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CELLULITES CERVICO-FACIALES D’ORIGINE DENTAIRE

*étiopathogénie :
-la CCFD est une infection du tissu cellulo-adipeux de la face et du cou - infection peri apicale par mortification pulpaire.
d’origine dentaire. -Traumatismes dentaires.
-Cellulites circonscrites ou abcès : c’est un processus infectieux purulent -Accidents d’évolution des dents (DDS).
collecté et bien limité, évolution favorable.
-Poche parodontale.
-Cellulites diffuses ou phlegmons : c’est une inflammation aigue du tissu
-Nécrose pulpaire à rétro (origine parodontale).
cellulaire caractérisée par une diffusion extrême sans aucune tendance a la
-TTT endodontique.
limitation, compliquée par la nécrose étendue des tissus enflammés
(phlegmon diffus gangreneux, fasciste nécrosante, cellulite maligne) avec -Reconstructions prothétiques .
atteinte générale (toxi-infection avec des signes graves) et atteinte locale -Chirurgie buccale .
(nécrose tissulaire), avec souvent production de gaz par les anaérobies ce -Facteurs favorisants :immunodépression, diabète , corticothérapie à long
qui aggrave les décollements et la nécrose. cour , surmenage…
-l’infc dentaire ou péri dentaire parvient au tissu cellulaire par plusieurs
voies : voie ostéo-périosté (classique), voie veineuse et lymphatique (rare) et NB ! Signes locaux de gravité :
voie directe.
-il s’agit d’une infc poly-microbienne (aérobies et anaérobies)  Un érythème qui, à partir de la tuméfaction, tend à s’étendre vers la
streptocoques+++ (alpha ou beta hémolitiques). partie basse du cou ou déjà vers les creux sus-claviculaires et la
fourchette sternale.
 Une tuméfaction sus-hyoïdienne latérale qui tend à progresser vers
la région cervicale médiane, ou l’inverse.
séreuses
 Une crépitation neigeuse au palper de la tuméfaction.
aigues
cellulites  Une tuméfaction du plancher buccale qui n’est plus la collection
circonscrites suppurées limitée au niveau de la table interne de la mandibule et parfois déjà
chroniques associée à un œdème lingual débutant.
gangréneuses  Une douleur oro-pharyngée très vive qui gêne la déglutition salivaire
subaigues
s’accompagnant d’un trismus serré.
cellulites  Une tuméfaction jugale qui ferme l’œil du patient.
diffuses
Cellulites circonscrites Cellulites diffuses

aigues Chroniques et On distingue :


