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Objectif de coût:
le système productif adopté par l’entreprise doit
proposer les plus faibles coûts de production possibles de manière à garantir la compétitivité
de l’entreprise. De plus, les coûts de production calculés doivent aussi être mis en relation avec
les coûts de production prévus par le centre opérationnel.
Sur la longue période, cet objectif de coût se traduit par la recherche permanente de gains de
productivité afin de détenir ou de conserver un avantage compétitif coût pour l’entreprise.
Objectif de délai:
le système de production doit certes produire, mais dans des délais raisonnables, c’est-à-dire en
conformité avec le niveau de la demande à laquelle doit faire face l’entreprise.
Ceci suppose la mise en place d’un mode de production réactif qui permettra soit d’éviter des
stocks de biens finaux, soit de ne pas connaître de goulets d’étranglement.
En terme de productivité, l’objectif de délai signifie aussi réduire les délais de fabrication.
Objectif de flexibilité :
le système productif doit être flexible soit pour
pouvoir s’adapter aux variations de la demande, soit pour tenir compte des évolutions de
l’environnement productif de l’entreprise (innovations technologiques…), soit pour permettre
une production simultanée de plusieurs types de produits différents en même temps.
2. l’organisation de la fonction de production
Lorsque l’on parle de fonction de production, il est important de noter que cette fonction se
décompose en un certain nombre de services qui ont un rôle soit opérationnel, soit fonctionnel.
- Rôle opérationnel: un service a un rôle opérationnel lorsqu’il a pour mission soit la fabrication,
soit l’expédition du bien produit par
l’entreprise
- Rôle fonctionnel: un service a un rôle fonctionnel lorsqu’il se charge de définir, d’organiser ou
de contrôler l’activité de production de l’entreprise.
Bien que chaque entreprise soit libre d’organiser comme elle le souhaite sa fonction de
production, le choix du mode de production va reposer sur l’analyse de différents critères.
Henri Ford, industriel américain fondateur de la « Ford Motor Company » en 1903 s’inspire des
principes du taylorisme pour mettre en place une nouvelle forme d’organisation du travail.
2.1 La démarche de Henri Ford :
Ford crée une société de production de véhicules particulier au début du 20ème siècle et cherche
à faire de l’automobile un produit de masse.
Pour atteindre cet objectif, il recherche donc un mode d’organisation permettant de produire à
moindre coût un modèle de véhicule accessible au grand public.
Il s’agira dans ce cas de la fameuse « Ford T » qui sera vendue à plus de 15millions
d’exemplaires entre 1908 et 1927.
Pour atteindre son objectif, Henri Ford doit résoudre un certain nombre de problèmes :
- trouver un mode de production permettant une production de masse
- limiter l’absentéisme des ouvriers pour maintenir les cadences de production
S’inspirant des travaux de Taylor, Ford met en pratique cette nouvelle organisation du travail en
mettant en place un nouveau mode de production.
Bien que remis en cause, l’organisation scientifique du travail est un modèle de production qui
reste valable dans le cas ou l’entreprise cherche à produire en grande série un ou des produits
standardisés.
Les nouvelles formes d’organisation du travail sont nées avant tout d’une remise en cause des
modes de consommation.
L’entreprise de type « Toyotiste » s’inscrit dans une logique de qualité totale qui consiste à
développer un processus continu d’amélioration du processus de production à partir de la
mobilisation de l’ensemble des personnels impliqués que ce soit au niveau des méthodes de
gestion de la qualité que de l’assurance qualité.
Cette recherche de qualité totale est symbolisée par le principe des « 5 zéros » :
Zéro défaut : le processus de fabrication doit limiter au maximum les défauts de fabrication de
manière à éviter le gaspillage des ressources utilisées pour produire.
Le contrôle de la qualité du processus productif ne se limite donc plus à un contrôle à la fin du
processus productif mais est intégré dans l’ensemble de la chaîne de production.
Zéro panne: la recherche d’un efficacité optimale du processus productif (afin de garantir des
gains de productivité) se traduit par la mise en place d’un système de maintenance préventif qui
vise à éviter les pannes plutôt qu’à intervenir une fois celles-ci constatées (ce qui entraîne alors
un arrêt temporaire de la production).
