOIRE RECTIF'IABLE
AU NORD VRAI
ASSOCIATION
DES MÉTIjODES ASTRONOMIQTIE ET MAGNETIQTJE
447" - Dans les de construction soignée, le tube mâgné-
tochttontè.tres
tique peut se mouvoir, au nroyelr d'urre vis de rappel, autour d'un axe
vertical. Si on a pris soin de fixer, ;ru moyen cle jalons ou de repères,
la méridienne géoeraphique de la rre stxtion, déterrninée, une fois pour
-189-
toutes, par les méthodes astronomiques, rien ne sera plus aisé que
u Il est bon, dit N'I. San{uet, de faire relnarquer que les divers
procédés indiqués par Moinot sont d'une insuffisance incontestable et que
ceux qui les mettent en pratique s'exposent, sans s'en douter, à des
mécornptes considérebles en les supposant exâcts, ou bien à attribuer à
I'instrument des erreurs tlui lui sont étrangères >.
449. - Nous citons ces quelques lignes pour établir qu'on ne doit pas
employer les procédés indiqués par Moinot mais s'en tenir aux méthodes
exâctes, qui consistent à régler l'instrument d'après une méridienne
asl rtworuiluement définie
rentrent, on véri6era si l'instrutnent n'a pxs bougé pâr les à-coups, les
CHAPITRB III
3." PROBIÈMN: SITUER LE PLAN
453" - Pour y p:rrvenir, on notait autrefois que llt percelle << tenait
<, d'un bout au sieur Duraud et rle I'autre à M' Vauquelin I qu'elle abou-
<< tissait par haut au chctuin des Brossettes et par bas à la voie qui
Rien de plus sirlple, en r'érité; mais cette indication faite elt passant
d'une rléthode qu'on présente plutôt conlrle un expédieut, ne sufiit pas ri
la rencire familière. Pour en incultluer les arrantagesr il firudrait cl'abord
la faire appliquer fré.luerlment sur le terrain; puis il feudrait cn faire
vérifier, sur les plrrus et les tirbleaux de calcul, toute la sirnplicité;
montr:er qu'irvec tn tttcltrtt',ltilt'c, I'on â, sans bcirucoup de travaii, trois
éléments presque instaniauément :
456" - I-ln autre épouvantail, c'r'st I'idée qu'il fau.lra faire intervenir
des calculs astrt',ttottti,lttts pour rlpporter ces coordonnées rectanguleires
aux ntiritliens et ltnrttllèlts. IT était si aisé de prendre deux âxes arbi-
traires se croisant li la première station ! Sans doute I trtais encore ne
faut-il pas se firire une nlontagne de ces calculs qu'exécutcnt fort bien,
à chaque instant, non seulenrent eles officiers de marine {ormés dens les
écoles, ntais de simples praticiens de la uavigation. Encore arrive-t-il le
plus souvent que les trrlvallx antérieurs de le géodésie suppriment pour
le topoeraphe la majeure pxrtie des diflrcultés, tandis que le urarin
voit ses calculs se compliquer par la mobilité de sa station. Est-il
d'ailleurs sans intérêt pour un géorlètr:c intelligent de se rendre capable
de détcrminer, dlns urte explorltion oll en pî) s pcr.lu, le lrrtitude, la
lolgitude ct I'heure .iu lieu. Elthrl, cc qui emporte tout, c'est I'intérêt
des résultats que donncrait 1'enrploi clc ces méthodes.
AnrrcLE I
oÉTERMINATIoN DES REPÈRES FIxES:
ITEÏJF'E I,OCALE, LATITTTDE,
LOI\TGITI'DE, ZÉRO DTJ NIVELLEMENT
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---t- J-- -- - * 6,1 qr'adcs
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I
i
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0'" L0
b-ig 79
(1) Le ltct€ttr' rst pt'ié de p'ettdre une Cllte d'FJtat trIajor ct de vénâer par lui-nrème le procétlè dttr.rit
dôns 1(' tc\t€
-196-
,
o tt
rol
-# x 0,006 -- es oo' 67,t longitude
- ^
o,odg -
TO,
oc- _ __
o,r25
xoror6-osor'28" -latitude
la longitude ou J sera uontnTt-
o, oo' 67"
+ o ro'oo"
t- os Io' 67" Est
la latitude ou x sera
oc- ogor'28"
+ 4zs go'
âu méridien du lieu.
