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1.INTRODUCTION :
Le rôle joué par l’eau est fondamental dans la tenue des ouvrages de géotechnique. La plupart
des accidents surviennent parce qu’elle a été mal prise en compte dans les calculs, la
réalisation ou l’évolution des ouvrages au cours du temps.
Son étude dans le sol est importante. Son écoulement établit une configuration de pressions
interstitielles qui, du fait, de leurs influences sur la résistance au cisaillement, peuvent être
responsables de l’apparition de conditions critiques de stabilité (ex : phénomène de renard).
Les modifications dans les conditions d’écoulement peuvent donner naissance à des variations
de volume dans le sol ou elles se produisent, lesquelles à leurs tours produisent des tassements
(déformations) ou des soulèvements de la surface du sol.
Il est facile de se rendre compte que la présence d’eau modifie les caractéristiques mécaniques
du sol. La circulation souterraine et les modifications de pression de l’eau sont de nature à
influencer considérablement les caractéristiques mécaniques du sol.
Une partie de l’eau de pluie s’infiltre directement ou indirectement après ruissellement dans le
sol. L’infiltration gravitaire se produit jusqu’à la rencontre d’un substratum quasi-
imperméable. L’eau s’accumule alors dans les vides du terrai situé au dessus formant ainsi
une nappe aquifère. Si le récipient constitué par les sols imperméables est rempli, le trop plein
va s’écouler vers d’autres nappes ou réapparaitre à la surface sous forme de sources.
L’écoulement peut être permanent ou non, la facilité avec laquelle l’écoulement se produit
dépend de la perméabilité des sols qui sont traversés caractéristique qui sera étudiée dans ce
chapitre.
●Effet de la capillarité
2. DEFINITIONS :
Nappes souterraines :
Lorsque les sols sont saturés, que l’eau est libre de circuler des qu’un gradient hydraulique
apparait, on parle de nappe souterraine.
En particulier, on distingue :
Chapitre I : Ecoulement de l’eau dans le Sol 3éme Année Licence Génie Civil
Mécanique des Sols II Mr Ali BELHACENE
Les terrains aquifères dans les lesquels l’eau circule avec des débits importants. Ils sont
constitués de sols ou de roches perméables.
Les terrains aquifuges qui sont si peu perméables que les débits sont insignifiants. Ils se
comportent comme des sols ou roches imperméables.
Nappe libre, nappe ou la pression interstitielle de l’eau au niveau de la surface est nulle.
Nappe phréatique, première nappe libre rencontrée depuis la surface. La surface de cette
nappe s’appelle le niveau phréatique.
Nappe artésienne, nappe pour laquelle la pression de l’eau à la surface de la nappe est
positive. Une telle nappe est généralement prisonnière entre deux couches de terrains
aquifuges.
Nappes artificielles, ce sont des nappes créées par l’homme, telles celles qui existent à
l’intérieur du corps d’un barrage en terre.
►Eau adsorbée : c’est l’eau de mouillage des grains solides. Elle est fixée à la surface de
ceux-ci en formant un film mince.
►Eau libre : contrairement aux cas précédents, pour lesquels l’eau est solidaire des grains
solides, l’eau libre remplit les interstices formés par les grains solides et peut y circuler.
Par ailleurs, pour étudier l’écoulement de l’eau dans les sols, nous admettons les hypothèses
suivantes :
En effet si l’on considère un volume V de sol saturé, la quantité d’eau dV1 qui entre dans ce
volume pendant dt est égale à la quantité dV2 qui en sort, si bien qu’à tout instant le volume
d’eau contenu dans le sol est le même. ► C'est-à-dire que dV1= dV2
Chapitre I : Ecoulement de l’eau dans le Sol 3éme Année Licence Génie Civil
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Si V (VX ,VY ,VZ) est la vitesse d’écoulement de l’eau dans le sol, la condition de conservation
de la masse d’eau interstitielle ou condition de continuité s’écrit :
𝜕𝑉 𝑋 𝜕𝑉 𝑌 𝜕𝑉 𝑍
► + + =0 c'est-à-dire diV = 0
𝜕𝑋 𝜕𝑌 𝜕𝑍
L’eau qui s’écoule dans un sol circule dans les interstices entre les grains, lesquels forment les
pores de dimensions très variables. Il n’est donc pas possible de définir des vitesses réelles de
l’eau ; on définit des vitesses fictives ou apparentes (utilisées dans les calculs).
