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qu'on ârrongr c8'vitrlng3 turéâ.

list!| ùrc plur dt3prit.t plus d€
qo0t ouc drnr notr. ltrlir oui fut
-oorideit
lq brirc.ru .tr"l. Rmâisgan-
tr. Pour rn r€vrnir mrintrntnt à cs
volums lur CézannG publié par cott6
imDortlntc malmn d'édltion, voug
ims8inGr-voug une lmportrnts llbral-
rir d! P.rl3 consrcnnt uns vitrinr
à l'êxporitiond'un llirra lur un ù[n.
tru itrll n. ptr êxQrtiDla sur Gio}|n.
nl Fatlori ?,., Un livr. qui srtlôit Et pourtant les Bi€nnale3€t tes
ds picsses d'un Éditrui: fËnçalf, ? Quadrl!0nâl$,3an3 comptrr l€3 €x.
Tout lutour deE ,volumaË. di3t.mi-' lDositlons plus Ou mins ofticielle3
n&'un pôu psrtout dâns lr vltrlde, et cellés qubiganisent lê6 mar.
on y vsrrait dlE pstits soldât3€t dr' chandset 163faux mârchandsdâns
petlts chêvtux de plomb, ds minus. des buts qul n'ont rien à voir avec
culês voitur€s d'ârtillsie. âtin d6 I'art, toutês ces sxpositlonsss sui-
''.. rappelet I'cuvrs dê rotr6 tameux vent et.se ressemblent avec un6
exaspéfantenonotonie. Jamaié on
pelntrô d€ Livoume l.-
ns volt I'un dcs êxpo$nts manitester
le moindrËprcgrèspar Epport à cÊ
* MON CAS EST qu'il a fait auDaravant.

UNIQUEr llon.il! crt ru contnlru dlftar.nt.

l!
e.
L'INEXTINOUIBLE SOIF DË PROGRES OUI, CO'{TINUELLEMENT,
LoFqu'on comparctout€s los oxpositionsqu! j'8i lrlt65 d€pulslglS-
Agacé par les samedls d'Apolll-
nairg, oxaspéré par los Eoirées chez
André Brston, lurisux de la lobar-
dise dos amateuF de pointurc (voir
L€ Figaro littéraire dos 2l et 28 im-
vier),.atto fois, Chirico s6 fâchô
vraiment. Ou'sst donc ce monds où
. i
,,.S,..!,.-,
l
ME ÏNAVAILLE-
montrent prudents et tièdes loB.
qu'ils paflent d€ Vuillard i c'est ce
qu'on a Du constater surtout à I'oc-
caslon de la rétrospectivê des eu-
v.es de Vuillard au palais royal d€
l\,lilan.Quant à Vincent Muselli, voi-
ci deux brefs exemples de ses ma-
nous. le commerc€ de lg Deinture
mod€rne fnnçais€ est presque in-
existant et que la vente des livres
transalpins, si elle est €ttective, ne
I.ES
CARNEISPEINTRE
représente pas un important chiffre
d'affalr6 et ne permet pas de ga.
Bner de g.osses sommes i les Fan-
Et pul3, I€ voudrals blen savolr
pNrquoi cette importânte maison
d'éditlond€ Mllsn s'est cruGobligéê
de se mottr€ on mouvsmnt pour
imDfim€r un livre sur Cérann€ ?
L'&it€ur a-t-il Denséavêc cela ins.
truire notro public ? JE n6 16 crois
pas, car, qùel quê Soit son manque
d'inforutiôh, ll ns pouvait ignorer
que les ltaliens connaissentaujouf.
