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DESSINS & DOCUMENTS D’ARCHITECTURE

n° 15. En couverture : n° 16.


I- JEAN CAMILLE FORMIGÉ
1. Les travaux de restauration de la cathédrale 2. Fleuriste municipal de la Ville de Paris. une coupe sur les soutes, une coupe longitudinale (échel-
de Laval. 1899. le de 0,01 P.M.), les colonnes de la chaufferie (échelle de
0,05) et le plan de la chaufferie (échelle de 0,005).
La cathédrale de la Sainte-Trinité de Laval (Mayenne, Encre de Chine et lavis d’encres. 94,5 x 63,7 cm. Signé et
Pays de la Loire), simple chapelle au XIe siècle, subit GDWpHQEDVjGURLWH
GHVPRGLÀFDWLRQVWUqVLPSRUWDQWHVjSDUWLUGX;9e Dessins des galeries de chauffage et de la chaufferie des 3. Façade de la cathédrale Saint-Étienne de
VLqFOH DYHF O·HVVRU GH OD YLOOH (OOH DGRSWH DX ;9,e VHUUHVG·$XWHXLOFRQVWUXLWHVSDU)RUPLJpGHj Meaux. 1913.
VLqFOH XQH DUFKLWHFWXUH 5HQDLVVDQFH 'pJUDGpH j OD alors architecte en chef du service des Promenades et Encre de Chine et lavis d’encre grise. Dessin de
Révolution, elle ne devient cathédrale qu’en 1855 3ODQWDWLRQVGHOD9LOOHGH3DULV/DIHXLOOHFRPSUHQGXQ 42,5 x 28,5 cm, sur une feuille de 65 x 48,5 cm. Signé
avec la création du diocèse de Laval. Des travaux de grand dessin des galeries de chauffage (échelle de 0,0025 HWGDWpHQEDVjGURLWH
UHVWDXUDWLRQVRQWHQWUHSULVjSDUWLUGHVRXVOD P.M.), et 4 dessins plus petits :
direction de Jean Camille Formigé. Nous présentons Formigé en tant qu’architecte diocésain de Meaux, reprit
XQHQVHPEOHGHGHVVLQVD\DQWWUDLWjFHVWUDYDX[ les travaux de restauration de la cathédrale gothique de
0HDX[GpEXWpVHQ%kWLHGHjODFDWKp-
Ces dessins, au nombre de 17, et accompagnés de 14 pho- drale Saint-Étienne fut pillée en 1562 et laissée en très
tographies, sont détaillés dans un tiré-à-part disponible mauvais état au début du XIXe siècle.
sur demande. Nous joignons  XQ FDOTXH GH FH PrPH GHVVLQ j
l’encre de Chine, malheureusement déchiré en 2.
4. Entrée des Cimetiè- 6. Tombeau de Madame Geneviève Charles-Ferry, née Allain-Targé.
res de Pantin et de Ba- 4 dessins et 2 photographies.
gneux. D /HSURMHWGpÀQLWLIGHIDFHCrayon sur calque. 39 x 24,6 cm, contrecollé sur
Encre de Chine et lavis d’encre une feuille de 50,5 x 36 cm. Pli médian.
grise. 55,5 x 39 cm. Signé en E 9DULDQWHGHIDFH&KDSLWHDXGLIIpUHQWCrayon sur calque. 46,2 x 26,8 cm.
EDVjJDXFKH F  9DULDQWH GH WURLVTXDUWV &KDSLWHDX GLIIpUHQW HW EDVH SOXV LPSRUWDQWH
Les cimetières parisiens de Crayon et fusain. 32,8 x 21,2 cm, contrecollé sur une feuille de 35,7 x 24,2 cm.
Pantin et de Bagneux furent G 9DULDQWHGHIDFH&KDSLWHDXGLIIpUHQWHWEDVHPRQXPHQWDOH[FP
tous deux ouverts le 15 no- contrecollé sur une feuille de 43,3 x 35 cm. Pli médian.
vembre 1885 et ont la même
e) Photographie de la sculpture, sans l’inscription et sans le chapiteau.
porte d’entrée, dessinée par
Formigé. 35 x 26,9 cm, contrecollé sur une feuille de 52,6 x 42,8 cm. Déchirures sur la
IHXLOOH DYHFXQHSHWLWHDWWHLQWHjODSKRWR 
f) Photographie du tombeau, in-situ (Parnay, Maine-et-Loire). 29,4 x 23,2 cm,
5. Projet de tenture pour FRQWUHFROOpVXUXQHIHXLOOHFDUWRQQpHGH[FP6LJQpHQEDVjGURLWH
le monument créma- 'pFpGpHOHMDQYLHUjO·kJHGHDQV*HQHYLqYH$OODLQ7DUJppSRXVDLWHQ
toire du Père Lachaise. &KDUOHV)HUU\SUpIHWGpSXWpHWVpQDWHXUGHV9RVJHVIUqUHFDGHWGH-XOHV)HUU\
GHVVLQV 9HUV  ,OVHXUHQWXQÀOV$EHO)HUU\TXLGHYLQWGpSXWp
a) Encre de Chine sur calque.
54 x 37 cm. 2 petites déchi- 7. Tombeau de Jules Ferry, 1893. 3 dessins.
UXUHVPDUJLQDOHVHQEDVHWj &HWRPEHDXVLWXpj6DLQW'LpGHV9RVJHVVHORQOHVYRORQWpVGXGpIXQWVHFRPSRVH
gauche. Signé dans la partie G·XQREpOLVTXHRUQpG·XQEXVWHHQEURQ]HGH-XOHV)HUU\SDU(XJqQH*XLOODXPH
droite. a) Projet pour le tombeau de Jules Ferry. Crayon et lavis d’encres. 61,6 x 52 cm.
3URMHWGHVVLQpjO·pFKHOOHe, Pli médian.
DYHFXQHQRWHHQEDVjGURLWH Dans le coin supérieur gauche, l’inscription au crayon « Je désire reposer dans la
« Les colorations des tentures PrPHWRPEHTXHPRQSqUHHWPDV±XUHQIDFHGHFHWWHOLJQHEOHXHGHV9RVJHVG·R
sont marquées sur un dessin PRQWHMXVTX·jPRQF±XUÀGqOHODSODLQWHWRXFKDQWHGHVYDLQFXVª&HWWHSKUDVHHVW
déposé dans le bureau de l’ar- H[WUDLWH GX WHVWDPHQW GH -XOHV )HUU\ HW ÀJXUH JUDYpH VXU O·REpOLVTXH GH VRQ WRP-
FKLWHFWH ª (Q KDXW GX PRQX- EHDX'DQVOHFLPHWLqUHGH6DLQW'LpGHV9RVJHVMXVWHHQIDFHGXWRPEHDXGH-XOHV
PHQW ÀJXUHQW OHV DUPHV GH OD Ferry se trouve celui de son neveu, Abel Ferry (1881-1918), sur lequel est inscrit,
9LOOHGH3DULV FRPPHHQUpSRQVHjODSKUDVHGH-XOHV)HUU\©&HQ·HVWSDVODSODLQWHGHVYDLQFXV
b) Crayon et aquarelle sur calque. qui monte vers toi, c’est le cri de la France victorieuse que toi et tes pareils vous
67,5 x 50,7 cm, contrecollé sur DYH]IDLWHGHYRWUHVDQJª H[WUDLWG·XQGLVFRXUVGLWjOD&KDPEUHGHVGpSXWpVOH
17 septembre 1918).
une feuille de 67,5 x 54,2 cm.
Pli médian horizontal. b) Projet pour le tombeau de Jules Ferry, échelle de 0,05. Crayon et lavis d’en-
Projet légèrement différent du cres. 40,2 x 33,2 cm. Deux petits feuillets de croquis et mesures épinglés.
précédent dans sa partie hau- c) Projet de soubassement pour le tombeau de Jules Ferry et détails architec-
WHDXWRXUGXEODVRQGHOD9LOOH turaux. Crayon et lavis. 69,5 x 49 cm. Pli médian.
de Paris. Nous joignons : deux croquis sur calque : plan-masse et dessin de grilles.
n° 6a n° 6c n° 6e n° 7a

n° 6b n° 6d n° 6f n° 7b n° 7c (détail)
8. Projet pour le monument de 9. Projet pour le monument de
Faidherbe à Lille. Jérôme Bertagna à Bône (actuelle
a) Le monument avec la statue éques- Anaba, Algérie).
tre. Crayon et aquarelle. 75,5 x 55 cm. a) Projet pour le monument, vu de
Pli médian très fortement marqué, dé- face. Encre de Chine et lavis, sur calque.
chiré et réparé au dos. 53 x 38 cm. Petites déchirures dans les
marges. Mouillure dans la partie haute.
b) Dessin sur calque du même projet.
b) Le même projet, vu du côté droit. En-
Crayon, fusain et aquarelle. 70 x 55 cm.
cre de Chine et lavis, sur calque. 53 x 38 cm.
Pli médian, petites déchirures dans
Mouillure dans la partie haute.
les marges.
c) Projet pour le monument, légère-
c) Projet pour le socle de la statue. ment différent du précédent, vu de
Crayon. 52,5 x 37,2 cm. Note au coin face et du côté droit, avec un plan-
supérieur gauche : « Sous le comman- masse entre les deux dessins. Encre
dement de Faidherbe, l’armée protège de Chine et lavis, sur calque. 42 x 57 cm.
OHV SRSXODWLRQV  YLOOHV GX 1RUGª Déchirures dans les marges, plus im-
Une variante sous le dessin : « Les SRUWDQWHVjODPDUJHVXSpULHXUH
populations du Nord protégées par G  9DULDQWH GX PrPH SURMHW YX
n° 8a
l’armée, sous le commandement de de face. Crayon et encre, sur calque. n° 9a
)DLGKHUEHª(Non reproduit). 32 x 19,8 cm.
Projet pour la statue équestre du géné- Nous joignons : un ensemble de 8 des-
ral Louis Faidherbe, conçue par Antonin sins et croquis de ce projet et 2 photo-
0HUFLp/HSURMHWIXWÀQDOHPHQWUpDOLVpSDU graphies du plâtre.
Mercié (qui adopta une attitude équestre -pU{PH%HUWDJQDQDTXLWj$OJHUOHPDL
GLIIpUHQWHjFHOOHGHQRVGHVVLQV HQFROOD- 1843. À la mort de son père, il prit sa
boration avec l’architecte Paul Pujol pour VXFFHVVLRQGDQVOHFRPPHUFHGHIDULQHj
le socle, qui relate le combat de Faidherbe Bône, et entra ainsi dans la politique. En
dans la bataille de Bapaume en 1871. La 1881, il devint premier adjoint au maire
statue fut inaugurée le 25 octobre 1896 sur de Bône, Prosper Dubourg, auquel il suc-
ODSODFH5LEHFKpj/LOOHHWLQVFULWHDX[PR- FpGDjODPRUWGHFHOXLFLHQIpYULHU
numents historiques en 1975. Jérôme Bertagna resta maire de Bône pen-
GDQWTXLQ]HDQVMXVTX·jVDPRUWHQDR€W
 ,O FRQWULEXD j IDLUH SURVSpUHU %{QH
JUkFH j O·DJUDQGLVVHPHQW DXGDFLHX[ GH
VRQSRUW%HUWDJQD±XYUDVDQVFHVVHjOD
SURVSpULWp HW j O·DYHQLU GH VD YLOOH &·HVW
ainsi qu’une statue monumentale, sculp-
WpHSDU6LFDUGIXWpULJpHjVDPpPRLUHHW
inaugurée en avril 1907. En 1962, la statue
fut rapatriée en France.
n° 8b n° 9b
n° 9c 11. Villa la Sapinière à Évian (Haute-Savoie, Rhône-Alpes).
-HDQ &DPLOOH )RUPLJp FRQVWUXLW HQ  OD YLOOD OD 6DSLQLqUH j eYLDQ DX ERUG GX ODF
/pPDQSRXUOHEDURQ9LWWD&HGHUQLHUV·HQWRXUHHQSOXVGH)RUPLJpG·DUWLVWHVUHQRP-
més pour en effectuer la décoration. Parmi eux Auguste Rodin, Jules Chéret, Alexandre
Falguière, Albert Besnard…
/DSLqFHODSOXVFRQQXHHVWODVDOOHGHELOODUGGRQWODGpFRUDWLRQHVWGXHj-XOHV&KpUHW
DPLGXEDURQ9LWWD