subaiguës *Cellulite diffuse d’emblée.
*Cellulite diffusée : extension
Séreuses suppurées gangréneuses FORME COMMUNE
progressive -> terrain
*exobuccal :
*Douleur type -douleur intenses lancinante -rare, fréquente chez les immunodéprimé (sida,
-nodule cutané arrondi ou ovalaire,
desmodontite aigue continues irradiante. diabétiques, diabète) ; manœuvre du patient.
-peau mince et violacée,
violente spontanée, -tuméfaction douloureuse -signes de l’abcès chaud, *clinique :
-palpation : pas de douleur, consistance ferme,
exacerbées par le contact bien limitée fluctuante fait -pus brunâtre avec une odeur -signes généraux intenses-> toxi-
zones molles au centre adhérant à la peau, libre
de la dent antagoniste corps avec l’os, nauséabonde, infection grave,
des tissus sous jacents,
(dent trop longue) -peau rouge chaude et -nécroses tissulaires -diffusion rapide à plusieurs
*endobuccal :
*Exobuccal : luisante avec sensation de importantes circonscrites, loges cellulaires ;
-persistance de la dent causale,
-Tuméfaction qui efface les battements, prends le godet -Palpation : crépitations -signes secondaires :
-palpation : cordon fibreux liant la dent et le
méplats et comble les -trismus gazeuses, vomissements, diarrhée …
nodule.
sillons, fait corps avec l’os - abcès avec dus pus, débris -fièvre, asthénie, possibilité de *1er jr : œdème
-Pas de signes généraux.
-peau tendue lisse rosée tissulaires et des germes septicémie. *2->4éme jr : pus peu et fétide
*étiologie : cellulite mal traitée, ATBthérapie mal
douloureuse élastique ne actifs avec tissus de -germes anaérobies. *5->6éme jr : nécrose tissulaire
adaptée, insuffisance de drainage, étiologie non
prend pas le godet, granulation, -signes généraux marqués. étendue avec suppuration et
supprimée.
-augmentation de la -patient pal et fatigué (dort thrombose veineuse.
*évolution : rare, futilisation possible avec issu de
chaleur locale peu et s’alimente *Radio : tomodensitométrie
pus, se réchauffe à l’occasion d’un TTT.
*Endobuccal : difficilement). (signes cliniques en retard par
*Dc différenciel :
-trismus peu important, -fièvre, céphalée, courbature rapport à la réalité anatomique).
->Kyste sébacé
-muqueuse soulevée rouge -C’est la complication de la #Le geste chirurgical de
->Adénite génienne
au voisinage d’une séreuse (négligence ou TTT débridement est fondamental
->Furoncle (infc d’un follicule pilosébacé)
dent qui ne répond pas aux mal conduit). pour le pronostic.
->Actinomycose.
tests de vitalité, # Diffusion=>œdème, nécrose
CELLULITE CHRONIQUE SPECIFIQUE : CELLULITE
- la percussion axiale est extensive rapide et profonde,
ACTINOMYCOSIQUE
douloureuse, invasion des régions voisines,
-rare, sujet jeune avec une mauvaise hygiène
* R*vasculaire : ulcération des vsx.
bucco-dentaire.
vasodilatation #Facteurs de la diffusion : Dc
-tuméfaction au niveau de l’angle mandibulaire,
+diapédèse leucocytaire et tardifs, ATBthérapie inefficace,
ferme et douloureuse à la palpation, formée de
phagocytaire. ANIS seul (automédication),
série de mamelons séparés par des sillons
*Radiologie : Rx pour absence de drainage, étiologie
-après fistulisation et absence de TTT, s’écoule un
rechercher la dent causale. non traitée, terrain (âge
liquide séro-hématique avec des grains jaunes.
avancé, diabète.)
*le nodule : est une enveloppe fibreuse qui forme
une barrière aux défenses de l’organisme et aux
ATB.
#Antalgiques : paracétamol, seule ou associée à la codéine (+ efficacité).
#Anti-inflammatoire : leur utilisation dans les processus infectieux est de
plus en plus controversée car l’action symptomatique des AINS sur les signes
traitement cardinaux de l’inflammation peut masquer l’infection et favoriser son
extension. Lorsque l’inflammation engendre un risque vital ou lorsqu’elle
gêne la réalisation du TTT étiologique il faudra préférer les AI stéroïdiens en
symptomatique étiologique cure courte car ils présentent moins d’effets adverses que les AINS sous
surveillance médicale.
radical
chirurgical conservateur
médical #Drainage => permet l’évacuation du pus et des sérosités et des tissus
nécrosés + suppression des conditions d’anaérobiose + lavage in-situ +
ATB
Extraction prélèvement.
Drainage Trépanation
AI Désinfection *étapes du drainage :
AT Obturation canalaire -désinfection locale
-anesthésie locale
-ponction et prélèvement
#ATB :
-incision au point le plus déclive
Principe d’ATB :
-mise à plat et débridement
 Ne pas substituer un ATB à une chirurgie appropriée (drainage -curetage
externe, par voie canalaire ou extraction). -lavage
 Choisir l’ATB de rapport bénéfice /risque le plus favorable. -pose du drain
 Prescrire une posologie adéquate (à dose et durée suffisante). -pansement
 Choisir l’ATB avec le moins d’effet indésirables possibles et le moins *siège de l’incision :
cher à efficacité égale. -à la partie déclive de la tuméfaction ou à l’endroit où la collection purulente
est la plus superficielle par rapport à la peau ou à la muqueuse (esthétique).
-abcès sub-lingual-> incision le long de la table interne (pour éviter le nerf
Pas d’antibiogramme-> ATBthérapie probabiliste orientée par le contexte lingual et le canal de wharton).
clinique et théorique. -abcès sous mandibulaire-> incision de la peau parallèlement au bord
Antibiogramme-> choix guidé basilaire, à une petite distance de lui (pour respecter le rameau mentonnier
du facial).
Quels ATB prescrire ? -abcès masséterin-> incision verticale au bord ant de la branche montante et
->beta-lactamines (large spectre) : Amoxicilline on suit la table externe.
->macrolides (en cas d’allergie aux beta lactamines) : Spiramycine - abcès d’Escat-> verticale au bord antérieur de la branche montante et on
->Association d’ATB : est souvent utilisée en 2éme intention. suit la table interne (pour éviter le nerf lingual).
*toute prescription ATB implique obligatoirement une réévaluation de
l’effet thérapeutique dans les 48 à 72h au maximum.
TRAITEMENT
Cellulites circonscrites Cellulites diffuses
aigues Chroniques et subaiguës -en milieu hospitalier
*moyens médicaux :
Séreuses Suppurées Gangréneuses -TTT du foyer étiologique :
-ATBthérapie massive.
extraction / curetage.
-l’antibiothérapie est de règle. -le drainage au point le plus déclive -en milieu hospitalier de -corticothérapie.
-drainage à la demande.
-les antalgiques sont prescrits au de la collection. préférence. *moyens chirurgicaux :
-pas d’ATBthérapie
cas par cas -une ATBthérapie probabiliste puis -ATBthérapie intensive et -extraction en urgence.
systématique, privilégier le TTT
-TTT étiologique dès que possible réajustée après les résultats de prolongée. -drainage et débridement large
étiologique.
l’antibiogramme. -corticothérapie. sous AG.
*les anti-inflammatoires non- -TTT étiologique dès que les -avulsion de la dent causale *réanimation intensive.
stéroïdiens y compris l’aspirine conditions locales permettent (urgence). *Prise en charge
ne doivent pas être prescrits en l’anesthésie (levée du trismus) -drainage et lavage. pluridisciplinaire.
1ére intention au cours des *extraction sans délai : en même -oxygénothérapie hyper bar +
infections bucco-dentaires. temps que l’incision : extraction à Anticoagulant.
chaud => drainage immédiat (voie
alvéolaire et/ou cutané ou
muqueuse).
INCV : anesthésie difficile (trismus)
et risque de diffusion.
*si extraction immédiate
impossible =>
drainage=>extraction à froid

*Traitement de la fistule :
-traitement du foyer étiologique : RECOMMENDATIONS CE QU’IL FAUT EVITER
extraction ou conservation.
-chirurgie plastique pour la fistule  Rechercher et traiter la cause dentaire.  Au stade de cellulite non suppurée se contenir de mettre
cutanée si nécessaire.  Proscrire les manœuvres locales : compresses chaudes, le malade sous TTT général par les ATB (pour une longue
alcoolisées et autres ingrédients. durée).
 Drainage de la collection le plutôt possible et par la  Au stade d’abcès collecté, pratiquer l’incision de la
meilleure voie. collection et négliger d’instituer le TTT de la dent causale.
 ATBthérapie raisonnée.  Mettre sous ATB un malade sans effectuer le drainage.
 Anti-inflammatoires : jamais seuls (problème  Prescrire les AINS devant une infection bucco-dentaire.
d’immunité).

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