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Exercice 13 [ 01807 ] [Correction] ϕ(t) = f ((1 − t)x1 + tx2 ) − f ((1 − t)y1 + ty2 )
Soit f : [0 ; +∞[ → R continue, positive et telle que
s'annule. Conclure.
f (x)
lim =`<1
x→+∞ x
Montrer qu'il existe α ∈ [0 ; +∞[ tel que f (α) = α. Exercice 19 [ 03350 ] [Correction]
Montrer la surjectivité de l'application
Bijection continue
x+1
f = f (x)
2
(a) On suppose f solution et f (0) = f (1) = 0. Montrer que ϕ est bien dénie sur R et qu'elle y est lipschitzienne.
Montrer que f est périodique et que
∀x ∈ R, 2f (x) = f (2x)
Fonctions lipshitziennes
Exercice 36 [ 01781 ] [Correction]
On rappelle que pour tout x ∈ R, on a |sin x| ≤ |x|.
Montrer que la fonction x 7→ sin x est 1 lipschitzienne.
Montrer que un → 0.
(f) Quand x → +∞, 1/x → 0 donc b1/xc = 0 puis x b1/xc = 0 → 0. (b) Notons ` la limite de f en +∞.
Puisque f + g est croissante f + g −→ `0 ∈ R ∪ {+∞}.
+∞
Si `0 = +∞ alors g −→ +∞. La démarche du a., montre l'impossibilité de
Exercice 4 : [énoncé]
x→+∞
ceci.
(a) Quand x → 0+ , Si `0 ∈ R alors la démarche du a., permet de conclure.
1
E b1/xc ≥ − 1 → +∞
x
(b) Quand x → 0+ , Exercice 6 : [énoncé]
L'application x 7→ limx+ f est bien dénie car f est croissante ce qui assure
1/x − 1 ≤ b1/xc ≤ 1/x
l'existence de limx+ f .
donne Soient x, y ∈ ]a ; b[ tels que x < y .
1 − x ≤ x b1/xc ≤ 1 Pour t ∈ ]x ; y[, on a f (t) ≤ f (y). Quand t → x+ , on obtient limx+ f ≤ f (y) or
f (y) ≤ limy+ f donc limx+ f ≤ limy+ f .
puis x b1/xc → 1.
Quand x → 0− ,
1/x − 1 ≤ b1/xc ≤ 1/x
Exercice 7 : [énoncé]
donne Par opération f est continue sur chaque Ik = ]k ; k + 1[ avec k ∈ Z.
1 ≤ b1/xc ≤ 1 − x Il reste à étudier la continuité en
p a ∈ Z.
Quand x → a+ : f (x) = bxc + px − bxc → a = f (a) car E(x) → a.
puis à nouveau x b1/xc → 1. Quand x → a− : f (x) = bxc + x − bxc → a − 1 + 1 = a = f (a) car bxc → a − 1.
(c) Quand x → 0+ , Par continuité à droite et à gauche, f est continue en a.
2
x b1/xc ≤ x → 0
2 Finalement f est continue sur R.
x
via
0 ≤ b1/xc ≤ 1/x Exercice 8 : [énoncé]
Soit a ∈ R.
et quand x → 0− , Il existe une suite (un ) de nombre rationnels et une suite (vn ) de nombres
x b1/xc ≤ x2 1 − 1 → 0 irrationnels telles que un , vn → a.
2
x On a f (un ) = 1 → 1 et f (vn ) = 0 → 0 donc f n'a pas de limite en a et est donc
via discontinue en a.
1
− 1 ≤ b1/xc ≤ 0
x
Exercice 9 : [énoncé]
La suite (un ) avec un = xn
converge vers 0 donc supn∈N xn! existe dans R.
n
Exercice 5 : [énoncé]
n!
Exercice 21 : [énoncé]
Exercice 18 : [énoncé] Soit M ∈ R tel que
La fonction ϕ est continue, ϕ(0) = f (x1 ) − f (y1 ) ≥ 0 et ϕ(1) = f (x2 ) − f (y2 ) ≤ 0 ∀x ∈ R, |f (x)| ≤ M
donc par le théorème des valeurs intermédiaires, ϕ s'annule en un certain t.
Posons x0 = (1 − t)x1 + tx2 et y0 = (1 − t)y1 + ty2 . Pour tout x ∈ R, |f (g(x))| ≤ M donc f ◦ g est bornée.
ϕ(t) = 0 donne f (x0 ) = f (y0 ) or x0 < y0 donc f n'est pas injective. Absurde. Puisque la fonction g est continue sur le segment [−M ; M ], elle y est bornée par
un certain M 0 .