1- BESNARD, Albert.
1a) La Végétation (grand escalier d’Évian), coté lac. (Mention en bas au
centre). Crayon et aquarelle. 40 x 61 cm. Monogrammé AB.
1b) 2 dessins sur une même feuille : La Pêche, côté Salon. Les Mouettes, côté
10. Projet de sculpture pour un tombeau. RIÀFH (Mention sous chaque dessin). Crayon et aquarelle. 40 x 61 cm. Chaque
partie est monogrammée AB.
Haut-relief en plâtre.
75 x 40,5 x 14,2 cm. 1c) La Navigation (le Mont Blanc), côté escalier. (Mention en bas au centre).
)URQWRQHQDUFGHFHUFOHUHSUpVHQWDQWXQWRPEHDXjODURPDLQHDYHFGHSDUWHWG·DXWUH
Crayon et aquarelle. 40 x 61 cm. Monogrammé AB.
deux pleureuses. Il manque la tête de celle de gauche et un morceau du fond derrière Ces aquarelles constituent les travaux préparatoires pour la décoration de la villa.
HOOH&HWWHVFXOSWXUHTXLSURYLHQWGXIRQGV)RUPLJpQ·DSDVSXrWUHLGHQWLÀpH)RUPL-
gé a fait de nombreux tombeaux et monuments commémoratifs en collaboration avec
plusieurs des plus grands sculpteurs de son époque (Jules Dalou, François Sicard…).

n° 11-1c
Suite du n° 11, La Sapinière, page suivante...
n° 11-1b

2- Boiseries. 3- Photographies des sculptures


de Falguière. n° 11-5a
2a) Porte. Crayon sur calque.
[FP &DFKHW j JDXFKH 3a) 14 photographies contrecollées
©)2G\HWÀOV&KDUSHQWH0HQXLVHULH sur une feuille de 64,5 x 49,5 cm, lé-
3DUTXHWHULHXVLQHDX*UDQG3Up*H- gendée au crayon « Sculptures de la 5- Décors de fruits. 6- Divers.
QpYHª YLOOD G·eYLDQ )DOJXLqUH ª  SKRWRV
de sculptures de Falguière et 3 photos 5a) Ensemble de grappes de fruits. 5 calques, 2 dessins sur papier et 1 tirage.
2b) Boiserie. Crayon sur calque. Fusain et aquarelle sur papier gris.
de la villa. Différentes tailles. Toutes
45,5 x 31,5 cm. 125,5 x 84,5 cm.
les photos sont très passées, certaines
2c) Détail de boiserie. Crayon sur cal- sont déchirées et tachées. 5b) Même sujet. Crayon sur calque.
que. 31,5 x 23,5 cm. 52 x 104 cm.
3b) 2 photos de sculptures, contrecol-
2d) « Villa la Sapinière. Évian, lées sur une feuille de 32 x 24,5 cm, lé- 5c) Même sujet. Dessin au crayon.
Grand Salon. » Crayon sur calque. gendée « Sculptures de la villa d’Évian [FP0HQWLRQHQEDVjGURL-
30 x 35,5 cm. SDU )DOJXLqUH ª 7DLOOH GHV SKRWRV  WH©4XHOTXHVIHXLOOHVMDXQLHVRXEU€-
15,8 x 18,5 cm et 14 x 18,5 cm. OpHVª$XYHUVRDXFUD\RQ©eYLDQ
2e) Boiserie. Crayon. 36,8 x 49,3 cm. En
4- Pommes de pin. Faire les guirlandes pittoresques com-
EDVjGURLWHpFKHOOH
me dans le croquis ci-contre, ména-
On sait que les dessins de boiseries ont Crayon noir. 39 x 49 cm. JHU GHV HVSDFHV LUUpJXOLHUV R VHURQW
été faits par Félix Bracquemond et sans répartis les fruits groupés en certains
GRXWHp[pFXWpVSDU2G\HWÀOV PLOLHX[ª
n° 11-2e
II- ALPHONSE AUGUSTIN FINIELS
12. Ensemble de 195 dessins et relevés d’architecture.
Ensemble de 195 dessins de différentes tailles sur calque, à l’encre de Chine et au lavis, collés sur des feuilles de papier blanc
(56,5 x 41 cm), dans un grand volume in-folio (57 x 43 cm)'HPLYHDXEUXQGRVOLVVHjIDX[QHUIVGRUpVSLqFHVGHWLWUHGH
PDURTXLQURXJHSRUWDQWOHWLWUH©)LQLHOV²&DOTXHVª3DJHVQXPpURWpHVGHjSXLVSDJHVEODQFKHVQXPpURWpHVGHj
100 et 43 feuillets blancs. La plupart des calques ont viré au brun.
Cet ensemble est le témoignage des travaux d’Alphonse-Augustin Finiels, élève de l’école des Beaux-arts, exécutés après son concours
DXSUL[GH5RPHRLOIXWWURLVLqPHGHUULqUH3DXO(XJqQH/HTXHX[HW$XJXVWH7KXPHORXSSRXUOHVXMHW©8QDWKpQpHªHQ'·DSUqV
ODOLVWHGHVSHQVLRQQDLUHVGHO·$FDGpPLHGH)UDQFHj5RPHLO\VpMRXUQD,OIXWSDUODVXLWHDUFKLWHFWHYR\HUGHODYLOOHGH3DULVGH
jSXLVLQVSHFWHXUGLYLVLRQQDLUHGHj&HUHFXHLOVHPEOHDYRLUpWpFRPSRVpSDUOXL

De nombreux dessins concernent l’Italie. Ils représentent des plans-mas-


ses, des élévations, des détails d’architecture. La plupart sont des relevés
de monuments connus. Il semble qu’il y ait aussi des projets : projets de
GLYLQLWpVOLpHVDX[ÁHXYHVDYHFGHEHDX[SLpGHVWDX[ SDJHVHW Les
premiers dessins concernent des relevés de la ville de Florence : plan de l’église
de l’Annunciata, plan général du palais Pitti (page 4), plan du palais Cor-
cini (page 5). L’album décrit aussi les monuments de Rome, avec dans
un ordre disparate, des relevés de plans ou d’élévations de divers archi-
WHFWHV9LJQROH%ORXHW FKDSHOOHSRXUXQKRVSLFHG·RUSKHOLQVSDJH 
Finiels nous présente des relevés architecturaux de divers lieux en Italie
: Plan de la chartreuse près de Florence, Plan de l’église et du couvent
des chartreux près de Ferrare (page 34), Chapelle du Saint-Suaire dans
ODFDWKpGUDOH6DLQW-HDQj7XULQ SDJH /H©3DODLVGHO·8QLYHUVLWp j
*rQHV  YXH SHUVSHFWLYH SULVH GX YHVWLEXOH G·HQWUpH ª SDJH   PHVX-
rant 53,5 x 34 cm, est un des plus grands dessins de l’album. L’architecte
dessine également des monuments français : Château de Chenonceau en
Touraine (page 8), Château de Cheverny (deux plans du rez-de-chaussée
et du premier étage et une élévation d’une partie du château, pages 72
et 73), Palais de Catherine de Médicis, détail du tombeau de François
Ier, ainsi que des Relevés de statues (page 9). Il copie aussi un dessin de
concours de Lesueur de 1819 (page 10) et se promène dans Paris : Plan sur
le bd Montmartre et rue Notre-Dame de Lorette (pages 78 et 79). Finiels
HVWpJDOHPHQWSDVVpSDUOD*UqFHLOQRXVGRQQHGHVUHOHYpVGX3DUWKpQRQ
SDJH DLQVLTXHGX3RUWLTXHG·$XJXVWHj$WKqQHV SDJH 
&HW HQVHPEOH SHX FRPPXQ HVW OH UHÁHW G·XQH pSRTXH 6RQ LQWpUrW HVW
d’autant plus grand que le montage de l’album semble avoir été réalisé
par l’architecte lui-même.
III- CHARLES MOULIN IV- PARIS

13. « Souvenirs Lillois, 1886-1895 ». 14. Deux dessins d’un immeuble de la rue du Mont-Thabor (Paris, 1er
Nous présentons un bel ensemble de 217 dessins originaux de Charles Moulin arrondissement).
 GDQVXQHUHOLXUHRUQpH&HVGHVVLQVGHODSpULRGHGHj Aquarelle. 28 x 43 cm chacun.
ont Lille et ses environs comme principal sujet ; ils comprennent les deux an-
Le premier dessin présente la façade sur rue des n° 40 et 38 de la rue du Mont-Thabor,
QpHVGHVHUYLFHPLOLWDLUHGHO·DUWLVWHjODFDVHUQH6RXKDPGH/LOOH,OVPRQWUHQW le second dessin la façade côté cour du même immeuble.
également son séjour dans l’atelier Pharaon de Winter, avec les portraits de
certains de ses condisciples. L’album décrit l’évolution du style de jeunesse La rue du Mont-Thabor fut ouverte en 1802, sur l’emplacement des couvents de l’An-
QRQFLDWLRQHWGHV&DSXFLQV(OOHHVWSDUDOOqOHjODUXH6DLQW+RQRUpHWjODUXHGH5LYROL
GH&KDUOHV0RXOLQGHVHVGpEXWVMXVTX·jO·DQQpHSUpFpGHQWVRQ3UL[GH5RPH
le long des Tuileries.
Cet album est détaillé dans un tiré-à-part disponible sur demande. Bibliographie : Hilairet, II, p. 161.
15. BADENIER, Alexandre
(1793-1868). Projet de réunion
du Palais du Louvre au Palais
des Tuileries.
3 dessins au crayon. Signés et datés
sur le montage : « Badenier, archi-
WHLQYHQLWHWGHGLFDYLWª
a) Vue perspective vers l’est.
30,2 x 20,4 cm.
b) Plan-masse général.
21 x 34,5 cm.
c) Vue perspective vers l’ouest.
30,4 x 20,2 cm.
Ces trois dessins ont été gravés.
Alexandre Badenier, élève de Huve
HWGH9LJQRQpWDLWDUFKLWHFWHGXURL
Louis-Philippe. Il propose dans ces /(%Ë*8($OIUHG SqUH HW6WpSKDQH ÀOV 3URSULpWpGH0&UpSLQ
WURLV GHVVLQV TXL IXUHQW H[SRVpV j Boulevard Ornano LPPHXEOHVLWXpDX%RXOHYDUG%DUEqV 
l’exposition annuelle de 1846, un
projet de réunion du Louvre et des Aquarelle et encre de Chine. 60,8 x 93,6 cm. Signé au crayon par les architectes en
Tuileries, « ces deux palais si pré- EDVjGURLWHHWjO·HQFUHGH&KLQH©5DSSWGX$YULO&K/DYDOª
cieux par leurs richesses d’archi- (Voir reproduction en couverture).
tecture, de sculpture et de peinture
; l’un véritable sanctuaire des arts, /HGHVVLQHVWVLWXpHQEDVjJDXFKH©%RXOHYDUG2UQDQRQƒHWª/HERXOH-
l’autre grande et noble résidence YDUGG·2UQDQRDpWpSHUFpjSDUWLUGHjO·RFFDVLRQGHVWUDYDX[KDXVVPDQQLHQV
du Souverain, protecteur et gardien WUDYHUVDQWO·DQFLHQYLOODJHGH&OLJQDQFRXUWUDWWDFKpj3DULVWURLVDQVSOXVW{W(Q
GHVULFKHVVHVTX·LOVUHQIHUPHQWªHW OD SDUWLH VXG GX ERXOHYDUG R VH VLWXH O·LPPHXEOH GH QRWUH GHVVLQ  HVW UHQRPPpH
ce alors que Fontaine est toujours boulevard Barbès.
l’architecte des deux palais. Bade- &HWLPPHXEOHIXWFRQVWUXLWSRXU)UDQoRLV&UpSLQGH9LGRXYLOOH  FRPPHU-
nier propose l’adoption d’une forme oDQWQRUPDQGTXLÀWIRUWXQHJUkFHDXGpYHORSSHPHQWGHODSKRWRJUDSKLHHQLQYHQWDQW
ovale, qui serait la solution harmo- un système de crédit par abonnement (vingt portraits tirés, un portrait payé, puis un
QLHXVHjO·LUUpJXODULWpGHVD[HVHWDX payé chaque mois pendant dix-neuf mois). En 1856, Crépin étend son système de cré-
n° 15
manque de parallélisme des deux GLWjXQPDJDVLQG·pTXLSHPHQWVHWG·XVWHQVLOHVSRXUOHPpQDJH,ODFKqWHHQXQ
palais, « un ovale inscrit dans le WHUUDLQj3DULVVXUOHQRXYHDXERXOHYDUG2UQDQRSRXU\RXYULUVRQJUDQGPDJDVLQGH
grand quadrilatère irrégulier auquel (Voir agrandissements en deuxième de couverture). YHQWHjFUpGLWG·DUWLFOHVG·DPHXEOHPHQWHWG·pTXLSHPHQWGHODPDLVRQOH3DODLVGHOD
VHUDWWDFKHOHSODQGX/RXYUHª 1RXYHDXWp3DUVRXFLVGHUHVSHFWDELOLWp&UpSLQÀWFKDQJHUVRQQRPHQSRXU&UHV-
Bibliographie : Louvre & Tuileries, Archi- SLQDvQpGH9LGRXYLOOH­VDPRUWHQOHPDJDVLQHVWUHSULVSDU*HRUJHV'XID\HO
tectures de papier, p. 224. Par Jean-Claude (1855-1916), son employé et associé. Celui-ci poursuivra les travaux d’agrandissement,
Daufresne. G·DERUGDYHF$OIUHGHW6WpSKDQH/H%qJXHSXLVDYHF*XVWDYH5LYHVjSDUWLUGH

