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Cours

HSE installations industrielles


M ER IB A IA M EL

Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene

USTHB - 2en,e année Licence- Génie des procédés

Année 2015/2016
PROGRAMME

Chapitre i : Evaluation et maîtrise des risques

1. Notions de base
- Danger
- Risque
Acteurs de la prévention
- HSE
2. Indicateurs relatifs aux accidents de travail et aux maladies professionnelles
- Taux de fréquence
- Taux de gravité ....
- Valeur moyennes d'exposition
- Valeur limite d'exposition
3. Analyse des risques liés à une situation de travail
4. Arbre de cause
5. Prévenir les risques
- Le port des équipements de protection individuelle
L'utilisation des moyens de protection collective
Le respect des bonnes pratiques
6. Stockage des produits chimiques
7. Gestion des déchets chimiques
8. Suivi médical

Chapitre II : Santé au travail et protection de !,environnement

1. Aspects en matière d'hygiène et santé publique


2. Notions d'hygiène de l'habitat
3. Domaines de la protection de l’environnement
4. Rôle et missions des différents organismes en matière de santé et sécurité du travail
Chapitre I Evaluation et maîtrise des risques

Chapitre I : Evaluation et maîtrise des risques


1. Notions de base
1.1. Un danger :

Un danger est toute source potentielle de dommage, de préjudice ou d'effet nocif à l'égard
d'une chose ou d'une personne dans certaines conditions dans le milieu de travail.
Fondamentalement, un danger peut entraîner des effets nocifs (aux personnes sous forme
d'effets sur la santé, ou à l'organisation sous forme de pertes de biens ou d'équipement).
On confond parfois le danger avec l'effet sur la santé qu'il a causé. Par exemple, la tuberculose
peut être appelée un danger par certaines personnes, mais en général, la bactérie qui cause la
tuberculose est considérée comme le « danger » ou « l'agent biologique dangereux ».

Exemples :
□ D anger biologique : bactéries, virus, insectes, plantes, animaux et humains, etc.
□ D anger chim ique : dépendent des propriétés physiques, chimiques et toxiques du
produit.
□ D anger physique : rayonnements, champs magnétiques, pressions extrêmes (haute
pression ou vide), bruit, etc.
□ D anger psychosocial : stress, violence, etc.
□ D anger lié à la sécurité : sources de chute, surveillance inadéquate des machines,
défectuosités ou pannes de l'équipement.

1.2. Un risque :
La notion de risque implique la combinaison d ’un danger et d ’un enjeu :

E njeu ‫ ؛‬personne, bien, équipement, environnement susceptible de subir les conséquences du


danger.

Un risque est la probabilité qu'une personne, un équipement ou l’environnement subissent des


effets nocifs en cas d'exposition à un danger.
Exemple : le risque d'être atteint d'un cancer en raison du tabagisme.
Le RISQUE ne se présente que si l’on s’expose au danger ou si l’on s’en approche.

Danger + Risque

Accident
Chapitre / Evaluation et maîtrise des risques

: Classification des risques

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On définira le risque majeur comme un événement à fréquence faible et de grande gravité.


Le risque majeur correspondra à la situation suivante :
Dans un seul accident de très nombreuses victimes ‫؛‬
Et/ou des dommages importants pour les biens ;
Et/ou des dommages à l’environnement.

Quelle est la différence entre un risque et une situation dangereuse « danger » ?

Le risque est un concept, le résultat d‘une estimation, alors que la situation dangereuse est une
réalité qui peut se constater. Pour comprendre ce que signifie un risque, il faut être en mesure
de raisonner de façon abstraite, de conceptualiser, tandis qu’un enfant et même un animal
peuvent percevoir une situation dangereuse. Cela revient à dire qu'un risque ne se perçoit
jamais : il s’estime, s’évalue et s’apprécie, alors que la situation dangereuse se voit, se
constate, se décrit et donc se perçoit.

Le risque est une notion qui concerne l’avenir tout en s'appuyant sur le passé, alors que la
situation dangereuse, elle est bien réelle, observable et attestée. Les actions qui s'appliquent
au risque et à la situation dangereuse sont logiquement différentes.

Type de différence Situation dangereuse ! Risque

Nature Situation reette et concnete Evénement hypothétique du futur

Apprehension Adulte non instruit, enfant et animal Adulte instruit

Representation Photographie, dessin, schéma, description Nombre, pourcentage, echelle, tableau

Moyens d ,etude Observation et constatation directes Estimation a partir d’evenements passes

Actions possibles Suppression, éloignement Réduction, refus

Une personne souffrant de difficultés a mar­ Le risque de chute de personnes à mobilité


Exemptes cher se dirige vers une zone ou le sol encore reduite du fait d'un sol lave encore humide
humide vient d’être lave avec un détergent. est de l’ordre de 6 ١ ‫ ؛‬en maison de retraite ,
Chapitre 1 Evaluation et maîtrise des risques

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Chapitre I Evaluation et maîtrise des risques

.3. Acteurs de la prévention

Employeur Leiiuiustere chargé


dll travail
Salaire competent -
L'uispectiondu
travail
Salaire

Comité HSE Acteurs de la Les organismes


prévention (ecluucjues
Seivice de saille au
travail
Les organismes de
la sécurité sociale
Lesuistitutions
representatives du
persoimel

Acteurs externes
Acteurs internes

<* Employeur :

L’employeur est responsable devant la loi de la santé et de la sécurité des salariés dans son
entreprise. 11 est tenu ‫ ف‬une ob‫؛؛‬gat‫؛‬on de sécurité.

11 s’agit d’une obligation de résultat, et à ce titre, 1‫ ؛‬est le garant de la politique de prévention


et de sa mise en œuvre, ?our cela, ‫؛‬١ s’entoure des compétences nécessaires et est conseillé par
le médecin du travail-

L'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé
physique et mentale des travailleurs.

