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SOMMAIRE

Introduction :……………………………………………………2

I. Généralités sur la notion du budget de l’état :

1. Définition………………………………………………………3

2. Les principes budgétaires ………………………………………3

3 Les composants du budget de l’état :…………………………...5

II. Le budget de l’état : Préparation et discussion

1. Le projet de la loi de finances : définition et types……………...7

2. Processus d’élaboration et d’adoption de la Loi de Finance…..8

3. Cas pratique : les recettes et les dépenses du budget marocain

2016……………………………………………………………11

Conclusion ………………………………………………………15

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INTRODUCTION

A l’origine, le budget désigne l’ensemble des recettes et des dépenses de l’État


et se substitue aux « états » de l’ancien régime. Progressivement, le budget va
être éclaté en différents comptes dont les vocations sont spécifiques. Tous ces
comptes figurent au sein des lois de finances et constituent la base de
l’autorisation de dépenser : le budget de l’ État.

Au long de ce projet, on résume le thème « budget de l’Etat : préparation et


discussion» en deux parties principales :

La première partie présentera la notion du budget de l'Etat ainsi ses principes


budgétaires et leurs composants.

La deuxième partie sera consacrée à la préparation et discussion du budget de


l’Etat ainsi que le processus d’élaboration de la loi de finance.

Pour clôturer on va présenter un cas pratique des recettes et des dépenses du


budget de l'Etat en 2016.

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I- Généralités sur la notion du budget de l’état :

1-Définition :
Le budget de l’État peut être définit comme un document retraçant l'ensemble des
recettes et des dépenses de l’État, pour une année civile (du 1er janvier au 31
décembre). C’est donc un acte de prévision et d’autorisation annuelle de perception
des impôts et de dépense des deniers publics.

Ce budget concerne l’État au sens strict, c’est-à-dire les administrations de l’État (les
ministres), sont exclues du budget de l’État les ressources et les dépenses des
collectivités locales (régions, départements et communes) ainsi que celles des
organismes de sécurités sociale.

On emploie aussi le terme "Budget" pour désigner les ressources et les dépenses d'un
ministère (le budget de l'éducation nationale par exemple)

Enfin, l'expression générale « finances publiques » désigne l'ensemble des éléments


qui se rapportent aux budgets des différentes administrations publiques (État au sens
large).

2. Les principes budgétaires :


Les principes budgétaires au respect desquels l’élaboration du budget reste soumise
sont au nombre de cinq :

l’annualité.

la spécialité l’unité

l’universalité l’équilibre 3
- L’annualité budgétaire :

Le principe de l’annualité budgétaire doit se comprendre comme étant une obligation


d’autorisation parlementaire accordée au Gouvernement, valable pour une seule année,
de percevoir des recettes et d’effectuer des dépenses.

-Unité budgétaire :

Cette règle obéit au double souci d’une présentation en un document unique et de


l’exhaustivité, notamment, toutes les recettes et toutes les dépenses doivent y figurer
en même temps. Cette présentation globale permet une meilleure appréciation des
recettes par rapports aux charges.

-Equilibre budgétaire :

Ce principe signifie que les dépenses ne peuvent dépasser les recettes et celles- ci
doivent être limitées au montant des dépenses reconnues nécessaires .Pendant
longtemps, il a été considéré comme clé de voute des finances publiques classiques et
comme une nécessité absolue parce qu’étant expression d’une gestion de qualité.

-Le principe de l’universalité :

Ce principe procède des dispositions de la loi organique relative aux lois de finances,
en son article 16:"il est fait recettes du montant global du produit sans qu’il ait
contraction entre les dépenses et les recettes". Cela signifie que les recettes et les
dépenses du budget de l’Etat doivent être inscrites pour leur montant global,
distinctement et dans leur intégralité.

-Le principe de la spécialisation des crédits :

Par respect à ce principe, les crédits inscrits au budget sont votés pour une nature
précise de dépenses, au profit d’un service ou d’ un ensemble de services .Ces crédits
sont spécialisés par chapitre correspondant à la nature et par article suivant les services
bénéficiaires .