/HV JUDQGV PDJDVLQV 'XID\HO ÀQLURQW SDU V·pWHQGUH VXU OH TXDGULODWqUH IRUPp SDU OH
ERXOHYDUG%DUEqVHWOHVUXHVGH6RÀDGH&OLJQDQFRXUWHW&KULVWLDQL,OVIHUPHURQWGp-
ÀQLWLYHPHQWOHXUVSRUWHVHQ­OHXUDSRJpHDYDQWOD3UHPLqUH*XHUUH0RQGLDOH
OHV*UDQGV0DJDVLQV'XID\HOHPSOR\DLHQWSHUVRQQHVHWFRPSUHQDLHQWXQWKpk-
tre de 3.000 places, un jardin d’hiver, une piste cyclable, une gare, des écuries… Leur
entrée, située rue de Clignancourt et ornée de sculptures de Jules Dalou et Alexandre
Falguière, était surmontée d’un phare qui éclairait Paris.
­GURLWHGXGHVVLQOHVDUFKLWHFWHVRQSULWODSHLQHGHVSpFLÀHUODSUR[LPLWpGH0RQW-
martre en dessinant, la butte et ses moulins, visibles par la rue Christiani (les dômes
SUpVHQWVjFHWHQGURLWHWDXFURLVHPHQWGHODUXHGH6RÀDVHURQWFRQVWUXLWVHQ 
/·LPPHXEOHH[LVWHHQFRUHDXMRXUG·KXLELHQTX·D\DQWVXELTXHOTXHVPRGLÀFDWLRQVVXLWH
jVRQUDFKDWSDUOD%13/HUH]GHFKDXVVpHHWO·HQWUHVRO QLYHDX[RFFXSpVSDUOHVPD-
JDVLQV RQWpWpPRGHUQLVpVHWVLPSOLÀpVGLVSDULWLRQGHVFDQGpODEUHVHWGHVVFXOSWXUHV
encadrant la porte centrale. Les étages supérieurs (quatrième et cinquième) ont subi le
même sort : disparition de la majorité des ornements et de la lanterne coiffant le toit du
bâtiment. Le portrait de François Crépin, sculpté en haut-relief au centre de la façade,
est lui toujours en place.
n° 17, Projet A n° 17, Projet B
17. FIVAZ, Henri. Projets pour la - Projet C : Crayon, encre de Chine et la-
Zurich, compagnie générale d’as- vis, sur calque. 58 x 101 cm. Plusieurs
surance, au 5, rue Pillet-Will (Paris, déchirures avec manques de calques
9e arrondissement). 3 dessins. sur tout le pourtour, sans atteinte
au dessin (ou atteinte très mineure).
- Projet A : Crayon, encre de Chine et la- « Immeuble rue Pillet-Will et rue La-
vis, sur calque. 49 x 60 cm. Élévation, ID\HWWH )DoDGHV ª pOpYDWLRQ pFKHOOH
échelle de 0,01 pour 1 mètre. Tampon 0m01 pour Mètre. Tampon « Henri Fi-
© +HQUL )LYD] DUFKLWHFWH 3DULV ª HQ YD]DUFKLWHFWH3DULVªHQEDVjGURLWH
EDVjGURLWH avec la mention non complétée « Paris,
- Projet B : Crayon, encre de Chine et la- OH«ª(QEDVjJDXFKHO·pFKHOOHHW
vis, sur calque.[FP©)DoDGHª ©'UHVVpSDUO·$UFKLWHFWHVRXVVLJQpª
élévation, échelle 0.01 pour Mètre. Ce troisième projet, plus complet, ali-
Tampon « Henri Fivaz, architecte, Pa- gnant les deux façades de l’immeuble
ULVªHQEDVjGURLWHDYHFODPHQWLRQ avec la rotonde d’angle, est également le
QRQFRPSOpWpH©3DULVOH«ª(QEDV plus proche de celui réalisé : plus sobre
que les deux précédents dans son décor,
j JDXFKH O·pFKHOOH HW  © 'UHVVp SDU n° 17, Projet C
il n’est cependant pas parfaitement iden-
O·$UFKLWHFWHVRXVVLJQpª WLTXHjO·LPPHXEOHDFWXHOTXLIXWFRQoX
GDQV XQ JR€W VLPLODLUH SDU OHV DUFKLWHF- Henri Fivaz construisit entre autres le Casino du Tréport, le Palais d’été de Forges-les-
tes Paul Friesse et Cassien Bernard, pour (DX[HWGHQRPEUHXVHVFRQVWUXFWLRQVSULYpHV,OIXWjODEDVHGXSURMHWGXWKpkWUHGHV
accueillir les bureaux de la banque CCF &KDPSVeO\VpHVSUpYXDXGpSDUWGDQVOHFDUUp0DULJQ\VXUODFRPPDQGHGH*DEULHO
(Crédit Commercial de France, dont le Astruc. Après maintes péripéties, le théâtre fut construit sur l’avenue Montaigne par
nom est encore visible sur les façades). Auguste Perret.
V- VERSAILLES

18. TROUARD, Louis-François (1729-1794). La Cazerne des gardes


françoises à Versailles. 3 dessins.
(Voir reproduction du n° 18a en troisième de couverture).
a) Élévation du côté de l’Esplanade et élévation de la face du derrière. Encre de
Chine et lavis d’encres. 43,5 x 60,5 cm.
b) Coupe prise sur le milieu de la longueur, élévation d’un des bouts, coupe prise sur le
milieu en travers et coupe prise sur le travers d’une des ailes. Encre de Chine et lavis n° 18a
d’encres.[FP4XHOTXHVLQÀPHVURXVVHXUVDXFRLQVXSpULHXUGURLW
c) Plan des combles et entresol et plan du rez de chausée (sic). Encre de Chine
et lavis d’encres. 47,9 x 63 cm. Petites déchirures dans les marges, n’atteignant
pas l’image. Le pavillon central devait comprendre une salle d’arme au rez-de-
FKDXVVpHXQHVDOOHjPDQJHUHWOHVORJHPHQWVGHVHUJHQWVjO·HQWUHVRO
/D&DVHUQHGHV*DUGHVIUDQoDLVHVj9HUVDLOOHVHVWXQPRQXPHQWpOHYpHQjODGH-
PDQGHGH/RXLV;9SRXUORJHUOHVJDUGHVIUDQoDLVHVGHVHUYLFHj9HUVDLOOHVVXUODSODFH
d’Armes, face au château, le long de la rue de la Chancellerie. Le décor extérieur auda-
cieux de la façade principale formait plusieurs tentes réunies, sur lesquelles la peinture
imitait le coutil rayé, les ornements et la dorure. Les trois portes étaient masquées par
GHVULGHDX[IHLQWVHWjGHPLIHUPpV/HWRLWpWDLWFRXYHUWGHWXLOHVGHERLVVROGDWV
SRXYDLHQWORJHUGDQVOHEkWLPHQW/HPDUV/RXLV;9UHoXSDUOHPDUTXLVGH n° 18b
Marigny qui avait dirigé les travaux, visita personnellement le bâtiment et en exprima
une entière satisfaction. Ces bâtiments furent abattus quelques années plus tard lors de
l’établissement de la nouvelle allée.
/RXLV)UDQoRLV7URXDUGIXWODXUpDWGX*UDQG3UL[GHO·$FDGpPLH DQFrWUHGX3UL[GH
Rome) en 1753. Il fut architecte des Économats royaux et contrôleur des Dehors de
9HUVDLOOHV2XWUHODFDVHUQHGRQWQRXVSUpVHQWRQVOHVGHVVLQVQRXVGHYRQVj7URXDUG
la maison de son père, construite en 1758 au 9, rue du Faubourg-Poissonnière (Paris,
9e arrondissement), de style grec, la Chapelle de la Providence (Cathédrale Saint-Louis
GH9HUVDLOOHV HQO·pJOLVH6DLQW6\PSKRULHQGH9HUVDLOOHV  GHVW\OHQpR
classique, l’achèvement des tours et de la façade occidentale de la cathédrale Sainte-
Croix d’Orléans (1765-1773).
Bibliographie : J.-A. Le Roi, Histoire de Versailles, tome 2 ; Almanach de Versailles (1773 et 1785) ; Le
Cicérone de Versailles (Almanach, 1805).
n° 18c
19. N. ARIÈS. Le Loiret de Thomas a) Élévation latérale de la chapelle.
Regnaudin, dans le parc du château Crayon, encre de Chine et aquarelle.
de Versailles. [FP6LJQpHQEDVjGURLWHHW
daté du 24 janvier 1874. Une marque
Aquarelle sur carton. 36,1 x 56,5 cm. Si-
de pli verticale.
JQpHQEDVjJDXFKH
n° 20a
Dessin de la représentation allégorique du b) Coupe de la chapelle. Encre de Chine
Loiret, sculpture de Thomas Regnaudin et lavis d’encre rose. 59,5 x 96,3 cm. Si-
(1622-1706) située au bord du bassin du JQpHQEDVjGURLWHHWGDWpGXMDQ-
0LGLGXSDUWHUUHG·HDXGXFKkWHDXGH9HU- vier 1874. Une marque de pli verti-
sailles, ici en hiver recouverte de neige. cale. Légères rousseurs au bord des
marges.