d'hui C&enne beaucoupmi€ux qu'il
n'est connu mêmedæ Parisiens.En
Iait, le faux maltrê dlix-pn.Proven-
. c€ est beauæup plus conrur ctiez
nous qu'il ne l'êst dân8 son propre
pays.Et d'elllsuE, tous ceui qùi
s'occuænt à l'heurc âctuelle de
D€intur€ modemê n'lgnorent oas
ôu'en Fnnce même oi ne ouËtie
plus risn ou-pÉsque sur Cézannget
que cela vient du fait qus, depuis
l'époquêoù le triste Vollârd a lancé
'ri
les crootesde Cézanne,iouant âlnsi
aux hommeslâ blague la plus tor-
midablo qu'on ait pu leur iouer en
matièie do peinture, deDuis le
temps, dis.ie, où le tristê Vollard a
lancé Cézanne,il a paru sqr ce
p€intrc nté tant d€ livres, de mG
nogEphiês,ds biogrophies,d'essais
et d' ulculs$ de toute srl€ que
les critiquB st les historiênsd'art
modaha ont éouisé désmais l€
r{prnolra dr lottlsss, de non{ens,
dq mtn!o!r8G]Gt ds liær communs
qu'i|t ont,@utùma d'employerloF
'qu'llr 'Plfrrht . dtrt moderno',
ition dc Milan, sl
da. lâ mauvrise
D'Ul'|
Eli|COIÈRI lunit mieu tait
I volume, €nrichi
agrém€nté
lc dirrlr mana unlqur. Lonou. I'oi
comptro toutaa lar axDotitlonroua
l'rl talt.r .tr[tli lel8, on y yolt-un
progrôrcqnstrnl unt ryancÉc.rftu-
llàrr rt où3tirér von caa hrutôùr
d. Ir msltrlsr qui ont éta ltt.lntor
t.r qu.lquæ rÉittrd éninrntr du
palla. Euidlmmant,pour atr! eor.
bla d! Yolr rt dr dill tout csb. àu.
tro mon intalllianér .xcaDtlon;lllg
plur lr waie DlintuE, il taui forrô.
dlr-rncotr tll.ptnonnrlitÉ rurpul3.
sanrq mon coft€ga ct mon ardrnlr
3oil d6 vârlté.
( TANT
D'AMORALITE,
Df STUPIDITE,
D-HORREURSr
LorsquêI'on obsêrysaujourd'huile
spectacle que nousoffrê I'humanité,
dans notre pays,comme d'ailleurs
sur le restedu globe,on restesluDé.
fait par la quantité,énorme d€s êhù
sês mâl faites,des parolesinutitêl
ou qui tendenttout simplemêntà d)
formerla vérité et par l'énormedos€
, de conlomisme, d'indifférence et
surtout d€ stupiditédont tait oreuve
aujourd'huil€ public, dans tous les
pays,
Hiêr, précisément, i'ai suivi à la
télévision la troisième et dernièrê
soirée consacréeau Festival de la
chanson.à San Remo.Dans I'assis.
tance,d'innombEbles visages,sans
exprcssion,cherchaientcependantà
panitre hilars, contênts et satis.
faits. Les hommesétaient en tme
llng et les damesen robe du soit!
on comprenaitimmédiatement auE

rous vivons et où il n'a pas la placE
qui lui revi3nt do droit r la pro-
mière ?
6 oUR comprendre l'attitude de
H certains critiques comme dê
' cèrtâins éditeurs tant étran-
gers qu'italiens, il fâût savoir qu'édj-
têurc et critiaues sont tréouemment
gnifiques dons de véritablo poète,
tirés du poème Soir et de Cr ia,-
din grlô r
Les fouillo! n! $nt plut qua crn.
[drur st qur rouill€6.
Ls rou. rst mort, 16 ci8l ost dépsuplÉ
ld'olsotux I
Déjà h lun! nontoi 6t d,jà los
[gr€nouillos
Do lsur chant oueroll8ur ont troublé
Uss roEêaux
cHlRlGo
çais vêndent beaucoup plus en tous ces gens se moquaientéperdu.
Suisse, en Beldque, et même en ment de chansonset de musique,
Grèce, en Turquie €t dans les pays dart en généEl,et que, probable-
d'Amérique du Sud. Et pourtant, on ment, ils n'y conprenaient Dts
soutient ici toute cett€ France mo. gEnd.chose,pour ne pas dire dcn-
derne, dont j'ai parlé plus haut, Ce qui les avalt attirés là, co oul
Çomme si c'était d'elle oue déDen. lês avait poussésà se réunir dans
dalt notre Droor€ exrstence. cette salle, c'ètait le fâlt mondâin,
c'était le besoin do montrer leurs
Pour donner un exemple, un quo.