)o L'angle horaire (AH) cl'un nstre est I'rngle trrrcé pxr I'astre, en
462, - IL. Solution (.42'is: St .fantiliuriscr ni,cc I'tspect tlu ciel itoilé
et tpprcrttlrt ù rt'ctttrttttilrr lcs itoilcs .fonLltttttntttla-r1.
Tutg-T'sg-AR,,,
tttttlt'tt local (cherche)
dans lrrtluellc Tutg
- tetltps
Isg temps sidèrttl local (connu)
-
ARu, ascension droite clu soleil mo]'en au temps sidéral
-
locrrl. Cettc valeur se rlérluit per iuterpolrttion de s Trrbles du temps
silérai à midi moven de Paris (Conntissartce rlt's Tttttps r9ro, pages r9-ii).
198
-
en se rappelant que I'heure sidérale de potlr. qui corresponcl à I'ireure
sidérale clu lieu est égale à
r's I
* (approxirnative) occidentale en renlps.
i 1""*:'
ronqrt. (epproxirnative) orientale en tertps.
-
(ztoir ute crutre forrnul,: phrs loin tto +62).
46g', - Bonoa a donné une formulc tres simple pour c,rlculer I'angle
lroraire AH quand d'un lieu (L) et la
on connait lrr latitucle hauteur
I
D
LLrb---
c
P
+^rl^
L(tIrY
2 -
Vcosec;1. cosec (p-o F[GT4
-
ou bien avec;1
-
P
cos
'_.1
aêc f . coselt. cos p. sl4p H)
2 -v -
471,. - B, Si le méridien est connu (t'oir ttus )7) à 1J6). Le
473'- Quelques différences seulement sont à noter, qui ont été suffi-
samment expliquées dans les articles précédents. Ainsi :
ardi du lieu :
AHu
- fvg
ce qui se lit : angle horaire du. soleil arai igale temps urai local; et lors
du passage du soleil au mériclien, on a.
AH,
- On astronomique vraie, ou midi arai
Tntg _ fTtg 7l e
s rI - oÉrnRMrNATroN DE LA LATTTUDE
475, - il existe un grand nombre de méthodes pour déterminer la
latitude :
476' Quand ol.l connait ll méridicnne d'un lieu, il est fecile de rrouver
la latitude du lieu (aoir fg. So).
o
F'rrt. Srl
D déclinaison de l'astrc
-
d -- roo'r D Distance polaire cle l,astre
- -
o, latitude cherchée
-
H
- hauteur corrigée de l'étoile au.dessus de l,horizon
On a (fS.8o) :
ansle FAZ
- fr1: z :: roos
- û)
el'ou ,,-roos-,.
mais z-H-D
d'ou b- reer-(H- D)-_roo!- H + D
(t) P|alrrrcl' l'ertt,ol, c'est-i-dire un granrl r'crcle passant par lc zénith ct perpendiculaire au mèrirlien
de Ia statiorl.
(?) Prr t'remple: CONSTAN, Cours ilinentuîrr rl'Astronontit ct de Nat,igal,iotr, z in-8o; paris {903-
190.1. etc.. cl,c.
-202-
La " Cott,tmissciltce des Tent,ps " donne Ia déclinaison D c1e l'astre
considéré.
Jo La latitude du lieu;
4o L'heure vraie.
Ce qu'il faut surtout à, I'opérateur c'est de pouvoir, sLtlts calcul
Iaboricux, déterminer ces quetre éléments. Nous nous ett tiendrons donc
à cette seule manière de déterminer la latitude.
aussi leur.. imperfcction, et il It')- x pas lieu cle s')' erttarder I i1 sufit de
les mcntionner polrr mémoire.