€es mesures comprennent :

des actions de prévention des risques professionnels et de la pénibilité au travail,


des actions d 'in fo rm a tio n et de formation,
la mise en place d'une organisation et de moyens adaptés.

♦> Salarié compétent :

L'employeur doit d é s ir e r un ou plusieurs salariés compétents pour s'occuper des activités de


protection et de prévention des risques professionnels de l'entreprise.

Bien évidemment, l’employeur ne dispose pas toujours de structures ou d’instances


spécifiques internes, notamment quand !’‫؛‬mtreprise est petite (< 50 ‫ ف‬salariés).
ChapitreJ_ Evaluation et maîtrisedes risgues

❖ Salarié :

Les salariés sont des acteurs essentiels à la mise en œuvre de la démarche de prévention dans
leur entreprise :
- Leur connaissance pratique des postes de travail leur confère un rôie important notamment
pour identifier les risques, pour $uggérer des améliorations et proposer des mesures de
prévention adaptées à leur activité.

- Ils appliquent les procédures mises en place et respectent les consignes données.

- Au cœur de ‫’؛‬entreprise, tout salarié a l’obligation de prendre soin de sa santé et de celle de


ses collègues concernés par ses actes au travail.

- Ils alertent et informent leurs encadrements et les instances représentatives du personnel en


cas de problème relatif ‫ ف‬la santé et ‫ ف‬la sécurité,

Ils peuvent dans certains cas se retirer de certaines situations qu’ils jugent dangereuses (droit
de retrait en cas de danger grave et imminent). Tout travailleur confronté ‫ ف‬un danger grave et
imminent pour sa vie ou sa santé (incendie, risque de chute, intoxication...) a le droit de
quitter son poste de travail pour se mettre en sécurité.

‫م‬:‫م‬ Comité H S E :

Les représentants du personnel impliqués dans la prévention des risques professionnels sont
les membres du comité d’HSE, ou, en l’absence de comité, les délégués du personnel.

En lien avec la direction, ils préconisent des améliorations des conditions de travail, des
locaux... Ils ont aussi un devoir d ’alerte en cas d ’atteinte ‫ ف‬la santé physique ou mentale des
salariés et sont ‫ ف‬leur écoute. Ils ont surtout des moyens d'action : analyse des risques et des
accidents du travail, enquête.

♦> Service de santé au travail :

Afin d’assurer le suivi médical des salariés, le Code du travail impose à l’employeur
d’organiser ou d ’adhérer ‫ ف‬un service de santé au travail. Ces derniers sont organisés sous la
forme soit d'un service autonome (+ de 500 salariés), soit d'un service de santé au travail
interentreprises.

Les services de santé au travail ont pour mission de :

conseiller les employeurs, les travailleurs et leurs représentants afin d ’éviter toute
altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail.

assurent la surveillance de l'état de santé des travailleurs en fonction des risques


concernant leur sécurité et leur santé au travail, de la pénibilité au travail et de leur
âge;

- participent au suivi et contribuent à la traçabilité des expositions professionnelles et à


la veille sanitaire.
<٠ Le ministère chargé du travail :

Le ministère chargé du travail a pour mission d ’élaborer et de mettre en œuvre la politique en


matière de santé et de sécurité au travail

Le ministère prépare la législation, il établit textes réglementaires (décrets, arrêtés), en


constante évolution scientifique, technique ou sociale, il veille à leur application dans les
entreprises en s'appuyant sur l’inspection du travail.

Le ministère chargé du travail élabore les politiques de prévention et fixe les règles d ’ordre
public. Ses services - en premier lieu, l’inspection du travail - veillent ‫ ف‬leur application.

‫م؛م‬ L’inspection du travail :

!.'inspection du travail est un corps de contrôle. il comprend un inspecteur assisté de


contrôleurs du travail.

La fonction première de l'inspection du travail est de contrôler le respect des dispositions du


droit du travail dans l’entreprise et - en premier lieu - de celles concernant la sécurité et les
conditions de travail. Pour cela, l’inspection du travail dispose de plusieurs moyens. Elle a un
droit d'accès dans les entreprises. Elle peut se faire communiquer divers documents. Elle peut
faire effectuer des mesures, des prélèvements aux fins d'analyse et diverses vérifications
techniques.

Si elle constate des manquements ‫ ف‬la réglementation, elle peut, selon le cas. rappeler ses
obligations ‫ ف‬l’employeur, le mettre en demeure de faire cesser les infractions, ou dresser
procès-verbal.

L'inspection a également la possibilité d'exercer des sanctions administratives.

Elle peut l'aire cesser les travaux sur les chantiers si les protections contre certains risques
graves (chutes, ensevelissements, expositions ‫ ف‬l’amiante) ne sont pas suffisantes.

" l'inspection du travail développe aussi une importante activité d ’information et


de conseil des saiariés, de leurs représentants et des chefs d’entreprise.

‫>م‬ La sécurité sociale :

A ccidents du travail - Maladies professionnelles).

l e système est financé par des cotisations des employeurs, créateurs du risque.

i/inspection du travail et les organismes de la Sécurité sociale informent, veillent au respect


de l'application des dispositions législatives et réglementaires relatives aux conditions de
travail, à santé et la sécurité sur les lieux de fravail et conseillent les entreprises.
❖ Les organismes techniques :

Ils disposent de capacités d'expertise technique mobilisables par les entreprises. Des
organismes à caractère technique apportent leur concours, notamment en matière de
connaissance des risques.