tidlen romain consacre toute sa
troisième prge à Paris, C'est i'une
PAR C'rrt linsl quo lâ mis€ à l'é6rt
systômatiqucdr8 valeuE italisnnes
at I'exrltltion non moins systémati-
habits,leurs biioux,de s'obseryerles
uns les autres,Ce potiner et de mê
dirc, de ss donnêr de l'importance,

euxf,émes des écrivains: lorsoue
l ' o n s a i t c e l â , o n s ' e x p l i q u em i e u x
pourquoi certains éc.ivains et poè-
t e s d e v a l e u rn e s o n t j a m a i s p u b l r e s
ou sont mal publiés et ne votent
jâmais leurs livres exposés dans les
vrtrines des libraires, Et. auând
l'éditeur n'est Das un écrivain lui-
même, Il est toulours entourè par
les soiiisant . lecteurs ' qui sont
des espèces d'éminences Brises -
. lecteuE ' oui eux aussi sont des
écrivains plus ou moins râtés et qui
éprouvent instinctrvement, incon-
sciemment, automatiquement, le be-
soin de laisser dans I'ombre tout ce
qui possède une valeur réelle,
Plus cettè valeur est gEndg, plug
on l. laisse dans I'ombre : et. en
te€nche. ces mêmes lecteurs con-
seillent à l'&iteur qu'ils assistent
tout æ qui est médiocre, dénué de
%l{r véritable, ennuyeux, tout ce
oui sc conlorme aux lieux com-
muns. lux modes, et au . soiii-
6ânt ' goot du public, 8o0t qul ne
possède qu'une exi6tenc€ théorique.
En cg oui concerne I'exoresslon I
ôcrlnln mta ou artisto nté, il con.
vient de ns pas oublier que je n'en-
tends pas dêsigner par là un écrj.
valn Inconru, ou peu connu, pas
plos que ie ne fais 8llusion à un6
absence de réussite financièrê i un
écrivain - ou un ertiste - peut
très bi€n être très connu, gagner
beaucoup d'argent et être tout de
même un râté et. dans ce cas-là. il
sent bien oue ce au'il tait ne m6
rite pas c6 qu'il en obtient et, ainsi,
il îo Deut ænnaltre aucune sérénité
ni porter aæun jugement sincère. Moi
oui suis ls contraire Dar excellence
d'un raté, rê n'ai jamâis éprouvé
d'envis à l'endroit de personne,
même du temps.où. J'étais inconnu
ou peu connu eI ou Je ne &agnars
que peu ou pas du tout d'ârgent.
Évidemment, lorgque je constate
ou'un individu dénué de valeur est
magnifié dans la presse et gaEne
bÈucoup, je sis indigné i mais il
n'y a là sucunè envle : il ne laut
y voir que mon sens de la justice.
Tout comme.ie m'indigne lorsque j€
vois des artistes de valeur tenus â
l'écart. En FÉnce, ce tut le sort
d'Edouard Vuillard et d'André Oe.
Eln, comme du maSnifique poète
au€ lut Vinc€nt Muselli. En ce qui
concerne vuillard, je dois sjouter
qu'il n'€st pas tout à fait tenu à
fécart, on FËnce, €t ses tableaux
ae vendrnt bien et cootent cher ;
mais.on ne lê met pas à la place
qu'il marite; on parle bæucoup
moins da lui que de Bonnard, bien
qw Bonnard lui soit infiniment in-
férieuf. Vuillard avait un sens très
protord de certains âspects de
I'homme et des choss, et il a er-
primé d'uns manièr€ que le quali-
tiGrais de métaphysiqus certains
asDecb dê Fâris êt des intérieurs
parlsiêns, le sens mystérieux que
prennçnt parfois des peEonnes dans
une Diècq assises à une tâble ou
'sur
un divan. à le lumière d'une
lampr, Mais il n'a pas été compris
ât ctst pourquoi on Parle en Francs
b€auæup plus de Bonnard qus de
Vuillard. .
Lr3 critiquei da chez nous, €t en
rénénl t@s €êux qui JintéEssent
.à h printun, touiouE fidèles au
I viru ststèma qui @nsiste à suivis
humblmt provincialemqnt, et à
raoêter comm€ des æmquets tout
i:gul ra.dit ct-sô.fait.àParis'€o
:iii
i::i l €
Co )rrdln grlr, vâtu d0 toiloE d'âral.
tgnge9
Cs! aÈros mons, cer olssaux si
lyioux,
Ces mur! déchuE. co! !lle! tanéos.
Et lo délorl d3 cs! nornsr liour,
Poussiè.q ô jouB ! pationlo proio !