●Soit Q le débit de l’eau s’écoulant dans un sol au travers d’une section de surface totale A,
𝑄
on définit la vitesse apparente V de l’eau par le rapport : ► V=
𝐴
●En réalité, l’eau ne circule que dans les vides, entre les grains, la trajectoire de l’eau n’est
pas rectiligne et l’eau fait de nombreux détours c’est ce qu’on appelle la tortuosité du milieu
(trajectoires tortueuses) et l’on définit une vitesse moyenne réelle en ne considérant que la
section des vides :
𝑄 𝑄 𝑉
► V’ = = = car VV = n.V= n.A.H = Av.H et V’≥ V
𝐴𝑣 𝑛𝐴 𝑛
Remarque :
On peut représenter la vitesse en un point M quelconque par un vecteur dont l’intensité est
donnée par l’équation précédente, de direction MN et de sens de M vers N si l’écoulement se
fait dans le sens MN.
Charge hydraulique :
𝑢𝑀 𝑉2
► hM = + ZM + [m]
𝛾𝜔 2𝑔
●V la vitesse de l’eau
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A noter :
𝑉2
►Dans les sols, les vitesses d’écoulement sont si faibles (≤ 10cm/s)→ négligeable
2𝑔
(0.5mm pour v=10cm/s), la charge hydraulique en M s’écrit alors :
𝑢𝑀
► hM = + ZM [m]
𝛾𝜔
●L’eau a une viscosité différente de zéro, l’interaction de l’eau avec les grains de sol va
engendrer une dissipation d’énergie ou perte d’énergie ce qui entraine une perte de charge
entre deux points le long de l’écoulement c.à.d hM>hN et l’écoulement se fait de M vers N et
la différence ∆hMN=hM- hN est appelée perte de charge et correspond à l’énergie perdue par
frottement.
ℎ 𝐴 −ℎ 𝐵 ∆ℎ 𝐴 −𝐵
► i= =
𝐿 𝐿
𝑑ℎ
Si A est voisin de B : i=-
𝑑𝑙
A noter :
●Cette relation définie dans un milieu unidirectionnel se généralise aisément dans un milieu à
deux ou trois dimensions. On a alors :
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𝜕ℎ 𝜕ℎ 𝜕ℎ
i = (- ;- ;- ) = - gradh
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
●Si i = 0, la charge hydraulique est la même en tout point du milieu; l’eau interstitielle est dite
en équilibre hydrostatique.
● En tout point M du sol, le vecteur i et la ligne de courant (trajectoire de l’eau) sont tangents
et sont orientés dans le même sens.
● En tout point M du sol, le vecteur vitesse est tangent à la ligne de courant et orienté dans le
même sens.
Loi de DARCY :
La loi de DARCY est la loi fondamentale de l’hydraulique des sols. Elle a été publiée en 1856
et exprime la proportionnalité entre la vitesse d’écoulement et le gradient hydraulique. C’est
une loi expérimentale et s’écrit : V = K.i
A noter :
●La loi de DARCY se vérifie en général très bien à condition de rester en régime laminaire
càd pour des vitesses relativement faibles (Zone 1).
●Le coefficient de proportionnalité figurant dans cette loi est appelé coefficient de
perméabilité du sol. Il a les dimensions d’une vitesse [cm/s] ; [m/s] ou [mm/s].