48{. - l" I-e moyen le plus emplor-é, rru;onrd'hui encore, par lcs
nar.ig=.rtcr,rr s, rst d'eniporter iï bord .1es cbrttntrtttltrt's .ie précisiOn, dont
A) Sr-rr l:r vlt'irrtiou clti tamps tttrtltsll cles passages de la lune aux
divers méridicns
-205-
B) Sur la variation des asculsiorts droites de la lune à son passage
aux divers méridiens.
C) Sur les rapports variables de la lune âvec les étoiles rle utlmina'
lion, lors de son pess:1ge xux divers méridiens.
486" - -1) tte méthode : Pttr ltr i'tu'ittlittn tltt tcmps nt0\'cn tlts pts-
srrgr'-s r/,' lLt lrrnt d/t ntiridiut ltrr',tl cl (tu. tttlt i,licn ,lc Puis.
On voit page 68, que le terlps moven du passage tombe entre ceux
qui corresponclent aux méridiens 22 heures et zi heures et que la
durée approchée du passage du clemi-diarnètre est 6j" de temps sidéral,
que I'on peut sans inconvénient consi.,lérer comme un intervalle de temps
nroJYelt. Le ceutre pâsserâ donc au méridien à I9t 49* 14. Im 03'-
-
t9h -18n' I t'.
Différence + 6h o- 49'
En retranchant le temps mo1'en local pour le méridien 2r du tenps
moyen locai pour le nréritlien 22, rlous vo)'ons que la différence pour
th de Longitude est de I9l'49'" Ios I9:n 17"r2zs
t98' - - 1"' ,18s ou ro8'; et
pour rm de longitude rs8o; donc :
6o - -
Longitude cherchée
- 2rh * ,,'., * A3- 21h z1m22;
-
Ou 2rI'27", r js 20; c'est-à-dire 38, Lr' 42,, Est.
Ascension clroite obscrvée clu z" bor.1 de la Lune r9h t5'" ros 40
Durée du passage du demi-dirnrètre rm ros 70
Cette ascension droite tombant entre celles qui réponclent âux men-
diens ; h. ct -1 h., il s'en suit que lc lieu d'observation est lui-même
entre ces cleus méridiens.
On rrurl:
ie temps du du derli-diamùtrc
20 Pour
- r"'
pnssage ros 691.
Le calcul devient alors :
oror' io r.ooo)oo
r
t' do
orooo ro)oo
t-,1-F-,1
l'{ous suppr)solls que l'étoile pxsse h pretliere ou que son asceusiou
droite z est moindre que celle de ll lune. S'il en était autrement (t)
serait pris ci-après en signes contr-aires. Du reste. I doit-être exprimé en
tenlps sitliral ou rédriit à cette unité.
t-l'-A-A',
ot, il est visiblc que ce nombre est précisément ce que nous avons
"-/-/'
Tout étant airrsi conçu, clans l'équation
N IV . DÉTERMINATION DU ZÉRO
DE NIVELLEMENT
reils dits " Il:rrégraphes ", et c'r'st à partir de ce zéro qu'on â coté le
nivellement général olficiel dr- Lr France.
S I . CALCULS DE RATTACHEMENT
DES STATIONS
AUX
COORDONNÉES GEOGRAPHIQUES DU REPERE
ET DES SOMMETS SECONDAIRES
A LA STATION PRIIICIPALE
:-_';.*;:Ï:î::1"
-4) Les sinus ou les longitudes 1 sont positives à l'ouest du premier
méridien et négatives ri I'est.
y-Iisin0
r--IicosÉ
il vient
lt_ y sec Z'
L'- T _D , Q.1"
-
Les Tables centisimales de Srxcusr (') donnent, avec l'argument
latitude (L), et pour la zône conrprise entrc 3os et 65r , la valeur des
facteurs P, Q, R, compris dans les formules ci-clessus.