1.4. HSE :

L'hygiène Sécurité et environnement (HSE). est un domaine de compétence qui regroupe


tout ce qui est lié à la santé et à la sécurité au travail

C'est un domaine d’expertise technique contrôlant les aspects liés aux risques professionnels
au sein de l’entreprise afin de conduire à un système de management intégré. À ce titre, le
chargé HSE est chargé de veiller à la sécurité du personnel, à sa formation en matière de
prévention, aux respects des normes, et à la fiabilité des installations dans l’entreprise.

Le technicien hygiène - sécurité - environnement peut être salarié d’un service


interentreprises de santé au travail. Il peut aussi être salarié d’une grande entreprise.

Il a pour mission de participer dans un but exclusif de prévention à la préservation de la santé


et de la sécurité des travailleurs et à l’amélioration des conditions de travail. Il intervient dans
plusieurs domaines, en particulier la toxicologie, l’hygiène industrielle et l’organisation du
travail.

Le Chargé HSE participe à la définition de la politique de sécurité de l'entreprise (personnes,


matériels, conditions de travail et respect de l’environnement).

Sa mission consiste à contrôler et réduire les risques professionnels (accidents,...), les risques
écologiques (pollution, nuisances sonores).

Il conçoit et anime des plans de prévention.

Il sensibilise le personnel.

Il assure le suivi des essais, des vérifications et des contrôles prévus par les réglementations
relatives à l’hygiène et à la sécurité.

Il réalise des mesures et des prélèvements d'ambiance de travail.

Il est également chargé de rédiger les consignes de sécurité.


2. Indicateurs relatifs aux accidents de travail et aux maladies
professionnelles :

Est considéré comme étant un accident du travail :

L ’accident ayant entraîné une lésion corporelle, survenu au temps et au lieu de travail ;

- Survenu sur le trajet (aller-retour) compris entre le lieu de votre résidence et le lieu de
votre travail ou un lieu assimilé (ex : lieu ou vous prenez habituellement vos repas...) ‫؛‬

- Lors d ’une mission de travail.

Lésions professionnelles :

On utilise habituellement « lésions professionnelles » pour désigner globalement les accidents


et les maladies du travail.

Quelles données doit-on compiler?

La maitrise des risques professionnels dans l'entreprise implique la mise à disposition


régulière d'indicateurs de Santé et Sécurité au Travail permettant de connaitre
quantitativement l'importance des problèmes liés aux conditions de travail et aux expositions
professionnelles.

Les indicateurs statistiques les plus fréquemment utilisés pour donner la mesure des lésions
professionnelles sont :

> Le taux de fréquence ;

> Le taux de gravité ;

> L'indice de gravité.

Pour être en mesure de les calculer, il faut avoir en main trois données fondamentales :

> Le nombre d’heures travaillées (effectivement) pendant ta période de référence :

Il faut s’adresser au service des ressources humaines ou au responsable de la paie ;

> Le nombre de lésions professionnelles :

(ayant causé une absence allant au-delà de la journée de l’accident), il faut s'adresser
au comité ou service HSE ;

> Le nombre de jours de travail perdus en raison de ces événements :

On l’obtient en calculant le nombre de jours de travail écoulés entre la date du 1er jour
d’absence et la date du retour au travail (Registre des accidents du travail, service des
ressources humaines ou le responsable de la paie.
Décret exécutif n° 96-98 du 6 mars 1996 déterminant la
liste et le contenu des livres et registres spéciaux
obligatoires pour les employeurs :

- le livre de paie,

- le registre des congés payés,

- le registre des personnels,

- le registre des travailleurs étrangers,

- le registre des vérifications techniques des installations et


équipements industriels,

- le registre d ’hygiène et sécurité et de médecine du travail,

- le registre des accidents du travail.

Art. 12 - Le registre des accidents du travail comprend les


éléments suivants:

| - nom et prénoms du travailleur victime de l’accident,

- qualification,

- date, heure et lieu de !,accident,

- lésions provoquées,

- causes et circonstances de l’accident,


I
‫ ؛‬- durée d’incapacité de travail éventuelle.
2.1. Le taux de fréquence :

C ’est la mesure du nombre de lésions survenues pendant la période étudiée.

Nombre de lésions pendant la période x 200 000 heures


Taux de fréquence = ----------------- ----------------------------------------------------------------- —
Nombre d’heures travaillées pendant la période

200 000 heures : c’est l’équivalent du travail annuel de 100 personnes, à raison de 40 heures
par semaine, pendant 50 semaines.

2.2. Le taux de gravité :

C'est la mesure de la durée des absences résultant des lésions survenues pendant la période de
référence.

™ Nombre de iours perdus pendant la période x 200 000 heures


i aux ae gravite = ________________________ :_________ ;_______________________
Nombre d’heures travaillées pendant la période

2.3. L’indice de gravité :

C ’est la mesure de la durée moyenne des absences dues aux lésions professionnelles durant la
période de référence.

Nombre de jours perdus pendant la période


Indice de gravité = ---------------------------------------------------------------------
Nombre de lésions pendant la période

Intérêt des indicateurs :

□ Constater une amélioration ou une détérioration de la performance en santé et en


sécurité au travail.

□ Se comparer à d’autres entreprises œuvrant dans le même secteur d ’activité.


