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COMMENT ORGANISER, DE CHAPITRE EN CHAPITRE, LE TRAVAIL CONDUIT

EN EXPRESSION ÉCRITE, DE MANIÈRE À MÉNAGER PROGRESSION,


RÉINVESTISSEMENT, ET À DONNER AUX ÉLÈVES LE PLUS D’ÉLÉMENTS
POSSIBLE POUR RÉUSSIR ?

NB : Ce travail, diffusé gracieusement avec l’aimable autorisation


de Nathan, est tiré du manuel Terre des Lettres, co-écrit par
Catherine Hars, Véronique Marchais et Claire-Hélène Pinon. Il a
pour but de présenter une démarche progressive en rédaction à
travers un exemple concret. Ainsi, chacun pourra s’approprier
cette démarche et la mettre en œuvre avec ses propres supports.
Mais les exercices présentés ici sont la propriété de Nathan, qui
en a acquis les droits, et ne peuvent être reproduits, ni tout ni
partie.

Quel professeur de Français n’a jamais éprouvé, en corrigeant un


paquet de rédactions, le sentiment désespérant que les problèmes posés
par certaines copies étaient trop nombreux et trop divers pour qu’il puisse
s’en emparer et proposer des solutions ? Il est vrai que l’écriture mobilise
toutes les compétences linguistiques : lexicales, syntaxiques,
organisationnelles, mais aussi culturelles, et que les élèves en difficulté
ont souvent des déficits dans tous ces domaines à la fois :
- au niveau lexical : leur vocabulaire est insuffisant ;
- au niveau syntaxique : de nombreuses phrases sont mal construites, ou
d'une syntaxe rudimentaire : ça ne "décolle pas", ne produit aucun effet
particulier.
- au niveau du texte : ces élèves ont des difficultés à organiser leurs idées,
à structurer leur travail en paragraphes cohérents et à utiliser les mots de
liaison.
Il faut donc agir, à chaque devoir, sur ces trois dimensions à la fois, en
choisissant pour chacune les points les plus pertinents pour la réussite de
tel travail particulier, et en essayant d'avoir à l'esprit ce qui va pouvoir
être réinvesti plus tard, donc plus facilement intégré. En d’autres termes,
il s’agit de penser, pour le travail en expression écrite comme pour les
autres apprentissages, une véritable progression.

C’est parce que nous-mêmes avons fait ce constat de la difficulté de


faire progresser les élèves à l’écrit que nous nous sommes efforcées de
réinventer une démarche progressive en rédaction, guidées par
quelques principes :
- Tout travail d’écriture long doit être préparé dans chacune des
dimensions de l’écriture : dimension lexicale, syntaxique et
textuelle ; en d’autres termes, chaque sujet sera préparé selon
une progression allant du mot à la phrase et de la phrase
au texte.
- L’écriture doit devenir un exercice régulier et familier. Cela
suppose de nombreux exercices courts en amont des
exercices longs ; cela seul rend réaliste une pratique quasi-
quotidienne de l’écriture.
- Les travaux demandés doivent être variés et ne négliger
aucune approche : copie rigoureuse d’extraits littéraires avec
quelques mots à insérer (texte à trous) ; phrases à inventer à
partir de mots imposés ; paragraphes à rédiger à partir de
phrases ou de parties de phrases imposées ; imitation d’une
structure phrastique observée dans un texte ; transformation de
phrases, suite de texte…
- Un travail syntaxique peut être conduit sans passage par la
théorie grammaticale, grâce aux exercices d’imitation qui
favorisent ce que Ferdinand Buisson appelle la connaissance
intuitive de la langue. Ce travail empirique va croiser et
renforcer régulièrement le travail conduit en langue.