∆ℎ
► Q= V.A= K.i.A = K. .A
𝐿
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V = Q/A= K.i=K.∆h/L
Perméamètre à charge constante : utilisé pour les sols de grande perméabilité K> 10-5 m/s
sables et graviers.Voir figure suivante :
𝑄 𝑄𝐿 𝑉𝑂𝐿
V = Q/A= K.i=K.∆h/L ce qui donne K= = si l’on pose Q= , On aura
𝐴𝑖 𝐴∆ℎ 𝑡
𝑉𝑂𝐿.𝐿
K= Formule nécessitant la mesure d’un débit
𝑡.𝐴.∆ℎ
Perméamètre à charge variable :utiloisé pour les sols de faibles perméabilité K< 10-5 m/s cas
des argiles.Voir schémas suivant :
𝑄 ℎ
V= = K. h variable , impossibilité de mesure du débit Q .
𝐴 𝐿
Le volume d’eau qui traverse l’échantillon= Diminution du volume d’eau dans le tube de
référence :
𝐴.𝐾.ℎ
dV= Q.dt = - a.dh en remplaçant Q par Q= , On aura
𝐿
𝐴.𝐾.ℎ −𝑎.𝐿.𝑑ℎ
.dt = -a.dh c'est-à-dire K.dt =
𝐿 𝐴.ℎ
𝑎.𝐿. ℎ1 𝑎.𝐿 ℎ1
►K = Ln = 2.3 . log
𝐴.∆𝑡 ℎ2 𝐴∆𝑡 ℎ2
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APPLICATIONS
EXERCICE N°1 :
Applications :
EXERCICE N°2 :
Lors d’un essai de perméabilité à niveau constant effectué sur un échantillon de sable, on
recueille 260 cm3 d’eau en 2 minutes. Si l’échantillon a une longueur de 100 mm et un
diamètre de 4 cm et que la hauteur d’eau provoquant l’écoulement est maintenue à 200 mm,
on vous demande de calculer le coefficient de perméabilité du sol.
EXERCICE N°3 :
EXERCICE N°4 :
Un essai de perméabilité à charge variable a été réalisé sur un échantillon d’argile de 15.4 cm
de hauteur et 58.2 cm2 de section. Le niveau dans le tube de référence variait d’une hauteur de
40.5cm à une hauteur de 18.5 cm en 87 secondes. Sachant que ce dernier a une section de 2.7
cm2 , on vous demande de déterminer le coefficient de perméabilité du sol.
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EXERCICE N°5 :
Dans un essai de perméamètre à charge variable sur un échantillon de sol de hauteur 152mm,
de 7.5 mm de diamètre ; le tube de référence ayant un diamètre de 12.7mm. Un chronomètre
lancé, quand h était de 152 mm indiquait19.6s quand h devenait égale à 254mm. L’essai a été
répété de h=254mm à h=127mm pour une lecture de chronomètre de 19.4s.
EXERCICE N°6 :
Un essai au perméamètre à charge constante a été réalisé à 20°C sur un échantillon de sable
ayant une hauteur de 115mm et un diamètre de 102mm. Le poids de l’échantillon sec+
moule+2 pierres poreuses est de 3900g, le poids de la pierre poreuse est de 395g et le poids du
moule est de 1536g.
L’écoulement de l’eau à travers l’échantillon s’effectue sous une charge de 13.4cm. L’essai a
été doublé et à chaque fois on mesure le volume d’eau sortant de l’échantillon et le temps
correspondant et on obtient les résultats figurant dans le tableau ci-dessous. Un passage à
l’étuve est effectué après chaque essai affin de mesurer la teneur en eau.
Essai Vol.eau[cm3] Temps[s] Pds tare[g] Pds total sec[g] Pds total humide[g]
1 47.83 60 22.08 34.46 36.00
2 45.12 62 21.96 38.99 42.45
On vous demande de calculer le coefficient de perméabilité K du sol, le poids volumique sec,
la porosité, la teneur en eau et le degré de saturation de l’échantillon.
EXERCICE N°7 :
Etablir les expressions des coefficients de perméabilité parallèle et perpendiculaire aux plans
de stratifications des terrains lités ou stratifiés.