20. BLONDEL, Frantz (1843-1919). c) Plan-masse de la chapelle. Encre de


La Maison de Providence à Ver- Chine et lavis d’encre rose. 59,5 x 97,2 cm.
sailles. 4 dessins. 6LJQpHQEDVjGURLWHHWGDWpGXMDQ-
vier 1874. Une marque de pli verticale. n° 20b n° 20c
Frantz Blondel est issu d’une famille d’ar- Rousseurs.
chitectes, élève de son père Hippolyte, il
fut architecte diocésain, conseiller muni- d) Plan général de la Maison de Provi-
FLSDO GH 9HUVDLOOHV GH  j  SXLV GHQFH3ODQjO·pFKHOOHGHSPq-
conseiller général du canton et président tre. Encre de Chine et lavis d’encres bleue
de la société des architectes de Seine-et-
et rose sur papier « toilé ». Signé en bas
Oise.
jGURLWHHWGDWpGXGpFHPEUH
La Maison de Providence était une mai- Rousseurs.
son de retraite, ou « Établissement ser-
YDQW G·DVLOH SRXU OHV YLHLOODUGV ª VLWXpH Nous joignons : le plan d’ensemble
au croisement de la rue des Chantiers et de la Maison de Providence. Tirage
de la voie de chemins de fer. Ce bâtiment en couleurs. 46,3 x 55 cm. Par Barbier
n’existe plus aujourd’hui mais une mai- Bouvet, géomètre. Imprimerie Félix,
son de retraite plus moderne et portant le 9HUVDLOOHV/pJqUHVURXVVHXUVHWSHWLWHV
PrPHQRPDpWpFRQVWUXLWHjODSODFH
déchirures dans la marge inférieure.
n° 20d
23. LAMBERT, Marcel (1847-
1928). Coupe de la Chapelle.
Aquarelle. 54,5 x 40,5 cm sous un cache
de 77 x 62 cm.
Dessin prévu pour être reproduit dans
O·RXYUDJH©9HUVDLOOHVHWOHVGHX[7ULDQRQV
7H[WHSDU3KLOLSSH*LOOHGHO·,QVWLWXW5H-
levés et dessins par Marcel Lambert, ar-
FKLWHFWHGHVGRPDLQHVGH9HUVDLOOHVHWGHV
7ULDQRQVª eGLWLRQ1DWLRQDOH7RXUV0DL-
VRQ$OIUHG0DPHHWÀOV 'HV-
sin non utilisé ; deux autres dessins pour
la Chapelle sont reproduits au tome 1 de
l’ouvrage.

24. LAMBERT, Marcel. Bosquet


des Dômes, restitution d’un des
22. PETIT, Louis François (1780-1867). édicules.
Église paroissiale de Saint-Sym- Aquarelle. 58,5 x 45 cm sous un cache
phorien, projet d’une chapelle de la de 76 x 60,5 cm.
Vierge. Élévation et plan-masse. Dessin reproduit au tome 2, page 184, du
Encre de Chine, lavis, aquarelle et rehauts OLYUH © 9HUVDLOOHV HW OHV GHX[ 7ULDQRQV ª
21. Élévation de la Chapelle de d’or. 54 x 36,5 cm. Déchirures recollées présenté au numéro précédent.
l’hospice royal de Versailles. avec légère atteinte au dessin. Marcel Lambert fut diplômé des Beaux-
Encre de Chine. 63,8 x 49 cm. Dessin de (Voir détail en quatrième de couverture). DUWVHQHWUHPSRUWDOHSUHPLHU*UDQG
la première moitié du XIXe siècle. 3UL[GH5RPHjDQVHQ,OIXWDLQVL
0HQWLRQHQKDXWjGURLWH©3DUO·DUFKLWHFWH SHQVLRQQDLUH SHQGDQW WURLV DQV j OD YLOOD
/·K{SLWDO UR\DO GH 9HUVDLOOHV UHQRPPp VRXVVLJQpj9HUVDLOOHVOHRFWREUH- 0HGLFLVj5RPHGHj(Q
plus tard hôpital Richaud) a été construit )3HWLWª/HSUHPLHUG·XQHOLJQpHG·DUFKL- il conduit, la restauration de la face ouest
en 1781 par l’architecte versaillais Char- tectes versaillais, il s’occupa notamment du Parthénon. Cette même année, il est
les-François d’Arnaudin, sur ordre de des bâtiments de l’hospice royal devenu UpFRPSHQVpSDUXQHPpGDLOOHjO·([SRVL-
/RXLV;9,/HPRQXPHQWDODIRUPHG·XQ hôpital Richaud, d’aménagements de la tion Universelle. Nommé architecte des
H avec en son centre la chapelle, de style mairie, de la halle aux grains... Il dessina bâtiments civils, il devient rapporteur du
néo-classique, inspirée par le Panthéon deux autels pour l’église Saint-Sympho- Conseil des bâtiments civils le 10 février
GH5RPHDYHFVRQSODIRQGjFDLVVRQV/D ULHQFHOXLGpGLpjODVDLQWH9LHUJHO·DXWUH  3URIHVVHXU GH VWpUpRWRPLH j O·pFROH
galerie de l’étage communiquait directe- jVDLQW)LDFUHSDWURQGHVMDUGLQLHUV des Beaux-arts de Paris, il est pendant
ment avec les chambres, permettant aux
Bibliographie : Paule-Cécile Minot, « Versailles YLQJWTXDWUH DQV GH  j  O·DUFKL-
PDODGHVG·DVVLVWHUDX[RIÀFHVVDQVVHGp- à travers ses grandes familles », Nouvelle édition WHFWHHQFKHIGXGRPDLQHGH9HUVDLOOHVHW
placer. latine, 1994. des Trianons.
VI- EXPOSITIONS UNIVERSELLES

25. Crystal Palace.


Fixé-sous-verre. 14 x 20 cm. Sous cadre : 21 x 27 cm.
/H &U\VWDO 3DODFH pWDLW OH YDVWH SDODLV G·H[SRVLWLRQ HQ IRQWH HW HQ YHUUH GH OD *UHDW
([KLELWLRQGH ODSUHPLqUHGHV([SRVLWLRQV8QLYHUVHOOHV ,OIXWEkWLj+\GH3DUN
en plein cœur de Londres, avec un système de construction employant des éléments
VWDQGDUGLVpVSUpÀJXUDQWODSUpIDEULFDWLRQ3URMHWGXSD\VDJLVWH-RVHSK3D[WRQOHEk-
timent, long de 654 mètres, offrait une surface d’exposition de 92.000 m2. Après les
six mois d’Exposition, le Crystal Palace, qui devait originellement être démantelé, fut
démonté puis remonté et agrandi, au sud de Londres, dans le quartier portant actuelle-
ment son nom. Le 20 novembre 1936, Crystal Palace fut ravagé par un incendie.
Belle peinture sous verre aux couleurs très vives.

n° 26
26. DUVAL. Aquarium du Troca- PRQSHWLWDPL&K$QFHOHW/9DUFROOLHUª &KDUOHV3URVSHU$QFHOHWÀOVGH*DEULHO$XJXVWH$QFHOHWpWDLWDUFKLWHFWH
déro. Coupe transversale suivant GLSO{PpGHV%HDX[DUWVHQRQOXLGRLWGHVPDLVRQVSULYpHVj3DULVHWGDQVOD6RPPHHWGHVPRQXPHQWVIXQpUDLUHV
OP, échelle de 0,02 pour Mètre. au cimetière du Montparnasse).
Aquarelle, encre de Chine et lavis. /HDYULOIXWGpFLGpHSDUDUUrWpO·RUJDQLVDWLRQG·XQFRQFRXUVG·LGpHVHQWUHDUFKLWHFWHVSRXUODFRQVWUXFWLRQGX*UDQG3DODLV
31 x 97,5 cm. Sur un feuillet, le titre : ©PRQXPHQWFRQVDFUpSDUOD5pSXEOLTXHjODJORLUHGHO·DUWIUDQoDLVªTXLGHYDLWrWUHpGLÀpjSDUWLUGHDÀQGHUHPSODFHUOH
« Ministère de l’Agriculture et du 3DODLVGHO·,QGXVWULHjO·RFFDVLRQGHO·([SRVLWLRQ8QLYHUVHOOHGH/RXLV9DUFROOLHUSDUWLFLSDjFHFRQFRXUVUpVHUYpDX[VHXOV
Commerce, Exposition Universelle architectes de nationalité française. Ces dessins sont probablement des esquisses pour ce concours ; d’autres dessins de ce même
Internationale de 1878, Direction projet sont conservés au Musée d’Orsay.
des travaux, Palais du Trocadéro /RXLV9DUFROOLHUÀOVGH0DUFHOOLQ9DUFROOLHUHWpOqYHGH*LQDLQFROODERUDDYHFVRQSqUHjODUpDOLVDWLRQGHODPDLULHGX;9,,,e arron-
et dépendances, Construction de GLVVHPHQWGH3DULV,OIXWDUFKLWHFWHGLYLVLRQQDLUHGHOD9LOOHGH3DULV
l’Aquarium, Coupe transversale sui-
vant OP, Dressé par le Directeur des
travaux, Paris, le 6 septembre 1877,
VLJQp'XYDOª0HQWLRQ©&RSLHªHQ
KDXWjJDXFKHGXIHXLOOHWGHWLWUH
L’aquarium du Trocadéro fut aménagé
SRXUO·([SRVLWLRQ8QLYHUVHOOHGHj
l’emplacement d’anciennes carrières de
pierres sur la colline de Chaillot. Le pro-
MHWHQSDUWLHjFLHORXYHUWHQSDUWLHVRX-
terrain, est mené sur des dessins de l’ar-
chitecte Combaz et intégré aux jardins
de Jean-Charles Alphand. L’aquarium
fut conservé après l’Exposition et mo- n° 27a
GHUQLVpjO·RFFDVLRQGHFHOOHGH,O
IXWIHUPpSRXUWUDYDX[GHj

27. VARCOLLIER, Louis (1864-


1948). Projets pour le Grand Palais.
1896. 2 dessins.
a) Encre de Chine sur calque. 25 x 74 cm.
Déchirures dans les marges. Rousseurs.
b) Encre de Chine sur calque.
26,3 x 69,5 cm, contrecollé sur une
feuille de 32,9 x 76,5 cm. Petites dé-
chirures dans les marges, marques
GH SOLV 6LJQp HQ EDV j GURLWH © ­ n° 27b
VII- ARCHITECTURE CIVILE ET PRIVÉE