Concrètement, cela se traduit de la manière suivante pour chaque


chapitre :
- Un travail lexical est conduit à l’issue de chaque texte et
repris et enrichi en fin de chapitre ;
- A l’issue de quasiment chaque étude de texte est proposé
un petit exercice d’écriture portant sur quelques phrases ou
un paragraphe, permettant de réinvestir un aspect du texte et
de préparer le travail d’écriture longue qui viendra en fin de
chapitre ;
- Ce travail régulier est enrichi d’une séance spécifique
préparée par quelques exercices donnés à la maison,
permettant de réinvestir ce que les élèves auront mis en
œuvre au fil des textes et de leur donner des structures
concrètes directement utilisables dans leur rédaction ;
- La rédaction elle-même est très cadrée. Un plan est imposé,
qui peut être élaboré avec la classe pour favoriser l’autonomie
progressive des élèves dans ce domaine. Ce cadrage très précis
permet l’intégration par imprégnation de structures de textes.
- Les exercices préparatoires sont pensés dans la
perspective de l’écriture finale. On peut donc, selon les
besoins et les difficultés des élèves, les réinvestir au
moment de la rédaction longue de différentes manières :
pour des élèves en grande difficulté qui ont un fort besoin d’être
encouragés et de voir valorisé tout ce qu’ils ont réussi, il est
souvent possible d’intégrer directement dans leur devoir final
des exercices préparatoires faisant appel à l’écriture personnelle
mais corrigés en classe. Pour des élèves moyens, qui ont besoin
de consolider les structures acquises, on pourra simplement les
inviter, sans recopier ce qu’ils ont déjà fait, à s’en inspirer pour
certains passages de l’écriture longue.

Ainsi, toutes les étapes de l’écriture, dans un chapitre,


convergent pour donner à l’élève les principaux éléments lexicaux,
syntaxiques et organisationnels dont il a besoin pour réussir sa rédaction.
Comme tout travail qui se veut progressif, ces étapes ménagent des
réinvestissements réguliers de ce qui a été manipulé une fois.
Néanmoins, il n’est pas nécessaire de faire tous les exercices
proposés : on peut bien sûr sélectionner, selon le temps dont on dispose,
les besoins et les difficultés des élèves, ce qui aura été fait auparavant, les
exercices qui paraîtront les plus pertinents. Cela n’est pas un obstacle
aux progrès des élèves.
EXEMPLE CONCRET TIRÉ DU CHAPITRE SUR LE ROMAN DE CHEVALERIE,
NIVEAU 5E.

Ce travail est conduit à peu près en milieu d’année scolaire, alors


que les élèves ont déjà travaillé la description (avec le roman d’aventure),
le portrait (dans l’étude d’OI qui suit, axée sur la dimension initiatique du
roman) ainsi que l’organisation d’un récit court structuré comme un conte.
L’objectif est désormais de leur permettre de franchir un saut
dans leurs écrits en affrontant une narration complexe, mêlant
récit et description (le dialogue est pour l’instant traité de manière
marginale et sera approfondi lors du travail sur le Roman de Renart).
La principale difficulté des élèves, dans ce domaine, a trait à
l’organisation des idées. Outre ce qui relève du plan proprement dit,
qui sera travaillé en classe entière au moment de la préparation du sujet,
il faut permettre aux élèves de mieux utiliser les mots de liaison
qui structurent le récit. Il faudra aussi réinvestir le travail conduit
sur la description et le portrait.

Pour les trois dimensions de l’écriture, le contenu plus


particulièrement travaillé sera donc le suivant :
- Niveau lexical : le chevalier, son équipement, ses
qualités, ses défauts ;
- Niveau syntaxique : l’utilisation des constructions
détachées permettant l’insertion d’éléments descriptifs
dans le récit ;
- Niveau textuel : utilisation des mots de liaison, en
particulier adverbes et conjonctions de coordination.

Comme toujours, on procèdera en plusieurs moments qui


convergeront vers ce but : exercices de repérage et d’imitation de
structures syntaxiques à la suite des études de texte ; une séance
d’exercices récapitulatifs sera conduite juste avant le travail d’écriture ;
de même, le vocabulaire étudié au fil des textes sera révisé et enrichi au
cours d’une séance spécifique. A chaque fois que c’est possible, on fera
tous les liens nécessaires avec les leçons de grammaire, en fonction de
l’avancée dans la progression grammaticale.

Par ailleurs, aussi bien au niveau du lexique que des


structures, on donnera aux élèves, au fil des exercices, des tours
et des phrases qui leur permettront de rendre leurs descriptions
expressives.

Tout le travail personnel réalisé par l’élève durant les


exercices préparatoires pourra être réemployé lors de la rédaction
longue.
Sujet de rédaction final :
Faire le récit d’une aventure qualifiante
Sujet : un noble chevalier va subir une difficile épreuve.
Racontez en deux pages environ.