٠' rtnjlï/ie Jti T r ouez lu s 5 Uni H tûiCon

Charge mentale ’

Identification des dangers ٠ Moyens de prévention

•Stress excessif Organisationneis


■Harcèlement
• Analyse des réalités du travail de chacun
• Adaptation du travail aux capacités de chacun
• Prévision et planning des travaux
• Organisation régulière de réunions de service
• Alerte précoce de la médecine de prévention ou des
étudiants
• Alerte précoce du service social
• Dialogue sociai

٠٠ Modalités d'exposition aux dangers


Techniques

Collectifs :
• Enrichissement des tâches selon le souhait des agents
• Diminuer la dangerosité des travaux
■Organisation du travail (management, compétence des • Conditions de vie dans le service : lieu de réunion,
personnes, communication,...) cafétéria, local pour fumeurs

•Insuffisance de sollicitation (monotonie,répétition,...) Humains

٠ Conflits dans le travail • Formation continue des personnels


٠ Formation de la hiérarchie au management
1Situations d'injustice ٠ Accompagnement au changement
• Avancement, carrières, indemnités
• Entretiens individuels
Incendie

‫ءآ‬ Identification des dangers ‫ه‬ Moyen‫ ؛‬de prévention

• Présence de matériaux ou produits combustibles : Orgamsationneis


stockages de papiers, cartons, produits chimiques
inflammables ou explosifs quelle que soit leur forme • O gan‫؛‬$at‫؛‬on ‫ اله‬stockage
physique, aérosols ou poussières en grande quantité (locaux adaptés, quantités (‫؛‬mitées,...)
dans l'air (atmosphère explosive),... • Organisation de l'alerte et de l'intervention des secours
• Laisser libres les circulations et les dégagements.
٠ Présence d'un équipement ou d'une installation • Contrôles périodiques et maintenance des équipements
susceptible de générer de la chaleur : ou installations techniques.
flamme nue (bec bunsen,...),cigarette ou mégot, • Prévoir les permis de feu.
installation électrique défectueuse ou non adaptée, • Faire respecter les interdictions de fumer.
électricité statique, chauffage, laser, travaux par points • Signalisation et balisage des installations.
chauds,... • Affichage des diverses consignes de sécurité et des
plans d'évacuation.
* Présence d'un comburant : oxygène de l'air, produits
chimiques (peroxydes,...), ... Techniques

Collectif;
• Locaux et installations techniques adaptés et en bon
état, système de sécurité incendie adapté (alarme,
détection,...)
■Moyens de secours adaptés (extincteurs,...)

‫م‬ Modalités d'exposition aux dangers


• Coupures d'urgence ‫ ف‬proximité et accessibles

Humains

•Toutes les situations de travail au cours desquelles • Réalisation d'exercices d'évacuation et de lutte contre
peuvent se trouver simultanément présents un matériau l'incendie
ou produit combustible, une source de chaleur et un • Formation des équipiers incendie
comburant
Mission

‫ﺀ و‬
Identification des dangers ‫ه‬ Moyens de prévention

‫؛‬:Angers liés Organisationneis

au transport• • Etablir systématiquement un ordre de mission avant de


• ‫ ة‬la situation sanitaire du pays (mission à l'étranger( partir
• ‫) ق‬la situation géopolitique du pays (mission à l'étranger • Limiter la durée des missions et le nombre de personnes
au climat • • Planifier les déplacements à réaliser en cours de mission,,
à la faune et la flore• s'assurer de disposer d'une assistance rapatriement
à la topographie (terrains accidentés,altitude •, ...( • S'informer auprès du ministère des affaires étrangères
avant toute mission dans un pays à risque géopolitique
• Avoir recours à un accompagnateur compétent

Techniques

Collectifs :
•Trousse de secours adaptée à la destination et aux
Modalités d'exposition aux dangers conditions de la mission, avec ses médicaments
personnels et les prescriptions
• Moyens d'orientation et de repérage
Toutes situations de travail au cours desquelles il existe ٠ Moyens de communication

une possibilité : •Vêtements et équipements de protection adaptés


(lunettes de soleil,moustiquaire,...)
’ ‫؛‬٠ d’accidents liés au mode et à la qualité des transports
utilisés Humains

• d'exposition à des agents pathogènes véhiculés par l'air, • Information sur les spécificités de la zone de mission
l'eau, les aliments, les animaux, les hommes • Formation aux premiers secours par un médecin
urgentiste
• d'exposition à des animaux dangereux faisant ou non • Consulter le médecin de prévention avant et après toute
l'objet de la mission (insectes, serpents, fauves,...) mission à l'étranger dans une zone à risque sanitaire,
ou pour la plongée et le travail en altitude (conseils,
• de conflits intérieurs,tensions du pays avec la France ou traitements à prendre, vaccinations, visite d'aptitude)
les pays occidentaux en général • Consultation du médecin de prévention avant et après
chaque mission
• d'exposition à des températures extrêmes, à l'humidité,
٠. aux intempéries,aux risques naturels

Toutes les situations de travail à une altitude supérieure à


2500 m et/ou en terrain accidenté
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‫< عام‬

‫ى‬ ‫د 'ز‬ ‫ م‬٠٠٠ '


Risques chimiques

s Identification des dangers Moyen‫ ؛‬de prévention

Dangers liés aux propriétés physico-chimiques : Orgamsationneis

• produits inflammables • Substitution par des produits moins dangereux,


• produits comburants réduction des quantités
• produits explosifs • Limitation du nombre de travailleurs et de la durée
• produits corrosifs d'exposition
٠ Intégration de la sécurité dans les protocoles
Dangers liés aux propriétés toxicologiques : expérimentaux

• produits irritants Techniques


• produits nocifs
• produits toxiques Collectifs :
• produits cancérogènes (٠ ) • Systèmes de captage à la source (sorbonne, bras
• produits mutagènes (٠ ) articulé,...) vérifiés et entretenus périodiquement
• produits toxiques pour la reproduction (٠ ) • Conditions de stockage adaptées
• Systèmes de protection adaptés au processus mis en
Dangers liés aux propriétés éco-toxicologiques : œuvre

• produits dangereux pour l'environnement Individuels ‫؛‬


• Equipements de protection individuelle adaptés et en
Dangers liés à l'incertitude scientifique sur les dangers bon état
des produits synthétisés
Humains

• Formation sur les risques liés aux produits manipulés


• Information par une notice au poste de travail
• Examen médical préalable pour les agents exposés à des
produits cancérogènes, mutagènes, ou toxiques pour la
Modalités d'exposition aux dangers reproduction

•Toutes les situations au cours desquelles il y a une a،*®‫؛‬


possibilité d'inhalation, d’ingestion, de contact cutané
ou oculaire depuis la réception du produit jusqu'à son
élimination,
(stockage, manipulation, réception, transvasement,
transfert,transport, gestion des déchets,...)