Pour tout x ∈ R, |g(f (x))| ≤ M 0 car f (x) ∈ [−M ; M ] ainsi g ◦ f est bornée.
Exercice 19 : [énoncé]
Notons f l'application étudiée. Pour z = ρeiα , on a
f (z) = ρeρ cos α ei(α+ρ sin α) Exercice 22 : [énoncé]
Posons ϕ : [a ; b] → R dénie par
Soit Z = reiθ ∈ C avec r ≥ 0.
Si r = 0 alors Z = 0 = f (0). ϕ(x) = g(x) − f (x)
Si r > 0, pour que z = ρeiα vérie f (z) = Z , il sut de trouver (ρ, α) solution du
système ϕ est continue sur le segment [a ; b] donc y admet un minimum en un certain
ρeρ cos α = r c ∈ [a ; b].
α + ρ sin α = θ Posons α = ϕ(c) = g(c) − f (c) > 0. Pour tout x ∈ [a ; b], ϕ(x) ≥ α donc
f (x) ≤ g(x) − α.
Nous alors chercher un couple (ρ, α) solution avec ρ > 0 et α ∈ ]0 ; π[.
Quitte à considérer un nouvel argument θ pour le complexe Z , nous supposons
θ > π.
On a alors Exercice 23 : [énoncé]
ρeρ cos α
=r
g(α) = r Posons M = f (0) + 1.
α + ρ sin α = θ
⇐⇒ θ−α
ρ = sin Puisque lim+∞ f = lim−∞ f = +∞, il existe A, B ∈ R tels que
α
avec
θ − α θ−α cos α ∀x ≤ A, f (x) ≥ M et ∀x ≥ B, f (x) ≥ M
g(α) = e sin α
sin α
On a A ≤ 0 ≤ B car f (0) < M .
La fonction g est dénie et continue sur ]0 ; π[. Sur [A ; B], f admet un minimum en un point a ∈ [A ; B] car continue sur un
Quand α → 0+ , g(α) → +∞ et quand α → π − , g(α) → 0+ . segment.
Par suite, il existe α ∈ ]0 ; π[ tel que g(α) = r et alors, pour ρ = θ−α
sin α , on obtient On a f (a) ≤ f (0) car 0 ∈ [A ; B] donc f (a) ≤ M .
f (ρeiα ) = reiθ = Z Pour tout x ∈ [A ; B], on a f (x) ≥ f (a) et pour tout x ∈ ]−∞ ; A] ∪ [B ; +∞[,
f (x) ≥ M ≥ f (a).
Finalement f est surjective. Ainsi f admet un minimum absolu en a.
Exercice 24 : [énoncé] Puisque f est continue et strictement croissante, f réalise une bijection de ]a ; b[
Soit y une valeur prise par f . Si celle-ci n'a qu'un antécédent, c'est ni. sur ]lima f ; limb f [ d'où le résultat.
Sinon, soit a < b les deux seuls antécédents de y . ( ⇐= ) Supposons f (]a ; b[) = ]lima f ; limb f [.
f est continue sur [a ; b] donc y admet un minimum en c et un maximum en d, Soit x0 ∈ ]a ; b[. On a lima f < f (x0 ) < limb f .
l'un au moins n'étant pas en une extrémité de [a ; b]. Supposons que cela soit c. Pour tout ε > 0, soit y + ∈ ]f (x0 ) ; f (x0 ) + ε] ∩ ]lima f ; limb f [. Il existe x+ ∈ ]a ; b[
Si f (c) possède un autre antécédent c0 que c. tel que f (x+ ) = y + .
Si c0 ∈ [a ; b] alors f ne peut être constante entre c et c0 et une valeur strictement Soit y − ∈ [f (x0 ) − ε ; f (x0 )[ ∩ ]lima f ; limb f [. Il existe x− ∈ ]a ; b[ tel que
comprise entre f (c) = f (c0 ) et max[c;c0 ] f possède au moins 3 antécédents. f (x− ) = y − .
Si c0 ∈/ [a ; b] alors une valeur strictement intermédiaire à y et f (c) possède au Puisque f est croissante, x− < x0 < x+ . Posons α = min(x+ − x0 , x0 − x− ) > 0.
moins 3 antécédents. Impossible. Pour tout x ∈ ]a ; b[, si |x − x0 | ≤ α alors x− ≤ x ≤ x+ donc y − ≤ f (x) ≤ y + d'où
|f (x) − f (x0 )| ≤ ε.
Ainsi f est continue en x0 puis f continue sur ]a ; b[.