A. Châteaux et maisons d’habitation. 28. MOITHEY. Le Château d’Ivry. 29. THIBAUT, Jean Thomas
2 dessins.  ²$WWULEXpj Palais de
a) Vue du château d’Ivry du côté du grand Caprarola. Vue générale prise du
parterre. Aquarelle. 19,8 x 30,2 cm, sur une côté des montagnes de la Sabine.
feuille de 31,2 x 45,3 cm. Aquarelle. 25 x 41,5 cm contrecollée sur
b) Vue du château d’Ivry du côté du Nord. une feuille de 42,5 x 53,5 cm.
Aquarelle. 19,8 x 29,2 cm, sur une feuille de Ce palais, appelé aussi villa Farnèse,
31,5 x 44,8 cm. est considéré comme l’un des meilleurs
(Voir détail en quatrième de couverture). H[HPSOHV GH YLOOD © 5HQDLVVDQFH ª ,O VH
VLWXHGDQVODSURYLQFHGH9LWHUEHGDQVOH
/H FKkWHDX G·,YU\ IXW pULJp j SDUWLU GH  SDU
Latium. La famille romaine des Farnèse
-HDQGH/R\QHV6RQÀOV3KLOLSSHGH/R\QHVYHQ-
IDLW DSSHO j O·DUFKLWHFWH 9LJQROH SRXU OH
GLW OH FKkWHDX j &ODXGH %RVF 'XERLV FRQVHLOOHU
construire autour de 1556.
DX3DUOHPHQWGH3DULVOHTXHOÀWpULJHUjSDUWLUGH
1690 un nouveau château. Jean-Thomas Thibault est un architecte et
Les terres et le châ- peintre français (1757 - 1826). Élève dans
teau furent acquis l’atelier d’Étienne-Louis Boullée entre
en 1715 par Nicolas 1780 et 1786 et de Pierre-Adrien Paris, il
Chalon du Blé, ma- YD j 5RPH SDU VHV SURSUHV PR\HQV HW \
réchal d’Huxelles, séjourne entre 1786 et 1790.
qui les transmit par
KpULWDJH j VRQ QH-
veu Henri Camille,
marquis de Berin-
ghen. Sur notre
dessin du château
du côté Nord (b),
les armoiries du
marquis Beninghen
ont été dessinées
HQ EDV j GURLWH HW
la Lettre B apparaît
sur le château. Le
corps principal du
château fut démoli
j OD VXLWH G·XQ LQ-
cendie en 1896.
32. [Neuilly]. Maison avenue Phi-
lippe Le Boucher. 4 dessins.
Encre de Chine et lavis. 50,5 x 71 cm
chacun. Tous les dessins portent le
titre « Propriété de Mr Le Boucher,
n° 5 bis [et ter], Ave Philippe Le Bou-
FKHUj1HXLOO\ªHWSRUWHQWODPHQWLRQ
© 3U 0=ZREDGDª QRXV Q·DYRQV
SX LGHQWLÀHU OD VLJQDWXUH 5RXVVHXUV
Échelle de 0,02 pour 1 Mètre. n° 32b
D eOpYDWLRQ6LJQpHQEDVjGURLWH
b) Élévation sur cour. Coupe A.B.
&RXSH &' 6LJQp j GURLWH $QQRWD-
tions au crayon.
c) Plan du Rez-de-Chaussée et éléva-
30. Les écuries de Chantilly. 31. CARON. Vue d’une glacière WLRQGX&DELQHW6LJQpHQEDVjGURLWH
Annotations au crayon.
Encre de chine, aquarelle et lavis d’encre. dans le parc de St Cloud. 14 juillet
37 x 55 cm. 6LJQp HQ EDV j JDXFKH 1800. d) Plan des Caves, Plan du 1er étage
(signature illisible). et plan du 2ème étage. Signé en bas.
Crayon. 7,5 x 14,5 cm. Cadre perlé
Annotations au crayon.
Plan-masse des écuries de Chantilly et d’époque.
,O HVW j SHQVHU TXH FHWWH PDLVRQ IXW FHOOH n° 32c
de ses alentours. On peut y voir le bas- On voit l’entrée de la glacière ; le dôme se d’enfance du sculpteur Jacques Zwobada
sin de Beauvais, le Jeu de paume, l’Hôtel trouve au sommet du puits. (1900-1967) qui fut élève au lycée Pasteur.
du grand cerf et la Poste des chevaux, la
*UDQGHUXHGH&KDQWLOO\O·pJOLVHDYHFGH ,OH[LVWHHQFRUHj3DULVWURLVJODFLDLUHVHQ
part et autre, l’Hôtel de l’épée royale et état ; l’une dans le parc de Bagatelle, une
l’Hôtel du cygne, le manège proche de la seconde dans les jardins de l’hôtel de Ma-
porte Saint Denis, la cour des remises, la tignon et une troisième dans l’hôtel des
cour du maréchal, la cour des fumiers et Ambassadeurs de Hollande.
la cour du chenil.
Les grandes écuries de Chantilly, longues
de 186 mètres, ont été construites par Jean
Aubert, entre 1719 et 1740. Le prince de
Condé y recevait, sous la majestueuse cou-
pole, haute de 28 mètres, des personnages
LPSRUWDQWVWHOVTXH/RXLV;9RX)UpGpULF
II de Prusse. Les écuries pouvaient abri-
WHU MXVTX·j  FKHYDX[ HW  FKLHQV GH
chasse. Depuis 1982, le Musée vivant du
cheval y est installé.
n° 31 n° 32a
n° 33 : [Brunoy], Demeure des Ombrages.
n° 35 : RABEL, Projet d’hôtel des Roches blanches.

Qƒ>%UXQR\@6$*/,20DLVRQGH0DGDPH5XHOOH n° 36 : RABEL, Maison dans la région de Rouen.


33. [Brunoy]. Le Demeure des Ombrages. 37. LISCH, René (1909-2004). Lorient. Hôtel de la Compagnie des Indes
Aquarelle. 60,5 x 93 cm, contrecollé sur un papier tendu de 76,3 x 106,6 cm. (Préfecture maritime). Pavillon Est, façade Nord, échelle 0,02.
Crayon, sur calque. 38 x 69 cm.
/DGHPHXUHGHV2PEUDJHVDpWpFRQVWUXLWHj%UXQR\DXPLOLHXGX;,;e siècle, pour
$GROSKH/DFDVVHHWVRQpSRXVHePLOLH/DERXUHW/HXUÀOOH-XOLH&pFLOH/DFDVVHPDULpH %kWLDX;9,,,eVLqFOHSDU*HUYDLV*XLOORLVHW/RXLVGH6DLQW3LHUUHSRXUDEULWHUOHVDFWL-
au banquier Ernest Baudelot, le récupéra en héritage mais dans la guerre de 1870, les YLWpVGHOD&RPSDJQLHGHV,QGHVO·+{WHO*DEULHO GXQRPGHO·DUFKLWHFWHGXURL-DFTXHV
Prussiens font de la demeure leur quartier général. En 1926, le château est acheté par la *DEULHOTXLIXWOHSUHPLHUVROOLFLWpSRXUFHEkWLPHQW GHYLQWDX;,;e siècle siège de la
ville de Brunoy et devient l’école des Ombrages. Préfecture maritime de Lorient. Classé au titre des Monuments historiques en 1930, il
IXWLQFHQGLpVRXVOHVERPEDUGHPHQWVHQSXLVUHFRQVWUXLWjO·LGHQWLTXH SRXUVRQ
aspect extérieur, l’intérieur ayant été réaménagé pour la Marine nationale). En 2000,
34. [Brunoy]. SAGLIO, Robert. Maison de Madame Ruelle. Dessiné O·+{WHO*DEULHOHVWDFTXLVSDUOD9LOOHGH/RULHQWHQV·\LQVWDOOHOHVHUYLFHGHO·$QL-
mation de l’architecture et du patrimoine et en 2010, au premier étage de l’aile ouest,
SDU//DPVRQHQ-DQYLHUjO·pFKHOOHGHSPqWUH² les Archives municipales.
M. J. Houry, Ent. de Maçonnerie.
Nous joignons :
Aquarelle et encre de Chine. 65,5 x 100,2 cm
- Un tirage de ce dessin (mêmes dimensions).
8QWLUDJHG·XQGHVVLQGHODIDoDGHQRUGGXSDYLOORQHVWjO·pFKHOOH30
(50 x 84,5 cm).
35. RABEL, Paul (1848-1899). Projet d’hôtel des Roches blanches.
Aquarelle, crayon et lavis d’encre. 51,5 x 66,5 cm. Petites déchirures marginales
sans gravité.
(QKDXWjGURLWHGDQVXQFDUWRXFKH©0r3/(52<j6DLQW$GULHQ3URMHWG·+{WHOGHV
5RFKHV%ODQFKHVeFKHOOHGHSPqWUHª(QEDVjGURLWH©'UHVVpSDUO·DUFKLWHFWH
VRXVVLJQp 5RXHQ OH  0DUV  3 5DGHO DUFKLWHFWH ª eOpYDWLRQ FRXSH HW SODQ
masse du sous-sol, du rez-de-chaussée et du premier étage.
Les Roches blanches sont un site naturel situé dans le hameau de Saint-Adrien, sur
O·DFWXHOOH FRPPXQH GH %HOEHXI j  NLORPqWUHV OH ORQJ GH OD 6HLQH DX VXG GH 5RXHQ
(Seine-Maritime). L’hôtel y fut-il construit ? Nous n’en avons pas trouvé trace.
Paul Rabel, architecte et ingénieur d’origine rouennaise, est surtout connu pour ses
travaux d’ingénieur. Il fut responsable des ponts de Paris et, assisté des ingénieurs Jean
Résal et Amédée Alby, il construisit le pont Mirabeau.

36. RABEL, Paul. Maison dans la région de Rouen.


Plume et aquarelle. 50,3 x 66 cm. Petites déchirures marginales sans gravité.
n° 37
Dans un cartouche au centre, « Projet de Construction, Mr L.D. Propre. Élévations et
FRXSHVeFKHOOHGHSU0qWUH3DXO5DEHODUFKLWHFWHªHWHQEDVjGURLWH©'UHVVpSDU
O·DUFKLWHFWHVRXVVLJQp5RXHQOHVHSWHPEUH35DGHODUFKLWHFWHª
B. Théâtres, salles de spectacles et décors.

38. Gabriel Pierre Martin DUMONT e) « Plan au rez-de-chaussée d’une Le volume se compose d’un por-
(1720-1791). Projets de théâtres salle d’opéra. Projettée en mil-sept- trait de l’architecte sculpté par Ba-
et salles de spectacles. 7 dessins. cens-quatre-vingt-un. Par M. Dumont, URQ G·DSUqV XQ GHVVLQ GH .XFKDUVNL
3URIHVVHXU G·$UFKLWHFWXUH ª Encre de et de 31 planches : théâtres, salles de
a) « Plan du premier étage d’une salle Chine. 68 x 49,5 cm. spectacles, vues antiques, un rendez-
projettée pour un oppera par Dumont
En bas du dessin la « place du Carrou- vous de chasse en forme d’ermitage,
HQ-XLOOHWªEncre de Chine et lavis
VHOª HQ KDXW OD © UXH GHV 2UWLHV ª HW j XQWHPSOHGHV$UWVXQ9DX[KDOOXQ
d’encre rose. 63,6 x 46 cm. JDXFKHOD©UXH6DLQW1LFDLVHª6LODSOD- Odeum…
Ce dessin est proche du plan du premier ce du Carrousel existe toujours, les rues
eOqYH GH -HDQ $XEHUW * 3 0 'XPRQW
étage du Théâtre de Lyon (réalisé par des Orties et Saint-Nicaise (célèbre pour
REWLQW OH *UDQG 3UL[ GH 5RPH HQ 
6RXIÁRWGHj UHSURGXLWGDQVOH l’attentat manqué contre Napoléon Bona-
3HQVLRQQDLUH j 5RPH LO V·DWWDFKD HVVHQ-
recueil de gravures joint. parte) sont visibles sur le plan du Turgot.
WLHOOHPHQWjFRPSRVHUGHVSURMHWVG·DUFKL-
Dumont avait situé son projet entre la
b) Plan du rez-de-chaussée. Encre de WHFWXUHLGpDOH,OIXWUHoXHQjO·$FD-
SODFH GX &DUURXVHO HW OD *UDQGH *DOHULH
Chine et crayon. 27,6 x 53,5 cm. démie Saint-Luc. En 1750, il accompagna
du Louvre.
6RXIÁRWj3DHVWXPHWIXWUHoXjO·$FDGpPLH
Ce dessin, dans ses proportions, est proche f) Projet de théâtre. Plan-masse. Encre de Bologne. Il se disait également membre n° 38a
du plan de la salle de spectacle de Brest, des Académies de Rome et de Florence. «
de Chine et lavis. 50,8 x 34 cm.
reproduit dans notre recueil de gravures. Plus tard, il s’associa aux études de Po-
/HWKpkWUHGHODPDULQHj%UHVWFRQVWUXLW (QKDXWGXGHVVLQOD©UXH1HXYHªjJDX- tain sur l’architecture théâtrale, enseigna
par Dumont et inauguré en 1766, fut le FKHOD©UXH)URPHQWHDXªjGURLWHOD©UXH O·DUFKLWHFWXUH HW ÀW GDQV O·HQWRXUDJH GH
premier théâtre permanent de Bretagne. 6DLQW7KRPDVGX/RXYUHªHQEDVO·©HP- 6RXIÁRWXQHFDUULqUHG·DUFKLWHFWHVDYDQWª
Il fut détruit dans le courant des années SODFHPHQW GX &KkWHDX G·HDX ª /HV UXHV 0LFKHO*DOOHW 2QGRLWQRWDPPHQWj'X-
1960, comme beaucoup des bâtiments de Fromenteau et Saint-Thomas-du-Louvre mont le théâtre de Brest (détruit en 1960),
la rive gauche ayant subi les dégâts de la pWDLHQWGHVUXHVSDUDOOqOHVjODUXH6DLQW une chapelle aux environs de Rome, l’im-
guerre. 1LFDLVHGXF{WpGX9LHX[/RXYUH HPSOD-
meuble du 14 rue de Tournon (Paris, 6e
cement actuel de la Pyramide).
c) Plan d’une partie d’un théâtre. En- DUURQGLVVHPHQW  0LFKHO *DOOHW TXDOLÀD
cre de Chine et lavis. 65 x 47,1 cm. g) Projet de théâtre. Plan-masse. Encre sa personnalité artistique de « celle d’un
de Chine et lavis. 50,8 x 33,5 cm. WKpRULFLHQHWG·XQDUFKpRORJXHª
Avec des annotations sur les côtés don-
nant des dimensions et proportions. Nous joignons : Recueil de gravures Bibliographie : Michel Gallet, « Les Architectes pa-
risiens du XVIIIe siècle ».
/·DUFKLWHFWHFRPSDUHVRQWKpkWUHjFHX[
GHV UpDOLVDWLRQV HW SURMHWV GH *DEULHO
GH1DQF\HWGH0HW] ©0HVVHª 
Pierre Martin Dumont. 1 volume (Le dessin n° 38g n’est pas reproduit ici.
d) Plan-masse d’une salle de specta- JUDQGLQIROLR5HOLXUHGHPLEDVDQHj Photo sur demande.)
cle, avec des variantes sur les côtés. coins (reliure abîmée, plats détachés).
Encre de Chine. 57,2 x 42,6 cm. Exemplaire du décorateur Armand-
Albert Rateau, portant son ex-libris.
n° 38c
39. VISCONTI, Louis (1791-1853).
Projet de Comédie Française, rue de
Richelieu. Élévation latérale.
Encre de Chine et aquarelle. 26,5 x 46 cm.
6LJQpHQEDVjGURLWH