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3-Les composants du budget de l’Etat :
Les deux éléments de base de tous les budgets sont les recettes et les dépenses :

3.1. Les recettes de l’État :

Ce sont des ressources collectée par l'État à fin de pouvoir financer ses dépenses on
distingue alors :

a. Les recettes fiscales :

Les recettes fiscales représentent une part très importante dans les recettes de l'État, on
dit donc que l'État se base sur les recettes fiscales pour financer ces dépenses.

La répartition des recettes entre impôts directs et impôts indirects :

Les impôts directs : sont les impôts supportés directement par les personnes qui y
sont assujetties.

Les principaux impôts directs sont :

 l'impôt sur le revenu : Cet impôt est payé par les ménages sur leurs revenus de
l'année écoulée.

 l'impôt sur les sociétés : impôt est à la charge des entreprises. Il est fonction des
bénéfices réalisés.

Les impôts indirects : sont les impôts sur les dépenses, qui s’incorporent dans le prix
des biens et des services consommés. Les entreprises les versent à l’État.

Les principaux impôts indirects sont :

 la TVA (taxe à la valeur ajoutée) : Il est à la charge du consommateur qui le


paie au moment de ses achats.

la TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers)

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b. Les recettes non fiscales :

• Les ressources de privatisations : ce sont des ressources prévenantes de la


cession des établissements publiques.

• Les ressources d'emprunts : ce sont des crédits collectés par l'État auprès des
agents économiques nationaux et international.

Les recettes des domaines et monopoles : ce sont des recettes prévenants de


l'exploitation des biens appartenant à l'État (mines, mères,...) et de l'activité des
entreprises publiques

3.2. Les dépenses de l’Etat :

Sur la base de ses recettes l'État couvre les dépenses suivantes :

 Les dépenses de fonctionnements : Il s’agit de

• paiement des traitements et des salaires des fonctionnaires.

• l'achat des fournitures.

 Les dépenses d'investissements : ce sont des charges dégagé par la construction


des infrastructures à un caractère économique et sociale, (routes, ...).

 Les dépenses de la dette : sont destiné essentiel au remboursement des emprunts


et des intérêts au préteur.

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II- Le budget de l’état : Préparation et discussion

1-Le projet de la loi de finances : définition et types

-Qu’est ce qu’une loi de finance ?

Une loi de finance est une loi dont le but est de présenter, pour chaque année
budgétaire, la nature, le montant et l'affectation de l'ensemble des ressources et des
charges de l'Etat, ainsi que l'équilibre budgétaire et financier qui en résulte. Elles
tiennent compte d'un équilibre économique défini, ainsi que des objectifs et des
résultats des programmes qu'elles déterminent.

 La notion de loi de finances est une notion centrale, celle-ci étant désormais
considérée comme l'acte de prévision et d'autorisation. Le budget n'est, quant à
lui, qu'une simple addition de documents comptables décrivant les comptes
annuels de l'Etat.

Autrement dit, le budget de l'Etat est un document qui regroupe l’ensemble des
ressources et des dépenses de l’état et la loi de finances est son expression juridique.

-Catégories de la loi de finances :

Il existe trois types de loi de finances, qui font toutes l’objet d’un vote
du Parlement en tant qu’autorité budgétaire :

 Lois de finances de l’année :

Il s’agit du texte le plus important puisqu’il prévoit pour chaque année civile les
ressources et les charges de l’Etat. On prend alors en compte toutes les opérations
financières établies par l’Etat lui-même, mais également par les organismes publiques
qui s’y rattachent.

Ce texte législatif est voté par le Parlement entre les mois d’octobre et de décembre de
l’année précédent celle de sa mise en application (N-1).

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 Lois de finances restrictives

Ces lois permettent de corriger ce qui avait été prévu au départ par la loi de finance de
l’année. Elles sont donc établies au cours de l’année d’application de la loi de finance
de l’année. Mais ces lois ne sont pas nécessairement votées ; elles ne sont mises en
place que si elles sont utiles. Il peut également en exister plusieurs dans une même
année.

Il s’agit d’un texte législatif, voté par le Parlement, qui fait donc l’objet d’un contrôle
par le Conseil Constitutionnel.