•Toutes les situations au cours desquelles les produits


sont susceptibles de déclencher ou de propager un
incendie

{*) manipulations restreintes pour certaines catégories d'agents


Travail sur écran

‫ﻢ‬ ‫ﻟ‬
Identification des dangers ‫ه‬ Moyens de prévention

Dangers liés : Organisationneis

• à la sollicitation visuelle (taille des caractères, brillance • Mode de travail


de l'écran, distance de vision...) (autonomie, prévision et variété des travaux,...)
٠ Pauses régulières
٠ à une mauvaise posture • Choix de logiciels "conviviaux"
(cou, dos et membres supérieurs)
Techniques
• à l'ambiance (éclairement, bruit, chaleur)
Collectifs :
• Ambiance (éclairement, bruit ambiant,...)

Individuels :
• Ergonomie du poste adaptée à l'utilisateur :
bureau, siège, écran, clavier, repose pieds, souris,

Humains

• Formation et information des personnels


(postures, logiciels,...)

Modalités d'exposition aux dangers

*Temps de travail,

•Type de t ^ l :s a i s i e ,d ‫؛‬alogue, transcription

• Organisation : autonomie ou pas, pauses possibles ou

*Contraintes ergonomiques
(écran, clavier, siège, logiciels,...)
4. Arbre des causes

Définition :
Un a rb re des causes est un diagramme ou un schéma se présentant sous la forme d'une
arborescence, utilisé dans le domaine HSE pour mieux identifier toutes les causes ayant
abouti à un événement indésirable (ex. : accident du travail).
La méthode de l'arbre des causes est utilisée pour déterminer les causes d'un accident, pour en
établir les liens de causalité en vue de proposer des mesures de prévention qui éviteront la
reproduction du même accident :
- Enquête méthodique
- Recueillir les faits
Analyse
- Mettre en évidence les causes effectives
- Formation du personnel

Intérêts :
□ Apporter des corrections immédiates ‫؛‬
□ Traiter les causes profondes ‫؛‬
□ Supprimer les risques potentiels similaires dans les autres secteurs de l'entreprise ;
□ Vérifier leur application.
□ Agir vite pour que l’accident ne se reproduise pas.
□ Tirer les enseignements nécessaires pour prévenir le risque en d'autres lieux ou autres
circonstances (anticiper le risque d'accident).
□ Permettre de développer le réflexe de la prévention.

C onstruction de l’a rb re de cause :

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\\‫؛‬n
Ignorerv utiiisâ-tron .

٠chaîne
méîaJhque ‫؛‬

bras seus
5. Prévention des risques ‫؛‬

La prévention de tout types de risques consiste à anticiper des phénomènes risquant


d’entraîner ou d'aggraver des problèmes de santé.
La prévention des risques professionnels recouvre l'ensemble des dispositions à mettre en
œuvre : mesures techniques et organisationnelles (collectives et individuelles) pour préserver
la santé et la sécurité des salariés, améliorer les conditions de travail et tendre au bien-être au
travail.
Elle repose sur des méthodes et des outils qui s’applique par le respectdes bonnes pratiques
de prévention et aussi en particulier les trois valeurs essentielles dans le milieu
professionnel (transparence, respect du salarié et dialogue social) .

Les E PC et les E P I :

Les E.P.I. sont des dispositif ou équipements destiné à être porté par une personne en vue de
se protéger contre un ou plusieurs risques susceptible de menacer sa sécurité ou sa santé
(Protection de la tête, des yeux, du visage, protection respiratoire, auditive, des mains et des
bras, des pieds, du corps).

Les E.P.C, sont des dispositifs ou équipement destinés à mettre par hors de porté par
éloignement, par obstacle ou par isolation à un ou plusieurs risques.

Quatre principes régissent les moyens de protection collective :


□ la protection par éloignement (balisage, déviation...),
□ la protection par obstacle (rambarde de sécurité...),
□ la protection par atténuation d'une nuisance (insonorisation du local, encoffrèrent de la
pièce usinée, aspiration de poussière, ventilation...),
□ ‫؟‬a protection par consignation d ’une fonction dangereuse lors d ’interventions.

6. Stockage des produits chim iques :


Suivez les directives générales suivantes lors du stockage de substances chimiques :
1. Désignez un emplacement de stockage défini pour chacune des substances chimiques et
retournez le produit à ce même emplacement après chaque utilisation.
2. Stockez les matières et les équipements dans des armoires ou sur des étagères cbnçues pour
le rangement.
3. Attachez les étagères et les autres unités de rangement. Assurez-vous qu'elles sont équipées
de rebords afin d'éviter la chute des récipients (dans les régions sujettes aux tremblements de
terre).

