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Système d’Information

Géographique
Cours
Tébourbi Riadh
SUP’COM

http://www.supcom.mincom.tn/~tebourbi/cours/sig/csig.htm
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SIG (GIS) définition (1)

Ensemble de principes, de méthodes, d'instruments et


de données à référence spatiale utilisés pour saisir,
conserver, transformer, analyser, modéliser, simuler et
cartographier les phénomènes et les processus
distribués dans l'espace géographique.

Les données sont analysées afin de produire l'information


nécessaire pour aider les décideurs (utilisateur)
(Thériault, 1992)

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
SIG (GIS) définition(2)

Un Système d’informations géographiques (SIG) est un


système informatique permettant, à partir de diverses
sources, de rassembler et organiser, de gérer, d’analyser et
de combiner, d’élaborer et de présenter des informations
localisées géographiquement contribuant notamment à la
gestion de l’espace

(SFPT 1989)

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Un SIG apporte des réponses
Un SIG est là pour répondre à des problématiques bien spécifiques à celui qui l’utilise. Voici
quelques exemples de questions auxquelles un SIG peut répondre :

• Quel est l'état des routes sur une commune?


• Qu'est-ce qui a changé depuis 1952?
• Quelles sont les parcelles concernées par une inondation éventuelle?
• Quelles sont les zones sensibles en cas d'avalanches ou de glissement de
terrain?
• Quel est le chemin le plus rapide pour aller de la caserne des pompiers à
l'incendie?
• Que se passe-t-il si une substance toxique se déverse à tel endroit?
• Où implanter des postes de surveillance d'incendie de forêt?
• Trouver les zones favorables à la culture du riz?
• Comment évolue la déforestation en Amazonie?
•Où implanter les antennes pour une meilleure couverture dans le cas de la
téléphonie mobile?

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Paradigme du SIG

Les SIG sont utilisés pour Observation et mesure


SIG
réaliser des descriptions de la Réalité Données
réalité permettant d’obtenir
l’information nécessaire pour
répondre à une problématique.
Ces représentations cherchent Action
Description du
territoire et
à reproduire le plus fidèlement analyse spatiale
possible la réalité d’une
manière compréhensible par les
utilisateurs et utilisable Communication
informatiquement dans le but Décision Information
de répondre à des objectifs
donnés

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Domaines d’applications
 Gestion des installation et des réseaux (STEG,
SONEDE, etc…)
 Télécommunications: planification cellulaire, localiser
les abonnés dans le réseau fixe
 Etudes urbaines: localisation, planification des
transports, sélection de sites, sélection d’itinéraires,
etc.
 Affaires: études de marchés, analyse de la
concurrence et des tendances du marché
 Santé: épidémiologie, répartition des services de
santé, etc.
 Environnement: suivi des changements climatiques,
biologiques, morphologiques, etc.
 Ressources naturelles: modélisation conservation des
eaux, potentiel minier, etc.
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SIG
Quelques applications

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Planification cellulaire
Simulation d’un modèle de propagation pour prédire la couverture
radioélectrique dans un environnement cellulaire

 Calcul de la puissance reçu en chaque point de l’espace


géographique en se basant sur un modèle de propagation.

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GEO-CODING
GEOCODAGE Recherche d’adresse

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Calcul d’itinéraire

Trajet à distance minimale : distance = 67994 mètres Temps estimé = 67 minutes


Tunis -> Ariana -> Cébalet Ben Ammar -> Utique -> El Azib -> Menzel Jemil -> Zarzouna -> Bizerte

Trajet à minimum de temps : distance = 76161 mètres Temps estimé = 55 minutes


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Tunis -> Tébourbi
Cours SIG, ArianaRiadh,
-> ElDMAJ
Alia2013
-> Zarzouna -> Bizerte
Calcul d’itinéraire(2)

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Contrôle et gestion de flotte
 Connaître à tout moment la position d’un ou plusieurs véhicules et
l’historique de leur itinéraire.
Combinaison de la technologie GPS et des communications mobiles (GSM par
exemple).