Projet de théâtre pour le 104-106 rue de Ri-


chelieu, établi au printemps 1826. L’empla-
cement était alors occupé par deux hôtels
DSSDUWHQDQW j -HDQ 3HUULQ XQ GHV SUHPLHUV
FOLHQWVGH9LVFRQWL/HGHVVLQHVWYRORQWDLUH-
ment sobre et classique. Le projet ne verra
SDVOHMRXUPDLV9LVFRQWLEkWLUDPRLQVGHGL[
DQV SOXV WDUG O·K{WHO )DULQD j FHWWH PrPH
adresse.
Bibliographie : Hamon, MacCallum, « Visconti, 1791-
1853 », (Délégation à l’action artistique de la Ville de
Paris, 1991), pp. 108-109.

n° 38d n° 38e n° 38f

n° 39

n° 38b
40. Jean Camille FORMIGÉ. 41. DENAT, André (1825-1882). Projet de théâtre à Toulouse. 42. LE ROY, A. Cercle Boïeldieu.
Projet d’illustration. Ch. Garnier, Aquarelle[FP'DQVXQFDUWRXFKHHQKDXWjJDXFKH©* Cabibel ve 1888.
sa vie, son œuvre, 1825-1898. SURSULpWDLUHª$XFHQWUHHQKDXW©'*HVWDGpFRUDWHXUª'DQVXQFDUWRXFKHHQ Encre de Chine et lavis d’encre bleue.
Crayon, encre et aquarelle. 35,7 x 20,6 cm. KDXWjGURLWH©$QGUp'HQDW$UFKLWHFWHª [FP6LJQpHQEDVjJDXFKH
3URMHW SRXU XQH FRXYHUWXUH GH OLYUH j ,OV·DJLWVDQVGRXWHG·XQSURMHWGHWKpkWUHSRXUODSODFH6DLQW*HRUJHVj7RXORXVHH[p- François-Adrien Boïeldieu (1775-1834), né
priori jamais publié. cuté en 1861. j5RXHQIXWHVWGHVSULQFLSDX[FRPSRVL-
André Denat est né dans cette même ville. Il fut élève de Lebas et architecte de celle- teurs français d’opéras pendant le premier
FLGHj&·HVWOXLTXLLQWURGXLVLWO·DUFKLWHFWXUHPpWDOOLTXHDSSDUHQWHSRXUOD quart du XIX e
siècle. Il fut compositeur
première fois dans la construction des marchés de Toulouse. GH OD FRXU GX 7VDU j 6DLQW3pWHUVERXUJ
GHj­VRQUHWRXUj3DULVLOIXW
Bibliographie : Odile Foucaud, Toulouse ; L’architecture au XIXe siècle. Somogy Édition d’art. 2000. professeur au conservatoire et membre de
l’Académie des Beaux-arts. Il publia son
plus grand chef-d’œuvre, la Dame Blan-
che, en 1825.
Le cercle Boïeldieu était une société mu-
VLFDOHURXHQQDLVHGHOD ÀQ GX;,;e et du
début du XXe siècle.
©/DVRFLpWpGpVLUHXVHG·DSSRUWHUXQIDLEOHWULEXWG·KRPPDJHjXQLOOXVWUHHQIDQWGH 44. LEQUEUX, Armand. Projet de théâtre. Élévation offrant la façade
5RXHQHWFRQIRUPpPHQWjODGpFLVLRQSULVHSDUVHVPHPEUHVDXPRLVGHIpYULHU et l’un des côtés du théâtre et les maisons environnantes.
prendra le nom de cercle orphéonique Boïeldieu. La société a pour but l’étude de la
musique vocale, l’exécution de chants d’ensemble dans les concerts publics et des Aquarelle et lavis d’encres[FP6LJQDWXUH /HTXHX[ HQEDVjJDXFKHDX
FRQFHUWVSULYpVHWODSDUWLFLSDWLRQDX[FRQFRXUVRUSKpRQLTXHVª crayon.
Bibliographie : « La Sociabilité en Normandie », p. 206. (A.D.S.M., 4 M P 5 n° 60). (Q$UPDQG/HTXHX[DUFKLWHFWHURXHQQDLVSDUWLFLSHjXQFRQFRXUVSRXUODUH-
construction du Théâtre des Arts de Rouen. Son projet n’a pas été retenu. Cependant
nous ne savons pas pour quel théâtre ce projet-ci a été réalisé.

43. NOLAU, François-Joseph (1804-1883). « Théâtre » (?)


Aquarelle. 15 x 24 cm (encadré : 36 x 44 cm).
François-Joseph Nolau est un élève de Baltard. Ayant épousé Félicie Justine Ciceri, la
ÀOOHGXFpOqEUHGpFRUDWHXU3LHUUH/XF&KDUOHV&LFHULLOWUDYDLOODDYHFVRQEHDXSqUHj
des décors d’opéras et fut nommé en 1850 décorateur en chef de l’Opéra-Comique. On
lui doit notamment le luxueux décor intérieur de la Préfecture de Marseille.
1RODXHIIHFWXDGHQRPEUHXVHVYXHVGHYLOOHVGRQW3DULV1RXVQ·DYRQVSXLGHQWLÀHU
celle-ci.
45. SORDES, Paul. Ballet. Malgré les liens d’amitié qui unissaient
6RUGHV HW 5DYHO QRXV Q·DYRQV SDV j FH
Pastel et aquarelle. 37,5 x 48 cm. Signé
MRXUHWDYHFFHUWLWXGHUpXVVLjIDLUHXQOLHQ
HQEDVjGURLWH direct entre la musique de Ravel et les des-
L’encadrement de la scène est peint sur VLQVTXHQRXVSUpVHQWRQVFLGHVVXV,OHVWj
une autre feuille contrecollée sur la pre- noter qu’une huile, représentant un cheva-
mière. Encadrement de peinture dorée. lier et une princesse dans un décor de théâ-
tre et conservée au musée Maurice Ravel
j 0RQWIRUWO·$PDXU\ SRUWH XQH GpGLFDFH
©­0DXULFH5DYHO3DXO6RUGHVª
46. SORDES, Paul. Scène galante. Bibliographie :
Pastel, gouache et aquarelle. 16,5 x 25 cm. - Maurice Ravel. Marna. Fayard 1986.
- Maurice Ravel par quelques uns de ses familiers.
3DXO6RUGHVQDLWj3DULVOHIpYULHU Paris. Edition du Tambourinaire. 1939.
On ignore la date de sa mort, mais ses n° 45
amitiés avec Ravel permettent de la situer
un peu avant celle du compositeur, en 47. LABISSE, Félix (1905-1982).
1937. Il expose sept œuvres au Salon des Projet de décor de théâtre.
,QGpSHQGDQWV HQ  HW KXLW j FHOXL GH Aquarelle  [  FP 6LJQp HQ EDV j
1903, dont un fusain de Richard Wagner.
GURLWH©/DELVVHª
Peintre et décorateur de théâtre, Paul Sor-
des manifeste également un vif intérêt Pièce intérieure, fenêtre en fond de scène
pour la musique. Il fut l’un des membres donnant sur la mer, balcon laissant une
fondateurs de la société des Apaches, en RXYHUWXUHjGURLWH
1902. L’opéra de Debussy sur le livret de Peintre français lié au mouvement sur-
0DHWHUOLQFN©3pOOpDVHW0pOLVDQGHªUH- réaliste, auquel il n’a jamais adhéré to-
SUpVHQWpSRXUODSUHPLqUHIRLVjO·2SpUD talement. Il débute sa carrière de peintre
&RPLTXHHQDYULOIXWjO·RULJLQHGH HQ  j 2VWHQGH VRXV OD SURWHFWLRQ GH
ce cercle des Apaches dont l’intention -DPHV(QVRU(QLOV·LQVWDOOHj3DULV
pWDLWG·LPSRVHUFHWRSpUDQRYDWHXUIDFHj R LO VH OLH G·DPLWLp DYHF -HDQ/RXLV %DU- n° 46
un public d’habitués conservateurs et peu rault, Robert Desnos, Antonin Artaud.
préparés. Ce groupe artistique se compo- Dès 1935, il côtoie le milieu surréaliste et
sait principalement de musiciens et d’écri- rencontre Jacques Prévert, André Masson,
vains ; citons parmi eux, Ravel, Léon-Paul Max Ernst, Raymond Queneau, René Ma-
Fargue, Tristan Klingsor, Maurice Delage, gritte et Paul Delvaux. Mobilisé en 1939 et
ePLOH9XLOOHUPR]%HQHGLFWXVHWG·DXWUHV GH UHWRXU j 3DULV HQ  LO GHYLHQW O·XQ
Ils se réunissaient chaque samedi dans la des artistes majeurs de la jeune peinture
PDLVRQ GH 6RUGHV UXH 'HORQJ &·HVW Oj française. Son œuvre de maturité, placée
que Ravel et Léon-Paul Fargue se rencon- sous le signe de la métamorphose, ex-
WUqUHQW 6RUGHV HVW j O·RULJLQH GH UHQFRQ- plore les frontières du fantastique, du rite,
tres, d’inspirations et d’évolutions artisti- de la magie ou de l’érotisme. Dès 1943, il
ques de premier ordre pour de nombreux FRQVDFUHVRQDFWLYLWpjODSHLQWXUHHWDX[
grands noms d’artistes, musiciens, pein- décors de théâtre. Il travaille notamment
tres et poètes. avec Louis Jouvet, Sartre... n° 47
VIII- DÉCORS D’INTÉRIEURS
48. Intérieur d’un palais. Deuxième moitié du XVIIIe siècle. 49. LISCH, Georges (1869-1960). Salon de l’Hôtel de Lauzun.
Aquarelle. 38,5 x 46,8 cm. Aquarelle. 64,3 x 82,4 cm.
6DORQGHIRUPHRYDOHjGpFRUGHERLVHULHVSRO\FKURPHV3ODIRQGDOOpJRULTXHUHSUpVHQ- Cette grande aquarelle de style serait le salon de l’hôtel de Lauzun, dessin exposé sans
tant la déesse Héra (Junon), protectrice des femmes, déesse du mariage et de la fécon- doute au Salon de 1914.
dité, avec ses paons, motif peu courant sur un plafond. L’hôtel est situé au 17 quai d’Anjou, dans le quatrième arrondissement de Paris. Élevé
HQSDUO·DUFKLWHFWHIUDQoDLV/RXLV/H9DXO·pGLÀFHHVWFODVVpDXWLWUHGHV0RQX-
PHQWVKLVWRULTXHVHQ0RQVLHXUGH9RJXsGHPDQGHj*HRUJH/LVFKGHV·RFFXSHU
de la décoration intérieure de l’hôtel. Depuis 1928, l’hôtel de Lauzun est une propriété
GHOD9LOOHGH3DULV
Nous joignons : une photographie de 29 x 38,5 cm contrecollée sur une feuille
61,3 x 46 cm.
50. BOSCHER, Ferdinand Jean Édouard. 5 aquarelles d’intérieur, Ces aquarelles, sur papier bleu, représentent le grand salon, le cabinet de travail, la
probablement de l’appartement du Marquis de Castellane. 1927. ELEOLRWKqTXH GHX[IRLV HWODVDOOHjPDQJHUG·XQHGHPHXUHYLVLEOHPHQWIRUWXQpH,O
s’agit sans doute de la résidence du marquis de Castellane.
26 x 37 cm chacune. Chaque aquarelle est signée et datée, et précédée d’une
page blanche portant son titre manuscrit. Une page indépendante porte la dé- Boni de Castellane (1867-1932), dandy de la IIIe5pSXEOLTXHYpFXWGHjVDPRUW
GLFDFH©$X0DUTXLVGH&DVWHOODQH-XLQ)%RVFKHUª dans le 8e DUURQGLVVHPHQW GH 3DULV DYHQXH 9LFWRU(PPDQXHO ,,, DFWXHOOH DYHQXH
)UDQNOLQ5RRVHYHOW 
IX- ARCHITECTURE RELIGIEUSE

