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Différents types d’exposition et Les normes

de radioprotection
Table des matières
I. Les différents types d'exposition humaine
II. Les grandeurs et les unités utilisées en radioprotection
1. La dose absorbée: D
2. Le débit de dose absorbée: D°
3. Débit de dose absorbée: cas particuliers
a. Photons X ou γ à 1 mètre des tissus humains
b. Particules β- à 10 cm des tissus humains
c. Particules β+
4. L'équivalent de dose absorbée (H) et le facteur de pondération (W) ou de qualité (Q)
5. Le débit d'équivalent de dose absorbée: H°
III. La protection contre l'exposition externe
1. Minimisation du temps d'exposition
2. Minimisation du débit de dose absorbée: la distance avec la source
3. Minimisation du débit de dose absorbée: l'atténuation par les écrans
a. Les rayonnements X et γ
α. Loi d'atténuation d'un faisceau parallèle et monoénergétique
β. Epaisseur moitié et épaisseur dixième
γ. Le facteur d'accumulation en dose
b. Cas des particules β
c. Cas des neutrons
d. Tableau résumé
IV. La contamination radioactive
1. Définition légale
2. La contamination atmosphérique
3. La contamination surfacique
4. La contamination corporelle externe
V. La contamination corporelle interne ou exposition interne
1. Les modes de pénétration
2. Les moyens d'intervention
3. Période biologique et période effective
4. Groupes de radiotoxicité

VI.

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I. Les différents types d'exposition humaine :

On entend par radioexposition humaine, l'exposition de l'homme aux rayonnements ionisants.


Le terme d'irradiation est réservé à l'utilisation intentionnelle des rayonnements à des fins
déterminées. L'exposition de l'homme aux rayonnements ionisants peut être:

EXPOSITION TOTALE
INTERNE EXTERNE
rayonnements émis par une source à l'intérieur rayonnements émis par une source extérieure
de l'organisme à l'organisme
Partielle
Globale Partielle Globale
1 ou plusieurs organes
corps entier 1 ou plusieurs organes ou tissus corps entier
ou tissus
Exemples d’exposition intentionnelle
Pénétration de Préparation
Thyroïde qui fixe l'iode
radionucléides à une Radiodiagnostic
radioactif
qui diffusent greffe
Expositions accidentelles

II. Les grandeurs et les unités utilisées en radioprotection


1. La dose absorbée : D

La grandeur physique qui permet de quantifier l'interaction d'un rayonnement avec la matière
est la dose absorbée.

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Si l'on considère un rayonnement d'énergie incidente Ei qui pénètre dans un élément de
volume de masse dm et qui en ressort avec une énergie Ef, la dose absorbée est le rapport:

𝐸𝑖 − 𝐸𝑓
𝐷=
𝑑𝑚

L'unité internationale de dose absorbée est le Gray ou Gy. 1 Gy correspond à la dose absorbée
par une masse de 1 kg à laquelle les rayonnements communiquent une énergie de 1 J, soit: 1
Gy = 1J . kg-1. La dose absorbée se mesure avec un dosimètre.

Remarque : Le Gray a été choisi en hommage à Harold GRAY, physicien Anglais.

Une unité historique est encore utilisée: le rad avec 1 Gy = 100 rad.

Les doses absorbées sont très variables selon les applications considérées:

Exemples d'application D

radiographie dentaire 0,2 mGy

1 séance de radiothérapie 2 Gy
ionisation des denrées
10 kGy
alimentaires
2. Le débit de dose absorbée : D°

Le débit de dose absorbée est la variation de la dose absorbée (dD) par unité de temps (dt) :

𝑑𝐷
𝐷° =
𝑑𝑡
L'unité internationale du débit de dose absorbée est le Gray par seconde ou Gy.s-1. Les débits
de dose se mesurent avec un débitmètre.

Compte-tenu des activités couramment manipulées, on emploie souvent des sous-multiples


comme le mGy.s-1.

Si le débit de dose absorbée est constant dans le temps, on a la relation : D = D°. t

Exemple : Un manipulateur séjourne 2 heures à un poste de travail où le débit de dose


absorbée est de 0,3 mGy.h-1.