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Cartographie sur Internet (« WEB
mapping ») (1)

Evolutions Internet:
•Technologies Besoin de mettre de
•Langages l’information géographique
•Débit en ligne
•Coûts

 Plusieurs technologies existent actuellement


permettant de publier des cartes géographiques sur
les WEB

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WEB mapping (2)
Client WEB

Image

Serveur IIS

Données
vecteur

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WEB mapping (3)

Client WEB

Serveur Apache

Données
vecteur

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SIG Mobiles
Evolution des matériels mobiles (SmartPhones, PDA, tablettes PC, …)
utilisant différents moyens de télécommunications (WIFI, GPRS,..)

 Emergence de nouvelles applications permettant aux utilisateurs en


déplacement d’utiliser des données géographiques :

•Services Basés sur la Localisation (SBL ou LBS)


•Tracking,
•Navigation
•Collecte et numérisation des données géographiques
directement sur le terrain,
•Accès, par le biais de géoserveurs, à des données distantes
pour leur télégestion.

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Navigation

Définir une destination:


-Adresse (« 12 Rue Platon, Ariana »)
-POI particulier (« SUP’COM »)
-POI plus proche (« la banque la plus
proche »)

 DEMO FLASH
Conduite assistée vers destination:
-Calcul et Affichage en temps réel de la
carte et du trajet (itinéraire)
-Guidage vocale

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LBS (1)

SIG

SIG SIG
Web Mobile
LBS

Internet Internet Mobilité


Mobile et TIC
LBS (2)
Location Based Services

Des services qui fournissent des informations en s’appuyant sur


la localisation, dans l’espace et dans le temps, d’un utilisateur
mobile

Côté utilisateur Côté fournisseur


: Comment se de service :
Comment
géolocaliser
communiquer
LBS (3)
Location Based Services

Des services qui fournissent des informations en s’appuyant sur


la localisation, dans l’espace et dans le temps, d’un utilisateur
mobile

Fonction de
Positionnement SIG gestion de
positionnement
LBS (4)

Services

Recherche d’adresse
Services
d’information basé Recherche de points
sur le d’intérêt (POI)
positionnement Réseaux sociaux

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LBS (5)

Services

Suivi des personnes et des


biens Services de gestion
Marketing mobile de personnes et de
Gestion d’interventions flottes de véhicules
Aide aux personnes et
services d’urgence

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Web Services Cartographiques
Client mobile
Serveur

1
Service web
cartographique

3
2

1) Le client mobile envoie une requête au service web


BD
2) Le service web traite la requête et génère à la
cartographique
volée une carte raster géo-référencée à partir des
données cartographiques vecteur
3) Le service web envoie le résultat au client

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SIG
Données géographiques

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Information géographique
SIG: Système d’information intégrant des données
géographiques
= Une représentation de la réalité localisée dans l’espace et le temps.
Chaque application nécessite des données géographiques spécifiques
Données géographiques:
-Données sémantiques / Données géométriques

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moyens d’acquisition

•La collecte de données sur le terrain (mesures d'arpentage, sondages, enquêtes, inventaires, ...)
•L'entrée manuelle de données thématiques et temporelles (tableurs et masques de saisie des bases
de données).
•La reconnaissance automatique de caractères et de symboles (OCR, reconnaissance vocale, ...)
•La numérisation manuelle de cartes vectorielles (numériseur)
•Le balayage optique d'images en mode matriciel (scanneurs vidéo et électromagnétiques)
•La conversion entre les modes matriciel et vectoriel (vectorisation et rasterisation automatique ou
supervisée)
•L'édition d'images matricielles (procédés photographiques, ...)
•L'édition de cartes vectorielles (structuration topologique, ...)
•La restructuration des données (changements de formats, ...)
•La stéréorestitution (photo-interprétation automatisée ou manuelle en trois dimensions)
•La vidéorestitution
•La télédétection (imagerie satellitaire)
•Le GPS

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Type de données localisées

Monde réel

Mode vectoriel Mode matriciel


(RASTER)
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Type de données localisées

Données Raster Données Vecteur

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Données Raster
Divise le territoire avec une grille régulière de cellules (pixels) ordonnées pour former une
matrice. Cette dernière quadrille un espace continu où chaque pixel contient une seule valeur.
On doit donc produire une image par thème (couche), ce qui utilise beaucoup d'espace disque.
Les entités sont perçues de manière indirecte (par analyse).