F'ig.3l
- Il existe plusienrs
507. méthocies poLrr démontrer les deux formules
(a') et (b'). On conllnence pâr rxpporter ces différences en lon-
cl'abor.'l
gitudes et lâtitudes sur une sphère oscultatrice, ensuite on les déduit et
les cornpte (sur I'ellipsoïde) (aoir 1rc. 8r).
(l) Voir les Tables ctntôsiurales Salguet, s.c(rrrde paltie prge -1.
(2) Rappelons que tlans les Tables dc Sanguet, les .f désignent lcs longiturles, et L.s !/ tlésiqrcrrt hs latiturlcs
contrairement au principe adoptô dans Ie prÈ'sttrt i,uvrage
-217 -
Soit donné l'ellipsoïde p A E, 8,, B p eT. A B: I( _ côté géodésique
A la
- point comnlun de sphe\re osculatrice et de l,ellipsoide
A À' parallèle de I'ellipsoïde trlnsenr de la sphère
-
AN srande no"ale à la sphe\re er à I'ellipsoide au point A
-
B I: grande riormale de I'ellipsoide au point B
.,1,: arrglc-it{t
A E' H B' A' P' : sphère osculatrice : L
P'
- latitude au ooint
A ; L' * celle dc B conprée sur lrr sphère.
I\
ri) nous poselons L'
- -N-
g (,,r)
-
et en dér'eloppant par la série de Taylor et Maclaurin nous aurons
2B
L' t, + e (r)
_=
+ + ç, (o)
i'; + ç,, (,t) ,? ,
eu considérlint que les puissances supérieures à la troisième et à la
seconde sont très petites.
sinZ'
- sinZ >< cos r,r
-
cosZX sin otX.cos A (r,)
dans laquelle A représente I'azimut du poiut A sur l,horizon Bt A 8,.
-218*
En prenant les dérir'ées première et seconde de (t') et tirant
dL dUL
on obtient en f:risant :
Zî et ffi ô o etc.
l'- l-R1(J1!+
COS L'
p
r- f1-1""11 O- P-terrgl R---- v
r\
r-,' .sirl'I
--1 ^V;il1' : J/ ,t s'tn t"-
-219-
508" - 2e Cas. Dc tlcux stttions A et B du po\gone topogrophique, ott
ro Le côté -{ B
- I(;
''o Les azimuts 0 et tr' du point s; à partir des stations / et .B;
3o L'uimut a du côté À B;
,1o Les coor.lonnées géographiques du point S.
, ,.'.
I
\
(r -1\, \o 3oo
'\. / ri..';
--e-i-f--- :___y____
,
'><{;
\,€
r- D sin (û
- 3oos)
1' == b cos (rl
- 3oos)
Et elr frisarrt (A -_ ;oos ) .: orl tur'a. (t'r,ir" tto' 7; r-i 1)
- S
1
I
I
B'!-
--1
I
I
lo
F'ig' 'ca
Connaissant les coc-.rdonnées relativcs clc ces deux points par râpport
a S il scra facile de cléternriner leurs coordounées absoiues Pxr râpport
I
LI le 1rérirlienne qui pilssc par 1'Obscrvatoire dc Ptris, par la tbrmule:
I: :L tt xt -l- It
Pour trois stations, les caiculs sc-rviraient tle vér:ification
50g. - 3e CaS 1D'uttt stùliott O, ott trpLt'çoit dtux rcpèrcs trigottortr'étri.ques A et B.
or1 cncore À B
- ,,|,,'; - ay (=#)
ou encore AB- Âs Jfa.v>< I
e '^
COS COS ,,
at
i'"
;o,', - sec ti
on aurait donc A B
- 41, (cosec a)
ou -,1 B Lx (sec a)
-
5{0" - Le tachéontètre étant clonc bicn orienté et connaissant les
coordonnées des points ,4 et B, nous dcvons rattacher la station O aux
axes coolclonnés des clits points ,J et R.
point O.