Zéro délai: les gains de productivité vont par ailleurs être obtenus par la mise en place d’un
système de production en continu ce qui dans le cadre d’un mode de production flexible se traduit
par l’élaboration de processus de production facilement reprogrammables et adaptables.
Zéro stocks : des gains de productivité peuvent aussi être obtenus par la suppression des stocks
de produits finis ou de produits intermédiaires qui coûtent chers à l’entreprise.
La production va donc être organisée selon le principe de la production au « juste-à-temps ».
Zéro papier : la flexibilité de l’outil de production ne pourra être obtenu que par une
organisation plus souple et donc moins dépendante de procédures administratives complexes qui
ralentissent le processus de décision. Le système d’information devient donc moins formel et
moins vertical.
3. Le concept « juste-à-temps »
Ce mode d’organisation suppose que l’ensemble des fonctions de production repose sur un
système de pilotage par l’aval du cycle de production.
Ce principe s’applique à la fois au cycle de production qui doit se contenter de produire la
quantité réelle de biens demandés par les clients, et au niveau des approvisionnements qui
doivent coller aux variations du volume de production.
La première conséquence d’une telle approche est que l’existence de stocks, que ce soient de
produits finis ou de produits intermédiaires, ne constituent plus une variable classique
d’ajustement mais ils sont l’expression d’un dysfonctionnement qu’il faut solutionner.
La seconde conséquence est que l’entreprise ne fonctionne plus comme une entité autonome de
production mais doit développer ce nouveau mode de production en développant des relations
plus fortes avec ses fournisseurs de manière à ce que ceux-ci adaptent leur mode de production
selon les principes du « juste-à-temps ».
La troisième conséquence est que l’appareil de production de l’entreprise doit disposer d’un
certain degré de flexibilité lui permettant de s’adapter aux variations de la demande que ce soit
en terme de volumes (les capacités de production doivent garder un potentiel d’accroissement de
la production), ou en terme de produits (les outils industriels doivent être polyvalents et
permettre d’alterner différents types de production).
La quatrième conséquence est que les fonctions opérationnelles doivent pouvoir intervenir
rapidement pour garantir le bon fonctionnement de l’outil industriel, soit pour faire face à des
problèmes de maintenance, soit pour pouvoir s’adapter aux évolutions des modes de production
(plus grande flexibilité des hommes).
La cinquième conséquence réside dans la circulation de l’information dans l’entreprise qui se
doit d’être à la fois verticale (mais cette fois-ci en partant de l’aval) mais aussi horizontale (pour
permettre une gestion optimale des flux physiques reliant les différents ateliers : exemple du
Kanban).
Enfin, la mise en place d’un système de production en flux tendus suppose que l’appareil
productif fonctionne de la manière la plus optimale possible ce qui suppose une démarche
constante de recherche de la qualité, que ce soit en terme de produit que de mode de production.
L’expansion de toute entreprise repose sur plusieurs éléments stratégiques tels la gestion des
opérations, l’accroissement des marchés et de la clientèle, la gestion financière, la recherche et le
développement, etc.
Les questions liées à la gestion des ressources humaines sont parmi les aspects les plus difficiles à
traiter et à mettre en oeuvre pour les gestionnaires.
I. La planification:
La planification de la main-d’œuvre consiste en un ensemble d’activités dont l’objectif est
d’évaluer la demande et l’offre de travail.
La première étape consiste à examiner les divers facteurs qui influencent l’offre de main-d’œuvre
sur le marché et à évaluer les besoins en personnel de l’organisation à court, moyen et long
termes. Ainsi, il sera possible de coordonner les efforts pour disposer des ressources compétentes
au bon endroit et au moment opportun, le tout afin d’atteindre les objectifs organisationnels.
A. Réflexion stratégique
La première étape vise à réfléchir à l’avenir de l’organisation : que se passera-t-il d’ici deux ans ?
D’ici cinq ans ?
L’activité de réflexion stratégique permet de faire le bilan de la situation actuelle. Ce bilan
s’effectue par l’analyse de l’environnement externe et à établir un diagnostic de l’environnement
interne. L’organisation pourra alors identifier ses forces, ses avantages concurrentiels et les
aspects qu’elle doit améliorer.
D. Analyse de l’écart
Une fois les besoins et les disponibilités de main-d’œuvre clairement établis, il faut comparer ces
informations afin de vérifier s’il existe des écarts. Cette étape consiste à comparer le nombre de
postes prévus (demande future) dans chaque catégorie d’emploi en tenant compte des exigences
du poste avec le nombre d’employés susceptibles d’y répondre (par avancement ou promotion).