Quel our né8nt dort on cEE abri6 !
Chagrirs troÊ choF, t.op orquiss
joi. !
NouE reviondront dan3 co j?rdln
lgris.
, Vincent Muselli a été (le dis : a
été, car je crois qu'il est mort il y
a quelques anné€s) un grand poète,
bien sup&ieur à tous les Paul va-
léry, tous les Paul Claudel, tous les
Paul Eluard et autres prétendus poè.
tes de la Fance d'aujourd'hui. Mais
c'est précisément parce qu'il I été
un homma de valeur et un Doète
authentiqu8 qu'il a été laissé dans
l'ombre et boycotté pa. la f6nc-
maçonn€fie des médiocres, des m@
dernjstgs, des snobs et des envieul
Parfols, Jê me demande quelles
6ont Is Gisons pour lèsquelles il
exists en ltalie un si gEnd amour,
une si grande dévotion, un€ si gnn-
de servilité enveB tout ce qui est
lrançais ou, plus exaclerent, tout
ce qui vient dg Paris; car il est
évident que lâ France qul rend tous
d'amour tant nos lntellectuels oue
lâ paftie la moins intéressante d6
notre oublic n'est ni la FBnce do
l'Ecole d'Avignon, ni celle des
grands architectes qul construisi-
rent læ châteffi d€ la Loire, leg
cathédËles d€ Chartres et de
Reims, les palsis des Tuileries, du
Louvrg et'd6 Vsrsailles et autres
chefs.d'æuvre oui sont aussi éloi.
gnés des architectures de Le Cor-
busier que Pékin est éloignP de
Romg.
Ce n'est pas la Fnnce des grands
sculpteurs, cells des Jeân Goujôn,
des Houdon et des Carpeaux, co
n'est pas la FEnce dæ grands écri.
vains et des ooètes. celle des Mon.
taign€ et des Rabelais, des Cor-
neill€ et des Racine, ce n'est oas
la Fnnce de cette magnitiquo
plélade de peintres, de sculpt€urs,
de gravsurs et d'artlsans qui ont
élevé au @urs du dix-huitlème siè
cle le 8oût et la maltrisê à la
neuvième puissancê, æ n'est pas la
Franco des gEnds peintrcs du dix-
neuvièms de Dâvid à Courbet, nl
mêmB la Frânce des gmnds român.
ciers qui tleuriretlt dans la seconds
moitié du siècle dernier. comme
Flaubert et Guy de Maupàssinf, -
non, cher lecteur - la FÊnce qui
fait venir I'eau à la bouche à cer.
teins lttliens d'auiourd'hui et sur-
tout aux intellectuels, la FGnce qul
parvient à leur fâir€ tal.€ pipi d'ém@
tion dans leur Dantrlon, c'st cells
de la peinturo inlo-rms et diftorm€,
soutenue par lô 8o0t du lucrs des
tGfiquants ds peintufe de Paris
dont It bonns moitié n'est pes mêmd
tBnçaiso. C'€st, la Fnnce des écri-
vains constiDés et vEniteu,.de tous
ces funambulês de. I'art et .dê la
littératule qui n'mt qu'un unique
but : 3e frirê un nom avec peu de
mérits et 8rgn?r de I'argent sans
trop sc.lrtiguer. Et cet amour hyst6
rique enveF. notre soi-disnt sæur
latine, qui tait dcs Evâ84 cn lt&
lb, n'est mêmê pâs Justifié par dca
quesùonr d'lntéÉt puiÊquer chet
j . J .
après I'autre qu'on y passe des phù
tos de Cocteau, de Picasso et au-
tres personnages parisiens, on con.
5acre de très longs, de très en-
nuyeux articles aux différends qui
opposent les peintres modernistes
de Paris, les critiques et les orga-
nisateurs d'expositions, et I'on pu-
blie toutes sortes de potinages sur
les cabar0i8 existerrtiâlistes et les
nodes qui naissent et meurent su.
les bords de la Sein€. Et dire q!'à
la place de ces ânerjes soporifiQues
on oourrait imDrimer des écrits in.
téressants, pleins de vie et d'esprt,
et que, pour une fois, il s'agirart
d'écrits d'auteurs italiens !
