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Voilà pour cet état d'urgence et cet état de siège. Des régimes
d'exception prévus par les textes. Ces régimes d'exception portent
atteinte au principe de légalité, tout comme, la théorie
jurisprudentielle des circonstances exceptionnelles.
Et parmi ces actes, concernant les rapports entre les pouvoirs publics
constitutionnels, figurent notamment les actes s'inscrivant dans les
rapports du président de la république avec le gouvernement.
Autre exemple, toujours dans les actes s'inscrivant dans les rapports
entre le président de la République et le gouvernement : la
présentation et acceptation de la démission du gouvernement
( c'est un acte de gouvernement c'est-à-dire un acte d'une autorité du
pouvoir exécutif qui est insusceptible de tout recours juridictionnel ).
Autre type d'actes, toujours dans ces actes concernant les rapports
entre les pouvoirs publics constitutionnels. Les actes s'inscrivant dans
les rapports entre le pouvoir exécutif et celui législatif. Exemple
de ces actes s'inscrivant dans les rapports entre le pouvoir exécutif et le
pouvoir législatif : La décision ou le refus de déposer ou de retirer
un projet de loi. C'est l'arrêt du conseil d’État du 29 novembre
1968, Tallagrand.
Autre exemple, toujours dans ces actes s'inscrivant dans les rapports
entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif : Le décret de
promulgation d'une loi ( c'est également un acte de gouvernement
donc insusceptible de recours juridictionnel ).
Une fois qu'on a dit cela, il faut s'intéresser à deux choses. D'une part, la
portée de cette distinction. Il faudra voir quels sont les critères qui
permettent d'opérer cette distinction entre d'une part, la police
administrative et d'autre part, la polie judiciaire.
A. La portée de la distinction
Nous allons voir que sur le plan juridique cette distinction est essentielle
pour au moins deux raisons.
B. Le critère de distinction
1. L'identification du critère
Pour chacun de ces deux arrêts, nous allons voir quels sont les faits,
quels étaient les problèmes qui se posaient et quelle est la solutions qui
a été donnée par le juge.
Deuxième arrêt, Tribunal des conflits du 7 juin 1951, arrêt Dame Noualek.
La question de droit :
Le Tribunal des conflits a dû se demander s'agit-il d'une opération de
police administrative ou s'agit-il d'une opération de police
judiciaire ? Finalement est-ce que c'est le juge administratif ou est-ce
que c'est judiciaire qui est compétent ?
Quels sont les enseignements de ces deux arrêts ? Ces deux arrêts
consacrent un critère finaliste ou téléologique. C'est-à-dire que pour
déterminer s'il s'agit d'une opération de police judiciaire ou une
opération de police administrative, doivent être pris en considération, le
but poursuivi par les autorités de police et l'intention dans laquelle
elles ont agi.
Voilà quel est le critère qui est posé par la jurisprudence avec ces deux
arrêts.
19.25
La question qui se pose aux juges est de savoir quel était le juge
compétent pour connaître de l'action en responsabilité dirigée par la
victime et par la caisse de sécurité sociale contre l’État
Le T. des conflits a jugé que le dommage ayant été causé dans le
cadre d'une opération visant à rechercher les auteurs d'une infraction,
il a été posé dans le cadre d'une opération de police judiciaire. Donc le
juge judiciaire est le seul compétent.