Colonne 2

Pixel (maille, cellule)

Ligne 16
Résolution spatiale

Position ligne/colonne

Valeur

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Données Raster

 Données maillées

Division du territoire avec une grille régulière de cellules


(pixels) ordonnées pour former une matrice.

•Images aériennes
•Images satellitaires (IKONOS, SPOT, …)
•Cartes scannées
•MNT (MNE)

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Exemples d’utilisation

l’occupation du sol

Image satellitaire

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Exemples d’utilisation
•Digitalisation de données vecteur

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Exemples d’utilisation
Calcul du Modèle numérique de terrain

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MNT - MNS
DSM/
DEM

DSM

DTM

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Données satellitales
Le vecteur (le satellite en temps que plate-forme au même titre que l'avion ou le ballon)
et le capteur (l'instrument d'acquisition des données).
 Ils conditionnent le format et le contenu des données

Vecteur
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Données satellitales
Capteur
La résolution spatiale est La résolution spectrale décrit la La résolution
fonction de la dimension du capacité d'un capteur à utiliser de radiométrique d'un
plus petit élément qu'il est petites fenêtres de longueurs d'onde. système de télédétection
possible de détecter Plus la résolution spectrale est fine, décrit sa capacité de
plus les fenêtres des différents reconnaître de petites
canaux du capteur sont étroites. différences dans l'énergie
électromagnétique

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Résolution spatiale

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La structure d'une image satellitale
Lors de l’acquisition il y a double échantillonnage de l'information :
- spatial : la zone observée est découpée en surfaces élémentaires (pixels)
caractéristiques de la résolution spatiale du satellite,
- numérique : le signal analogique enregistré par les détecteurs est codé à l'aide
d'entiers compris entre 0 et 255.

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•Une image numérique est un tableau à deux dimensions. Ainsi, par exemple, une
image SPOT de dimension 60 km x 60 km avec une taille de pixel de 20m x 20m
correspond à un tableau de 3 000 lignes x 3 000 colonnes. Cette représentation des
données est plus connu sous le terme de format raster.

•Par exemple SPOT étant muni de trois canaux, une image multispectrale SPOT
comprend donc trois tableaux. Une image SPOT en mode multispectral est constituée
de 3 000 pixels x 3 000 pixels x 3 canaux soit un volume total de 27 Mo (Méga Octets).

•Une image de 20 x 20 km d’un satellite à très haute résolution (1 m) serait quant à
elle constituée de 20 000 x 20 000 pixels soit un volume total de 400 Mo.

• les images satellites représentent des volumes considérables de données, ce


phénomène se renforçant considérablement avec l’arrivée de satellites civils à très
haute résolution spatiale.

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SPOT
 Spot image
Satellite SPOT 1,2,3 SPOT 4 SPOT 5

Durée du cycle
26 jours 26 jours 26 jours
orbital
Résolution Mode
panchromatique 10 m 10 m 2,5 ou 5 m
(noir et blanc)
Résolution Mode
multispectral 20 m 20 m 10 m
(couleur)

Spot 4 XS, 20 m Spot 4 Panchro, 10 m


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N&B : 1.5 m
Couleur : 1.5 m (produit
fusionné)
SPOT6 Multispectral (R, V, B, PIR) :
6m
Bundle (images Pan et MS
séparées)
P : 0,45 – 0,75 µm
B1 : 0,45 – 0,52 µm (Bleu)
B2 : 0,53 – 0,59 µm (Vert)
Bandes spectrales
B3 : 0,62 – 0,69 µm (Rouge)
B4 : 0,76 – 0,89 µm (proche
Infra Rouge)
Emprise 60 km x 60 km
2 à 3 jours 41
IKONOS
 Spaceimaging
Heliosynchrone, Altitude 681 km,
Fauchée 11km * 11 km
Orbite tout les 98 minutes  14.7 orbites /
24 heures
répétitivité 3 jours

2 modes :

- Multispectral mode 4 bandes Bleu, Vert,


Rouge, Proche Infra Rouge, résolution
spatiale 4 m plus une bande Infra Rouge
Thermique à 60 m

PAN mode 1 bande (le visible et le proche


Infra Rouge) résolution spatiale 1 m

Scène enregistré de superficie de 121 Km2

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KOMPSAT

Scene coverage: 15 x 15 km
Spatial resolution: 1 meter
Spectral mode: 4 bands in the visible
(red, green, blue) and near-infrared.