\1 : (I .y +1' (A)
Pour un autrc point (,r'r') on e aussi :
)":it't'|-l'
c{'ou l, t'
- )' - 11
, -)"-A-l'
1/
-
Ytt- tr-i\r'
r-- Yt-A.i
Il r-ient A \/ - a. A I'
-223-
De laquelle on tire pour le coefficient angulaire (a)
la _.^r_,.-
TAlctrr,l: Jr'' f,y" Ay"'
fi-- À;o- J;'-
54.2" - NOTÀ. Quels que soient Ic soin et la précision apportés dans
les calculs et clans le's observations, on const'.ttc presque toujours
certlincs différences entrc lrr vrrlertr des coordonnées eéographiques
déduites piu calcr-rls uéodésiqLres, et Ies môtnes coordonnées établies pâr
I'obserlation.les astrcs. D'après les traraux .1e Delambre et Mécluin,
Henrl', Bt)n11€, Deicros, Brou.ssenud, Corabeuf, etc., qui ont établi les
Iongitu.les ct latitr,rdes de plusieurs r-illes, I'on a constaté, prlr I'emploi
siurult;rni' .lcs uréthotles géorlésiqucs ct directes, des diflèrences de
r4il 4" 8j I t6" z9 et z)" g9 entre les résultlts, à I'observa-
-
toire clc 1l rlarine à Br"cst, ri la 1lèche de Strasbourg, à l'ancien observrrtoire
de Genèr'e ct âu nront Colombier.
r-.rtoirc rle Peris .ic Irr dircction qu'ellt-:rureit slns cela. Drrns notrc colttrée,
I'arc de méritiien tcrrcstrc est unc cr)urbe à clouble courbure très-pr:o-
uoncée. ilnfin i1 est itrcotttcstrrblc rluc, quand la direction du fil à plorlb,
cl'oir clépendcnt les vrticurs lbsolues des coordonuées eéographiques d'un
point de la terre, est troublêe, soit par I'attraction de quelques mon-
-224-
soit parce tlue la densité du terrain est plus petite ou plus
tagnes voisines,
grande que la densité générale cle la crotrte terrestre, on ne peut véri-
fier, non seulemeut l:L loi de la variation cies degrés des méridiens paral-
1èles dans I'hypothese elliptique, milis e11 outrc) la ::eletion qui existe elttre
et les longitudes, sur un sphéroïde irrégulier peu différent d'une
les 'azimuts
sphère. Aussi les anomalies nombreuses qui ressortent des cotnplraisons
précédentes, tiennent nécesslircment à dcs variations d'nne granclc êtendue
dans la naturedu sol tie la France et de I'Italie et les nlcsures géodé-
siques comlre cellcs du pcu.iule à scconc{es, lorsqu'elles réunisseltt toutes
les conclitions reqr-rises) sont érlinemrnent propres à ies signaler rrux géologucs.
FEIIIItE IE IOOHilOI{I\lÉES
POI,AIftËS & REITAI\IËI]IAIftES
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I'I
,129. 60
J:J.ol,Ii
227
-
POLAIRES ET RECTANGULAIRES
X
SiNUS Sunracn : I'par A f I Sunr.q'cn r f par'Â Y
r4r 1-
sinf LUù -1_
,l ]
n--- | - ;l--
l'J,_ _- l:i' -_-__ .é- cos- i
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1l il-- I
!I-I-l*i-i--[.-l*i-
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Lcver p;rr rayon
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lll-- lrs- e.nr.t;l cg- 6.r.te.2-1
lli- S:
- i.o-tr.6:l l* i .o-1.62
il,
.s
-229-
515" - Zme Problème. Pour transformer les coordottnées relaliues
(x'1') des somm.ets du canevrrs, rapportées à l:r station O', en coordonnëes
ttl,soluts (X lt), par rapport au repère O, il suifit évidemment d'ajouter
Aux valeurs x' y' It veleur des coordonnêcs (x 1,) qui rattrchent Ot ri o.
Ces coorelonuées de O', clétenninées une fois pour toutes, sont des clns-
turttcs que llous"pouyons appeler À tle O'--rr et I'de O, _b.