 Lois de règlement

Ces lois constatent ce qui a été fait durant l’année d’application de la loi de finance de
l’année. Elles sont donc établies durant l’année suivante. Elles évaluent les opérations
financières menées, et ainsi l’exécution de ce qui avait été prévu. L’objectif est donc
de définir l’écart entre ce qui avait été prévu et ce qui a été mis en œuvre. Le
Parlement dispose d’un large pouvoir dans le cadre de ce contrôle.

2- processus d’élaboration de la loi de finances

Le projet de loi de finances constitue une événement annuel qui revêt une importance
capitale, c’est ce document annuel qui retrace la politique économique du pays dans
les douze mois a venir ;

Comme toute autre loi , la loi de finances commence par un projet , l’élaboration de
celle-ci suit une procédure bien déterminée qui se couronne par le vote d’une loi « loi
de finance de l’année »

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phase phase de
phase de phase de d’arbitrage phase
phase de publication
programma consultatio et d’adoptio
tion n d’élaboratio vote au bulletin
n
n officiel

Phase 1 : phase de programmation


 Janvier- mars N-1 : le Chef du gouvernement invite par circulaire, les
ordonnateurs à établir leurs propositions de programmations budgétaires
triennales assorties d’objectifs et d’indicateurs de performance;
 Avant le 15 mai N-1 : examen des propositions par les commissions de
programmation et de performance
 avant le 15 juillet N-1 : le ministre chargé des finances expose, en Conseil du
gouvernement, l’état d’avancement de l’exécution de la loi de finances en cours
et présente la programmation triennale des ressources et des charges de l’Etat
ainsi que les grandes lignes du projet de loi de finances de l’année suivante

Phase 2 : phase de consultation


 Avant 31 juillet N-1 :
- le ministre chargé des finances expose devant les commissions des finances du
Parlement, le cadre général de préparation du projet de loi de finances de
l'année suivante. Cet exposé comporte aussi l'évolution de l'économie nationale,
l'état d'avancement de l'exécution de la loi de finances en cours à la date du 30

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juin, les données relatives à la politique économique et financière et la
programmation budgétaire triennale globale
- Envoie de la lettre d’orientation par le chef du gouvernement à chaque ministre

Phase 3 : phase d’arbitrage et d’élaboration


 Septembre – début d’octobre N-1 : Centralisation et examen des propositions
des départements ministériels en particulier en ce qui concerne les recettes, les
dépenses, les projets de performance dans le cadre des commissions budgétaires
et montage du projet de loi de finances et des documents qui l’accompagnent

Phase 4 : phase d’adoption


 Début d’octobre : Suivi de l’adoption des orientations générales du projet de loi
de finances de l’année au conseil des ministres ensuite au conseil du
gouvernement ;

Phase 5 : phase de vote


 Octobre – décembre de l’année N-1 :

• Le 20 octobre : dépôt du projet de loi de finances de l’année au bureau de la chambre


des représentants ;

• Les 30 jours suivants le dépôt du projet : La Chambre des représentants se prononce sur
le projet de loi de finances de l'année ;

• Les 22 jours suivants le vote du projet par la chambre des représentants ou l’expiration
du délai imparti : le Gouvernement saisit la Chambre des conseillers qui se prononce sur le
projet ;

• Les 6 jours suivants le vote du projet par la chambre des conseillers ou l’expiration du
délai imparti : Adoption finale du projet de loi de finances par la chambre des
représentants dans le cadre de la deuxième lecture.

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Phase 6 : phase de publication au bulletin officiel
Le projet après avoir été voté par les deux chambres se transforme en une loi qui sera
exécuté au cours de l’année mais il doit etre publié au bulletin officiel

3- Cas pratique : les recettes et les dépenses du budget

marocain 2016 :

Le budget citoyen est considéré comme un document simplifié de la Loi de Finances.


Il résume les principaux chiffres figurant dans cette Loi, à travers lesquels le citoyen
peut déterminer la façon dont les dépenses sont réparties pour financer les services
publics, ainsi que les recettes provenant de diverses sources.