51. Élévation de la façade de la ca- 52. A. DELIGNIÈRES. Façade de 53. LORIN, J.-L. Château de Main- (Q KDXW j JDXFKH © &KkWHDX GH 0DLQWH-
thédrale Notre-Dame de Bayeux. l’église collégiale de Saint-Vulfran tenon, église Saint-Nicolas. non, église Saint-Nicolas. Projet de verriè-
UHVHQJULVDLOOH6RXPLVj0RQVLHXUOH'XF
Aquarelle et encre de Chine. 87 x 56 cm. à Abbeville (Somme, Picardie). Encre de Chine et aquarelle. 102,2 x 39,1 GH1RDLOOHVSDU0/RULQSHLQWUHYHUULHUj
Dessin contrecollé et tendu sur un Encre de chine, aquarelle et lavis d’encre. cm. 3 fortes marques de plis horizon- &KDUWUHVª
chassis en bois.  [  FP 6LJQp HW GDWp HQ EDV j tales qui ont causé des déchirures et
GURLWH©$'HOLJQLqUHVª0DQ- un petit manque au-dessus du pli su-
Probablement de la première moitié du
XIXe siècle. TXHHQKDXWjJDXFKHVDQVDWWHLQWHDX périeur. 54. BRANDON, Raoul (1878-1941).
dessin. Élévation d’une église d’Eure-et-
Loir.
Nous joignons : la lithographie corres-
SRQGDQWH(QEDVjJDXFKH´$/LRQ Crayon. 95,5 x 63 cm, contrecollé sur
'HOµjGURLWH´(2OOLYLHUGLUµ un carton de 104 x 72,3 cm. Manques
aux deux angles du carton. Signé en
EDVjGURLWH©'UHVVpSDUO·DUFKLWHFWH
du gouvernement et architecte en chef
GX GpSDUWHPHQW 5DRXO %UDQGRQ ª
Traces d’humidité sur la longueur de
la marge gauche.
55. WOCHER, Marquard Fidel Dominikus (1760-1830). Intérieur d’une
église, avec son jubé et son buffet d’orgue.
X- CARTES, PLANS DE VILLES ET TERRIERS
Gouache et aquarelle. 38 x 50,7 cm.
:RFKHU WUDYDLOOD HVVHQWLHOOHPHQW HQ 6XLVVH VRQ SD\V  PDLV pJDOHPHQW j 3DULV HW HQ
Italie. Au premier abord, le style baroque du buffet d’orgue et l’architecture de l’église 56. Plan de la ville de Crécy-en-Brie. 3UREDEOHPHQWGHODÀQGX;9,,e
SHXYHQWIDLUHSHQVHUjO·(XURSHFHQWUDOH $XWULFKH7FKpTXLH3RORJQH &HSHQGDQWOH siècle.
EXIIHW G·RUJXH LFL UHSUpVHQWp QH FRUUHVSRQG j DXFXQ VFKpPD FRQQX VRQ SRVLWLRQQH- Encre de Chine. 43,5 x 59 cm, contrecollé sur une feuille de 55 x 75,5 cm.
ment et son architecture sont inhabituels, avec l’allure d’une tour ou d’une colonne
PXVLFDOHHWQRQG·XQHDUPRLUHjODTXHOOHRQHVWSOXVKDELWXp2QSRXUUDLWDORUVSHQVHU /pJHQGHPDQXVFULWHVXUOHERUGGURLW©$$$3DURLVVH6W*HRUJHVGH&UpF\RLO\D
jXQHUHSUpVHQWDWLRQÀFWLYHXQHYXHG·HVSULWGHO·DUWLVWHPDLVODSUpFLVLRQGHVGHX[ la collégiale. BBB : paroisse de la Chapelle dans laquelle il y a Couvent de Religieuses
statues sur le jubé indique le contraire. Tout comme la croix en bois coiffant le buffet ordre St Benoist, maison des missionnaires & congrégation de villes pieuses & charita-
G·RUJXHGpWDLOTXHO·DUWLVWHDYDLWG€YRLUSRXUOHUHSURGXLUHLOpWDLWHQHIIHWSOXVIUp- bles. OCID. Dans laquelle ville de Crécy il y a un Bailliage royal relevant du présidial
TXHQWGHWURXYHUjFHWWHSODFHXQDQJHPXVLFLHQXQWURSKpHGHPXVLTXHXQHXUQHRX GH0HDX[ǻ
XQS{WjIHX
En 1972, Crécy-en-Brie fusionna avec sa voisine la Chapelle-sur-Crécy et devint Crécy-
Cette représentation est donc soit, la vue d’une église que malheureusement nous n’avons la-Chapelle.
SX LGHQWLÀHU VRLW XQH UHSUpVHQWDWLRQ FRPSRVLWH G·XQ OLHX ÀFWLI DJUpPHQWp G·pOpPHQWV
UpHOVYXVHWUHSURGXLWVSDUO·DUWLVWHSRXUGRQQHUXQDVSHFWSOXVYUDLjVRQ±XYUH
(Nous remercions vivement Monsieur Remi Dropsy, secrétaire d’Orgue en France, et Monsieur Jean-Jac-
ques Gramm, du Musée suisse de l’orgue, pour leur aide).
57. CICILLE, Jacques. Plan de la Propriété de « M. Auguste, orfèvre du
Roy » à Meudon.
Encre de Chine et lavis d’encres verte, jaune et rouge. 42,5 x 55,5 cm. Marques de
plis centraux avec un tout petit trou au croisement des plis.
(Voir détail en quatrième de couverture).
'DQVXQFDUWRXFKHHQKDXWjJDXFKH©3ODQGHVGRPDLQHVGH0$XJXVWH2UIqYUHGX
5RLFRQVLVWDQWHQ%DWLPHQV&RXUV-DUGLQV7HUUHV3UpV9LJQHVHWDXWUHVDVVLVDX9DO
3DURLVVHGH0HXGRQ/HYpHWGUHVVpSDU-DFTXHV&LFLOOH$USHQWHXUGX5RLDX[ÀQVGH
FRQVWDWHUOD&RQWLQHQFHGHFKDTXHSLqFHUHODWLYHPHQWDX3URFqV9HUEDOG·$USHQWDJH
et Bornage d’icelles en Datte du 7 février dernier et Jours suivants : Clos et arrêté le 10
0DLª
Ce plan donne les domaines de Robert-Joseph Auguste (1723-1805), sculpteur et orfè-
YUHUR\DOGH/RXL[;9HW/RXLV;9,IRUPpFKH]OHV5RsWWLHUVHWODQFpSDUODPDUTXLVH
de Pompadour. Auguste avait acheté aux enchères, une grande maison, avec son jardin
jODIUDQoDLVHHWOHVWHUUDLQVHQYLURQQDQWVVXLWHDXGpFqVVDQVKpULWLHUGHOHXUSURSULp-
taire, l’abbé Perrin. En 1776, Auguste acheta le terrain voisin et la maison de la Croix
GX9DOLOREWLQWO·DXWRULVDWLRQGXEDLOODJHGHUpXQLUOHVGHX[WHUUDLQVDÀQG·HQWDPHU
ODFRQVWUXFWLRQGXFKkWHDXGX9DOVRXV0HXGRQ­SDUWLUGHLOV·\ÀWFRQVWUXLUH
XQFKkWHDXQRPPpFKkWHDXGX9DO/HFKkWHDXIXWUDFKHWpSOXVWDUGSDUODSULQFHVVH
GH5RKDQ5RFKHIRUWYHXYHGXGXFG·(QJKLHQTXLO·KDELWDGHj/HGRPDLQH
fut démantelé puis loti en 1911. Il n’en reste aujourd’hui qu’un portail monumental en
ruine et la chapelle transformée en habitation, avenue du Maréchal-Joffre.
Ce document donne l’état du domaine un an avant le début de la construction du
château.
/HV OLHX[ ÀJXUDQW VXU FH WHUULHU GRQQHQW SRXU FHUWDLQV GHV QRPV GH UXHV HW YRLHV j
Meudon (Hauts-de-Seine) : autour de l’actuelle gare S.N.C.F. de Meudon, la rue des
6RUULqUHVHWO·DOOpHGHV+DXWHV6RUULqUHVODUXHGHV*DORQVOHVHQWLHUGHOD3RLQWHGDQV
OHTXDUWLHUGX9DO)OHXU\O·DYHQXHGHV)RVVpVHWOHVHQWLHUGHV)RVVpVODUXHGHV*UL-
PHWWHVHWOHVHQWLHUGHV*ULPHWWHV

58. Plan von Lille oder Ryssel.


Encre de Chine et lavis. 32,5 x 41,5 cm. Petites déchirures dans la marge supérieure
VDQVPDQTXHHWVDQVDWWHLQWHjO·LPDJH
Plan début XIXe de la ville de Lille.
59. Plan du domaine de Fayel à Saint-Clair-sur-Epte 9DOG·2LVH  60. Plan topographique du territoire de la paroisse du Plessis-Gassot.
9HUV Levé par Benoit en 1787 et délivré conforme par François Nicolas Louvet
Encre de Chine et lavis. 54 x 69,5 cm. Marques de plis médians, minuscule trou en 1810.
au centre. Encre de Chine et lavis. 46 x 63,5 cm. Points noirs sur les bords droit et gauche.
Déchirures et manques.
'DQVXQFDUWRXFKHHQKDXWjGURLWH©3ODQJpRPpWULTXHGX'RPDLQHGH)D\HOVLWXpj
6W&ODLU6(SWH'pSWGH6HLQH 2LVHDSSDUWHQDQWj0U3$66<5HFHYHXU*DOGX'pSW /H 3OHVVLV*DVVRW HVW XQ SHWLW YLOODJH GX 9DO G·2LVH VLWXp HQWUH OH 0HQLO OH 0HVQLO
GHOD'\OHª/H)D\HOHVWXQGHVTXDWUHKDPHDX[FRQVWLWXDQWDXMRXUG·KXLODFRPPXQH Aubry), Fontenay (Fontenay-en-Parisis), Bouqueval et Ecouen.
de Saint-Clair-sur-Epte.
XI- DESSINS D’INGÉNIEURS

62. BERTHELIN, Max. (Troyes, 1811 – Paris, 1877). Vue du pont de ….


Aquarelle[FP6LJQpHQEDVjGURLWH0D[%HUWKHOLQ
61. Plan du château de la Prouste-
%HUWKHOLQUHoXWXQHIRUPDWLRQG·DUFKLWHFWHjO·eFROHGHV%HDX[DUWVRLOIXWpOqYHGH
rie et de ses environs. Labrouste. Il travailla avec Baltard et fut architecte de la Compagnie des Chemins de
Encre de Chine et lavis. 31,9 x 40,8 cm. Dou- Le château de la Prousterie passa ensuite fer de l’Est. Les musées de Troyes et de Compiègne conservent des aquarelles de lui et
blé sur carton. Papier très fragile, Déchi- j OD EHOOHIDPLOOH GH *RQGRXLQ OHV *RLQ surtout le musée d’Orsay possède deux aquarelles représentant le Palais de l’Industrie
rures dans les marges, petits manques (famille de banquiers et d’industriels origi- FRQVWUXLWSRXUO·([SRVLWLRQ8QLYHUVHOOHGHj3DULVTXLWUDGXLVHQWPDJQLÀTXHPHQW
aux bords et deux petits manques dans naires de Tours). L’orangerie fut construite les talents d’aquarelliste de Berthelin. Connaissant son travail il est presque certain que
OHGHVVLQ7LWUHHQKDXW©/D3URXWHULHª après 1826. Une grange sera ajoutée en cette vue n’est pas imaginaire, nous n’avons pu retrouver le lieu.
1898.
'DWpHQEDVjGURLWHGX janvier 1817.
er