La dose aborbée par son organisme est donc de 0,6 mGy.

3. Débit de dose absorbée: cas particuliers

a. Photons X ou γ à 1 mètre des tissus humains

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Le débit de dose absorbée en un point est proportionnel au nombre de photons X ou γ qui
arrive en ce point et à leur énergie. Une formule empirique a été établie pour les tissus
humains à une distance de 1 m (la notion de "distance" est abordée dans la suite de dce cours).

Si une source a une activité A (Bq) et émet des X ou γ d'énergie E (MeV) avec une intensité I
(%), cette relation est :

𝐷° = 1,3 10−10 . 𝐴. 𝐸. 𝐼⁄100

Les notions d'activité et d'intensité ont été abordées dans le cadre du cours "Rayonnements
ionisants et radioactivité".

b. Particules β- à 10 cm des tissus humains

Pour l'évaluation des risques d'exposition externe, on ne tient compte que des particules β-
dont l'énergie est supérieure à 100 keV, seules capables de franchir la couche cornée de la
peau et d'atteindre l'épiderme.

Par ailleurs, on a remarqué qu'à une distance des tissus de 10 cm et pour une énergie
supérieure à 300 keV, le débit de dose absorbée est indépendant de l'énergie et a pour valeur
33 mGy.h-1.

De ce fait, une relation empirique a été établi pour calculer le débit de dose absorbée à 10 cm
de ce type de rayonnement : 𝐷° = 9. 10−7 . 𝐴. 𝐸. 𝐼⁄100

c. Particules β+

Toute source émettrice de rayonnement β+ est considérée comme source de rayons X de 511
keV, dont l'intensité d'émission est double de celui des β+, du fait de l'annihilation (voir le
cours "Interaction rayonnements ionisant - matière").

Pour l'évaluation des risques d'exposition externe, on en revient à l'émission d'un rayonnement
électromagnétique X à 1 m des tissus.

4. L'équivalent de dose absorbée (H) et le facteur de pondération (W) ou de qualité (Q)

La dose absorbée ne traduit pas à elle seule la nocivité des rayonnements sur la matière
vivante. A dose absorbée égale, la nuisance est fonction :

 de la nature des rayonnements


 de l'énergie des rayonnements
 du débit de dose absorbée

En radioprotection, la Commission Internationale de Protection Radiologique (C.I.P.R.) a


recommandé d'appliquer à la dose absorbée un facteur de pondération lié à la qualité du
rayonnements, WR.

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La dose absorbée DT,R, ainsi pondérée, est appelée l'équivalent de dose absorbée, HT,R (H
en référence à l'étre humain) : HT,R = WR . DT,R

En d'autres termes, HT,R est la dose équivalente reçue par le tissu T qui a subi une exposition
à un rayonnement R qui a délivré à ce tissu une dose DT,R.

L'unité internationale de l'équivalent de dose absorbée est le Sievert ou Sv. L'équivalent de


dose absorbée est une grandeur qui ne se mesure pas. Il est calculé.

1 Sv correspond à l'équivalent de dose absorbée par une masse de 1 kg à laquelle les


rayonnements communiquent une énergie de 1 J, soit: 1 Sv = 1J . kg-1 (idem le Gy).

Remarque : Le Sievert a été choisi en hommage à Rolf SIEVERT, radiobiologiste Suédois.


Une unité historique est encore utilisée : le rem avec 1 Sv = 100 rem.

WR correspond au facteur de qualité Q de la réglementation française, qui est fonction du


transfert linéique d'énergie (T.L.E.) dans l'eau.

III. La protection contre l'exposition externe


1. Minimisation du temps d'exposition

Les mesures à mettre en oeuvre pour le minimiser relèvent du bon sens :

 bien planifier son intervention ou son expérience


 simuler au préalable son intervention
 si possible, partager le temps d'exposition ("chacun sa dose !")
 tenir compte de l'enseignement du passé

2. Minimisation du débit de dose absorbée: la distance avec la source

Le débit de dose absorbée est proportionnel au nombre de particules ou de rayons qui


pénètrent dans un élément de masse donné par unité de temps. Pour réduire ce nombre, un
moyen est d'augmenter la distance entre l'opérateur et la source de rayonnements.

