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Aplicatii. Actiuni biologice. Masuri de protectie.

Radiologie : attention aux doses de rayons X !

En France, le nombre de radios et la dose de rayons X administrée ne cessent d'augmenter. Faut-il


s’inquiéter des risques potentiels sur la santé ? Quelles solutions pour mieux protéger son corps des
rayons ?

Les rayon X servent beaucoup à l’imagerie médicale. De la simple fracture au cancer à ses
premiers stades, elle nous permet de détecter, et donc de soigner efficacement, beaucoup de
problèmes. Mais en abuser peut aussi nuire à la santé.

Rayons X et scanners : augmentation du risque de cancer

Les rayons X et les scanners exposent notre corps à des radiations ionisantes. Rien d’affolant en soi –
après tout, nous sommes exposés tout au long de notre vie à des radiations émises naturellement par
notre environnement. Mais les risques sont tout de même bien là, avec une augmentation du risque de
cancer quand la dose de radiation augmente. Ainsi, une étude publiée dans le prestigieux Lancet a
montré que les scanners peuvent aller jusqu’à tripler le risque de cancer du cerveau.

Radio ou scanner ?

Certains examens entrainent la délivrance d’une dose plus importante. Ainsi, un scanner de la tête
entraîne une irradiation équivalente à celle que l'on recevrait en 8 mois en temps normal. Pour un
scanner du bassin, c'est 4 ans... et pour une radion des poumons, 3 à 10 jours !

Attention aux jeunes et aux femmes enceintes…

Si les rayonnements sont dangereux, ils le sont surtout pour les plus jeunes. En effet, non seulement ils
sont plus sensibles au rayonnement, mais en plus les doses administrées s’additionnent tout au long de
la vie. Il faut donc réfléchir à deux fois avant d’utiliser les images médicales chez les enfants…

Comment mieux se protéger des rayons X

« Si la situation médicale l’impose, l’examen doit être réalisé. Notre but est d’obtenir une image
donnant le diagnostic avec la plus faible dose possible », dit le Pr Hubert Ducou le Pointe, responsable
de radioprotection à la Société française de radiologie. Un guide de bon usage des examens est en cours
de révision. Pour diminuer les risques, praticiens et patients doivent cumuler leurs efforts.

Il était important que les patients puissent avoir accès à ces informations de façon précise.
C’est un sujet subtil. Dans la très grande majorité des cas, il n’y a pas de débat, si vous avez
besoin d’un scanner, on vous fera un scanner. Il est tout à fait évident que si vous avez fait
une chute avec une perte de connaissance, on va faire des radios. Mais il y a des radios qui
ne sont pas utiles. Il est important d’éduquer le public à ne pas systématiquement exiger
d’examen radiologique, car certaines personnes pensent que si un médecin ne propose pas
de faire une radio, c’est un mauvais médecin. Il est ici question de la relation de confiance à
instaurer entre le corps médical et les patients et c’est la raison pour laquelle sont
intervenus dans l’élaboration de cette brochure, des associations de patients, des
associations et sociétés savantes ainsi que des professionnels de santé.
Du côté des prescripteurs et des radiologues

- Déterminer l’acte le mieux adapté en précisant sa justification.


- Favoriser les techniques alternatives non irradiantes (échographies et IRM).
- Optimiser l’examen par des précautions maximales (bon réglage des appareils, utilisation minimale de
rayons X).

Du côté des patients

- Apporter ses anciens examens pour éviter des examens inutiles.


- Ne pas être trop demandeurs d’examens, surtout chez l’enfant.
- Signaler un état de grossesse.

Connaît-on les risques précis des expositions aux rayonnements en imagerie médicale ?

On ne sait pas déterminer le risque exact pour un examen donné. Le risque vient davantage
de la répétition des expositions. Ce dont nous sommes sûrs, c’est que le risque n’est pas
exclu puisque les rayonnements sont capables de léser l’ADN et peuvent en conséquence
potentiellement contribuer au développement d’une pathologie comme un cancer. Le lien
de cause à effet entre un type d’examen précis et le risque de développer un cancer est
d’autant plus compliqué à déterminer qu’il y a tellement d’autres facteurs qui peuvent
entrer en jeu dans le développement d’un cancer, comme la pollution, la cigarette,
l’hérédité, etc…. En tout cas, on ne peut pas accuser telle ou telle radio précisément. En
outre, il y a autre chose qu’on ne parvient pas encore à mesurer, c’est s’il est plus
dangereux d’être exposé à une dose aigue ou à plusieurs doses faibles.

Utilisation :

En radiologie, on fait donc appel aux rayons X qui vont traverser le corps. On récolte alors
une image en négatif de ce qui a été traversé. Si l’on prend l’exemple d’une radiographie
des poumons, le rayonnement va traverser sans problème le poumon car c’est surtout de
l’air et l’image qui va en découler est donc noire alors que les côtes, qui auront absorbé le
rayonnement, vont apparaître en blanc. La radiologie va alors donner une image des
différences de densité des tissus.

Le scanner est une variante de la radiologie. La machine va tourner tout autour du corps et
va reconstituer une coupe transverse.

Dans la médecine nucléaire, on injecte au patient une molécule radioactive qui va cheminer
dans le corps et va aller dans un endroit très précis en fonction de la qualité du médicament
injecté, pour envoyer son signal. On n’aura donc pas une belle image anatomique mais on
va avoir des images fonctionnelles des organes. On peut faire une cartographie du glucose
par exemple, ou de la dopamine dans le cerveau. En revanche pour déterminer avec
précision l’endroit où se trouve l’information récoltée, il faudra superposer ce résultat avec
l’image d’un scanner.
L'exposition aux rayons X lors d'examens médicaux est plus néfaste pour la santé que ce qui
était communément admis, prévient mercredi l'Agence fédérale de contrôle nucléaire
(AFCN) dans un communiqué. L'organisme s'appuie sur une étude du professeur Hubert
Thierens (Universiteit Gent), qui montre que même une faible dose de rayonnements
ionisants altère l'ADN et peut provoquer des cancers. Le professeur Thierens a mené une
enquête sur 100 enfants en collaboration avec cinq hôpitaux flamands. En effectuant des
prises de sang avant et après un scanner CT (Computed Tomography), il s'est attaché à
visualiser et quantifier les cassures double brin de l'ADN. Ces cassures sont en effet à
l'origine de mutations et, dans une phase ultérieure, de cancers.

Le risque de cancer provoqué par les rayonnements ionisants est donc plus élevé que ce qui
était admis jusqu'ici. "L'ADN est endommagé même par une faible dose de radiation",
insiste le chercheur. Le lien entre les cassures de l'ADN et l'apparition de cancers doit faire
l'objet d'une nouvelle recherche. Mais, d'après une étude internationale récente, les
rayonnements ionisants multiplient les risques de leucémie.

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