Un terrain stratifié est composé de 03 couches d’égale épaisseur, la perméabilité des couches
extrêmes est de K1= K3=10-3cm/s et celui de la couche intermédiaire est de K2= 2.10-4cm/s.
EXERCICE N°8 :
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On admet souvent que la perméabilité d’un sol grenu (sable ou gravier) est proportionnelle au
2
carré du diamètre efficace des grains càd K= f (𝑑10 )
La perméabilité dépend aussi de la compacité des sols (caractérisée par sa porosité ou son
indice des vides) ; du coefficient d’uniformité et de la forme des grains.
Naturellement, la perméabilité est liée à la granulométrie et à l’indice des vides. Sans pouvoir
établir de théorie bien précise à ce sujet, de nombreux auteurs ont donné des formules
empiriques, qui, tout en étant approximatives, permettent d’avoir une bonne idée des valeurs
de K (valeurs assez comparables à celles obtenues par les formules théoriques établies
précédemment).
Parmi les nombreuses formules empiriques qui donnent la perméabilité des sols en fonction
des paramètres caractéristiques, on peut citer :
2
●Formule de SLICHTER : K[m/s]= 𝑑10 [m].η
3.3
.10-2
2
●Formule de A.HAZEN : K[m/s]= 𝑑10 [m].C.10
-4
Avec C=50 pour les sols fins C= 150 pour les sols grenus.
2
●Formule de BEYER : K[m/s]= 𝑑10 -2
[m].C.10 Avec C=f(Cu)
Cu 1 2 3 5 10 >20
C 1.1 1.0 0.9 0.8 0.7 0.6
𝐶 (𝑛−0.13)2 2
●Formule de TERZAGHI : La plus complexe K= . 3 . 𝑑10
𝑛 1−𝑛
Remarque : Connaissant la perméabilité K1 d’un sol d’indice des vides connu e1, on peut,
après compactage, par exemple, calculer sa perméabilité K2 si on fait passer son indice des
vides à e2.
𝑒22
● K2 = K1.
𝑒12
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Effet de la température :
Pour de températures comprises entre 10°C et 40°C, on estime la perméabilité corrigée par la
formule approchée suivante :
𝑡°𝑐+20
Kt°C = K20° .
40
1.78
● η= η [mpa.s] et t [°C]
1+0.00337 𝑡+0.00022 𝑡
L’inconvénient des mesures en laboratoire est d’opérer sur des échantillons trop petits pour
fournir une représentation valable de la perméabilité d’un sol, par suite des hétérogénéités
locales.
Les perméabilités mesurées en laboratoire sont toujours inférieures à celles mesurées in-situ.
La plupart des terrains se présentent sous forme stratifiée ou litée avec une perméabilité
globale anisotrope. Pour ces sols composés de couches superposées, au lieu de traiter chacune
des couches séparément, on définit un terrain fictif homogène.
Chapitre I : Ecoulement de l’eau dans le Sol 3éme Année Licence Génie Civil
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Hypothèses :
On aura ainsi:
𝐿1×𝐾1+𝐿2×𝐾2+𝐿3×𝐾3+⋯…….𝐿𝑛×𝐾𝑛 ∑𝐾𝑖𝐿𝑖
Kh = =
𝐿 ∑𝐿𝑖
Hypothèses :
Q =Q1=Q2=Q3= …………….= Qn
Considérons A= L’unité.
Kv×i×A=K1×i1×A=K2×i2×A=K3×i3×A=…………..=Kn×in×A
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∆ℎ 𝑡 ∆ℎ 1 ∆ℎ 2 ∆ℎ 3 ∆ℎ 4 ∆ℎ 𝑛
Kv. =K1. = K2. = K3. = K 4. = ………….. Kn.
𝐿 𝐿1 𝐿2 𝐿3 𝐿4 𝐿𝑛
∆ℎ 𝑡 ∆ℎ 1 ∆ℎ 𝑡 𝐿1
►Kv. =K1. ce qui nous donne ●∆h1= Kv. .