A. Chercher des idées


1. Qui est votre chevalier ? Est-il associé à une couleur, comme
le Blanc chevalier, ou à un animal, comme le chevalier au
Lion ? Que symbolise cet élément ?
Voici, pour guider votre choix, le symbolisme associé à
certaines couleurs, au Moyen-âge : blanc : la pureté ;
noir : couleur du deuil, mais aussi de la modestie ; or : la
perfection ; argent : la justice ; rouge : la force, le courage ;
bleu : la noblesse, la royauté ; vert : la vigueur, la jeunesse.
Voici des animaux associés à la force ou la valeur : l’ours,
l’aigle, le lion, le sanglier, la licorne, le phœnix.
2. Que veut-il mériter par cette épreuve : son adoubement ? un
siège à la Table Ronde ? un fief ? l’amour d’une dame ?
3. Quelle sorte d’épreuve doit-il affronter ? Voici quelques
exemples tirés de romans du Moyen-âge : entrer dans un
tombeau – passer une nuit dans un lit maléfique – embrasser
une créature monstrueuse – traverser une forêt enchantée –
franchir un passage dangereux – attraper un animal fabuleux.
Evitez un nouveau récit de combat.
4. Quel est le cadre de ces épreuves ? Choisissez soigneusement
le lieu et les conditions climatiques de manière à créer une
impression précise : beau temps pour ménager un effet de
contraste, tempête, brouillard, pluie…
5. Le chevalier dispose-t-il d’un objet magique ? Si oui, lequel ?
Quelles propriétés a-t-il ?

B. Organiser son récit


Vous respecterez le plan suivant :
§1 : Présentez le cadre du récit. Soignez les détails qui
contribueront à l’atmosphère du récit. Vous commencerez par
ces mots : « C’était en…, alors que les bois… »
§2 : Introduisez votre personnage. Faites son portrait physique et
moral. Expliquez à quelle épreuve il doit se soumettre et dans
quel but. Vous commencerez par ces mots : « Dans ce…,
lentement, … s’avance. »
§3 : Décrivez le lieu de l’épreuve en mettant en avant son
caractère épouvantable. Vous commencerez par ces mots :
« Parvenu à… il met pied à terre. Il voit… »
§4 : Racontez l’épreuve elle-même. Insérez dans le récit des
événements quelques phrases décrivant les émotions du
chevalier et expliquant ce qui le motive.

C. Pour réussir
- Choisissez chaque détail de votre récit pour rendre celui-ci plus
impressionnant.
- Remplacez les verbes banals par des synonymes plus forts (voir
p. 00).
- Dans le portrait, remplacez être et avoir par des verbes d’action
(voir p. 00).
- Dans le dernier paragraphe, soignez l’emploi des mots de
liaison (voir p. 00).

1ÈRE PARTIE : LE TRAVAIL AU FIL DES TEXTES

Texte 1 : l’avènement d’Artus.


Objectif d’écriture : s’approprier les adverbes de temps qui
organisent le récit.

Ecriture
Observer :
Voici, dans l’ordre, quelques phrases tirées du texte que vous venez
de lire.
« Et comme la foule sortait de l'église, des cris d'étonnement retentirent : une grande
pierre taillée gisait au milieu de la place, portant une enclume de fer où une épée se
trouvait fichée jusqu'à la garde.
On avertit aussitôt l'archevêque qui s'en vint avec l'eau bénite. »
« Déjà les plus hauts et riches hommes disputaient entre eux à qui ferait l'essai le
premier. »
« Alors il choisit lui-même deux cent cinquante prud'hommes pour tenter l'aventure
tout d'abord. »
Dans ces phrases, relevez les adverbes de temps qui servent à enchaîner les
actions.

Ecrire :
Complétez le texte suivant avec les adverbes proposés : alors - à peine - aussi –
aussitôt – d’abord – déjà - finalement – soudain.
Yvain voulait tenter à son tour l’épreuve de la fontaine. … se mit-il en route dès le
lendemain. Il trouva la fontaine merveilleuse et y versa de l’eau. …, une formidable
tempête s’éleva et un chevalier en armes apparut. … Yvain eut-il le temps de
comprendre ce qui se passait que le chevalier l’attaquait. …, le combat parut égal : aucun
des chevaliers ne cédait un pouce de terrain. … la fatigue se faisait sentir. …. Yvain
porta un coup si violent que sa lance éclata. Son adversaire chancela et … s’écroula.
Voyant que le combat était perdu pour lui, il prit … la fuite.

Texte 2 : la fondation de la Table Ronde.


Objectif d’écriture : Mieux utiliser d’autres mots de liaison : les
conjonctions de coordination.