L’analyse permettra ensuite de déterminer s’il s’agit d’un écart quantitatif ou qualitatif.
II. Embauche
Deux des enjeux cruciaux à la gestion des ressources humaines consistent à embaucher une main-
d'œuvre compétente et à affecter les employés à des postes où ils seront efficaces et satisfaits.
Le succès économique et social d'une entreprise en dépend. À cette fin, les dirigeants doivent se
doter d'outils concrets afin de cibler les bons candidats. Cette tâche n'est pas simple et représente
un défi de taille dans un contexte où les exigences de la main-d'œuvre envers les employeurs sont
de plus en plus élevées.
Lors de l'analyse des besoins, il est important de préciser les compétences recherchées chez le
candidat.
Rédiger le profil du poste consiste à définir les activités liées à l'emploi, la rémunération prévue
et l'établissement du profil du candidat recherché.
De même, les exigences de base doivent être clarifiées : la formation et l'expérience souhaitées, la
connaissance des langues utilisées, la maîtrise des logiciels, etc.
Pour élaborer des profils de poste les questions suivantes peuvent servir de guide d'élaboration :
• Quel est le titre du poste ?
• Qui est le titulaire du poste ?
• Quelle est la raison d'être du poste (description sommaire) ?
• Qui est le supérieur immédiat ?
• Qui sont les subordonnés ?
• Quelles sont les responsabilités liées à ce poste ?
• Quelles sont les compétences requises pour accomplir le travail ?
• Quels sont les indicateurs de performance liés à ce poste ?
• Quelles sont les exigences liées à la formation et à l'expérience ?
B. Recrutement
Après avoir déterminé le profil recherché du candidat, il est nécessaire de planifier les méthodes
qui seront utilisées pour créer une banque de candidats intéressants. Il est conseillé de choisir
plusieurs sources de recrutement afin de cibler un plus grand éventail de candidats potentiels.
C.Rencontre de sélection
Avant les rencontres, il faut élaborer une grille d'entrevue de sélection permettant d'évaluer les
différents candidats en fonction des mêmes critères. L'entreprise mettra sur pied un comité de
sélection afin d'obtenir des opinions différentes sur les candidats. Le comité de sélection aura la
responsabilité d'établir les principaux critères à faire ressortir lors de l'entrevue.
On peut également faire appel à un consultant en recrutement afin de bénéficier d'un regard
neutre, d'un avis professionnel et d'un soutien à la démarche de sélection et de recrutement.
D. Décision d’embauche
L'étape finale est la décision d'embaucher ou non le candidat. La prise de décision repose sur cinq
dimensions :
• Les compétences (éducation, formation, préparation, pratique, savoir-faire et expérience)
• Les caractéristiques personnelles (savoir-être)
• La motivation (attitudes, comportements, réactions lors de l'entretien)
• La faculté d'adaptation
• Les références.
A. Préparation à l’accueil
La préparation à l'accueil consiste à organiser l'environnement de travail du nouvel employé.
Cette étape, préalable à l'accueil, est importante car l'employé constate qu'il était attendu et que
son arrivée a été planifiée. Il doit disposer dès son premier jour de travail de tous les documents
et outils dont il aura besoin pour effectuer sa tâche.
Tout doit alors être mis en oeuvre pour permettre une intégration harmonieuse.
Le fait de jumeler l'arrivant à un parrain (un employé déjà en place) permet de faciliter la
transition dans le contexte spécifique du travail.
B. Accueil
Le premier contact du nouvel employé avec son environnement de travail physique et humain
est très important, car il conditionne son rapport avec l'entreprise. L'employé doit se sentir
encadré et pris en considération. Il rencontrera d'abord son supérieur immédiat. Ce dernier lui
dressera le profil de l'entreprise. Il transmettra les renseignements sur l'historique, les valeurs, la
clientèle, les services offerts, les membres du personnel et les comportements souhaités
C. Intégration
L'intégration est la phase d'appropriation des nouvelles fonctions par l'employé. Au cours de cette
phase, l'employé acquiert les connaissances, les habiletés, les aptitudes et les valeurs requises
pour s'adapter à son nouveau milieu. C'est le parrain qui accompagne l'employé au cours de cette
étape. Le nouvel arrivant peut ainsi s'intégrer dans l'équipe et connaître ce qui est attendu de lui.