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
Exemple 3: QUICKBIRD
 DigitalGlobe

Mode Bande spectrale Résolution


Panchromatique 0,450 - 0,900 µm 0,61 m x 0,61 m

1 0,450 - 0,520 µm 2,44 x 2,44 m

2 0,520 - 0,600 µm 2,44 x 2,44 m


Multispectrale
3 0,630 - 0,690 µm 2,44 x 2,44 m

4 0,520 - 0,600 µm 2,44 x 2,44 m

PAN 4-bandes
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GeoEye-1
Imaging Mode Panchromatic Multispectral

Spatial
.41 meter 1.65 meters
Resolution

450-520 nm (blue)
520-600 nm (green)
Spectral Range 450-900 nm
625-695 nm (red)
760-900 nm (near IR)

Swath Width 15.2 km

Off-Nadir
Up to 60 degrees
Imaging

Dynamic Range 11 bit per pixel

Mission Life Expectation > 10 years

Revisit Time Less than 3 day

Orbital Altitude 681 km

Nodal Crossing 10:30 am

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Pléiades
- 50 cm de résolution, couleur et ortho-rectifiés
- 20 km d’emprise au sol au nadir, jusqu’à 100 x 100
km en acquisition Mosaïque
N&B : 0.5 m
Couleur : 0.5 m (produit
fusionné)
Produits Multispectral (R, V, B,
PIR) : 2 m
Bundle (images Pan et
MS séparées)
P : 0,45 – 0,75 µm
B1 : 0,45 – 0,52 µm
(Bleu)
B2 : 0,53 – 0,59 µm
Bandes spectrales (Vert)
B3 : 0,62 – 0,69 µm
(Rouge)
B4 : 0,76 – 0,89 µm
(proche Infra Rouge)
Emprise 20 km x 20 km

Revisite
1jour 46
Flotte de satellites Astrium

SPOT 6
 Images multi-sources et multi-
résolution de 25 m à 50 cm (satellites
optiques et radar, imagerie
aérienne):
Pléiades 1A TerraSAR-X  SPOT 1 à 4, SPOT 5 et 6, Pléiades 1A,
TanDEM-X Pléiades 1B, TerraSAR-X, TanDEM-X,
DEIMOS…

 Large gamme de couvertures et


grande capacité de revisite:
 Fauchée de 15 km à 600 km;
Pléiades 1B  Chaque point de la Terre couvert au moins
PAZ une fois par jour.

SPOT 7
Les données Vecteur
Une représentation géométriques des objets de la réalité

Utilisation du concept d’objets géométriques à dimensions variables (points,


lignes et polygones) pour représenter les entités (naturelles ou anthropiques)
distribuées sur le territoire.
Chaque entité est représentée par un objet localisé dans un système de
coordonnées. Cet objet est relié avec un tableau d'attributs qui contient les
valeurs thématiques décrivant l'entité représentée

 3 Modes de représentation des données spatialisées :


-les points (localisation ponctuelle d'un chef lieu, d'une source, etc...)
-les arcs -ou linéaires- (voie routière ou ferroviaire, cours d'eau, etc...)
-les surfaces -ou polygones- (parcelles, subdivisions administratives, etc...)

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Encodage des données en mode
Vectoriel
Point : Une paire de coordonnées (X,Y) servant à exprimer la
localisation dans un espace cartésien ou géographique.

Ligne : une suite continue de segments de droites permettant


de représenter les sinuosités naturelle de l’entité. Chaque
segment est limité par deux points et c'est la suite des
coordonnées des points intermédiaires qui permet de
représenter la ligne dans le système informatique.

Polygone : Peut être représenté comme étant une ligne


fermée.