Dans le cas où la source peut être considérée comme ponctuelle, le débit de dose absorbée
obéit à la loi de l'inverse du carré de la distance

3. Minimisation du débit de dose absorbée: l'atténuation par les écrans

a. Les rayonnements X et γ

α. Loi d'atténuation d'un faisceau parallèle et monoénergétique

Considérons un faisceau parallèle et monoénergétique d'un rayonnement électromagnétique


traversant normalement un écran d'épaisseur x.

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D°0 est le débit de dose absorbée à l'entré et D° est le débit de dose absorbée en sortie qui
correspond aux rayons ayant la direction et l'énergie initiales (c'est-à-dire les rayons qui n'ont
pas interagit).

Ces deux débits de dose absorbée sont liés par la relation (figure ci-dessous) :

µ est la coefficient d'atténuation dont la valeur dépend de la nature du matériau de l'écran et


de l'énergie du rayonnement. On utilise des matériaux de numéro atomique élevé,
essentiellement pour diminuer l'encombrement des écrans.

β. Epaisseur moitié et épaisseur dixième :

L'efficacité d'atténuation d'un matériau donné est mesurée par l'épaisseur de ce matériau qui
diminue le flux incident :

 de moitié : épaisseur moitié ou couche de demi-atténuation (CDA) ou x1/2


 d'un facteur 10 : épaisseur dixième ou couche de déci-transmission ou x1/10

Et on a les relations suivantes :

γ. Le facteur d'accumulation en dose :

Seuls les rayons ayant interagit avec l'écran par effet photoélectrique sont arrétés.

L'écran est source de rayonnements secondaires émis dans diverses directions : photons
Compton, de fluorescence, d'annihilation. Une partie de ces rayonnements diffusés contribue
à augmenter le débit de dose absorbée en un point quelconque de l'écran.

C'est la raison pour laquelle la formule de l'atténuation doit être corrigée par un facteur appelé
facteur d'accumulation en dose (ou "build-up factor"), noté BD qui dépend :

 de l'énergie du rayonnement
 de la nature du matériau et des dimensions de l'écran
 de la situation du point de mesure
 de l'environnement

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Donc le calcul de BD dans chaque situation est infaisable.

On lui substitue une valeur majorée, BDµ, obtenue dans le cas d'un milieu semi-infini, ce qui
permet de s'affranchir des paramètres géométriques.

La loi d'atténuation s'écrit alors : D° = D°0 . BDµ . e-µx

b. Cas des particules β :

Les particules β peuvent être totalement absorbées dans les écrans (voir cours "Interactions
rayonnements ionisants - matière").

Cependant, quand elles passent au voisinage d'un noyau, elles subissent un changement de
direction et un freinage, à l'origine du rayonnement de freinage.

Or l'énergie de ce rayonnement de freinage croit proportionnellement avec le numéro


atomique Z du matériau de l'écran et avec l'énergie des particules β.

En conséquence, les matériaux les plus utilisés comme écrans contre les particules β sont de
faible numéro atomique: le plexiglass (1 cm de plexiglass arrète toutes les particules β
d'énergie inférieure à 2 MeV), le verre, l'aluminium.

Il existe peu d'émetteurs β purs : 146C - 3215P - 3516S (les radionucléides les plus utilisés en
recherche biologique) et 9038Sr - 9039Y .

Quoi qu'il en soit, la plupart des radionucléides sont émetteurs β-γ et c'est essentiellement la
protection contre les rayonnements γ que l'on recherchera.

On constate que, quelle que soit l'énergie, le débit de dose absorbée à 1 m est inférieur à celui
que l'on peut calculer à partir de la valeur à 10 cm.

L'air sert donc d'écran, d'autant plus efficace que l'énergie maximale du rayonnement β- est
faible.

c. Cas des neutrons

Il existe peu de moyen pour absorber des neutrons de forte énergie. Il faut d'abord les ralentir
jusqu'aux énergies thermiques (25 keV) par chocs successifs sur les noyaux de la substance
traversée. Ce ralentissement est d'autant plus efficace que les noyaux sont légers.