L'intégration peut être enrichie par une formation directement liée aux tâches à effectuer.
Pour que la rémunération devienne un moyen de gestion, les stratégies de rémunération doivent
être cohérentes avec les objectifs organisationnels.
Avant même de parler de rémunération, il faut donc clarifier les objectifs de l'entreprise en se
posant quelques questions.
Les dirigeants doivent préciser les buts qu'ils souhaitent atteindre avec la politique de
rémunération. À partir de là, il sera plus facile d'en choisir les composantes. Les questions
suivantes permettent de déterminer le type de rémunération à offrir:
V. Formation
La formation du personnel est un investissement. Elle permet aux entreprises d'accroître les
compétences et la productivité de leur main-d’œuvre tout en augmentant la qualité de leurs
produits et services. Elle est une activité à valeur ajoutée qui favorise l'adaptation et la flexibilité
des individus face aux défis à relever.
Compétence
Une capacité à combiner et à utiliser les connaissances et le savoir-faire acquis pour maîtriser des
situations professionnelles et obtenir les résultats attendus. Autrement dit, une compétence permet
à l'individu d'effectuer une tâche de façon satisfaisante.
Formation
La formation constitue un ensemble d'activités d'apprentissage planifiées. Elle vise l'acquisition
de savoirs propres à faciliter l'adaptation des individus et des groupes à leur environnement
socioprofessionnel.
Cette planification est faite en fonction des activités de l'entreprise par le comité de formation.
Ainsi, ce comité a comme principales tâches d'identifier les besoins de formation, de les planifier
et de voir au bon fonctionnement des formations offertes.
Un besoin de formation est défini comme la différence entre « ce qui est » et « ce qui devrait être
».
C. Diffusion de la formation
Il n'y a aucun lien direct entre la qualité de la préparation d'une activité de formation et la qualité
de sa diffusion.
Une fois que le contenu de la formation a été développé, l'entreprise doit veiller à une diffusion
efficace.
Lorsque l'ampleur de la formation le requiert, la responsabilité de la diffusion peut être confiée à
plusieurs personnes.
Plus spécifiquement, l'évaluation de la formation permet de vérifier si les objectifs fixés au départ
ont été atteints.
En comparant les objectifs d'apprentissage aux résultats obtenus (la situation de départ à la
nouvelle situation), il est possible de juger à quel point l'activité de formation a été bénéfique
pour les employés et si celle-ci s'est traduite par des retombées concrètes pour l'entreprise.
A. Identifier
Il est important d'inciter les employés à signaler les dangers liés à la santé et à la sécurité dans
leur environnement de travail dès qu'ils les identifient ; ce devrait être une préoccupation
quotidienne.
Selon la Commission de la santé et sécurité du travail, les sources possibles de danger sont les
suivantes :
B. Corriger et prévenir
Lorsque le danger ne peut être éliminé, il faut tenter de le réduire ou de le maîtriser. En même
temps, les employés doivent être protégés. Par exemple, s'il y a une fuite de gaz dans un
immeuble, il faut rapidement qu'il y ait une personne qui s'occupe de faire évacuer et une autre
qui voit à contacter des spécialistes pour éliminer la fuite de gaz.
Dans un cas qui n'est pas urgent, une réflexion sur les solutions et une évaluation de ces dernières
s'imposent. Par la suite, des dates de réalisation doivent être fixées et une évaluation des résultats
devra être planifiée.
C. Ergonomie
Le poste de travail de chaque individu doit être ajusté selon sa morphologie et sa tâche. Par
conséquent,
la direction doit observer les caractéristiques physiques des employés et passer en revue le cycle
de travail, la cadence, la posture, la durée, la fréquence, les douleurs potentielles, etc
D. Contrôler
Cette phase est malheureusement souvent oubliée lorsque la source de danger est éliminée. En
fait, l'étape du contrôle est cruciale car elle évite que le danger ne revienne. De plus, elle permet
de faire une analyse des solutions mises en oeuvre ainsi que d'effectuer les correctifs, si
nécessaire.
Bien contrôler l'environnement de travail amène l'entreprise à régler les problèmes au fur et à
mesure qu'ils surviennent et ainsi, à être proactive plutôt que réactive.