Ecriture
Observer :
Relisez les trois premières phrases prononcées par Merlin, puis sa
réplique lignes 26 à 31 : quelles sont les conjonctions de
coordination qui relient les phrases entre elles ? Quel lien logique
exprime chacune d’elles ?
Ecrire :
Complétez les phrases suivantes par une conjonction de
coordination.
a) Antor avait élevé Arthur … l’aimait comme son fils.
b) Arthur n’avait pas tenté l’épreuve du perron, … il cherchait
désespérément une épée pour Keu.
c) Il s’empara … de l’épée merveilleuse.
d) Les nobles protestèrent … Arthur était jeune et n’était pas
encore chevalier.
e) Il fut toutefois roi, … telle était la volonté de Dieu.

Texte 3 : Perceval le Gallois


Objectif d’écriture : Inciter les élèves, par la contrainte d’écriture,
à utiliser des connecteurs logiques et temporels auxquels ils ne
pensent pas spontanément.

Ecrire
Imaginez la suite de ce texte : Perceval se rend à la cour
d’Arthur. Qu’y découvre-t-il ? Quelles sont ses réactions ? Comment
est-il accueilli par Arthur et ses chevaliers ? Racontez en mêlant
récit et dialogues.
Votre récit commencera par ces mots : « A peine le chevalier
parti… » et intégrera, dans l’ordre, les phrases suivantes, que vous
compléterez :
« Comme il approchait du lieu où le roi tenait sa cour, … »
« Sitôt qu’il vit le roi,… »
« A ces mots, les autres chevaliers… »
« Alors, le jeune homme… mais le roi… »
« Perceval décida donc… »

Texte 4 : Perceval devient chevalier


Objectif d’écriture : réinvestir le travail sur le portrait amorcé
dans le chapitre sur le roman d’initiation.

Ecrire : faire le portrait d’un chevalier.


Lancelot, l’un des meilleurs chevaliers de la Table Ronde, est appelé
le Blanc Chevalier : sa mère, la Dame du Lac, lui a remis des armes
magiques et une armure toute blanche. Que symbolise le blanc ?

Préparation :
1. Associez chacun des sujets de gauche à un verbe de droite et
terminez la phrase ainsi commencée.
Ses yeux – son sourire – son Briller, étinceler, illuminer.
heaume.
2. Employez chacun des adjectifs suivants dans une phrase, en
fonction d’épithète pour éviter être et avoir : éclatant –
lumineux – éblouissant.
3. Voici plusieurs mots évoquant la couleur blanche : classez-les
selon que leur connotation est péjorative ou méliorative :
immaculé – blême – blafard – neigeux – opalescent – livide –
ivoirin – nacré.
4. Parmi les détails suivants, lesquels sont suffisamment
significatifs pour présenter un intérêt dans le portrait d’un
chevalier ? Discutez vos réponses à l’oral : cheveux blonds -
yeux brillants – petit nez – petite bouche – sourire charmant –
épaules carrées – poitrine large – gros ventre - longs bras –
longues jambes - bras musclés – jambes puissantes – petits
pieds.
Ecriture
Faites un portrait physique de Lancelot mettant en valeur l’éclat qui
entoure ce chevalier.
Pour réussir :
- Ordonnez votre portrait : décrivez l’allure générale avant de
donner des détails.
- Ajoutez des comparaisons qui souligneront l’éclat du
personnage.

Texte 5 : Lancelot au pont de l’épée.


Objectif : réinvestir le travail sur la description amorcé dans le
chapitre sur le roman d’aventure.

Ecrire
Préparation
1. Associez chaque nom de gauche à un adjectif de
droite (aidez-vous des accords).
Un passage basse
De la terre épaisses
Des pierres étouffant
Un sol étroit
Des murs fétide
Une voûte grasse
Un air humides
Une haleine spongieux
Des ténèbres suintants
Une lueur vacillante

2. a) Les mots suivants évoquent-ils des sons faibles ou


forts ? humains ou non humains ? Classez-les dans
le tableau ci-dessous.
tintement – grincement – hurlement – fracas – grondement –
mugissement – froissement – clameur – souffle – plainte – soupir –
gargouillis – râle – claquement – sifflement.
son humain son non humain
son fort
son faible
b) Lesquels de ces noms pouvez-vous associer aux adjectifs
suivants : strident – perçant – long – lugubre – plaintif –
assourdissant – sourd – vif – sec – faible – menaçant – déchirant.
3. A l’aide d’un dictionnaire analogique, cherchez le
plus de mots possible permettant d’évoquer
l’obscurité.