Il s'agit donc de matériaux qui contiennent beaucoup d'hydrogène: eau, paraffine, certains
bétons.

Les neutrons ralentis peuvent être absorbés par des écrans (bore et cadmium).

Cette absorption émet en général un rayonnement γ dont il faut se prémunir. L'absorption des
neutrons suit également une loi d'atténuation et on peut donc définir des épaisseurs moitié et
dixième.

d. Tableau résumé :

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rayonnement Principe de protection Particularités Matériau écran

α T.L.E. élevé ----- mince : mica, Al, Cu

β absorption totale rayonnement de freinage Z faible: plexiglass, verre

épaisseur 1/2, 1/10


X et γ loi d'atténuation Z élevé : Pb, Fe
facteur accumulation dose

ralentissement ralentissement : eau, paraffine


neutrons épaisseur 1/2, 1/10
loi d'atténuation atténuation : bore, cadmium

IV. La contamination radioactive


1. Définition légale:
La contamination est la présence indésirable de substances radioactives sur les surfaces des
locaux (murs, sols, plafonds), les surfaces de travail, les vêtements de travail et de protection,
le corps humain. Elle est souvent le résultat
 d’une manipulation sans précaution de sources non scellées,
 d’une mauvaise pratique,
 d’un incident sur la source, scellée ou non
 d’un facteur externe lié aux autres sources de risques associés (chauffage, pompage,
dépression, bain-marie, centrifugeuse, réactions chimiques...).

On distingue plusieurs types de contamination surfacique, atmosphérique ou volumique, et


corporelle.

2. La contamination atmosphérique :
Elle conduit inéluctablement à une exposition interne de l’organisme par la voie de
l’inhalation. Elle est souvent la conséquence d’une contamination labile. Sa concentration
dans l’air doit être mesurée ou estimée en Bq/m3

Afin de pouvoir faire une estimation de l’activité incorporée, on prend comme valeur
moyenne de débit respiratoire humain la valeur de 1,2 m3/h sur les lieux de travail.
Pour certains gaz et vapeurs, il faut tenir compte de l’exposition externe due à l’immersion
dans un nuage.

3. La contamination surfacique
Elle peut présenter deux aspects :

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 contamination dite « fixée » ou non labile, qui ne peut se disséminer mais peut
engendrer une exposition externe. Elle est difficile à éliminer sans une action
mécanique énergique.
 contamination « non fixée » ou labile, qui est facilement transférable par contact, par
remise en suspension ou par production d’aérosols. Elle peut conduire à une
contamination externe corporelle, à une contamination atmosphérique, et donc
finalement à une contamination interne par incorporation de radionucléides dans
l’organisme
4. Contamination corporelle externe:
Contamination externe, qui entraîne une exposition externe de la peau et éventuellement une
incorporation de radionucléide(s) à l’intérieur de l’organisme via la voie cutanée (percutanée
et transcutanée) ou orale.