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
Organisation des données en mode
vectoriel

•En format vectoriel, les entités géographiques sont représentées par


des objets.

•La base de données est scindée en deux parties complémentaires: la


géobase qui conserve la description géométrique des objets et les
tableaux d'attributs qui composent la base de données thématiques.

• Le stockage des données vectoriels dépend du format utilisé (format


souvent lié au logiciel utilisé)

 exemple: points, lignes , polygones

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
Format , « spaghetti » et vectoriel
connecté
•Le format vectoriel simple (appelé spaghetti) est constitué de lignes
indépendantes qui se croisent sans produire de jonction.

•Le format vectoriel connecté est constitué de lignes qui sont scindées
avec des noeuds aux intersections. Chaque partie de ligne comprise
entre deux noeuds forme une chaîne.

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
Connexité d’un réseau
Il est possible de transformer une géobase du mode spaghetti au
mode connecté avec des procédés de nettoyage qui établissent la
connexité

 Faire attention: Le réseau n’est pas forcément connecté:

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
Raster ou Vecteur ?
Le mode Raster:

 plus simple car les données sont stockées sous forme de matrices et sont de ce fait
faciles à manipuler par ordinateur. De même, les croisements de données sont faciles à
réaliser, puisque toutes les données sont ramenées à la même unité de base, la cellule
(ou pixel dans l’image).
Enfin, les données en mode Raster se prêtent très bien à certains types de traitements
numériques, classiques en traitement d’images : filtres, convolutions, classifications.

Inconvénients:

Importance de la capacité mémoire nécessaire à stoker les données : il y a en particulier


redondance lorsqu’un grand nombre de cellules contiguës sont porteuses de la même
information.
Nécessité d’avoir un Raster par couche d’information spatiale.
D’autre part, du fait que l’espace est maillé, les mesures de distances et de surfaces se
trouvent faussées. L’erreur dépendra de la résolution (dimension du pixel).

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
Raster ou Vecteur ? (2)
Le mode Vecteur:

répond au souci de représenter un objet réel de manière aussi exacte que possible.
L’espace des coordonnées est continu et non discrétisé, la localisation des objets, leurs
dimensions, les distances, sont calculées avec précision. Le volume de la base de
données est fonction de la complexité des arcs et des polygones, et de la densité des
points servant à représenter les arcs.

Inconvénients:

Les croisements de couches d’information sont délicats et nécessitent une topologie


parfaite : des erreurs (comme un polygone mal fermé), peuvent poser problème.

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
SIG
Systèmes de coordonnées

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
Système de référence homogène
Les données géographiques (à référence spatiale) sont issus de
plusieurs sources (vecteur, raster, mesure terrain, etc..)
Il est nécessaire de travailler dans le même système de
coordonnées.

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
Coordonnées géographiques
On définit une ellipsoïde pour modéliser le globe terrestre (qui
approxime au mieux le volume terrestre)

 Un point est repéré par sa Latitude et sa Longitude

Parc Technologique El Gazala

Latitude: 36.890959 N

Longitude: 10.183277 E

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
Projection

Distance(A,B) ?
Périmètre(« Tunisie ») ?
Surface(« Tunisie ») ?

Longueur d’une route
ou d’un fleuve ?

 Projection d’une « sphèroide » (la


terre) sur un plan (2D).

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
Systèmes de projection
Mathématiquement, la projection sera une fonction qui à un ellipsoïde (ou à un
morceau d’ellipsoïde) fera correspondre un plan de projection (ou une partie de
plan)

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
Systèmes de projection(2)

 La surface approximée n’est pas une surface développable : il est donc


impossible de la reporter sur le plan sans la déchirer ou l’altérer. On ne peut
donc pas conserver l’intégralité des propriétés géométriques (angles, distances
et surfaces) de la surface à représenter. La méthode de projection retenue
constituera donc un choix des caractéristiques à privilégier.

 La méthode de projection consiste à projeter l’ellipsoïde sur une


surface développable.