Le go0t modernlste pour les eu-
vres de certaing individus voués à
la décadence de l'art et Dour cer.
tains Daladins de toutes les lai.
deu6 modernes, surtout celles qui
ont uns oflgine parisienne, est en
tnin d'envahi. les églises catholi.
ques. La dictaturg modernists.a posé
ses sefeg sinistrcs mëme sur les
maisom du Bon Dieu. Bellê liberté
qui cmsisto à contmindro les Dau-
vres fidèles qul entrent dans un€
église pour sà recueilllr dans l; - -':- O
prière en ænsant à leurs propres
soucls,à les contraindro,dls.je, de
se trouver
rrouveren lac€
lace dê
d€ Ent
tant dlmages
d'images
déplaisantes, peintes ou coulées
dans ls bronze,qui, au lleu d'in$
pirer Ia paix et la sérénltéà l?me
et à l'êsprit, donnêntonyis de tuir,
de fuir désespérément, de luir paf
tous les moyens et veF n'impode
quel endroit pouruu qu'il 6oit situé
l€ plus loln possibl€afin de ne plus
vorr cas shoses inhumaines,déori.
manteset re9oussantêsI
Au preml€rrrn8 dê ceux qul con-
tribuent à tair€ un si grand bruit
en faveurde la FEnce,il taut comD-
ter nos libEir$ €t nos êditêur$
Très rêcemnont, une mâison d'édl.
tion très importants dê Milan t
précisémêntpublié un gros volumo
6ur CézanneI la mêne maisona
publié ensuit€,le crois, un gros vo
lums sur Gauguln,un fâux peinlro
oubliô que, depuis quelque lemps,
on €ssaiede rslancei Et une libEi-
rle de la plâza'di SpagnadispÈ
salt automatlouêmenldans sa vi-
trine une espèc6de petlto scène,d6
petit sanctuairc, d'étrônge qrèche,
où un aortain nombrede ces volu-
mes consacré3au . maltré , d'Air
en-Prorenceétalent épârpillés dans
un désordr€voulu. Au milieu ds la
vitrin€, on pouvaitvoir un p€tit che.
valet portant unê r€oroductiond'un
paysagede Cézannô, très laid. et en-
oJÊt"."i" oiÊi#,È-
lil,iL TL"'"i,
voulu avoir peint meme
à l?re. de
huit ans. Du chewlet et pu.de-ssous .
de ce . chef-dleuvre ', pendait. un
dEp dE velours rou8e,et commasl
c€la n€ suffisit pas encorg on
avait m€meplâcé là un. €soèced6
pal€ttê pottant des couleur-ssour-
des, salèr et éteintes, ÈÉcisémrnt
cellæ du tablæu de Cézanner et
près d'elle on,voyeit enors o'uel-
quæ tub6 à moitié vides;Ca nôyen
grot€$que.de disposei unc-viliine
n'est même pâj unc Invention de
çhez nous r êlls est d'immrtâtim
eméricaine..Jeûé rouvlena d'avoir
vu à New YDdçdans la vitrine dtun
élé8ant magasiil-dÊ fouirurd
-iiiriéi ds ta
cininiÀmà-Â"àiiirïir,i oï vi'
sons et d'hminlt 'dê. tout ud aænat
d. petits .carims, tiarpôni
-brofl de
cordet-da: toutc . a6oèce,. I'rin
cHlRtco
. Cézannele < faux maître>
d'Aix-en-Provence
. L'ltalieà genoux
devantles valeurssurfailes
Je suis un cas unique
) npm€n€qut compt€ un demi.siàctc
,r/
1 i,ji*'1r1r -
'il,
qu€ ds tout c€ qul viônt de Paris 6t de paÉltre ieunÊs,riches et stie
de tout ce qui s! tait continuent taits. lls venaientde toutes les cités
sâns être troublées,Hiet encor€,h d'ltalie, mais il est vraisemblablg
télévisionnous a montré un€ vente que la plupart d'entrê eux arrivaient
aux enchèresde tableauxotferts à de Milan et ils ne taisaientaucune
la FEncs pour l'aide aux sinistrés diffé.enceentre un lisd de Schubert-
dê Fréjus.A deux rcprisesconsécu- chantépaf Tagliaviniou par la Tê.
