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Combien de sens avons-nous ?

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Marco Bertolini October 6, 2010

Dans un article récent, je vous parlais de l’importance des canaux sensoriels dans
l’efficacité de vos apprentissages : savoir si vous êtes plutôt visuel ou auditif, si vous êtes
au contraire kinesthésique et que donc vous avez besoin de beaucoup bouger, etc. La
connaissance de vos sens dominants vous permet d’adopter des statégies d’apprentissage
adaptées à votre physionomie. Vous êtes unique.

Mais, puisque nous parlons de sens : combien en avons-nous ?

Nous avons 10 sens et non pas 5 sens !


Mais ce n’est pas tout !

Non contents d’avoir ajouté 5 nouveaux sens à notre panoplie, les physiologistes apportent
aussi des modifications aux sens les plus connus (ou supposés tels). En effet, pendant des
années, j’ai lu et entendu (visuel et auditif ) qu’il y avait 4 saveurs fondamentales :

Le sucré
Le salé
L’amer
L’acide

Eh bien, ici aussi, on connaît une véritable révolution puisqu’on reconnaît 3 saveurs
fondamentales de plus :

le piquant : les oignons, les piments, le gingembre, etc.


le calcium : le chou, le pavot, etc.
l’umami (mot japonais signifiant savoureux, délicieux) : le fromage, les champignons,
certains thés et les bouillons de viande…

Mais examinons un peu les nouveaux-venus et leur influence possible sur vos facultés
d’apprentissage.

L’équilibroception et la proprioception : ces deux sens (ou perceptions) sont assez proches
l’un de l’autre.

L’équilibroception ou sens de l’équilibre


L’équilibre dépend du bon fonctionnement de petits os et de fluides situés dans l’oreille
interne. Il nous dit à tout moment si nous sommes en équilibre, c’est-à-dire stables ou sur
le point de tomber ou – c’est plus grave – en train de tomber… L’équilibre peut être
perturbé par la maladie, un traumatisme après un accident, par l’emploi de drogues, de
médicaments ou d’alcool.

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La proprioception ou la perception de la position de votre
corps
La proprioception est la perception, la plupart du temps non-consciente, de la position du
corps et de toutes ses parties. Si on vous bande les yeux et qu’on vous tient le bras droit
en l’air sans rien vous dire, il y a de fortes chances pour que vous puissiez dire où se
trouve votre bras et s’il est plié ou tendu. Cela parait anodin, ce ne l’est pas du tout. Dans
son livre L’Homme qui prenait sa femme pour un chapeau, Oliver Sacks raconte les
problèmes de personnes qui ont perdu ce sens suite à une lésion cérébrale : elles ne
peuvent plus tenir debout sans y penser ! C’est un véritable calvaire, car dès qu’elles
arrêtent d’y penser, elles s’écroulent, comme des poupées de chiffon. Notre corps ne tient
pas debout par miracle : c’est notre cerveau qui, par le biais de ce sens étrange, nous
maintient dans la position voulue sans effort conscient de notre part…

Pour les personnes kinesthésiques, ces deux sens sont extrêmement importants, y compris
dans l’apprentissage. Car comme le dit si bien Ken robinson (dans son livre The Element et
dans sa conférence sur TED), elles ont besoin de bouger pour penser ! C’est ce que
Howard Gardner appelle l’intelligence corporelle ou kinesthésique, si importante chez les
danseurs, les acrobates, les couvreurs et tous les métiers qui exigent de l’équilibre ou de la
maîtrise musculaire. Malheureusement, ces enfants sont parfois pris pour des enfants
hyperkynétiques et sont donc traités à l’aide de médicaments comme la célèbre rilatine,
alors qu’ils éprouvent simplement le besoin de bouger pour penser…

La saciété ou la perception de la faim


La perception de la faim ou de la satiété est évidemment cruciale pour la survie de
l’individu : sans cela, nous mourrions de faim sans même nous en apercevoir. En réalité, la
sensation de faim est la traduction dans notre cerveau, de la baisse du taux de glycogène
dans le foie. Certaines cellules de l’hypothalamus réagissent alors en libérant des
récepteurs dans le foie (plus sur cette page de Wikipedia). Tous les formateurs
expérimentés connaissent les effets de la faim et de la satiété sur l’apprentissage. Si vous
allez au cours ou à une formation sans avoir déjeuné (petit-déjeuner, en France), vers 11
heures, votre taux de glycogène est au plus bas et tous les instituteurs repèrent aisément
les élèves dont l’attention se dissipe, qui semblent ailleurs, voire légèrement comateux…
Par contre, après un bon dîner (déjeuner, en France), le syndrôme d’endormissement après
diner frappe massivement et tous les formateurs savent que ce n’est pas le moment idéal
pour les apport théoriques…

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Catégories :Apprendre à apprendre, Pédagogie

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