Rédaction
Voici une autre des épreuves que doit subir Lancelot au cours de ses
aventures : il doit pénétrer dans les souterrains d’un château
enchanté, d’où s’échappent des cris terrifiants.
Décrivez ce souterrain en une douzaine de lignes en utilisant des
hyperboles et des comparaisons pour souligner son aspect
épouvantable, comme Chrétien de Troyes lorsqu’il décrit le fleuve.
Vous pouvez vous inspirer pour cela du deuxième paragraphe du
texte, en réutilisant par exemple les expressions suivantes : « À
l'entrée du souterrain, il met pied à terre. Il voit …, aussi … et … que si ce fût … »
« Non, jamais on ne trouvera si … passage : … »
Vos comparaisons devront évoquer le monde des Enfers.
Attention : le sujet se limite à la description du souterrain. Donnez de
nombreuses précisions sur ce que l’on voit, ce que l’on sent, ce que l’on entend.

Texte 6 : la mort d’Artus


Objectif d’écriture : poursuite du travail sur la description.

Ecrire
Les précisions sur le cadre spatio-temporel sont pour beaucoup dans
l’atmosphère du texte. Ici, la pluie instille une certaine mélancolie ;
au début de Perceval, la description de la nature renaissante crée
une atmosphère joyeuse et joue un rôle symbolique. Vous allez
rédiger la description d’un cadre spatio-temporel visant à
créer une impression mystérieuse.
1. Choisissez un lieu évocateur : forêt – marécage – lande –
haute montagne – rive d’un lac. Au brouillon, faites la liste des
détails caractéristiques de ce lieu, que vous allez évoquer.
2. A quel moment du jour ou de la nuit allez-vous décrire cet
endroit ? Quels animaux, quels bruits, quels éléments pourrez-
vous alors évoquer ? Complétez votre liste au brouillon.
3. Choisissez certains noms de gauche et associez-les à des
verbes de droite pour former des phrases évoquant les
éléments que vous avez listés au brouillon.
Des nappes de brouillard – S’accrocher - Danser – effacer
d’épais nuages – une brume - se déchirer - Descendre –
légère – des lambeaux de dévorer - faire disparaître -
brume – un mur de poix – une Flotter – obstruer - se prendre
bruine froide – les nuées à – scintiller – miroiter.
vaporeuses
4. Ordonnez votre description : reprenez votre liste d’éléments à
décrire : supprimez ce qui apparaît, finalement, sans intérêt ;
classez les éléments que vous avez développés du plus
général au plus précis.
5. Rédigez en insérant les phrases préparées en 3.
2E PARTIE : SEANCE PREPARATOIRE CONSACRÉE A LA GRAMMAIRE DE
TEXTE

1. Recopiez le texte suivant en remplaçant les points de suspension par le


mot de liaison qui convient : alors – car – et – lorsque - mais où – quand.
… le chevalier ôta son heaume d'or et l'on vit qu'il était tout jeune. Merlin le
désarma … le conduisit au siège périlleux, … il s'assit sans hésiter. … les barons
virent cela, ils lui montrèrent un grand respect, … il était sûrement l’envoyé de Dieu.
… quelle fut la joie de Lancelot, … il reconnut que ce damoisel n'était autre que son
fils Galaad ! (d’après Jacques Boulenger).

2. Recopiez le texte suivant en remplaçant les points de


suspension par un des sujets suivants : celui-ci –
chacun – ils - l’autre – l’un – qui - tous deux.
Yvain marcha sur le chevalier Noir, l’arme au poing, mais … ne
recula pas. … se défièrent d’un geste et s’élancèrent … contre … .
… avait une lance longue et solide mais … échangèrent de tels
coups que bientôt il n’en resta rien. Alors … mirent pied à terre et
dégainèrent leur épée. Le chevalier noir en asséna un coup violent à
Yvain … chancela.

3. Transformez les phrases suivantes en utilisant le


pronom relatif qui de manière à enchaîner les deux
idées. Ex : Saint Georges interpella le dragon. Celui-ci
obéit aussitôt. → Saint Georges interpella le dragon qui
obéit aussitôt.
Le serpent mordit le lion. Ce
dernier se mit à saigner
abondamment. – Iseut tendit la
coupe à Tristan. Tristan la vida
d’un trait. – Perceval interrogeait
le chevalier. Celui-ci répondait
avec patience. – Le gentilhomme
chaussa l’éperon à Perceval et le
jeune homme partit aussitôt pour
Carduel.