Fig. 8.1
a-Otrl:a
J1 6t ft i,
- J -
-l
et la valeur des coordonntics
77
aus)tlrts y sera:
^
X--fx'-la
I:-+-y,tb
ou bien, en se reportant à la figure ci-clessus (prenons le point D par
exemple)
À
- + D O' + O' d:,* x, + a,
-230-
Prenons le point Ë, on aurait-1,' _Dt.
ctY
--(Eh{o,T,)
Ou encore, dans tolls ces cl1s, cn se rappclirnt la lbrrnule générale dite
irltttrliotr de ltt ligne lrt,ilc : \,.- rl r * It
avcc lcs coordonnées relatives ),' == -f tt x'
Y-_ *nx'ab.
516' - Rcntrrqtrt I. Les calculs seraient sinrplifiés si le repère O était
tellcnrent situé (lue sa nrériclienr-rc et le per:pendiculaire O X, A Y passent
prr cles sommcts clu polvgone- (frg. S;).
t''is. E5
figr.rrc 87, ci-aprc\s, en se rcport:1nt aux t;rblcaux des iru. 127 et 328, oit sont
consignées, cl'apr'ès les néthodes usucl1cs, toutes les donuÉcs du plan.
,æ, ]tj
Fig. t'i
Ïg't'- +#'
au cas ou on envisrrgerait les coordormées absohres des points b, cj rap-
portés à un repère géodésique pris hors du polygone, puisque X Y ne
diffèrent de x'y' que pâr des constantes a et b (* 5r5).
522" - Ainsi, dans le levé cle la fi.gure 87 ci-après, dont les tableaux
se lisent alJx uos )22 et t28, on trouverait : pour l'azirnut : '
=-j.-
ri
-
A ."'
- I r/ sec 0'.
La valeur de 0' est déterminée par le s'rlcul du numéro précédent (uoir
Aussi no Itr).
-233-
524" - On peut égalenent enrplol-er la formule équivalente :
Piquets r7-r;
d --: 2o.gt >< sec 48. yo Jo",J i \ 6on 7 t
- : Jo-)tt
d
- zr.g7 xcosec 1r.io - jo^,76 ) -t- -
Ericor-e (piLlucts z-7)
Ll
- +).J i scc -lg.g2 -- 60., J
d 4r.6,r cosec $.g2 56.2i
- -
Encore ftriqucts )-J)
d
- ,7.)2 -
sc: 1g.22 z,7.So
nrriis r/ x
r-''- ou ,r*n rto srq);
-4 ^ -#u
r',l.rt,r'rrrr,, rempraç
^r:: par
cette vâleur drins (A), il vient :
u' cos6'-Ar'ouaX
=À-r'ou ^X-tn: (B)
r,-l/ ou À Y.
s rr - FEUTLLES DE COORDONNEES
527" - Pout' ol.'tt'nir avec exrctitucle et rapiclité de bons résultats en
tlcliéonrétrie, lt clisposition bien orclonnée dcs calculs n'irnporte pas
uroir-ts qt-te 1a scieucc ct le saYoi'f',i'o rrr'rti,rrrc ig I'opérateur.
-234-
En traitant du levé des plans, au chrpitre r de cette section, nous
avons montré comlnent il convient de clisposer le cantet, pour y
retrouver aisément ct sâns danger d'erreur, les dcnnées recueillies sur le
terrain et les rêsultirts des premiers calculs.
I. FETIILLES DE COORDONNEES
POTJR LEVÉS PAR RAYONNEMENT
Soit donc le tableru cles pagcs zz6-zz7 (aoîr no )27 et rty. 8Z).
235
-
\
!e
i
_l-
, .!.
lu,
o
à-
gÀ- \=-
\O
fù
-ô-
ç6\
:tÀ
\'s'
È\
\.\
d$
Sq,
31
o-3
6 lt, ,/ È f9
s M=S oF
loi.
>-
È
Êt
l-t \7
:\
r\
I
-236-
529o - Colonnes ! et 2. comme dans le cnrnet, on y inscrit
respectivement la désignation des sttttions et le numéro des points visés.