𝐿 𝐿1 𝐿 𝐾1
∆ℎ 𝑡 ∆ℎ 2 ∆ℎ 𝑡 𝐿2
►Kv. = K2. ce qui nous donne ●∆h2= Kv. .
𝐿 𝐿2 𝐿 𝐾2
∆ℎ 𝑡 ∆ℎ 3 ∆ℎ 𝑡 𝐿3
►Kv. = K3. ce qui donne ●∆h3= Kv. .
𝐿 𝐿3 𝐿 𝐾3
Et ainsi de suite
∆ℎ 𝑡 ∆ℎ 𝑛 ∆ℎ 𝑡 𝐿𝑛
►Kv. = Kn. ● ∆hn = Kv. .
𝐿 𝐿𝑛 𝐿 𝐾𝑛
∆ℎ 𝑡 𝐿1 𝐿2 𝐿3 𝐿𝑛
∆ht = Kv. [ + + + ………... ]
𝐿 𝐾1 𝐾2 𝐾3 𝐾𝑛
𝐿 ∑ 𝐿𝑖
► Kv = 𝐿1 𝐿2 𝐿 = 𝐿
+ +⋯…….. 𝑛 ∑ 𝑖
𝐾1 𝐾2 𝐾𝑛 𝐾𝑖
Dans le cas d’un écoulement vertical et horizontal ou cas d’un milieu anisotrope, on définit
une peméabilité équivalente par la grandeur:
► Ke = 𝐾ℎ . 𝐾𝑣
Limitations et autres considérations dans la détermination de K:
●Le sol in-situ est généralement stratifié (lité) et il est difficile de reproduire les conditions in-
situ au laboratoire d’essai.
●La perméabilité Kh est fréquemment demandée mais l’échantillon est essayé au laboratoire
et Kv est plutôt obtenu.
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●Pour les sables, les valeurs de Kv et Kh sont considérablement différentes souvent de l’ordre
de : Kh ≈ 10 à 1000 Kv .
●Au laboratoire, l’échantillon est prélevé puis placé dans le perméamètre ce qui produit un
remaniement de l’échantillon.
●Les dimensions faibles de l’échantillon au laboratoire influent sur les conditions aux limites.
Le perméamètre lui-même, par ses parois régulières et imperméables affectent l’écoulement
ce qui influe sur les résultats de l’essai.
●Il n’existe pas de méthode pour déterminer K pour les sols non saturés.
●Le gradient hydraulique au laboratoire est souvent pris à ≈ 5 et plus, par contre in-situ, les
valeurs les plus réalistes sont de l’ordre de 0.1 0 < 2.
𝜕𝑉 𝑋 𝜕𝑉 𝑌 𝜕𝑉 𝑍
+ + =0
𝜕𝑋 𝜕𝑌 𝜕𝑍
𝜕2ℎ 𝜕2ℎ
► + 𝜕𝑦 2 =0
𝜕𝑥 2
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Connaissant les limites géométriques du problème posé c'est-à-dire les conditions aux limites,
trois méthodes sont généralement utilisées pour trouver la solution du problème :
𝜕2𝑉 𝜕2𝑉
+ 𝜕𝑦 2 = 0
𝜕𝑥 2
Ainsi, il y a une analogie entre l’écoulement d’un courant dans une plaque et l’écoulement
bidimensionnel de l’eau dans un sol. Les quantités qui se correspondent sont :
HYDRAULIQUE ELECTRICITE
Charge hydraulique h Potentiel électrique ou ddp V
Vitesse d’écoulement v Intensité du courant i
Coefficient de perméabilité K Résistivité 1/ρ
●Méthode graphique.
Définitions :
►On appelle ligne équipotentielle, les courbes qui passent par des points de meme du
potentiel ou charge hydraulique, elles ont pour équation h(x,y)=Constante.