16
4. Évitez de ranger des substances chimiques sur les paillasses, sauf celles en cours
d'utilisation. Évitez aussi de stocker des matières et des équipements sur le dessus des
armoires.
5. Évitez de stocker des matières lourdes en hauteur-
6. Ne rangez pas d'appareils ou de matières dans les sorties, corridors, surfaces sous les tabics
ou ^aiilasses et zones contenant du matériel d'urgence.
7. E^quetez correctement tous les récipients de substances chimiques.
8. Evitez de ranger des substances chimiques dans des hottes, sauf celles en cours
d'utilisation.
9. Stockez les produits volatils ou les substances chimiques odoriférantes dans une armoire
ventilée-
10. Stockez les liquides inflammables dans des armoires de rangement approuvées pour les
liquides inflammables.
11. N'exposez pas les substances chimiques stockées ‫ ف‬la chaleur ou à la lumière solaire
directe.
12. Assignez la responsabilité des installations de stockage ‫ف‬une personne en titre et ‫ ق‬un
adjoint.
13. Limitez l'accès aux zones de stockage.
14. Conservez un inventaire de toutes les substances chimiques.
Stockage des bouteilles de gaz :
Une armoire spéciale peut être nécessaire en cas de gaz toxiques et réactifs ou de larges
quantités de gaz asphyxiant. Ce type d'armoire est conçue pour la détection des fuites et des
changements de bouteille en toute sécurité avec une ventilation et un système de
déverrouillage d'urgence.

7. Gestion des déchets chimiques


Chaque expérience en laboratoire produit des déchets, notamment du matériel de laboratoire
usagé et jetable, des solutions aqueuses et des substances chimiques dangereuses.
Les membres du personnel de laboratoire qui génèrent des déchets doivent considérer le coût
de la mise au rebut, les dangers potentiels pour les individus en dehors du laboratoire et
l'impact possible sur l'environnement.

7.1. Déchets :
Les déchets se composent de matières qui sont mises au rebut, qui doivent i'être ou qui ne
servent plus leur objectif initial.
Une matière peut se transformer en déchet si elle est abandonnée ou si elle est considérée
comme « déchet in^insèque » ; par exemple, dans le cas d'un produit déversé. ٠
Les déchets sont classifiés dangereux ou non dangereux.

7.2. Quelles sont les étapes de la gestion des déchcts ?


Les étapes principales de la gestion des déchets chimiques sont les suivantes :

1. identification des déchets et de leurs dangers ;


Les déchets chimiques doivent être conservés dans des récipients clairement marqués.

17
Si {es déchets ont été créés dans le laboratoire, veuillez en indiquer la sc'^rce sur le récipient et
les enregistrer immédiatement sur un registre disponible à cet effet.
L'identification appropriée des déchets et de leurs caractéristiques dangereuses est tout aussi
importante pour les petites que les grandes quantités de matière-

Propriétés des déchets dangereux :


- Inflam m abilité : Les matières inflammables com^'ennent la plupart des solvants
organiques, des gaz comme l'hydrogène et les h^rocarbures, et certains sels de nitrate-
" C orrosivité ‫ ؛‬La plupart des acides et des bases utilisés couramment dans un laboratoire
sont corrosifs.
- R éactivité : La r‫؛؛‬activ:‫؛‬té est liée aux substances qui sont instables, qui réagissent
violemment à l'eau, qui sont capables d'exploser si elles sont exposées à certaines sources de
déclenchement ou qui produisent des gaz toxiques.
" Toxicité : La toxicité est liée aux substances qui ont tendance à être extraites des déchets
dans certaines circonstances, comme dans une décharge contrôlée.

Évaluation de matières inconnues :


Les déchets doivent être facilement identifiables. Cependant, en présence de déchets
chimiques non identifiés, des tests simples peuvent en déterminer les dangers. Généralement,
il n'est pas nécessaire de déterminer avec précision la structure moléculaire des matières
inconnues.

2. col‫؛‬ecte et stockage m éthodique ،،es ‫; ةﻣﺢ*؛ءﻳﻪ‬


Les déchets chimiques s'accumulent et sont temporairement stockés dans le laboratoire ou à
proximité. Ils sont souvent transportés vers une zone centrale d’acum ulation au sein de
l'établissement avant d'être définitivement mis au rehilt dans un autre endroit.
• Utilisation de récipients de collecte de déchets : stockez les déchets dans des récipients
clairement étiquetés dans un lieu désigné qui n'interfère pas avec le fon^ionnem ent normal de
F industrie. Dans certaines circonstances, un lieu de stockage ventilé peut être approprié.
- Marquage des déchets dangereux : indiquez sur chaque récipient de déchets dangereux
l'identité de la matière, ses dangers (inflammable, corrosive), et les mots «Déchets
dangereux».
- Choix de récipients appropriés : récoltez les déchets dans des récipients ables qui sont
compatibles avec leur contenii-

3. prise en considération de ‫؛‬a rédaction du d an g er lorsque ce‫؛‬a semble


ap p ro p rié ; ٠
- Recyclage de substances chimiques et de matériel de laboratoire (Recyclage de solvants,
recyclage de récipients, d'emballages et de verrerie de laboratoire).
- Réduction des fraitements et risques : 11 est possible de diminuer le volume ou les
caractéristiques dangereuses de nombreuses substances chimiques par de nombreuses
réactions réalisées dans le laboratoire.
En fait, l'inclusion de telles réactions dans les étapes finales d'une expérience est devenue une
pratique courante.


4. mise au re b u t correct des déchets.
Transport des déchets : ie transport des déchets entre les laboratoires et la zone
d'accumulation nécessite une attention particulière aux règles de la sécurité. Les matières
transportées doivent être conservées dans des récipients appropriés et clairement marqués. Un
plan doit être prévu pour le contrôle des déversements en cas d'accident pendant le transport.
Chapitre II : Santé an travail et protection de !,environnement

‫ل‬. Aspects en m atière d ’hygiène et santé publique


La santé publique est au cœur des efforts des gouvernements pour améliorer et promouvoir la santé et
le bien-être de leurs citoyens. Pendant des siècles, le domaine de la santé publique était cantonné ‫ف‬
l'hygiène, à l'assainissement et ‫ف‬la lutte contre les maladies transmissib’es, mais ces dernières années
il s'est élargi pour englober de nouvelles préoccupations sociales. On attend de l'infrastructure de la
santé pr-،blique qu'elle apporte une réponse aux problèmes posés par les nouvelles technologies, par les
effets de la mondialisation, ،٢١٤٦١ la migration et par la menace potentielle du terrorisme biologique
OMS(, 2002(.