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
Les surfaces développables
•Une projection est établie en effectuant le report des positions sur la Terre vers un
plan de projection localisé par rapport à la sphère terrestre.
•Les projections permettent de transformer les coordonnées sphériques (de latitude
et longitude) en coordonnées cartésiennes (x,y généralement en mètres), afin de
permettre leur représentation sur le plan cartographique.
•Cette transformation fait appel à la trigonométrie sphérique et produit des
déformations d’angle ou de superficie.
•Une projection peut être décrite par des paramètres de forme, de position, d'aspect,
de méthode, de référence, ...
•Les surfaces développables définissent les formes de projection de nature
géométrique.

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
Propriétés des projections
On distingue deux grandes familles de projections :

-les projections conformes conservent sur le plan les angles observés sur la
surface terrestre. En font partie les projections les plus utilisées :
projections coniques conformes de Lambert, projections de Mercator,
projections stéréographiques.

- les projections équivalentes conservent les rapports de surface et


modifient les angles.

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
Aspect de la projection
•L'aspect de la projection est déterminé par la position et l'orientation des
méridiens et des parallèles de référence utilisés pour définir le plan de projection.

•Une projection est dite en aspect équatorial lorsque le parallèle de référence du


cylindre ou le point central du plan azimutal est situé sur l'équateur terrestre.

•Une projection est dite en aspect transverse lorsque le cylindre touche la terre le
long d'un méridien.

•Une projection est en aspect oblique dans tous les autres cas.

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
La position du plan de projection

•La position du plan de projection peut être tangente à la


surface lorsqu'il ne touche la surface qu'en un seul point ou le
long d'un seul axe.

•Elle est sécante lorsqu'une partie du plan est située sous la


surface.

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
Les types de perspectives
•Les méthodes de la perspective géométrique avec un point de fuite sont
souvent utilisées pour effectuer des projections cartographiques.
•La perspective gnomonique place le point de vue au centre de la Terre.
•La perspective stéréographique place le point de vue à l'antipode du
centre de la carte.
•La perspective orthographique place le point de vue à l'infini.

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
La projection UTM
C'est une projection cylindrique transverse

Le globe est divisé en soixante zones nord et sud


Le méridien // est l’équateur (central parallel = 0°)

Chaque zone (fuseau) a son méridien central (central


meridian) et a une distance de 6 degré
Chacun de ces fuseaux a un système de coordonnées planes indépendant dont l'axe
de Y coïncide avec le méridien central et l'axe des X avec l'équateur

En Y, la valeur est 0 mètre (False northing) pour le nord et elle est de


10000000 pour le sud . En X on attribut la valeur de 500 000 mètres (False
easting)

C'est une projection qui est conforme. C'est à dire qu'elle représente
fidèlement les petites formes et qu'il y a une distorsion très
minimale
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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
UTM zone 32 N et 28 N

Central méridian: 9°
Central //: 0°
False Easting: 500000
False northing: 0

Central méridian: -15° -15 ° 9°


Central //: 0°
False Easting: 500000 Sénégal

False northing: 0

X=500000, Y=0

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
Projection conique conforme de
Lambert
Projection standard pour représenter des cartes des régions dont l'étendue est-
ouest est importante comparée à leur étendue nord-sud

C'est une projection conique qui est basée sur deux parallèles de référence
qui changent avec la région cartographiée

Cette projection permet de conserver les formes. Il y a distorsion


minime près des parallèles de référence

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
Projection conique conforme de
Lambert
Central méridian: 11G (9.9°)
Standard // 2: 0°
False Easting: 500000
False northing: 300000

Nord Tunisie:
Central // (ref latitude): 40G (36°)
Standard //1: 40G (36°)

Sud Tunisie:
Central // (ref latitude): 37G (33.3°)
Standard //1: 37G (33.3°)

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Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
Lambert Nord Tunisie

9.9°
36°

X=500000, Y=300000

70
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
Les outils de traitement
Commerciaux

Pitney Bowes : MapInfo


ESRI: ArcView, ArcGis Descktop, Arcinfo
Hexagon - Intergraph: Geomedia

Bentley Systems : Microstation

…. Tatukgis, GeoConcept, IDRISI, SuperGeo, etc.

71
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
Les outils de traitement
Free – Open source

GRASS GIS
Quantum GIS
MapWindow

72
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013

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