►On démontre que les lignes de courant et les lignes équipotentielles forment un réseau de
courbes orthogonales en tout point.
La figure montre des exemples pratiques de réseaux d’écoulement sous un barrage et rideau
de palplanches, ces réseaux sont formés de lignes de courant et de lignes équipotentielles
données par la solution de l’équation de LAPLACE.
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∆𝐻 ∆𝐻 𝑁𝑡
∆h = ; ∆q = K.∆h = K ; Q = Nt.∆q et finalement : Q = K. . ∆H
𝑁𝑑 𝑁𝑑 𝑁𝑑
𝐺𝑆+1
Le soulèvement se produit si : ● (∆h+l).γW.A.l = γw. . 𝐴. 𝑙
1+𝑒
∆ℎ 𝐺𝑆−1
C'est-à-dire quand : ● = = icr = gradient hydraulique critique
𝑙 1+𝑒
Cette valeur particulière du gradient hydraulique est appelé gradient hydraulique critique dont
une valeur moyenne est de l’ordre de l’unité.
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Forces d’écoulement :
La force ascendante qui est due à l’écoulement de l’eau ∆h.γW A représente la force
d’écoulement et dans le cas des conditions d’écoulement uniforme, on suppose que cette force
est uniformément distribuée à travers le volume du sol :
►Ceci veut dire que, dans un sol isotrope, la force d’écoulement agit dans le sens de
l’écoulement et a pour intensité : i.γW par unité de volume.
●Placer un filtre coté aval de l’ouvrage (le filtre doit avoir une granulométrie et une
perméabilité bien étudiées)
Le filtre doit avoir une perméabilité beaucoup plus élevé que celle du sol à protéger,
𝜕2ℎ 𝜕2ℎ
► 𝐾𝑥. 𝜕𝑥 2 + Ky.𝜕𝑦 2 = 0 ne vérifie pas l’équation de LAPLACE.
Pour obtenir une solution de l’équation, on doit écrire l’équation sous forme :
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𝐾𝑦 𝐾𝑦
Xt2= x2 × c’est à dire Xt = x.
𝐾𝑥 𝐾𝑥
𝐾𝑦
Avec ce changement de variable, (affinité horizontale de rapport ), l’équation générale
𝐾𝑥
de l’écoulement satisfait à l’équation de LAPLACE et par conséquent, on utilise les mêmes
techniques de résolution du milieu isotrope pour tracer le réseau d’écoulement.
►Le débit d’écoulement par mètre de largeur de l’ouvrage sera donné par :
𝑁𝑡
●Q= Ke. . ∆H avec Ke = coefficient de perméabilité équivalent ●Ke = 𝐾𝑥 × 𝐾𝑦
𝑁𝑑
Le terme contrainte effective a le même sens que contrainte inter granulaire. Il fait référence
aux contraintes ou pressions transmises au niveau des points de contact des grains de la masse
de sol. Ces pressions, quand elles existent, font décroitre l’indice des vides et la porosité du
sol et augmentent sa résistance au cisaillement d’où le terme de contrainte effective.
Le terme pression neutre a le même sens que pression de l’eau ou pression interstitielle. Il fait
référence à une pression hydraulique existant dans les vides d’un sol saturé et due à une
charge statique de l’eau se trouvant au dessus. Du moment que l’eau exerce la même pression
dans toutes les directions et a une résistance au cisaillement nulle, cette pression interstitielle
n’affecte pas la porosité ou l’indice des vides du sol et n’influe pas sur la résistance au
cisaillement du sol d’où le terme de pression neutre.
►Cas des sols sec, humide non saturé et présence de nappes et diagrammes de contraintes
totale, de pression interstitielle et contraintes effective en fonction de la profondeur.
►Influence des écoulements sur les contraintes totale, pression interstitielle et contrainte
effective phénomène de boulance et phénomène de renard.
Chapitre I : Ecoulement de l’eau dans le Sol 3éme Année Licence Génie Civil