: )En 1946, pour !’Organisation mondiale de la santé (OMS


santé est » ١‫ ؛‬état de co«ï‫؛‬j ‫؛‬et bien-être physique, mental et social, et ‫؛‬١ ® consiste pas
seulement en une absence de maladie ou d ‫؛؛‬nSrn,ûté ‫ؤت‬

‫ ء‬: L’OMS, en 1952, en donne la définition suivante


La santé publique est la science et < ‫؟‬, a rt de prévenir ‫؛‬es maladies. de prolonger la ^‫؛‬e et
d ’améliorer la ‫؟‬ante et la vitalité mentale et physique des ‫؛‬ndhidus, par Je moyen d ’une action
collective concerté. visant à ‫؛‬
٠ Assainir le )«‫)؛‬lie» ; (Environnement
Lutter contre * ‫؛‬es ‫)؛؛‬Maladies ; ( Maladies transmissibles et chroniques
Enseigaer les règles d’hygiène personnelle ; ( Education Sanitaire *(
٠ Organjser des services médicaux et ‫ آلاءةآو*أةﻫﻖ‬cr، vue d ’y» diagao$t‫؛‬£ précoce et du traitement
prévent‫ ؛ ؛‬des m&ladîes ; ( Soin® de santé primaires (
٠ Mettre en œuvre des mesures sociales propres a assuré à chaque membre de !a collectivité un

nivean de vie ، ‫اام‬،‫ ءاﻓﻬ ﺼﺎ‬avec le maint‫؛‬.)، ‫ ه‬. la santé { développement économique, ‫ﻣ ﺎ ل‬
sociale ( ‫ﻣﻘﺖ‬

l.i. Démarche de la santé publique


La santé publique fait appel ‫ف‬un ensemble de disciplines variées et complémentaires : la médecine
,sociale et économique et intègre diverses notions telles que l’environnement
,l’histoire, la culture
: Elle concerne toutes les dimensions de soins
,Préventive >
Curative > ‫؛‬,
< ,Educative
.et de Réhabilitation >

dispositif orgaïîisatioBntl de la prévention .1.2 ‫؛‬

: a. Le Ministère de la Santé et de la Population


Dans son ' modifié en 1996, le MSP est doté de la Direction de la Prévention dont
a été modifié en '* ‫ و و أ‬6 organisée €١) sous directions : Prévention Générale, Protection 4
,Sanitaire en milieu Spécifique, Santé Maternelle et In&ntile, et relation Santé et Environnement
Les autres Directions Centrales, de ‫ ة؛‬Formation, de ‫؛‬a Population, de la Planification, des Services de
Santé, de l'Administration et des Moyens, contribuent chacune en ce qui la concerne aux activités de la
Prévention
b. Les Structures d'Appui :

> L'Institut National de Santé Publique :


L'INSP a pour objet de réaliser des travaux d'études et de recherche en santé publique permettant de
fournir les instruments scientifiques et techniques nécessaires au développement des programmes
d’action sanitaires.
L'INSP est doté d'annexes dénommées Observatoires Régionaux de la Santé(ORS) au nombre de cinq.

> L'Institut PASTEUR d'Algérie (IPA) :


L'IPA a pour mission notamment de contribuer à la surveillance épidémiologique des pathologies dont
il assure le diagnostic, à la promotion de l'hygiène en général et à la qualité de l'environnement, ainsi
qu'à la formation, au perfectionnement et au recyclage des personnels de laboratoire, d'importer et
distribuer les sérums et vaccins dont il assure le contrôle.

> La Pharmacie Centrale des Hôpitaux (PCH) :


La PCH a pour missions de définir les besoins qu'elle prend en charge, d'approvisionner les structures
publiques après avoir assuré le contrôle de qualité, et de veiller à la régularité de l'approvisionnement.

> L'Agence Nationale du Sang ‫؛‬


Elle a notamment pour missions, l'élaboration de la politique du sang, l'organisation de la transfusion
sanguine, et l'élaboration de règles de bonnes pratiques de l'exercice de ‫؛؛‬activité transfusionnelle.

> L'Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP) :


Elle a pour objet, de dispenser des programmes de formation et de perfectionnement au personnel
gestionnaire des établissements et structures de santé (cadres et décideurs). Elle est chargée
notamment, d'assurer le perfectionnement et le recyclage des praticiens de santé publique chargés des
missions de contrôle et d'inspection, de participer à la vulgarisation des démarches, méthodes et
techniques modernes de gestion.

> Le Laboratoire National de Contrôle des Produits Pharmaceutiques (LNCPP)


Il a pour objet, le contrôle de la qualité, de l'expertise des produits pharmaceutiques.

> L'Agence Nationale de Documentation de la Santé:


Elle a pour objet de mettre à la disposition des personnels et des structures de santé, tout document,
ouvrage, publication, information et moyen didactique concourant à leur formation et à leur
information dans le domaine de la santé.

c. Les organes consultatifs :

> Les Comités Médicaux Nationaux :


- Comité Médical National de Lutte contre les zoonoses (présidé par le Ministre de l’Agriculture).
- Comité Médical National de Lutte contre les Maladies à Transmission Hydrique (M. Intérieur et
des Collectivités Locales).
- Comité Médical National Technique de Santé Scolaire (M. Santé).
- Comité Médical National de Médecine du Travail (M. Santé).
- Comité Médical National de Lutte contre la drogue et la toxicomanie (Direction de la Pharmacie).
- Comité Médical National de Lutte contre les MST/SIDA (17 secteurs ministériels et 03
associations nationales).