4. A partir de la planche de
BD ci-contre, rédigez un
petit paragraphe dans
lequel vous emploierez
les mots suivants :
lorsque – au même
moment - alors –
aussitôt – dès que –
celle-ci – ce dernier –
puis.

5. a) Transformez les phrases suivantes en mettant


l’attribut ou le COD en position détachée de manière à
supprimer être ou avoir. Ex : Il entra dans le palais, il
était vêtu d’un manteau d’hermine. → Vêtu d’un
manteau d’hermine, il entra dans le palais.
Il galopait, il avait les cheveux au vent. – Il restait immobile, il avait
le regard fier. – Elle était jeune et vive, elle lui plut immédiatement.
– Elle était effrayée, elle recula.
b) Sur le même modèle, complétez les phrases
suivantes.
Superbe dans son armure
d’argent, … - L’air farouche, … -
Les yeux humides, … - Pâle et
tremblante, …
Le fils de logre, G. Mardon, Futuropolis

Ponctuation
6. La virgule sépare les adjectifs détachés. Placez-la
correctement dans les phrases suivantes :
Perceval se mit en route impatient et joyeux.
Son épée trop longue le gênait dans ses mouvements.
Excalibur était dans sa main étincelante.
Plein de tristesse et de douceur le roi reprocha son mensonge à
Giflet.
Sous le dais se tenait belle et majestueuse la dame du château.

Orthographe
7. Conjuguez les verbes entre parenthèse au passé simple
ou à l’imparfait.
Le sixième jour, [le roi] (partir) et il (chevaucher) tant qu’il
(parvenir) en Carmélide. Léodagan (venir) à sa rencontre et
les quatre rois (faire) ensemble leur entrée à Carohaise, dont
les rues (être) toutes pavoisées. Puis ils (aller) dans la salle du
palais où Guenièvre les (attendre). Le jour venu, toute la cour
(se réunir) dans la grande salle. Le soleil (rayonner) à travers
les verrières quand Guenièvre (faire) son entrée, conduite par
les rois Ban et Bohor. Et le conte dit qu’elle (être) la plus belle
et la mieux aimée qui (être) jamais.
D’après Merlin l’Enchanteur, Jacques Boulenger.

3E PARTIE : SEANCE PREPARATOIRE CONSACRÉE AU VOCABULAIRE


Le chevalier :
Qualités et défauts
Equipement

1. Associez chacun des mots suivants à son synonyme.


Arrogant courtois
circonspect fourbe
Dissimulé hautain
envieux impétueux
fier jaloux
Ignoble Méprisant
impulsif Présomptueux
noble prudent
outrecuidant vil

2. Associez chacun des mots suivants à son antonyme.


assurance arrogant
attrayant dissimulé
couard fourbe
courtois grossier
droit hardi
franc repoussant
humble retors
indulgent sévère
loyal suffisant
modeste timidité
noble vil

3. Donnez les noms correspondants aux adjectifs suivants :


courtois – vil – gracieux – arrogant – méprisant – humble –
présomptueux – fier – orgueilleux – envieux – couard – fourbe
– dissimulé – hautain – juste – ardent – digne – tenace –
impulsif – vaniteux – brave – hardi.

4. Donnez le plus de synonymes possible à chacun des noms


suivants : courage – force – habileté – orgueil.

5. D’après vous, un chevalier doit-il posséder les qualités


suivantes ? Discutez vos réponses à l’oral :
Fierté – circonspection – grâce – humilité – délicatesse – sensibilité –
intelligence – générosité – indulgence – ténacité – modération – ruse –
courtoisie.

6. A quel numéro correspond chacune des légendes suivantes ?


destrier – écu - épée – étriers – haubert - heaume - lance.

7. Parmi les noms suivants, lesquels désignent un cheval de


combat, lesquels un cheval doux destiné aux damés ? coursier
– destrier – palefroi.
Mots croisés

2
1P R É T E T I E U X
N
U
3D E S T R I E R
S
4A V E R S I O N
5
B
H
6
A L E F R O I
P
E E N 7A 8C
9C R N S O
10
O F I SS IM U É
D L
11
N V I E U X R A A
E
F D I R
U E L D
S L
I
R
Horizontalement : Verticalement :
1 orgueilleux, suffisant. 2 qui cause du mal.
3 cheval de combat 5 couvrir de honte.
contraire de qui cherche à tromper, à
4 6
l'attirance. nuire.
6 cheval de dame. 7 attaquer.
10 hypocrite. 8 lâche.
11 jaloux. 9 honteux.

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