tives, on nous rnnonça les prlx at- baldi et uno espècêde récitatif mù
teints p8r o€rtainsDeintresde I'Eco notoneet Eoporifique,tantôt susurré
ls de Paris.ll était clair que l€ gang à voix bas$, tantôt hurlé d'une voix
des marchandsfrançais,qui sait prù de damné...En suivant cotto tEn$
flter dê tout, lançait cmmo d'ha- mission,j€ me mis à penseroubr,
bitude de6 chlttres astrcnmiouæ et assistaltlà, dansle domainedu Fee
incontr6lâbls âfin d'qciter, suttout tival d€ la chanson,au mêre ohénc
hors de France.l'envledhchêter des
tabl€âux tÉnçais. On entendit Dar.
mènequl s'estproduitaveclâ Dein.
ture abstæit€.Commeen cs oui con.
ler ds vingt milllonsalors que; lE cerne la peintureabstEite,qui est
lour préc&ent, pout le mem€ D€in-
tre, il na sbgissait que ds dix-sept
déià vieillede plus d'un d€mi-sièctE
ot quê les GritiquesmodernesDrê
millions, êt qu€, I'avant-v€llle,il sent€nt,tâ_ntpar ignomncequs-pâr
s'âgissaittout iusts d€ quatozs. En mauvârsêtot, commequelquechosE
revancho,d'autrés,à pmpos de qui,
la wille, on pârlâit dê cinq milllons,
voirsicnt s6 trânstormef ces cino
de noJveau,commeI'sxpressiontypi-
que du tourmêntet de I'angoisseItE
norrc epdluc, on vout nous présêntet
millims on quinro - cn parôles,
nlturêllffi€nt I Et lci nd3 EcceÈ
tons nrlvm€nt, stupidement d'avi
ces chansonsmonolonesoù l€ mêût€
mot n'est pâs chanté,mais hurté et
réæté suf lô mêm€ton d'innombe
ler lÊs ùlutfi des tnfiouants dê la bles fois, comms un ohénomèneul-
crpitâ|. fnnçsise qùd- vEisêmbls. tË-mod€rno,en pensantsans doutË
blam€nb nils considèhnt cmme
uns mras€ dÈcréting âu\3ns clini-
\
qu'ells aussi exorlmant 16 tôur_
rcnt êt l?ngoisss de notte t€mDs
oue du moL . slom qua ta àussi tt cagit-'d;un-fïïË
Désirer-vd3 rcus faim uns iDtit€ o ql$sncs €t mëme plus.
ldés dô h façon dont on tnlie los
Daintrosd€ lnleur itslien3€n ltaliè?
Sâch€zdonc qu'à ou'à I'mslon
I'omslon do ds ta
seplr6mo
septièm€ Quadriennatô
QuadriennaledAn d'Art, ici à
Rm6, I'rnvoyai cinq tableaux.CEi.
gnânt qu'ils n€ tusent mal rxpos&,
Jr mis comm€ condltiff de cholsit
mdf,âmc lr mur où ils daEient âtr.
Dlrcés. On ns donna satisfrction,
Lrr tableaur furent èxDoséssur 16
mur qus J'8vâischoisi. Mals il fal-
llit birn qu! lbn me iouât un mau.
vâls
vâls ldr
tour t €t,
€1, dê falt,
falt, loÉqubn
lorsqubn in-
sugurt l'dpo3itlon,Jr m'ap€rçusqug
mon mur
nur êtalt acltlrt qu8
étalt nolnt aclllË qus l€s
.utrca cloisss de l. 3allô où l'6xDo
sais. J'en fis la r€meiqûèau seclé.
tair€, Fonunsto
Fortunato Eellonli,
Bellonrl, en le
priant dc faire âiouter unE lampE
colles qui so
à dolles se trouvai€nt
tmuvaient déià au
plafond de la salls. Je ne deman.
dâis pas
Dos qus mes tableauxfussent
Dlur éolâirésque 1e38utrcs, j6 de
mandsi! 3êulonsntqu'ils l! fussnt
aultnt Mtis is m pus ri€n obt€nir
3t Ie plnss. qu€, ssii à hl!p lplac€
a c è dd€
€
mc8 so tot !d ds t8-
so, ot ri Picarso
ltmp. dc pl
pmJ€ct€u[!t l.s
auElt ttit vl
pl'|rct. d! É d. Ciampiiro,
qubn lec a )port& sous lhs-
coitr du pc
l'ln3fruction
du mlni3tèrodd
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