21
- Comité Médical National de Lutte contre le RAA.
- Com ité National de Nutrition (M. Santé).
- Comité National de Contrôle Sanitaire aux Frontières (M. Santé).
- Comité intersectoriel de l'Amiante" (M. Santé).
- Comité Médical National de Lutte contre 1‫؛‬Envenimation Scorpionique (M. Santé).

d. Le Secteur Sanitaire : (Salles de consultation, Centres de santé, Les ^>olycliniques)


Le Secteur Sanitaire a pour mission de prendre en charge les problèmes de santé de la population par
l'exécution en ce qui concerne des programmes nationaux et régionaux de la santé-

e» Le SEMEP :
Il a été créé UB Service d'Épidémiologie et de Médecine Préventive au sein de chaque Secteur
Sanitaire. Il a pour tâches notamment: la collecte, le traitement et la diffusion de l'ensemble des
informations sanitaires hospitalières et exfra-hospitalières; la surveillance et la lutte contre les
maladies transmissibles et tés maladies non ‫ ﺀ ﻟ ﻠ ﻬ ﺄ ؛ س‬$‫ ؤ ا ا إ‬les plus prévalantes, ainsi que le contrôle
des normes d'hygiène du milieu. Toutes ces activités devant se faire en collaboration avec les Bureau
‫ أ ة؛ ج'ؤآ ا' ك‬،‫ ﺀ‬Communale.

1.3. Programme de santé publique :


C ’est un ensemble cohérant d’actions pour atteindre des objectifs précis, exemple :
Programme de lutte contre la mortalité infantile.
Les programmes de santé maternelle et infantile.
Les Programmes de Santé en Milieu Spécifique (le programme de santé au travail, le
progran^me de santé scolaire).
- f e s Pro^-ammes de Santé - Environnement (le programme de lutte contre le
sco‫) ؟‬ionisme, contrôle sanitaire aux frontières).

2. Notions d’hygiène de l’habitat

L ’bygiène : est l’ensemble des règles à suivre pour la conservation de la santé.


Nettoyage : élimination de toute souillure physique.
Désinfection : élimination de toute souillure microbienne.
- Avant utilisation de tout produit de nettoyage, une formation au préalable doit être
réalisée afin d ’assurer une bonne efficacité de nettoyage.

2.1. Les facteurs ‫؛‬nfluen‫ ؟‬ant l’efficacité d’une opération de nettoyage et de désinfection :
» Action M im ique;
٠ Action mécanique ;
٠ Temps d’action ;
٠ Action de la températitfe.

2.2. Choix du produit :

22
Le choix doit être fait en fonction de la nature de la salissure et de la nature du support à
entretenir.

Types de produits d’entretien . 2.3 ‫؛‬

* Détergents ;
٠ Désinfectants ;
٠ Détartrant ;
٠ Dégraissant ;
٠ Agglutinants .

D étergent (pH ) TY PE D E SALISSURE

p H neutre Souillures fraîches : protéines et graisses

acide Résidus très sucrés


très acide Tartres

alcalin Graisses cuites, sèches


très alcalin Graisses carbonisées

NB‫ ؛‬Un produit d’entretien est un produit chimique et dangereux, donc ce produit doit être
rangé dans un Heu séparé des denrées alimentaires et fermé à clé.

D ésinfectants
* Le produit le plus largement utilisé est l’eau de javel 12°chl sous forme liquide.

C onservation d ’eau de javel


٠ Eviter l’exposition à la lumière
٠ Ne jamais entreposer dans un récipient en inox
٠ Éviter le stockage dans les locaux surchauffés ;

Tableau de désinfection à l’eau de javel


Exemple de désinfection Dose d’eau de javel (12°)
Dose
llitre 10 litres
Crudités (salades, carottes, persils, pommes de 2 cuillères à café
4 à 5 gouttes
Dose très faible
- verres, tasses, vaisselles ,/ i cuillère à café
2 cuillères à soupe
- surfaces métalliques, surfaces fragiles
1 cuillère à café
Dosefaible Pots, carafes
(0,75 centilitre)
٠٤٠ Le lavage des planches ‫ف‬: découper se résum e à
Brosser avec de l’eau chaude additionnée d’un détergent *
٠ Tremper pendant 15 minutes dans l’eau juste dosée en eau dejavel
٠ Rincer à l ’eau chaude >65°c
٠ sécher puis ranger dans un lieu approprié ,

♦‫؛‬٠ Nettoyage des sois à i’aide de 03 seaux :

*> Nettoyage des sanitaires.

3. Domaines de la protection de l’eavironBem ent

Malheureusement, des activités indispensables telles que la production alimentaire,


l’extraction de matières premières, la fabrication de biens, la production d’énergie et les
services mettent en œuvre des processus, des opérations et des matériaux qui peuvent, dans
une plus ou moins grande mesure, être dangereux pour la santé des travailleurs et des
membres des collectivités avoisinantes, ainsi que pour l’environnement dans son ensemble.

Toutefois, il est possible de prévenir la formation et la propagation d’agents nocifs en milieu


de travail, grâce à des mesures de maîtrise des risques destinées non seulement à protéger la
santé des travailleurs, mais également à limiter les dommages causés à F environnement qui
vont souvent de pair avec l’industrialisation.

Tant que F environnement de travail reste malsain, les risques potentiels pour la santé
subsistent. Seule la maîtrise de ces risques pour la santé peut rompre le cercle vicieux :

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