C’est à la base de ce document qu’on va traiter le contenu du budget 2016 ( les


dépenses et les recettes publiques ) , mais avant tout on doit savoir quelques
hypothèses du PLF 2016

3.1 Les hypothèses de la loi de finances 2016 :

 Taux de croissance : la PLF prévoit la réalisation d’un taux de croissance de


3% au lieu d’un taux de croissance de 5% en 2015.
 Déficit budgétaire : La poursuite de la réduction du déficit budgétaire à 3,5%
du PIB .
 Taux d’inflation : la maitrise de l’inflation à la hauteur de 1,7%.
 Cours moyen de pétrole : cours moyen de pétrole à 61 dollars le baril.
 Cours moyen du gaz butane : cours moyen du gaz butane à 450 dollars la
tonne

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3.2 Le budget 2016 en chiffres

- Les dépenses du budget général 2016 :

Les dépenses du budget général Montant en DHS

Dépenses de fonctionnement 188 618 974 000

Dépenses d’investissement 61 392 142 000

Dépenses relatives aux intérets et 28 284 610 000


commissions des dettes publiques

Total 278295 726 000

Le montant des crédits ouverts au titre des dépenses de fonctionnement pour l’année
2016 s’établit à 188.61 MMDH contre 194.76 MMDH en 2015, soit une diminution de
3.15 %

Le montant des crédits ouverts au titre des dépenses d’investissement pour l’année
2016 s’établit à 61.39 MMDH contre 54.09 MMDH en 2015, soit une augmentation de
13.5 %

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- Les recettes du budget général 2016 :

Les recettes du budget général Montant en Dhs


1 - Impôts directs et taxes assimilées 86 104 000 000
2 - Impôts indirects 85 558 000 000
3 - Droits de douane 7 980 100 000
4 - Droits d’enregistrement et de timbre 17 295 800 000
5 - Produits et revenus du domaine 349 500 000
6 - Produits des monopoles et exploitations et 8 330 365 000
des participations financières de l’Etat
7 - Dons et legs 1 296 000 000
8- Produits de cession des participations de -
l’Etat
9 - Autres recettes 5 497 776 000
Total 212 411 541 000

Les impôts directs représentent environ 40.54% des recettes fiscales avec un
montant de 86.104 MMDH, contre 81.750 MMDH en 2015.
Les impôts indirects représentent environ 40.28% des recettes fiscales avec
un montant de 85.558 MMDH, contre 80.843 MMDH en 2015.

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- Le solde du budget général :

les recettes du budget Les dépenses du budget Le solde du budget


général général général

212 411 541 000 278 295 726 000 - 65 884 185 000

On a un déficit budgétaire de -65 884 185 000 DHS cela signifie que
les recettes publiques ne couvrent que 76% des dépenses du budget
généra

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CONCLUSION

Pour conclure le budget de l’état est un acte par lequel sont prévues et
autorisées les recettes et les dépenses de l'Etat pour une année civile. Il est
constitué d'un ensemble des comptes qui décrivent toutes les ressources et toutes
les charges de l'Etat et des ministères

ce document joue un rôle très important dans l’économie vu qu’il permet


d’assurer une bonne gestion des finances publiques ainsi que l’évolution de la
production et la répartition du budget de l’Etat est une prévision chiffrée
d'activités futures. C'est un document comptable rêves.

Pour le cas du Maroc, à l’approche du dépôt du projet de Loi de finances au


Parlement qui suit un processus bien déterminé ; tout le monde, citoyens et
entreprises, attend fébrilement de voir quel bénéfice il pourra éventuellement en
retirer ou, au contraire, à quelles contraintes il devra nécessairement se
soumettre. Et ce sont les dispositions fiscales du projet qui apporteront l’une ou
l’autre de ces nouvelles.

Comme une réponse, le budget 2016 vise à réaliser un taux de croissance de


3%, une réduction du déficit budgétaire à 3,5% et maîtrise de l’inflation à
hauteur de 1,7% dans le cadre d’un prix du pétrole à 61 $ le baril. Telles sont les
quatre hypothèses sur lesquelles se base le PLF (Projet de Loi de Finances)
2016. Ces données ont été établies sur la base des dépenses à hauteur de 388
milliards de DH et des recettes devant atteindre 364 milliards de DH.

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