Le château de la Prousterie, situé sur


la commune d’Avezé (Sarthe, Pays de la
/RLUH  IXW FRQVWUXLW j SDUWLU GH OD ÀQ GX
;9e VLqFOH 9HUV OD ÀQ GX ;9,e siècle, René
GX &URFKHW SURSULpWDLUH GH O·pSRTXH \ ÀW
ériger une chapelle. Le château passa dans
les mains de la famille d’Angennes, puis de
-DFTXHV*XLOODXPH*D\RW FKHYDOLHUGR\HQ
GHODFRXUGHVDLGHVGH3DULV $X;9,,,e siè-
cle, le nouveau propriétaire, Pierre-Charles
*RQGRXLQ QRWDLUH j 3DULV HW FRQVHLOOHU GX
URL ÀWFRQVWUXLUHODSDUWLHGURLWHGXORJLVHW
la façade antérieure.
63. Plan géométral des usines de Baignes (Haute-Saône).
Encre de Chine et lavis d’encres rouge et verte. 66 x 410 cm, entoilé.
Plan de l’usine métallurgique de Baignes, dont l’existence de la forge est attestée dès 1835. Le fourneau fut éteint en 1869 et détruit peu de temps après. Le propriétaire
6LODPDLVRQGXPDvWUHGHIRUJHH[LVWHGHSXLVOHGpEXWGX;9,,,e siècle, la plu- Pierre Tiquet transforma la forge en fonderie de seconde fusion, et les activités de mé-
SDUWGHVEkWLPHQWVGDWHQWGHODÀQGX;9,,,e siècle. Le propriétaire et maître de forge WDOOXUJLHGH%DLJQHVFHVVqUHQWGpÀQLWLYHPHQWHQ
G·DORUV&ODXGH)UDQoRLV5RFKHWÀWHQWLqUHPHQWUHPDQLHUOHVLWHSDUO·DUFKLWHFWHELVRQ-
1RWUHSODQVXUOHTXHOÀJXUHQWOHIRXUQHDXODPDFKLQHjYDSHXUHWODPDFKLQHVRXI-
WLQ-HDQ$QWRLQH*X\HW&HOXLFLRUJDQLVDXQHSODFHHQKpPLF\FOHDXWRXUGXIRXUQHDX
ÁDQWHSHXWrWUHGDWpHQWUHHW
avec deux bâtiments en quart de cercle, dont celui du sud fut détruit en 1821 par un
LQFHQGLH3HXDSUqVXQHVDOOHGHVPDFKLQHVLQGpSHQGDQWHIXWFRQVWUXLWHjODGH- Le site est protégé au titre des Monuments historiques en 1978 et 2007, et la plupart des
PDQGHGHVSURSULpWDLUHV%OXPSqUHHWÀOVSRXUDEULWHUXQHPDFKLQHjYDSHXUGHVWLQpH bâtiments subsistants ont été acquis par le Conseil général de Haute-Saône vers 2000.
jDFWLRQQHUODVRXIÁHULHGXKDXWIRXUQHDX8QHVRXIÁHULHjDLUFKDXGIXWLQVWDOOpHHQ
XII- L’ARCHITECTURE VUE PAR LES PEINTRES

64. HENRY, Émile (1842-1920). Le marché de la Place Carli à Marseille. 65. Vue générale de Nice, prise des hauteurs à l’Orient de la ville - Les
Aquarelle. 31 x 21,5 cm sans les marges. Sous cadre, 57 x 43 cm. côtes de France et la ville d’Antibes se montrent dans le lointain.
Crayon et lavis d’encre grise. 24 x 38,5 cm. Daté en bas au centre, sous le titre : octobre
9XHGXPDUFKpGHOD3ODFH&DUOLGDQVOH,er arrondissement de Marseille, avec derrière
OH3DODLVGHV$UWVFRQVWUXLWGHjSDU+HQUL-DFTXHV(VSpUDQGLHXDUFKLWHFWH 1818.
GH1RWUH'DPHGHOD*DUGH On peut voir le château de Nice se détacher de la ville sur la mer. Il pourrait s’agir de
l’artiste Langlacé.
9RLUFDWDORJXHQƒ 
66. VILLERET, François Étienne (c. 1800-1866). Chevet de l’église 67. BOGGS, Frank. Vue de l’hôtel de ville de Mantes-la-Jolie.
Saint-Jean-Baptiste de Chaumont-en-Vexin (Oise, Picardie), avec la Fusain et aquarelle[FP6LJQpHQEDVjJDXFKH©)UDQN%RJJV0DQWHVª
sortie d’un mariage.
Aquarelle. 20 x 14,8 cm.
/·pJOLVHGH&KDXPRQWHQ9H[LQFRQVWUXLWHDX;9,eVLqFOHGDQVOHVW\OHÁDPER\DQWDOD
particularité de n’être accessible que par des escaliers, dont ceux de la rue de l’église,
GDWDQWGX;,9e siècle, représentés ici.
Provenance : sans doute vente Couturier-De Nicolaÿ & Oger-Dumont, Paris, 17/06/1994.
XIII- DIVERS
68. Épithalame à Monsieur de Il servit avec distinction dans le corps de )RQWDLQH6DLQW0LFKHO'HVFULSWLRQGHO·pGLÀFH
Siochan de Kersabiec, & Made- ODPDULQHGHSXLVMXVTX·jHWD
Placard imprimé par Boucquin[FP8QHWDFKHHQKDXWjJDXFKHVXUOH
plusieurs fois mérité et obtenu les grâces
moiselle Budan du Vivier. du roi pour des actions d’éclat, ou des ser-
PRW©GHVFULSWLRQª
Aquarelle et encres noire, brune et verte. vices importants, rendus dans les ports et Description de la fontaine Saint-Michel, « la plus remarquable fontaine de Paris, aussi
41,5 x 28 cm. GDQVOHVDUPpHVQDYDOHVª bien par ses dimensions que par la richesse des matériaux employés et les nombreuses
Poème écrit pour célébrer (In. : Saint-Allains, « Nobiliaire Universel de ±XYUHVTXLODGpFRUHQWªSRXUVRQLQDXJXUDWLRQOHDR€W
XQ PDULDJH j 1DQWHV OH France », tome second. Paris, 1814).
29 mai 1787 (daté en bas
j JDXFKH HW VLJQp HQ EDV
jGURLWH*'03 HWSUp-
senté dans un décor archi-
tectural avec les armes de
France en haut et les ar-
mes des deux familles en
EDV(QSDUWLHEDVVHÀJXUH
dans un rectangle de 7,8 x
19 cm, une jolie scène de
combat, les artilleurs cô-
tiers tirant au canon sur
les navires ennemis.
Marques de plis et une dé-
chirure sans manque dans
la partie basse.
Catherine Julie Budan du
9LYLHU   pSRXVD
jO·kJHGHDQVHQO·pJOL-
se Saint-Nicolas de Nan-
tes, Jean Augustin Joseph
Sioc’han de Kersabiec
(1752-1830).
« Jean-Augustin-Joseph
Siochan, chevalier, sei-
gneur de Kersabiec, ca-
pitaine de vaisseau, che-
valier de l’ordre royal et
militaire de Saint-Louis
et de Cincinnatus, chef
de nom et d’armes de la
maison de Siochan. […]
Index des architectes et artistes : Index des lieux (régions et départements) : Index des villes :
ARIÈS, N. : 19. LAMBERT, Marcel : 23, 24. Bretagne : Pays de la Loire : Abbeville : 52.
AUBERT, Jean : 30. /(%Ë*8($OIUHGHW6WpSKDQH - Morbihan : 37. - Loire-Atlantique : 68. Avezé : 61.
Centre : - Maine-et-Loire : 6. Bagneux : 4.
BADENIER, Alexandre : 15. LE ROY, A. : 42.
-Eure-et-Loir : 53, 54. - Mayenne : 1. Baignes : 63.
BERTHELIN, Max : 62. LEQUEUX, Armand : 44.
Franche-Comté : - Sarthe : 61. Bayeux : 52.
BESNARD, Albert : 11. /,6&+*HRUJHV
- Haute-Saône : 63. Picardie : Brunoy : 33, 34.
BLONDEL, Frantz : 20. LISCH, René : 37. - Oise : 30, 66. Chantilly : 30.
Île-de-France :
%2**6)UDQN LORIN, J.-L. : 53. - Essonne : 33, 34. - Somme : 52. &KDXPRQWHQ9H[LQ
BOSCHER, Ferdinand J. E. : 50. MOITHEY : 28. - Hauts-de-Seine : 4, 31, 32, 57. Provence-Alpes-Côte-d’Azur : Crécy-la-Chapelle : 56.
- Seine-et-Marne : 3, 56. - Alpes-Maritimes : 65. Évian-les-Bains : 11.
BRANDON, Raoul : 54. MOULIN, Charles : 13.
- Seine-Saint-Denis : 4. - Bouches-du-Rhône : 64. Ivry-sur-Seine : 28.
CARON : 31. NOLAU, François Joseph : 43.
9DOGH0DUQH Laval : 1.
Rhône-Alpes :
CICILLE, Jacques : 57. PAXTON, Joseph : 25. Lille : 8, 13, 58.
9DOG·2LVH - Haute-Savoie : 11.
COMBAZ : 26. PETIT, Louis François : 22. <YHOLQHVj Lorient : 37.
'(/,*1,Ë5(6$ RABEL, Paul : 35, 36. Maintenon : 53.
Lorraine :
DENAT, André : 41. 6$*/,25REHUW Mantes-la-Jolie : 67.
9RVJHV À l’étranger : Marseille : 64.
'80217*DEULHO30 SORDES, Paul : 45, 46. Midi-Pyrénées :
Meaux : 3.
'89$/ THIBAUT, Jean Thomas : 29. +DXWH*DURQQH Algérie : 9.
Meudon : 57.
FINIELS, Louis Augustin : 12. TROUARD, Louis François : 18. Nord-Pas-de-Calais : Belgique : 13.
Nantes : 68.
- Nord : 8, 13, 58. Italie : 12, 29.
),9$=+HQUL 9$5&2//,(5/RXLV Neuilly-sur-Seine : 32.
Royaume-Uni : 25.
)250,*e-HDQ&DPLOOHj 9,//(5(7)UDQoRLVeWLHQQH Basse-Normandie : Nice : 65.
- Calvados : 51. Pantin : 4.
*$51,(5&KDUOHV 9,6&217,/RXLV
Haute-Normandie : Parisj
HENRY, Émile : 64. WOSCHER, Marquard Fidel Dom. : 38, 39, 49, 50, 69.
55. - Seine-Maritime : 35, 36, 42.
LABISSE, Félix : 47. Parnay : 6.
3OHVVLV*DVVRW OH 
Rouen : 36, 42.
Saint-Adrien : 35.
Saint-Clair-sur-Epte : 59.
Saint-Cloud : 31.
6DLQW'LpGHV9RVJHVC
&HFDWDORJXHDpWpUpDOLVpDYHFODFROODERUDWLRQGH5DSKDsO7KRPDV
Toulouse : 41.
Les photos ont été faites par Suzanne Nagy-Kirchhofer. 9HUVDLOOHVj
n° 18a : Trouard, la Caserne des Gardes françaises à Versailles.
LIBRAIRIE GALERIE ALAIN CAMBON
Catalogue n° 17
n° 28b

n° 22

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