V. La contamination corporelle interne ou exposition interne :

1. Les modes de pénétration


C'est le résultat de la pénétration de substances radioactives à l'intérieur de l'organisme. Les
principales voies de pénétration dans l'organisme sont :
- Les voies respiratoires qui sont les plus directes et les plus dangereuses, ce sont les voies
habituelles de contamination interne pour les travailleurs. Les poussières, les aérosols ou les
gaz, pénètrent avec l'air dans les poumons au moment de l'inspiration. Ils peuvent s'y
déposer, s'y accumuler et passer dans la circulation sanguine pour atteindre certains organes
cibles.
- Les voies digestives qui se présentent le plus souvent dans les activités professionnelles
comme des voies de contamination complémentaire aux voies respiratoires. L'absorption par
ces voies peut également être consécutive à une contamination cutanée.
- Les voies directes par blessure. Le radioélément se trouve en partie entraîné par le sang. Des
quantités importantes de radioéléments peuvent ainsi pénétrer dans l'organisme.
- Les voies transcutanées.
Il arrive que la peau saine laisse passer certains radioéléments se présentant sous une forme
chimique déterminée.
2. Les moyens d'intervention :
En cas de contamination accidentelle importante, les mesures suivantes doivent être prises:
- avertir ou faire avertir sans délais le Service de Radioprotection,
- la décontamination a priorité sur la poursuite du travail (sauf cas exceptionnel d'application
médicale). Si la contamination est importante ou si l'efficacité de la décontamination l'exige,
le travail doit être arrêté,
- délimiter la zone contaminée et au besoin fermer le ou les locaux concernés,
- empêcher la dissémination de la contamination (attention particulière aux souliers
contaminés qui peuvent provoquer la contamination de surface de sol plus étendue),
- quitter la zone contaminée mais seulement après l'avoir signalée,
- les personnes contaminées ne doivent pas s'aventurer trop loin dans les zones inactives avant
d'avoir été contrôlées, sauf urgence (par ex. Blessure),
- en cas de contamination importante quitter les vêtements contaminés,
- si la peau est contaminée, se laver à l'eau courante, au savon ou au besoin à l'aide de
décontaminant pour mains,

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- des mesures immédiates doivent être prises pour décontaminer les personnes impliquées
dans un incident; ces mesures seront appliquées jusqu'à ce que la contamination ait été réduite
au-dessous du niveau maximum admissible,
- les soins aux blessés graves ont priorité sur la décontamination,
- la décontamination s'effectuera aussi rapidement que possible après avis du Service de
Radioprotection, au besoin sous sa supervision directe. Le Service de Radioprotection devra
être averti lorsque la décontamination est terminée afin qu'il puisse contrôler l'efficacité de
cette décontamination,
- le travail ne pourra être poursuivi que lorsque la contamination aura été ramenée en-dessous
du niveau maximum admissible et lorsque tout risque de nouvelle contamination sera écarté,

3. Période biologique et période effective :

Petit à petit, les éléments radioactifs fixés à l’intérieur de notre organisme, s’éliminent :
 par décroissance radioactive (d’autant plus vite que leur période « T » est courte)
 par les phénomènes biologiques naturels d’élimination de notre organisme (ils se
retrouvent dans les fèces et les urines et la mesure de leur radioactivité permet de
détecter une contamination interne.
Le temps mis pour éliminer la moitié de cette contamination interne par les phénomènes
biologiques, est la période biologique Tb.
Finalement, le temps mis pour éliminer de l’organisme, la moitié de la contamination interne ;
tant par la décroissance radioactive que par les phénomènes biologiques, est la période
effective 𝑇𝑒 , période déterminée à partir de 𝑇𝑝 et 𝑇𝑏 par la relation :
1 1 1
= +
𝑇𝑒 𝑇𝑝 𝑇𝑏
4. Groupes de radiotoxicité
La radiotoxicité mesure la toxicité radioactive d’un radioélément ingéré ou inhalé. Elle rend
compte de l’énergie déposée par les rayonnements, de la forme chimique du radioélément, de
l’âge de la personne exposée, de la sensibilité des tissus ou organes touchés, du devenir et de
la durée de séjour dans le corps humain. Plus ce facteur est élevé, plus un radioélément ingéré
est toxique. La dose reçue est calculée à l’aide d’un coefficient de dose efficace engagée par
unité d’incorporation ou d.p.u.i exprimé en Siervert par Becquerel par (Sv/Bq).

Les éléments les plus radiotoxiques sont les émetteurs de rayons alpha, comme le plutonium
et les actinides mineurs produits par les réacteurs et les descendants de la filiation naturelle de
l’uranium présents à l’état de traces de la nature (le plus connu est le radium). Viennent
ensuite loin derrière, les émetteurs de rayonnement bêta. En font partie des radioéléments
naturels comme le carbone-14, le potassium-40 et le tritium ainsi que les produits de fission
des réacteurs. Le facteur de dose du tritium est particulièrement faible. Les isotopes
radioactifs de l’iode sont parmi les plus radiotoxiques des émetteurs bêta du fait qu’ils se
concentrent dans la thyroïde.

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Classement par radiotoxicité

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