Exercice 25 : [énoncé]
(a) Sur [0 ; +∞[,
f (x) =
x
=1−
1 Exercice 27 : [énoncé]
1+x 1+x
(a) Cherchons f de la forme
est continue et strictement croissante, f (0) = 0 et lim+∞ f = 1.
Ainsi f réalise une bijection de [0 ; +∞[ vers [0 ; 1[. f (x) = eβx
Sur ]−∞ ; 0[, Après calculs, si α = βe−β alors f est solution.
x 1
f (x) = = −1 + En étudiant les variations de la fonction β 7→ βe−β , on peut armer que pour
1−x 1−x tout α ∈ [0 ; 1/e], il existe β ∈ R+ tel que βe−β = α et donc il existe une
est continue et strictement croissante, lim0 f = 0 et lim−∞ f = −1. fonction f vériant la relation précédente.
Ainsi f réalise une bijection de ]−∞ ; 0[ vers ]−1 ; 0[.
(b) Pour α = 1/e, les fonctions x 7→ ex et x 7→ xex sont solutions.
Finalement, f réalise une bijection de R vers ]−1 ; 1[.
Notons que pour α ∈ ]0 ; 1/e[ il existe aussi deux solutions linéairement
(b) Pour y ∈ [0 ; 1[, son antécédent x = f −1 (y) appartient à [0 ; +∞[. indépendantes car l'équation βe−β = α admet deux solutions, une inférieure à
x y 1 et l'autre supérieure à 1
y = f (x) ⇐⇒ y = ⇐⇒ x =
1+x 1−y
Pour y ∈ ]−1 ; 0[, son antécédent x = f −1 (y) appartient à ]−∞ ; 0[. Exercice 28 : [énoncé]
x y La fonction f est bijective et continue donc strictement monotone. Elle ne peut
y = f (x) ⇐⇒ y = ⇐⇒ x =
1−x 1+y être décroissante car alors elle ne serait pas surjective sur [0 ; +∞[, elle est donc
strictement croissante.
Finalement, S'il existe un x ∈ [0 ; 1] tel que f (x) < x alors, par stricte croissance
y
∀y ∈ ]−1 ; 1[, f −1 (y) =
1 − |y|
f (f (x)) < f (x)
et donc f (f (x)) < x ce qui contredit f ◦ f = Id. De même f (x) > x est impossible
Exercice 26 : [énoncé] et donc f = Id.
Notons que lima f et limb f existent car f est croissante.
( =⇒ ) Supposons f continue.
n→∞ n→∞
Or n n−1
f (x1/2 ) = f (x1/2 ) = · · · = f (x)
Exercice 32 : [énoncé]
donc f (x) = f (1) pour tout x > 0 puis pour tout x ∈ R∗ par parité. (a) Pour x = y = 0, la relation donne f (0) = 2f (0) donc f (0) = 0.
De plus f (0) = limx→0+ f (x) = f (1) donc Pour y = −x, la relation donne f (0) = f (x) + f (−x) donc f (−x) = −f (x).
∀x ∈ R, f (x) = f (1) (b) Par récurrence, on montre pour n ∈ N : f (nx) = nf (x).
Pour n ∈ Z− , on écrit n = −p avec p ∈ N.
On a alors f (nx) = −f (px) = −pf (x) = nf (x).
Exercice 30 : [énoncé] (c) Soit r ∈ Q. On peut écrire r = p/q avec p ∈ Z et q ∈ N∗ .
Soient x ∈ R et (un ) dénie par u0 = x et pour tout n ∈ N, f (r) = pf (1/q) = pq qf (1/q) = pq f (1) = ar.
un + 1 (d) Pour tout x ∈ R il existe une suite (un ) telle que un → x et un ∈ Q.
un+1 =
2 Par continuité f (un ) → f (x) or puisque un ∈ Q f (un ) = aun → ax donc par
unicité de la limite f (x) = ax.
Si x ≥ 1 alors on montre par récurrence que (un ) est décroissante et supérieure à
1.
Si x ≤ 1 alors on montre par récurrence que (un ) est croissante et inférieure à 1. Exercice 33 : [énoncé]
Dans les deux cas la suite (un ) converge vers 1. La relation fonctionnelle f (x + y) = f (x) + f (y) permet d'établir
Or pour tout n ∈ N, f (x) = f (un ) donc à la limite f (x) = f (1).
∀r ∈ Q, f (r) = rf (1)
donc
ϕ(t) − ϕ(τ ) ≤ tg(xt ) − τ g(xt ) = (t − τ )g(xt ) ≤ M |t − τ |
De même
ϕ(τ ) − ϕ(t) ≤ M |t − τ |
et nalement ϕ est M lipschitzienne.