537'- l,es colonnes r2-rj contiennent les AX, c'est-ii-clire les différences
entre X tl'un point et X du point suir-ant. Cette différence s'inscrit en
12 si elle est f : pirr exemple r2)o2) différence entre 2j5,48 (|toirtt j) >
227,46 (point 6); on la nore dans la colonne 13 si elle esr-; par exemple
2r,97 difïérence enrre tt6,76 (poirtt ril < rjï,7j (poirtt r) Si les poinrs
-
successifs étaient les somrlets mênes du polvgone d'enz,clofpe, les a X
-
L x' représenteraieut lcs r clont la significarion et la valeur ont été déter-
nrinées ci-dessus (',to sz6); c'est ce qu'on a voulu rappeler en inscrivant
en tête des colonnes rz et 13 la nention X
- -r.
538" - Colonnes 14 à 18. Elles sont pour les Y, les1,,erles A y-
!, ce que les colonnes 9 à r3 sont pour les x, les r' et les x x.
-
I1 n'y donc qu'à leur appliquer ce qui vient d'êrre dit (n. , J7).
"
539' - Colonnes 19 à 24. Elies regardent le calcul des surfaces par
les coordonnées rectangulaires (uoîr plus loin re' SSB-;67),
l"i
'tl is 6' déduite de se
o rângente.
d j.; -
q)
t-'
à Trois âutl:es colonnes reçoivent le
résultat des calculs toucitant la longueur
d dcs côtés du polygone : la r,e contient
le résultat obtenu par la formule
d
, À)' --= d )- coscc f';
- iir-rr'
r
l! -_
AX
- cos f:' -AXsecÉ'1
l- ntettts.
N \\ç
i\T
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Fig. 88
-240__
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F &. I
;l
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Nbo
<=
.i "
\*
l> 'i"l
(5
z /f;
lË
\
-241-
Pour cela, on utilise souvent des feuilles spéciales confor mes au
Fig. Elr
colonnes 4-5 doivent être egales ou bien l-+ en négligerrnt les cor-
rections.
-242-
545o - La valeur des sinus y et cosinus x s'obtient par un seul coup
de règle.
546" - Si nous f'aisons passer l'axe des y par Ia, station z et I'axe des
Les deux axes principaux que nous faisons passer par les stations
r et z auraient pu être pris en deltors du plan sans inconvénient.
CHAPITRE IV
,/' ,,t--'t-
i /' r.,
I li /' -\
I
[\
[_ ,r/
lj
tt, t.\ /,
\ 'è--
_-_==_l
\
Fig. 9L
rlrtit tlts detrx t'tt)0trs vectttrrs clr:s extritttilis d'trtt côté Fa, Ic sirtrts de l'ongle
serait égale àla somme aleébrique des triangles prrrtiels (fr7. gt)-
-f NB
udrÇ u
NN
S NN\
\J,fatson Ca]et
frLclos
Casse
Awenue de l- F.epubltgu-e
F-i,' (t')
z OBSERVATIONS PRODUITS
F -----L--\=---- =--\=-.--=
F.
(n I
POSITTFS I NEGATIFS
I
B ; 55,90 200 55
.]6
I .95 0.00.
T7 t4.10 2rjg.5{)
_ '16'92 0. t8.03
1B 43. 15 989. t9
90 77. B0 969.65
+ 19.77 0.09.96
_r ?5.46 0.2r . T5
2l 7t.80 24,1.19
22 66.73 929.95
a 14.24 0.10. 63
t6 55.90 900.55
4 29.40 0. | 6.62
eS o.4o.rj
-:
S o.2o 08
-
121s zo 74s zo
- Jtos -
555o - L'inspectiondu tableau précédent montre déjà cornment il faut
compléter les feuillts de Coortlonriirs qui servenr aussi de ièuilles des colte-
nances. Reprcnons, partiellement, le tableau de ia page 226, relatif au
territoire de la figr-rre 87.